Découvrez « In Talks », la série où Silvera donne la parole aux designers

Découvrez « In Talks », la série où Silvera donne la parole aux designers

8 épisodes pour 8 designers : entre confessions et récits, les invités viennent, dans ce format inédit, détailler leurs processus créatifs et exprimer leurs singularités.

Objets, architecture, mode... le design est omniprésent dans chaque recoin de notre quotidien. Mais au-delà de l'aspect pratique auquel se conjugue l'esthétisme, le design est avant tout le fruit d'une réflexion et souvent d'un imaginaire personnel.

Au travers d'un nouveau format, Silvera propose de s'immiscer dans les processus créatifs de huit designers. Des rencontres au cours desquelles chaque concepteur laisse entrevoir sa personnalité par le biais de ses créations. L'occasion de porter également un regard plus transversal sur les effets de la société en terme d'écologie, d'intelligence artificielle ou encore de transmission.

Episode 1 : Gam Fratesi

Pour ce premier volet, Silvera reçoit Stine Gam et Enrico Fratesi du studio Gam Fratesi. Ils y abordent les liens entre le travail des designers d'hier et les répercussions sur les créations d'aujourd'hui. Comment réinterpréter les inventions passées ? Quelles places occupent le contexte historique et les évolutions comportementales des utilisateurs ? 

Autant d'interrogations auxquelles le duo répond dans ce format intimiste de deux minutes.

Episode 2 : Tom Dixon

Dans ce deuxième épisode, Tom Dixon réaffirme la place de la singularité des idées. 

Célèbre notamment pour ses luminaires, le designer britannique brosse un portrait réflexif où créativité et innovation s'entrecroisent, éléments-clés d’une société où numérique et intelligence artificielle occupent une place de plus en plus prépondérante.

Une courte mais riche leçon de l'un des designers les plus marquants des 30 dernières années.

Episode 3 : Jorris Poggioli

Fasciné par la conception et l'ampleur des possibles depuis son enfance, l'architecte-designer franco-italien Jorris Poggioli joue aujourd'hui avec l'espace mental, libre de tout enjeu, et le monde réel aux multiples contraintes. 

Intéressé par la notion d'intemporalité de ses pièces ainsi que par leur dimension émotionnelle, le créateur aborde également son travail sous l'angle de la transmission à l'égard des jeunes designers. Une démarche transgénérationnelle liée par le besoin de concevoir et la curiosité.

Episode 4 : Patricia Urquiola

Consciente du monde particulièrement numérique et connecté qui nous entoure, la créatrice Patricia Urquiola se questionne quant à la place du progrès dans ses objets. « L'énergie presque magique » qui se dégage des formes courbes et leurs conséquences sur les utilisateurs constituent pour la designer espagnole le point névralgique de son travail.

Une sensibilité personnelle et matérielle qu'elle transmet en quelques mots dans ce quatrième épisode.

Episode 5 : Ron Arad

Le 5e épisode de la série se concentre sur le designer israélien Ron Arad, connu pour naviguer entre art, design et architecture. Assis sur le très sculptural fauteuil One Page édité par Moroso, il se livre sur l’importance de se focaliser sur les bonnes idées. « Quand tu as une idée, tu dois te demander : "si je vais dans une galerie et que je vois cet objet, serais-je jaloux ?" Si la réponse est non alors je l’abandonne et si c’est oui alors je le fais. »

Episode 6 : Studio Zaven

Condition sine qua non à toute conception design, l'idée  est « la base du travail ». Pour ce nouvel épisode dédié à l'inspiration, Enrica Cavarzan et Marco Zavagno du studio vénitien Zaven abordent l'importance de combiner intérêt et attention notamment aux choses futiles du quotidien. Une source foisonnante d'éléments favorisant le renouveau de sa vision et susceptibles d'inspirer de nouveaux axes de recherche. Une réflexion sur l’un des fondamentaux du design, préalable à l'imagination.

Episode 6 : Jean-Marie Massaud

Où se positionner pour répondre correctement aux besoins et comment les synthétiser pour y apporter des réponses simples ? Dans ce sixième volet, Jean-Marie Massaud soulève des questionnements propres au monde de la conception, et existentiels dans l'esprit de chaque créateur.

Entre quête de clarté et de singularité, le designer français propose de naviguer entre l'idée de base et la solution matérielle. « Le design n'est pas "problem solver" mais "solution provider" » résume celui pour qui ce domaine est avant tout une affaire « d'innovation élégante ».

Épisode 7 : Faye Toogood

Créatrice londonienne, Faye Toogood questionne la place du designer dans la société. Convaincue par le rôle de l'objet comme transmetteur émotionnel entre elle et l'utilisateur, la créatrice de vêtements et de pièces de mobilier pose un regard empreint de sensibilité sur son métier. Une évolution par rapport à la notion initiale du design qui visait seulement « à résoudre un problème avec rigueur et recherche ». Un sujet abordé parallèlement au regard porté sur la place des femmes dans cet univers au cours des dernières décennies.

Rédigé par 
Tom Dufreix

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10/7/2025
Drift chair ou la justesse des lignes

Le studio BrichetZiegler et Théorème Éditions se sont associés pour créer la Drift chair. Une chaise très graphique portée par des lignes fines au service de l'équilibre.

Comme pour chacune de leurs collaborations, David et Jérôme, les fondateurs de Théorème Éditions, dont la galerie eponyme est située sous les arcades du Palais Royal, se sont tournés vers un studio avec une demande : créer un objet sculptural, architectural et monolithique. Un triptyque dans l'air du temps que le studio BrichetZiegler, convié pour l'occasion, a naturellement retranscrit sur une chaise. Une pièce que le duo de créateurs affectionne particulièrement en raison de son échelle « ni trop petite et restrictive, ni trop grande et difficile à gérer. » Un terrain de jeu idéal donc, autour duquel les designers ont imaginé une pièce « fonctionnelle et confortable pour dîner, portée par un dessin et une présence visuelle forte. »

Drift chair by Brichet Ziegler for Theoreme Éditions @Stéphane Ruchaud

Un jeu d'équilibre

Développée en à peine un an et demi avec le savoir-faire de Joe Kendall, un menuisier installé à Pantin, la Drift chair – que nous pourrions interpréter par « chaise qui plane » - tire son nom de son assise en porte-à-faux. Supportée par deux planches latérales en guise de pieds, l'assise joue sur l'alternance des pleins et des vides pour offrir, de côté, tout le poids visuel de sa structure, et de face une certaine frugalité structurelle. Deux sensations renforcées par l'utilisation de courbes au niveau des zones de contact pour des questions de confort, mais aussi dans les angles. Une manière d'apporter de la fluidité à cet assemblage égayé par une galette aimantée en cuir lisse ou en tissu Kvadrat choisi par la galerie et confectionnée par le tapissier Siegeair. En dessous, la surface à bois a été ajourée de manière à diminuer le poids de la chaise – déjà de 7,5kg – et solidifier la structure pour éviter qu'elle ne vrille.

Drift chair by Brichet Ziegler for Theoreme Éditions @Stéphane Ruchaud

Réalisée en seulement 8 exemplaires pour le moment, la Drift chair est proposée en chêne et en noyer, mais également dans une version cérusée où le veinage naturel du bois devient porteur d'un monochrome très graphique. Une alternative utilisée par Joseph Hoffmann dès les années 30 et désormais réinterprétée avec goût par le studio BrichetZiegler.

Drift chair by Brichet Ziegler for Theoreme Éditions @Stéphane Ruchaud
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9/7/2025
À la CFOC, six décennies d'exploration

Créée par François Dautresme en 1965, la Compagnie Française de l'Orient et de la Chine (CFOC) fête ses 60 ans. À cette occasion, Valérie Mayéko Le Héno, architecte DPLG et directrice artistique depuis 2016, évoque les évolutions de cette société indissociable des savoir-faire asiatiques.

Voyageur passionné et aventurier en quête de nouveautés, François Dautresme a fondé la CFOC en 1965. Quelle place occupe aujourd'hui son héritage dans l'identité de la marque ?

En tant que directrice artistique de la marque depuis 2016, je crois pouvoir dire que la manière dont nous travaillons est assez proche du concept de départ puisque nous continuons de voyager beaucoup à travers l'Asie. C'est important de garder un pied dans cette zone, où se trouve une douzaine de pays avec lesquels nous collaborons, mais aussi au-delà – en Italie pour l'édition textile, au Maroc pour les éponges et la broderie, au Portugal pour le travail de l'acier et des couverts, et au Mexique pour la fibre de palme -, car ce que nous cherchons, c'est avant tout un savoir-faire particulier ou de nouvelles techniques. Nous partageons de fait la passion de l'artisanat, mais aussi le plaisir de trouver des ateliers familiaux, des petites structures. Cette notion est très importante pour nous, car depuis 1965, l'idée est de valoriser des produits manufacturés. À travers ça, l'héritage principal est sans doute celui d'être du contact.

Tapis Ombrelle Sépia ©CFOC

La place du geste est donc véritablement importante au sein de la CFOC, mais comment concilier les savoir-faire anciens et asiatiques avec les besoins des consommateurs européens ?

Il y a longtemps eu un gap entre nos deux régions. Il y a encore une quinzaine d'années, les arts de la table en Chine se limitaient majoritairement à des bols et à des baguettes tandis qu'il était coutume de s'asseoir proche du sol en Asie alors nous avions tendance à nous asseoir de plus en plus haut en Europe. Il a donc fallu adapter tout cela à nos usages. Dès les années 90, à l'époque où la CFOC proposait principalement du mobilier chiné, souvent aux Puces de Pékin, François Dautresme a commencé à dessiner des éléments destinés au marché français. Un premier pas que nous avons complètement généralisé en 2011-2012, en insufflant à la compagnie alors en perte de vitesse, une nouvelle vision davantage adaptée à nos modes de vie, aux usages.

Collection Lotus ©CFOC

Et comment cela se traduit-il en termes de création ?

Nous avons voulu faciliter l'échange de regard entre l'Europe et l'Asie. Un bureau de style est ainsi né à Paris. Nous y travaillons à deux pour ce qui est de la conception design, plus une troisième personne chargée de la production. Celle-ci est principalement basée en Asie, car nous n'avons pas d'intermédiaire, et c'est elle qui nous permet de développer des produits sur le long terme – généralement entre 4 et 10 mois – et d'entretenir des relations pérennes avec les ateliers pour ne pas être sur du one-shot. Pour la majorité d'entre eux, notre collaboration oscille entre 8 et 10 ans, et c'est ce qui nous permet de pousser les savoir-faire et développer de nouveaux produits.

Table basse ultra noir en chêne teinté ©CFOC

L'une des richesses de la CFOC, c'est également l'étendue des matériaux travaillés. Comment les réinvente-t-on pour ne pas tourner en rond au bout de 60 ans ?

En fait, la question est surtout technique. Ce sont généralement des déclinaisons. Par exemple pour la laque, dans les années 50 à 70, on ne trouvait que des couleurs naturelles. Progressivement, on a évolué vers des colorants alimentaires pour diversifier les teintes, sans pour autant perdre le savoir-faire ancestral à base de sève de laquier. Cette année, nous proposons par exemple deux nouvelles couleurs, le bleu jun et l'ambre jun que nous avons travaillé avec notre coloriste basé dans un village près de Hanoï, au Vietnam. Pour ce qui est du tissu, la CFOC évolue notamment en passant de fibres naturelles à des fibres textiles pour répondre à des besoins spécifiques. C'est le cas de notre tapis tressé Kilim (une technique indienne) où le jute est remplacé par de la laine.

Lampe de chevet Naméko en porcelaine et laiton et courtepointe Samarcande en velours de soie et lin ©CFOC

De manière plus précise, comment avez-vous pensé la collection anniversaire ?

Elle a été guidée par une démarche en quelque sorte historique. J'ai réuni les origines de la CFOC en me replongeant dans de vieux articles de presse, des archives photographiques des anciennes boutiques et leurs vitrines aux scénographies imaginées par François Dautresme, mais aussi des produits dans les catalogues de vente. Bref, je me suis immergé dans la riche histoire de la société et j'ai confronté le passé et le présent. C'est ça qui m'a amené à développer la forme des ombrelles pour nos tapis, le concept de naturalité, le travail du pojagi – une méthode de couture que l'on peut rapprocher du patchwork -, le velours de soie que l'on retrouve sur les contrepointes Samarcande travaillées avec du lin par des artisanes brodeuses, sans oublier la réédition d'objets dans le rouge CFOC. Tous ces axes nous ont permis de créer des pièces en série limitées ou numérotées.

Tabourets signature en coloris bleu jun, verveine et blanc ©CFOC

Sur le plan commercial, la CFOC s'est progressivement ouverte au B2B. Qu'est-ce que cela a changé dans votre approche et quels sont les prochains défis à venir ?

Effectivement ! Depuis plusieurs années, nous développons le B2B pour proposer nos services des chefs ou des établissements hôteliers. C'est une autre manière de voir les choses. L'un de nos projets significatif est certainement la réalisation de pièces sur mesure pour l'hôtel SO/ Paris réalisé par le cabinet RDAI et livré en 2022. Parallèlement à ces nouveaux marchés, nous souhaitons également développer notre notoriété et étendre notre réseau aujourd’hui composé de trois boutiques sur Paris et de revendeurs en région. Nous réfléchissons donc à ouvrir un nouveau showroom ou des pop-ups store dans des zones balnéaires.

Plateau haut Étamine ©CFOC
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3/7/2025
Intramuros #224 : Sun

Plein Soleil

Quand le soleil dicte les formes, les usages et les idées, le design s’adapte, invente, rayonne. Ce nouveau numéro d’« Intramuros » s’ancre dans le Sud, là où l’extérieur devient une pièce à vivre, un terrain d’expérimentation pour les designers, un laboratoire de matière, de lumière et d’énergie. À Marseille, ville-monde, une scène créative s’affirme. Axel Chay, Emmanuelle Roule, Juliette Rougier, Aurel design urbain : tous dessinent un design solaire, sensoriel, entre artisanat, architecture et innovation. Une approche libre, ambitieuse, toujours connectée à la matière, au contexte et même à la mode, à l’image de Marianne Cat qui chine les talents depuis quatre décennies. Ora-ïto, designer touche-à-tout et enfant du pays, nous livre ses adresses marseillaises, entre lieux cultes et concepts audacieux.

Dans ces pages baignées de lumière, le mobilier d’extérieur ne se contente plus d’habiller une terrasse. Il devient mobile, intelligent, durable – parfois même autonome. Comme un miroir de nos modes de vie en mutation, il s’inscrit dans un écosystème plus large, où design, écologie et technologie avancent main dans la main, à l’image des innovations techniques permises par la préhension d’une énergie omniprésente. SUN, c’est donc plus qu’un thème estival. C’est une invitation à penser un design conscient, ancré dans les usages et ouvert sur le monde. Un design qui compose avec le climat pour mieux en révéler la beauté.

Sommaire

Design 360

Design Story

Atelier Baptiste & Jaïna : Entre matière, temps et imaginaire

Julien Renault, aventurier du design

Fumie Shibata : L’art du design silencieux

Studio 5.5, Designer à dessein

Teun Zwets : Éloge de la matière trouvée

Morrama design, objets intuitifs

Maria Jeglinska : Entre dessin, espace et usage

Gaspard Fleury-Dugy : Nouvelle pensée textile

R100, ou la révolution circulaire d’Hydro

13Desserts, design gourmand

Coperni : Esprit visionnaire

Tristan Auer Car Tailoring : Automobile (très) particulière

Sun

Sélection outdoor, à ciel ouvert

Marseille

Ïto trip

Axel Chay, designer pop’ulaire

Marianne Cat : Éternelle pionnière

Aurel design urbain : Marseille-Paris, transferts à succès

Juliette Rougier : Guidée par l’émotion

Emmanuelle Roule, la terre comme manifeste

L’Ingénieur Chevallier : Une oeuvre d’art sur le bout du nez

Soleil vertueux

Experimenta

Laboratoire des pratiques durables : de sources sûres

Roger Pradier : l’éclairage haut de gamme au service de la transition écologique

In the Air

Who’s Next Home : Cinq questions à Frédéric Maus, et Matthieu Pinet

Biennale de Saint-Étienne, une édition tournée vers demain

News

Demain, les designers : entre pouvoir et influence ?

Osaka 2025, l’hymne à l’amour de la France au Japon

Agenda

Retrouvez ce numéro en kiosque mais aussi directement sur notre boutique en ligne.

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2/7/2025
Les six projets de Muller van Severen dévoilés à 3daysofdesign

À l'occasion des 3daysofdesign à Copenhague, le duo belge Muller van Severen a présenté six nouvelles collections. Retour sur ces projets en résonance avec l'esthétique du studio.

Fondé au printemps 2011 par les Belges Fien Muller et Hannes van Severen, le studio éponyme était cette année présent dans la capitale danoise à l'occasion des 3daysofdesign. Fort de quatre collaborations avec les marques BD Barcelona, valerie_objects, Hay et Blēo, les deux créateurs ont dévoilé six collections. Un corpus de projets diversifiés destinés majoritairement à l'intérieur, mais unis par le goût du studio pour la couleur et la simplicité des lignes.

BD Barcelona x OFFICE KGDVS : une première collection en bois

Imaginée pour BD Barcelona et réalisée en collaboration avec OFFICE Kersten Geers David Van Severe, Rasters est une collection d'armoires et de paravents modulaires. Initialement imaginé en métal, sur une grille industrielle pouvant servir de base structurelle, le rangement a été décliné par le studio dans une version plus naturelle. Conservant la trame centrale dans l'esthétique du projet, les designers ont travaillé des panneaux de MDF plaqués en hêtre. Une première dans l'histoire du studio qui n'avait jusqu'alors jamais laissé l'aspect naturel du bois sur ses objets. Assortis de panneaux colorés en acier thermolaqué. Les meubles peuvent être assemblés entre eux grâce à la présence de connecteurs en polyamide noir moulés par injection. De quoi créer de vastes ensembles et exploiter la diversité chromatique des étagères et des portes.

Collection Rasters de Muller van Severen et chaises de Sabine Marcelis ©Nacho Alegre

HAY : une énième aventure

Avec déjà douze collaborations à leur actif, le studio belge et la marque danoise se réunissent une nouvelle fois et dévoilent The Perforated Cabinet. Jouant sur la linéarité des modules et la trame resserrée en acier thermolaquée perforé, cette collection joue sur la transparence du rangement. Également semie-transparente sur le dessus, chaque pièce évoque une boite secrète suscitant la curiosité. Disponible en version murale ou sur pied et en plusieurs tailles et coloris, le meuble convoque l'esprit industriel avec l'approche contemporaine et colorée de la marque.

The Perforated Cabinet par Muller van Severen ©HAY

valerie_objects : réinventer l'existant

C'est une sorte de retour aux sources que le duo de designers opère en collaborant avec valerie_objects. Alors que les designers belges ont été parmi les premiers à travailler avec la marque, les voici de retour pour le dixième anniversaire de celle-ci. L'occasion pour eux de rééditer et de réinventer quelques-unes de leurs créations les plus connues. Parmi elles, la réédition des Hanging lamp sorties il y a une quinzaine d'années, et l'arrivée de la Standing lamp marble, un nouveau modèle au design tout aussi filaire posé sur un socle en marbre. Côté assises, le studio réédite également deux modèles existants, Rocking chair et Solo seat, dans deux versions extérieures. Quant à la Alu chair sortie en 2015 pour le pavillon du Bahreïn d’Anne Holtrop à l’Expo mondiale de Milan, elle est cette fois-ci déclinée dans une version tabouret sous le nom d'Alu stool. Un nouveau modèle inscrit dans la lignée de sa grande sœur, et développé en collaboration avec le Bjarke Ingels Group (BIG) pour le lounge bar du siège du studio.

Deux modèles alu chair complétés d'un nouveau alu stool par Muller van Severen ©Elias Derboven

Blēo : une mosaïque de couleurs

Comme un petit pas de côté par rapport à l'univers du meuble, Fien Muller et Hannes Van Severen  ont collaboré avec la marque Blēo, pour l'élaboration d'une gamme de carreaux. Une première approche de la céramique pour la marque habituellement spécialisée dans la peinture. Connus pour leur usage expressif de la couleur, les créateurs belges ont imaginé une palette de 12 couleurs. Réalisé à la main à Fès au Maroc, chaque élément est recouvert d’un émail brillant attirant le regard à l'image des pièces du studio constamment ponctué de couleurs.

Les carreaux couleurs pastels de Muller van Severen ©Blēo
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