La Prismatic table au cœur de la dernière collaboration La Source x Vitra

La Prismatic table au cœur de la dernière collaboration La Source x Vitra

Pour cette quatorzième et dernière année de collaboration, Vitra a proposé de mettre la Prismatic table au cœur de la vente aux enchères caritative de ce lundi 9 décembre, organisée par l'association La Source Garouste à l'Hôtel de l’Industrie. Un objet au design familier réinterprété cette année par 52 créateurs.

Repenser des icônes du design au profit d'une association,voici l'idée qui aura guidé quatorze années durant le partenariat entre Vitra et l'association La Source Garouste. Une collaboration originale initiée en 2011, par laquelle la marque de design invitait chaque année nombre de créateurs reconnus pour réinterpréter un classique du design, de la Panton Chair de Verner Panton en 2011 au Nelson bench de George Nelson en 2019 en passant par la Wire Chair des frères Eames en 2015. Des pièces choisies pour « leurs histoires fortes et leurs allures intemporelles, mais également leurs matériaux permettant ensuite aux artistes de les retravailler pour en réinventer de nouvelles versions » explique Karin Gintz, directrice générale de la marque. Un enjeu au cœur de ce projet considéré « comme une source d'inspiration d'un point de vue artistique, mais également un biais par lequel le design devient un vecteur d'art et de solidarité tout en tissant de nouveaux liens avec des architectes, des artistes ou encore des industriels. »

Pour cette dernière année comme partenaires, Vitra et La Source Garouste ont décidé de célébrer la Prismatic table du designer americano-japonais Isamu Noguchi. « Nous avons choisi de clôturer cette belle collaboration avec cette création, car elle incarne parfaitement l’essence du design Vitra : l’équilibre entre fonctionnalité et sculpture, simplicité et sophistication » résume Karin Gintz. Une belle source d'inspiration pour les 54 créateurs de cette année, qui ont redessiné les perspectives de l'objet ou l'ont agrémenté de nouveaux éléments visuels comme structurels. Parmi les participants de cette 27e édition, nous avons demandé à Constance Guisset, Mathieu Delacroix, ainsi qu'aux studios BrichetZiegler et Passage, de nous parler de leur approche et de leurs liens avec l'objet. Explications.

Le modèle original dessiné par Isamu Noguchi aujourd'hui édité par Vitra ©Vitra



Constance Guisset :

Noguchi est un designer essentiel pour moi et dans mon histoire avec le design. J'ai nombre de ses livres et je les regarde souvent. Il est toujours intéressant de travailler sur une pièce imaginée par un autre designer, mais travailler sur cette pièce en particulier a été une belle surprise. Cela nous confronte à d’autres façons de réfléchir, de dessiner, de conceptualiser et cela nous fait souvent explorer des directions nouvelles. Ici, je crois reconnaître des indices de mon univers : la propension à dessiner un objet qui a l’air en mouvement, comme prêt à s’envoler, la souplesse et la douceur des traits, l’aspect protecteur, organique, enveloppant d’un objet qui vient jusqu’à englober la Prismatic table. J’ai cherché à la prolonger, à la déployer, à la continuer, à adoucir ses lignes avec une forme douce comme un hommage au reste de son travail qui est très libre et très organique. Finalement, j'ai trouvé un certain plaisir aussi à la transformer pour qu'elle se rapproche d'une soucoupe volante ou d'un animal des abysses, loin des lignes géométriques de départ. Cependant, je n’ai pas nécessairement cherché à me démarquer de l’existant, ni à imaginer toutes les déclinaisons possibles. La Prismatic est simplement au cœur de l'objet, elle le structure.

©Hugo Miserey



Mathieu Delacroix :

Pour revisiter la Prismatic Table de Vitra, mon intention était de dialoguer avec l’héritage d’Isamu Noguchi, dont le travail est une exploration des tensions entre nature et artifice, organique et géométrie. Je souhaitais ne pas perdre l'essence même de la table, sa forme hexagonale et son élégance architecturale. En revanche, l'idée était d'y ajouter une technique de recouvrement et un motif particulier afin de générer un dialogue visuel entre forme et volume, surface et texture, familier et inattendu. Cette approche m’a inspiré à imaginer une histoire pour l’objet : celle d’un rocher aux facettes symétriques qui, au fil du temps, s’est paré d’une étrange mousse verte. J’ai travaillé à transposer cette narration en recouvrant les différentes surfaces de la table avec un flocage électrostatique vert afin de créer un nouveau motif aléatoire et irrégulier en opposition avec la géométrie et la symétrie originelle de la table. À travers ce procédé, j’ai cherché à conférer à cette table une dimension plus onirique, tout en m’assurant que son identité de Prismatic Table reste immédiatement reconnaissable. C'était aussi une approche entre la régularité et l'aléatoire qui reflète peut-être d'une certaine manière mon univers. Ma pratique oscille toujours entre une fascination pour les formes nettes, précises, minimales et la volonté d’y insuffler des aspérités, du contraste et du sens. Finalement, j'aime cette idée d’une nature qui s’impose sur une géométrie et vice-versa.

©Hugo Miserey

Caroline Ziegler et Pierre Brichet du Studio BrichetZiegler :

L’exercice du détournement sur une pièce iconique est un peu acrobatique, car nous ne voulons pas dénaturer ou trahir l’intention originale du designer. Nous prenons toujours le parti de retravailler l’objet en faisant le lien avec la pièce originale et l’esprit de son créateur. Pour la Prismatic table, nous avons eu envie de rendre hommage au travail de sculpture de Noguchi qui assouplit les matières les plus dures. Pour cela, nous avons cherché à casser l’aspect très géométrique de la table originale en lui apportant une touche plus organique, voire un peu désordonnée. Nous avons cherché à nous raconter une histoire : les 3 éléments en tôle pliée évoquent des blocs de glace à la dérive dont l’unité a été lentement rompue par l’érosion, semblant s’éloigner les uns des autres dans un certain chaos géologique. Nous avons mis en valeur ses composants en créant un contraste mat/brillant. Nous voulions la penser comme un nouvel objet en allant au-delà d’une réinterprétation de sa surface. Cette pièce nous ressemble car c’est un objet évocateur et poétique, qui fait référence à l’histoire (du design). Sa forme assez sculpturale et très travaillée offre différents points de vue lorsque l’on tourne autour.

©Hugo Miserey



Arthur Fosse et Samuel Perhirin du studio Passage :

Transformer cette table, c’était révéler ce qu’elle portait déjà en elle. Sa construction modulaire en trois parties et sa géométrie triangulaire ont naturellement inspiré le motif en losanges, comme une évidence graphique. Nous l’avons alors imaginée vêtue d’un costume d’Arlequin, un hommage à l’univers pictural de Gérard Garouste. Nous souhaitions donc réaffirmer notre vision : faire dialoguer la mode et le design. Le costume, ludique et chargé de symboles, devient le médium d’une narration où l’objet cesse d’être fonctionnel pour devenir porteur d’histoire. Pour cela, nous avons opté pour une intervention subtile et réversible, respectueuse de l’objet et de son créateur que nous admirons. Le costume d’Arlequin, rehaussé de trois sphères en laiton, agit comme une "seconde peau" soulignant la géométrie de la table. Les attaches textiles, discrètement placées derrière les pieds, laissent le système de fixation des 3 éléments et la signature Vitra pleinement visibles. Notre réinterprétation est donc une invitation poétique à renouer avec l’enfance, en écho aux initiatives de la fondation La Source Garouste.

©Hugo Miserey

La vente se tiendra ce lundi 9 décembre à l’Hôtel de l'Industrie, 4 place Saint-Germain-des-Près, 75006 Paris, et en ligne sur Piasa Live et Drouot.com .

Rédigé par 
Tom Dufreix

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3/10/2025
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Imaginée pour s'adapter au  bureau comme dans le salon, la collection USM Leica Cine se décline en quatre buffets modulables intégrant le projecteur et un écran motorisé de 100 ou 120 pouces. Dans un environnement de travail, le dispositif se montre pratique et organisé puisque les câbles et prises électriques sont dissimulés et offre une performance visuelle optimale grâce à la résolution 4K et à la technologie laser triple RGB, idéale pour tout type de réunion. Dans l’espace domestique, le meuble se transforme en véritable hub de divertissement : l’écran se rétracte discrètement pour restituer l’esthétique du salon, tandis que le Cine 1 diffuse des images lumineuses et immersives. Une même solution qui conjugue esthétique, modularité et technologie de pointe, au service de la clarté professionnelle comme de l’expérience cinéma.

© USM

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© USM

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Un retour aux sources

Si le contract rime depuis quelques années avec une diversification des perspectives et du marché, c’est un petit peu différent chez Ligne Roset. « C’est par là que nous avons commencé, dès les années 30 », résume Max Flageolet. Après la Seconde Guerre mondiale, l’entreprise se spécialise dans le mobilier pour collectivités : résidences étudiantes, maisons de retraite, équipements publics. Une activité mise en pause dans les années 70, avant d’être relancée dans les années 90, à l’aube d’un tournant dans l’univers de l’hôtellerie. « Le contract est réapparu en même temps que le regain des hôtels pour le mobilier design. Ça a notamment donné naissance aux boutiques hôtels, à l’image de l’hôtel Morgans de New-York, dessiné par Andrée Putman. », raconte-t-il. Un renouveau qui répond alors à une demande de différenciation. Mais rapidement, il devient clair que le standard ne suffit plus. « Il a fallu repenser les assises pour les adapter aux normes incendies, à l’usure, et tout simplement à un usage plus intensif. » Ligne Roset prend alors un autre virage parallèle : celui du sur-mesure.

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Avec le lancement en début d’année de son podcast « Espèce d’Espace », Ligne Roset souhaitait réaffirmer sa posture de partenaire de projet, et non de simple fournisseur. Réputée pour ses collaborations grand public avec Lelièvre, Vitra ou encore Sebastian Herkner, la marque se place également comme un partenaire de dialogue lors des projets contract. « Ce sens de la collaboration est fondamental. Nous l’avons vécu récemment, lors de la rénovation du Mandarin Oriental de Zurich, avec Tristan Auer, en 2023. Au-delà de le fabrication du beau, notre rôle est aussi de penser la durabilité de l’objet, que ce soit en poussant vers des assises de nouveaux déhoussables, ou du mobilier sans colle. » Une démarche qui passe par la discussion, mais également une analyse de cycle de vie et une notation éco-impact intégrée dès la conception. « L’hôtellerie a énormément évolué. À une époque, je disais que le vrai luxe dans une chambre d’hôtel, c’était l’espace. Aujourd’hui, c’est presque l’inverse. C’est devenu très décoratif, avec une multitude d’éléments ajoutés. Nous devons nous adapter, bien sûr, mais aussi garder une place pour questionner, proposer, initier de nouvelles réflexions. »

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EspritContract est de retour à Paris du 15 au 18 novembre !

Du 15 au 18 novembre 2025, EspritContract transformera la Porte de Versailles en véritable laboratoire d’inspiration pour les prescripteurs et professionnels du design. Mobilier, matériaux innovants, tendances émergentes et rencontres sur mesure, voici les grandes lignes de cette troisième édition.

EspritContract revient s’installer au cœur du salon EspritMeuble avec une énergie renouvelée et un objectif clair : offrir aux architectes, décorateurs, promoteurs, groupes hôteliers et acheteurs FF&E et AMO une expérience unique où inspiration rime avec concrétisation. Avec plus de 400 marques exposantes et 14 000 visiteurs professionnels attendus (12 500 en 2024), dont 2 500 prescripteurs, le salon crée en 2023 s’impose comme le rendez-vous incontournable pour découvrir les savoir-faire d’excellence et les solutions sur mesure qui façonnent l’ameublement et l’aménagement de demain.

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Pour sa troisième édition, le salon innove cette année avec une nouveauté : les visites personnalisées. Un dispositif sur mesure permettant à certains cabinets et groupes hôteliers de bénéficier d’un parcours guidé par un expert, ciblant les exposants les plus pertinents pour leurs projets. Une formule pensée pour maximiser le temps, les rencontres qualifiées et la découverte de solutions adaptées.

De nombreuses nouvelles marques et une ouverture à l’international

Cette nouvelle tenue d’EspritContract sera l’occasion d’exposer de nouvelles marques emblématiques telles que Ligne Roset Contract, Flos ou Vitra pour ne citer qu’elles. Le salon mettra également à l’honneur « MADE IN PORTUGAL Naturally » une exposition de 150 m² qui présentera une cinquantaine de marques de mobilier, literie, textile et décoration dans le but de révéler la créativité, la qualité et le savoir-faire d’exception du Portugal. Une initiative soutenue par APIMA, l’AICEP et co-financée par l’Union européenne.

Un programme de conférences inspirant

Pour chaque édition, le salon propose en parallèle des exposants une série de conférences, tables rondes et talks inspirants afin de permettre aux visiteurs de découvrir tendances, innovations et bonnes pratiques en matière de durabilité, ergonomie, upcycling, design extérieur ou transformation des lieux de vie et de travail. L’occasion d’en savoir davantage sur l’évolution et les enjeux actuels du secteurs et de de rencontrer des grands noms et jeunes talents qui font le design et l’architecture d’aujourd’hui. Le programme complet sera dévoilé prochainement sur le site du salon.

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29/9/2025
leLad Éditions : design brut, usages sensibles

Fondée en 2023 par Esther Guyon et Guillaume Terver, leLad Éditions propose des pièces au caractère brut, pensées pour faire dialoguer la fonction et la matière.

Situé à quelques kilomètres de Saint-Malo, l’Atelier leLad Éditions, installé dans un bâtiment au toit de chaume semi-ouvert, s’intègre parfaitement dans le paysage breton dans lequel il prend place. Sous l’impulsion de Guillaume Terver et d’Esther Guyon, architectes d’intérieur et designers de formation, leLad Éditions - dont le nom est tiré de LeLad (Laboratoire en Architecture & Design), agence fondée en 2007 par Guillaume Terver et dédiée à l’architecture et au design - s’impose comme une continuité de leur démarche, adaptée cette fois à l’échelle du mobilier et de l’objet.

 Bureau Jule et chaise Jouan © leLad Editions

Faire sens entre fonction et usage

« Nous essayons de développer des pièces qui peuvent être interprétées de plusieurs manières », confient les cofondateurs. Leur volonté : proposer des créations polyvalentes, capables de s’intégrer dans différents espaces, tout en résonnant avec des projets d’architecture, mais pas uniquement. Tous deux accordent en effet une grande importance à l’usage et à la fonction de l’objet, autant qu’aux matériaux. « L’ergonomie est fondamentale. Si ce n’est que beau, ça n’a pas d’intérêt. Il faut qu’il y ait une puissance qui se dégage de la pièce », complète Guillaume Terver.

Tabourets Charlotte © leLad Editions

L’importance du choix des matériaux

Concernant les matériaux, toutes les pièces sont réalisées en bois massif, par un artisan installé à Dinan comme c’est le cas de la console Pesa, de la chaise Jouan ou encore du bureau Jule. « Le choix du bois massif et la manière dont nous allons le travailler sont essentiels dans notre démarche, car ils renvoient à notre rapport au corps et à la matière, deux dimensions fondamentales pour nous », explique Esther Guyon. Ils explorent également la pierre, avec la table basse Vile, ou encore le travertin, pour la table Far, toute en brutalité. Leur catalogue, qui s’étoffe peu à peu, compte aussi bibliothèques, canapés, luminaires, tables de chevet, bureaux et enfilades, autant de pièces au caractère unique. Un travail des matières primordial pour le duo, qui cherche à atteindre un équilibre entre fonction et ergonomie, appuyé par des choix exigeants en termes de matériaux et de formes. De cette recherche naissent ainsi des collections en petites séries et produites en circuit court.

Table Far © leLad Editions

Continuer à se développer

Aujourd’hui composée d’une dizaine de personnes, leLad Éditions cherche à développer de nouvelles pièces aux côtés de ses artisans, tout en poursuivant son exploration des matières. En septembre, la maison d’édition a dévoilé une nouveauté : le bout de canapé Charlotte H, en frêne massif et doté d’un plateau en marbre Arabescatto. Côté événements, leLad Éditions participait en avril dernier à Art Paris, dans le cadre de sa nouvelle section dédiée au design. Fin octobre, la maison est attendue à Knokke, en Belgique, dans le cadre du salon SavoirFaire.

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