B(u)y Design : l’évènement pour le design toscan

B(u)y Design : l’évènement pour le design toscan

B(u)y Design est un projet crée dans le but de faire valoir l’excellence du design italien et particulièrement toscan, en favorisant les échanges entre entreprises et opérateurs du design de renommée internationale.


B(u)y Design est un événement inspiré du recueil Décaméron écrit par GiovanniBoccaccio, dont le message principal était de construire un avenir différent et un nouveau modèle de société basé sur une prise de conscience du présent et du passé. Organisé à la fois virtuellement et physiquement, ce rendez-vous vise à l’internationalisation du design toscan, à travers l’organisation de rencontres entre une centaine d’entreprises et opérateurs internationaux.

De fait, pendant plus d’un an, B(u)y Design sera la terre d’accueil d’échanges entre ces entreprises et les plus de 80 opérateurs professionnels du design (architectes, designers…), sélectionnés au niveau international, et venus d’une quinzaine de pays différents. Une organisation découpée en six actions de réception, qui oscillera entre rencontres B2B et visites d’entreprises. Focus sur huit entreprises participantes.

My Home Collection, repenser l’ameublement à travers des histoires

Créée en 2015, entre Florence et Sienne, au croisement de savoir-faire artisanaux tels que la menuiserie, la couture et le traitement du cuir, MyHome Collection veut repenser la manière de meubler les espaces. Les produits de cette entreprise italienne racontent une histoire, à la fois au travers de son savoir-faire artisanal qui est au cœur de son processus de production, accentué par une histoire culturelle forte, puisque tous les produits sont de fabrication 100 % italienne, en accord avec les traditions. Parmi les produits emblématiques, on peut citer par exemple la table Aronte du designer Giulio Iacchetti qui s’est concentré sur le design articulé de la structure en croix ou encore le tabouret Baba de Serena Confalonieri, un modèle inspiré de la mode.

Chaise Baba © MyHome Collection
Table Aronte © MyHome Collection

Alivar, l’expert ameublement pour le salon

L’entreprise italienne Alivar créer des pièces au design uniques et iconiques, avec un réel savoir-faire artisanal, puisque toutes les pièces sont sublimées par des artisans toscans depuis plusieurs générations. Parmi les nouveautés 2022, on peut citer le canapé Edward, le buffet Shake et le fauteuil Zoe, tous designés par l’architecte Giuseppe Bavus.

Fauteuil Zoe et Buffet Shake © Alivar

Tosconova, entre savoir-faire et techniques de pointe industrielles

Tosconova est une entreprise de mobilier aux inspirations venues de Florence créée en 1963 par Giovanni Michelacci. Une entreprise qui met en dialogue un savoir-faire artisanal fort avec des techniques de pointe en matière de design et d’industrie. Spécialiste de l’aménagement des espaces de luxe, les projets de Tosconova allient à la fois technique et créativité, sans pour autant en oublier ses valeurs fortement basées sur l’éthique. En effet, l’entreprise accorde une importance dans le choix de ses matières premières utilisées qui sont respectueuses de l’environnement puisque non-toxiques et durables dans le temps. Aussi, l’entreprise met l’accent sur le bien-être, en créant un environnement de travail sûr et attrayant. Pour sa collection 2021-2022, parmi les nouveautés figurent les canapés Lanai et Moritz, le tabouret Forty Canaletto ou encore la table de nuit Brass.

Canapé Lanai © Toscanova

Exenia, et la lumière LED fut

Fondée en 2010, Exenia est une entreprise appartenant au groupe Lumenpulse. Elle est productrice d’appareils d’éclairage pour tout type d’espace, indoor ou outdoor, et se spécialise notamment dans la production de luminaires intérieurs à LED, adaptés à tout type d’intérieur (showroom, centres commerciaux, résidentiels…). Les produits proposés sont de divers formes, allant de la suspension classique avec le modèle Naboo aux appliques murales Rock ou encore les projecteurs Revo présentés en « famille ». On retrouve également des lampadaires, des encastrés, systèmes ou luminaires pour pistes. Une entreprise encore en plein essor dont la culture entrepreneuriale est solidement fondée sur des principes de collaboration, de transparence, de qualité, de recherche, d’innovation et de durabilité.

Suspension Naboo © Exenia

Opinion Ciatti, la maison aux 70 ans d’histoire

Première entreprise italienne à avoir crée des meubles pour téléviseurs, Opinion Ciatti est fondée en 1950 sous l’impulsion, ou plutôt l’intuition, de Rolando Ciatti alors grand curieux et observateur des changements du monde de l’époque. Une institution « visionnaire » qui se présentera lors du salon du meuble de Milan dans les années 1980 avec une collection aux concepts bien à elle. Au fil des années, les membres de la famille Ciatti s’allient à Gianni Pareschi ou encore Bruno Rainaldi pour imaginer des collections nouvelles, si ce n’est iconiques, à l’instar de la bibliothèque autoportante Ptolomeo, véritable bestseller de la maison. En 2006, Lapo Ciatti rejoint l’entreprise pour en devenir le PDG, en mettant un accent fort sur l’aspect design puisque celui-ci est titulaire d’une formation en design industriel. À ses cotés, Bruno Rainaldi devient directeur artistique. En 2022, il présentait à l’occasion du salon du Meuble de Milan, la collection de tables basses Koji, caractérisée par sa flexibilité et sa polyvalence.

Tables basses Koji © Opinion Ciatti

New Design Porte, entreprise toscane et familiale

New Design Porte, située à Monteriggioni, entre Sienne et Florence, est une entreprise spécialisée dans le design de portes, portails, planchers en bois, boiseries, walk-in armoires, cuisines et compléments d’ameublement. Institution familiale, New Design Porte a été créée en 1996 par Lorenzo et Cinzia Cortigiani, des entrepreneurs qui avaient déjà une expérience notable dans le domaine de l’ameublement et du mobilier. Le couple fondateur sera ensuite renforcé par l’arrivée de leur fils ainé Niccolò et de leur fille Marta quelque temps plus tard. Ils proposent ainsi des modèles classiques, modernes ou contemporains, déclinables selon les envies et besoins.

© New Design Porte
© New Design Porte

Marioni, les passionnés de céramique florentins depuis trois générations

Depuis trois générations, l’entreprise familiale Marioni lancée en 1966 à Florence, propose des collections liées à la créativité et au travail manuel. Avec la céramique comme matériau de prédilection et point de départ de nombreuses de leur collection, ils proposent des pièces aux couleurs, lignes et finitions choisies avec minutie. En 2022, ils participent à de divers salons notables durant lesquels ils ont présenté leur nouvelle collection intitulée Notorious Collection designée entre autres par Piero Angelo Orecchioni et Studio 63. Ainsi, le salon du meuble de Milan a été l’occasion de découvrir le canapé Mythos et le vase Thorn. Un peu plus tôt en mars, ils présentaient à Maison et Objet quatre autres pièces : le canapé et fauteuil Baia, les tables d’appoint Cyl, Snake, Kelly et Edith, les luminaires Palm ainsi que le fauteuil Joan.

Lampes Palm, collection Notorious, présentés lors du Salon Maison et Objet 2022 © Marioni
Vase en céramique Thorn, collection Notorious, présenté lors du Salon du meuble de Milan 2022 © Marioni

SoftHouse, l’entreprise des soeurs Torri

La société Softhouse a été fondée en 1990 par les soeurs Laura et Mariella Torri. Au fil des années, la marque s’est forgé une identité forte à la fois grâce à son approche singulière des formes et des matériaux et son interprétation rigoureuse des couleurs, mais également ainsi à travers sa grande participation féminine pour la création des collections. En effet, en plus d’avoir été fondée et dirigée par deux femmes, la plupart des personnes travaillant chez Softhouse sont féminines.

© Softhouse

Softhouse propose ainsi des produits sophistiqués mêlant un certain sens du détail et des lignes intéressantes, en témoignent les canapés Cipria et Duna. En parallèle, l’entreprise participe également à la conception de divers hôtels, en Italie et à l’international.


Rédigé par 
Maïa Pois

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31/10/2025
Le Collectionneur, une plongée Art déco dans l'univers d'Edgar Jayet

Présenté dans l'Hôtel de Maisons à l'occasion de Design Miami Paris, Le Collectionneur est un ensemble dessiné par le designer Edgar Jayet. Fruit d'une collaboration avec la Maison Lelièvre, la composition s'affirme comme un hommage à l'Art déco.

Des œuvres de Jacques Maillol, deux vases romains du IIe siècle après J.-C., des luminaires de la Maison Delisle ou encore des objets signés Puiforcat et Saint-Louis. C'est au milieu de ce qui pourrait ressembler à une reconstitution historique de l’entre-deux-guerres qu'Edgar Jayet a présenté Le Collectionneur. Portée par Paragone à l’occasion de Design Miami Paris, la collection prend place dans un décor imaginé comme un hommage libre au pavillon conçu par le décorateur Jacques-Émile Ruhlmann en 1925. Largement inspirée du mouvement Art déco, qui célèbre cette année ses cent ans et auquel la scénographie fait écho, la collection a été imaginée en collaboration avec la Maison Lelièvre. Une association née d'une rencontre début 2024 entre le designer et Emmanuel Lelièvre, directeur de la marque, mais aussi « de l'idée de tisser un lien avec une manufacture comme le faisaient les ensembliers il y a un siècle ». L'occasion de co-construire ce projet dont les textiles ont façonné les contours.

©Oskar Proctor

Un centenaire inspirant

Connu pour son approche « dix-neuviémiste » liée à la compréhension des systèmes constructifs (comme en témoigne la collection Unheimlichkeit présentée fin 2024), Edgar Jayet s'est cette fois-ci attaqué, plus qu’à une technique, à un style. « Je ne crois pas à la création ex nihilo et je ne pense pas que l'on réinvente les choses. Le Collectionneur est davantage un regard de notre époque porté sur un mouvement. Les assemblages ont été réalisés à la main comme en 1925, mais c'est surtout le choix des matérialités, comme le sycomore ou le nickel argenté, et des codes esthétiques propres à l'Art déco, qui connectent mes objets à ce style. » Pour cette nouvelle collection, le designer a imaginé trois typologies d'objets inspirés de l'univers du voyage : une armoire, une méridienne de 1925 millimètres et des malles auxquelles vient s’ajouter un tapis. « L'Art déco s'est exporté dans le monde entier. C'est d'ailleurs ce que l'on a appelé le style paquebot, puisqu'il était associé aux grands transatlantiques pour lesquels Ruhlmann a beaucoup travaillé. C'est d’ailleurs lui qui a créé en 1925 l'Hôtel du Collectionneur. C’était un véritable lieu manifeste de l’Art déco dans lequel tout était sur mesure et très personnalisé. On voulait retrouver ça, mais avec une typologie plus inhabituelle. » Un cheminement qui amène le designer vers « le salon de bain », un espace plus intimiste à la croisée « du boudoir et de la dressing-room », qui donnera son nom à la scénographie de l’exposition : Le Bain du Collectionneur.

©Oskar Proctor

Au bout du fil, le savoir-faire Lelièvre

« Le modus operandi de cette collection ? Le même que Jacques-Émile Ruhlmann à l'époque. Travailler ensemble, avec les meilleurs artisans, pour créer un ensemble qui ait du sens », résume Edgar Jayet. Si la collection a vu le jour en une quinzaine de mois grâce à l’investissement de six partenaires (Les Ateliers de la Chapelle, Jouffre, les Ateliers Fey, Maison Fontaine, Atelier Yszé), spécialisés dans la serrurerie d'art, la gainerie ou encore le travail du laiton, c'est avec la Maison Lelièvre que les contours de la collection ont été tissés. « Tout s'est fait lors d'une rencontre dans le showroom, explique Emmanuel Lelièvre. Je lui ai montré un certain nombre de créations récentes, mais également d'archives Art déco que nous présentions dans le cadre d’une rétrospective en janvier. » Une immersion à l’origine d’un corpus d’étoffes très différentes choisi par Edgar Jayet. Parmi elles, une moire noire synthétique à l'aspect ancien. « C'est un tissu très technique adapté au yachting ou à la restauration, mais qui rappelle très bien les textiles Art déco et c’est ce qui m’a plu », explique le créateur. Un choix sobre, combiné à Rêverie, une réédition ornementale d'une des archives de la marque, et réinterprétée par le designer sur le dos de la malle. « Comme nous n'avions pas le temps de modifier les tissus existants, le petit twist a été d'utiliser Rêverie à l'envers. » Une manière pour le créateur de flouter légèrement le visuel en lui apportant une touche plus contemporaine. Un petit pas de côté dans l'utilisation classique des textiles d'ameublement, dont une gamme en fibres naturelles a également été utilisée. Trois sortes très différentes sur le plan stylistique, mais également technique, « venues conforter l'idée d'un mobilier de voyage ». Le Collectionneur, « ce n'était pas simplement l'idée de faire des pièces historiques visibles dans une galerie, mais de repenser certains codes pour faire de l'usuel », résume Emmanuel Lelièvre. Plus qu'un hommage aux ensembliers de l'Art déco, c'est donc surtout un hommage à l'union des savoir-faire que Le Bain du Collectionneur semble abreuver.

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28/10/2025
EspritContract : chez Neology, la polyvalence comme moteur

Aujourd'hui considéré comme l’un des derniers fabricants de canapés français, l’entreprise corrézienne Neology, qui compte 25 salariés, augmente progressivement sa part de contract. En cause, une évolution du secteur depuis une trentaine d’années.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles.Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Comment le contract structure votre activité et quelles ont été les évolutions de ces dernières années ?

Le contract est une part croissante de notre activité puisqu’il représente 40 %. C’est le double d’il y a cinq ans et cela ne fait qu’augmenter. C’est notamment dû à un contexte global : d’une part, l’écroulement des ventes en direct au profit du marché digital, et d’autre part la fermeture d’un grand nombre d’entreprises, ce qui nous amène à être de plus en plus sollicités. Aujourd’hui, le secteur du canapé français est en voie de disparition. Il a été affaibli dans les années 1990 et au début des années 2000 avec l’arrivée de la concurrence polonaise. Mais le contract a été un atout pour nous, car aucun fabricant à l’étranger n’était intéressé pour réaliser dix pièces sur mesure.
Aujourd’hui, nous ne sommes plus que trois à réaliser des canapés haut de gamme en France, avec Duvivier Canapés et Ligne Roset. Mais l’avantage que nous avons chez Neology, c’est notre capacité à tout réaliser. À l’origine, nous étions spécialisés dans le cuir, mais aujourd’hui nous faisons également de la menuiserie, de la découpe de revêtement, de la couture et de la tapisserie, du vernissage ou encore de la laque. Bref, nous sommes autonomes et ça, c’est assez rare.

À quel moment ce secteur s’est-il imposé au sein de votre entreprise ?

La marque a aujourd’hui 52 ans. C’est une entreprise qui était à l’origine spécialisée dans les canapés. Entre 2008 et 2009, l’intégralité de notre marché était de la « négoc », c’est-à-dire de la vente directe aux particuliers. Nous étions déjà sollicités sur des marchés contract, mais nous n’avions pas forcément envie de nous aventurer sur ce secteur, car tout fonctionnait correctement. À partir de 2010, nous sommes rentrés dans l’hôtellerie en faisant des canapés pour des lobbies d’accueil, puis nous avons commencé à faire du convertible et donc à rentrer dans les chambres. À partir de là, nous nous sommes diversifiés avec des cabriolets, puis des bridges, des têtes de lit, etc. Et par la suite, nous avons dérivé vers la restauration avec la création de banquettes ou de chaises. Ça a duré plusieurs années jusqu’à ce que l’on se dise, en 2017, que nous étions capables de passer sur du global. L’événement marquant a été la mise en place d’une collaboration avec une entreprise proche de l’usine pour qui on s’est mis à fabriquer.

Hôtel BEST WESTERN PLUS CRYSTAL  - Nancy Architecte Stéphanie Cayet ©Neology

Et comment avez-vous évolué pour répondre aux besoins du contract ?

On est simplement allé chercher des compétences externes sur des chantiers pour apprendre et évoluer. On a aussi intégré à Neology – avec un premier rachat dès 2000 – les savoir-faire d’entreprises qui fermaient, que ce soit dans la relaxation ou dans le convertible par exemple. Mais de toute manière, nous restions quand même dans le même métier. Le contract, il faut surtout voir ça comme du sur-mesure.

Quels sont vos prochains objectifs ?

Début 2026, vous pourrez découvrir sur le site web une nouvelle collection Neology nommée Signature, qui sera présentée en novembre au salon EquipHôtel. Contrairement à la gamme Privilège, que nous commercialisons déjà, celle-ci sera entièrement destinée au contract et notamment au monde de la restauration. Elle regroupera environ 30 chaises et fauteuils contemporains, allant du pouf au bridge en passant par les convertibles. Nous espérons pouvoir la présenter au cours du premier semestre.

Auriez-vous un projet contract significatif du travail de Neology ?

Je garde en mémoire un de nos premiers projets, en 2017, pour l’Hôtel Jardin Le Bréa situé dans le 6ᵉ arrondissement de Paris. Il s’agissait de têtes de lit dessinées par Laurent Magoust. C’était un projet particulièrement exigeant, avec des dessins complexes, qui avait nécessité un travail millimétré de la part de nos artisans, notamment en couture et tapisserie, pour ajuster divers tissus. C’était assez difficile, mais rien de mieux pour appréhender ce qui était une nouvelle activité à l’époque.

Hôtel JARDIN LE BREA  - Paris Architecte Laurent Maugoust ©Neology
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24/10/2025
Scarabei, la nouvelle composition de Giopato & Coombes

La marque italienne Giopato & Coombes dévoile Scarabei, un luminaire en aluminium inspirée de la nature.

C’est une collection à regarder à la lumière de ces inspirations. Imaginée par Cristiana Giopato et Christopher Coombes, fondateurs du studio éponyme, Scarabei pourrait être désignée comme une collection biomimétique. Inspirés « par les processus de propagation visibles dans la nature », les designers ont cherché à traduire les notions « de rythme, de répétition et de variation ». C’est donc en considérant la lumière comme un organisme à part entière qu’ils se sont penchés sur la faune, et plus précisément sur le scarabée, un animal symbolisant souvent la métamorphose et la renaissance. Une inspiration à l’origine des petites cavités rappelant, à certains égards, des chrysalides d’où émergent ces insectes. En résulte une série de luminaires née « d'une étude de la modularité expansive » offrant des compositions en équilibre « entre géométrie et variation structurelle ».

Scarabei ©Giopato & Coombes

Les aspérités d’une technique artisanale

D’abord intéressés par l’idée de propagation, les designers ont commencé « par travailler en deux dimensions, sur papier, et par l'intermédiaire de matériaux physiques tels que les croquis au crayon et à l'encre ». Une phase qui a permis aux premières ébauches d’émerger. Ce n’est que dans un second temps que l’étude des formes a débuté, et ce, de manière empirique. « Nous avons d’abord créé des masses à l’aide de papier aluminium puis d’argile. Nous préférions travailler le matériau physiquement et ensuite passer à sa transformation numérique en le scannant en trois dimensions. » Une méthode de travail qui a poussé les deux designers vers le moulage au sable. Une technique artisanale, réalisée dans une fonderie italienne, permettant de combiner les détails des moules en terre réalisés à la main, et la matérialité brute et authentique de la fonte. Réalisé en aluminium, chaque module est ensuite retravaillé à la main et patiné dans l’un des cinq coloris disponibles (aluminium brut, aluminium poli, noirci, bronzé, blanc minéral). Dotés d’une source lumineuse, les dômes concaves sont ensuite refermés avec une lamelle de verre opalin, laissant passer une lumière homogène et permettant à chacun de révéler les aspérités de son voisin. Une cohabitation rappelant, à la lumière de Scarabei, la force de la composition.

Temps de lecture
22/10/2025
EspritContract : au sein du groupe Mobliberica, on mise sur la diversité

Les marques Musola, Mobliberica et Dressy, spécialisées dans le mobilier outdoor pour la première et l’indoor pour les deux autres, comptent une expérience de plus de 45 ans. Trois marques réunies au sein d’un même groupe qui permet ainsi d’avoir une offre riche et diversifiée, pour s’adapter au mieux à tous les projets. Analyse auprès de José Martinez, export manager chez Mobliberica.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Que représente le secteur contract au sein de votre groupe (produits/projets, ventes...) ?


Mobliberica, la première marque du groupe est née en 1979 et dès ses débuts, la qualité était partie prenante de notre ADN. Cela nous a permis, au cours de ces 46 dernières années, de développer des produits avec des caractéristiques techniques qui les rendent idéal aussi bien pour le canal résidentiel que pour le canal contract, et de nous étendre ensuite à nos autres marques qui sont Musola et Dressy. Le secteur contract a toujours été un domaine d'une grande importance dans l’histoire du groupe, et nous le développons tout particulièrement en ce moment. Cela passe par des collaborations avec designers ainsi qu'avec une équipe interne expérimentée. En résultent ainsi des produits avec un très haut niveau de qualité et de design, développés et fabriqués entièrement au sein de nos usines.

Vous avez également les marques Mobliberica et Dressy dans le groupe. Les projets contract sont-ils connectés entre elles ?


Mobliberica, Musola et Dressy sont trois marques appartenant à la même entreprise, ce qui permet à nos partenaires de mieux comprendre notre offre en différenciant clairement les pièces de mobilier indoor proposées par Mobliberica et Dressy avec l’outdoor à travers Musola. Le fait de proposer des produits pour les différentes zones d’un projet facilite considérablement le travail de nos clients en réduisant le nombre de fournisseurs nécessaires.

Quels changements/évolutions avez-vous observés ces dernières années ?


Les produits contract ne se distinguent plus de ceux produit destinés au résidentiel. C’est donc à nous d’harmoniser et humaniser au maximum les espaces, en les rendant plus confortables et accueillants pour que les produits s’adaptent au mieux aux usages.

Y a-t-il un projet important dont vous aimeriez parler ?


La diversité de notre offre nous permet de participer à des projets très variés, comme le rooftop d’un hôtel sur la Côte d’Azur, un restaurant dans une station de ski dans les Alpes, une bibliothèque à Berlin ou encore des chambres d’un coliving à Paris. Des projets très attractifs au sein desquels la priorité est donnée à la qualité et au design.

Des nouveautés à venir ?


Nous avons un puissant département de développement produit qui nous permet de lancer en permanence des nouveautés intéressantes, en offrant des solutions techniques, des matériaux et des designs pour proposer des solutions innovantes.

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