Appels à candidatures
Le Paris Shop & Design propose aux créateurs de faire valoir leurs réalisations dédiées à la vente et à l'accueil du public. Pour participer à cette dixième édition, vous avez jusqu'au 31 mai pour candidater.
En rassemblant les concepteurs et les créateurs, le Paris Shop &Design célèbre depuis 2012 des projets ou se mêlent design et architecture d'intérieur. Réservé aux projets réalisés au sein de la capitale, ce concours mis en place par la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI de Paris) élit chaque année les plus belles réalisations parmi six catégories :
-Alimentaire
-Mode
-Maison décoration
-Bien-être, santé, beauté
-Hôtels, cafés, restaurants
-Culture, loisirs et services aux particuliers
Chaque duo concepteurs/commerçant nominé bénéficiera alors d'une visibilité accrue lors de la cérémonie de remise des prix qui se tiendra à l'hôtel Potocki le 21 octobre 2024, mais également grâce à la réalisation d'images du lieu et une exposition médiatique grâce aux partenaires du concours.
Pour départager les candidats au nombre d'une centaine l'an dernier, le Paris Shop & Design fait appel à un jury constitué d'une douzaine de professionnels dont la rédaction d'Intramuros à l'honneur de faire partie. Issus notamment du design et de retail, les membres du jury travailleront cette année sous l'égide de Dominique Alba. Ancienne présidente de l'Atelier Parisien d'Urbanisme, aujourd'hui directrice générale des Ateliers Jean Nouvel, c'est elle qui présidera cette édition anniversaire 2024.
Pour départager les candidats au nombre d'une centaine l'an dernier, le Paris Shop & Design fait appel à un jury constitué d'une douzaine de professionnels issus notamment du design et du retail, et dont la rédaction d'Intramuros à l'honneur de faire partie.
Les Ateliers de Paris, l'incubateur de la ville de Paris dédié au développement des entreprises de création, ouvre ses candidatures jusqu'au 9 avril.
Pièce maîtresse du soutien de la capitale aux métiers de la création, Les Ateliers de Paris constituent un véritable bouillonnement artistique. Créé en 2006, cet incubateur accueille chaque année une sélection de créateurs afin de les accompagner dans leurs projets. Un espace prolifique donc, qu'il est possible d'intégrer en candidatant jusqu'au 9 avril.
La porte ouverte aux opportunités
Afin de promouvoir les différents champs de l'innovation, la mairie de Paris propose aux entrepreneurs un atelier et l'accès à des salles de réunions. Convaincu par la place centrale de l'humain dans ces projets, l'incubateur accompagne chaque créateur dans sa démarche par le biais de rendez-vous avec des experts en développement et des rencontres avec des professionnels de l'artisanat. Et pour accroître le rayonnement de chacun, Les Ateliers de Paris promeuvent également leurs locataires sur des événements d'ampleur tels que la Paris Design Week ou encore la biennale Révélations.
Une vitrine et un vivier pour la capitale
Le besoin de repenser la ville et ses usages en construisant un futur viable tant sur le plan écologique que social et aujourd'hui au centre des préoccupations de nombreuses grandes agglomérations. Mais ces perspectives se trouvent depuis plusieurs années déjà, au cœur des intentions des designers, artisans ou stylistes. Que ce soit par l'utilisation de matériaux plus vertueux, l'application de savoir-faire ancestraux, la relocalisation d'actions ou l'hybridation des produits, les inventions de demain sont autant de leviers essentiels à la transformation des villes. C'est notamment dans cette optique que la mairie a créé en 2006 Les Ateliers de Paris.
Et pour candidater, c'est par ici !
Le 3 octobre, au sein d’une salle Wagram une nouvelle fois comble, le prix pour l’Intelligence de la main annonçait les lauréats de sa 24e édition. En présence de la Ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, la Fondation Bettencourt-Schueller dévoilait les 4 lauréats des prix Talents d’Exception, Dialogues et Parcours 2023.
Depuis sa création en 1999 par la Fondation Bettencourt-Schueller, le prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la main récompense des créateurs avec un savoir-faire, innovant dans le domaine des métiers d’art. Devenu à la fois une référence et un label d’excellence, le prix offre, en plus du titre honorifique, un accompagnement financier et une stratégie pour les lauréats primés afin qu’ils puissent approfondir un projet.
Cette année encore, l’excellence et la minutie des projets présentés étaient à la hauteur des prix décernés. Sous la présidence de Laurence Des Cars, les lauréats de cette promotion 2023 sont : Pascal Oudet, le duo composé par Aurélia Leblanc & Lucile Viaud ainsi que l’association Lainamac. Lors de son discours, Rima Abdul-Malak a rappelé l’importance de « célébrer la richesse et la diversité des métiers d’art ». Elle n’a pas manqué de souligner son engagement en faveur des métiers d’art, dont elle a fait une priorité de mandat, en mettant l’accent sur la stratégie en faveur des métiers d’art, mise en place en collaboration avec Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme. Elle soulignait également que l’année 2024 célèbrera les 25 ans du prix, dont les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes aux candidats, jusqu’au 11 mars 2024, via ce lien.
Pascal Oudet, lauréat prix « Talents d’exception »
Avec « Laissez entrer le soleil », le tourneur sur bois Pascal Oudet signe une de ses œuvres des plus abouties, mêlant la démarche artistique à un savoir-faire d’exception. Après huit tentatives et trois finales sans prix, le travail minutieux et sans relâche du tourneur sur bois basé en Bourgogne a fini par payer. Son œuvre a nécessité 12h de travail non-stop pour arriver à un tel résultat « si je m’arrête, le bois continue de travailler sans moi, c’est pourquoi je dois l’accompagner jusqu’au bout » expliquait-il au moment de recevoir son prix. Avec cette œuvre, Paul Oudet souhaitait dévoiler l’histoire intime de ce chêne vieux de 70 ans, en mettant en lumière ses cernes qui révèlent les étapes de sa croissance et ses accidents de vie, la qualité de son environnement et les conditions climatiques qui lui ont permis de s’épanouir.
Avec l’accompagnement apporté par la Fondation, Pascal Oudet aspire à travailler sur un arbre en entier, et non plus seulement des troncs coupés. Pour ce prix, Pascal Oudet obtient une dotation de 50 000 € et bénéficie d’un accompagnement allant jusqu’à 100 000 € pour réaliser un projet de développement.
Aurélia Leblanc & Lucile Viaud, lauréats prix « Dialogues »
Respectivement tisserande et designer, Aurélia Leblanc et Lucile Viaud ont été récompensées par le prix Dialogues pour leur œuvre aussi technique que poétique, « Pêche cristalline ». Destinée à décorer la salle de restaurant du chef Nicolas Conraux, cette pièce témoigne du projet artistique et durable du duo qui a choisi de mettre son savoir-faire en commun, en unissant la recherche et l’artisanat pour créer un tissage inédit, composé à 50 % de verre et 50 % de fibres locales. Avec le verre marin Glaz, fabriqué à partir de coquilles d’ormeaux et de micro-algues, les matériaux sont ensuite mis en fusion, puis travaillés à chaud pour former des baguettes de verre. Une à une, chaque baguette est réchauffée jusqu’à obtenir une « goutte », qui sera étirée à la main puis enroulée sur un tambour mécanique. « Ce n’est pas tant le geste qui est compliqué, c’est l’équilibre entre le verre et le tissu » expliquait notamment Aurélia Leblanc. Aussi inédite que spectaculaire, cette œuvre porte une réelle puissance esthétique mais constitue aussi une prouesse technique qui ouvre de nouveaux champs dans la fabrication et l’application du verre.
Avec ce prix, Aurélia Leblanc et Lucile Viaud souhaitent développer des outils de production plus adaptés, notamment un métier dédié exclusivement au tissage de verre. Elles espèrent également pouvoir arriver à un tissage composé à 100 % de verre et se développer sur tout le territoire. Elles obtiennent une dotation de 50 000 € à partager, en plus de l’accompagnement pouvant aller jusqu’à 150 000 € pour le déploiement d’un prototype ou de l’objet afin d’en approfondir l’expérimentation, la recherche et l’innovation.
Association fillière laine française Lainamac, prix « Parcours »
C’est en prenant conscience de la richesse de la laine et de la qualité des sociétés textiles limousines, qu’un groupement d’entreprises et acteurs du territoire décide de fonder l’association Lainamac en 2009. Sa mission : revitaliser la filière, alors en déclin, et lui permettre de retrouver son rayonnement créatif. Aujourd’hui, l’association fédère un réseau de 80 entreprises et dispose, depuis 2012, d’un organisme de formation pour pérenniser et transmettre les savoir-faire de la laine à travers le déploiment d’un cursus très complet (transformation de la laine, teinture naturelle, feutre, maille, filage, tissage, ameublement…), destiné aux entreprises souhaitant développer leur production mais aussi à des personnes en reconversion professionnelle. La structure propose également des ateliers partagés, des moments d’échanges avec des designers et étudiants d’écoles d’art ainsi que des temps de sensibilisation à travers l’organisation de stages pour les jeunes générations et un accueil du grand public.
L’accompagnement de la Fondation permettra à l’association de passer un nouveau cap pour l’ensemble de ses projets, en recrutant notamment un designer pour aider à structurer des offres de services personnalisées à destination des entreprises adhérentes à l’association, en créant une offre de résidence d’artistes au sein de ses ateliers partagés et en continuant de développer le projet « Oh my Laine », lancé lors de la Paris Design Week en 2019, par la multiplication d’événements destinés aux prescripteurs et acteurs clés du marché. Avec ce prix, Lainamac bénéficie de 50 000 € ainsi qu’un accompagnement jusqu’à 100 000 € pour réaliser un projet destiné à faire rayonner l’univers des métiers d’art.
Tremplin incontournable du salon Maison & Objet, Future on Stage est de retour pour une 4e édition en janvier. Une opportunité à ne pas manquer pour les jeunes entreprises qui oeuvrent dans le domaine du design, de la décoration et l’art de vivre. Candidatures ouvertes jusqu’au 30 septembre.
Lancé il y a 1 an en septembre 2022, le tremplin Future on Stage a été pensé afin de permettre à de jeunes entreprises d’intégrer l’écosystème Maison & Objet, en leur offrant une visibilité sur le marché et ainsi provoquer des rencontres. Après une sélection mené par un jury composé de Mélanie Leroy (directrice générale de SAFI/ Maison & Objet), Vincent Grégoire (directeur consumer trends & insights de Nelly Rody), Philippe Lehr (Directeur Commercial et Développement de Designerbox), Franck Millot (Directeur de Paris Design Week), Florence Delage (Directrice Département Commercial, Le Bon Marché) et Cristiano Benzoni (Co-fondateur du studio REV), trois nouveaux lauréats seront exposés à Villepinte du 18 au 24 janvier prochain.
Les conditions de participation
Pour participer, petit rappel des critères de sélection à prendre en compte par les candidats :
- L’entreprise doit avoir moins de 3 ans et doit proposer des produits ancrés dans l’univers de la décoration, du design et de l’art de vivre
- Avoir construit une identité de marque (univers visuel, storytelling, produits de lancement)
- Avoir déjà testé et/ou commercialiser des produits, être prêt à accélérer leur production et à se lancer sur le marché
- Ne jamais avoir participé au salon Maison&Objet auparavant
Un véritable accélérateur de carrière donc, le tout suivi d’un accompagnement privilégié offert par l’organisation de Maison&Objet. En effet, les lauréats seront tous exposés au cœur du salon Maison&Objet, offrant ainsi une visibilité non négligeable sur les médias et les professionnels du secteur, à l’échelle française mais aussi à l’international. Des rencontres seront également organisées en parallèle avec les visiteurs, des partenaires, des retailers, prescripteurs et distributeurs internationaux. Niveau communication, les trois marques sélectionnées seront valorisées à travers des contenus publiés sur les réseaux sociaux et le magazine de Maison&Objet, ainsi que par leur présence sur la plateforme digitale Maison&Objet & More (MOM).
Informations et inscriptions via ce lien.
Pour la 11e édition de son concours, Porada a choisi de mettre à l’honneur les miroirs. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 janvier 2024.
Le concours Porada International Design Award promu par Porada, marque leader du design italien, et POLI.design, fondé par Politecnico di Milano et sous le patronage de l’ADI – l’Association pour le design industriel, a dévoilé en début mai la thématique de sa nouvelle édition : les miroirs. Pour ce concours, l’originalité, l’innovation et la recherche de nouvelles solutions de design liées au traitement typique du bois massif sont les lignes directrices qui devront inspirer les designers participants.
L’objectif de cette nouvelle édition est d’identifier de nouveaux concepts innovants sur différents types de miroirs (table, mur, miroir mural, miroir, structure ou accessoire d’ameublement, autonome ou incorporé dans un meuble, dont l’élément dominant est une surface réfléchissante), dans lesquels l’utilisation du bois massif est prédominante, sans pour autant être exclusive, mais qui véhicule les valeurs et l’identité de Porada. Les solutions présentées devront être originales et viser à valoriser l’utilisation des technologies de production et des processus de traitement et d’ennoblissement du travail du bois massif. Celles-ci devront également prendre en compte le respect des normes de sécurité en vigueur, des exigences ergonomiques et l’attention portée aux exigences environnementales et de conception durable.
11 000 € de gain et sept lauréats
Pour sélectionner les lauréats, un jury composé d’experts renommés dans le domaine jugera et désignera les projets gagnants. Lors de son évaluation, le jury tiendra compte de l’originalité, du niveau d’innovation et de recherche de nouvelles solutions de conception liées au traitement typique du bois massif, de l’expérimentation sur les matériaux et les finitions de surface, de la capacité des projets à définir et à anticiper des scénarios d’utilisation et des concepts novateurs dans l’utilisation de meubles en bois et d’accessoires d’ameublement contemporains.
Le jury choisira six lauréats – 3 dans chacune des deux catégories -, réparti comme tel :
Catégorie Professionnelle :
1er prix : 3 000 euros
2e prix : 2 000 euros
3e prix : 1 000 euros
Catégorie Etudiants :
1er prix : € 2.000
2e prix : € 1.200
3e prix : € 800
À noter qu’à partir de cette édition, le prix « Mention spéciale Giacomo Allievi » à hauteur de 1 000 euros sera attribué à un étudiant ou à un professionnel. Le projet sera sélectionné par un jury spécialisé qui choisira le projet qui se distinguera par le meilleur équilibre entre la tradition artisanale associée au travail du bois et le design moderne exprimé dans le développement structurel et créatif du projet.
En 2023, les Grands Prix de la création de la ville de Paris fêtent leur 30 ans ! L’occasion de revenir sur le parcours de précédents lauréats mais également de découvrir des talents émergents à travers le lancement de son annuel appel à candidatures, ouvert jusqu’au 22 mai.
En 2023, les Grands Prix de la création de la ville de Paris fêtent leur 30 ans ! L’occasion de revenir sur le parcours de précédents lauréats mais également de découvrir des talents émergents à travers le lancement de son annuel appel à candidatures, ouvert jusqu’au 22 mai.
Matali Crasset, Ronan Bouroullec, José Lévy, studio Lacoua… Depuis la création du Prix en 1993, ils sont 150 créateurs à avoir été récompensés et à s’être aujourd’hui développés sur la scène design française et internationale. Pour sa 30e édition, les Grands Prix de la Création remettront sept récompenses : 3 Grands Prix, 3 Talents émergents et 1 Prix Accessoires de mode. Pour désigner les lauréats de cette édition anniversaire, trois présidents de jury ont été sélectionnés : Inga Sempé dans la catégorie Design, Jean-Charles de Castelbajac en Mode et Isabelle Stanislas pour les Métiers d’art.
30 ans et sept prix remis
Les trois Grands Prix récompensent un(e) professionnel(le) pour la qualité de son projet et de son parcours, sa stratégie de développement, son engagement dans la transmission des savoir-faire ou l’innovation. Ces derniers s’adressent aux professionnel(le)s déjà expérimenté(e)s et aux entreprises et marques dont le développement est avancé. Les Prix Talents émergents quant à eux ont vocation à récompenser des professionnel(le)s avec un projet prometteur. Enfin, le prix Accessoires de mode distinguera un projet d’accessoires émergent ou confirmé (maroquinerie, chaussures, gants, ceinture etc.).
Chacun des sept lauréats recevra une dotation de 18 000 euros : 8 000 euros par la Ville de Paris et enrichi via le Fonds pour les Ateliers de Paris par des partenaires privés : la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, ADC, le Groupe Galeries Lafayette, ESMOD, Plendi by VINCI Construction, Roger Pradier, Victoire, et le Groupe Galia.
Une retrospective en septembre
Plusieurs temps forts viendront également ponctuer cette édition anniversaire. En effet, une exposition rétrospective est d’ores et déjà prévue durant les Journées Européennes du Patrimoine dans les Salons de l’Hôtel de Ville, les 16 et 17 septembre prochains.
Les Grands Prix de la Création sont ouvert à tou(te)s les professionnel(les) du design (produit, espace, de service, culinaire, graphique…), de la mode (prêt à porter, accessoires de mode…) et des métiers d’art (ébéniste, mosaïste, céramiste, verrier.ère, bijoutier.ère…) partout en France. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 22 mai 2023.
En 2024, la Villa Kujoyama accueillera une quinzaine de candidats pour une résidence de recherche de 4 à 6 mois. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 avril.
La résidence de la Villa Kujoyama s’adresse à des artistes, créateurs et créatrices confirmés qui portent un projet de recherche original et singulier, nécessitant un séjour d’immersion et de recherches au Japon. Le projet en question doit présenter un lien avec les enjeux du territoire et devra être à même de susciter un dialogue actif avec les acteurs locaux rencontrés sur place. Le processus de sélection est ouvert aux artistes et créateurs oeuvrant dans diverses disciplines liées à l’art, du design au cinéma en passant par la musique ou encore la danse. Au total, une quinzaine de disciplines sont concernées.
Modalités de candidatures
Pour la résidence 2024, les candidats ont le choix de proposer des projets en solo, en duo, ou en binôme franco-japonais, avec quelques conditions à respecter :
- En solo : le candidat est français ou étranger mais doit résider en France depuis au moins 5 ans et présente un projet de recherche pour une résidence de 4, 5 ou 6 mois
- En duo : les deux candidats sont français ou étrangers mais résident en France depuis au moins 5 ans et présentent un projet commun, pour une résidence de 4 mois
- En binôme franco-japonais : le candidat peut être français ou étranger mais réside en France depuis au moins 5 ans et propose un projet de recherche commun en collaboration avec un candidat japonais résidant au Japon, pour une résidence de 4 mois
Au moment de déposer leur dossier, les candidats ont la possibilité de faire part de leur préférence en terme de dates de résidence. Pour autant, le pôle Résidences de l’Institut français et l’équipe de la Villa Kujoyama se réservent le droit d’adapter la période demandée et sa durée aux disponibilités d’hébergement et au calendrier d’activité 2024. Le nombre de candidatures acceptées sera limité à 250 avant une sélection par un jury d’experts et de professionnels des disciplines concernées.
Calendrier de sélection :
Jusqu’au 7 Avril : Dépôt des candidatures sur la plateforme Ifprog
Avril – Mai 2023 : Présélection. Seuls candidats pré-sélectionnés seront informés par email la dernière semaine de mai.
Semaine du 5 juin : Audition des candidates et candidats présélectionnés.
Juillet : Jury final
Fin Juillet : Annonce des résultats aux lauréats qui sont prévenus personnellement de leur sélection. Aucune décision prise par le jury ne pourra donner lieu à un appel.
Le festival Jardins Jardin organise pour la 12e année le Bosquet des Innovations qui sélectionne les projets novateurs qui réinventent les « natures urbaines. » Inscriptions possibles jusqu’au 10 avril.
Le Festival Jardins Jardin est de retour aux Tuileries du 31 mai au 4 juin prochain pour sa 18e édition. Un évènement 100% outdoor qui expose notamment les lauréats du concours le Bosquet des Innovations.
Un itinéraire en trois espaces
Situé sur la terrasse du Bord de l’eau, Le Bosquet des Innovations accueillera les projets retenus dans un parcours découverte réunissant trois espaces. Le premier espace sera dédié aux écoles qui souhaitent partager les études menées par leurs étudiants. Le second est un espace scénographié dédié aux prototypes de jeunes designers, architectes ou paysagistes souhaitant présenter leurs recherches exploratoires. Quant au troisième, il propose aux entreprises et aménageurs d’espaces d’exposer leurs projets qui convergent vers une nouvelle définition des pratiques paysagères, urbaines ou rurales, maraichères, ludiques ou sociales.
Ainsi, les projets retenus seront ainsi exposés au public de Jardins Jardin ainsi qu’aux professionnels réunis dans le Bosquet des Innovations durant les cinq jours de l’évènement. Toutes les informations et le formulaire d’inscription sont disponibles ici.
Le concours Bois français & Design est de retour pour une seconde édition régionale organisée par Fibois Auvergne-Rhône-Alpes, avec le soutien technique de Fibois France. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 avril.
Lancé par Fibois Centre-Val-de-Loire l’année dernière, le concours Bois français & Design a vocation à mettre en avant les bois français et les savoir-faire des entreprises régionales, par la valeur ajoutée que le design apporte aux entreprises de la filière bois. Cela touche notamment à l’aspect fonctionnel et esthétique mais aussi aux réponses à des problématiques sociétales, au ciblage de marché et à la valorisation d’essences locales.
Modalités de participation
Le concours est ouvert aux designers, jeunes diplômés ou aux entreprises de première et seconde transformation implantées dans la région. Les étudiants peuvent également participer à la condition de présenter une maquette ou un prototype. Pour s’inscrire, chaque candidat devra proposer un projet valorisant les bois régionaux et français, réalisé depuis moins de 3 ans et commercialisable.
Une première sélection de projets sera faite par un jury régional avant une sélection par le comité national qui choisira les trois pièces présentées lors de la Paris Design Week en septembre prochain.
Les dates à retenir
- 30 avril : date limite de dépôt de candidature sur : https://www.fibois-aura.org/2023/03/01/concours-bois-francais-design-2023/
- Début mai : réunion du jury régional pour pré-sélectionner des projets
- Mi-mai : comité de sélection national Paris Design Week pour choisir les 3 lauréats de cette 2e édition
- 7 au 17 septembre : exposition lors de la Paris Design Week à Paris
- 16 et 17 septembre : exposition lors des Journées du Patrimoine
En 2022, la première édition du concours avait récompensé les projets Baguette du studio Allan George, La Terrasse aux Parasols d’Hop Durable et De la bûche à l’ébauche de Noûs Architectes.
Le prix Paris Shop & Design vise à récompenser les meilleures réalisations d’aménagement intérieur de commerces, d’hôtels, restaurants et lieux culturels. Les inscriptions pour participer à la 9e édition sont ouvertes jusqu’au 15 mai.
Depuis sa création par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCI Paris), le prix Paris Shop & Design récompense les 6 meilleures réalisations d’aménagement parmi 6 catégories bien définies : Alimentaire ; Bien-être, Santé, Beauté ; Culture, Loisirs, Services aux particuliers ; Hôtels, Cafés, Restaurants ; Maison, Décoration et Mode. Gratuit et ouvert à tous, le prix est à destination de tout commerçant, architecte ou designer dont la réalisation a moins de 3 ans d’existence.
Un jury d’experts et une belle visibilité à la clé
Pour sélectionner les lauréats, la CCI Paris peut compter sur un jury d’experts, qui sera présidé cette année par le designer Olivier Saguez. Une remise de prix se tiendra à l’Hôtel Potocki à Paris, au siège de la CCI Paris Ile-de-France, le 23 octobre 2023. Une distinction qui permettra aux lauréats de promouvoir et valoriser leur réalisation, grâce notamment au soutien de partenaires intéressants tels que la Ville de Paris, Ordre des architectes en Ile-de-France, Paris je t’aime – Office du Tourisme et des Congrès de Paris, APSYS, Material Bank, Maison & Objet, et bien d’autres.
En octobre dernier à l’Hôtel Potocki, ils avaient été 7 lauréats à avoir été récompensés, dont un prix spécial du jury, qui avait été présidé par l’architecte et designer Dorothée Meilichzon.
Catégorie Alimentaire : Copains
Située au 60 rue Tiquetonne dans le 2e arrondissement, cette boulangerie pâtisserie bio qui propose des pains sans gluten est tenue par Baptiste Borne et Giovanni Amico.
Design : Retail Partners – Clément Perret, Architecte
Bien-être Santé Beauté : Bâton Rouge
Véritable innovation pour les passionnés de rouge à lèvres, le concept de Bâton Rouge a été imaginé par Christelle Percheron et propose à ses clients de de créer leur rouge à lèvre sur-mesure. Une boutique à retrouver au 50 rue des Francs-Bourgeois, Paris 3e,
Design : ORSINI DAVENTURE – Clémence Orsini Architecte d’intérieur
Culture Loisirs : we are_
Situé au 73 rue du faubourg Saint-Honoré dans le 8e arrondissement, we are_ est un espace d’impulsion créative lancé par Eric Newton, qui propose à ses quelques 800 membres toutes sortes de représentations.
Design : L’ATELIER D’ARCHI – Isabelle Juy, Architecte d’intérieur
Hôtels, Cafés, Restaurants : Le 39V
Situé au coeur du triangle d’or au 39 de l’avenue George V au 6e étage d’un immeuble haussmannien, le 39V est un restaurant qui offre une expérience unique sur les toits de Paris, accompagnée par la cuisine du chef étoilé Frédéric Vardon.
Design : Raphaël Navot, Designer
Maison & Décoration : Marie Dâage
Cette boutique d’Art de la table et décoration en porcelaine, située au 12 rue de Tournon dans le 6e arrondissement est tenue par Axelle Renié.
Design : Gilles Viard
Mode : Faguo
Enseigne de prêt-à-porter masculin créée en 2009, la marque Faguo est engagée dans la Fair Fashion et tente de lutter contre le dérèglement climatique en essayant d’améliorer constamment ses méthodes de production. C’est la boutique de la Gare Montparnasse, située au 17 Boulevard de Vaugirard, Paris 15e, tenue par Frederic MUGNIER et Nicolas ROHR qui a été récompensée.
Design : FAIRLY – Adeline Paty Deschamps et Gwenaëlle Lebouc, Designers
Prix Spécial du jury : La Samaritaine
Exceptionnellement, le jury avait décidé de décerner un prix spécial à La Samaritaine, située au 9 rue de la Monnaie dans le 1er arrondissement. Un lieu incontournable et emblématique qui a été fermé pendant de nombreuses années avant de rouvrir en juin 2021.
Shop : Eleonore de Boysson
Design : Hubert de Malherbe – Yabu Pushelberg
Informations et candidature ici.
Nouveau tremplin incontournable du salon Maison & Objet, Future on Stage est de retour avec une 3e édition en septembre prochain. Une véritable opportunité pour les jeunes entreprises œuvrant dans le domaine du design, de la décoration et l’art de vivre. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 10 avril.
Lancé en septembre 2022, le tremplin Future on Stage a été imaginé pour permettre à de jeunes entreprises d’intégrer l’écosystème de Maison & Objet, en provoquant des rencontres et valoriser leur visibilité sur le marché. Après Pierreplume, LucyBalu et Avuly en septembre 2022 et Noppi, Gliwen et Sas Maximum en janvier 2023, trois nouveaux lauréats seront exposés à la rentrée, du 7 au 11 septembre prochain.
Une sélection de candidats menée par un jury de professionnels du secteur : Mélanie Leroy (directrice générale de SAFI/ Maison & Objet), Vincent Grégoire (directeur consumer trends & insights de Nelly Rody), Philippe Lehr (Directeur Commercial et Développement de Designerbox), Franck Millot (Directeur de Paris Design Week) et l’architecte d’intérieur Daphné Desjeux.
Conditions de participation
Pour participer, plusieurs critères de sélection sont à prendre en compte par les candidats, à savoir :
- L’entreprise doit avoir été créée il y a moins de 3 ans et doit proposer des produits dans l’univers de la décoration, du design et de l’art de vivre
- Avoir déjà construit une identité de marque (univers visuel, storytelling, produits de lancement
- Avoir déjà testé et/ou commercialiser des produits, et être prêt à accélérer leur production et à se lancer sur le marché
- Ne jamais avoir participé au salon Maison&Objet auparavant
Une visibilité notable
Les lauréats sélectionnés auront droit à un accompagnement privilégié. En premier lieu, ils seront tous exposés au cœur du salon Maison&Objet, leur offrant une visibilité non négligeable sur les médias et les professionnels du secteur, à l’échelle française mais aussi à l’international. En parallèle, des rencontres seront organisées avec les visiteurs du salon, les partenaires, des retailers, prescripteurs et distributeurs internationaux. En terme de communication, les trois marques sélectionnés seront valorisées à travers des contenus publiés sur les réseaux sociaux et le magazine de Maison&Objet, ainsi que par leur présence sur la plateforme digitale Maison&Objet & More (MOM).
Informations et inscriptions via ce lien.
Depuis 2006, l’incubateur des Ateliers de Paris œuvre pour aider au développement des entreprises de création dans les secteurs du design, de la mode et des métiers d’art. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 12 avril !
Lancé par le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art en 2006, sous l’impulsion de la ville de Paris, l’incubateur des Ateliers de Paris est un volet majeur de la politique municipale. Les métiers de la création sont des secteurs d’activités significatifs pour la ville en matière de développement économique, d’emplois, de dynamisme culturel, de revitalisation des quartiers et de rayonnement international.
Un espace aux nombreux avantages
De fait, la ville de Paris souhaite soutenir l’émergence de projets engagés tels que la mode responsable, nouveaux usages et nouveaux matériaux, innovation et hybridation des savoir-faire, fabrication locale, nouveaux modèles économiques… Pour les accompagner au mieux, les Ateliers de Paris offrent aux incubés l’accès à de nombreux avantages :
- La mise à disposition d’un espace de travail, à savoir un atelier individuel ou un espace partagé de 10 à 35 m², un accès libre aux salles de réunion et une disponibilité 24h/24.
- Un accompagnement personnalisé avec un accès illimité à l’équipe du BDMMA, la possibilité d’effectuer des formations gratuites et la mise en place de six rendez-vous d’experts par année de résidence ainsi qu’une prise de rendez-vous individuels de suivi de parcours.
- Le développement d’un réseau puisque l’incubé aura accès aux contacts offerts par les Ateliers de Paris. Il pourra également participer à des temps d’échanges collectifs et rencontrer divers professionnels du secteur.
- Accéder à une certaine visibilité avec la mise à disposition d’une fiche résident(e) à diffuser, la promotion sur les différentes plateformes de communication du BDMMA (site, newsletter, réseaux sociaux, communiqué de presse, galerie des Ateliers de Paris…), mais également la participation à des évènements du secteur comme la Paris Design Week, JEMA, biennale Révélations…
Informations et inscriptions via ce lien.
L’appel à candidature pour l’édition 2023 du prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main est toujours ouvert ! Vous avez jusqu’au 20 mars pour candidater dans l’une des trois catégories : Dialogues, Talents d’exception et Parcours.
Depuis sa création en 1999, le prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main soutenu par la Fondation Bettencourt Schueller, récompense les créateurs qui développent un savoir-faire et innovent dans le domaine des métiers d’art. Au fil des années, le prix a su se démarquer pour devenir une référence et un label d’excellence. Un prix qui s’adresse spécifiquement aux designers et artisans pour les aider à finaliser un prototype et approfondir un projet de développement et/ou de recherche liés grâce à un accompagnement soutenu. En 2022, ce sont Grégoire Scalabre, le duo Anaïs Jarnoux & Samuel Tomatis et l’union d’associations L’Outil en Main qui se sont vus récompensés respectivement dans les catégories Talents d’Exception, Dialogues et Parcours.
Un prix, trois catégories
Catégorie Dialogues
Cette première catégorie salue une collaboration entre un artisan d’art et un designer. Celle-ci doit s’incarner par un prototype suffisamment abouti ou un objet qui témoigne d’un savoir-faire artisanal d’excellence et d’une créativité dans le design. Le prix s’accompagne d’une dotation de 50 000 € , répartie égalitairement entre l’artisan d’art et le designer. De plus, le duo gagnant bénéficie d’un accompagnement pouvant aller jusqu’à 150 000 €, afin d’approfondir l’expérimentation, la recherche et l’innovation de leur prototype.
Catégorie Talents d’Exception
Cette récompense mets en lumière le travail d’un artisan d’art pour la réalisation d’une œuvre résultant d’une maîtrise des techniques et savoir-faire d’un métier d’art. Cette oeuvre doit révéler un caractère innovant et contribuer à l’évolution de ce savoir-faire. Le concours est ouvert aux professionnels français ou étrangers résidants et exerçant leur activité en France depuis plus de cinq ans. Pour ce prix, la dotation est de 50 000 €, et le lauréat a le droit à un accompagnement pouvant aller jusqu’à 100 000 € pour la réalisation d’un projet de développement.
Catégorie Parcours
Contrairement aux deux autres récompenses, ce prix est décerné afin de distinguer une structure exemplaire pour son engagement, ses réalisations, sa contribution au secteur des métiers d’art français, sa capacité à entrainer les autres, ses ambitions et ses projets d’avenir. Le prix comporte une dotation d’une valeur de 50 000 € à laquelle s’ajoute, comme pour les autres prix, un accompagnement pouvant atteindre 100 000 €, pour réaliser un projet de développement.
Les dates importantes à retenir
- Jusqu’au 20 mars 2023 : Inscription et dossier de candidature à envoyer en ligne sur : https://www.fondationbs.org/fr/culture/metiers-dart/prix-liliane-bettencourt-pour-lintelligence-de-la-main
- Avril-Mai 2023 : Etapes de sélection des lauréats par trois comités d’experts (un pour chaque récompense), chargés de sélectionner les dossiers finalistes.
- Juin 2023 : Un jury composé de personnalités emblématiques du secteur de la culture en France et à l’international, désigne les trois lauréats.
- Septembre 2023 : Cérémonie de remise des prix
Après l’entrée de 54 nouvelles pièces de mobilier le 1er février dernier, le Mobilier national continue de soutenir la jeune création et ouvre sa nouvelle campagne d’acquisition 2023. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 mai.
En 2020, le Mobilier national s’est mobilisé afin de soutenir l’écosystème des métiers d’art et du design, les démarches créatives innovantes et les talents émergents. Ainsi, et afin d’enrichir ses collections et mettre en lumière la création dans les plus hautes instances de la République, l’Institution a souhaité acquérir de nouvelles pièces contemporaines, par l’intermédiaire d’une campagne d’acquisition.
Cet appel à propositions s’adresse aux artistes et designers en auto-édition ou par l’intermédiaire de leur galerie et/ou éditeur. Le processus de sélection vise à soumettre à une commission exceptionnelle des pièces à caractère artistique déjà réalisées, dont l’originalité du processus créatif, de leur design et des savoir-faire mobilisées constituent des marqueurs.
Tout comme pour les trois campagnes précédentes, les pièces proposées seront soumises à l’appréciation d’un jury composé de professionnels du secteur du design. Ces dernières doivent être des oeuvres originales et se limiter à 8 exemplaires, déjà réalisés. Les pièces en question doivent émaner de la main du designer ou avoir été réalisées selon ses instructions et sous son contrôle.
Aussi, le designer ou son représentant doivent être en accord avec le fait qu’en soumettant une proposition d’œuvre contemporaine pour acquisition, il accepte ainsi de concéder gracieusement au Mobilier national, à titre non exclusif, le droit de représenter au public par voies d’exposition dans ses emprises ainsi qu’au sein des bâtiments publics dont le Mobilier national assure l’aménagement.
Les candidatures des Bolia Design Awards 2023 viennent d’ouvrir. Comme chaque année, trois prix seront remis, en alignement avec le positionnement affirmé New Scandinavian Design de l’éditeur. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 1er mai 2023.
Depuis 2005, Lars Lyse Hansen est CEO de Bolia, marque danoise fondée en 2000. Il a changé la stratégie de l’entreprise en développant une vision éditoriale, baptisée New Scandinavian Design. Créés en 2007, les Bolia Design Awards sont des piliers significatifs de ce positionnement. Les prix récompensent des nouveaux talents du design, valorisant une démarche créative et une approche durable du processus de conception. Les candidats ont la possibilité de proposer jusqu’à trois projets différents, sous forme de dessins, croquis, modèles 3D… « En 2006, nous n’étions qu’une compagnie qui vendait du mobilier en ligne, employant à peine 10 personnes. Nous avons décidé de grandir et de porter des yeux nouveaux sur le design scandinave en attirant les jeunes générations et ses nouveaux talents. Aujourd’hui, une cinquantaine de designers, la plupart du Danemark, collaborent avec nous. Et une vingtaine d’intégrés veillent à la faisabilité des projets. Pendant les 3daysofdesign in Copenhagen, nous avons mis en avant cette fluidité de la créativité. »
Une marque reconnue à l’international
Bolia propose deux collections par an, un challenge énorme pour approvisionner 78 magasins dans le monde, au Danemark, en Suède, en Norvège, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse, en Autriche, en France et au Luxembourg et travaille avec 600 revendeurs dans plus de 50 pays. Une fois dessiné, le produit a à peine 18 mois pour naître mais 35 manufactures en Europe assurent la mise au point des prototypes. Le service marketing se charge de les faire passer par le bureau Veritas qui valide sa possibilité de vente dans le monde entier, à travers des showrooms comme ceux de Paris, Boulevard Saint-Germain ou Boulevard Sébastopol. « Nos collections sont populaires mais de grande qualité. En un an, nous réalisons quatre nouveaux canapés grâce à cinq manufactures qui assurent la production de 1000 canapés par semaine. Le Northampton propose 3 sièges et un pouf très facile d’usage dans des dimensions raisonnables et ajustables. Le Hilton se démarque à peine et une collection de printemps est prévue pour le mois de mars. »
Trois prix décernés à chaque édition
À la clé, trois récompenses : un premier prix d’une valeur de 7000€, un prix du public avec une dotation de 3500€ parmi huit finalistes choisis par le public et le prix de la circularité, qui récompense à hauteur de 3500€ un design se démarquant par son approche durable et circulaire. Les trois lauréats seront annoncés en juin à Copenhague à l’occasion de 3daysofdesign. En 2022, le premier prix a été attribué à Ségolène Pla-Busiris pour la table d’appoint Fragment, le prix du public à été donné à Sara Ullvetter Norman pour la chaise Dune, tandis que le prix de la circularité a été remis au duo Fischer&Mordrelle pour le tabouret Moon.
Designer et artiste travaillant notamment sur les questions d’exploitation nouvelle – et potentiellement de détournement technologique – des outils électroniques (Tech mining) et sur les principes de recyclage des déchets électroniques (e-waste), Benjamin Gaulon aime partager sa pratique dans des workshops pédagogiques et participatifs. Une approche mêlant hacking et design critique vérifiée lors d’une session productive à l’iMAL de Bruxelles.
Designer graphique à l’origine (il est diplômé en BTS communication visuelle à Nevers, puis des Arts Décos de Strasbourg), Benjamin Gaulon s’est rapidement tourné vers des pratiques artistiques électroniques après son master en Interactive Media (MADTech) au Frank Mohr Institute de Groningue. Dans son modus operandi, il a très vite intégré une réflexion basée sur les questions de cycle de vie de la technologie, dans le sillage de collectifs hacktivistes (reliant des principes d’activisme politique à des questions de hacking informatique) comme BAN (Based Action Network) aux Etats-Unis, qui s’intéresse aux questions des déchets technologiques avec un profil écologique très militant. Ses séries de travaux comme Retail Poisoning, visant à pervertir les principes de consommation numérique en injectant des datas viciées ou du matériel électronique corrompu dans nos objets électroniques du quotidien l’a introduit à une certaine conceptualisation de l’objet, particulièrement des téléphones portables (série Broken Phones), mais aussi du minitel, dont il a essayé de repenser les usages.
Chez Benjamin Gaulon, l’idée de recyclage est essentielle. Elle l’a même amené à imaginer une approche créative et disruptive singulière, contenue dans le néologisme « recyclisme » (qui donne son nom à son site web recyclism.com) et qui use des outils du Tech mining, c’est-à-dire de nouveaux principes d’exploitation, voire de détournement, de matériel électronique hardware, équivalent aux nouvelles informations générées et exploitées à partir des données numériques du Data mining, et que l’on retrouve dans le travail d’autres artistes-chercheurs-hackers contemporains comme Nicolas Maigret et Maria Roszkowska (Disnovation.org), Nicolas Nova, ou le collectif RYBN. Son intérêt pour les questions d’e-waste, pistant les manières de réutiliser les déchets technologiques qui nous entourent, l’a conduit à imaginer une ébauche de communauté de chercheurs, artistes et designers intéressés par ces questions, dans le cadre de la Nø-School Nevers, une sorte de « colo pour adultes » se réunissant chaque mois de juillet dans une maison de campagne bourguignonne, pour réfléchir à des projets open source ou live coding, pour produire des artefacts et des circuits imprimés, mais surtout pour mutualiser pratiques et prototypages, notamment autour de ces questions de recyclage technologique.
Workshop e-waste
Plus régulièrement, Benjamin Gaulon organise des workshop orientés e-waste et Tech mining pour ouvrir le champ de ses pratiques à un public de curieux et d’initiés. Fin janvier, c’est dans les locaux de l’iMAL de Bruxelles que s’est tenu un de ces ateliers, intégré dans le programme annuel de rencontres professionnelles The Cookery (accueillant tables-rondes, conférences, workshops et performances), organisé par le principal centre dédié aux arts numériques en Belgique. Pendant deux jours, les questions de réutilisation des appareils électroniques usagers et de recyclage de leurs composants ont été mises sur le grill dans une démarche autant créative que ludique, qui a intéressé un public comprenant des étudiantes en experimental publishing du Piet Zwart Institute de Rotterdam et un enseignant en art numérique de l’ENSAV de La Cambre.
Deux expériences ont été concrètement mises en pratique durant ces deux journées. La première relève de la question du refunct media, visant à « refonctionnaliser » des objets électroniques désuets ou défectueux. Pour cela, chaque participant avait ramené les pièces électroniques les plus diverses, et notamment un banc-titre vidéo vintage (pour placer du texte sur écran) et une armée de petites télés analogiques et de petits moniteurs Watchman à écran. Emmené par Benjamin Gaulon, la petite équipe met rapidement la main à la patte pour souder des mini-caméras à des circuits imprimés, puis les connecter à un convertisseur AV-RF permettant de créer, pinces crocodiles et fiches RCA à l’appui, toute une scénographie sur table reliant caméras, écrans télés analogiques et clavier texte, à la manière d’un réseau fermé CCTV de caméra-surveillance.
Au-delà de cette mise en scène très circuit bending, Benjamin Gaulon « imagine que tout cela peut être sérieusement réutilisé pour quelque chose ». « Un minitel par exemple aujourd’hui peut être un outil recherché car il consomme moins d’énergie qu’un ordinateur », précise-t-il. « Ce type de dispositif est un point d’entrée dans de nouveaux usages low-cost. Avec la raréfaction et la hausse du prix des matières premières, sans oublier la crise des composants électroniques, il est évident qu’il va falloir trouver de nouveaux circuits d’utilisation et de réutilisation ».
Core samples : des sculptures de datas
Parmi la foultitude d’objets ramenés, un certain nombre ne sont pourtant pas fonctionnellement réexploitables. C’est là qu’intervient la deuxième partie de l’atelier, basée sur un principe de recréation récréatif pour produire un artefact à partir du concassage des composants matériels eux-mêmes.
Sur la table, une souris, une imprimante et un lecteur CD s’avèrent inutilisables. Benjamin Gaulon propose de procéder à la réutilisation des matériaux qui les composent (plastique, mais aussi circuits imprimés) en les démontant, puis en les broyant, et enfin en les recomposant en autre chose. Dans sa pratique, Benjamin Gaulon crée des objets façonnés à partir de ce matériau qu’il a baptisé des core samples. L’idée est donc ici de concevoir l’un de ces objets qui renvoie curieusement à une sorte de sculpture de datas, totem annoncé des archéologies du futur. Marteau, scie, presse hydraulique, broyeuse, tout l’arsenal du FabLab de l’iMAL est utilisé pour mettre en pièce ces objets électroniques, puis les transformer en résidus. La matière obtenue au bout de ce laborieux process s’apparente à des granulats composites comme on peut en trouver dans la fabrication du béton. Placée dans un bac, cette matière est d’abord chauffée grâce à un pistolet à chaud pour l’agglomérer (en portant un masque pour éviter les volutes toxiques), puis disposée dans un moule lui aussi recyclé (un cylindre métallique de boîte à café), où elle est méticuleusement tassée pour prendre la forme de son récipient. Après quelques minutes, le cylindre est mis dans l’eau froide, puis découpé afin de libérer l’étrange sculpture arrondie souhaitée.
Au-delà de l’aspect disruptif de la méthode, et au-delà de sa mise en perspective du travail de récupération industrielle actuellement opéré dans les usines de recyclage (mais sans que l’on sache vraiment toujours très bien ce qui est récupéré ou pas, comme le précise Benjamin Gaulon), une évidence très nette apparaît quant aux nouvelles pistes de design industriel pouvant potentiellement procéder d’une telle approche du recyclage. À l’aune de cette expérience, comment ne pas être frappé par la quantité de matière réutilisable que contiennent tous nos stocks de déchets électroniques ? Et comment ne pas penser que leur recyclage puisse en effet constituer une source de matière exploitable et bon marché ? Pour Benjamin Gaulon, cette question de savoir ce qui doit être réutilisé et ce qui doit être détruit ouvre de nombreuses pistes, même s’il ne pense pas que la destruction soit forcément la meilleure idée en termes de design. « Je pense que la bonne idée serait de mieux designer au départ, afin justement d’éviter le surplus de matière », concède-t-il. « Aujourd’hui, plus encore qu’hier, la question n’est pas seulement de produire mieux, mais de produire moins. »