Concours Camondo-Intramuros 2021 – 1/3 ADAGIO, recherches autour d’une collection de mobilier

Concours Camondo-Intramuros 2021 – 1/3 ADAGIO, recherches autour d’une collection de mobilier

Pour cette 2e édition du concours Ecole Camondo-Intramuros, les partenaires Adagio, Serge Ferrari et Lafuma ont respectivement sélectionné les lauréats Thomas Delagarde, Léna Micheli et Clémentine Doumenc.  En attendant de découvrir les parcours de ces trois jeunes créateurs dans le prochain numéro d’Intramuros, la rédaction fait tout au long du mois de janvier le point sur chaque «duo».  Premier point d’étape avec Elena Apiou, designeuse intégrée chez Adagio (à retrouver également dans le  dernier numéro).


Elena Apiou, designeuse intégrée chez Adagio©Yves_Forestier_/Alkama

En devenant partenaire du concours, quels besoins ou orientations en interne aviez-vous identifiés ?

En amont, nous avons travaillé sur nos besoins et le sujet que l’on voulait confier à l’étudiant. Nous les avons identifiés dans notre gamme Aparthotels Adagio Access. Nous avions envie de travailler sur la problématique du mobilier, donc une problématique de design produit plus que de design d’espace ou d’aménagement intérieur comme nous avions pu le faire jusqu’à présent dans nos concepts d’appartement. De façon générale, en effet, nous définissons la couleur des murs, le revêtement de sol, l’agencement… Cette vision d’un projet complet donne un produit facile à déployer sur une construction neuve mais plus compliqué à étendre sur un bâtiment existant. Réfléchir comme cela n’est pas forcément ce qu’il y a de plus flexible en termes de déploiement. Par exemple, il est souvent nécessaire de recomposer un concept pour la réhabilitation d’un actif existant. Face à ce constat, nous nous sommes dit que ce qui entrerait dans n’importe quel bâtiment, dans n’importe quel type de trame et qui était un incontournable de l’expérience de nos client était le mobilier. Avoir une collection de mobilier pour Adagio Access créerait une vraie continuité sur notre réseau quelle que soit la construction, car, indépendamment de la forme de la coquille, à l’intérieur, on pourrait trouver une identité qui correspond au réseau. Un dénominateur commun.

Comment s’est passée la sélection ?

Nous avons effectué une première visite à l’école de Toulon fin juin, et à Camondo Paris début juillet. Les projets de diplômes étaient suffisamment détaillés, les démarches bien expliquées, ce qui nous a permis d’identifier des étudiants qui avaient des travaux sur cet aspect mobilier, chez qui nous sentions une appétence pour le design de produit. Nous avons donc présélectionné neuf étudiants (sur 90 au total). Nous les avons tous rencontrés dans le cadre d’une journée de speed dating que nous avions organisée au Shack – nous voulions sortir de nos bureaux et ne pas non plus les rencontrer sur un site Adagio Access. C’était d’ailleurs une bonne idée de tout concentrer sur une journée : en échangeant avec les étudiants, nous avons affiné notre discours, nos besoins, le brief. Et mieux compris leur logique. Je menais les entretiens avec Stéphanie de La Roncière, directrice marketing, afin d’avoir des visions complémentaires sur le projet.

Qu’est-ce qui était déterminant dans ces échanges ?

Nous voulions être sûrs que les étudiants étaient intéressés par la problématique, que ce n’était pas juste de l’opportunisme pour obtenir une première expérience professionnelle. Car elle oriente aussi beaucoup la suite. Nous avons beaucoup insisté pour que l’intérêt soit sincère, que la mission corresponde au projet professionnel de chacun. Certains avaient la volonté de créer un produit unique, parfait, avec des matériaux rarissimes, voire innovants, en très petites séries. Or nous avons besoin d’habiller un réseau d’une cinquantaine de sites et, donc, d’une forte capacité de production. Nous avons cherché à déceler les étudiants qui n’en avaient pas peur.

Qu’est-ce qui vous a convaincus dans la démarche de Thomas Delagarde ?

Nous avons senti que la production en masse pour M. et Mme Tout-le-monde l’intéressait, que c’était un vrai défi. à l’issue des entretiens, nous avions deux short-listés. Or son projet de diplôme, baptisé Système Latte, cochait presque toutes les cases du brief, et notamment le réemploi, avec un système de mobilier basé sur la récupération de lattes de sommier. Dans notre secteur, c’est une matière première facile à trouver. Nous aimions beaucoup aussi le caractère modulaire de son système. L’aspect durable était un critère de sélection, sans pour autant être plus royaliste que le roi, car nous avons encore beaucoup d’étapes à franchir. Réfléchir au recyclage, à la seconde vie, à l’upcycling…

Comment avez-vous donné forme à cette mission ?

Nous avions aussi été très intéressés par le fait qu’il a cofondé un studio durant ses études, appelé Studio Mogo, lié à son projet de diplôme. Nous lui avons proposé soit de se mettre en avant, sous son nom, et de partir sur un stage ou un CDD, soit de mettre en avant son studio avec un contrat de prestations intellectuelles comme on a l’habitude d’en faire avec les agences. C’est cette dernière option qu’il a choisie. Nous avons donc signé une mission de prestation de service pour les six premiers mois pour affiner le cahier des charges du projet et produire des premiers croquis et une réflexion sur la conception. Avec, ensuite, la perspective d’un autre contrat sur le suivi du prototypage. La force d’Adagio est d’avoir deux actionnaires comme Accor et Pierre & Vacances, avec des départements achats performants avec lesquels nous travaillons beaucoup et qui nous mettent à disposition un carnet d’adresses assez large d’éditeurs de mobilier et de fabricants.

À quelle étape de la mission êtes-vous ?

Nous avons commencé à travailler en septembre. Nous avons prévu deux mois d’études pour analyser l’existant et les usages futurs que pourraient avoir les Aparthotels Adagio. Nous nous rencontrons donc sur les sites pour montrer la réalité du produit à Thomas et pour échanger avec les équipes opérationnelles sur place. C’est important, car elles ont un autre état d’esprit que les concepteurs, elles ont la vision client : ce qui est accessoire versus ce qui est nécessaire. Il ne faut pas s’enfermer dans une solution préétablie, mais avoir des échanges très réguliers. Thomas teste aussi les sites à Paris et en province en dormant sur place pour appréhender au mieux la réalité du produit et ne pas imaginer des croquis fondés sur une intuition.

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22/10/2025
EspritContract : au sein du groupe Mobliberica, on mise sur la diversité

Les marques Musola, Mobliberica et Dressy, spécialisées dans le mobilier outdoor pour la première et l’indoor pour les deux autres, comptent une expérience de plus de 45 ans. Trois marques réunies au sein d’un même groupe qui permet ainsi d’avoir une offre riche et diversifiée, pour s’adapter au mieux à tous les projets. Analyse auprès de José Martinez, export manager chez Mobliberica.

Que représente le secteur contract au sein de votre groupe (produits/projets, ventes...) ?


Mobliberica, la première marque du groupe est née en 1979 et dès ses débuts, la qualité était partie prenante de notre ADN. Cela nous a permis, au cours de ces 46 dernières années, de développer des produits avec des caractéristiques techniques qui les rendent idéal aussi bien pour le canal résidentiel que pour le canal contract, et de nous étendre ensuite à nos autres marques qui sont Musola et Dressy. Le secteur contract a toujours été un domaine d'une grande importance dans l’histoire du groupe, et nous le développons tout particulièrement en ce moment. Cela passe par des collaborations avec designers ainsi qu'avec une équipe interne expérimentée. En résultent ainsi des produits avec un très haut niveau de qualité et de design, développés et fabriqués entièrement au sein de nos usines.

Vous avez également les marques Mobliberica et Dressy dans le groupe. Les projets contract sont-ils connectés entre elles ?


Mobliberica, Musola et Dressy sont trois marques appartenant à la même entreprise, ce qui permet à nos partenaires de mieux comprendre notre offre en différenciant clairement les pièces de mobilier indoor proposées par Mobliberica et Dressy avec l’outdoor à travers Musola. Le fait de proposer des produits pour les différentes zones d’un projet facilite considérablement le travail de nos clients en réduisant le nombre de fournisseurs nécessaires.

Quels changements/évolutions avez-vous observés ces dernières années ?


Les produits contract ne se distinguent plus de ceux produit destinés au résidentiel. C’est donc à nous d’harmoniser et humaniser au maximum les espaces, en les rendant plus confortables et accueillants pour que les produits s’adaptent au mieux aux usages.

Y a-t-il un projet important dont vous aimeriez parler ?


La diversité de notre offre nous permet de participer à des projets très variés, comme le rooftop d’un hôtel sur la Côte d’Azur, un restaurant dans une station de ski dans les Alpes, une bibliothèque à Berlin ou encore des chambres d’un coliving à Paris. Des projets très attractifs au sein desquels la priorité est donnée à la qualité et au design.

Des nouveautés à venir ?


Nous avons un puissant département de développement produit qui nous permet de lancer en permanence des nouveautés intéressantes, en offrant des solutions techniques, des matériaux et des designs pour proposer des solutions innovantes.

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24/10/2025
Icônes en résonance : Charlotte Perriand rééditée par Saint Laurent

À la Galerie Patrick Seguin et sous la curration d’Anthony Vaccarello, la maison Saint Laurent fait dialoguer l’héritage du design avec celui de la mode en présentant quatre pièces rares de mobilier de Charlotte Perriand.

Jusqu’au 22 novembre, la Galerie Patrick Seguin met en scène une exposition qui réunit deux icônes du XXᵉ siècle que sont Charlotte Perriand et Yves Saint Laurent. Sous la direction artistique d’Anthony Vaccarello, ce sont quatre pièces de la créatrice - dont certaines étaient jusqu'ici restées à l’état de prototypes - qui ont été rééditées en série limitée. Présentées de façon presque muséale, chaque meuble témoigne d’un dialogue subtil entre rigueur moderniste et sensualité des matériaux, qu’il s’agisse de la banquette de la résidence de l’ambassadeur du Japon à Paris, du fauteuil Visiteur Indochine ou bien de la bibliothèque Rio de Janeiro ou encore de la table Mille-Feuilles.

Bibliothèque Rio de Janeiro © Saint Laurent

Un dialogue entre héritages et regards contemporains

Plus qu’une simple exposition, cette collaboration rend hommage à la fascination réciproque entre la mode et le design. En effet, alors qu'Yves Saint Laurent  collectionnait les créations de Perriand, Anthony Vaccarello lui, les faire revivre avec modernité à travers un regard épuré, fidèle et respectueux du travail de la designeuse. En s’associant à la Galerie Patrick Seguin, Saint Laurent affirme son engagement pour le patrimoine créatif et la transmission des savoir-faire. Un exercice d’équilibre où l’héritage se transforme en manifeste contemporain, à découvrir sans attendre.

A gauche : Fauteuil visiteur Indochine / A droite : Table Mille-Feuilles © Saint Laurent

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21/10/2025
EspritContract : la personnalisation au cœur de l’ADN d’HomeSpirit

HomeSpirit est spécialisé dans la fabrication de canapés. Basée à Neuville-en-Ferrain, dans le Nord, l’entreprise qui vient de fêter ses 30 ans travaille sur des projets contract pour l’hôtellerie, en misant sur son savoir-faire en matière de personnalisation, mais également sur sa capacité industrielle. Explications avec Éric Delpierre, directeur général de la marque.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Comment s’est développé le secteur contract chez HomeSpirit ?

Le contract est présent depuis lontemps chez HomeSpirit, mais cela n’a pas toujours été mis en avant. Jusqu’à il y a quelques années, le secteut était très organisé, structuré, où tout passait par de grands comptes pour de grands groupes hôteliers, avec des modèles fabriqués en série la plupart du temps. Nous avons réellement pu commencer à nous développer lorsque les hôtels se sont rendu compte qu’ils avaient tout intérêt à se tourner vers du sur-mesure pour se démarquer de leurs concurrents. Cette nouvelle approche nous a permis de mettre en avant notre savoir-faire en matière de personnalisation, mais aussi de valoriser notre capacité industrielle importante. Nous pouvons en effet répondre aussi bien aux besoins d’un hôtel de 200 chambres qu’à ceux d’un hôtel de charme qui n’en compte que 15, tout en respectant les exigences du contract. Depuis que le marché s’est orienté vers la personnalisation, d’un hôtel à l’autre, nous sommes en plein cœur de notre savoir-faire. C’est désormais à nous de continuer à nous développer pour répondre au mieux à ces demandes spécifiques.

Comment s’organisent les projets contract chez HomeSpirit ? Avez-vous un bureau dédié au développement ?

Nous avons deux façons de travailler pour concevoir les modèles d’assises de nos projets. D’une part, le client peut s’inspirer de nos collections de canapés, puisque nous sommes à la fois fabricants et éditeurs. D’autre part, nous collaborons directement avec des designers ou des agenceurs pour répondre à des demandes plus spécifiques, avec l’aide de notre bureau d’études, qui peut repenser, corriger, voire créer entièrement un produit si nécessaire. Au sein de nos projets, nous veillons à apporter un charme supplémentaire « à la française » au secteur de l’hôtellerie, longtemps resté assez classique et redondant. Cette signature française est d’ailleurs inscrite dans l’ADN de l’entreprise depuis sa création il y a 30 ans puisque tous nos produits sont Origine France Garantie, et 80 % de nos fournisseurs sont situés à moins de 100 km de l’entreprise.

Château de Roumare © Agathe Périer

Un projet significatif auquel vous pensez ?

Nous venons tout juste de finaliser un projet en Espagne avec la chaîne d’hôtels OKU Hotels, qui compte plusieurs établissements en Europe. L’idée était d’offrir une notion de confort absolu à travers des matières nobles comme le lin ou les plumes qui des matériaux qui demandent certes de l’entretien, mais qui offrent une réelle valeur ajoutée et un confort « comme à la maison », tout en restant dans un univers d’hôtellerie de luxe. Le résultat était là et nous devrions probablement collaborer sur d'autres hôtels du groupe à l'avenir.

Il s'agit de votre seconde participation au salon EspritContract. Qu’espérez-vous de cette nouvelle édition ?

Nous sommes impatients de découvrir les évolutions du salon, les nouveautés et la présentation des espaces d'exposition. Nous attendons évidemment beaucoup de rencontres avec différentes personnalités, qu'il s'agisse d'acheteurs, d'agenceurs ou d' architectes et leur faire découvrir notre travail, nos projets et tout le savoir-faire industriel que nous proposons.

Hotel Creolia à la Réunion © HomeSpirit


Des temps forts à venir en 2026 ?

Nous sommes en plein développement de notre département export, qui nous tire véritablement vers l’avant. Nous avons déjà une présence relativement importante en Europe, mais nous souhaitons nous étendre davantage. Il existe de réels leviers de développement, et cette présence à l’export nous permet d’avoir une meilleure visibilité sur les besoins, afin de proposer des réponses plus précises et encore plus personnalisées aux projets.

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15/10/2025
EspritContract : chez Vitra, technicité doit rimer avec durabilité

Entre innovations techniques et nouvelle offre circulaire, Vitra souhaite mieux faire connaître cette activité tout en poursuivant le développement de projets personnalisés répondant aux besoins spécifiques de ses clients. Entretien avec Karin Gintz, directrice générale France de la marque, pour mieux comprendre ces nouveaux enjeux.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Quelle est la vision de Vitra concernant les projets contract ?

Vitra travaille à la fois sur des projets contract et résidentiels, et c’est justement cet équilibre qui fait le charme de la marque. Sous une même entité, il est possible d’aménager des bureaux, des espaces tertiaires, des lieux publics ou encore du résidentiel. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous parvenons à créer des environnements de travail qui ressemblent un peu moins à des bureaux. Nous défendons l’idée que si l’on va au bureau, il faut offrir aux collaborateurs des activités plus riches et intéressantes que ce qu’ils ont chez eux. Cela passe par la création d’espaces sociaux authentiques et par le développement de produits pensés pour ces nouveaux usages.

Siège de Tiffany & Co à Paris, 2023 © Vitra

Comment s’organisent ces projets concrètement ?

Dans le domaine du contract, Vitra se positionne comme une marque tournée vers l’innovation. Nous avons d’abord mis l’accent sur les matériaux, puis sur les mouvements et les usages. Aujourd’hui, nous concentrons nos efforts sur le développement durable de nos produits. Nous collaborons à la fois avec des designers renommés mais également avec nos équipes internes dédiées à la R&D qui s’avère être un aspect très apprécié des créateurs. Ce fut le cas, par exemple, du siège Mynt d’Erwan Bouroullec, un fauteuil surprenant développé afin que l’assise et le dossier bougent simultanément. C’est précisément ce type d’usage innovant que nous souhaitons continuer à explorer et à développer.

Chaises Mynt, design : Erwan Bouroullec © Vitra

La marque s’engage de plus en plus sur le plan du développement durable. Comment cela se traduit-il dans les produits ?

Nous avons toujours voulu proposer des choses nouvelles, mais qui ont du sens. Depuis une dizaine d’années, nous avons concentré nos efforts sur les matériaux afin de réduire au maximum notre empreinte carbone. Aujourd’hui, nos conceptions de produits ont été complètement repensées :
tous les plastiques utilisés sont recyclés, le nombre de pièces et de composants a été réduit, et nous n’utilisons plus ni agrafes, ni colle. Parallèlement à cet aspect technique, nous anticipons aussi la question de l’entretien : un siège ou un sofa doit être lavable, déhoussable, et facilement réparable. En cas de problème, il faut pouvoir remplacer la pièce défectueuse sans avoir à changer l’intégralité du produit.

Canapé SoftWork, design : BarberOsgerby © Vitra

Vous proposez également un service de restauration de vos modèles iconiques, le Vitra Circle. Quel est l’objectif de cette initiative ?

Le Vitra Circle est une plateforme à travers laquelle nous rachetons des produits Vitra afin de les reconditionner avant de les remettre sur le marché en seconde main. L’offre couvre tous types de produits, même si l’on retrouve souvent nos pièces iconiques, comme les Aluminium Group ou bien des modèles plus récents tels que les chaises ID. Les produits sont repris dans nos usines, repassent sur la chaîne de montage des produits neufs et peuvent changer de couleur, de textile ou de matériau. Bientôt, il sera presque impossible de distinguer un produit neuf d’un reconditionné.

© Vitra

Vitra participe pour la première fois à Esprit Contract. Qu’attendez-vous de cette participation ?

Participer à ce type de salon est avant tout l’occasion de rencontrer les professionnels. En parallèle, nous souhaitons mettre en lumière notre offre de seconde vie et de réemploi, car beaucoup d’entreprises ne sont pas encore informées sur le sujet. Nos produits sont déjà réputés pour leur longévité, mais avec cette initiative, nous franchissons une nouvelle étape : leur durée de vie peut être encore prolongée, ce qui ouvre la voie à de nouveaux enjeux de consommation et à une autre manière de penser les projets.

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