Design
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Exposée pour la première fois au showroom Gaggenau, Verena Brausch présente une petite collection aux lignes précises et aux volumes très proportionnés.
« Mes créations sont des objets d'Art avec une fonction. » Exposée pour la première fois au showroom Gaggenau, boulevard Saint-Germain, Verena Brausch, directrice de sa marque éponyme, déploie trois pièces de la collection Éternel sans Temps. Un échantillon éclectique régi par des lignes et des volumes où se conjuguent au design une élégance artificielle, quasimathématique. Un résultat dû notamment à de multiples années passées dans le design automobile et à un esprit tourné vers l'innovation.
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Les formes venues de deux univers
Amener les savoir-faire du mobilier dans la conception automobile, c'est quelque chose que l'on connaît. Mais appliquer les notions du design auto vers le mobilier est une démarche plus rare. Ancienne directrice du design intérieur de BMW et Mercedes-Benz, Verena Brausch a tout lâché pour venir s'installer à Paris et concrétiser, en 2020, un rêve d'enfant : fonder sa propre marque. En comparant ses processus créatifs à « des voyages, parfois simples et directs, parfois compliqués et lointains », la créatrice souligne sa vision du design, double et ambivalente. D'un côté, une vision industrielle qui se traduit par des volumes artificiels et mécaniques et de l'autre, une vision artisanale, c'est-à-dire humaine et prospective. C'est dans cette dernière notion, que l'artiste puise l'âme de ces objets, convaincue que « la complexité du design est un jeu auquel il faut répondre par l'innovation, tant de nouvelles formes, que par la combinaison des connaissances et des pratiques pour trouver de nouvelles solutions. »
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La main plutôt que la machine
En restant dans l'intérieur, mais en sortant de l'habitacle pour s'ouvrir à l'architecture, Verena Brausch, originaire de Munich, s'est également affranchie des limites et du temps long. « Dans l'automobile, nous fonctionnons en série. Désormais, toutes mes créations sont des pièces uniques. Il y a donc une approche plus artisanale et moins de restrictions avec un développement qui se fait sur un an seulement » explique la conceptrice qui collabore avec l'Atelier Saint-Jacques depuis 2022. Un choix qui s'explique par la capacité des artisans à travailler les matériaux ensemble pour mieux répondre aux contraintes techniques du dessin.
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La matière au centre des proportions
Inspiré par l'interaction entre l'automobile, l'architecture, l'industrie et l'Art, le mobilier Verena Brausch doit sa forte présence à ses formes. Fruits d'une « approche centrée constamment sur la précision formelle et les proportions » auxquelles la créatrice voue un certain culte, toutes sont étudiées pour approcher une forme de perfection visuelle. Un principe qui ne se dresse pas comme conséquence du « beau » mais comme condition sine qua non aux yeux de la créatrice. « J'ai avec le mobilier, l'envie de creuser les techniques et les apparences pour aller toujours plus loin et trouver le design idéal. Celui dont les proportions et la qualité visuelle ne peuvent pas être modifiées contrairement aux dimensions et aux matériaux. » Une envie qui la pousse notamment à ne travailler la matière qu'à partir de monoblocs bruts. « Aujourd'hui tous les éléments de mobilier sont faits avec des tranches ou bien sont plaqués. Je refuse ce type d'exercice. Pour moi, faire ça, c'est s'éloigner de l'Art et le résultat en est moins sculptural. » Opposée dans sa pratique au travail additif, Verena Brausch façonne son esthétique en entrechoquant les arrêtes saillantes et les contres courbes, ou encore les matériaux aux lignes naturelles et le métal. Une vision plastique très forte, qu'elle devrait rapidement étendre aux luminaires, et qui confère aux objets une apparence très haut de gamme entre design utile et œuvre contemplative.
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Deuxième véhicule de l’ère moderne de la marque après l’A110, l’A290 incarne le parfait mélange entre citadine ludique et bombinette sportive. Une double vision que l'on retrouve dans un design pensé au service de l'expérience de conduite.
Une citadine qui a la couleur de la vitesse. Après le retour empreint de nostalgie de la R5 sur le marché des citadines, c'est désormais au tour d'Alpine de rentrer en piste avec une déclinaison bien plus sportive.
Plus familiale et urbaine que toute autre Alpine, cette cinq portes de 3m99 de long et 2,02 de large n'oublie pas ses origines pour autant. Conçu pour avaler les kilomètres, ce nouveau modèle regroupe les trois piliers de la marque : performance, agilité et légèreté ainsi qu’un savoir-faire à la française. Considéré comme un modèle d’entrée de gamme dans l’univers de la marque, l'A290 conjugue à elle seule la praticité des citadines avec le design sportif.
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Une Alpine remodelée
Ce qui frappe en premier lorsque l'on regarde l'A290, c'est le travail des volumes radicalement opposés à l'image lisse et ronde de ses prédécesseurs. Beaucoup plus robuste, le nouveau modèle citadin doit en partie son allure à sa plateforme de type skateboard et son moteur de taille réduite permettant de raccourcir l'empattement tout en élargissant les pneus et l'assise. Pourtant, bien qu'il s'agisse d'un véhicule d'usage quotidien, les rappels à l’univers de la course automobile sont nombreux et les caractéristiques du design sportif, bien présentes. L'illustration parfaite se trouve dans les quatre petits phares avant typiques d'Alpine, en forme de croix. Traditionnellement ronds, cette nouvelle signature vient rappeler l'esthétique rallye, où les phares étaient autrefois en verre étaient « gaffés » de scotch noir afin de ne pas se briser en cas de choc et de laisser derrière eux des éclats potentiellement dangereux pour les autres concurrents.
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Un clin d’œil tout en discrétion qui valorise par ailleurs l'avant très plat du véhicule, contrebalancé par le bas de caisse et les ouïes latérales radicalement sportives. Une allure complétée par de larges ailes discrètement habillées de trois segments en volumes sur les portes arrière, et l'absence d'un béquet au profit d'un ducktail au niveau du hayon. Une manière de souligner la sportivité du véhicule sans entraver son aérodynamisme. Pour la même raison, les feux arrière ont été intégrés dans les montants de la carrosserie, tout comme sur la R5 e-tech.
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Coté jantes, la conception de trois séries – été classique, été sport et hiver - de 19 pouces, combinées au design Snowflake en finitions noir brillant, noir semi-diamanté ou noir diamanté, donnent aux roues une place prépondérante dans le profilé du véhicule. En leur sein, les étriers de frein Rouge racing ou Bleu Alpine signent là encore un évident rappel du lien entre l'écurie française et la vitesse.
La Première Édition limitée à 1 955 exemplaires (date de création de la marque) sera disponibles dans quatre teintes : Noir Profond, Blanc Nival, Gris Tornade Mat, et bien entendu le célèbre Bleu Alpine Vision.
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Un intérieur tracé pour l'expérience de conduite
Dans l'habitacle, l'idée est la même qu'à l'extérieur : laisser transparaître le sport auto, sans en faire trop. Oubliez le tableau de bord ultra-technologique avec de nombreux boutons. Ici tout, ou presque, se joue sur le volant, et se voit sur les écrans. Complètement tournés vers le conducteur pour un ressenti classique ou plus sensoriel, leurs dimensions offrent une lisibilité optimale sans pour autant parasiter le regard. Le premier d'instrumentation, grand de 10,25 pouces situé derrière le volant, permet de voir en temps réel les informations techniques tandis que l'écran central de 10,1 pouces est destiné à l'infodivertissement. Ce dernier, réglable avec l'application Alpine Telemetrics, propose au conducteur trois catégories de services destinées à améliorer l'expérience de conduite :
- Live Data pour afficher les données de conduite selon l'agilité, la puissance et l'endurance.
- Coaching pour consulter des conseils afin de mieux appréhender son véhicule, et de progresser en pilotage.
- Challenges qui propose une suite de défis sportifs inspirés des sensations physiques et acoustiques des jeux vidéo. En effet, en l’absence de bruit moteur naturel dans une voiture électrique, la création d’un retour sonore accompagnant la conduite a été mise au point par les équipes d’Alpine avec des acousticiens et des musiciens, sur la base des sons générés par la motorisation. Ils sont diffusées via le système audio Devialet, composé de neuf hauts-parleurs, spécialement étudiés pour l’A290.
Toujours dans un esprit ludique mêlant jeux vidéo et course auto, le bouton Overtake présent à droite du volant permet au conducteur d’obtenir pendant 10 secondes toute la puissance et le couple du moteur électrique.
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Pour ce qui est des textures, l'intérieur reste somme toute assez classique avec l'utilisation d'un revêtement enduit grainé combiné à un textile recyclé gris bleuté utilisé sur le tableau de bord rétro-éclairé, les côtés de la console centrale et les contre-portes. Seule la partie haute des sièges est rehaussée d'un coloris crème tandis que le volant, point évidemment central de la conduite est en cuir Nappa (une finition disponible en all-over pour les habitacles haut de gamme). Dans cet ensemble, plusieurs rappels de la marque raviront les amateurs. On note par exemple la forme ronde des boutons pour les commandes moteurs, la reprise du graphisme « montagnes » sur l'écran d'instrumentation ou encore les couleurs bleu et rouge des boutons Recharge et Overtake (qui permet de libérer instantanément une puissance de 220 chevaux) sur le volant. A noter également la légère inclinaison du bloc central - estampillé Alpine - et des sièges baquet qui participent à l'atmosphère compétitive de l'habitacle. Enfin, le généreux volume du coffre, de 326 litres, donne à cette citadine un atout majeur pour sortir du circuit métro-boulot-dodo, et partir à l'aventure.
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C'est autour de la thématique de « La simplicité » que la cinquième édition de France Design Week se tiendra du 14 au 30septembre 2024, sur le territoire métropolitain, jusqu'en Martinique ou à la Réunion.
Pour sa cinquième édition, l'événement 100% design proposera pendant près de deux semaines des conférences, des expositions, des visites de studio et d'écoles. Une riche programmation tournée autour de« la simplicité ». Une thématique par laquelle les créateurs d'hier et ceux de demain seront invités à repenser la définition formelle et esthétique de la simplicité par le prisme de l'objet. Ce sera aussi l'occasion pour eux de questionner une approche peut-être plus holistique de leurs créations, de sorte à simplifier l'usage, mais aussi sa conception.
Destiné à valoriser le design sous toutes ses coutures, le festival qui se tiendra du 14 au 30 septembre, mettra en lumière une multitude de matériaux et de techniques, qu'il s'agisse de savoir-faire régionaux ou d'expérimentations plus personnelles. Un choix grâce auquel chaque curieux devrait pouvoir trouver son bonheur et échanger avec les concepteurs pour mieux saisir les caractéristiques mêmes de la création.
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Parmi l'agenda complet et diversifié annoncé, plusieurs événements sont d'ores et déjà à noter :
Le 16 septembre au Louvre Lens : Une découverte de l'usage du design par une sélection d'entreprises implantée dans les Hauts-de-France à travers la visite d’une exposition, une masterclass et des sessions de Pecha-Kucha.
Le 26 septembre à Saint-Etienne : Des tables-rondes et des débats au cœur d'expositions pour réfléchir ensemble à la question « Est-ce simple de faire simple ? ». L'occasion pour les professionnels de créer des ponts et réfléchir ensemble à la transversalité du design.
Du 14 au 30 septembre à l'ESMA de Toulouse : Les étudiants en Design Graphique et Motion Design de l'école, montreront comment transformer des problématiques complexes en solutions créatives,esthétiques et cohérentes à travers une sélection de leurs projets.
Du 20 au 22 septembre à la Gaîté Lyrique de Paris :Anticipation festival réunira des intervenants et des artistes pour sensibiliser le public et les entreprises aux défis climatiques grâce à un ensemble de projections et d'expositions autour des thématiques « Territoires résilients », « Nouveaux imaginaires »et « Design et vivant ».
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Dernière création de la maison Diptyque, Culbuto est un petit diffuseur manuel qui libère ses parfums d'une simple mise en mouvement.
Du mouvement comme jamais Diptyque n'en avait proposé. Pour sa dernière création, la maison française conceptrice de vaporisateurs, de bougies ou encore de céramiques parfumées, propose Culbuto. Un pas de côté par rapport aux objets habituels, mais qui conserve malgré tout l'esthétisme bohème et chic de la marque.
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Inspirée d'un jouet d'éveil, cette création haute de 34,3 centimètres est un petit objet de curiosité. Perché en haut d'une tige en hêtre plantée dans une sphère qui offre à l'ensemble toute son instabilité, le diffuseur se déclenche sans bouton ou quelconque électricité. Une simple impulsion suffit à faire osciller la céramique parfumée aux notes de baies qui libère alors ses effluves. La durée de vie de la pièce parfumée estimée à deux mois et demi est rechargeable pour assurer au Culbuto une vie prolongée.
Une réinterprétation d'un objet familier dans une version originale et curieuse qui conjugue les sens.
Design Servaire & Co
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A la VitraHaus, Sabine Marcelis réinterprète la chaise Panton Classic et le tabouret Visiona de Verner Panton en leur attribuant de nouveaux revêtements. Une recherche colorimétrique qui place le design au cœur de la réflexion.
Tout est parti d'une passion née dans les allées des collections Vitra. Une attirance particulière pour deux assises du designer danois Verner Panton : la chaise Panton Classic sortie en 1959 et le tabouret Visiona en 1970. Deux icônes modernes qui ont fait naître un projet tourné vers la couleur dans l'esprit de Sabine Marcelis. Une notion qui lui est chère, elle qui avait déjà collaboré avec l'établissement en 2022 pour mettre au point la collection « Colour Rush ! » dont le principe était de classer les objets en fonction de leur colorimétrie. Pour cette nouvelle aventure qui prend fin le 12 juin avec la commercialisation des produits, la designer néerlandaise propose en quelque sorte le processus inverse : diversifier un objet en lui attribuant de nouvelles teintes exclusives.
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L'enjeu de la forme et le jeu de la couleur
Des teintes pastel et des couleurs profondes, des cuirs et des laines. Nommée Sabine Marcelis Edition 2024, cette nouvelle collection, éditée par Vitra, propose quatorze finitions différentes – sept pour la chaise et sept pour le tabouret -. « Les couleurs utilisées dans le VitraHaus Loft sont mes préférées », explique Sabine Marcelis. « J’aime ces couleurs et je ne m’en lasse jamais, ce qui les rend intemporelles pour moi. Je pense que cette attitude est importante pour quiconque crée son propre intérieur. » Une vision que la créatrice a appliquée en adaptant les différentes teintes aux éléments de mobilier du showroom et aux œuvres d'art omniprésentes. Les tables, les lampes ou encore les tapis se répondent joyeusement dans de petites mises en scène aux allures de cocons familiaux, reflétant l'importance des choix chromatiques. A la fois pour mettre l'accent sur la structure de l'objet bien entendu, mais surtout pour témoigner d'une époque et d'un style.
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Pour Christian Grosen, directeur du design chez Vitra, « Le design est un reflet intéressant des temps modernes - ses couleurs changent la perception de la chaise - et nous la fait voir d'une nouvelle manière » Une notion que Sabine Marcelis s'approprie ici en déclinant un célèbre modèle. En résulte des éléments aux allures très contemporaines, issus pourtant du design moderne. Une façon pour cette passionnée de la couleur, d'en montrer les pouvoirs.
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Faro Barcelona présente Buddy. Une lampe portative conçue par Andreu Carulla.
Cette petite création que l'on peine à dater, à la fois contemporaine et rétro, a été dessinée par Andreu Carulla. Récompensé pour sa création lors du German design award 2022, le designer catalan propose « une lampe amie » selon ses propres mots. Comprenez par là, un petit luminaire portatif et compact qui s'installe partout pour vous accompagner lorsque le jour décline.
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La sobriété au grand jour
Édité par Faro Barcelona, ce petit luminaire de 17 centimètres inspiré des lanternes des années 80 et 90 se distingue par son style épuré. Entièrement réalisé en polycarbonate blanc opale, Buddy joue avec sa transparence pour diffuser une lumière tamisée sur toute sa hauteur, faisant disparaître la frontière entre le pied et la « tête ». Seul un liseré coloré (disponible en gris, bleu ou vert) vient cerner le haut de la lampe en guise de signe distinctif.
Dotée d'un petit interrupteur sous sa base, Buddy se transforme en un petit objet de curiosité une fois éteinte. Seuls deux petits emplacements latéraux pour la recharge à induction trahissent son usage et trouble sa grande sobriété. Avec sa batterie de trois watts et ses trois différentes intensités, Buddy peut vous accompagner dix heures durant. De quoi lire ou discuter toute la nuit !
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Jean-Michel Wilmotte présente Quadratube en collaboration avec Sammode. Une collection contemporaine qui revisite les lampes tubulaires de la marque.
« Pourquoi ne feriez-vous pas un tube carré ? ». Dans la vie courante, certaines questions ne se posent pas, mais dans le design, c'est une autre histoire. Et d'histoire, il en est un petit peu question, lorsque Jean-Michel Wilmotte interroge Emmanuel Gagnez PDG de Sammode. Car dans la tête de l'architecte designer, une ampoule vient de s'allumer. Enfin, disons plutôt un luminaire, et pas des moindres : le modèle tubulaire sorti en 1967. Animé par l'ambition de mélanger les formes et de redonner une seconde jeunesse à cette invention, le créateur à qui l'on doit plus de 150 luminaires, a travaillé trois ans sur ce projet. Une longue recherche dont les résultats ont été présentés par Sammode, sous le nom de « Quadratube ».
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À l'origine du nom, un problème insoluble
Par son appellation, la collection est une référence à l'impossible problème mathématique antique de la quadrature du cercle – qui consiste à construire un carré de même aire qu'un disque simplement à l'aide d'une règle et d'un compas -. Un clin d'œil que Jean-Michel Wilmotte adresse à l'Histoire, lui qui a en quelque sorte réussi le défi par le biais du design. Mais par ce projet, le concepteur avait surtout pour ambition de « réinterpréter un concept en se situant à la fois dans la continuité du modèle historique, et dans la rupture ». Une façon de redonner une nouvelle âme au produit tout en conservant la qualité d'éclairage initiale.
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Du temps pour trouver un juste-milieu
« Il fallait évoluer, sans tout chambouler. C'est pourquoi nous avons conservé la forme en longueur, mais au lieu d'un tube obturé, nous l'avons ouvert avec simplement deux étriers qui l'enserrent. » analyse Jean-Michel Wilmotte. Une « petite architecture » qui évoque ses grandes sœurs par son volume et son système de suspension, mais qui puise dans ses matériaux une grande source de renouveau. Là où les anciennes versions faisaient la part belle au verre et à la transparence presque totale, les versions 2024 mettent en valeur la structure interne de la lampe. Associés par de minutieux jeux des découpes, l'acier laqué, l'aluminium et le verre jouent avec la lumière, la contraigne et la géométrise. Que ce soit par les microperforations des grilles qui rythment les suspensions P1 et P2, ou l'aspect plus formel et statique des séries d'appliques S et L, le métal offre une nouvelle âme à l'objet. C'est cette nouvelle sophistication de la lumière faite de points et de lignes de diffusion, qui contribue à renouveler ces luminaires dont la forme allongée est connue depuis presque 60 ans.
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L'identité Sammode et le renouveau Wilmotte
Malgré trois typologies de luminaires et 18 déclinaisons possibles, « tous les éléments structurels originels demeurent », précise Emmanuel Gagnez. « Avec Quadratube, Jean-Michel Wilmotte réussit l’exploit de conserver l’identité de Sammode, tout en proposant un luminaire entièrement nouveau. » Reconnu pour l'éclectisme de sa production et ses nombreuses collaborations avec des éditeurs d'horizons différents, le designer et architecte prouve, à la lumière de ces créations, que transformer un cylindre en parallélépipède, ce n'est peut-être pas... la quadrature du cercle.
Ci-dessous : Quadratube W1 Black & Quadratube W2 Champagne
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Exposé jusqu'au 1er juin dans la galerie Chamagne-Hardy, le designer Ludovic Roth propose de découvrir “Infraviolet”. Une collection inclassable qui s’illustre par sa diversité.
Designer depuis une quinzaine d'années, Ludovic Roth expose jusqu'au 1er juin sa collection Infraviolet à la galerie Chamagne-Hardy située dans le VIIe arrondissement de Paris. Riche de 17 objets parmi lesquels des miroirs, des tables, des lampadaires ou encore des vases, la collection frappe par son éclectisme total. Fruit d'un travail de deux années mené occasionnellement en binôme, Infraviolet invite le visiteur à côtoyer des objets aux apparences souvent inédites.
De la diversité à tous les niveaux
Par l'absence d'unité formelle et plastique, le designer pose les codes d'un travail de conception sensible qui puise comme rare caractéristique commune, la présence de couleurs vives et des lignes épurées. Selon lui, « L’emploi de la couleur peut apporter un souffle de légèreté salutaire. » Une vision qu'il a poussée en diversifiant les médiums dont le PVC, le miroir, mais surtout le bois et le métal. Deux éléments qu'il mêle au travers de compositions très graphiques radicalement contemporaines.
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Particulièrement intéressé par la matérialité et la fantaisie, le créateur passionné de sciences et de techniques a mis au point un traitement lui permettant d'obtenir un rendu irisé sur le métal. Un processus qu'il travaille depuis 3 ou 4 ans et qu'il déploie pour la première fois au sein d'une collection. « La couleur m’évoque le plaisir de créer, d’insuffler par l’objet une certaine gaieté à un intérieur. Nombreux sont ceux qui ressentent l’impact de la couleur et apprécient sa capacité à conférer à un objet une autre dimension, au-delà du "sérieux" de sa rigueur formelle » analyse le designer.
Un parcours international
« Deux années de développement ont été nécessaires pour mettre au point Infraviolet. Elles m’ont offert la possibilité de repousser les limites de ma pratique » analyse Ludovic qui cumule les projets internationaux depuis son diplôme obtenu en 2008 auprès de l'Ecole Bleue. Intéressé par la conjugaison des savoir-faire artisanaux aux techniques actuelles pour élaborer de nouveaux design, le créateur est aujourd'hui sollicité dans les domaines de l'architecture, de l'audio et de l'horlogerie. Une renommée sacrée par l'acquisition en 2022 de son luminaire Cosse en cuir et acier par le Mobilier national.
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Pendant la Design Week de Milan du 16 au 21 avril dernier, les pendules étaient réglées à l’heure brésilienne. Avec un espace dédié au Salone del Mobile et une hyper présence au sein du off à travers le Brazilian Furniture Project, le pays transatlantique a su confirmer son positionnement et son envie de s’exporter au-delà du continent américain. Décryptage.
Entre son stand grand de plusieurs centaines de mètres carrés, l’ouverture de showrooms et les diverses expositions dans la ville, il était compliqué de ne pas s’intéresser au design brésilien cette année. Fort de son industrialisation, le Brésil, qui s’avère être le 6e plus grand producteur de mobilier dans le monde, était désireux de confirmer sa position et ainsi s’étendre au niveau mondial.
Une hyper-présence au Salone Del Mobile
Confortablement installé au sein du hall 3 du Salone Del Mobile, le stand « Brazil », était difficile à rater. Erigé avec le soutien d’Abimóvel et d’Apex Brasil, le Brazilian Furniture Project avait pour objectif de faire valoir à la fois le design brésilien et ses savoir-faire. Ce programme d’internationalisation, a été lancé dans le but de faire connaître ses valeurs, ses designers et ses marques. Un stand qui regroupait d'une part le travail de 22 entreprises présentants 41 nouveautés réalisées en collaboration avec des designers prometteurs au Brésil. On peut notamment citer Roberta Rampazzano qui présentait le Sofa Amigos designé pour Modalle, Dimitri Lociks avec son fauteuil Laélia pour Udra Móveis et sa collection Giro pour Multimoveis ou encore le auteuil Musa pensé par Tiago Curioni pour Zeea. .
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Un concentré de talents, donc, mis en parallèle avec les 9 autres marques exposées cette année à savoir Century, Sao Marcos, Green House, Modalle, St.James, Zen, Sollos et Jaderalmeida. Et le terme de « sélection » a justement son importance car ces pièces et marques n’ont pas été choisies au hasard. « La durabilité et l’environnement sont les motivations principales et font partie des critères de sélection pour prendre part au programme. Notre design est considéré comme l’un des meilleurs du monde et nous avons conscience de notre diversité et nos savoir-faire » déclarait notamment Floriano Pesaro, représentant d’Apex Brasil durant le salon.
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Plusieurs happening remarqués au sein du off
Toujours en partenariat avec le Brazilian Furniture Project, l’Université de Milan présentait pendant toute la durée de la Design Week et jusqu’au 28 avril, une exposition de design intitulée « Coccoloba », mettant en perspective le travail de 53 jeunes designers réalisé en collaboration avec des entreprises locales. Prenant part au programme « Cross Vision » du magazine Interni, qui regroupe une sélection d’expositions au sein du Fuorisalone, cette présentation était l’une des plus importantes de l’édition. Sous la curration de Bruno Simões, l’exposition était présentée par ce dernier comme étant un hommage au modernisme brésilien. « L’idée était de mixer l’approche du fait main et du savoir-faire avec l’industrie et l’innovation actuelle, en gardant toujours l’idée d’avoir une approche durable du design » expliquait-il.
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En ville, deux showroom ont retenu l’attention. D’abord, la marque Ornare, créée en 1986, qui se dévoilait pour la première fois durant la Design Week au sein de son nouveau showroom milanais, qui s’avère être le premier espace européen de la marque. Elle y présentait sa nouvelle collection Timeless, qui comme son nom l’indique, semble ne pas avoir d’âge et a été pensé de manière à pouvoir évoluer facilement avec le temps et les années. Dans le quartier de Brebra, le showroom de la galerie Etel Carmona proposait de découvrir le travail du designer Percival Lafer à qui une tribune était accordée. Le travail de plusieurs autres designers notables était également présenté, à l’instar du studio MK27 ou encore Patricia Urquiola avec la collection Naturalia, seconde collaboration de la designeuse avec la marque après Raiz and Cascas en 2020. Une collection décrite par Lissa Carmona, fille d’Etel Carmona et directrice de la galerie, comme « intense et ancré dans la nature. Quelque chose d’ancestral. »
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Autre installation intéressante à découvrir dans la ville, l’exposition « Piloto », curatée par le journaliste Ricardo Gaioso et présentée au sein du studio/appartement AINT via Giovanni Mayr,. Une exposition pensée comme une « expérience » présentant le travail de designers, tous brésiliens, à savoir Guilherme Wentz, Juliana Vasconcellos, Leo Lague, Melina Romano, Paolo Vilas, Patricia Anastassiadis et Ronald Sasson.
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Une semaine riche en propositions et nouveautés ayant permis une belle plongée dans la matérialité et le savoir-faire brésilien en termes de design. Le Brésil a su montrer sa détermination, confirmant que la création brésilienne a de très belles années devant elle !
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Le salon parisien dédié à l'hôtellerie et à la restauration s'est associé à l'ENSCI – Les Ateliers, pour proposer vingt projets. Pensés par les étudiants, ils dessinent les perspectives de ce que pourraient devenir ces espaces de convivialité et de détente.
Vivre, recevoir, se reposer, dîner... Ces notions quotidiennes qui occupent nos vies, ont été au cœur de la réflexion de vingt étudiants de l'ENSCI – Les Ateliers de Paris. Pendant quatre mois, ils se sont interrogés sur la signification de ces termes dans les domaines connexes que sont l'hôtellerie et la restauration, jusqu'à concrétiser un espace. De vastes pistes de travail déroulées par le salon EquipHotel à l'initiative de cette collaboration. Nés de réflexions tant philosophiques que sociologiques ou esthétiques, vingt projets architecturaux aux sensibilités diverses ont été présentés. Réparties entre cinq univers (Nouveaux horizons, Lieux en transitions ou interstices, Espaces thématiques, Hospitalité publique et Extensions), les créations ont été pour les étudiants, l'occasion de s'interroger sur la place de l'utilisateur et ses usages. Mais elles ont également été pour les professionnels du secteur, une source de questionnements quant aux besoins et aux tendances à venir.
Une liberté d'action pour favoriser l'innovation
Attirés par la liberté presque totale qui leur a été laissée, les étudiants ont eu à cœur de proposer des espaces qui soient à la fois le reflet de leurs personnalités, et la conception de leurs visions. Pour les accompagner dans leurs travaux, Stéphane Villard et Patrick de Glo de Besses, tous deux designers, ont structuré ce projet quadrimestriel en trois parties distinctes. « Nous avons commencé par écrire des narrations pour développer notre imaginaire, explique Louise, étudiante en deuxième année et à l'origine du projet Le Passager, un restaurant déployable et itinérant. C'est sur la base de ces écrits que nous avons ensuite commencé à travailler un cahier des charges, nos plans, le modèle économique, les acteurs qui entraient en jeu... Puis il y a eu toute la partie technique et nous avons terminé sur l'aspect plus créatif de la conception d'images. » Un planning relativement serré pour les étudiants qui ont mené leurs projets en solitaire, « quitte à ce que ce soit parfois un petit peu la course » admet Maël dont le projet de « camping sur l'eau salée » invite à prendre le temps de la contemplation.
Des projets synonymes de nouveaux horizons
Mais le défi lancé par EquipHotel a également permis de porter un regard au-delà de l'aspect architectural en repensant la connexion entre ces habitats éphémères et les utilisateurs. Dans son projet Otium, César n'a pas souhaité « travailler sur une solution purement matérielle, mais concevoir au contraire un projet global et systémique incluant un support serviciel comme une application sur téléphone. » Une démarche originale dont le fruit allie sobriété architecturale et omniprésence numérique et qui illustre, parmi tant d'autres propositions, l'évolution certaine du secteur hôtelier.
Car au-delà des « visions et des lieux très diversifiés allant de la ferme au bureau en passant par le rooftop », plusieurs tendances semblent se dégager explique Béatrice Gravier, directrice d'EquipHotel. « Ce qui m'a particulièrement intéressé, c'est de voir l'engouement global pour les structures légères, avec notamment l'utilisation de cabines déplaçables. Par l'architecture, ils ont réellement questionné l'objectif de l'hôtel et on remarque qu'ils n'ont pas besoin de grand-chose. Simplement bien manger, bien dormir, recharger leurs téléphones... le tout dans un bel environnement. Ce n'est plus tant l'endroit en tant que tel qui compte mais le cadre, souvent naturel, qui l'entoure. » Un mode de vie qui résonne avec les enjeux climatiques et sociaux en cours, quitte à s'inscrire en contradiction avec des tendances post-pandémie. Parmi elles, celle des espaces de coworking dans les hôtels aujourd'hui très en vogue, mais totalement délaissés par les étudiants. Un regard neuf sur l'hôtellerie et la restauration souhaité par EquipHotel. « Ce qui nous a semblé judicieux, c'était de collaborer avec l'ENSCI dont nos deux secteurs ne sont pas le cœur de cible. Le but était ainsi de proposer aux étudiants d'apporter un regard neuf sur un terrain auquel ils n'ont généralement pas accès à ce stade. » Un pari réussi et qui présage d'ores et déjà un renouveau sociologique et architectural de nos espaces de convivialité, de repos et d’échange. Tous les projets seront d'ailleurs visibles au salon EquipHotel qui se tiendra du 3 au 7 novembre 2024, Porte de Versailles, sur l'Innovation Lab (Hall 7.3).
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Lancée en 1994, la collection Axor Starck a marqué le marché du design dans la salle de bains. À l’occasion des 30 ans de collaboration, le designer Philippe Starck, s'est entretenu avec Axor pour discuter de la naissance d'une icône.
Lancée en 1994, la collection Axor Starck a marqué le marché du design dans la salle de bains.Avec sa simplicité radicale et son profond respect pour l'eau en tant que source de vie, Axor Starck est toujours aussi pertinent et prospère aujourd'hui.
"Nos développeurs de produits, nos ingénieurs et l'ensemble de l'équipe de conception ne pouvaient que deviner l'importance que cette collection aurait pour Axor. Le fait que cette collection soit encore aujourd'hui une icône du design de la salle de bains est dû à sa forme archétypique et à sa fonction sans compromis", commente Anke Sohn, Head of Axor, Hansgrohe SE.
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À l’occasion des 30 ans de collaboration, le designer Philippe Starck, s'est entretenu avec Axor pour discuter de la naissance d'une icône : "C'est un grand honneur pour moi de parler de l'eau, car j'aime l'eau, je vis sur l'eau, je suis toujours près de l'eau. L'eau est si belle que lorsqu'on ajoute de la matérialité autour d'elle, elle perd de sa beauté. Mon idée était - et est toujours - simple : créer un design qui soit profondément et structurellement respectueux de l'eau. Je ne suis pas intelligent. Je ne suis pas capable de réfléchir à des choses compliquées et cela ne m'intéresse pas. Mais j'ai un instinct qui me dit comment trouver le cœur du sujet - l'os, la colonne vertébrale, le centre. La collection Axor Starck est axée sur ce point, sur le miracle et la magie de l'eau. C'est pourquoi elle est peut-être l'un des meilleurs exemples d'un travail abouti avec AXOR, où nous avons partagé la même vision claire de faire un modèle et une collection absolument intemporelle, basée sur la bonne qualité, la bonne intelligence, la bonne vision, la bonne ergonomie."
L’interview est à retrouver dans son intégralité sur le site d’Axor : https://www.axor-design.com/en-us/axor-storybook/interview-starck.html
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8 épisodes pour 8 designers : entre confessions et récits, les invités viennent, dans ce format inédit, détailler leurs processus créatifs et exprimer leurs singularités.
Objets, architecture, mode... le design est omniprésent dans chaque recoin de notre quotidien. Mais au-delà de l'aspect pratique auquel se conjugue l'esthétisme, le design est avant tout le fruit d'une réflexion et souvent d'un imaginaire personnel.
Au travers d'un nouveau format, Silvera propose de s'immiscer dans les processus créatifs de huit designers. Des rencontres au cours desquelles chaque concepteur laisse entrevoir sa personnalité par le biais de ses créations. L'occasion de porter également un regard plus transversal sur les effets de la société en terme d'écologie, d'intelligence artificielle ou encore de transmission.
Episode 1 : Gam Fratesi
Pour ce premier volet, Silvera reçoit Stine Gam et Enrico Fratesi du studio Gam Fratesi. Ils y abordent les liens entre le travail des designers d'hier et les répercussions sur les créations d'aujourd'hui. Comment réinterpréter les inventions passées ? Quelles places occupent le contexte historique et les évolutions comportementales des utilisateurs ?
Autant d'interrogations auxquelles le duo répond dans ce format intimiste de deux minutes.
Episode 2 : Tom Dixon
Dans ce deuxième épisode, Tom Dixon réaffirme la place de la singularité des idées.
Célèbre notamment pour ses luminaires, le designer britannique brosse un portrait réflexif où créativité et innovation s'entrecroisent, éléments-clés d’une société où numérique et intelligence artificielle occupent une place de plus en plus prépondérante.
Une courte mais riche leçon de l'un des designers les plus marquants des 30 dernières année.
Episode 3 : Jorris Poggioli
Fasciné par la conception et l'ampleur des possibles depuis son enfance, l'architecte-designer franco-italien Jorris Poggioli joue aujourd'hui avec l'espace mental, libre de tout enjeu, et le monde réel aux multiples contraintes.
Intéressé par la notion d'intemporalité de ses pièces ainsi que par leur dimension émotionnelle, le créateur aborde également son travail sous l'angle de la transmission à l'égard des jeunes designers. Une démarche transgénérationnelle liée par le besoin de concevoir et la curiosité.
Episode 4 : Patricia Urquiola
Consciente du monde particulièrement numérique et connecté qui nous entoure, la créatrice Patricia Urquiola se questionne quant à la place du progrès dans ses objets. « L'énergie presque magique » qui se dégage des formes courbes et leurs conséquences sur les utilisateurs constituent pour la designer espagnole le point névralgique de son travail.
Une sensibilité personnelle et matérielle qu'elle transmet en quelques mots dans ce quatrième épisode.
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Avec la nouvelle BMW iX2 xDrive30, le constructeur allemand diversifie son offre par le biais d'une série de véhicules SAC (Sport Activity Coupé).
Version emblématique de la nouvelle série BMW iX2, le xDrive30 a été lancé sur le marché en mars 2024. Proposé avec une motorisation électrique puissante (0 à 100 km/h en 5,6 secondes) et une autonomie annoncée aux alentours de 430 kilomètres, le modèle sera également disponible en version thermique. Mais la particularité du véhicule réside dans sa forme. D'allure sportive, le modèle décline le segment inventé par le constructeur allemand en 2008 avec le X6 : le SAC (Sport Activity Coupé). Une gamme parallèle à celle des Sport Activity Vehicle compact de la marque dont est issue la X1. Au-delà du nom, c'est donc véritablement sur le design que BMW s'est appuyé pour aboutir sur une création à la fois typique dans ses usages et nouvelle dans son apparence.
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Une allure extérieure plus sportive, mais sobre
Légèrement surdimensionnée par rapport à son prédécesseur, le iX2 xDrive30 dépasse légèrement les 4m55 de longueur et le mètre 84 de largeur. Mais c'est en hauteur qu'il s'est le plus agrandi pour atteindre 1m59. Un modèle légèrement plus imposant et à l'empattement accru, mais qui est compensé visuellement par son allure coupée. Une appellation en dépit de laquelle elle conserve ses cinq portes puisqu'elle ne symbolise qu'une coupe plus plongeante sur l'arrière. Une évocation qui s'est globalisée ces dernières années dans le monde de l'automobile et qui place l'esthétique sportive comme un axe prisé des segments haut de gamme.
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Au-delà de cette descente de toit qui donne un certain élan au iX2 xDrive30 et lui confère son appellation, d'autres éléments viennent renforcer cet esthétisme. Plus marquées par un creusage important, les « hanches » de la voiture assez prégnantes viennent soutenir la ligne de toit brisée sur le dernier quart et affinée pour renforcer l'impression d'aérodynamisme. Comme une réponse aux hanches incurvées, un très léger aileron semble finaliser la vitre du coffre. Le volume vient ainsi casser, avec des feux très horizontaux, l'arrière propre aux SUV de la marque. Une zone sur laquelle on retrouve également, dans sa version thermique, les doubles sorties d'échappement caractéristiques des modèles M.
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Côté lignes, BMW livre une réinterprétation de son image classique avec sa double calandre presque hexagonale, proposée avec une option d'éclairage de contour faisant un certain effet. Plus petite que sur plusieurs des modèles précédents, elle laisse plus de place aux optiques et s'intègre au centre d'une carrosserie découpée sur la partie basse. Un design qui offre une place plus importante au bas de caisse et renforce l'impression d'un véhicule haut. De profil, il n'est pas question de hauteur, mais de sobriété avec quatre lignes très légères qui viennent casser la linéarité verticale des flancs sans alourdir le design général. Imaginée pour la BMW X2, la teinte métallisée Fire Red vient compléter un éventail d'une quinzaine de coloris.
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Un espace de conduite noble et tourné vers l'utilisateur
À l'intérieur du iX2, aucun doute, nous sommes bien chez BMW. Conçu comme un espace d'expérience à l'égard du conducteur, l'habitacle est tourné dans sa direction. A l'avant, un écran incurvé séparé en deux parties respectivement dédiées à la conduite – aussi projeté sur le par-brise en affichage tête haute - et aux attributs de confort, parcourt les deux tiers du tableau de bord. Pour ce qui est des commandes, le véhicule comprend seulement quelques boutons disposés sur l'imposant accoudoir flottant. En compensation de cet élément central relativement imposant, la marque propose à l'avant un renfoncement avec deux portes gobelets et un espace vertical de recharge à induction.
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Autour, les matériaux sont nobles et tout en contraste avec une alliance de métal brossé et de verni noir black piano sur la partie basse. Sur les montants, un revêtement crème très classique cerne le toit en verre. Pour les assises disponibles en similicuir ou cuir Vernasca, des options de massage et un soutien lombaire réglable viennent accroître le confort des passagers. Sur la partie arrière, les sièges rabattables proposent quant à eux de multiplier par trois la taille du coffre en passant de 525 à 1400 litres.
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En repensant son design tout en conservant l'âme de la marque, BMW signe ici un nouveau véhicule haut de gamme à la croisée du SUV compact, de la sportive et de la familiale.
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Le designer automobile italien Marcello Gandini, connu notamment pour ses collaborations avec Lamborghini, s'est éteint dans son pays natal le 13 mars à l'âge de 85 ans.
Né en 1938 à Turin, Marcello Gandini a su se faire un nom dans le monde de l'automobile dès le milieu des années 60. Après avoir collaboré en 1959 avec O. S. C. A, le designer jusqu'alors inconnu du grand public, est approché quatre ans plus tard par Nuccio Bertone, alors directeur du studio éponyme. Nommé dès le début designer en chef, il devient rapidement l'une des têtes les plus créatives du pays. Avec la conception de nombreuses voitures sportives dont il se fait spécialiste, Marcello Gandini s'ancre dans la période faste de ce type d'automobiles. Reconnu internationalement pour ses innovations esthétiques, il nous lègue un portefeuille de véhicules dont la variété témoigne de son génie créatif.
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La Lamborghini Countach, double de Marcello Gandini
Fiat, Lancia, Citroën, BMW... Marcello Gandini a laissé son empreinte auprès de nombreuses marques, mais c'est véritablement avec Lamborghini que son travail à été le plus mémorable. Présenté en 1971 lors du salon de Genève sous l'appellation concept LP500, le modèle Cuntrach de la luxueuse marque italienne connaît un succès retentissant. Avec son allure sportive et offensive renforcée par un design tout en facettes et une plateforme particulièrement basse, elle délaisse les courbes et les effets de style superficiels. Un renouveau qui inscrit immédiatement le véhicule comme l'un des étendards du renouveau de l'automobile sportive transalpine, et qui reste encore aujourd'hui considéré comme la conception phare du designer.
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Une influence internationale
Dès le début des années 70, la popularité de Marcello Gandini est telle que beaucoup considèrent que ses lignes ont eu une influence dans la conception des berlines de cette décennie. Il proposera en effet plusieurs modèles « grands publics » parmi lesquels la Fiat 132 carrée ou encore la Citroën BX, véritable succès commercial. Mais c'est bien dans les voitures de sport que le designer s'illustrera. En témoignent la Fiat X1/9 dessinée en 1972, suivie à un an d'intervalle de la Ferrari Dino 308/GT4 et de la Maserati Khamsin. Une période qui lui sera florissante jusque dans les années 80 où il réalisera la Renault 5 Turbo, avant de quitter le studio de design pour devenir consultant indépendant.
Considéré comme un ambassadeur automobile du wedge design caractérisé par des volumes avant-gardistes particulièrement anguleux, le designer était convaincu de la nécessité de réinventer constamment de nouveaux modèles. Une démarche qui nous laisse aujourd’hui un héritage de plusieurs dizaines de véhicules.
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Pendant six mois, les Ateliers de Paris ont travaillé en collaboration avec des artisans japonais. Un partenariat qui s'est conclu par l'exposition de savoir-faire et qui pourrait permettre l'émergence de nouvelles opportunités internationales.
Pour sa première collaboration au long cours, les Ateliers de Paris ont décidé de travailler avec le Kansaï, région centrale Japon, un pays reconnu pour son design et son artisanat. C'est en lien avec le bureau local du ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), qui soutient le développement international de filières artisanales, que l'institution parisienne à construit ce projet. Une initiative « dont l'intérêt est de construire de nouveaux ponts pour ouvrir ce marché parfois enclavé vers un horizon plus international » résume Frédéric Bouchet, directeur adjoint des Ateliers de Paris. Une initiative d'une demi-année qui s'est soldée par une exposition de deux jours, début mars, à la galerie des Ateliers de Paris. L'occasion pour huit créateurs japonais, de rencontrer des designers français afin d'ouvrir des perspectives de collaborations cosmopolites.
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Des savoir-faire anciens et locaux
Parmi les huit artisans qui ont répondu présent à l'invitation, nombreux sont ceux à travailler le textile. Qu'il s'agisse de la teinture au centre de l'activité de Yoshida Senko et Fukuroya Towel, ou de la conception même de l'étoffe, chaque entreprise à développé son activité selon un axe d'expertise précis. Chez Maruwa Knit, l'obtention d'un tissu à la fois léger et infroissable a conduit au développement d'une tricoteuse baptisée « balancircular », tandis que d'autres entreprises comme Maruman recherche dans le papier ou dans le chanvre des alternatives au coton. Matériaux que Tsubame Towel place quant à elle au centre de sa fabrication baptisée « ato-zarashi » et qui consiste à affiner les serviettes pour retirer l'amidon, les huiles et les résidus dans le but d'obtenir une serviette moelleuse.
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Aux tissus venaient également s'ajouter deux matériaux particulièrement prisés sur la côte est de l'Asie : la céramique et l'encens. Ce dernier, fabriqué sur l'île d'Awaji depuis 1850 à bien failli disparaître. Pour maintenir cette discipline, les 14 ateliers restants se sont mutualisés sous le nom de « awaji encens ». Une marque où s'entremêlent aujourd'hui les racines historiques de l'art et la modernité des goûts. C'est dans cette même dynamique d'alliance des méthodes du passé et design contemporain que la société japonaise Souhougama conçoit une céramique transparente propice à la fabrication de lavabos et de luminaires, et que le couple d'artistes Junko et Akitoshi Kuzuhara proposent des bijoux et des vases contrastés.
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Autant de pièces qui témoignent des maîtrises matérielles et formelle des artisans japonais mais aussi de la plus-value de ces connaissances pour le design international.
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Depuis près de 50 ans, CETIH propose des portes d'entrée au travers de trois gammes aux designs différents. À Machecoul (Loire-Atlantique), la société initialement spécialisée dans le bois, continue de travailler ce matériau pour allier design et engagement environnemental.
Plus qu'un simple battant, la porte est la première étape à franchir pour entrer dans un espace. À ce titre, elle est donc un élément symbolique et architectural à part entière. Conscient de cela, CETIH (Compagnie des Équipements Techniques et Industriels dans l'Habitat) développe sur quatre sites spécialisés - dans le bois et mixte, l'aluminium, le PVC et l'acier -, près de 600 modèles de portes déclinables à l'infini. Vitrage, formes, matériaux, dimensions, couleurs... avec son savoir-faire, l'entreprise s'adresse aujourd'hui à tous les acteurs du bâtiment, du promoteur à l'habitant, par le biais de trois marques distinctes : Bel'M, Zilten et Swao.
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Une vision au-delà du pas-de-porte
Pour CETIH, les portes « ont toujours occupé une place prépondérante de son marché et représentent 190 millions du chiffre d'affaires annuel » note Eric Chalançon, directeur commercial de la marque. Au début, propre à l'habitat individuel, la société a peu à peu ouvert son offre à d'autres marchés. En 2011 - au moment du lancement des premières fenêtres -, l'habitat collectif a fait son entrée suivi d'une ouverture au domaine tertiaire quelques années plus tard. Des étapes porteuses de nouvelles exigences, auxquelles CETIH a fait face en intégrant à son groupe de petites entreprises aux savoir-faire particuliers. Parmi elles, Bignon, fabricant de fenêtres bois racheté en 2022, et aujourd'hui réfèrent dans ce domaine au sein du groupe. Des partenaires qui permettent à l'entreprise de se diversifier mais également « de répondre aux trois piliers principaux à savoir, remettre l'humain au cœur des projets grâce à une qualité acoustique, thermique et de sûreté, s'inscrire harmonieusement avec l'environnement et l'architecture, sans oublier de s'améliorer écologiquement » comme l'explique Caroline Barbin-Siraudin, directrice marketing.
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Une société, trois marques, trois identités
Parce qu'une porte est un élément sensoriel, CETIH fait cohabiter trois marques aux identités différentes. Qualifiée d'intemporelle par Anthony Durand, responsable du design, Bel'M est le navire amiral du groupe. Lancée en 1986 avec des portes bois, elle s'est vite diversifiée tout en conservant une esthétique assez historique et identitaire. Entre toutes, Athena est encore, 22 ans après sa sortie, l'exemple type. Véritable succès, son design « a été basé sur l'étude d'anciennes portes cochères » raconte le designer pour qui cette création est surtout le résultat d'un modèle « où tous les curseurs à succès ont été poussés à fond ».
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En opposition à la tradition, l’entreprise Zilten a été rachetée par le groupe en 2007, deux ans après sa création. Désignée comme agitatrice, la marque insuffle un élan plus singulier voire audacieux. Avec ses matériaux « alternatifs », comme la céramique ou le bois brûlé, et ses lignes tirées, elle s'oppose en tout point à sa grande sœur, beaucoup plus classique et courbe. Avec un catalogue riche de 190 modèles et d’une grande diversité de matériaux, cette gamme propose le plus vaste choix.
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À mi-chemin entre ses deux concurrentes, SWAO, dite l'optimiste, fait le pont entre tradition et technicité. Fondée en 2013 des suites de l'acquisition de deux entreprises, MTN et PAB spécialisée dans les fenêtres en aluminium et PVC, elle se distingue par sa capacité à concevoir des menuiseries à l'ancienne notamment dans le cadre de rénovations. Seule des trois marques à être présente sur l'ensemble des marchés – garages, volets, fenêtres, portes... - elle est de fait la plus polyvalente et la plus modulable.
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Le bois, matériau de prédilection
Parmi les différents matériaux travaillés par l'entreprise, le bois occupe une place importante aux yeux de l'entreprise. Pourtant, en France, les portes d'entrée bois ne représentent qu'une part de marché de 10 %, en légère progression, avec une prédominance des produits sur mesure, représentant 90 % du volume. Que ce soit pour des portes entièrement dans cette matière, ou des conceptions mixtes alliant un second matériau, le bois reste le plus intéressant du point de vue environnemental, mais également la matière la plus personnalisable. Bien moins contraignant que l'aluminium, il permet de réaliser du sur-mesure quasiment sans contraintes. Pourtant, le bois a connu un fort déclin dans les années 90 et jusqu'au milieu des années 2000 pour des raisons d'entretien et de préoccupations sur son origine géographique. Pour pallier ces inquiétudes, la marque a développé la certification Nabocco qui assure à la porte une tenue d'au moins dix ans sans retouche. Pour Eric Chalançon, il s'agit d'un « gage de qualité supplémentaire afin d'inviter les clients à reprendre confiance dans le bois, plutôt que de les amener vers les matières alternatives comme le PVC. » Côté provenance, la marque s'approvisionne aujourd'hui sur trois continents auprès de forêts certifiées : l'Europe pour le chêne et le douglas, l'Afrique pour le Movingui, et l'Amérique du Nord - précisément le Canada - pour le Red cedar. Des matières brutes auxquelles s'ajoute l'Acoya, un bois transformé, mais non traité.
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Une démarche environnementale
Pour garantir au bois une survie optimale face aux parasites, aux champignons, à l'humidité et aux UV, tout en conservant les vertus environnementales et esthétiques de la matière, CETIH a repensé plusieurs étapes de sa ligne de fabrication. « Bien que nos bois soient issus de forêts certifiées, nous accordons également une importance à leurs valeurs culturelles. Nous avons ainsi cessé l'importation d'un bois africain il y a quelque temps, car il était précieux aux yeux de la population et peu renouvelé dans le pays. » explique François Chappuy, directeur de l'usine bois. Par ailleurs, les produits de traitement ont aussi évolué. « Le saturateur, les teintes et les lasures utilisés sur les portes bois sont aujourd'hui à base d'eau et quasiment sans solvant. » Une avancée en faveur de l'environnement que l'on retrouve aussi dans l'isolation phonique en fibre de bois et qui devrait à terme s'étendre à l'isolation thermique encore pétrochimique . Du confort lié à l'intérieur de la porte, au visuel travaillé avec des alternatives naturelles comme le traitement au vinaigre ou le bois brûlé, CETIH ouvre de nouvelles perspectives pour faire cohabiter design du quotidien et innovations.
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