La scène design de la Villa Kujoyama
Vue de la Villa Kujoyama © Kenryou GU

La scène design de la Villa Kujoyama

En septembre, Adèle Fremolle a pris la tête de la Villa Kuyojama à Kyoto. L’incroyable bâtisse construite par l’architecte Kunio Kato à flanc de montagne fête cette année ses trente ans, et qui a accueilli depuis sa création une vingtaine de designers. Comme le souligne Christian Merlhiot, ex-résident puis co-directeur entre 2014 et 2017, nombre de créateurs passés dans ses murs attestent que « cette étape a transformé [leur] vie »


Inaugurée en 1992 à Kyoto, la Villa Kujoyama s’inspire du modèle de la Villa Médicis à Rome, créée elle en 1803. Elle fête donc ses trente ans, en tenant compte d’une interruption pour rénovation de 1992 à 1994, qui a donné aussi un second souffle à ses programmes. Placée sous la tutelle de l’Institut français et de l’Institut français du Japon, elle est l’unique résidence en Asie pour les artistes français. Elle bénéficie du soutien financier de la fondation Bettencourt-Schueller, qui vient de confirmer le renouvellement de son partenariat. Dans l’attente de l’arrivée de la future directrice, et sous la coordination de Samson Sylvain, directeur par intérim et attaché culturel à l’Institut français du Japon, une équipe de 4 personnes gère le lieu : un responsable de la communication, de production, un intendant et un responsable des lauréats (qui assure pour l’accompagnement sur place, la traduction…).
Une quinzaine de créateurs y séjournent chaque année, toutes disciplines confondues. En moyenne, les durées oscillent entre deux et six mois pour des projets individuels, et autour de 4 mois, pour les projets en duo.

Une scène design à Kujoyama

Si les premières années ont surtout été marquées par des créateurs issus du design produit, ces dernières suivent l’évolution du secteur en s’élargissant aux textiles, au graphisme, aux arts culinaires… et reflète aussi cette approche volontairement interdisciplinaire de la résidence. L’apport de la fondation Bettencourt-Schueller a permis aussi l’extension vers les métiers d’art, et l’intensification d’un travail de dialogue dans les projets. Sur les trois décennies, on constate des profils vraiment divers et des parcours variés, pour les résidents en design qui forment une vraie scène design. Patrick Nadeau, Benjamin Graindorge, François Azambourg, José Lévy, Goliath Dyevre, Pierre Charpin… ; tous ont été profondément marqués par ce passage. Co-directrice de la Villa Kujoyama de 2014 à 2017, Sumiko Oé-Gottini est depuis consultante et travaille pour différents programmes internationaux, dont celui de la Villa Kujoyoma. Pour elle, « il y a toujours un point de non-retour, dans le bon sens du terme. Les pratiques de design ont aussi beaucoup changé pendant ces trois décennies et les champs d’exploration aussi. C’est intéressant car les créateurs français ont par exemple une longueur d’avance autour de la question de la nourriture. »

Vue aérienne de la Villa Kujoyama © Christian MERLHIOT

Si José Lévy, résident en 2011, est imprégné de culture nippone depuis son enfance grâce à un grand-père collectionneur, son passage a laissé une empreinte sur place. Formé sur place au nébuta – technique traditionnelle qui met en œuvre le papier et le bambou – il a conçu la sculpture du samouraï Veilleur, devenue un emblème du site, après avoir été exposée au Musée de la Chasse et de la nature lors des DDays en 2016. Et pour Christian Merlhiot, « s’il peut aujourd’hui montrer de Kokeshis au PAD de Paris, c’est parce qu’il s’est nourri du Japon ». Le designer lui-même a développé des collections de mobilier à partir de tatamis chez Daiken.

L’expérience de la résidence

Comme l’exprime Sumiko Oé-Gottini, « la rencontre avec l’altérité culturelle, ou une nouvelle pratique artistique questionne. Pour autant ce n’est pas « l’autre » qui donne la réponse clé en main, mais c’est précisément l’expérience de la rencontre  traversée par le créateur qui va lui révéler sa propre identité créatrice (…). Il ne s’agit pas de s’emparer des éléments attachés à une culture pour les transposer ailleurs. La plupart des créateurs redécouvrent la valeur de leur propre pratique à l’issue de ces collaborations. »  (cf « identité et altérité, transmission des savoir-faire comme levier du dialogue international in Entretiens Albert-Kahn, cahier n° 49 (2021) in Entretiens Albert-Kahn, cahier n° 49 (2021))

Certains ont ainsi complètement changé leur regard, et réinterrogé la notion de temps dans le process de design. Selon elle, son rôle est « d’aider les créateurs à transformer le changement de « paradigme » engendré par ces nouvelles  rencontres et collaborations en un levier de création dynamique. C’est l’expérience de la traversée du Japon par les créateurs qui révèle aussi une période de leur  historie oubliée dans l’ombre de la standardisation. » À titre d’exemple, François Azambourg (résident en 2015) a créé un fauteuil en s’appuyant sur une technique qui avec un geste précis redonne une étanchéité au bois observée au Japon : Sur place, il sublime aussi les copeaux de bois : « en visitant une charpenterie,  j’ai découvert des copeaux de bois d’une épaisseur de papier à cigarette, d’une longueur incroyable, générés par l’utilisation d’un rabot sur la totalité de la poutre. On est à la limite de la matérialié. » Il testera différentes utilisations, dont des impressions. L’ensemble de ses travaux et « esquisses d’objets et embryons de produits » seront exposés au Musée des arts décoratifs.  

Kokeshi Family, design José Lévy pour Leblon Delienne


Car la Villa Kujoyama est avant tout une résidence de recherche, pas de création. Sumiko Oé-Gottini observe étonnamment que 50 % des résidents ont un profil ENSCI : « il y a une envie aujourd’hui de revisiter par rapport à l’industrie de revisiter la création industrielle, de réfléchir à la cohabitation des choix (savoir-faire, écologique), l’artisanat est vu comme le vestibule de l’industrie de demain au cœur de la plupart des projets. »

Vue terrasse de la Villa Kujoyama © Kenryou GU

Lors de la fermeture pour travaux en 1992, une association d’anciens résidents se crée pour être vigilants à la réouverture. La rénovation est l’occasion de repenser les programmes. À partir de 2014, les résidences s’ouvrent davantage aux des métiers d’art et le design : une évidence pour la direction de l’époque tant Kyoto est un creuset de savoir-faire. Et la catégorie Design devient nécessaire pour créer ce pont entre l’artisanat ancestral et l’inscription des métiers d’art dans un univers contemporain. À ce titre, le projet de la doreuse Manuela Paule-Cavallier a été explicite. En lien avec des artisans qui travaille l’étain de manière séculaire, elle a proposé à Goliath Dyèvre de se joindre à elle pour élaborer une forme de médiation en création, soit allier l’or et le métal pour donner une expression à la matière conçue comme rigide. Le projet a donné lieu au « petit théâtre de lumière » exposé aux DDays en 2015. Selon Sumiko Oé-Gottini « peut-être que le Japon traverse avec une certaine légèreté cette question de la contemporénaïté des métiers d’art ».

Auditorium de la Villa Kujoyama © Kenryou GU

Pour optimiser les séjours, l’accent est mis sur l’accompagnement, en amont, pendant, et après. Samson Syvain précise aussi que la période de résidence est finalement très courte, compte tenu du temps d’adaptation. « Un travail en amont est mis en place avec les lauréats systématiquement pour pouvoir identifier dans leurs projets de recherche les personnes à identifier et de prendre les rendez-vous à temps. » L’Institut français assure aussi un travail de diffusion dans les différents lieux de programmation des instituts au Japon : expositions, performances, rencontres… Sans noyer les résidents dans les commandes, la direction est attentive que ça reste bien une résidence de recherche. Sumiko Oé-Gottini intervient pour la préparation des résidents en amont de leur départ : « Avec l’Institut français on les encadre logistiquement et artistiquement. J’essaie de les driver dans leur projet pour favoriser une appropriation culturelle, une compréhension générale du paysage japonais, préparer les rencontres avec des contacts d’excellence (maître d’art, etc.) »


Vue du patio de la Villa © Kenryou GU
Studio de la Villa Kujoyama © Arnaud RODRIGUEZ

Après la résidence

Avec Christian Merlhiot, Sumiko Oé-Gottini a insisté sur la préparation du retour. Un brin provocatrice, elle précise que pour elle « les projets les plus intéressants sont ceux qui se développent après l’expérience de résidence ». Dès le départ, la sélection des dossiers prend en compte cette intention de continuité « ce n’est pas un one-shot, mais cela s’inscrit dans la pratique du créateur et un échange de culture. » Alors, elle les « les prépare à l’atterrissage. Ceux qui reviennent ne retrouvent pas tout à fait leur place, de nouvelles pratiques s’ouvrent. » Certains poursuivent très fortement les liens tissés : Pierre Charpin a collaboré avec Arita, et Aurore Thibou designeuse textile, présentée à Première Vision à la suite de sa résidence, continue de travailler comme consultante auprès des artisans de Pangu.

© Kenryou GU

En trente ans, la Villa Kujoyama a construit un réseau de partenaires solides sur lesquels elle s’appuie pour aider à la diffusion des œuvres créées en son sein. Elle participe notamment au festival Viva Villa 5 ! avec les deux autres résidences (Médicis et Casa Velasquez), ce qui donne une belle visibilité à tous les résidents-pensionnaires, quelle que soit leur discipline.


72 saisons à la Villa Kujoyama

Pour fêter ses 30 ans, la Villa Kujoyama a sorti en octobre dernier un ouvrage anniversaire intitulé « 72 saisons à la Villa Kujoyama ».

Editions Gallimard, 49 €.


Rédigé par 
Nathalie Degardin

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Temps de lecture
11/9/2025
Riva, la nouvelle famille sportive de Graff

La marque de robinetterie de luxe Graff a lancé en début d’année Riva. Une collection composée de trois modèles librement inspirés des univers du yachting et de l’automobile, comme un écho à l’histoire de la marque.

Et au milieu coule une rivière… ou plutôt le savoir-faire de Graff. Si le parc national de Babia Góra, situé à Jordanów, en Pologne, aurait pu servir de cadre au film sorti en 1992, il abrite depuis 2002 le principal site de production mondiale (hors Etats-Unis) de la marque. Un complexe de 20 000 mètres carrés ou la robinetterie de luxe et la précision des machines côtoient encore aujourd’hui les savoir-faire artisanaux d’autrefois. C’est fort de cet atout que la marque présente cette année la collection Riva inspirée par le yachting et l’automobile de luxe. Un univers avec lequel Graff, née aux Etats-Unis dans le Wisconsin dans les années 70, a quelque temps collaboré en tant que sous-traitant pour la célèbre marque de motos Harley Davidson. Un héritage américain dont elle conserve un goût prononcé pour l’innovation et la recherche, largement assimilé au goût de l’Art décoratif et du design européen.

Riva Chandelier ©Graff

Des inspirations haut de gamme

Si la collection n’a pas nécessairement été imaginée comme un hommage à son passé, la marque - dont le nom tient évidemment au graphite qui compose ses produits - s’inscrit quant à elle dans un certain art de vivre : the Art of bath. Une appellation qui désigne la précision technique et la personnalisation sur mesure des accessoires de bain au service des sens. C’est dans cette lignée esthétique que trois typologies de robinetterie sont nées sous la collection Riva à partir de mars 2025. Destinées tout autant à l'hôtellerie qu’aux réalisations privées haut de gamme, Riva Chandelier, Riva Scala et Riva Wall Mount s’inspirent librement des lignes de l’automobile et l’accastillage des yachts. Un langage commun sophistiqué et technique. S’appropriant notamment les textures propres à ces univers au travers de finitions diamantées, texturées ou obliques, Graff propose également une personnalisation totale grâce aux 26 finitions époxydes, galvaniques ou PVD disponibles.

Riva Scala ©Graff

Des typologies dans l’air du temps

Imaginée pour s’adapter à chaque typologie de salle de bain, Riva se décline aussi sur le plan technique, que ce soit de manière très prégnante, sous forme de suspension rappelant un lustre pour Riva Chandelier ou une motorisation avec Riva Scala, déclinée, avec Riva Wall mount, dans une version murale. Renforcés par l’intégration de LED, les deux modèles suspendus ont été imaginés pour jouer avec les différents modes, qu’il s’agisse d’une fine pluie ou de jets plus puissants. De quoi placer l’objet au centre de l’attention et s’inscrire en parallèle de la tendance des “wet rooms”, ces pièces épurées faisant la part belle au matériel de bain, de sorte à dégager une atmosphère. Un parti-pris largement adopté par la marque et illustré par ce clin d'œil à deux mondes ultra-techniques.

Riva Wall Mount ©Graff
Temps de lecture
10/9/2025
Les racines de Giuseppe Arezzi

Projet après projet, le designer sicilien a su remettre au goût du jour un mobilier plein de bon sens, où l’apparente simplicité cache en réalité un véritable credo.

Voici quelques années que Giuseppe Arezzi trace son parcours discrètement mais sûrement, non sans afficher une certaine singularité. Car le garçon est né à Ragusa, en Sicile, où il a choisi de revenir s’installer, après des études au Politecnico de Milan. Un détail qui n’en est pas un, lorsque l’on se penche sur son travail de plus près, axé autour de la question de la ruralité. Rien à voir avec une quelconque acception rustique, mais plutôt avec l’idée que le territoire, ses racines et ses traditions ont beaucoup à apporter au design, aussi industriel soit-il. Pas étonnant que ses pièces dégagent un certain bon sens dans la conception, depuis son premier valet de chambre, Solista, jusqu’au transat dépliable façon accordéon le Brando créé pour Campeggi.

Transat Brando pour Campeggi, 2024 © Vincenzo Caccia

Un design judicieux

Autant d’exemples d’un design dont l’apparente simplicité cache un véritable credo, à l’image du fauteuil produit en 2021 par sa complice Margherita Ratti de It’s Great Design, Manico, le « manche » : effectivement sa structure pourrait n’être que l’assemblage de plusieurs manches auxquels deux coussins colorés ont été ajoutés pour garantir le confort. Cette économie de moyens judicieuse a d’ailleurs tapé dans l’œil du Vitra Design Museum, qui a voulu ce fauteuil pour sa collection permanente, après qu’un autre projet, le Binomio, a fait son entrée au Cnap, à Paris. Pendant la Design Week de Milan 2025, il présentait à Alcova une nouvelle gamme de miroirs.

Fauteuil Manico pour It's Great Design, 2021 © Natale Leontini
Porte manteau Solista pour by Desine, 2018 © Studio Giunta
Temps de lecture
8/9/2025
La collection Oasis de Sanycess transforme la salle de bains en havre de paix

Imaginée par le designer espagnol Jorge Herrera, la collection Oasis de Sanycess repense les codes de la salle de bains en la transformant en un espace de bien-être, guidé par une expérience sensorielle complète.

« Nous voulions intégrer l'essence même de la maison, en utilisant des textures et des matériaux naturels qui nous permettent de nous sentir bien dans cet espace », explique Jorge Herrera. Récompensée d’un iF Design Award et d’un Red Dot Award, la collection Oasis, développée par la marque espagnole de robinetterie Sanycess, bouscule l’image traditionnelle de la salle de bains, trop souvent perçue comme un espace froid et purement fonctionnel, pour en faire un refuge dédié à la déconnexion, au confort et au bien-être.

Une collection complète

Composée de baignoires, lavabos, appuie-tête, tables d'appoint, poufs et porte-serviettes, la gamme Oasis a été pensée dans les moindres détails. Chaque élément contribue à créer une cohérence d’ensemble et à offrir aux utilisateurs une expérience à la fois intime, enveloppante et réconfortante.

Un design en harmonie avec la maison

La collection Oasis cherche ainsi à transformer la salle de bains en un lieu chaleureux et accueillant. Les produits se distinguent autant par leur qualité de conception que par leur fabrication, privilégiant des matériaux naturels et durables tels que le noyer, le chêne, les fibres naturelles ou encore en proposant des textiles personnalisables. « Si les autres pièces de la maison sont enrichies de textures et de matériaux, pourquoi ne pas apporter cette même chaleur à la salle de bains ? », souligne Jorge Herrera. Cette approche élève la salle de bains au-delà de sa fonction utilitaire et confère à la collection Oasis une identité forte et affirmée. Plus largement, la vision de Sanycess, alliée à son expertise dans le domaine de la salle de bains, permet à chaque collection de répondre à des standards de qualité exigeants tout en s’adaptant aux besoins de chaque utilisateur.

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5/9/2025
Intramuros #225 : Anniversary

2 couvertures pour un numéro collector spécial 40 ans avec Philippe Starck comme rédacteur en chef invité

Nous avions 3 et 23 ans en 1985, année de la création d’Intramuros par Chantal Hamaide. Deux générations, mais une même passion pour le design sous toutes ses formes qui fit de nous des lecteurs assidus, dès le premier numéro pour l’un, et à partir de 2004 pour l’autre. L’un est un enfant « Intramuros », ayant commencé sa carrière peu de temps avant la naissance d’un titre dont il est devenu le lecteur le plus fidèle, faisant du magazine le compagnon de papier indispensable d’une vie professionnelle passée aux côtés des créateurs, de l’APCI jusqu’à l’Ensad. L’autre, passionné de design et d’architecture, voulait donner une nouvelle vie à un titre qui l’avait fait rêver, lui permettant de mettre des visages et des intentions derrière les objets qu’il chérit. Une rencontre professionnelle et amicale avec un objectif commun, celui de devenir les passeurs d’un héritage culturel mettant en lumière les talents qui nous dépassent et de continuer à faire d’Intramuros la référence française du design.

En invitant Philippe Starck, que nous remercions pour son investissement, son amitié et sa fidélité à l’égard d’un titre dont il a occupé les pages pendant quarante ans – et ce n’est pas fini –, nous regardons avec émotion notre bibliothèque pleine de 225 numéros inspirés et radicaux, assumant un regard unique sur l’objet et ses usages. En quarante ans, Intramuros a su tisser un lien unique, affectif, avec les designers en prenant le temps de les écouter pour mieux comprendre leurs questionnements, leurs intentions, leurs envies, leurs visions d’un monde où le design bouscule les usages, nos espaces et, donc, nos vies.

Nous remercions ceux qui ont rendu possible cette aventure commencée ensemble il y a un an et permis à Intramuros de continuer à défendre une vision intransigeante de la création, en premier desquels Catherine Sofia et Frédéric Sofia, nos directeurs artistiques à l’origine de la nouvelle formule, lancée en 2022, nos journalistes Maïa Pois et Tom Dufreix, notre ancienne rédactrice en chef – qui collabore toujours au magazine – Nathalie Degardin, nos contributeurs impliqués et fidèles, Bénédicte Duhalde, Cécile Papapietro-Matsuda, Virginie Chuimer-Layen, Isabelle Manzoni, Anne Swynghedauw, Sandra Biaggi, Caroline Tossan, Anne-Françoise Cochet, Clara Leclercq, Philip Nemeth et Laurent Catala, sans oublier le studio graphique Zoo, qui a su sublimer nos intuitions. Nous remercions également nos annonceurs, qu’ils soient éditeurs, distributeurs, industriels ou institutionnels. Tous croient encore au papier quand il est noirci avec attention et semblent apprécier autant notre lectorat que notre travail. Enfin, nous pensons à nos lecteurs, fidèles le plus souvent, de passage parfois, qu’ils soient designers, architectes, décorateurs, étudiants ou rien de tout cela, tous ont pour point commun d’être curieux et d’aimer les belles choses. À tous, cet anniversaire est le vôtre.


Sommaire

L’objet du design by Chantal Hamaide

Inspirations

Design 360


Design Story

Philippe Starck : un regard, un parcours

Les héritiers : Mathias Romvos, Ambre Jarno, Lucas Babinet, Oa Starck


Anniversary

40 designers, 40 objets qui ont changé leur vie

Philippe Starck

Jasper Morrison

Alberto Meda

Patrick Jouin

Marc Newson

Jean-Michel Wilmotte

matali crasset

Philippe Malouin

Piero Lissoni

Erwan Bouroullec

Edward Barber

Jay Osgerby

Formafantasma

Patrick Norguet

Big-Game

Emmanuel Gallina

Frédéric Sofia

Pierre Charpin

Jony Ive

Luca Nichetto

Adrian van Hooydonk

Konstantin Grcic

Noé Duchaufour-Lawrance

Ora-ïto

Philippe Nigro

Tom Dixon

Constance Guisset

Fien Muller et Hannes Van Severen

Ronan Bouroullec

Anne Asensio

Inga Sempé

Christophe Pillet

Maarten Baas

Alain Gilles

Mathieu Lehanneur

Jean-Marie Massaud

Naoto Fukasawa

Cecilie Manz

Michael Anastassiades

Ramy Fischler

Présent / Futur : 40 designers soutenus par Intramuros

Laurids Gallée

Carsten in der Elst

Panter&Tourron

Alessandro Stabile

Jean-Baptiste Durand

Pierre Castignola

Crosby Studios

Studio BrichetZiegler

Florent Coirier

Léonard Kadid

Benjamin Graindorge

Beate Karlsson

Daniel Rybakken

Simone Bonanni

Grégory Lacoua

Guillaume Delvigne

Maria Jeglinska-Adamczewska

Nicolas Verschaeve

Wendy Andreu

Julien Renault

Athime de Crécy

Axel Chay

John Tree

Linde Freya Tangelder

Zyva studio

Ludovic Roth

Cluzel / Pluchon

Adrien Messié

Normal Studio

Victoria Wilmotte

Form Us With Love

Julie Richoz

Luca Boscardin

Samuel Accoceberry

Marie et Alexandre

Martin Laforêt

Studio 5.5

Felix Kilbertus

Marie Adam-Leenaerdt

Jean-Baptiste Fastrez

In-situ

« Club Med 2 »

Un cinq-mâts de légende réinventé par Sophie Jacqmin

Experimenta

Laboratoire des pratiques durables

Chanvre à part

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