Des nouveaux haltères ergonomiques signés Technogym
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Des nouveaux haltères ergonomiques signés Technogym

La marque de matériel de sport Technogym dévoile de nouveaux haltères au sein desquels se dissimule le fonctionnalisme technique et l'intelligence artificielle.

Présents sur le marché depuis une bonne vingtaine d'années, les haltères réglables demeurent marginaux dans le secteur du sport à domicile. Évolutif par nature, cet objet a été repensé par la marque d'équipement de fitness, Technogym, dans une version ultra-contemporaine, tant sur le plan design que sur le plan de la connectivité. Un double atout développé pendant près de deux ans par les studios de l'entreprise située en Italie.

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Un petit module pour une grande diversité d'offres

Imaginé comme un système 12 en 1 – 12 poids et l'encombrement d'un seul - allant de 2 à 24 kilos, les haltères connectés Technogym, proposent une approche ergonomique et élégante pour cette typologie d'objets jusqu'à maintenant limité à un poids unique ou à un encombrement inévitable. Conçu comme une molette crantée, l'axe du poids pivote d'une simple rotation du poignet pour sélectionner le nombre de disques à soulever. Ainsi, l'axe s'allonge ou rétrécie de sorte à bloquer le nombre de poids désiré, sans avoir à les manipuler. Ce système ingénieux permet alors aux deux haltères de s'ancrer esthétiquement et de manière optimale sur un module imaginé comme un meuble sobre et discret, intégrable dans n'importe quel espace. Dessiné relativement compact, il comporte également un bac dans lequel sont compris un tapis d'exercice, un rouleau en mousse et trois bandes élastiques.

Autre innovation pour une gamme d'haltères, le service Technogym AI coach. Grâce à un accéléromètre logé dans chaque élément, l'application - déjà développée pour d'autres produits de la marque – recense chaque mouvement de l'utilisateur et optimise l'entraînement en fonction des performances physiques, conseillant tel exercice avec telle masse. Une évolution technologique allant de pair avec la rapidité et la simplicité à modifier les charges. Une approche technologique et fonctionnelle du sport, par laquelle le design impulse une nouvelle force.

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Rédigé par 
Tom Dufreix

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22/10/2025
Pour Miami Paris, Range Rover ouvre sa galerie de design

A l'occasion de Design Miami, Range Rover ouvre les portes de la Range Rover Gallery dans la cour de l'Hôtel de Maisons jusqu'au dimanche 26 octobre.

Connu pour le luxe de ses véhicules les plus prestigieux, Range Rover place depuis 55 ans le design à la hauteur de l’innovation technique. À l’occasion de Design Miami, la marque britannique dévoile dans la cour de l’Hôtel de Maisons, en plein cœur de Paris, un petit espace d’exposition éphémère : la Range Rover Gallery. Quelques mètres carrés dans lesquels la marque souhaite valoriser la création contemporaine en accueillant une petite dizaine de créations. Pensé comme une extension physique de sa philosophie “Modern luxury”, la galerie valorise en son sein les travaux de trois lauréats des AD Range Rover Design Awards de ces dernières années.

Trois noms pour incarner le luxe de demain

Parmi les pièces exposées, Sophie Dries présente Croissant, un fauteuil dont la silhouette faussement légère dissimule une conception sophistiquée faite de velours dense et de placage en loupe de bois. Une assise réalisée dans un atelier français en hommage au savoir-faire traditionnel. Une approche que l’on retrouve également dans la lampe E.T. de Fleur Delesalle. Cette création sculpturale réalisée en plâtre suggère une présence quasi animale chargée de mystère. Enfin, on trouvera les créations de Dan Yeffet explorant, par le biais du verre, du métal et de la pierre, une esthétique portée par la tension des courbes. Trois styles différents et une même recherche de radicalité au service de l’esthétique. Une vision d’autant plus importante pour Range Rover que la marque a réaffirmé son soutien à la jeune création l’an dernier en lançant le Student Prize. Un concours par lequel les étudiants sont invités à imaginer un objet nomade, à la fois sophistiqué et épuré, inspiré par la sphère automobile. Un prix pensé comme une passerelle entre générations, disciplines et visions du luxe.

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22/10/2025
In Situ : l’expression maximaliste de Charles Zana

L’architecte d’intérieur et designer Charles Zana présente In Situ. Une collection aux proportions nouvelles, dévoilée dans un écrin haussmannien rue de Rivoli et visible jusqu’au 26 octobre.

C’est dans le cadre haussmannien de l’ancien Cercle suédois situé au 242 rue de Rivoli, que Charles Zana a souhaité présenter sa nouvelle collection : In Situ. Après l’Hôtel de Guise en 2021, où il avait présenté Ithaque, et l’Hôtel de la Marine, où il avait dévoilé Iter l’an dernier, c’est donc derrière les hautes fenêtres de cet écrin surplombant le jardin des Tuileries que l’architecte d’intérieur et designer s’est installé pour la semaine. Le temps pour lui de présenter « une collection plus personnelle et moins formelle que les deux précédentes », explique-t-il. Créateur touche-à-tout, Charles Zana propose cette fois-ci une vision maximaliste de son approche, se laissant aller aux formats XXL favorisant l’expressivité visuelle de ses créations. Imaginées pour la plupart dans le cadre de cette nouvelle collection, quelques pièces rééditées trouvent néanmoins leur place, parmi lesquelles le canapé Julie, qui, à la manière d’un confident courbé en satin et en étain, vient redessiner l’espace grâce à ses six mètres. Une création centrale dans le salon de cet appartement que le visiteur est invité à arpenter pour découvrir ou redécouvrir, au gré de six vastes pièces, une trentaine de créations. Parmi elles, des miroirs Carlo en bronze ou encore le petit fauteuil Big Franck, installés à l’ombre d’un discret boudoir vert bouteille. Deux créations en hommage au maître italien Carlo Scarpa, dont le travail a inspiré le designer, qui nourrit une profonde affinité avec les designers italiens modernistes, et Jean-Michel Franck, l’une des figures emblématiques de l’Art déco.

Exposition In Situ de Charles Zana ©Gaspard Hermach

Une vision artistique globale

Signature d’intérieurs remarquables aux quatre coins du monde, Charles Zana a imaginé cet ensemble sans fil rouge, simplement guidé par l’idée d’une « collection en mouvement ». Au-delà de l’aspect formel qui ne se confine pas à un style, l’architecte d’intérieur et designer se laisse guider « par des meubles qui architecturent l’espace ». Considérant qu’il n’y aurait pas « une seule façon bourgeoise de s’implanter dans l’espace », mais au contraire une réflexion « proche de celle des ensembliers », l’exposition met en avant la pluralité des formes et des matières. À celles traditionnelles comme le bronze, le marbre, le cuir ou encore l’acier inoxydable, Charles Zana intègre pour la première fois de nouveaux médiums comme la laque, l’étain ou la céramique, tous travaillés en France.

Exposition In Situ de Charles Zana ©Gaspard Hermach

Scénographiée avec une grande simplicité, privilégiant l’esprit d’un appartement habité à celui d’un showroom, la présentation s’accompagne d’une sélection d’œuvres issues de l’univers de Charles Zana. Parmi elles, des polaroïds de Carlo Mollino, des céramiques d’Ettore Sottsass et des antiquités de la Galerie Chenel. Amateur d’art pictural et collectionneur, le designer s’est également entouré du galeriste Paul Calligaro pour la  curation dont résulte une sélection d'œuvres d’Eugène Carrière. Une mise en valeur du XIXe siècle dans laquelle architecture et peinture servent le design contemporain et permettent à l’événement de s’inscrire en tout point dans la dynamique d’Art Basel Paris.

L’exposition est à voir au 242 rue de Rivoli, de 11 h à 19 h jusqu'au dimanche 26 octobre.

Exposition In Situ de Charles Zana © Gaspard Hermach
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21/10/2025
EspritContract : la personnalisation au cœur de l’ADN d’HomeSpirit

HomeSpirit est spécialisé dans la fabrication de canapés. Basée à Neuville-en-Ferrain, dans le Nord, l’entreprise qui vient de fêter ses 30 ans travaille sur des projets contract pour l’hôtellerie, en misant sur son savoir-faire en matière de personnalisation, mais également sur sa capacité industrielle. Explications avec Éric Delpierre, directeur général de la marque.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Comment s’est développé le secteur contract chez HomeSpirit ?

Le contract est présent depuis lontemps chez HomeSpirit, mais cela n’a pas toujours été mis en avant. Jusqu’à il y a quelques années, le secteut était très organisé, structuré, où tout passait par de grands comptes pour de grands groupes hôteliers, avec des modèles fabriqués en série la plupart du temps. Nous avons réellement pu commencer à nous développer lorsque les hôtels se sont rendu compte qu’ils avaient tout intérêt à se tourner vers du sur-mesure pour se démarquer de leurs concurrents. Cette nouvelle approche nous a permis de mettre en avant notre savoir-faire en matière de personnalisation, mais aussi de valoriser notre capacité industrielle importante. Nous pouvons en effet répondre aussi bien aux besoins d’un hôtel de 200 chambres qu’à ceux d’un hôtel de charme qui n’en compte que 15, tout en respectant les exigences du contract. Depuis que le marché s’est orienté vers la personnalisation, d’un hôtel à l’autre, nous sommes en plein cœur de notre savoir-faire. C’est désormais à nous de continuer à nous développer pour répondre au mieux à ces demandes spécifiques.

Comment s’organisent les projets contract chez HomeSpirit ? Avez-vous un bureau dédié au développement ?

Nous avons deux façons de travailler pour concevoir les modèles d’assises de nos projets. D’une part, le client peut s’inspirer de nos collections de canapés, puisque nous sommes à la fois fabricants et éditeurs. D’autre part, nous collaborons directement avec des designers ou des agenceurs pour répondre à des demandes plus spécifiques, avec l’aide de notre bureau d’études, qui peut repenser, corriger, voire créer entièrement un produit si nécessaire. Au sein de nos projets, nous veillons à apporter un charme supplémentaire « à la française » au secteur de l’hôtellerie, longtemps resté assez classique et redondant. Cette signature française est d’ailleurs inscrite dans l’ADN de l’entreprise depuis sa création il y a 30 ans puisque tous nos produits sont Origine France Garantie, et 80 % de nos fournisseurs sont situés à moins de 100 km de l’entreprise.

Château de Roumare © Agathe Périer

Un projet significatif auquel vous pensez ?

Nous venons tout juste de finaliser un projet en Espagne avec la chaîne d’hôtels OKU Hotels, qui compte plusieurs établissements en Europe. L’idée était d’offrir une notion de confort absolu à travers des matières nobles comme le lin ou les plumes qui des matériaux qui demandent certes de l’entretien, mais qui offrent une réelle valeur ajoutée et un confort « comme à la maison », tout en restant dans un univers d’hôtellerie de luxe. Le résultat était là et nous devrions probablement collaborer sur d'autres hôtels du groupe à l'avenir.

Il s'agit de votre seconde participation au salon EspritContract. Qu’espérez-vous de cette nouvelle édition ?

Nous sommes impatients de découvrir les évolutions du salon, les nouveautés et la présentation des espaces d'exposition. Nous attendons évidemment beaucoup de rencontres avec différentes personnalités, qu'il s'agisse d'acheteurs, d'agenceurs ou d' architectes et leur faire découvrir notre travail, nos projets et tout le savoir-faire industriel que nous proposons.

Hotel Creolia à la Réunion © HomeSpirit


Des temps forts à venir en 2026 ?

Nous sommes en plein développement de notre département export, qui nous tire véritablement vers l’avant. Nous avons déjà une présence relativement importante en Europe, mais nous souhaitons nous étendre davantage. Il existe de réels leviers de développement, et cette présence à l’export nous permet d’avoir une meilleure visibilité sur les besoins, afin de proposer des réponses plus précises et encore plus personnalisées aux projets.

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13/10/2025
Julien Renault, aventurier du design

Julien Renault pratique le design comme une évidence. Du petit objet du quotidien au meuble produit à grande échelle. Récemment, la marque Hay est devenue son meilleur client.

Il est né à Trappes, dans les Yvelines. Son père, peintre en bâtiment, sa mère, secrétaire à l’hôpital public, avaient deux passe-temps : la peinture et la photo. C’est ainsi qu’il a toujours bricolé avec son père et fabriqué ses prototypes dans l’atelier de l’hôpital. C’est donc un parcours classique qui l’a mené au lycée Blanche-de-Castille (filière STI2A), au Chesnay-Rocquencourt, où il a étudié les prémices du design au sens large – études de cas, graphisme, packaging… – pour faire par la suite un BTS. Un ami, qui partait à l’École supérieure d’art et de design de Reims, l’a entraîné avec lui découvrir une culture, un rapport au design autre, avec des professeurs comme Pierre Charpin, Matt Sindall, Delo Lindo, Marc Brétillot… Une scène française héritière du mouvement Memphis et d’Ettore Sottsass.

Du design plus industriel

Désireux de se confronter à du design plus industriel, il a eu la chance de profiter d’un échange Erasmus en 2008 avec l’École cantonale d’art de Lausanne (Écal), après un stage de six mois en 2007 chez Ronan et Erwan Bouroullec. Il y apprend l’attention portée au design industriel jusqu’à sa représentation en image. À l’Écal, il mène à leur terme plusieurs projets comme les lampes Souches, les tabourets Hand Forged et les miroirs Table Top, qu’il présentera au concours Design Parade de la Villa Noailles en 2009. Président du jury, Jasper Morrison l’invitera dix ans plus tard, en 2019, à dessiner un banc pour la première Biennale d’art et de design organisée par la ville de Fiskars, en Finlande. Juste après Design Parade, il s’installe en Belgique pour rejoindre sa compagne, Vanessa Aerts, créatrice de bijoux, travaille pour un antiquaire et des designers belges comme Sylvain Willenz et Alain Berteau.

Collection Pastis pour Hay © Hay

Il pratique beaucoup la photographie et passe à une autre échelle en devenant en 2016 le directeur artistique de Kewlox, une marque belge familiale fondée il y a plus de soixante-cinq ans, réputée pour ses étagères et ses rangements démontables. Conseiller, consultant, il améliore le produit dans le site de production, situé tout près de Namur, et sa mise en vente dans les magasins installés à Bruxelles, à Liège et à Anvers.

La rencontre avec Hay

Sur le salon de Stockholm, en 2020, alors qu’il avait dessiné le stand de Massproductions, il rencontre Rolf Hay, le fondateur de Hay, qui l’invite à réfléchir à une chaise en bois, « pertinente pour les cinquante prochaines années ». Un réel défi quand on connaît l’histoire du design danois. Il dessine son projet Pastis pendant le confinement imposé par le Covid-19 : une chaise et une collection de tables. Mais ce sont les dernières collections, Layout et Compass, présentées lors des 3daysofdesign 2025 de Copenhague qui marquent son actualité.

Suspension Compass pour Hay © Hay

Layout, projet ambitieux, se présente comme une forme de programme. Une coque en plastique recyclé – avec ou sans housse en tissu, à fixer sur des pieds à roulettes, en bois ou en acier tubulaire, pour des combinaisons infinies – va changer sa vie. Une chaise polyvalente comme l’exige aujourd’hui le marché destiné aux espaces domestiques, au contract et à l’hôtellerie. Hay est devenu son meilleur client avec une programmation incroyable aux côtés de Vergés, Nine, Tiptoe… Layout et Compass sortiront officiellement mi-août.

Chaises Layout pour Hay © Hay

Ailleurs

En 2020, il rejoint la famille Mattiazzi, quand Sam Hecht et Kim Colin (directeurs artistiques de la marque à cette période) lui demandent, ainsi qu’à Julie Richoz et Max Frommeld, de dessiner quelques « objets en bois pour le quotidien », tout en sachant que leur business, c’est la chaise. Sa petite boîte Cassetta, d’une extrême simplicité, vendue trop cher à son avis, n’a pas explosé les chiffres de vente mais reste jusqu’à ce jour l’un de ses objets préférés, nous confie-t-il.

Boite Cassetta pour Mattiazzi © Julien Renault

En 2022 il dessine pour Nine, comme « neuf » ou « 9 », un projet anglo-danois qui interroge neuf designers pour dessiner les contours d’une nouvelle marque. Chez Cruso, son étagère est toujours le best-seller de l’entreprise avec simplement une communication sur les réseaux sociaux. Elle arrive bientôt chez le français Tiptoe. En 2023, il a été nommé Designer de l’année en Belgique par le « Weekend Knack », un journal flamand. Cette récompense lui ouvrira les portes du Grand Hornu en 2027 pour une exposition monographique. Il enseigne depuis deux ans à La Cambre, en niveau master, un design qu’il espère industriel – du petit objet du quotidien au meuble produit à grande échelle – à un parterre d’étudiants francophiles.

A gauche : Bol Rod pour Nine © Ralph Baggaley A droite : Etagères Notes pour Cruso © Julien Renault

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