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Le Festival international de jardins des Jardins de Métis (Canada) vient de se terminer. Portée par le thème du métissage, cette édition 2020 a bravé la crise sanitaire grâce à l’implication des équipes du festival : elles ont construit les 5 installations des concepteurs internationaux, bloqués dans leurs pays d’origine.
L’édition 2020 du Festival international de jardins des Jardins de Métis portait sur la mise en relation des designers, appelé “métissage”.
Dans le contexte canadien, bien que les Premières Nations (les populations autochtones présentes avant l’arrivée de Jacques Cartier en 1534) aient souvent été méprisée, les métissages qui sont nés notamment au XXIe siècle ont favorisé la créativité et encouragé l’émergence de nouvelles pratiques.
Dans le contexte du Festival, le métissage concerne les pratiques (architecture de paysage, architecture, arts visuels, design industriel…), les plantes (indigènes ou exotiques) ou les matériaux (naturels ou manufacturés).
Sur les cinq installations retenues, le visiteur devient participant actif, en s’allongeant sur le tapis de Augmented Grounds, en se faufilant dans les cercles de (Mé)Tissages, en devenant vibraphoniste dans Corps de résonance, en explorant un récif de corail dans Forêt corallienne ou en s’entrelaçant dans le macramé de Entwine.

``Augmented Grounds``
Soomeen Hahm, architecte, Jaeheon Jung, architecte et Yumi Lee, architecte paysagiste - Séoul (Corée du Sud)

L’installation s'inspire de l'écharpe traditionnelle de la nation métisse des plaines de l'Ouest canadien, et représente l'harmonie grâce à des cordes colorées qui sont étroitement posées sur un terrain sculpté.
Les conceptrices sont particulièrement intéressées par l'exploration d'une écologie harmonieuse entre l'homme, l'ordinateur et la machine. Elles se concentrent actuellement sur les moyens de construire des formes complexes par des humains pour développer des processus de construction qui ne peuvent pas être réalisés entièrement par l'automatisation, ni par le travail humain.
``Corps de résonance``
Charlotte Barbeau, designer, Leila Desrosiers, designer, Félix Roy, designer de l’environnement et Jean-Benoit Trudelle, stagiaire en architecture - Montréal (Canada)
Cette folie musicale prend forme dans une clairière de la forêt. Les visiteurs se déplacent dans et autour de cet instrument géant, qui prend vie en vibrant aux sons de la forêt.
Charlotte Barbeau, Leila Desrosiers et Félix Roy sont des designers de l’environnement, diplômés de l’École de design de l’UQAM. Jean-Benoit Trudelle est diplômé d’une maîtrise en architecture de l’Université de Montréal. Ils se sont réunis pour ce projet afin de créer une équipe multidisciplinaire, capable de raisonner entre l’objet, l’architecture et le paysage.
ENTWINE
Waiyee Chou, architecte paysagiste et Carlos Portillo, architecte-paysagiste, Toronto et Montréal, Canada
L’intégration d’une ancienne technique de nouage du macramé permet de mettre en valeur des variétés de plantes hybridées pour l’horticulture. À l’intérieur d’une spirale, les visiteurs sont libres de se promener pour voir de près les éprouvettes.
Waiyee Chou et Carlos Portillo sont diplômés d’une maîtrise en architecture du paysage de l’Université de Toronto. Waitee a travaillé, entre autres, chez Urban Strategies, section de l’aménagement urbain de la ville de Toronto, et chez Forest and Field Landscape Architecture. Carlos est architecte paysagiste chez Claude Cormier et Associés, il travaille actuellement à la conception et à la construction d’un parc pour le centre-ville de Toronto.


Forêt corallienne
Lucie Bulot, architecte et Dylan Collins, concepteur - Montréal, Canada

Une barrière de corail d’un autre genre prend forme le long d’un sentier. Une communauté de calcaire s’enracine dans le boisé avec un métissage de formes qui crée un paysage insolite et une nouvelle communauté hybride.
Lucie Bulot est architecte d’intérieur HMONP, diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Paris-Val de Seine. Dylan Collins est architecte DE, diplômé de l’ENSA Paris-Malaquais. Ils vivent et travaillent à Montréal depuis 2019. Leur travail collaboratif commence en 2017 avec la réalisation du jardin Éternelles éphémères au Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire. En 2019, ils créent Neiges éternelles, dans le cadre de l’événement Passages Insolites présenté dans le Vieux-Québec.
(Mé)Tissages
Duc Truong, architecte - Strasbourg (France)
Un paysage tissé qui invite les visiteurs à pénétrer dans un espace créé par un accrochage de cordes colorées. Ce jardin expérimental rassemble les visiteurs autour d’une installation entre l’architecture et la nature. Une invitation à se questionner sur le tissage des liens entre les communautés.
Duc Truong est un architecte français diplômé de l’École d’architecture de Strasbourg. En 2017, il cofonde le collectif d’architectes Figures vives et part à Tokyo pour travailler à l’agence Sou Fujimoto Architects, où il développe une réelle sensibilité pour le métissage de l’architecture et de la nature. Après un an et demi passé au Japon, il décide de rentrer en Europe et poursuit son apprentissage de l’architecture chez O.M.A. (Office for Metropolitan Architecture) de Rotterdam au Pays-Bas.
Les jardins Extra-muros
Le ruban de barricade, qu’on a pu abondamment voir dans les aires de jeux publiques canadiennes pour en interdire l’accès au printemps dernier, est ici utilisé à l’inverse pour inviter les visiteurs du Musée de la civilisation dans le Vieux-Québec à gravir les marches menant au toit-terrasse. Les couleurs de cette troisième édition sont inspirées d’une mouche à pêche d’Elsie Reford. Quelques accessoires de pêche de la collection des Jardins de Métis sont également présentés dans l’exposition, Histoires de pêche.
Julia est professeure adjointe au département d’architecture de l’Université de Buffalo, et Coryn est professeur auxiliaire adjoint. Travaillant en collaboration depuis 2003, ils s’efforcent de créer des objets, des espaces et des situations qui transfigurent le quotidien de façon ludique et hautement stimulante. Leur travail a été récompensé par le League Prize de l’Architectural League of New York en 2018.


Fruit d’une collaboration entre l’UQAM, le Partenariat du Quartier des spectacles (PQDS) et le Festival international de jardins, l’installation Ressac se déploie jusqu’à la fin octobre dans l’espace public adjacent à l’édicule du métro Saint-Laurent à Montréal.
Un jardin sec représente la grève alors qu’une passerelle en bois clair, rappelant le bois flotté, traverse celui-ci. Épousant la ligne de désir formée par les passants, le tracé sinueux s’inspire aussi de la forme de l’embouchure de la rivière Mitis, voisine des Jardins de Métis, qui se jette dans le fleuve. Le soir, l’horizon se dégage alors qu’un film est projeté sur le mur de brique qui, de jour, s’interpose entre le regard du passant et le fleuve, à peine un kilomètre plus au sud. La projection nous transporte au-delà de cette limite en amorçant une conversation entre corps et fleuve, incarnée par la danseuse Ivanie Aubin-Malo.


CY Cergy Paris Université vient d’annoncer la création d’une école de design pour la rentrée 2021. Publique, axée sur la transversalité, elle prendra sa place au sein des écoles de CY Alliance pour former des designers-ingénieurs. Sous la houlette de Dominique Sciamma, cette formation se veut innovante dans son approche pédagogique et s’inscrit dans les enjeux de transformation du monde actuel.
C’est un projet pédagogique ambitieux que lance CY Cergy Paris Université avec la création pour la rentrée 2021 de la première école de design dans une université. L’objectif est de former, dans un cadre transdisciplinaire : » à travers d’un parcours complet en 5 ans avec une pédagogie par projet, sanctionné par un diplôme universitaire, nourri de sciences humaines et sociales et de sciences de l’ingénieur, touchant à la matière autant qu’à la pensée, les designers de CY seront prêts à intégrer la vie professionnelle avec de grandes valeurs humanistes en tête, pour prendre soin des autres et du monde. » Fort de 7 ans passés à la tête de l’école Strate (qu’il vient de quitter cet automne), et par ailleurs président de l’APCI, Dominique Sciamma prend la direction de cette nouvelle école de design, publique.

La récente structuration de l'offre pédagogique de l'Université de Cergy-Pontoise
En janvier dernier, l’université de Cergy-Pontoise et l’EISTI ont fusionné en intégrant de plus l’EPSS et l’ILEPS en tant qu’établissements composantes pour former l’ensemble CY CERGY Paris Université. L’ESSEC Business School est associée par décret à l’université et intègre sa gouvernance. Ce regroupement rassemble 25 000 étudiants. CY Ecole de design sera portée par CY Tech – Ecole de Sciences, Ingénierie, Économie et Gestion de l’université – pour « former des ingénieurs de la transition« . Selon François Germinet, président de CY Cergy Paris Université : » L’arrivée de Dominique Sciamma et la création de cette école de design au cœur d’une université vient conforter la stratégie d’excellence et d’innovation d’une université qui entend accompagner ses étudiants à concevoir le monde de demain. Cette création est ainsi en parfaite cohérence avec la signature de l’université : inventez votre vie / design your life. Elle vient rendre encore plus concret et ambitieux le troisième axe CY by design de l’I-SITE CY Initiative que nous portons avec l’ESSEC Business School, afin de mieux former les décideurs de demain. »

Pour Dominique Sciamma, `` Avec CY École de Design, nous proposons une école de design publique accessible, totalement synchrone avec les enjeux du monde. Ambitieuse intellectuellement et professionnalisante à la fois, elle va accueillir et former des designers complets, prêts à donner forme et sens à nos situations de vie, dans le respect du vivant. ``
Une formation sur 5 ans pour CY Ecole de Design
- Double parcours CY Tech et CY École de Design – former les ingénieurs-designers en 5 ans : Apprendre autrement en tressant les sciences et les méthodes de l’ingénieur et les savoirs, les méthodes, les pratiques du design, dans le cadre d’une pédagogie par projet, résolument innovante.
- Bachelors et Mastères spécialisés : À l’image du Bachelor « Datascience by design », de nouveaux Bachelors et Mastères vont être créés, en association avec les écoles de CY Alliance, pour former des experts de filières musclés par le design.
- MBA « Leadership by design » : Former les managers par l’intégration des « hard skills » du designer pour les transformer en leaders attentifs et attentionnés. S’y ajouteront d’autres formations professionnelles et continues autour du design.
- CY Design Lab : Mise en place d’un laboratoire de recherche interdisciplinaire en, par et pour le design, en synergie avec les laboratoires des établissements de CY Alliance, et avec un programme de thèses ambitieux.
- Centre de pédagogie innovante par le design : Entité totalement dédiée à l’innovation pédagogique, elle aura pour mission de penser, de prototyper et d’aider à la mise en place de techniques, méthodes et programmes de formation, y compris auprès des jeunes publics infra-bac.
- Des synergies seront mises en œuvre avec les nouveaux lieux d’innovation professionnelle que sont les Campus des Métiers et des Qualifications de CY Alliance (Arts du Patrimoine à Versailles et Sécurité à Argenteuil).
Une Chaire industrielle sera en parallèle mise en place, avec l‘objectif de contribuer à cet ambitieux programme, et plus particulièrement au programme de recherche.



Le 1er octobre, le GIL- Syndicat du luminaire réunissait le jury de la 2e édition du Prix du Luminaire. Partenaire du concours, Intramuros vous dévoile les 4 lauréats 2020.
Organisé par le GIL-Syndicat du luminaire en partenariat avec les Ateliers de Paris, le Prix du luminaire est un concours de création destiné aux étudiants des écoles d’arts appliqués. Organisé tous les deux ans, il récompense quatre réalisations dans chacune des catégories suivantes : fonctionnalité, innovation, expression et coup de cœur. Dans le contexte particulier de la crise sanitaire (et de l’arrêt des cours en présentiel au printemps), 20 étudiants ont été au bout de leur démarche et ont présenté un prototype accompagné d’un dossier complet. Le jury, composé de représentants des Ateliers de Paris, du VIA, de DCW, des magazines Lux et Intramuros, et du GIL, a examiné l’ensemble des projets pour en retenir 4 après des discussions.
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Tournesol est une lampe à poser dont l’orientation du faisceau lumineux est personnalisable grâce à un système de rotule permettant de faire pivoter la partie supérieure du luminaire.
Prix du luminaire catégorie« Innovation » Rubén Valdez, luminaire Tempo, École Bleue
Pour créer ce luminaire, Rubén Valdez s’est imaginé une sorte de brief : « J’ai voulu m’imposer comme cadre de travail un espace de vie tel que le salon. Dans cet espace, on a souvent plusieurs sources lumineuses en fonction du moment de la journée, du besoin et de l’ambiance. Voilà le problème que j’ai eu envie d’aborder. J’ai commencé par me fixer deux ambiances, deux besoins : Un premier besoin est un important apport lumineux pour tous les moments de vie et de mouvement dans l’espace. Un lustre ou un lampadaire lambda pourraient répondre à ce besoin. Un second besoin correspond à une ambiance plus tamisée, moins lumineuse, pour un moment plus calme, chaleureux. Pour répondre à ce besoin il est courant d’avoir une lumière d’ambiance à poser ou des appliques murales. Deux besoins, deux ambiances, donc deux matériaux qui diffusent la lumière différemment. »



Prix du luminaire catégorie «Fonctionnalité» Nicolas Eymard, luminaire Résonance, École bleue
Pour cette lampe, le créateur s’est inspiré de la transmission et de la captation du son, tout en valorisant un savoir-faire français : » La lampe à poser de la collection Résonance tire sa forme épurée d’éléments organiques tels que les oreilles d’animaux. L’objectif est de créer une présence au sein de la pièce par le biais d’une lumière indirecte, douce et délicate qui attire l’utilisateur sans perturber son confort visuel avec un allumage progressif. L’utilisateur est invité à changer l’intensité lumineuse en fonction de l’ambiance désirée. »


« Coup de cœur » Manon Fernandez, luminaire Sancy, SIGMA Clermont-Ferrand
En imaginant la lampe Sancy, la créatrice souhaitait associer le verre avec un matériau local : » La lave est pour la région clermontoise une part d’histoire et son identité. Sancy met en avant la rencontre entre la lave du Puy de Sancy et le verre. Ces deux matériaux sont riches en silice or le contraste est saisissant. La lave, lourde, vient étreindre ce disque de verre transparent. Une fois la lampe allumée, la magie opère : le verre se constelle de points scintillants tels des astres surplombant la montagne. «
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Depuis 2013, l’agence Prémices and Co travaille sur la conception d’un matériau acoustique, issu de textile recyclé, au potentiel intéressant pour l’aménagement d’intérieur. L’aventure aboutit actuellement avec la création de lancement des dalles Pierreplume, dont le potentiel a été présenté aux Ateliers de Paris pendant la Paris Design Week.
Formés à l’école Boulle, Camille Chardayre, Amandine Langlois et Jérémie Triaire ont décidé de s’intéresser à l’économie circulaire et d’en faire la mission principale de leur agence Prémices and Co. Ils se sont ainsi intéressés au recyclage du textile : ” En France, une personne consomme en moyenne 11 kilos de vêtements par an. On en collecte environ 20%. Les objectifs européens visent à augmenter les collectes de vêtements usagés et leur valorisation : le gisement du textile recyclé est en plein essor. Mais que faire de ces amas de vêtements ?”. Pierreplume est une première réponse pour des applications en architecture d’intérieurs : ce matériau est issu du recyclage de textiles et offre un nouveau débouché pour ce qui jusqu’alors concernait essentiellement le rembourrage, l’isolation…


Prémices and Co réinvente le Béton de chiffon
Anciennement nommé « Béton de chiffon », Pierreplume est un matériau en textile recyclé. Développé par Prémices and Co, ce produit comporte des propriétés acoustiques intéressantes.

Un produit facile à travailler
L’aspect de ces dalles de textiles recyclés rappelle les tonalités du béton, alors que son toucher est doux et souple. Ce matériaux En repérant le potentiel esthétique de cette récupération des fibres textiles, l’agence Prémices and Co a réfléchi à de nouveaux usages : elle a confié des modules tests à des designers, créateurs, architectes d’intérieur, pour explorer leur utilisation pour des revêtements muraux ou la création de panneaux séparateurs.
Créations de motifs, conseils en acoustique, finitions et applications du matériau… l’agence Prémices and Co propose un accompagnement sur mesure pour son utilisation selon les projets et besoin. Toute la gamme est à retrouver sur Pierreplume.fr


Maria Porro vient d’être élue à l’unanimité présidente d’Assarredo, l’Association nationale italienne des industries de fabrication du meuble. Responsable du marketing et et de la communication de Porro, entreprise quasi centenaire fondée par son grand-père, elle conseillait déjà l’association depuis plusieurs années.
En prenant ses nouvelles fonctions, Maria Porro entend inscrire Assarredo au coeur des enjeux actuels et a conçu un programme autour de 7 objectifs majeurs : durabilité environnementale, rôle proactif dans la définition des règles régissant le secteur, protection de l’originalité des meubles italiens sur le marché mondial, sauvegarde du Salone del Mobile, prospection de nouveaux marchés, le développement de nouvelles technologies et d’une plus grande culture numérique, dialogue avec les écoles.
« Je suis convaincue que la création d’un système est fondamentale; les chiffres de notre époque sont complexes et, comme le montre l’urgence Covid, la nécessité de réagir rapidement aux transformations est essentielle. Je pense donc qu’il est essentiel d’accompagner les entreprises dans le processus d’innovation et de changement, à la fois vers une plus grande durabilité environnementale, en orientant nos énergies dans la formation spécifique du capital humain, à la fois dans l’interception des financements institutionnels et dans le suivi et l’implication de la chaîne d’approvisionnement. Mais avant tout, il faut valoriser et communiquer la force déjà inhérente à nos produits qui sont l’expression d’un système de fabrication vertueux et d’un modèle axé sur la qualité et la durabilité. Nous aurons quatre années intenses devant nous et je tiens à remercier tout le monde pour la confiance qui m’est accordée » , a-t-elle exprimé lors de la dernière assemblée générale.
Un parcours traduisant un lien fort et durable avec le monde du design
Née en 1984, Maria Porro s’est formée aux Beaux-Arts et a travaillé un temps dans le monde de l’art, du théâtre et de l’événementiel , tout en restant toujours en contact avec l’entreprise familiale et le secteur du design, que ce soit dans le développant de produits avec le studio de Piero Lissoni, et en supervisant la présence de Porro au Salone del Mobile.
Elle rejoint l’entreprise de façon permanente en 2014, pour renforcer le réseau commercial international, renouveler les stratégies de En 2017, elle a promu l’entrée de Porro dans Altagamma, fondation qui rassemble d’excellentes entreprises du secteur culturel et créatif italien.

Créée en 1954, Lafuma Mobilier s’est forgée une place sur le marché outdoor en proposant les premiers mobiliers pliants, destinées au camping et au voyage. Depuis, l’entreprise a fait évoluer ses collections en prônant la fonctionnalité, le confort et la durabilité. Elle vient d’obtenir le label Entreprise du patrimoine vivant pour son savoir-faire autour du tube et de la toile tendue.

Depuis sa création, Lafuma Mobilier a toujours fait le choix de fournisseurs situés pour la plupart à moins de 150km du site industriel, et revendique fortement son appartenance à la région. Cette démarche durable a également été reconnue à l’international, où la marque a fortement développé son chiffre d’affaires ces dernières années. Directeur général, Arnaud du Mesnil perçoit ce label EPV comme une reconnaissance de cet engagement : « Nous sommes fiers d’obtenir le label EPV : il récompense la fidélité à notre conviction de produire en France, et notre savoir-faire construit et transmis depuis plus de 60 ans avec une démarche toujours plus exigeante de qualité. » .

Grâce à des investissements réguliers, la marque dispose aujourd’hui d’un outil industriel moderne (cintreuse numérique 3D, machine à rétreint, cellules robotisées, cabine de peinture et traitement de surface…) qui lui permet de rester compétitif sur le marché concurrentiel du mobilier outdoor. Un positionnement fort qui s’est vérifié dans cette période troublée par le Covid-19, par des ventes qui se sont développées. En attendant, Lafuma Mobilier rejoint le club select de 1500 entreprises labellisées pour leur savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

C’est au cœur de Paris, Quai des Grands Augustin, que Carl Hansen & Søn a choisi d’installer son premier flagship français. Pour l’ouverture, Inger M. Jensen Hansen, directrice CCO, retail et accessoires de la grande maison danoise centenaire, a choisi de mettre particulièrement en valeur des icônes de la marque, dans un aménagement chic et chaleureux.

Fondée en 1908, Carl Hansen & Søn est une entreprise familiale qui a vu se succéder à sa tête trois générations. Depuis sa création, la maison a fait appel à des maîtres danois, tels Hans J. Wegner, Kaare Klint, Poul Kjærholm, Arne Jacobsen ou encore Børge Mogensen. Et s’est ainsi assurée une image forte, notamment sur le design des années 50 & 60, entre lignes classiques, et grande technicité. Dans le showroom parisien, on y retrouve notamment le fauteuil KK96620 créé en 1914 par Kaare Klint pour l’ouverture du musée Faaboorg, la Wishbone Chair en version noire ou naturelle et la Shell Chair dessinées par Hans J Wegner, aux courbes marquantes. Sont également exposés le canapé Addition (design de Kaare Klint), le tabouret pliant Egyptian (design de Mogens Lassen) et le bureau AJ52 (design d’Arne Jacobsen). De nombreux accessoires (pochettes en cuir, sculptures en bois ou céramique, petits sacs…), soigneusement sélectionnés par Inger M. Jensen Hansen viennent appuyer l’esprit élégant et naturel de la marque, tout en distillant une note légèrement décalée qui évite un côté vintage trop appuyé.

Pour Knud Erik Hansen, PDG actuel de la maison danoise, « le marché français démontre un intérêt croissant pour le mobilier classique ». D’où cette installation Rive Gauche : « À l’image de l’ensemble de nos magasins phares, la boutique de Paris présentera des échantillons des textiles et bois les plus populaires. En outre, notre personnel qualifié, expert dans le conseil clients, pourra accompagner nos visiteurs dans le choix de leurs pièces et de leurs matériaux »


Carl Hansen & Søn Flagship Store
53 Bis Quai des Grands Augustins
75006 Paris

Samedi 12 septembre, Sir Terence Conran s’est éteint au milieu des siens à 88 ans. Visionnaire, cet architecte et designer était notamment à l’origine du concept des enseignes Habitat et de The Conran Shop. Il était aussi cofondateur du Design Museum à Londres. Le Royaume Uni perd l’un de ses grands défenseurs du design.
Visionnaire, pionnier, créateur, philanthrope… les adjectifs sont nombreux pour qualifier la personnalité exceptionnelle de Terence Conran : il représentait l’une des plus grandes réussites britanniques et a été un des artisans d’une ère nouvelle pour le design contemporain.
En 1964, il lance le premier magasin Habitat à Londres, qui incarne sa volonté de populariser le design, et de le rendre plus accessible en déclinant un principe de meuble en kit. Le succès du concept fait qu’il s’étend en Europe. Comme un clin d’œil , il inaugurait 50 ans après Habitat 1964, un espace vintage aux Puces de Saint-Ouen. L’enseigne a depuis été revendue.
Toujours dans cette vision à long terme du retail, c’est l’instigateur de la marque The Conran Shop (créée en 1973). Il installera l’enseigne dans l’immeuble Michelin, à Chelsea, en 1987, rénovant cet immeuble iconique et initiant ainsi la réhabilitation de Brompton Cross. L’ouverture d’un second magasin londonien, à Marylebone, provoquera également la renaissance de Marylebone High Street.
Sir Terence Conran : du retail jusqu’au musée
Ennobli par la Reine d’Angleterre dans les années 80, celui qui se nomme dorénavant Sir Terence Conran étend son influence à travers le monde, en installant ses magasins dans des lieux remarquables, de l’Europe au Japon et à la Corée du Sud , incarnant « le bon goût de la Grande-Bretagne moderne ».
En 1989, il fonde le Design Museum dans le quartier de Bermondsey. En 2011, pour ses 80 ans, l’institution lui consacre l’exposition « The Way We Live Now », véritable rétrospective de son travail – depuis ses tout premiers dessins ! – qui témoignait de son influence le mode de vie des Britanniques. En 2016, il signait aux côtés de Rem Koolhaas l’agencement du nouveau lieu situé cette fois dans le quartier de Kensington : 10 000 mètres carrés organisés en deux espaces, l’un dédié aux expositions temporaires, l’autre comme il se doit dédié au « design de masse ».

L’homme d’affaires britannique Javad Marandi, dont la famille a acquis les activités de Sir Terence Conran au début de cette année, déclare : « Sir Terence Conran est une icône du design et du lifestyle ainsi qu’un héros de notre époque. Il nous manquera énormément. Cela a été un plaisir et un honneur et je lui suis très reconnaissant de nous avoir accompagné jusqu’à la fin. C’est un privilège unique d’être en charge de l’œuvre incroyable de Sir Terence et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que son travail et ses principes fondateurs perdurent pour des générations. »

Créé en 2012, MOORE Design fait l’acquisition de CEB (Comptoir Européen du Bureau) et renforce le développement de son activité de création et distribution de mobilier pour les espaces tertiaires et le secteur hôtelier.
Passionné par le mobilier et le design, Charles Guez a fondé CEB en 1989 et l’a développé grâce à son expertise solide, une sélection affutée de produits et une politique de services de qualité.
Positionné comme acteur de l’aménagement d’espaces de travail et hôtelier, Julien Diard, fondateur de MOORE Design, a la volonté de conserver la marque CEB, les équipes et le showroom, l’objectif est de renforcer les passerelles entre les deux sociétés : « Malgré l’époque, nous vivons une période extraordinaire quant à la transformation des espaces de travail dans le monde tertiaire. Nous pensons qu’en nous unissant nous allons accompagner nos clients au plus proche de leurs besoins, tant au niveau national, qu’international (avec notamment l’ouverture fin 2020 d’un showroom à Bruxelles). »
D’autre part, aux regard de la situation, Julien Diard précise que « le marché annonce un retrait des ventes compris entre 30% et 40%. MOORE Design vient de clôturer (au 30 juin 2020) son 8e exercice avec un chiffre d’affaire en hausse de 5% par rapport à l’année dernière incluant la période de confinement. Avec la signature de nombreux référencements et l’ouverture à l’international, MOORE est confiant. »
Pour Charles Guez, « le marché a subi une accalmie, mais dès la reprise, les projets en cours ont été majoritairement maintenus. L’accompagnement des entreprises dans ces nouveaux modes de travail agiles vont être le plus important challenge et sera créateur de nouvelles opportunités pour MOORE Design et CEB. »
MOORE Design est aussi partenaire du concours lancé par Intramuros et l’école CAMONDO.

Du 3 au 8 septembre, à l’occasion de la Paris Design Week, Intramuros installe un café éphémère au sein de la Galerie Joseph située 5 rue Saint-Merri, près de Beaubourg.
À l’entrée de l’espace, à côté du concept-store initié par le magazine, le Café Intramuros est un véritable lieu de vie qui vous accueille pour échanger, travailler, vous détendre, faire le point sur vos découvertes des exposants du lieu comme de l’ensemble de l’événement. N’hésitez pas à y programmer vos rencontres comme à prendre rendez-vous avec la rédaction pour échanger tranquillement sur votre actualité, vos projets. Prendre du temps ensemble, c’est aussi l’idée de ce Café aménagé en partenariat avec la Galerie Joseph, le Mobilier national, Cruso, aKagreen, Chafik Studio et MatchEvent.
Pour les gourmets, Kubo régalera avec ses pâtisseries inventives et ses twists salés tandis que la brasserie parisienne BapBap proposera ses bières artisanales. Networking et chill garantis !

Durant la Paris Design Week, découvrez la sélection de la rédaction au Concept Store Intramuros, et des exclusivités !
Le Mobilier national nous confie sa première coédition réalisée avec Ligne Roset pour la collection Hémicycle signée par Philippe Nigro, qui devait être présentée à Milan. En avant-première, Lafuma dévoile sa collaboration avec Bleu de Chauffe, qui sera distribuée en octobre.
Cruso présentera des éléments de la collection réalisée avec le designer japonais Keiji Takeuchi, The Vintage Furniture (exposant aussi dans l’espace) donnera la petite touche temporelle avec quelques éléments du XXe siècle. XXO, réputé comme étant LE loueur de mobilier événementiel du cinéma et de la mode proposera à la vente une partie de sa collection regroupant les plus grandes signatures du XXe.
Côté art de la table, Lucille Viaud nous confie ses créations en verre marin, tandis que Made in Design concocte un panel éclectique qui comprend des pièces de mobilier et des accessoires, de Driade, Muuto, Seletti, Hay… et bien d’autres surprises !
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Un havre de paix étonnant à deux pas du parc des expositions. Porte de Versailles, le Perchoir nouvellement inauguré n’investit pas un rooftop cette fois mais offre une vue imprenable sur la la plus grande ferme urbaine d’Europe, avec lequel le restaurant collabore bien évidemment. C’est l’architecte d’intérieur Fanny Perrier qui a mis en scène cet espace entre esprit authentique et chill out urbain prisé.

Le Perchoir, entre terrasse et jardin d’hiver
Deux accès sont possibles pour atteindre le Perchoir : la passerelle vous conduit directement à la terrasse tandis que l’accès par le lobby propose un sas d’intimité, dans un esprit de jardin d’hiver, déjà présent dès le choix des matériaux ; le sol est en opus incertain, revêtement très prisé du jardin, traditionnellement utilisé dans l’Antiquité pour habiller les sols. Au plafond, l’architecte d’intérieur a reproduit un travail de treillis, les fresques murales, dans un esprit d’estampes japonaises peintes par l’artiste Fanny Chaix Bryan…

Pour le restaurant aussi, le choix de la céramique inscrit l’esprit intemporel du lieu : la cuisine ouverte est marquée des carreaux blancs, tandis que le bar et le kiosque-trattoria sont recouverts de pièces moulées en forme de bambou, dans les tons verts dans la continuité de décliner cet esprit végétal, dessinées par Botteganove.

La plupart des éléments de mobilier ont été dessinés sur mesure , à l’exception de quelques banquettes et de quelques chaises chez Sika Design.



Une ode au temps et au végétal
Le végétal est bien entendu présent, surtout pour habiller les 5 m de hauteur sous plafond : à terme entre lierre et plantes « descendantes » un rideau vert habillera la transition intérieur-extérieur. Oliviers et figuiers dans de grands pots, longues jardinières adossées à des banquettes XXL viennent structurer l’espace et participer à cette impression de patios cosy où il fait bon venir se retrouver de jour comme de nuit. L’éclairage a bien sûr été soigneusement étudié pour s’inscrire parfaitement dans l’ambiance, tamisée dans les petits salons privées sous pergolas qui longent une partie de la terrasse.



Comme elle l’exprime, pour dessiner, Fanny Perrier s’empare de souvenirs, « d’images qui remontent et refont surface », elle choisit une atmosphère intemporelle, entre tonnelle, grandes banquettes sur la terrasse comme autant de mini-salons, tout en gardant une trace géométrique dans le choix des tissus intérieurs ( c réatrice KellyWearstler pour Lee Jofa) : « Notre désir était de créer un jardin romantique, charmant dans l’esprit Anglais en l’associant à une végétation méditerranéenne. Nous avons imaginé une nature qui prend possession du lieu. »
Fanny Perrier aime ramener «la main de l’homme» dans les intérieurs qu’elle anime et pour ce faire s’entoure d’artistes et d’artisans qu’elle a guidé dans leurs travaux, à l’image des lanternes monumentales en vitrail réalisées par Marie-Pierre Bouaziz, dans la serre du restaurant. Pour le Perchoir, elle a fait appel à des artistes qui ont conçus des œuvres pour le lieu, comme les Papillons de Jean-Marie Appriou, qui vont intégrer la collection du Perchoir.
Un restaurant convivial
“J’aime créer un dialogue convivial à travers la fonctionnalité d’un espace,c’est la raison pour laquelle la cuisine est ouverte sur le restaurant. Les fourneaux posés en îlot central sont les prémices d’une cuisine familiale et généreuse” explique Fanny Perrier. Le Perchoir Porte de Versailles peut recevoir jusqu’à 400 personnes avec son restaurant de 250 m² et sa terrasse de 489 m².
Le Perchoir Versailles – Terrasse du Hall 6 – 2 avenue de la Porte de la Plaine – 75015 Paris

Le confinement a profondément changé le rapport des Français à leur habitat. De nouveaux usages se sont installés dans le quotidien et ont fait naître de nouveaux besoins. Une étude d’Esprit Meuble menée avec l’Institut de prospective et d’études pour l’ameublement (IPEA) sur le terrain auprès de 3000 ménages, du 18 au 27 mai.
En prévision du salon qui se tiendra en décembre, ESPRIT MEUBLE a souhaité éclairer les acteurs du secteur afin qu’ils puissent accompagner les changements opérés pendant cette période particulière et inscrits durablement, et dévoile les résultats de son étude menée en mai avec l’IPEA : « L’habitat, refuge sanctuarisé par la crise du Covid : les Français et leur habitat depuis le confinement. »
En effet, pour 70,1% des personnes interrogées, les activités pratiquées dans leur logement ont donné envie de réaménager son intérieur… Qu’il ait obligés à apprivoiser la solitude ou la cohabitation, le confinement nous a amenés à devoir lutter contre l’impression d’enfermement, avec pour résultats :
– la luminosité, érigée en denrée de première nécessité,
– l’optimisation de l’espace, nouveau besoin vital.
Le salon-séjour s’est fait la scène privilégiée de nouvelles activités : télétravail, école à la maison, sport ou yoga à domicile, retour aux loisirs créatifs… la modularité du mobilier devient essentielle pour définir les espaces et cloisonner les différents temps de la journée. Avec le télétravail, amené à se pérenniser, de nouveaux besoins d’ergonomie se font ressentir : assise, éclairage, acoustique… Le retour derrière les fourneaux et une cuisine plus ambitieuse ont renforcé les exigences pour un mobilier fonctionnel, un électroménager plus pointu, mais aussi pour des espaces plus conviviaux.
Ce printemps, propice plus que jamais au grand ménage, a mis en évidence des besoins de solutions de rangement et d’organisation. Les espaces communs (cours, balcons etc.) se sont également vus ré-investis, comme précieux lieux de socialisation et de partage.


Achats reliés aux modes de production
Une période aussi plus contemplative, durant laquelle les Français ont pu faire le plein d’inspiration. Ils souhaitent aujourd’hui que leur intérieur soit davantage en harmonie avec leur personnalité, mais aussi leurs valeurs, repensées pendant ce moment d’introspection et de remise en question de nos styles de vie. Authenticité, responsabilité, écologie : des petits gestes aux grandes résolutions, nos sensibilités aux questions de développement durable se sont développées, avec une attention portée au-delà de l’offre, aux choix de production. Ainsi, 37,7% considèrent qu’un meuble ne doit pas être fabriqué à l’autre bout du monde.


Trente partenaires internationaux, à l’initiative de Renson, unissent leurs forces pour créer une expérience dédiée à la vie en plein air. Le projet “NOA Outdoor Living”, à la manière du personnage biblique, réunira toutes les facettes de la vie extérieure dans diverses scènes de jardin. Une expérience intéressante de mutualisation de produits et de services pour un site expérimental.
Le long de l’autoroute belge E17, à Kruisem, s’élèvera à l’automne 2021 le “NOA Outdoor Living”. Showroom ou centre d’expérience, le projet NOA vise à présenter la multitude facettes de la vie en plein air. “Et pour cause, le showroom ne propose de produits isolés, mais des scènes. Pas de pièces individuelles, de structures et de meubles rassemblés de façon aléatoire, mais des concepts globaux” indique Hilde Baekelandt, concept manager du NOA. En effet, sur près de 10 000 m2 se succèderont jardins avec piscine, jardins de ville clos, balcons ou encore penthouse : “Ceci nous a donné l’idée de donner à ce bâtiment – à la longueur impressionnante de 380 m – la forme d’un pavillon de jardin grandeur XXL”, explique Luc Binst, CEO de Binst Architects, en charge des plans du projet.
Un site dédié à la vie en extérieur


Après l’étude de près de 900 propositions venues du monde entier, le jury des Bolia Design Awards 2020 a départagé les 3 gagnants, sélectionnés sur des critères de créativité, fonctionnalité, esthétique, potentiel, et surtout de durabilité. Les projets couronnés ont tous la possibilité de faire partie des futures collections Bolia.
Depuis 2007, Bolia organise chaque année les Bolia Design Awards : un événement ayant pour objectif de faire émerger les nouveaux talents du New Scandinavian Design. La marque est en quête d’interprétations créatives, originales et uniques du design scandinave, avec un accent mis tout particulièrement sur les questions de durabilité, à travers de l’emploi de matériaux réutilisés ou recyclés, mais également de méthodes de production alternatives.
1er Prix : Tapis ZEN RUG

Le tapis Zen Rug a permis à la Danoise Emily Broom de remporter le 1er prix. Créé pendant le confinement dû au coronavirus, le tapis répond à un besoin de nous sentir en sécurité, enracinés, et de retrouver une sérénité disparue en ces temps incertains. À l’instar des jardins japonais de pierres « Karesansui » ou « zen », ce tapis reprend les éléments apaisants de la nature au travers de lignes simples et épurées et de matériaux durables, tels que le fil de PET recyclé, qui permet de donner une seconde vie à des bouteilles en plastique usagées. Le jury a notamment apprécié ce design en raison de son histoire, de son interprétation du bien-être et de la sérénité, et de sa dimension durable.
Prix Durable: récipients Relics

Le Prix Durable a été attribué à Relics, une série de récipients destinés à rallonger la durée de conservation des fruits et des légumes. Imaginé par la designer allemande Georgia von le Fort, ce projet est né d’une volonté de recycler les déchets de porcelaine, un matériau qui, lorsque broyé puis passé sous de l’eau froide, présente la particularité de produire un effet de refroidissement naturel par évaporation. L’esthétique, proche d’un plateau d’œufs, a tout particulièrement plu au jury, tout comme l’esprit de durabilité présent à toutes les étapes de conception et de fabrication.
Prix du Public : Folding One Chair

Le gagnant du Prix du Public est le designer Ukrainien Stepan Korobetskyi, avec la chaise pliante Folding One Chair. L’inspiration lui est venue lorsqu’il a constaté l’absence de belles chaises pliantes et écologiques sur le marché, celles-ci étant souvent réalisées en plastique ou en aluminium. Stepan Korobetskyi a ainsi eu l’idée de créer une chaise à partir de matériaux naturels, résistants et durables, tels que le bois, et aisée à transporter un plat, pour un acheminement optimisé et plus durable. Idéale pour de petits espaces, cette chaise a convaincu le public grâce à sa fonction claire et précise, sa structure légère, et son élégante apparence.

Fin juin, Knoll a annoncé un investissement de 164 millions de dollars en actions du fonds Investindustrial, qui détient déjà Flos, B & B Italia, et Louis Poulsen dans sa filiale Design Holding. Si l’intégration suit l’investissement, Design Holding deviendra un acteur majeur du mobilier contemporain.
En annonçant son nouvel actionnaire le 23 juin, Andrew Cogan, président et directeur général de Knoll, annonçait : « Je suis convaincu que toutes nos parties prenantes bénéficieront de leur investissement à long terme dans Knoll ainsi que de leur engagement dans le domaine de la conception d’espaces à l’échelle mondiale. » Dans un communiqué, Knoll précise utiliser le produit net de la transaction pour les besoins généraux de l’entreprise, notamment pour réduire l’encours de ses emprunts dans le cadre de sa facilité de crédit. En outre, est prévue la nomination d’un administrateur nommé par Investindustrial à son conseil d’administration lors de la clôture de cette transaction.
De son côté, Andrea C. Bonomi, président du conseil consultatif industriel d’Investindustrial, a déclaré : « Nous sommes ravis d’investir dans Knoll et dans sa solide équipe de direction alors qu’ils continuent à développer leur constellation de marques axées sur le design. Nous pensons que Knoll a l’opportunité de capitaliser sur l’importance croissante du design dans notre façon de vivre et de travailler, et de continuer à créer de la valeur sur le long terme. »
Knoll, 80 ans d’expertise
Le fauteuil Tulip d’Eero Saarinen, la Barcelona de Mies von der Rohe, la Diamond Chair de Harry Bertoia, c’est Knoll. Depuis sa création aux Etats-Unis en 1935, la marque est à l’origine de nombreuses pièces iconiques, dont certaines ont été dessinées directement par Florence Knoll qui a repris la suite de son mari dans les années 50. La marque danoise Muuto a intégré le groupe en 2017.
