Rising Talents 2023 : focus sur la jeune garde espagnole
De gauche à droite : Josep Safont, Miguel Leiro, Alvaro Aramburu, Marta Armengol, Tornasol Studio, Max Mila Serra, Marta Ayala Herrera

Rising Talents 2023 : focus sur la jeune garde espagnole

À l’occasion de Maison & Objet du 19 au 23 janvier prochains, les Rising Talents donnent un coup de projecteur au design espagnol, avec sept jeunes talents à découvrir.


Pour choisir ces sept nouveaux talents exposés lors du salon, c’est un jury composé de six professionnels du design qui s’était réuni : le designer Jaime Hayon, le directeur du Madrid Design Festival Álvaro Matías, de la designeuse Imma Bermúdez, du galeriste Xavier Franquesa, de l’architecte Belén Moneo et de la créatrice textile Aude Tahon pour la catégorie Craft.

Alvaro Aramburu

Après avoir étudié le design industriel à l’école technique de Madrid, puis les arts appliqués à la HDK Steneby, Alvaro Aramburu a quitté la vie madrilène pour un village niché dans la forêt suédoise, pays où il réside actuellement. Passionné par le bois sur lequel il travaille essentiellement, Alvaro Aramburu se focalise sur le mobilier et les objets uniques faits main. « En quête de contraste, j’embrasse le bois comme médium et je me distancie des produits industriels pour réinventer mon processus créatif. Les produits que je conçois sont des objets à la fois fonctionnels et artistiques, le mobilier étant la pierre angulaire de mon artisanat et le bois la matière première. » Il fait également partie d’un collectif mettant en avant le design en Suède et est membre du studio Växt, un coworking œuvrant pour une élaboration interdisciplinaire du design.

Alvaro Aramburu
Cuchara Rosa

Marta Armengol

Originaire de Majorque, Marta Armangol étudie l’architecture à l’École technique supérieure d’architecture de Barcelone (ETSAB). Multidisciplinaire, sa pratique touche à la fois le design, l’architecture, la sculpture ou encore les installations et scénographies. Les espaces qu’elle imagine font passer un message de savoir-faire radical, mélangeant le verre à de nombreux matériaux différents. Elle a été exposée au Palais de Tokyo, lors de la Barcelona Design Week, au Dutch Design Festival ainsi qu’à la Biennale Mayrit. Plus largement, la chanteuse espagnole Rosalía a fait appel à ses créations pour sa scénographie.

Marta Armengol © Andrea Savall
Lampe Lightness © Julio Feroz

Marta Ayala Herrera

Marta Ayala Herrera est spécialisée dans le design industriel qu’elle a étudié à l’université Nebrija de Madrid. Elle fait ses premières pas professionnels au studio Ciszak Dalmas, à Doiy Barcelona, au Madrid Design Festival et à La Casa Encendida. En 2013, elle reçoit le Injuve Award. Dans son travail, elle se focalise sur la relation de l’individu avec son environnement à travers les objets et aime expérimenter les matériaux industriels et les processus artisanaux pour créer ses pièces.

Marta Ayala Herrera © Pol Miret
Table et banc Entreplanta © Yuichi Kimura

Max Mila Serra

Max Mila Serra a étudié le design industriel à l’École de design Elisava de Barcelone, avant de travailler pendant quelques années au studio d’Antoni Arola. Il a notamment participé à divers festivals, tels que LLum, Fad Fest, Madrid Design Festival et la London Design Week. En tant que designer, il s’est concentré sur l’éclairage expérimental et créatif. Il puise sa pratique dans la vie quotidienne et dans ses propres expériences, qu’il transforme ensuite par la lumière et le mouvement dans le but de les comprendre en profondeur.

Max Mila Serra
Lampe Alambre

Tornasol Studio

Tornasol Studio a été fondé en 2017 par la designeuse industrielle Inés Llasera et l’architecte et cartographe Guillermo Trapiello. Basé à Madrid, leur travail allie architecture et arts visuels pour analyser les espaces et les éléments qui les composent sous des approches très différentes. Désireux de découvrir de nouvelles manières de représenter la réalité et la multifonctionnalité dans leur travail, ils sont à la recherche de durabilité dans chaque processus et dans chaque détail du design des objets qu’ils créent.

Tornasol Studio
Exposition Órbitas © Asier Ruajpg

Miguel Leiro

Il a fait ses études à l’Institut Pratt de New York avant de multiplier les collaborations avec divers studios tels que Moneo-Brock, Juan Uslé, Victoria Civera ou Jaime Hayon. Miguel Leiro crée des pièces qui allient fonctionnalité et créativité, avec une flexibilité dans les matériaux utilisés et la façon dont ils sont maniés. Il a participé à de nombreuses expositions, dont le Madrid Design Festival, l’Experimento Design, la Biennale ibéro-américaine de design BID, le Collège Officiel des Architectes de Madrid COAM ou encore le salon Zona MACO de Mexico. Il est également le fondateur, curateur et directeur de la biennale MAYRIT, un festival qui réunit des créateurs alternatifs qui se focalisent sur l’expérimentation.

Miguel Leiro © Rebeca Sayago
Lego © Geray Mena

Josep Safont, Rising Craft Talent Award

Cette année, pour la catégorie Craft, c’est l’artiste textile Josep Safont qui a été récompensé, nommé par les Ateliers d’Art de France et La Generalitat de Catalunya, qui mène une politique de soutien en faveur de l’artisanat d’art. Tourné vers l’artisanat d’art et le texte, il a étudié à l’École Massana de Barcelone où il travaille actuellement au sein du studio qu’il a fondé en 2020. À l’aide de métiers à tisser, il crée des pièces avec des matériaux qu’il veut les plus responsables possible et qui agissent pour sculpter sa vision à travers des volumes, des dessins et les finitions expérimentales.

Josep Safont © Marcos Tenesa
Un tir al seny © Josep Safont

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14/2/2022
Z Ⓢ ONAMACO, the Mexican show is becoming a must

Z Ⓢ ONAMACO, a hub of art in Latin America, has just closed its doors. From February 9 to 13, this event, which is now one of the most important on the world stage, came back in force for its 18thE editing. By using its quadripartite format combining antiques, contemporary art, modern art, design and photography, from all continents.


Au Citibanamex Center from Mexico City, Z Ⓢ ONAMACO has returned to its quarters, after more than a year of absence due to the pandemic. Welcoming more than 200 galleries and exhibitors from more than 25 countries around the world, the fair with the stylized skull logo, founded in 2002, offers amateurs, museums, curators, architects, national and international collectors the best of contemporary and modern art, as well as design, photography and antiques. For this last edition, it therefore returned to a broad and international formula that had proved its worth before the crisis, thus abandoning the “Zona Maco Art Week” which urged, between April 27 and May 2, 2021, local galleries to offer unique or collaborative exhibitions, in the heart of the gigantic megalopolis.

Courtesy of Z Ⓢ ONAMACO

Z Ⓢ ONAMACO: Four for one

Its specificity? Offer four fairs in one, namely “Zona Maco Arte Contemporaneo”, “Zona Maco Arte Contemporaneo”, “Zona Maco Disěno”, “Zona Maco Salon” and “Zona Maco Foto” -, coupled with rich satellite events, such as its “Conversations” program inviting discussions on current issues and the establishment of parallel activities in a number of institutions and galleries in the city.

Most important of all, the general sector of “Zona Maco Arte Contemporaneo” this year housed around 70 leading international galleries offering pieces using all mediums, with global signatures. Among these brands, the Italian Continua with two addresses in France, but also Gagosian Gallery, the American one with two galleries in Paris, which is no longer presented. Loyal among the faithful, the Mark Hachem gallery, which specializes in the modern art scene in the Arab world and in kinetic art, is, this year, the only Frenchy to be part of the general section. Indeed, leading companies, such as the Lelong Gallery, present in 2019, which was joined, in 2020, by Perrotin Gallery, Almine Rech, Italian Gallery, Opera Gallery, seem to have, for the time being, deserted Mexican territory.

Courtesy of Z Ⓢ ONAMACO

A new section created by the fusion of “Nuevas Propuestas” and “Foro”, “Zona Maco Ejes” welcomes around thirty young or established galleries that are particularly sensitive to current challenges. Within it, the Franco-Peruvian Younique, known for defending, among other things, the South American scene, has returned for the second time. A new exhibitor, the very young 193 Gallery, dedicated to multicultural contemporary scenes (Southeast Asia, Africa, Caribbean, South America, Europe, Oceania), in Paris, defended its artists there. Once again this year, on the stands of Hispanic galleries — many of them from South America —, the section entitled “Zona Maco Sur” highlights dialogues between two visual artists, where “art, nature and imagination meet”. With around sixteen brands, including Diptych Fine Arts and the prestigious Marlborough Gallery, “Arte moderno” celebrates the art of the first half of the 20th century.

Courtesy of Z Ⓢ ONAMACO
Courtesy of Z Ⓢ ONAMACO

The French Touch of Design celebrated in Mexico City

For its part, the twenty-five galleries of “Zona Maco Disěno”, a show active since 2011 and organized this year by the curator, artist and industrial designer, Cecilia León de la Barra, offer furniture, jewelry, textiles, textiles, textiles, decorative objects, but also limited editions and historical pieces. For its first participation, the Mobilier National, a symbol of French excellence since the 17th century, responsible for the conservation and restoration of national collections, presents “On a pixel cloud”, one installation composed of a carpet, a sofa, two armchairs and a table, created by the French artist, a pioneer of virtual and digital art Miguel Chevalier, and the Franco-Japanese Design Studio A+A Cooren (Aki and Arnaud Cooren). A very metaphorical work evoking “the quantitative explosion of digital data forcing us to find new ways to store data and to see and analyze the world”, and therefore combining new technologies with the refined forms of minimalist design.

“On a cloud of pixels”, by Miguel Chevalier and Studio A+A Cooren @ Thibaut Chapotot

Made by the Manufacture de la Savonnerie, the rug represents a refined and graphic alphabet of black, gray and white pixel patterns. The sofa and the two armchairs were made by the Atelier de Recherche et de Création (ARC), upholstered by the tapestry decoration workshop, and covered with a Dedar cotton fabric cover, printed by the Prelle company. As for the coffee table made of polymethyl methacrylate (PMAA) by the company Dacryl, in association with ARC, it is in the shape of a magnifying glass and tinted and polished.

Photographs and antiques for a complete offer

Finally, the ten Latin American galleries of the “Zona Maco Salon”, a fair created in 2014 and specialized in art before 1960, as well as the fifteen “Zona Maco Foto”, including the Parisians Lou & Lou Gallery and Gregory Leroy Photographie, have completed a resolutely complete and diversified offer of 2022 art. Despite a global context still febrile by health uncertainties and a European scene shaken up by the arrival, next autumn, of the Swiss juggernaut Art Basel, in the country of Fiac, the one that is purposely nicknamed “Hispanic Art Basel” will, we hope, be able to reinvigorate the market at the beginning of the year. And to attract visitors again through the quality of its exhibitors, the plurality of its proposals, such as the promotion of a local scene, rich, although still too confidential on a global scale.

ZMONACO, Centro Citibanamex, Av. del Conscripto 311, Lomas de Sotelo, Hipódromo de las Américas, Miguel Hidalgo, 11200, Mexico, Mexico.

www.zsonamaco.com From February 9 to 13, 2022.

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10/3/2022
Zineb Sedira représente la France à la 59e Biennale de Venise

Dans le pavillon français au sein des Giardini de la Serénissime, « Les Rêves n’ont pas de titre, Dreams have no titles » de l’artiste franco-algérienne Zineb Sedira va évoquer des questions actuelles et politiques, sous couvert de propos éminemment personnels.


Après Xavier Veilhan et son « Studio Venezia » en 2015, Céleste Boursier-Mougenot et sa proposition poétique et environnementale « Rêvolutions » en 2017, Laure Prouvost et son projet très aquatique « Vois ce bleu se fondre » de 2019, c’est au tour de Zineb Sedira de s’emparer des divers espaces du pavillon français pour cette nouvelle édition. Soutenu par l’institut français, curaté par Yasmina Reggad commissaire indépendante et directrice de la Bienal das Amazônias de Belèm, au Brésil, ainsi que Sam Bardaouil et Till Fellrath, commissaires de la Biennale d’art contemporain de Lyon 2022 et fondateurs de la plateforme curatoriale artReoriented, son projet s’envisage comme une installation protéiforme mêlant parcours de vie familiale et interrogations multiples associant la France, l’Algérie à l’Italie.

Yasmina Reggad © Lola Reboud
Sam Bardaouil et Till Fellrath © Blandine Soulage

Installation immersive axée sur le cinéma et la famille

« Etant une plasticienne vidéaste, le fil de mon projet s’articule autour du cinéma à travers une coproduction algéro-franco-italienne et se veut un petit clin d’œil à la Mostra de Venise », explique-t-elle, lors de la présentation presse au cinéma Jean Vigo qu’adolescente, elle fréquentait, à Genevilliers.  Toutefois, « Les Rêves n’ont pas de titre, Dreams have no titles » est une installation plus large, rassemblant au sein de l’architecture néoclassique du pavillon – avec laquelle il peut être parfois complexe de négocier -, des films, des objets, des archives et meubles personnels de l’artiste, un peu à l’image de son exposition « L’espace d’un instant » présenté au Jeu de Paume, en 2019, qui reconstituait une partie de son salon, à Londres. Un projet à la fois intime et universaliste, qui parle de sa famille mais aussi de racisme, de solidarité, de colonisation et décolonisation, d’identités multiples, à travers la présentation de « films significatifs, issus du répertoire du cinéma militant algérien des années 1960 ».

Pavillon français ©DR

Le cinéma militant algérien comme point de départ pour Zineb Sedira

Pour mener à bien ce projet, Zineb Sedira a travaillé pendant plus de deux ans, durant lesquels elle a retrouvé, en Italie, le film « Les Mains libres (ou Tronc de figuier) », réalisé en 1964 par l’italien Ennio Lorenzini. Restauré en partenariat avec la Cineteca di Bologna, avec laquelle Zineb Sedira a beaucoup collaboré, ce premier long métrage algérien « post indépendance », véritable « autoportrait d’un jeune Etat qui vient de gagner sa liberté » sera projeté dans les espaces pavillonnaires.

Les rêves n'ont pas de titre © Thierry Bal et © Zineb Sedira

En complément et conférant une trace écrite à ses recherches multiples, trois journaux portant le nom de ses trois villes de cœur pour le projet – Alger, Paris, Venise –  y seront présentés. « Ils synthétisent toutes les longues heures de discussion et de travaux que j’ai pu mener en Italie, en France, bien que je n’aie pu me rendre en Algérie à cause de la crise sanitaire » explique-t-elle. « Ils relatent tout le cheminement vers cette production finale et informent de ce qui se passe au sein du pavillon. »

Les rêves n'ont pas de titre © Thierry Bal et © Zineb Sedira

Au-delà de cette vision intime et universaliste du monde qui montre combien des propos personnels peuvent avoir une résonnance internationale, l’on peut se poser la question du choix de la plasticienne et de son projet pour représenter la France. Si la franco-algérienne soutenue par le galeriste Kamel Mennour se défend d’avoir imaginé une proposition aux accents politiques, alors que le 18 mars 2022 marque le 60e anniversaire de la signature des accords d’Evian mettant fin à la guerre entre l’Algérie et la France, la coïncidence reste troublante. « La biennale a été reportée d’une année, ajoute-t-elle, je n’ai pas pris cela en compte… » Et Yamina Reggad d’ajouter : « son propos est plus en continuité avec celui de Laure Prouvost pour le pavillon. »

Zineb Sedira, Les Rêves n’ont pas de titre/ Dreams have no titles, Pavillon Français, Giardini dell’Arsenale, Venise,  du 23 avril au 27 novembre 2022.

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20/4/2022
Zanotta fête les 50 ans de la série Quaderna

Pour fêter les 50 ans de la série Quaderna designée par Superstudio, Zanotta sort trois nouvelles pièces inédites : un bureau, une table basse, et surtout un tapis surprenant.


Reconnue comme un manifeste du « design radical », à travers des formes et lignes géométriques qui en ont fait une collection iconique, la série Quaderna a été imaginée par le groupe Superstudio entre 1969 et 1972 avant d’être éditée à partir de 1972 par l’italien Zanotta.

Zanotta, bureau Quaderna © Simone Barberis

Quaderna : des pièces inédites de la série Misura M de Superstudio

De fait, la table basse et le bureau qui viennent d’être édités sont des pièces inédites de la série Misura M de Superstudio. Zanotta a en effet sélectionné ces deux projets dans le catalogue original de la série et les a relookés en modernisant leurs dimensions, en ajoutant un tiroir au bureau, tout en veillant à rester en accord avec la philosophie Superstudio. Le tapis est tufté à la main avec un fil 100 % laine de Nouvelle-Zélande : la conception reproduit fidèlement une esquisse d’un des histogrammes d’architecture, qui ont marqué la vision de Superstudio. Il a été fourni pour les archives de l’un des cofondateurs, Cristiano Toraldo di Francia (décédé en août 2019).

Zanotta, tapis Quaderna © Simone Barberis
Zanotta, collection Quaderna © Simone Barberis

La collection Quaderna comporte ainsi huit pièces : trois tables (carrées ou rectangulaires), un bureau, une console et une table basse auxquels viennent s’ajouter le nouveau bureau, la nouvelle table basse et le tapis.

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12/11/2024
Z24 : la collection Zanotta anglée sur la couleur

Zanotta présente Z24, un ensemble de cinq pièces nées de la collaboration avec le duo belge Muller Van Severen.

Difficile de dire si la couleur sert la forme ou bien si c'est l'inverse. Une chose est sûre, Z24 passe difficilement inaperçue. À l'image de son éditeur, l'italien Zanotta, la collection s'illustre par sa forte présence visuelle. Présenté lors de la Design Week de Milan, cet ensemble composé d'un buffet, d'une table de chevet et de deux meubles de rangement bas, a été dessiné par le studio de design belge Muller Ven Severen fondé en 2011.

Le Z24 Cupboard 726 ©Zanotta

Au rythme de la lumière

« Pour ce projet mené avec cette entreprise emblématique depuis les années 60, nous avons décidé de concevoir une série de meubles de rangement où l'interaction avec la lumière et l'ombre est l'aspect le plus important » expliquent Fien Muller et Hannes Van Severen. Réalisée en MDF laqué, la collection joue l'éclairage environnant au rythme de ces façades saillantes. Les portes constituées d'une répétition de triangles créent, au-delà du rythme qu'elles imposent, un jeu d'ombres et de lumières animant le meuble de forme, en elle-même très basique. Un comportement induit notamment par une palette de neuf couleurs très diversifiée du vert gazon pop au cire passe-partout. Une sélection sans aucun doute inspirée par le passé artistique des designers et leur vision à mi-chemin entre le design et l'art. À noter que les meubles peuvent également être agrémentés d'un système LED entre les étagères de rangement en verre trempé.

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