EquipHotel et les étudiants de l'ENSCI ouvrent de nouvelles perspectives
Le projet Aerozen conçu par Julie Edmond, prend place dans les aéroports ©Julie Edmond

EquipHotel et les étudiants de l'ENSCI ouvrent de nouvelles perspectives

Le salon parisien dédié à l'hôtellerie et à la restauration s'est associé à l'ENSCI – Les Ateliers, pour proposer vingt projets. Pensés par les étudiants, ils dessinent les perspectives de ce que pourraient devenir ces espaces de convivialité et de détente.

Vivre, recevoir, se reposer, dîner... Ces notions quotidiennes qui occupent nos vies, ont été au cœur de la réflexion de vingt étudiants de l'ENSCI – Les Ateliers de Paris. Pendant quatre mois, ils se sont interrogés sur la signification de ces termes dans les domaines connexes que sont l'hôtellerie et la restauration, jusqu'à concrétiser un espace. De vastes pistes de travail déroulées par le salon EquipHotel à l'initiative de cette collaboration. Nés de réflexions tant philosophiques que sociologiques ou esthétiques, vingt projets architecturaux aux sensibilités diverses ont été présentés. Réparties entre cinq univers (Nouveaux horizons, Lieux en transitions ou interstices, Espaces thématiques, Hospitalité publique et Extensions), les créations ont été pour les étudiants, l'occasion de s'interroger sur la place de l'utilisateur et ses usages. Mais elles ont également été pour les professionnels du secteur, une source de questionnements quant aux besoins et aux tendances à venir.


Une liberté d'action pour favoriser l'innovation

Attirés par la liberté presque totale qui leur a été laissée, les étudiants ont eu à cœur de proposer des espaces qui soient à la fois le reflet de leurs personnalités, et la conception de leurs visions. Pour les accompagner dans leurs travaux, Stéphane Villard et Patrick de Glo de Besses, tous deux designers, ont structuré ce projet quadrimestriel en trois parties distinctes. « Nous avons commencé par écrire des narrations pour développer notre imaginaire, explique Louise, étudiante en deuxième année et à l'origine du projet Le Passager, un restaurant déployable et itinérant. C'est sur la base de ces écrits que nous avons ensuite commencé à travailler un cahier des charges, nos plans, le modèle économique, les acteurs qui entraient en jeu... Puis il y a eu toute la partie technique et nous avons terminé sur l'aspect plus créatif de la conception d'images. » Un planning relativement serré pour les étudiants qui ont mené leurs projets en solitaire, « quitte à ce que ce soit parfois un petit peu la course » admet Maël dont le projet de « camping sur l'eau salée » invite à prendre le temps de la contemplation.

Des projets synonymes de nouveaux horizons

Mais le défi lancé par EquipHotel a également permis de porter un regard au-delà de l'aspect architectural en repensant la connexion entre ces habitats éphémères et les utilisateurs. Dans son projet Otium, César n'a pas souhaité « travailler sur une solution purement matérielle, mais concevoir au contraire un projet global et systémique incluant un support serviciel comme une application sur téléphone. » Une démarche originale dont le fruit allie sobriété architecturale et omniprésence numérique et qui illustre, parmi tant d'autres propositions, l'évolution certaine du secteur hôtelier.



Car au-delà des « visions et des lieux très diversifiés allant de la ferme au bureau en passant par le rooftop », plusieurs tendances semblent se dégager explique Béatrice Gravier, directrice d'EquipHotel. « Ce qui m'a particulièrement intéressé, c'est de voir l'engouement global pour les structures légères, avec notamment l'utilisation de cabines déplaçables. Par l'architecture, ils ont réellement questionné l'objectif de l'hôtel et on remarque qu'ils n'ont pas besoin de grand-chose. Simplement bien manger, bien dormir, recharger leurs téléphones... le tout dans un bel environnement. Ce n'est plus tant l'endroit en tant que tel qui compte mais le cadre, souvent naturel, qui l'entoure. » Un mode de vie qui résonne avec les enjeux climatiques et sociaux en cours, quitte à s'inscrire en contradiction avec des tendances post-pandémie. Parmi elles, celle des espaces de coworking dans les hôtels aujourd'hui très en vogue, mais totalement délaissés par les étudiants. Un regard neuf sur l'hôtellerie et la restauration souhaité par EquipHotel. « Ce qui nous a semblé judicieux, c'était de collaborer avec l'ENSCI dont nos deux secteurs ne sont pas le cœur de cible. Le but était ainsi de proposer aux étudiants d'apporter un regard neuf sur un terrain auquel ils n'ont généralement pas accès à ce stade. » Un pari réussi et qui présage d'ores et déjà un renouveau sociologique et architectural de nos espaces de convivialité, de repos et d’échange. Tous les projets seront d'ailleurs visibles au salon EquipHotel qui se tiendra du 3 au 7 novembre 2024, Porte de Versailles, sur l'Innovation Lab (Hall 7.3).

« Un jardin à Pantin est une respiration végétalisée sur le toit d’un hôtel périurbain, offrant un espace lumineux et couvert pour accueillir des petits groupes, et permettant de prendre une respiration face à la ville. Pensé comme un jardin minéral mais aussi fonctionnel, l’espace du toit fait dialoguer une végétation isolante avec l’équipement technique de l’hôtel. » ©Joséphine Bensaada

« La petite cour est une structure couverte qui accueille un restaurant au sein d’une cour d’artisans, pour réunir gastronomie et métiers d’arts dans la même assiette. Les visiteurs y découvrent les travaux des artisans de la cour dans un cadre architectural historique: en déjeunant dans des contenants réalisés par les résidents, ou en visitant une exposition temporaire sous la structure. C’est une charpente en bois surélevée par des pierres sur le sol pavé, reprenant les colombages d’un bâtiment de la cour comme éléments structurels. » ©Lucile Chenais

« Le Mesa Gym est un espace conçu pour permettre une pratique saine du fitness et du bien-être, avec une architecture organique qui floute la frontière entre l’architecture et l’équipement. Les murs de couleur ocre, ainsi que l’éclairage naturel des puits de lumière et des fenêtres, créent une atmosphère naturelle qui cherche à contraster avec l’esthétique artificielle et industrielle des salles de sport traditionnelles. » ©Timéo Pochin
Rédigé par 
Tom Dufreix

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6/5/2024
“Infraviolet”, l'exposition hétéroclite de Ludovic Roth

Exposé jusqu'au 1er juin dans la galerie Chamagne-Hardy, le designer Ludovic Roth propose de découvrir “Infraviolet”. Une collection inclassable qui s’illustre par sa diversité.

Designer depuis une quinzaine d'années, Ludovic Roth expose jusqu'au 1er juin sa collection Infraviolet à la galerie Chamagne-Hardy située dans le VIIe arrondissement de Paris. Riche de 17 objets parmi lesquels des miroirs, des tables, des lampadaires ou encore des vases, la collection frappe par son éclectisme total. Fruit d'un travail de deux années mené occasionnellement en binôme, Infraviolet invite le visiteur à côtoyer des objets aux apparences souvent inédites.

De la diversité à tous les niveaux

Par l'absence d'unité formelle et plastique, le designer pose les codes d'un travail de conception sensible qui puise comme rare caractéristique commune, la présence de couleurs vives et des lignes épurées. Selon lui, « L’emploi de la couleur peut apporter un souffle de légèreté salutaire. » Une vision qu'il a poussée en diversifiant les médiums dont le PVC, le miroir, mais surtout le bois et le métal. Deux éléments qu'il mêle au travers de compositions très graphiques radicalement contemporaines.

Particulièrement intéressé par la matérialité et la fantaisie, le créateur passionné de sciences et de techniques a mis au point un traitement lui permettant d'obtenir un rendu irisé sur le métal. Un processus qu'il travaille depuis 3 ou 4 ans et qu'il déploie pour la première fois au sein d'une collection. « La couleur m’évoque le plaisir de créer, d’insuffler par l’objet une certaine gaieté à un intérieur. Nombreux sont ceux qui ressentent l’impact de la couleur et apprécient sa capacité à conférer à un objet une autre dimension, au-delà du "sérieux" de sa rigueur formelle » analyse le designer.

Un parcours international

« Deux années de développement ont été nécessaires pour mettre au point Infraviolet. Elles m’ont offert la possibilité de repousser les limites de ma pratique » analyse Ludovic qui cumule les projets internationaux depuis son diplôme obtenu en 2008 auprès de l'Ecole Bleue. Intéressé par la conjugaison des savoir-faire artisanaux aux techniques actuelles pour élaborer de nouveaux design, le créateur est aujourd'hui sollicité dans les domaines de l'architecture, de l'audio et de l'horlogerie. Une renommée sacrée par l'acquisition en 2022 de son luminaire Cosse en cuir et acier par le Mobilier national.

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7/5/2024
Le quartier de Soho accueille sa nouvelle boutique Cartier

La marque française de haute joaillerie Cartier ouvre une nouvelle boutique dans le quartier new-yorkais de Soho.

Déjà présente à New-York et notamment sur la célèbre 5e avenue, la maison de haute joaillerie française ouvre une nouvelle boutique. Situé plus au sud dans le non moins célèbre et gentrifié quartier de Soho, ce nouvel espace de vente fait dialoguer les codes de la marque avec ceux de son environnement urbain.

Au rez-de-chaussée, la bijouterie propose un décor chic ou s'accumule les nombreuses références au quartier ©Cartier

Une boutique pensée comme un trait d'union

Imaginée par Laurène B. Tardrew et Romain Jourdan de l'agence studioparisien, cette nouvelle adresse du luxe mêle passé et présent. Les éléments métalliques patinés ainsi que les briques du décor rappellent l'histoire industrielle du quartier tandis que la neutralité des matériaux constructifs évoque quelque chose de plus contemporain et luxueux. Au cœur de cette alliance de style, des œuvres d'art en hommage aux mouvements artistiques ayant émergés sur la côte Est, parmi lesquels le pop art et le street art, apportent des touches colorées. Des teintes qui font écho à certaines assises, rares éléments dotés de vert ou de violet.

Le bar propose une ambiance chaleureuse et conviviale dans un décor ou s'entremêle les lignes de la pierre, du tissu et du bois ©Cartier

Quatre niveaux, quatre espaces, quatre ambiances

Conçus pour différents usages, chacun des quatre étages de l'édifice entièrement dédié à la marque propose au client une découverte des produits ainsi que des lieux de détente. Au rez-de-chaussée, la longue galerie d'accueil expose les produits dans de petites vitrines et sur les étagères murales métalliques conçues en résonance avec la structure en acier du plafond. Pièce maîtresse et fil conducteur au sein du bâtiment, l'escalier décoré de la panthère fétiche de Cartier conduit à l'étage supérieur où se trouve le bar. Cet espace, le plus coloré et décorativement détaillé d'entre eux, tient à favoriser l'échange et la convivialité. « Nous avons privilégié la douceur et la féminité, en accompagnant nos dessins de lignes courbes et pures, parfois ponctuées de quelques touches d'extravagance et de couleurs exprimées dans un grand mur décoratif panthère » confie le duo d’architectes de Studioparisien.

Au troisième niveau, un appartement baigné de lumière sert à la fois d'espace d'exposition et d'invitation ©Cartier

Relativement sombre par rapport aux autres pièces, le bar s'inscrit en opposition radicale avec le deuxième étage pensé comme un appartement. Lumineux et neutre dans ses teintes, cet espace contemporain imaginé pour servir lors d'événements et de divertissements exclusifs, est le dernier niveau couvert. Au-dessus, la boutique se termine par une terrasse végétalisée. Cerné par deux pignons en briques, ce jardin propose un espace intimiste et verdoyant dominant l’une des artères principales du cœur artistique et branché de la grosse pomme.

Petit luxe de la boutique, le rooftop en plein centre de Soho invite à prendre le soleil dans un cadre particulièrement luxueux ©Cartier
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3/5/2024
À Milan, Pedrali comme à la maison

Au Salone del Mobile, Pedrali a déployé ses nouveaux modèles au gré d'un vaste stand aux allures de showroom coloré.

De la salle à manger à l'espace de détente en passant par le jardin. C'est dans ce qui s'apparente à une vaste habitation en tissu de 900m² que Pedrali  a mis en scène ses nouveaux objets lors du Salone del Mobile de Milan, début avril. Forte de onze collections, pour certaines inédites, la marque italienne a souhaité reconstituer des lieux de vie. En accordant une réelle importance aux couleurs, le studio milanais DWA Design Studio, à qui l'on doit la scénographie d'exposition, proposait aux visiteurs d'accélérer le temps pour passer en l'espace de quelques instants, des pièces baignées d'une lumière matinale bleutée, à celles illuminées d'un crépuscule orangé. Des mises en scène sobres mais évocatrices, grâce auxquelles les objets semblent projetés dans un environnement semi-réel.

L'espace Pedrali mis en place lors du Salone del Mobile ©Ottavio Tomasini

Le temps d'un déjeuner solaire

Midi sonne, le soleil est haut dans le ciel et l'ambiance est particulièrement solaire. Une atmosphère qui résonne avec les couleurs acidulées d'Héra Soft, la dernière chaise de Patrick Jouin pour Pedrali. Avec son dossier suspendu par un piètement haut, l'assise à l'allure aérodynamique entre en résonance avec la table Rizz de Robin Rizzini. Soutenu par quatre pattes métalliques de section triangulaire, l'élément central de la salle à manger dégage une âme très animale en partie due à la linéarité cassée des pieds. Un détail porteur d'un caractère froid, mais rehaussé par l'éclairage des lampes Tamara de Basaglia Rota Nodari.

Chaises Héra Soft de Patrick Jouin et table Rizz de Robin Rizzini ©Ottavio Tomasini

Repas terminé, direction le salon adjacent conçu par CMP design. Ici, les lignes sont moins strictes, les volumes y sont enveloppants et invitent à prendre son temps. Avec son armature en bois de frêne massif tout en courbe, le canapé deux places Lamorisse ainsi que ses fauteuils lounge, invitent à un début d'après-midi convivial. Autour, les tables basses Blume dessinées par Sebastian Herkner finalisent l'ambiance sereine et délicate de la pièce.

Canapé et fauteuils Lamorisse et tables basses Blume de Sebastian Herkner ©Ottavio Tomasini

Prendre le soleil partout et comme on le souhaite

Lorsque certains discutent à l'intérieur, d'autres profitent d'un moment plus reposant sur les poufs Buddy Oasi. Extension d'une collection à succès de la marque, ces modules de Busetti Garuti Redaelli sont la version extérieure du Buddy classique destiné à l'origine pour la maison. Semblables à des galets géants aux courbes polies, ces conceptions qui se multiplient et se déplacent au grès du soleil, s'approprient en fonction des envies. Ledossier mobile, lesté avec une base antidérapante, se déplace librement sur toute la surface. Fabriqués en polyuréthane pour résister aux intempéries, ils se conjuguent avec les tables basses en béton Caementum de Marco Merendi et Diego Vencato.

Poufs Buddy Oasi de Busetti Garuti Redaelli ©Ottavio Tomasini

Une fin d'après-midi, comme un regard en arrière

Le ciel devient rose et le début de soirée s'annonce. Il fait encore bon et l'heure est à la discussion dans ce qui ressemble désormais plus à une cafétéria de plein air. Une ambiance joyeuse et familiale transmise notamment par les chaises Philía d'Odo Fioravanti. La structure en acier dans laquelle vient s'entremêler un tissage en cordon PVC unis ou bicolore rappelle joyeusement la dolce vitae des 60's italiennes. Une époque, symbole de design à laquelle on repense assis autour des tables Ysilon de Jorge Pensi Design Studio, la tête dans les fougères.

Chaises Philía d'Odo Fioravanti ©Ottavio Tomasini

Une fin de journée qui entend bien accorder du temps au prélassement

Étape ultime et inratable d'une journée passée dans le confort du mobilier Pedrali, Ester Lounge signée par Patrick Jouin propose dans une ambiance plus tamisée. Initialement présentée en 2013, l'assise monolithique revient cette fois sur le devant de la scène dans une approche plus douce et harmonieuse. Avec son dossier incurvé surmonté d'un ovale qui signe la collection de sa forme, le fauteuil s'est élargi pour accueillir sans contrainte l'utilisateur. Imposante mais esthétique par ses volumes et ses pieds en aluminium moulé, Ester Lounge répond aux luminaires sans fil Giravolta et ceux suspendus Isotta, tous deux de Basaglia Rota Nodari. Une concordance entre les éléments qui procurent à Pedrali l'atmosphère chaleureuse d'une maison chic et libre d'appropriation.

Fauteuils Ester Lounge par Patrick Jouin et luminaires sans fil Giravolta suspendus Isotta de Basaglia Rota Nodari ©Ottavio Tomasini
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2/5/2024
Diptyque propose une collection tournée vers l’extérieur

La marque parisienne Dyptique dévoile une nouvelle collection d'objets pour ramener un petit peu d'extérieur dans nos intérieurs.

Pour sa dernière collection, Diptyque semble avoir fait un pas de côté, si ne sont plusieurs, pour s'égarer volontairement en pleine nature. Tournée vers le nomadisme, Summer Decoration invite à prendre le temps de se reconnecter avec l'extérieur. Par une petite collection d'objets délicats un temps délaissés, la marque réinstaure une forme de lien entre l'homme et son environnement.

Fin et léger, le soliflore se transporte partout pour ramener un brin de nature dans son intérieur ©Diptyque

Conserver l'éphémère à domicile

Que ce soit pour s'installer et prendre le temps en pleine nature, ou ramener un morceau d'éphémère chez soi, Summer Decoration en offre l'occasion. Le soliflore en verre entouré d'un étui en cuir réalisé en collaboration avec Coco Brun est l'ami utile pour transporter la trouvaille d'un jour, en attendant que celle-ci rejoigne l'un des vases Médicis. Réalisés artisanalement en cire bleue, la couleur fil rouge  de la collection, ces modèles sont inspirés des vases antiques. Et si immortaliser ce qui ne l'est pas vous tente, Diptyque propose un presse fleurs, un accessoire du passé qui revit aujourd'hui pour permettre aux fleurs d’exister encore longtemps.

Le presse fleurs permet d'immortaliser la flore éphémère par nature ©Diptyque


Mettre en lumière les moments qui comptent

Spécialisée dans l'univers de la bougie et de ses senteurs, la collection propose bien sûr deux photophores et une lanterne. Ces premiers en verre côtes plates soufflés dans un atelier verrier français sont disponibles en deux tailles. Réinterprétés par le studio Jean-Marc Gady, ils sont un hommage au fondateur de la maison qui collectionnait les bocaux. À ces objets faits pour éclairer la nuit, s'ajoute le couvercle pyramide qui garantit une bonne conservation des bougies et de leurs parfums entre deux combustions.

Transportables et design, les lanternes sont idéales pour une soirée chic en bord de mer ©Diptyque

Éclairé par le soleil estival ou à la lueur d'une bougie, la collection bohème au design bourgeois dessine le retour de la poésie florale au cœur de notre été.

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