Petite Friture, l’édition comme aventure humaine
Showroom Petite Friture à Montreuil

Petite Friture, l’édition comme aventure humaine

Le 14 septembre 2022, Petite Friture fêtait ses douze ans en inaugurant son nouveau showroom à Montreuil. Dans une ancienne usine, soigneusement rénovée, 800 m2 sont partagés pour accueillir des bureaux pour une quarantaine de personnes et un showroom pour une collection de produits exemplaires.


Depuis Vertigo de Constance Guisset, Petite Friture trace doucement son chemin, n’hésitant pas à renouveler ses collaborations comme ses productions. Avec la collection de chaises Weekend de BrichetZiegler, elle concurrence les grands de l’outdoor. La lampe Quasar de Samy Rio joue les baladeuses lumineuses. La Neotenic, ‘pop et sculpturale’, est le fruit de la première collaboration entre le studio américain Jumbo, Justin Donnely et Moonling Lee. Comme une pâte italienne cavatappi, elle ondule et se tord, fabriquée par des artisans céramistes au Portugal, 4 moules pour aboutir à cette forme arrondie et des heures de ponçage manuel, pour un aspect métal. Le module LED intégré, spécialement développé pour la collection permet à cette lampe guimauve de rejoindre les collections « libre garde » Petite Friture.

Libre garde

Pas d’avant-garde chez Petite Friture mais une libre garde, soucieuse de fantaisie et de réductivisme à la fois, pour un design affectif. La collection Wander d’AC/AL, des miroirs graphiques et lumineux, permet de faire s’envoler son reflet dans des espaces colorés et ludiques, comme dans un autre monde, léger et joyeux. Un système d’accroche ingénieux permet au miroir d’être comme en lévitation sur le mur et de projeter ses couleurs en halo.

Miroirs Wander, design : AC/AL studio

Sa suspension phare : Vertigo dessinée par Constance Guisset n’a rien perdu de son charme et se décline dans une version Led blanche avec ruban gris. Elle figure aujourd’hui dans la collection permanente du Musée des Arts Décoratifs à Paris, le MAD et au MoMA à New York.

Suspension Vertigo, design : Constance Guisset © Petite Friture

Histoire

En 2009, Amélie du Passage, diplômée d’HEC en 2003, lance la marque Petite Friture alors que le secteur du meuble peine à se renouveler. Avec un nom qui crépite, des pièces accessibles en termes de prix et un pool de créateurs émergeants, elle fait mouche et s’impose sur le marché du design comme la petite boîte qui monte. De salon en salon, elle devient une marque européenne de référence. Sa ligne éditoriale n’est pas définie par un style mais plus par un état d’esprit. Les objets doivent être signés, audacieux et se différencier sans impressionner. Les clients doivent avoir envie de vivre longtemps avec eux.

Amélie du Passage, fondatrice de Petite Friture
Amélie du Passage et l'équipe de Petite Friture

La crise du Covid

Le confinement et le rythme imposé par la crise du Covid a obligé les employés à rester chez eux et à travailler à distance, en zoom et en visioconférence. Une communication de crise a été mise en place pour ne pas se faire oublier du public, un acte essentiel quand tout est stoppé. Après un confinement de cette envergure, quand on a été « reconnu comme d’inutilité publique », la réponse a été encore une fois intelligente :  l’entreprise pour rester en contact avec sa clientèle s’est mise à écrire des chroniques de quarantaine, un exercice plutôt périlleux mais réussi. L’optimisme affiché reflète un état d’esprit positif.

Showroom Petite Friture à Montreuil, inauguré le 14 septembre 2022

Amélie du Passage et son équipe se sont réveillés plus acharnés que jamais et avec confiance en l’avenir. Les valeurs partagées sont payantes. À la sortie de la crise, Petite Friture est d’autant plus exigeante sur l’impact environnemental de la production et à l’heure où les cours de l’énergie et des matières premières flambent se soucie d’utiliser les énergies nouvelles.

Une écurie de designers

Parmi les designers qui ont travaillé pour Petite Friture, Constance Guisset, la reine de la lumière affiche sa Vertigo en best-seller maintes fois copiée. Le studio BrichetZiegler, association de malfaiteurs autour de la matière n’en finit plus de compléter sa collection outdoor. Sam Baron, Noé Duchaufour-Lawrance, Pierre Favresse, India Mahdavi, Studio Pool, Andras Rigler, Giorgia Zanellato, Färg & Blanche, Thiphaine de Bodman, Tom Chung, Lisa Lobreau, Leslie David, GGSV studio, Hanna Emelie Ernsting, Tomas Kral, Daniel.Emma, Ana Montiel, Elise Fouin, Shelley Steer, Vaulot & Dyèvre, AC/AL studio, Morten & Jonas, Studio NOCC, Claesson Koivisto Rune, Studiopepe, Anne Harvala, Pia Chevalier ont contribué au succès de la marque. Samy Rio et le studio Jumbo font une entrée remarquée avec Quasar et Neotenic. Un générique de super production.

Une collaboration inclusive

Mais depuis 12 ans, Petite Friture, c’est aussi le choix d’une collaboration inclusive avec APF France handicap, pour permettre à des ouvriers ou ouvrières de mettre tout leur talent au service d’une fabrication qui demande soin et attention. A Amiens et Evreux, trente personnes fabriquent avec une précision d’orfèvre la suspension Vertigo de Constance Guisset et le Cherry de Daniel.Emma. Treize étapes sont nécessaires à la fabrication de Vertigo, un accordage minutieux de 66 rubans tirés à la main sur une structure en acier, pour une vibration emblématique. Un développement qui prend de 18 à 24 mois pour un assemblage au cordeau.

Tabouret de bar Fromme, design : Tom Chung © Petite Friture
Suspension Chery, design : studio Daniel Emma © Petite Friture

Une diffusion dans la durée

Petite Friture privilégie la diffusion dans la durée avec possibilité de réparation, recyclage des produits en fin de vie, don des invendus à des associations et vente à prix attractif des modèles d’exposition. Petite Friture témoigne ainsi de son engagement social en faveur de l’insertion. « Nous avons, en tant qu’entreprise une force collective pour faire bouger les lignes…Et nous avons envie de faire du bruit pour aller plus loin. La parole, nous allons la prendre pour dire haut et fort notre action en perpétuelle construction, pour préciser nos axes de travail au service desquels nous mettons notre « force positive » en oeuvre. »

Un engagement fort posé dès le début par Amélie du Passage, fondatrice et Directrice artistique toujours en action en faveur du design français qui nécessite technicité et compétences au sein de filières durables et utiles. Une belle histoire inclusive comme la qualifie Serge Widawski, Directeur général d’APF France handicap. Un documentaire a même été réalisé par Sarah Makharine, immergée pendant plusieurs semaines dans le quotidien des ouvrières pour retranscrire cette démarche vertueuse… À visualiser sur youtube.


Rédigé par 
Bénédicte Duhalde

Vous aimerez aussi

Temps de lecture
12/9/2025
Grands Prix de la Création : découvrez les lauréats 2025

La ville de Paris a remis le 11 septembre les Grands Prix de la Création 2025 qui récompense la jeune création engagée et en cohérence avec les enjeux sociétaux actuels.

Organisés par le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’art (BDMMA), les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris récompensent depuis sa création en 1993 des créateurs engagés ayant une pratique à la fois innovante, responsable et ancrée dans les réalités contemporaines. Cette édition a comme chaque année récompensé huit lauréats dans les domaines de la mode, du design et des accessoires, soulignant la vitalité d’une scène parisienne en constante évolution. Pour cette édition, le jury était présidé par le designer Mathieu Lehanneur.

Un tremplin sans précédent

Plus qu'une reconnaissance, ces prix constituent un véritable tremplin comme l’a rappelé Nicolas Bonnet-Oulaldj, adjoint à la Maire de Paris : “Plusieurs anciens lauréats ont participé aux Jeux olympiques de Paris 2024, témoignant de la portée concrète de ce soutien institutionnel.” Un appui sur lequel les créateurs pourront s’appuyer pour développer des projets célébrant la perméabilité entre l’art et la poésie à l’image des créations picturales de Lucille Boitelle, mais également plus prospectifs et technique comme en témoigne le travail de Chloé Bensahel, mêlant fibres textiles et matériaux conducteurs, ou enfin célébrant la pluralité culturelle de la France en célébrant les savoir-faire guadeloupéens comme le fait le studio dach&zephir.

Catégorie design

  • Prix Révélation : Sacha Parent & Valentine Tiraboschi
Sacha Parent & Valentine Tiraboschi © Luc Bertrand
  • Prix Engagement : Florian Dach & Dimitri Zephir (dach&zephir)
ZÉSANT ©_dach&zephir

Catégorie mode

  • Prix Révélation : Auriane Blandin-Gall (CèuCle)
Cèucle, 2025 Summer edition © Julie Perrot
  • Prix Engagement : Jeanne Friot
© Jeanne Friot

Catégorie accessoires

  • Prix Accessoires de Mode : Émilie Faure & Serge Ruffieux (13 09 SR)
Collection Automne-Hiver 2023 © 13 09 SR
  • Prix Accessoires Bijoux : Elia Pradel (Anicet)
Anicet © Elia Pradel

Un soutien structurant

Chaque lauréat bénéficie d’une dotation de 18 000 €, financée par la Ville de Paris et le Fonds pour les Ateliers de Paris, en partenariat avec des acteurs clés du secteur : Galeries Lafayette, Francéclat, ADC, ESMOD, entre autres. Aussi, les lauréats du prix Engagement auront un espace dédié lors du salon Maison&Objet tandis que le Prix Révélation se verra offrir un espace pendant la Paris Design Week ainsi qu'une résidence au Campus Desgin et Métiers d'Art. Ils auront également tous un espace lors du  salon Collectible. Enfin, en termes de visibilité, les lauréats pourront compter sur le soutien des différents partenaires médias de l'évènement, dont Intramuros fait notamment partie.

Temps de lecture
16/9/2025
Arnaud Lapierre assoit son assise au ministère de la Culture

Dans le cadre de sa rénovation, le ministère de la Culture se dote d’une assise hybride imaginée par le designer Arnaud Lapierre.

C’est un banc sur lequel on hésiterait presque à s’asseoir. Objet hybride, mi-assise mi-tapis, Rondin est une création du designer Arnaud Lapierre imaginée dans le cadre du regroupement des bureaux du ministère de la Culture, rue des Archives. Mené conjointement avec le Mobilier national, dont les collections comptent notamment les tables basses Cuts et Layers du designer ainsi que sa lampe Fold, l’appel à projet avait « pour seule contrainte son intitulé : une banquette » explique Arnaud Lapierre. Questionnant l’identité des zones d’accueil « généralement caractérisée par un tapis et des poufs », le designer souhaitait « attribuer au tapis la fonction d’un meuble qui aille au-delà d’une zone d’assise et d’attente primaire. » Imaginée pour susciter une l’émotion des visiteurs, la pièce trouve sa place en plein cœur de l’hôtel historique de Rohan.

Banquette Rodin, design Arnaud Lapierre

Une création en trompe-l’œil

Imposante avec son diamètre de presque cinq mètres, la création d’Arnaud Lapierre a été réalisée par l’ARC (Atelier de Recherche et de Création du Mobilier national). Une manière de mettre en avant les missions du Ministère et avec elles, les savoir-faire des artisans de Mobilier national sur des œuvres contemporaines. Composé d’un cylindre en mousse de soja pour garantir le confort de l’assise, le Rondin se part à chacune de ses extrémités d’un module en chêne des marais. « Un bois naturellement foncé, creusé sur une quarantaine de centimètres et agrémenté d’une plaque d’inox donnant l’illusion que le Rondin est entièrement creux. » Recouverte d’un tapis en laine tuftée réalisé par la tapisserie Robert Four d’Aubusson pendant 4 mois, la pièce a été pensée pour habiter l’espace. Une cohabitation entre design et architecture, renforcée par le choix des couleurs. Inspiré par les couleurs du tableau « Triomphe sur l’amour par les dieux » peint par Antoine Coypel au XVIIIe siècle et installé au plafond de la salle, Arnaud Lapierre a décidé de « coder l’œuvre afin de la retranscrire fidèlement en pixels. » Une démarche dont résulte un camaïeu tramé de 500 nuances. Un parti-pris esthétique fruit d’un dialogue entre les époques et les disciplines.

Temps de lecture
15/9/2025
Jean-Baptiste Fastrez signe une collection avec Monoprix

Monoprix dévoile sa collection annuelle réalisée en partenariat avec la villa Noailles et un designer. Cette année, la marque s’est associée à Jean-Baptiste Fastrez pour la réalisation d’une collection chromée aux reflets futuristes.

Lauréat du Grand Prix du jury de la Design Parade Hyères en 2011, le designer Jean-Baptiste Fastrez s’est associé à cette institution et Monoprix. Une collaboration pour laquelle le créateur également scénographe a imaginé un ensemble de quinze petits objets décoratifs allant du bougeoir au tabouret en passant par le miroir. Focus sur l’esprit de cette collection en vente à partir du 16 septembre.

Bougeoirs © Jean-Baptiste Fastrez

Pourquoi avoir accepté cette collaboration avec Monoprix ?

Monoprix est pour moi l’une des dernières entreprises grand public à valoriser le travail des designers indépendants, car la plupart des marques ont aujourd’hui des bureaux de création intégrés. Et puis, travailler avec Monoprix, c’est également concevoir des objets pour tous, pas seulement pour une certaine partie de la population ou un petit nombre d’institutions et ça, c'était très stimulant ! D’autant qu’il y a avec Monoprix un côté très statutaire. On rentre presque dans une dimension patrimoniale, notamment en écho à Prisunic.

Votre travail de designer est souvent basé sur un jeu de contrastes qui interroge l’objet. Est-ce que cela a aussi été le cas dans cette collection ?

Oui, bien sûr, mais davantage sur la phase d’imagination. Je me suis beaucoup inspiré de l’architecture des villes utopiques, que ce soit The line, l’immense projet controversé dans le désert saoudien avec des formes post-modernes, ou le cinéma de science-fiction évidemment. Je pense à des films comme “2001, L’Odyssée de l’espace” de Stanley Kubrick ou encore “Interstellar” de Christopher Nolan et le robot chromé que l’on y voit. De manière générale, ce sont surtout les objets liés au futur. Mais ce qui est amusant, c’est que l’on peut aussi y voir une certaine résonance avec la vieille vaisselle un peu Art déco, à la Puiforcat, que l’on peut retrouver chez nos grands-parents. La notion de confrontation se trouve surtout dans les époques et dans les styles.

Tabouret ©Jean-Baptiste Fastrez

Sans surprise, cette nouvelle collection est encore extrêmement visuelle de par son matériau. Pourtant, elle semble encore très différente de vos autres créations ? 

Souvent, Monoprix demande aux créateurs de refaire ce qu’ils font habituellement, mais sous le branding de la marque. Je n’avais pas du tout envie de refaire les formes très rondes que l’on m’associe, à l’image du miroir mural Zodiac que j’ai fait pour Moustache en 2021. J’ai donc dû travailler un nouveau visuel. Le temps de développement étant trop court pour faire du verre, j’ai travaillé l’acier. Comme nous sommes globalement tous attirés par ce qui brille, j’ai d’abord réalisé des prototypes avec des vernis de couleurs. C’était une manière de donner un côté silverware à mes pièces. Mais rapidement, on m’a proposé d’utiliser des bains de chrome coloré. C’était quelque chose que je n’avais jamais essayé et j’ai beaucoup aimé le résultat. Des pièces ultra réfléchissantes, qu’on n'a pas l’habitude de voir, un peu comme des miroirs violet, jaune, bleu ou simplement argentés.

Le shooting de la collection est lui aussi assez surprenant. Pouvez-vous nous en dire plus ?

D’habitude, les shootings ont souvent lieu dans des maisons idéales, au bord d’une piscine etc… Nous avons réalisé le nôtre dans le désert des Bardenas dans le nord de l’Espagne. Je me suis dit que changer le cadre changeait la place des objets. C’était donc une manière de rendre la collection plus abstraite. Le désert fonctionnait bien car il faisait écho à mes inspirations, à la vie sur Mars et aux robots d’exploration. C’est d’ailleurs dans cette optique là que les photos ont été réalisées au ras du sol, comme pour donner l’impression qu’il s’agit d’édifices extraterrestres. Et puis cette esthétique chromée en plein milieu d’une zone aride, crée un contraste qui renvoie beaucoup à une vision futuriste selon moi. Ça renforce l’aspect organique et à la fois synthétique des formes qui font l’identité de la collection.

Miroir avec découpe ©Jean-Baptiste Fastrez
Temps de lecture
11/9/2025
Riva, la nouvelle famille sportive de Graff

La marque de robinetterie de luxe Graff a lancé en début d’année Riva. Une collection composée de trois modèles librement inspirés des univers du yachting et de l’automobile, comme un écho à l’histoire de la marque.

Et au milieu coule une rivière… ou plutôt le savoir-faire de Graff. Si le parc national de Babia Góra, situé à Jordanów, en Pologne, aurait pu servir de cadre au film sorti en 1992, il abrite depuis 2002 le principal site de production mondiale (hors Etats-Unis) de la marque. Un complexe de 20 000 mètres carrés ou la robinetterie de luxe et la précision des machines côtoient encore aujourd’hui les savoir-faire artisanaux d’autrefois. C’est fort de cet atout que la marque présente cette année la collection Riva inspirée par le yachting et l’automobile de luxe. Un univers avec lequel Graff, née aux Etats-Unis dans le Wisconsin dans les années 70, a quelque temps collaboré en tant que sous-traitant pour la célèbre marque de motos Harley Davidson. Un héritage américain dont elle conserve un goût prononcé pour l’innovation et la recherche, largement assimilé au goût de l’Art décoratif et du design européen.

Riva Chandelier ©Graff

Des inspirations haut de gamme

Si la collection n’a pas nécessairement été imaginée comme un hommage à son passé, la marque - dont le nom tient évidemment au graphite qui compose ses produits - s’inscrit quant à elle dans un certain art de vivre : the Art of bath. Une appellation qui désigne la précision technique et la personnalisation sur mesure des accessoires de bain au service des sens. C’est dans cette lignée esthétique que trois typologies de robinetterie sont nées sous la collection Riva à partir de mars 2025. Destinées tout autant à l'hôtellerie qu’aux réalisations privées haut de gamme, Riva Chandelier, Riva Scala et Riva Wall Mount s’inspirent librement des lignes de l’automobile et l’accastillage des yachts. Un langage commun sophistiqué et technique. S’appropriant notamment les textures propres à ces univers au travers de finitions diamantées, texturées ou obliques, Graff propose également une personnalisation totale grâce aux 26 finitions époxydes, galvaniques ou PVD disponibles.

Riva Scala ©Graff

Des typologies dans l’air du temps

Imaginée pour s’adapter à chaque typologie de salle de bain, Riva se décline aussi sur le plan technique, que ce soit de manière très prégnante, sous forme de suspension rappelant un lustre pour Riva Chandelier ou une motorisation avec Riva Scala, déclinée, avec Riva Wall mount, dans une version murale. Renforcés par l’intégration de LED, les deux modèles suspendus ont été imaginés pour jouer avec les différents modes, qu’il s’agisse d’une fine pluie ou de jets plus puissants. De quoi placer l’objet au centre de l’attention et s’inscrire en parallèle de la tendance des “wet rooms”, ces pièces épurées faisant la part belle au matériel de bain, de sorte à dégager une atmosphère. Un parti-pris largement adopté par la marque et illustré par ce clin d'œil à deux mondes ultra-techniques.

Riva Wall Mount ©Graff
Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir chaque semaine l’actualité du design.