Not A Hotel : Fusion élégante de tradition et de modernité
NIGO®, Not A Hotel, Tokyo, Japon © Courtesy of Not A Hotel

Not A Hotel : Fusion élégante de tradition et de modernité

Not A Hotel propose un nouveau modèle de résidence secondaire, alliant luxe et flexibilité. Conçue comme une signature architecturale unique, chaque propriété est située dans des emplacements exceptionnels à travers tout le Japon, qu’il s’agisse de montagnes, de littoraux ou de campagnes paisibles.

NIGO®, Not A Hotel, Tokyo, Japon © Courtesy of Not A Hotel
NIGO®, Not A Hotel, Tokyo, Japon © Courtesy of Not A Hotel
NIGO®, Not A Hotel, Tokyo, Japon © Courtesy of Not A Hotel
NIGO®, Not A Hotel, Tokyo, Japon © Courtesy of Not A Hotel
Toji, Not A Hotel, Minakami, Japon © Courtesy of Not A Hotel
Toji, Not A Hotel, Minakami, Japon © Courtesy of Not A Hotel
Toji, Not A Hotel, Minakami, Japon © Courtesy of Not A Hotel
Toji, Not A Hotel, Minakami, Japon © Courtesy of Not A Hotel
Toji, Not A Hotel, Minakami, Japon © Courtesy of Not A Hotel
Irori, Not A Hotel, Kitakaruizawa, Japon © Kenta Hasegawa
Irori, Not A Hotel, Kitakaruizawa, Japon © Kenta Hasegawa
Irori, Not A Hotel, Kitakaruizawa, Japon © Kenta Hasegawa
Irori, Not A Hotel, Kitakaruizawa, Japon © Kenta Hasegawa
Irori, Not A Hotel, Kitakaruizawa, Japon © Kenta Hasegawa

Retrouvez l'article complet dans le numéro 222 d'Intramuros, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.

Rédigé par 
Cécile Papapietro-Matsuda

Vous aimerez aussi

Temps de lecture
30/6/2025
Avec TA.TAMU, Patrick Jouin fait plier les contraintes

Le studio de design Patrick Jouin iD présente TA.TAMU, une chaise pliable imprimée en un seul bloc. Un défi rendu possible grâce à la collaboration de Dassault System.

Monobloc et pliable. Radicalement opposées sur le plan structurel, ces deux notions ont pourtant été réunies par le Studio Patrick Jouin iD. Avec son allure squelettique inspirée du corps humain, et ses 3,9 kg, la chaise TA.TAMU a été développée conjointement avec les équipes design de Dassault system, dirigées par Anne Asensio. Fruit d'un dialogue prospectif entre la créativité humaine et la technologie, l'assise s'inscrit dans la lignée de la famille de meubles Solid, dévoilée en 2004. Une période au cours de laquelle le designer s'intéresse aux logiciels de CAO permettant de concevoir des pièces nouvelles, en rupture avec les techniques industrielles traditionnelles. Une aventure poursuivie en 2010 avec la création du banc Monolithique pour le Palais de Tokyo et imaginé avec le professeur Jacques Marescaux (spécialiste de la chirurgie mini-invasive). Cette période marque les premiers pas du designer dans l'univers du biomimétisme, rapidement assorti du mouvement avec la création de la lampe Bloom et du tabouret One Shot, deux nouveaux paradigmes marquant une nouvelle piste de réflexion pour le designer. Mais c'est véritablement en 2018 et avec l'aide d'Anne Asensio rencontrée au début des années 2000, que le projet se concrétise. Réunis par la passion commune du design et la quête d'optimisation, les deux concepteurs exposent TAMU - qui signifie pliage en japonais - en 2019 à l'occasion du salon de Milan. Une réalisation alors davantage manifeste que réellement fonctionnelle en raison d'un maillage imprimé trop fin et de fait trop fragile. C'est donc après six nouvelles années d'exploration menées sans trahir l'idée de départ, que la version TA.TAMU, comprenez l'art du pliage, a vu le jour.

La chaise TAMU présentée à Milan en 2019 et son tissage numérique extrèmement fin ©Thomas Duval

Une impression laser au cœur de l'énigme

Forte de sa genèse, TA.TAMU demeure avant tout un meuble guidé par deux grands enjeux. D'une part, le besoin d'une assise légère et mobile mais fonctionnelle et d'autre part, le défi d'une pièce imprimable en une fois, sans assemblage. Pour ce faire, le studio a réalisé la chaise en polyamide selon un procédé de frittage de poudre. Une technologie qui consiste à solidifier uniquement certaines parties d'un bloc de poudre grâce à des lasers, permettant l'assemblage d'articulations en une seule pièce. Un choix qui a imposé au studio la réalisation de nombreux prototypes afin de concevoir 33 articulations à la fois facilement pliables mais également résistantes sous le poids d'un corps.

À la fin du processus d'impression, la pièce est extraite du reste de la poudre non solidifiée, puis nettoyée ©Patrick Jouin iD

C'est donc en 2020 que l'aspect définitif de l'armature monobloc composée de 23 pièces a été définie, permettant aux ingénieurs et aux designers de réaliser les surfaces de contact. D'abord imaginée en tension grâce à des câbles, puis en textile technique, l'assise se rapproche finalement de l’armature biomimétique du banc Monolithique développé une quinzaine d'années auparavant. Un positionnement qui donne naissance à une première chaise en mars 2025. Toujours trop fragile, elle est de nouveau analysée par de nombreux logiciels qui repèrent les manques du module et donnent naissance à une seconde version trois semaines plus tard. Le squelette est alors épaissi et certains segments sont ajoutés offrant une version optimisée (photos ci-dessous) et aujourd’hui disponible, comme un clin d'œil ultra-contemporain aux pliages japonais si connus. Si le modèle n'existe qu'en blanc, le studio explore désormais la piste d'une version entièrement réalisée en métal.

Temps de lecture
30/6/2025
Polène Champs-Élysées : un écrin entre mode et design

Officiellement inauguré en mars dernier, le nouveau flagship de la pépite française Polène a pris place au pied de la plus belle avenue du monde, rond-point des Champs-Élysées. Une boutique sur deux niveaux aux lignes minimalistes et graphiques, qui a également bénéficié de la contribution de plusieurs designers pour imaginer ses pièces de mobilier.

On pouvait difficilement rêver meilleur emplacement. Non loin des luxueuses boutiques Gucci et Jacquemus, cet espace de 450 m² est la seconde adresse parisienne de la marque, après celle située rue de Richelieu. Fondée en 2016, la maison spécialisée dans le travail du cuir développe depuis près de dix ans des modèles de maroquinerie devenus iconiques, à l’image du Numéro Dix ou du Cyme. Pour ce nouvel écrin, l’agencement intérieur a été confié au cabinet coréen WGNB, déjà à l’origine des boutiques de Londres et de Séoul. L’objectif : créer une singularité propre à chaque espace tout en conservant une ligne directrice cohérente avec l’image de Polène.

Boutique Polène Champs-Elysées

Mêler artisanat et design

Avec une hauteur sous plafond de plus de cinq mètres, la boutique impressionne dès l’entrée grâce à son escalier en colimaçon en noyer américain. Au rez-de-chaussée, les sacs sont exposés sur des murs ou des étagères en travertin sourcé en Italie, ainsi que sur des présentoirs conçus à partir de chutes de cuir. Deux tables rondes en bois, confectionnées par l’ébéniste français Robin Poupard, sont recouvertes d’un plateau également réalisé à partir de cuir recyclé. Les comptoirs d’accueil, qui servent aussi d’espace de caisse, ont été conçus par le studio Hors-Studio. Pensé spécifiquement pour Polène, le duo formé par Élodie Michaud et Rebecca Fezard y déploie tout son savoir-faire à travers un nouveau matériau innovant, le Leatherstone©, qui transforme le cuir en une sorte de pierre. Polis et lissés à partir de granulats de cuir, ces déchets deviennent matière noble, pour un résultat aussi intriguant qu’impressionnant.

Boutique Polène Champs-Elysées

À l’étage, l’espace s’ouvre sur un canapé circulaire réalisé par Marianna Ladreyt — plus habituée à travailler la bouée — qui a ici transformé des chutes de cuir en une pièce singulière. Si la marque s’est d’abord imposée dans la maroquinerie, elle a également lancé une ligne de bijoux en 2023, confectionnés en Italie dans la région de Florence. Pour cette boutique parisienne, la collection est présentée sur une table imaginée par la céramiste Clémentine Debaere-Lewandowski. Composée de 500 pièces en grès blanc, elle résulte d’empreintes de roches réalisées près des ateliers de confection à Ubrique, en Espagne. « Dans chaque boutique, nous cherchons des artistes avec une identité propre, mais avec lesquels on peut créer des synergies », explique Émilie Massé, responsable de la communication et de l’influence.

Boutique Polène Champs-Elysées

L’importance de l’upcycling

Fabriqués par quelque 2 200 artisans dans les ateliers espagnols de la marque, les modèles Polène ne sont pas de simples sacs en cuir. Pour valoriser pleinement la matière, les équipes s’efforcent de réutiliser au maximum les chutes de cuir. Plusieurs modèles sont ainsi réalisés à partir de cuir 100 % upcyclé, comme les sacs Solé et Wilo. Côté accessoires, Polène a également développé une gamme de fleurs, de miroirs et de petite maroquinerie (étuis AirPods, porte-clés, porte-cartes, portefeuilles), tous conçus à partir de cuir recyclé.

Boutique Polène Champs-Elysées

Une boutique éphémère inaugurée à Paris

Jusqu’au 26 juillet, la marque investit le 67 rue Montmartre avec un pop-up inédit pour promouvoir son savoir-faire artisanal. Intitulé « Le Fleuriste Maroquinier », cet espace réinvente l’expérience du fleuriste en la mêlant au travail du cuir, avec la possibilité pour les clients de composer des bouquets mêlant fleurs en cuir et végétaux séchés. Pour cette installation, Polène a fait appel au designer floral Rym Boughatene. Un espace qui célèbre à la fois l’artisanat et la poésie, pour des compositions aussi jolies que durables.

Pop-up store Le Fleuriste Maroquinier, Paris © Benoit Florencon
Temps de lecture
26/6/2025
CURV : un concept architectural investi par Roche Bobois

Le concept architectural CURV et la marque de mobilier Roche Bobois se sont associés pour la réalisation de deux villas toutes en courbes situées dans le sud de la France.

Si vous n'aimez pas les architectures anguleuses aux lignes saillantes, alors CURV pourrait vous intéresser. Initié par Marc Miance, ce concept résidentiel très haut de gamme se fonde sur l'idée d'une architecture toute en rondeur intégrant bioclimatisme et éco-construction. Une volonté à l'origine de deux villas, l'une à Gordes dans le Luberon, et l'autre à Vence, dans le Var. Implantés au sein de jardins de plus de 2 000m² arborés d'essences locales, ces projets « s'ancrent dans des sites existants, en dialogue avec la lumière et l’identité de leurs environnements. Nous avons imaginé une architecture organique, faite de courbes enveloppantes et de transitions fluides, qui prolonge naturellement l’intérieur vers l’extérieur » explique Marc Miance. Un parti-pris formel largement inspiré des travaux modernistes de l'architecte Antonio Gaudi et de l'artiste César Manrique sans oublier le designer Victor Papanek.

À Vence, les courbes de la villa se reflètent dans le bassin en éventail, permettant de fondre un petit peu plus la construction dans le paysage ©14 SEPTEMBRE & CURV

Deux vaisseaux aux courbes spacieuses

Dissimulées dans la nature grâce à leur parement de pierres sèches et leurs vitres sans tain réalisées sur mesure par LUMICENE®, ces deux bâtisses 300 et 290m² ont été mises en scène par Roche Bobois. En collaboration avec le service Contract de la marque chargé de réaliser des projets hôteliers comme résidentiels, CURV dévoile deux intérieurs aux textures nobles, réalisés sur mesure pour épouser les courbes de chaque mur. Un petit défi pour la marque qui a donc dû composer avec ses différentes gammes pour proposer des espaces en cohérence avec l'enveloppe architecturale. À noter cependant que chaque espace demeure personnalisable par l'acquéreur au moment de la signature de la  VEFA (vente en l'état futur d'achèvement) avec BARNES International, vendeur exclusif de ces propriétés.

Temps de lecture
12/6/2025
L’ombrière photovoltaïque : quand l’architecture produit de l’énergie

À l’heure de la transition énergétique, l’architecture ne peut plus se contenter d’être esthétique ou fonctionnelle : elle doit devenir active. Produire de l’énergie renouvelable, optimiser chaque surface, réduire l’empreinte carbone… autant d’objectifs qui redessinent les contours de la construction contemporaine. Dans ce contexte, l’ombrière photovoltaïque s’impose comme une solution aussi ingénieuse que polyvalente, à la croisée du design, de la performance et de l’engagement environnemental.

Longtemps cantonnée au confort et à la forme, l’architecture est désormais un levier stratégique de la décarbonation. Les bâtiments ne sont plus de simples consommateurs d’énergie : ils deviennent producteurs. Toitures solaires, façades intelligentes, géothermie intégrée… Parmi ces dispositifs, l’ombrière photovoltaïque s’illustre par sa capacité à conjuguer fonction, efficacité et intégration paysagère.

L’ombrière photovoltaïque : de l’ombre… à l’énergie

Derrière sa silhouette discrète, l’ombrière solaire remplit deux fonctions essentielles. Dans un premier temps, elle permets de protéger les espaces publics ou privés des intempéries, du soleil, de la chaleur puis dans un second temps elle aide à produire localement de l’électricité verte, grâce à des panneaux photovoltaïques installés en toiture. Installée au-dessus de parkings, zones piétonnes, aires logistiques ou campus d’entreprises, cette structure transforme des surfaces déjà artificialisées en producteurs d’énergie renouvelable — sans emprise supplémentaire au sol.

Pourquoi intégrer une ombrière solaire dans un projet ?

En zone urbaine dense, chaque mètre carré compte. Les ombrières permettent de rentabiliser les parkings et autres espaces ouverts en leur ajoutant une fonction énergétique. Produire sur site, c’est consommer moins d’énergie fossile. Ces structures participent ainsi à l’atteinte des objectifs des bâtiments BEPOS (bâtiment à énergie positive) et aux certifications environnementales (HQE, BREEAM, LEED…). Aussi, les bénéfices d’usage sont réels : réduction de l’effet d’îlot de chaleur, protection contre la pluie ou les fortes chaleurs, meilleur confort pour les usagers et les véhicules stationnés. Et pour les collectivités comme pour les entreprises, une ombrière photovoltaïque affiche un engagement environnemental clair, en phase avec les attentes des citoyens, collaborateurs ou clients.

Entre contraintes et opportunités : une solution flexible

Les ombrières s’adaptent à une grande variété de sites : parkings de supermarchés, plateformes logistiques, zones industrielles, aires de covoiturage, équipements publics… Mais attention, certains sites classés (ICPE, Seveso) peuvent nécessiter une analyse réglementaire approfondie. D’où l’importance de s’entourer d’experts capables d’intégrer ces structures dans des environnements complexes, sans fausse note.

L’ombrière devient un objet d’architecture

Longtemps perçues comme purement techniques, les ombrières solaires deviennent aujourd’hui des éléments architecturaux à part entière. Les architectes s’approprient ce nouvel outil et le déclinent en structures courbes, linéaires ou modulaires, en matériaux durables ou nobles, e, hauteurs et inclinaisons étudiées pour maximiser l’ensoleillement et en éclairages intégrés, pour transformer l’espace même de nuit pour un résultat qui offre une esthétique contemporaine, parfois spectaculaire et qui valorise autant le site que son usage.

Une dynamique soutenue par la loi

Depuis 2023, la loi française impose l’installation de panneaux photovoltaïques sur les parkings extérieurs de plus de 1500 m². Cette réglementation accélère l’implantation de ces structures et crée de nouvelles opportunités pour les architectes et maîtres d’ouvrage. De nombreuses aides, incitations et appels à projets viennent ainsi soutenir cette transition.

De fait, l’ombrière photovoltaïque est bien plus qu’un accessoire : elle est le symbole d’une architecture en mouvement, engagée, performante, et prête à relever les défis climatiques. Elle produit, protège, structure l’espace… et incarne cette nouvelle approche où chaque surface compte, où chaque projet devient l’occasion d’innover au service d’un avenir plus durable.

Plus d'informations : https://www.cimaise.fr/contraintes-site-icpe-seveso-ombriere-photovoltaique/

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir chaque semaine l’actualité du design.