Outters Paul

Outters Paul

Présentation

Diplômé d’un DNSEP Design Objet/Espace en 2019 à l’Ecole supérieure d’art et de design de Reims, je poursuis mes recherches et expérimentations dans mon propre atelier. En parallèle de mes expériences chez Eric bBlondin, Normal Studio et Louis Vuitton, j’ai pu écrire “le botaniste de l’asphalte”, un mémoire que j’ai soutenu avec un projet plastique en juin 2019. Tout au long de ma formation, j’ai eu l’opportunité de jongler entre différents univers. Travaillant tout aussi bien une approche artistique avec une grande sensibilité aux formes et à la matière, et parallèlement, une méthodologie plus technique qui nécessite la connaissance de logiciel pour une démarche industrielle. C’est à travers ce mélange de technique que je forge mon regard sur la question d’un design hétéroclite. Cette position m’a permis notamment d’exposer en 2018 au Salon Satellite de Milan, et de recevoir le prix du mérite et du civisme de la Ville de Reims pour mon parcours scolaire.

Informations

Téléphone : 0631109789

Adresse Email : outters.paul@gmail.com

Site Internet : https://www.outterspaul.com/

L’esprit principal est de jouer avec la rigidité et la force d’une plaque lorsqu’elle subit des torsions, pour créer un volume solide supportant le poids d’une personne.

La hauteur entre chaque étage représente 40 cm, ce qui laisse la possibilité d’utiliser une des trois parties sous la forme d’un banc.

Maya s’inscrit comme une sculpture hybride déclinée en deux gammes : Luminaire d’intérieur et miroir d’appoint.

Ce projet est réalisé a partir de béton chanvre. Ce nouveau matériau est prometteur par ses qualités physiques, et son faible impact écologique.

Le projet réside en une approche expérimentale autour de la cruche d’eau. Verser et transporter, sont les deux fonctions exploitées au cours de ces recherches.

Constituer un herbier des rues, pour confectionner un nouveau type de mobilier liant l’univers urbain et domestique.
Rédigé par 
Nathalie Degardin

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13/6/2025
IM MEN d’Issey Miyake présente “DANCING TEXTURE” à Paris

La marque de mode masculine IM MEN, lancée en 2021, présente une nouvelle exposition intitulée “DANCING TEXTURE”, du 28 juin au 1er juillet 2025 à Paris.

Déjà mise en lumière lors d’une première exposition en janvier dernier, IM MEN poursuit son exploration créative avec ce nouveau rendez-vous, organisé à l’occasion de la Paris Fashion Week et de la présentation de sa deuxième collection.

La marque s’inspire du concept « a piece of cloth », avec une approche conceptuelle et un sens de l’innovation textile. La collection Printemps-Été 2026, intitulée “DANCING TEXTURE”, illustre cette vision en associant design, ingénierie et mouvement, dans une approche à la fois poétique et technique du vêtement.

Un hommage vibrant à l’héritage du créateur et à la liberté des corps en mouvement — à découvrir au 38 rue du Mont Thabor, Paris 1er, du 28 juin au 1er juillet 2025.

Entrée libre sur réservation, dans un lieu en plein cœur de Paris, pensé comme une parenthèse inspirante entre deux défilés.

Rendez-vous ici pour réserver votre créneau.

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13/6/2025
Découvrez « In Talks » Saison 2, la série où Silvera donne la parole aux designers

Fort du succès de sa première saison, Silvera revient avec la Saison 2 de 'ln Talks', sa mini-série originale consacrée à l'univers du design, vu de l'intérieur.

Cette nouvelle édition s'ouvre avec quatre figures majeures de la scène contemporaine : Erwan Bouroullec, Sabine Marcelis, Patrick Jouin et Odile Decq. Chacun y partage, avec sincérité et singularité, sa vision de l'idée - ce moment d'émergence où intuition, matière et sens ne forment qu'un.

Retrouvez l'intégralité de la saison 1 dans notre article dédié.

Episode 1 : Erwan Bouroullec

Installé entre Paris et la Bourgogne, Erwan Bouroullec propose un design inspiré d'une certaine simplicité, et empreint d'une forme de poésie humaine. Dans un discours sensible, il évoque la place discrète mais non moins essentielle du geste créatif, comme une solution aux problématiques du quotidien. « Pour moi, il n'y a pas d'idée géniale » affirme le créateur qui partage ici son approche délicate de l'objet.

Episode 2 : Sabine Marcelis

Motivée par le besoin de compréhension des éléments qui l'entourent, Sabine Marcelis, s'amuse à repousser les limites de l'existant. Inspirée en grande partie par la nature, « la plus grande des designers », dont elle fait le point de départ de ses réflexions, l'artiste et designer basée à Rotterdam revendique une approche instinctive. Un besoin qui répond à celui essentiel de préférer la persévérance de l'approche plutôt que le suivi des tendances.

Épisode 3 : Patrick Jouin

Designer par vocation, Patrick Jouin évoque la place de l'intuition dans la création. Affirmant que le design est une discipline pensée pour les autres, il place l'idée au cœur du processus. Convaincu que les "bonnes et grandes idées" sont rares et précieuses, souvent révélées par le regard d’autrui plus que par sa propre certitude, Patric Jouin accorde au hasard toute sa place. Une vision grâce à laquelle le designer appréhende l'inspiration comme une variable fluctuante.

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23/5/2025
Studio Shoo : le design au cœur de l’aménagement

Créé à Yerevan, en Arménie, Studio Shoo développe depuis quelques années une branche de mobilier design. Un nouvel axe lié aux projets architecturaux de l'agence.

« Je n'aime pas les projets résidentiels. Ce sont trop de contraintes et pas assez de liberté de création » explique Shushana Khachatrian, à l'origine de Studio Shoo. Créée en 2017 à Yerevan, l'agence spécialisée dans l’hôtellerie et la restauration est aujourd'hui implantée dans bon nombre de capitales européennes. Motivée par la création d'espaces avant tout fonctionnels et vecteur de bien-être grâce à ses palettes douces rehaussées çà et là de touches pop, l'architecte signe des projets d'une ordinaire simplicité, empreints de son Arménie natale. « Il y a quelque chose de minimaliste dans beaucoup de nos créations, mais l'essentiel est ailleurs. Il y a, dans les formes et les schémas, des éléments constamment inspirés de ma culture » explique l'architecte. Outre la question d'individualité et de matérialisation de son identité, elle « souhaite surtout que les visiteurs puissent se rattacher à quelque chose. » A l'image du projet hôtelier Mövenpick Yerevan, Shushana Khachatrian détourne les arts et les matériaux de son pays, pour livrer des atmosphères contemporaines et typées, mais loin des stéréotypes.

CourtYard by Marriott à Yerevan ©Studio Shoo

Le design dans chaque projet

Imaginée selon les codes de l'agence et les influences de l'architecte, chaque architecture intérieure trouve son individualité dans le choix du mobilier qui la compose. « Chez Studio Shoo, nous avons toujours mêlé des produits du marché à nos propres créations. » Une manière de solutionner des problématiques, mais également d'apporter une identité particulière aux espaces. Une double approche qui pousse l'agence à créer un nouveau secteur entièrement dédié à la création de mobilier design. « Régulièrement, nous avions des personnes qui nous demandaient où elles pouvaient acheter nos objets. Mais ce n'était pas possible. Et comme j'ai horreur de refaire deux fois la même chose, nous avons décidé de créer une branche spécifique en interne, pour concevoir des objets disponibles à la vente, que ce soit à des particuliers, ou dans nos projets. » Une diversification du travail de l'agence, mais complémentaire à son activité architecturale poursuit Shushana Khachatrian. « Je pense que ce sont deux domaines très perméables où l'échelle est différente. Les architectes pensent davantage l'expérience client et les formes globales, les plus grosses, tandis que les designers réfléchissent surtout aux détails, aux formes plus petites. » Réunissant une petite dizaine d'objets, principalement des luminaires, Studio Shoo explore également des thématiques connexes telles que le développement durable, avec la réinterprétation de « déchets » pour fabriquer de nouveaux objets, ou l’intelligence artificielle régulièrement utilisée pour donner vie à des esquisses. « A mes yeux, l'essentiel, c'est que les personnes retiennent les espaces qu'elles visitent. Et c'est souvent grâce à un objet inattendu, une nouvelle expérience, d’où l'importance du design » admet l'architecte dont l'agence travaille en ce moment sur un prototype de chaise.

Ibis budget Tbilisi ©Studio Shoo

TUFF Pencil cabinet, premier ambassadeur du Studio Shoo à Milan

Présent pour la première fois à ISOLA dans le cadre de la Milano Design Week 2025, Studio Shoo présentait le TUFF pencil cabinet. Imaginé en deux formats, l'un jaune pâle avec une ouverture sur le haut, et le second rose bonbon agrémenté d'un tiroir coulissant sur la partie basse, ce petit meuble est un véritable condensé de la vision de l'agence. Inspiré de la pierre volcanique rose caractéristique de Yerevan, il rend hommage à l'écriture grâce, outre son utilisation première, au petit tableau à craie intégré à l'intérieur. « En me baladant dans les rues de Yerevan, j'ai remarqué les notes qui ponctuent chaque mur. Les habitants écrivent et dessinent partout. C'est ce qui m'a inspiré pour cette pièce qui reflète l'intersection entre l'héritage matériel et l'expression artistique » résume la créatrice qui explique d'ailleurs avoir vu des gens se mettre à dessiner sur sa pièce lors du salon italien. Fabriqué à partir de feuilles de MDF et de métal recyclé, ce meuble, créé à l'origine pour l'usage personnel de Shushana Khachatrian, est un premier pas pour l'agence dans le secteur du meuble international, où le design arménien est encore trop peu représenté.

TUFF pencil cabinet ©Katie Kutuzova
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9/5/2025
La Boite concept : pour l'amour du son

Basée au Pays basque depuis sa création en 2008, La Boite concept, entreprise spécialisée dans l’élaboration d’enceintes haute fidélité alliant performance et design, a récemment déménagé à Hossegor, dans les Landes. Un virage stratégique assumé par son président, Timothée Cagniard, qui entend faire de ce nouveau lieu un hub de création, de réflexion et d’innovation dédié au son.

« L’idée de La Boite concept est de mélanger la haute fidélité avec le numérique, en proposant des produits simples d’usage, afin de faire découvrir la Hi-Fi à tous les publics. » Timothée Cagniard baigne depuis toujours dans l’univers de la haute fidélité, notamment grâce à sa grand-mère Marie Cagniard, fondatrice de la marque d’enceintes acoustiques Siare. Ainsi, dès la création de la marque il y a 17 ans, il s’est donné pour mission de développer un savoir-faire du son et de l’enceinte, afin de proposer des produits haut de gamme, à la fois techniques et esthétiques. Après plusieurs années passées au Pays basque, l’entreprise a vouloir voir plus grand en s’installant à Hossegor, dans un atelier flambant neuf, inauguré début 2025.

Le showroom est situé au rez-de-chaussée du bâtiment et offre une vue directe sur les ateliers de fabrication et d'assemblage © Sandrine Iratcabal

Toute la chaîne de valeur réunie en un seul lieu

Baptisé « Manufacture du son », cet espace de 1 200 m², imaginé par l’atelier d’architecture Formalocal, a été pensé pour rassembler tous les corps de métiers en un seul et même lieu, de la conception au test des produits, jusqu’à la vente directe grâce au showroom intégré. Avec une production de 3 500 enceintes prévue pour l’année 2025, l’objectif est d’augmenter progressivement la capacité de production, pour atteindre jusqu’à 5 000 unités à l’horizon 2030.

L'atelier est doté de salles acoustiques insonorisées pour tester les enceintes © Lily Blue

Une ambition rendue possible grâce à la synergie entre les différents métiers et savoir-faire rassemblés sur site (design, ingénierie, ébénisterie…), répartis entre les différentes marques du groupe. En effet, en 2020, La Boite concept a racheté l’entreprise de matériel audio Micromega, lui offrant plus d’indépendance en internalisant une partie du développement technique. En 2021, la marque a également fondé Loia, dédiée aux accessoires et au petit mobilier liés au son, pour une expérience immersive à 360°. Enfin, l’entreprise Retrofutur, également membre du groupe, assure la partie vente et gère le showroom accessible au public.

Un développement de produits en continu

Grâce à son équipe de designers et d’ingénieurs du son intégrés, La Boite concept a développé de nombreux produits mêlant design et expertise acoustique. « Nous essayons de concevoir des produits à la fois simples, esthétiques, mais qui sont le résultat d’un véritable travail sur le son et le design », explique Timothée Cagniard. On doit notamment à La Boite concept l’enceinte PR Link, qui fait office à la fois d’enceinte et de mobilier lorsqu’elle est installée sur pied. Citons aussi la Platine Square, qui revisite le tourne-disque dans une version contemporaine et haut de gamme, mêlant cuir et bois travaillés avec soin.

Enceinte PR Link © Pauline Azur

Le développement devrait continuer de s’intensifier, avec de nombreux projets en cours, attendus à l’horizon 2026. Aujourd’hui, l’objectif du groupe est de s’ancrer dans ce nouveau lieu afin d’augmenter le volume de production afin de renforcer sa présence sur le marché, actuellement réparti à parts égales entre la France et l’international, avec une priorité donnée en Asie, particulièrement en Chine et en Corée du Sud.

Platine Square © Pauline Azur

Des collaborations exclusives

À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle manufacture, La Boite concept avait dévoilé en avant-première une collaboration avec le DJ français Cut Killer. Une enceinte conçue pour « casser les codes », alliant puissance et qualité sonore exceptionnelle, dont la sortie officielle devrait être annoncée prochainement. Il n’y a plus qu’à tendre l’oreille…

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