Paris 2024 dévoile le "look" de ses Jeux Olympiques

Paris 2024 dévoile le "look" de ses Jeux Olympiques

Début février, le comité d’organisation de Paris 2024 a dévoilé l’identité visuelle des Jeux Olympiques et Paralympiques, ainsi que ses pictogrammes revisités. Une identité visuelle que la comité d’organisation voulait singulière, pensée en collaboration avec l’agence W.


Un peu plus d’un an nous sépare des Jeux Olympiques de Paris 2024. Tandis que les tirages au sort pour acheter des places ont débuté récemment, il était également temps pour le comité d’organisation de dévoiler l’identité visuelle globale de la compétition. Un point d’ancrage important pour se projeter et avoir une idée plus concrète de ces prochains Jeux Olympiques.

Pour décider des pictogrammes des épreuves ainsi que de l’identité visuelle présente dans les stades et dans les villes, le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques a compté sur l’agence W, sélectionnée en 2020 comme agence branding de l’événement. Concrètement, elle est en charge de la création et du développement des différentes identités visuelles (graphiques, verbales, motion) et des outils pédagogiques (chartes de style, brand book, chartes graphiques), en collaboration avec la direction de la marque de Paris 2024, dirigée par Julie Matikhine.

Finis les pictogrammes, place aux « blasons » pour les Jeux Olympiques

Sous l’égide de Tony Estanguet, triple champion olympique et président de cette édition, l’identité visuelle des Jeux s’est peu à peu précisée : « Ce qu’on souhaite, c’est offrir le plus bel écrin au monde du sport à travers Paris 2024, en ayant une identité visuelle qui a du sens. » Et les pictogrammes sont l’une de ces incarnations. Introduits lors des Jeux de Tokyo en 1964, ils sont devenus le moyen de proposer un langage universel du sport. Pour cette édition, on ne parlera donc plus simplement de pictogrammes qui par définition, sont des signes schématiques destinés à renseigner le public, mais bel et bien de « blasons ». C’est la première fois qu’ils sont pour ainsi dire « modernisés » pour rejoindre une communication basée sur l’identification de « communautés » plus que de  « simples spectateurs ».

Les blasons des Jeux Olympiques 2024

Ainsi, les 47 disciplines olympiques et paralympiques sont toutes représentées à travers 62 « blasons », dont 8 communs. Cette prise de position confirme la volonté du comité d’organisation de se démarquer de leurs prédécesseurs, en créant une synergie entre sportifs et fans qui, à travers ces blasons, se réunissent pour devenir une communauté sportive forte. Une idée en parfaite adéquation avec son slogan « Ouvrons grand les Jeux. » « La création de ces blasons a demandé de la précision, un sens du détail et de la justesse. Notre volonté était de faire coïncider ces blasons avec une manière de vivre le sport » explique Julie Matikhine.

Les blasons des Jeux Paralympiques 2024

Une identité visuelle en référence à la culture française

Imaginée par l’agence W, la cohérence visuelle globale des Jeux, fruit d’une réflexion et d’un travail de deux ans, a  été pensée afin de « contribuer à la traçabilité des Jeux », pour reprendre les mots de Julie Matikhine. Avec des références artistiques aux arts déco et aux monuments historiques de Paris, cette identité visuelle se voulait unique et représentative de la France. Autour de quatre couleurs aux tons pastel – le rouge, le vert, le bleu et le violet – guidées par un fil rose, ce « look » habillera progressivement les structures, avec l’objectif qu’un site par arrondissement soit prêt d’ici la fin du mois de mars. En ville, les pavés aux abords des sites prendront eux aussi les couleurs des Jeux Olympiques.

Rédigé par 
Maïa Pois

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17/11/2025
Le contract nautique, une part majoritaire chez CELIO

Depuis plus de dix ans, le secteur nautique structure l’activité de l’entreprise CELIO. Un domaine à part, dans lequel l’innovation du bureau d’étude joue un rôle primordial. Rencontre avec Thomas Liault, responsable de la branche contract de la marque.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles.Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Comment le contract structure votre activité ?

Aujourd’hui, le contract est un secteur important dans notre entreprise puisqu’il représente entre 15 et 20 % de notre activité totale, avec une croissance constante sur les quatre dernières années. C’est aussi une branche plurielle, qui se divise en quatre segments : le nautisme, par lequel nous avons commencé il y a dix ans et qui représente toujours plus de 80 % de notre activité ; les établissements de santé, comme les cliniques et les EHPAD ; l’hôtellerie, principalement l’aménagement de chambres dans des structures quatre étoiles ; et enfin un segment plus divers, comme le projet d’une école de gendarmerie sur lequel nous travaillons actuellement.

Vous parlez du domaine nautique, comment êtes-vous entré dans ce secteur ?

C’est par là que nous avons commencé le contract. Une entreprise travaillant avec Les Chantiers de l’Atlantique a été liquidée il y a une dizaine d’années, et comme il s’agissait d’amis, mon père, Alain Liault, aujourd’hui directeur de CELIO, a proposé de continuer leur activité au sein de notre société. Nous avons donc recruté la personne à la tête de leur bureau d’étude, le chargé d’affaires et le dirigeant de l’entreprise. C’est ainsi que nous avons mis le pied à l’étrier en 2014. Ce secteur reste extrêmement porteur pour nous : nous venons de signer un accord pour la réalisation de six navires de 2 000 chambres chacun, qui devraient être livrés au cours des trois prochaines années.

Quelles sont les différences entre ce domaine et l’hôtellerie classique ?

Pour les navires, nous travaillons uniquement sur les chambres de l’équipage et des passagers, tandis que dans l’hôtellerie, nous pouvons intervenir sur l’ensemble des espaces. La principale différence entre les chambres pour navires et celles pour hôtels réside dans le gain de place et la fonctionnalité : les modules doivent être légers. La culture du poids est particulièrement importante aux Chantiers de l’Atlantique, car elle implique moins de consommation d’énergie. Par ailleurs, la volonté de diversifier les intervenants et les entreprises sur des projets d’une telle envergure reste forte : il n’est pas possible de tout réaliser seul.

CDA Celebrity-edge ©CELIO

Comment votre bureau d’étude accompagne-t-il cette activité ?

Notre bureau d’étude compte six personnes sur les 180 présentes sur le site de La Chapelle Saint-Laurent. Nous avons choisi de ne pas le spécialiser afin de conserver une diversité d’approches. C’est souvent cette vision élargie et l’expérience acquise sur différents projets qui nous permet de trouver des solutions à des problèmes complexes. Notre bureau d’étude joue également un rôle important en termes de créativité, en étant force de proposition vis-à-vis des architectes avec lesquels nous travaillons.

Finalement, comment l’entreprise a-t-elle évolué depuis sa création ?

Quand mon grand-père a créé la société, elle fabriquait des lits de coin, des cercueils et de nombreux autres objets. Progressivement, elle s’est transformée et industrialisée. Lorsque mon père est arrivé, nous nous sommes spécialisés dans les armoires et les dressings, puis dans l’univers de la chambre. Nous sommes restés dans ce domaine jusqu’au milieu des années 2000, lorsque l’univers du salon a fait son apparition, suivi du contract une dizaine d’années plus tard. Cela nous a permis de nous diversifier.

Par opportunité, nous avions déjà réalisé ponctuellement des établissements de santé, mais nous avons décidé de miser sérieusement sur ce segment, à la fois en interne et en participant à des salons comme EspritContract. Il y a quatre ans, nous avons lancé un important projet d’investissement de dix millions d’euros : nous avons agrandi l’usine de 3 000 mètres carrés supplémentaires et mis en place un équipement industriel automatisé. Ce renouveau nous a permis d’entrer sur un nouveau type de marché, avec une capacité de production de petites séries rentables à partir de 15 ou 20 modules. Un nouveau champ des possibles s’est ainsi ouvert à nous !

Okko hôtel ©CELIO
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13/11/2025
Studio 5.5 : Designer à dessein

Designer à desseinCo-fondateurs emblématiques « et de plus en plus radicaux » du Studio 5.5, Jean-Sébastien Blanc et Claire Renard évoquent les enjeux qui émaillent le monde du design et les contradictions qui y sont liées.

« Quand j'étais étudiant, j'avais toujours une forme de déception à toujours créer sans jamais réparer les objets. La forme était généralement davantage valorisée que le concept. Je crois qu'avec les 5.5, on avait besoin de prendre le contre-pied » analyse Jean-Sébastien Blanc, co-fondateur du studio. Alors l'aventure a commencé. Avec « La médecine des objets » d'abord, un projet manifeste et inattendu au début des années 2000, suivi de « Réanim », sa version sérielle à l'origine d'un ouvrage intitulé « Sauver les meubles ». « On a été les premiers à concevoir le design sur la base de l'upcycling, et à l'époque nous avons été très médiatisés pour cette approche. »  

Mais le véritable projet « structurant » du studio, a été la revente de vaisselles en plastique faite par Arc. « La marque est venue vers nous pour faire une collection 100 % plastique. À cette époque, nous avions dit oui, mais en proposant une alternative qui réinventait les invendus de la marque. Ils ont réalisé la première collection avant de nous annoncer sa destruction pour des raisons de réorganisation de la société. On a donc décidé de récupérer les 42 000 pièces et elles ont été vendues en seulement quatre ventes en France et en Italie » explique Claire Renard. Une prise de position qui a permis au groupement de designers de se faire connaître au-delà de la sphère design.

Une chaise réparée grâce au projet Réanim ©5.5

Interroger la contradiction

« Charlotte Perriand disait que le design doit servir l'humain. Or, l'humain a déjà tout ce qui lui faut et il n'y a, de fait, plus de nécessité de créer. On doit vraiment se questionner sur notre rôle » avoue Jean-Sébastien Blanc, selon qui les 5.5 sont les premiers designers de la décroissance. « Aujourd'hui, un bon designer fait décroître la consommation. Ça paraît contradictoire, mais c'est notre vision. Notre place en tant que créateur ne doit plus être de proposer de nouveaux objets, mais de questionner notre rapport à eux. Et c'est ce qui nous a fait connaître quand on a commencé à réparer des objets du quotidien en 2002. » Un paradigme en place depuis longtemps, à associer avec la question du design démocratique. « Notre démarche a toujours été de faire du design pour tous. Le problème, c'est qu'aujourd'hui cette notion est souvent associée à celle du consumérisme. Pour nous, l'enjeu ne concerne pas tant les utilisateurs que les créateurs. C'est l’idée que nous avions en travaillant avec les artisans de chez Bernardaud pour la série 1 000 tasses. L'enjeu était de redonner du pouvoir et de la liberté de création aux ouvriers. En fait, la démocratie dans le design, c’est surtout s'interroger sur la manière de valoriser toutes les classes sociales » explique Claire Renard.

Le projet Bernardaud ©5.5

Mais outre l'humain se pose aussi la question environnementale éminemment centrale dans l'histoire du studio. « Aujourd'hui, nous ne voulons plus être au service de, mais exprimer notre opinion. Le design doit être politique avant d'être esthétique. » C'est sur le fond de cette perception que le studio a présenté à l’exposition universelle d’Osaka son projet Muji-Muji, une matérialisation de notre vision, à l'échelle de la micro-architecture. Initiée pour repenser l'image de Muji, cette construction est un véritable lieu de vie basé sur les objets de la marque japonaise. « On s'est dit que pour incarner la marque, il fallait la vivre et c'est pour ça qu’on a créé un meuble à habiter qui répond à des fonctions simples comme se nourrir, se laver ou dormir. » Un bâtiment imaginé en six modules comme six tranches de vie, conçu dans la lignée d'autres constructions réalisées il y a quelques années par Jasper Morrison, Konstantin Grcic et Naoto Fukasawa. Un projet « au design universel » qui propose une relecture de l'habitat en phase avec les exigences de notre époque et la volonté du studio de ne plus créer de nouveaux objets mais d’inviter à décroitre en repensant les acquis. Un changement de paradigme, où l’objet cède progressivement du terrain à la parole, de nouveau illustré lors de la Paris Design Week 2025, ou « 577 chaises : l’hémicycle citoyen », a été présenté dans la cour d’honneur du musée des Archives nationales pour dénoncer « la mise en danger de la démocratie ».

La Manifesto House réalisé avec Muji ©5.5

Un retour personnel au design manifeste

En parallèle de son activité au sein du studio, Jean-Sébastien Blanc développe son propre univers, en rupture totale avec les conventions. Du diffuseur AIRWICK à la lampe iJobs en passant par l’haltère Red bull, les formes « se rapprochent du design froid et aseptisé des premières créations du studio. » Plus personnel et dans une certaine mesure poétique, chaque objet trouve un écho dans l'approche globale des 5.5 : sobre et upcyclé, radicale et engagée. Réalisée comme des pièces uniques, ces créations invitent l'utilisateur – ou le spectateur – à questionner son rapport à l'objet, à sa propre consommation. « L'idée n'est pas de créer pour créer, mais d'initier des changements » affirme le designer. Bien loin des créations à succès des 5.5 comme la clé USB en forme de clé, écoulée à cinq millions d'exemplaires, et du design sériel auquel il a été formé, Jean-Sébastien Blanc propose une approche alternative, où le sens remplace le besoin, et la réflexion, l'acte d'achat.

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13/11/2025
L'Orient Express de Maxime d'Angeac, un voyage dans l'Art déco

Pour célébrer les cent ans de l’Art déco, le Musée des Arts Décoratifs de Paris rend hommage à ce style majeur. Au cœur du parcours, les wagons signés Maxime d’Angeac offrent une relecture contemporaine du luxe et du voyage selon l’esprit Art déco.

Dans le cadre de l’exposition « 1925-2025. Cent ans d’Art déco » visible au Musée des Arts Décoratifs de Paris jusqu’au 26 avril 2026, l’architecte et designer Maxime d’Angeac dévoile le futur Orient-Express. Un véritable hommage à ce train mythique, mais également aux savoir-faire d’excellence et au raffinement stylistique de ce mouvement. À cette occasion, nous lui avons posé cinq questions sur sa démarche, ses inspirations à l’origine de ce projet hors du commun alliant au patrimoine, la création contemporaine.

Depuis quand travaillez-vous sur ce projet et combien d’ateliers ou d’artisans vous accompagnent ?

Je travaille depuis janvier 2022 sur ce projet. Ce qui est exposé au Musée des Arts Décoratifs représente près de 180 000 heures de conception. Nous avons travaillé avec de nombreux savoir-faire qui ont nécessité une trentaine de maîtres d’art et d’artisans de haute facture.

© Alixe Ley

En quoi l’imaginaire autour de ce train mythique vous a-t-il inspiré ?

La marque Orient-Express est source de curiosité, de développement, de richesses… Elle est en réalité plus riche d’imaginaire que de matérialité. Elle est porteuse de légendes et convoque la géographie, l’histoire, la littérature et le cinéma. C’est une marque culturelle qui a marqué son temps par la vision du voyage au début du XXᵉ siècle, et dont je me suis inspiré.

© Alixe Ley

Justement, comment avez-vous travaillé les ambiances pour que l’intérieur soit à la fois un hommage à l’Art déco et un décor contemporain ?

Je me suis inspiré du vocabulaire et de la grammaire de l’Art déco, puis j’ai réappliqué les mêmes principes à la conception d’un train. Je me suis aussi appuyé sur les archives de l’Orient-Express, auxquelles j’ai fait des références subtiles et des clins d’œil, sans pour autant copier ou reprendre avec exactitude et nostalgie. Il a également fallu intégrer des technologies inexistantes à l’époque. J’ai donc surtout fait un travail d’ensemblier contemporain, en me nourrissant des savoir-faire de mes interlocuteurs, tous ancrés dans le XXIᵉ siècle et les préoccupations actuelles. Nous avons par exemple sourcé des bois, limité l’utilisation des cuirs, évité le gâchis, réduit les transports inutiles, fabriqué en France, contrôlé l’isolation des volumes pour éviter les déperditions…

© Alixe Ley

Dans l’exposition, on voit de nombreux croquis et vous abordez la question du Modulor développée par Le Corbusier. Votre approche est-elle proche de celle que l’on pouvait rencontrer il y a un siècle ?

Dans mon studio, nous travaillons beaucoup à la main. Chacun a un crayon et du papier à côté de son ordinateur, et je tiens à ce que les idées soient d’abord exprimées ainsi. Cela ne donne pas forcément de beaux croquis, mais permet une expression directe des intentions : les épaisseurs, les jonctions, les finitions, les proportions. L’ordinateur est évidemment indispensable, mais il ne suffit pas à lui seul. Quant au Modulor, j’ai toujours accordé une grande importance aux proportions, à la recherche du bon rythme, du bon plan, des bonnes lignes. Mes études m’ont conduit à explorer Pythagore, le nombre d’or, puis leurs prolongements, dont le Modulor de Le Corbusier, un système intéressant. Le fond du sujet reste pour moi la place de l’homme dans l’espace, qu’il soit assis, debout, couché.

© Alixe Ley

Les pièces utilisées dans ce projet ont-elles été créées pour l’occasion ou proviennent-elles de mobilier déjà édité ?

Tout a été dessiné sur mesure, puis créé par mon studio. J’ai la chance d’avoir autour de moi des personnes talentueuses et curieuses, qui me permettent d’assurer une production importante afin de répondre aux attentes de la marque, que ce soit sur rail ou sur mer. Par exemple, le fauteuil du train est dissymétrique, car il est toujours placé contre un mur. Il doit pouvoir pivoter, passer ses accoudoirs sous la table lorsqu’elle est levée, rester stable grâce à une base plutôt que des pieds afin de préserver les orteils, et être suffisamment large pour éviter tout basculement. Certains meubles, lampes ou tapis du train ou du navire sont entièrement dédiés à la marque et ne seront pas commercialisés. Les autres, nombreux, seront édités par différentes Maisons qui nous font déjà envie.

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10/11/2025
EspritContract : chez André Renault, l’innovation comme ambition

Fabricant français de literie d’exception, André Renault participe pour la première fois au salon EspritContract. Entre innovations technologiques et recherches continues pour une meilleure qualité de sommeil, la marque poursuit le développement de son réseau hôtelier afin de proposer ses services au plus grand nombre. Rencontre avec Erec Glogowski, PDG de la marque depuis 2020.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles.Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Dans votre activité, que représente le secteur du contract et comment s’organisent les projets chez André Renault ?

André Renault est aujourd’hui le leader de la literie haut de gamme en France, tant en matière de marque que de distribution, avec un chiffre d’affaires annuel de 36 millions d’euros, dont 90 % proviennent du secteur contract, pour 170 salariés. C’est une entreprise relativement unique en Europe : nous produisons exclusivement à la demande, sans stock de produits finis mais cela ne nous empêche pas de proposer près d’un million de combinaisons possibles, avec un délai moyen de production d’une semaine.

Vous développez vos produits en collaboration avec des professionnels pour offrir la meilleure qualité de sommeil. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nos produits reposent sur plusieurs piliers essentiels : le meilleur sommeil, le confort personnalisé, le design à la carte et l’expérience utilisateur. Nous travaillons notamment avec des neurologues spécialistes du sommeil, qui nous ont aidés à identifier les principaux critères d’un sommeil réparateur, directement applicables à la literie à savoir : la liberté de mouvement, car nous bougeons entre 50 et 60 fois par nuit ; la progressivité du matelas qui doit être doux à l’accueil et ferme en soutien ; l’indépendance de couchage, pour ne pas déranger son partenaire ; et enfin la thermorégulation, indispensable puisque nous perdons en moyenne 33 cl d’eau par nuit. De fait, tous nos produits sont conçus dans ce sens pour respecter au mieux ces critères.

Pour le contract, vous travaillez avec des hôtels. Comment concilier cette personnalisation pour satisfaire le plus grand nombre ?

Chaque projet est développé en direct avec l’hôtelier, afin de lui proposer les produits les plus adaptés à ses besoins. Nous ne travaillons que sur mesure, sans référencement sur de grandes plateformes hôtelières, car nous privilégions la personnalisation et la proximité. En général, nous partons d’une base médium pour convenir au plus grand nombre, puis nous adaptons le sommier selon le type de chambre et le niveau de confort souhaité : sommiers à ressorts, électriques, à lattes actives ou passives… Le niveau de prestation et la localisation de l’établissement influencent également nos propositions, car les attentes varient selon la clientèle et les régions. Parmi nos projets significatifs, il y a notamment notre collaboration avec le réseau Hôtels & Préférence, pour le Domaine de la Bretesche notamment, mais également les chalets de luxe Mobialp.

Des actualités à venir ?

Nous travaillons en permanence sur de nouveaux produits toujours plus innovants. Actuellement, nous développons une literie haut de gamme avec dosseret lumineux intégré et diffusion musicale, ainsi qu’un concept de literie tapissière modulaire et personnalisable, permettant de remplacer uniquement les tissus ou certains éléments décoratifs sans changer le produit dans sa totalité.

Vous avez longtemps participé au salon EspritMeuble, mais c’est une première chez EspritContract. Qu’attendez-vous de cette participation ?

En effet, nous avons bâti un réseau autour d’EspritMeuble, mais notre objectif est désormais de développer notre présence dans le contract et particulièrement dans le secteur hôtelier. Participer à EspritContract est l’occasion de faire mieux connaître la marque, de valoriser notre savoir-faire et de renforcer notre position sur le marché.

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