La Casa 3000 version Pedrali

La Casa 3000 version Pedrali

Dans une nouvelle campagne,  le fabricant italien Pedrali s’appuie sur une collaboration avec les Studio FM Milano et le Studio Salaris pour mettre en scène ses dernières collections, dans un shooting réalisé par le photographe Andrea Garuti. Le point fort ? Un lieu d’exception, la Casa 3000, qui semble un écrin parfait pour accueillir toutes ces nouveautés, dans un aménagement immersif.


Localisé dans la région portugaise d’Alentejo, la Casa 3000, réalisé par l’agence Rebelo de Andrade, s’étend sur 500 hectares, comme une touche de couleur qui se détache dans le vert environnant. C’est ici que Pedrali a choisi de mettre en scène ses derniers produits. Cet exercice de style,  est aussi l’occasion de revenir sur les différentes collaborations de l ‘éditeur italien avec les designers : la collection Tribeca avec CMP Design, qui réinterprète les assises des sixties, les sofas Reva de Patrick Jouin au confort généreux, qui s’imaginent aussi bien dehors que dedans, les collections Soul et Remind d’Eugeni Quitllet,  le fauteuil indoor Vic de Patrick Norguet, la table Fluxo de Luca Casini, les lampes Giravolta dans différentes déclinaisons…   Une occasion aussi d’imaginer une mise en situation originale des produits,  par la puissance du décor contrasté entre une maison rouge et un cadre végétal fort, et une valorisation des lignes élégantes des assises.

Pedrali : collaboration avec le design Eugeni Quitllet

Dans le numéro 202 d’Intramuros, un tête-à-tête avec Eugeni Quitllet revenait sur cette rencontre entre l’éditeur italien et le designer espagnol. Extrait.

« Les chaises Soul et Remind, fruits de la collaboration entre le plus parisien des designers espagnols et l’éditeur de mobilier italien Pedrali, synthétisent parfaitement la vision du disonador – contraction de « designer » et de « rêveur », dans sa langue natale –, entre respect des contraintes industrielles et envolées lyriques. Décryptage.

Pour cette première collaboration, vous avez dessiné non pas une, mais deux chaises. C’est un objet qui vous inspire particulièrement ?
Avant tout chose, j’essaie de comprendre l’ADN des entreprises avec lesquelles je collabore et d’être à l’écoute de ceux qui les dirigent… Lorsque j’ai rencontré Monica et Giuseppe (les enfants de Mario Pedrali, fondateur de la marque, ndlr), chacun d’entre eux m’a confié sa vision du projet idéal. Pour Monica, il s’agissait de combiner plusieurs matériaux. C’est là que me sont apparues, presque instantanément, les lignes organiques de Soul, dont la structure en polycarbonate injecté et frêne massif joue sur le contraste entre synthétique et ultra-naturel, ce qui est une des caractéristiques de mon langage formel… Guiseppe souhaitait plutôt ajouter une chaise monobloc, à la fois économique, légère et empilable, au catalogue de Pedrali. Remind combine ces qualités avec une esthétique rétrofuturiste, à la fois épurée et familière. En latin comme en anglais, remind signifie « se souvenir », mais par le prisme des émotions… C’est un clin d’œil à ma philosophie, qui est plus intuitive que fonctionnelle.

Quoique très différentes, Remind et Soul revisitent toutes les deux des archétypes du passé. Est-ce une manière de créer de l’émotion pour garantir leur durabilité, du moins affective ?
Non, je ne suis pas nostalgique. Le passé est ce qu’il est et ne me sert pas à grand-chose… Mais il est vrai que mon design est avant tout émotionnel. Et l’émotion crée le respect. J’essaie de rendre chacune de mes créations la plus belle possible afin que son futur propriétaire s’en sente responsable. Car le beau engendre la pérennité.»

Rédigé par 
Céline de Almeida

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9/7/2025
Spinning Around, la collection en mouvement de Sophia Taillet

Présentée en exclusivité dans la nouvelle boutique du Grand Palais, la collection Spinning Around de Sophia Taillet allie une approche artistique à un savoir-faire industriel méconnu : la technique du repoussage. Une série colorée et dynamique, à l’image de la designer qui aime mêler les disciplines.

À l’occasion de la réouverture du Grand Palais et de l’inauguration de sa boutique, Sophia Taillet a imaginé une collection exclusive, intitulée Spinning Around. Un projet qui s’inscrit dans la continuité de son travail amorcé avec le Spinning Mirror présenté lors de la Paris Design Week en 2024 et le travail de recherche Time Erosion, mené suite à l’obtention de la bourse « Monde Nouveau » en 2023. Un projet pour lequel elle a exploré duré un an les liens entre design et danse, en collaboration avec des artisans, un danseur et un ingénieur du son. « J’ai voulu interroger le rapport au corps à travers la manipulation d’objets encore en phase de réflexion. Une fois façonnés par l’artisan, ces objets passaient entre les mains du danseur, qui leur donnait une fonction. Je trouvais intéressant d’intégrer d’autres regards que celui du designer dans le processus et de les présenter par le biais d’une performance. » Une représentation s’était tenue à la Fondation Pernod Ricard, où danse et objets cohabitaient en parfaite synergie.

Collection Spinning Around

Associer matière et mouvement dans l’espace

Partie de ce projet symbolique et du Spining Mirror — remarqué lors de la Paris Design Week 2024 et de la Collective Fair de Bruxelles —, cette collection offre différentes déclinaisons qui mêlent à la fois la matière et mouvement. Les pièces sont faites en verre et en métal, les deux matériaux de prédilection de la créatrice, et réalisés à la commande, dans une dizaine de d’exemplaires pour le moment. Entre jeux de matière, de lumière et de formes évolutives en fonction de la disposition et l’espace dans lequel se trouve l’objet, Spinning Around est une collection qui n’est finalement jamais figée. « J’ai voulu créer une sorte de liberté visuelle au sein de laquelle le mouvement donne vie à l’objet. Le fait que les objets bougent permet de créer des effets visuels qu’on n’aurait pas s'ils étaient immobiles » Et pour cette collection, Sophia Taillet a choisit de se pencher sur la technique du repoussage, un savoir faire dont on parle peu mais qui n’en est pas moins intéressante à explorer. « C’est une technique qui n’est pas forcement médiatisée et je trouvais intéressant de la travailler, d’autant qu’avec mon expérience du verre, je ressens un devoir de transmission des savoir et des techniques. »

Collection Spinning Around

Un rendez-vous donné à la rentrée

En septembre, à l’occasion de la Paris Design Week du 4 au 13 septembre et des Journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre, Sophia Taillet investira la cour du musée de la Chasse avec une installation cinétique en plein air, pensée comme une « danse silencieuse ». Neuf pièces de Spinning Mirror seront présentées en dialogue avec l’architecture du lieu. Une performance dansée viendra également accompagner l’installation.

Spinning Mirror
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10/7/2025
Drift chair ou la justesse des lignes

Le studio BrichetZiegler et Théorème Éditions se sont associés pour créer la Drift chair. Une chaise très graphique portée par des lignes fines au service de l'équilibre.

Comme pour chacune de leurs collaborations, David et Jérôme, les fondateurs de Théorème Éditions, dont la galerie eponyme est située sous les arcades du Palais Royal, se sont tournés vers un studio avec une demande : créer un objet sculptural, architectural et monolithique. Un triptyque dans l'air du temps que le studio BrichetZiegler, convié pour l'occasion, a naturellement retranscrit sur une chaise. Une pièce que le duo de créateurs affectionne particulièrement en raison de son échelle. « Une chaise est une surface parfaite car sa dimension permet de s’exprimer de façon sculpturale et plastique tout en abordant les aspects techniques d’un objet qui soutient le corps. » Un terrain de jeu idéal donc, autour duquel les designers ont imaginé une pièce « fonctionnelle et confortable pour dîner, portée par un dessin et une présence visuelle forte. »

Drift chair by Brichet Ziegler for Theoreme Éditions @Stéphane Ruchaud

Un jeu d'équilibre

Développée en à peine un an et demi avec le savoir-faire d'un menuisier installé à Pantin, la Drift chair – que nous pourrions interpréter par « chaise qui plane » - tire son nom de son assise en porte-à-faux. Supportée par deux planches latérales en guise de pieds, l'assise joue sur l'alternance des pleins et des vides pour offrir, de côté, tout le poids visuel de sa structure, et de face une certaine frugalité structurelle. Deux sensations renforcées par l'utilisation de courbes au niveau des zones de contact pour des questions de confort, mais aussi dans les angles. Une manière d'apporter de la fluidité à cet assemblage égayé par une galette aimantée en cuir lisse ou en tissu Kvadrat choisi par la galerie. En dessous, la surface à bois a été ajourée de manière à diminuer le poids de la chaise – déjà de 7,5kg – et solidifier la structure pour éviter qu'elle ne vrille.

Drift chair by Brichet Ziegler for Theoreme Éditions @Stéphane Ruchaud

Proposée en chêne et en noyer, la Drift chair est disponible dans une version cérusée où le veinage naturel du bois devient porteur d'un monochrome très graphique. Une alternative utilisée par Joseph Hoffmann dès les années 30 et désormais réinterprétée avec goût par le studio BrichetZiegler.

Drift chair by Brichet Ziegler for Theoreme Éditions @Stéphane Ruchaud
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9/7/2025
À la CFOC, six décennies d'exploration

Créée par François Dautresme en 1965, la Compagnie Française de l'Orient et de la Chine (CFOC) fête ses 60 ans. À cette occasion, Valérie Mayéko Le Héno, architecte DPLG et directrice artistique depuis 2016, évoque les évolutions de cette société indissociable des savoir-faire asiatiques.

Voyageur passionné et aventurier en quête de nouveautés, François Dautresme a fondé la CFOC en 1965. Quelle place occupe aujourd'hui son héritage dans l'identité de la marque ?

En tant que directrice artistique de la marque depuis 2016, je crois pouvoir dire que la manière dont nous travaillons est assez proche du concept de départ puisque nous continuons de voyager beaucoup à travers l'Asie. C'est important de garder un pied dans cette zone, où se trouve une douzaine de pays avec lesquels nous collaborons, mais aussi au-delà – en Italie pour l'édition textile, au Maroc pour les éponges et la broderie, au Portugal pour le travail de l'acier et des couverts, et au Mexique pour la fibre de palme -, car ce que nous cherchons, c'est avant tout un savoir-faire particulier ou de nouvelles techniques. Nous partageons de fait la passion de l'artisanat, mais aussi le plaisir de trouver des ateliers familiaux, des petites structures. Cette notion est très importante pour nous, car depuis 1965, l'idée est de valoriser des produits manufacturés. À travers ça, l'héritage principal est sans doute celui d'être du contact.

Tapis Ombrelle Sépia ©CFOC

La place du geste est donc véritablement importante au sein de la CFOC, mais comment concilier les savoir-faire anciens et asiatiques avec les besoins des consommateurs européens ?

Il y a longtemps eu un gap entre nos deux régions. Il y a encore une quinzaine d'années, les arts de la table en Chine se limitaient majoritairement à des bols et à des baguettes tandis qu'il était coutume de s'asseoir proche du sol en Asie alors nous avions tendance à nous asseoir de plus en plus haut en Europe. Il a donc fallu adapter tout cela à nos usages. Dès les années 90, à l'époque où la CFOC proposait principalement du mobilier chiné, souvent aux Puces de Pékin, François Dautresme a commencé à dessiner des éléments destinés au marché français. Un premier pas que nous avons complètement généralisé en 2011-2012, en insufflant à la compagnie alors en perte de vitesse, une nouvelle vision davantage adaptée à nos modes de vie, aux usages.

Collection Lotus ©CFOC

Et comment cela se traduit-il en termes de création ?

Nous avons voulu faciliter l'échange de regard entre l'Europe et l'Asie. Un bureau de style est ainsi né à Paris. Nous y travaillons à deux pour ce qui est de la conception design, plus une troisième personne chargée de la production. Celle-ci est principalement basée en Asie, car nous n'avons pas d'intermédiaire, et c'est elle qui nous permet de développer des produits sur le long terme – généralement entre 4 et 10 mois – et d'entretenir des relations pérennes avec les ateliers pour ne pas être sur du one-shot. Pour la majorité d'entre eux, notre collaboration oscille entre 8 et 10 ans, et c'est ce qui nous permet de pousser les savoir-faire et développer de nouveaux produits.

Table basse ultra noir en chêne teinté ©CFOC

L'une des richesses de la CFOC, c'est également l'étendue des matériaux travaillés. Comment les réinvente-t-on pour ne pas tourner en rond au bout de 60 ans ?

En fait, la question est surtout technique. Ce sont généralement des déclinaisons. Par exemple pour la laque, dans les années 50 à 70, on ne trouvait que des couleurs naturelles. Progressivement, on a évolué vers des colorants alimentaires pour diversifier les teintes, sans pour autant perdre le savoir-faire ancestral à base de sève de laquier. Cette année, nous proposons par exemple deux nouvelles couleurs, le bleu jun et l'ambre jun que nous avons travaillé avec notre coloriste basé dans un village près de Hanoï, au Vietnam. Pour ce qui est du tissu, la CFOC évolue notamment en passant de fibres naturelles à des fibres textiles pour répondre à des besoins spécifiques. C'est le cas de notre tapis tressé Kilim (une technique indienne) où le jute est remplacé par de la laine.

Lampe de chevet Naméko en porcelaine et laiton et courtepointe Samarcande en velours de soie et lin ©CFOC

De manière plus précise, comment avez-vous pensé la collection anniversaire ?

Elle a été guidée par une démarche en quelque sorte historique. J'ai réuni les origines de la CFOC en me replongeant dans de vieux articles de presse, des archives photographiques des anciennes boutiques et leurs vitrines aux scénographies imaginées par François Dautresme, mais aussi des produits dans les catalogues de vente. Bref, je me suis immergé dans la riche histoire de la société et j'ai confronté le passé et le présent. C'est ça qui m'a amené à développer la forme des ombrelles pour nos tapis, le concept de naturalité, le travail du pojagi – une méthode de couture que l'on peut rapprocher du patchwork -, le velours de soie que l'on retrouve sur les contrepointes Samarcande travaillées avec du lin par des artisanes brodeuses, sans oublier la réédition d'objets dans le rouge CFOC. Tous ces axes nous ont permis de créer des pièces en série limitées ou numérotées.

Tabourets signature en coloris bleu jun, verveine et blanc ©CFOC

Sur le plan commercial, la CFOC s'est progressivement ouverte au B2B. Qu'est-ce que cela a changé dans votre approche et quels sont les prochains défis à venir ?

Effectivement ! Depuis plusieurs années, nous développons le B2B pour proposer nos services des chefs ou des établissements hôteliers. C'est une autre manière de voir les choses. L'un de nos projets significatif est certainement la réalisation de pièces sur mesure pour l'hôtel SO/ Paris réalisé par le cabinet RDAI et livré en 2022. Parallèlement à ces nouveaux marchés, nous souhaitons également développer notre notoriété et étendre notre réseau aujourd’hui composé de trois boutiques sur Paris et de revendeurs en région. Nous réfléchissons donc à ouvrir un nouveau showroom ou des pop-ups store dans des zones balnéaires.

Plateau haut Étamine ©CFOC
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2/7/2025
Les six projets de Muller van Severen dévoilés à 3daysofdesign

À l'occasion des 3daysofdesign à Copenhague, le duo belge Muller van Severen a présenté six nouvelles collections. Retour sur ces projets en résonance avec l'esthétique du studio.

Fondé au printemps 2011 par les Belges Fien Muller et Hannes van Severen, le studio éponyme était cette année présent dans la capitale danoise à l'occasion des 3daysofdesign. Fort de quatre collaborations avec les marques BD Barcelona, valerie_objects, Hay et Blēo, les deux créateurs ont dévoilé six collections. Un corpus de projets diversifiés destinés majoritairement à l'intérieur, mais unis par le goût du studio pour la couleur et la simplicité des lignes.

BD Barcelona x OFFICE KGDVS : une première collection en bois

Imaginée pour BD Barcelona et réalisée en collaboration avec OFFICE Kersten Geers David Van Severe, Rasters est une collection d'armoires et de paravents modulaires. Initialement imaginé en métal, sur une grille industrielle pouvant servir de base structurelle, le rangement a été décliné par le studio dans une version plus naturelle. Conservant la trame centrale dans l'esthétique du projet, les designers ont travaillé des panneaux de MDF plaqués en hêtre. Une première dans l'histoire du studio qui n'avait jusqu'alors jamais laissé l'aspect naturel du bois sur ses objets. Assortis de panneaux colorés en acier thermolaqué. Les meubles peuvent être assemblés entre eux grâce à la présence de connecteurs en polyamide noir moulés par injection. De quoi créer de vastes ensembles et exploiter la diversité chromatique des étagères et des portes.

Collection Rasters de Muller van Severen et chaises de Sabine Marcelis ©Nacho Alegre

HAY : une énième aventure

Avec déjà douze collaborations à leur actif, le studio belge et la marque danoise se réunissent une nouvelle fois et dévoilent The Perforated Cabinet. Jouant sur la linéarité des modules et la trame resserrée en acier thermolaquée perforé, cette collection joue sur la transparence du rangement. Également semie-transparente sur le dessus, chaque pièce évoque une boite secrète suscitant la curiosité. Disponible en version murale ou sur pied et en plusieurs tailles et coloris, le meuble convoque l'esprit industriel avec l'approche contemporaine et colorée de la marque.

The Perforated Cabinet par Muller van Severen ©HAY

valerie_objects : réinventer l'existant

C'est une sorte de retour aux sources que le duo de designers opère en collaborant avec valerie_objects. Alors que les designers belges ont été parmi les premiers à travailler avec la marque, les voici de retour pour le dixième anniversaire de celle-ci. L'occasion pour eux de rééditer et de réinventer quelques-unes de leurs créations les plus connues. Parmi elles, la réédition des Hanging lamp sorties il y a une quinzaine d'années, et l'arrivée de la Standing lamp marble, un nouveau modèle au design tout aussi filaire posé sur un socle en marbre. Côté assises, le studio réédite également deux modèles existants, Rocking chair et Solo seat, dans deux versions extérieures. Quant à la Alu chair sortie en 2015 pour le pavillon du Bahreïn d’Anne Holtrop à l’Expo mondiale de Milan, elle est cette fois-ci déclinée dans une version tabouret sous le nom d'Alu stool. Un nouveau modèle inscrit dans la lignée de sa grande sœur, et développé en collaboration avec le Bjarke Ingels Group (BIG) pour le lounge bar du siège du studio.

Deux modèles alu chair complétés d'un nouveau alu stool par Muller van Severen ©Elias Derboven

Blēo : une mosaïque de couleurs

Comme un petit pas de côté par rapport à l'univers du meuble, Fien Muller et Hannes Van Severen  ont collaboré avec la marque Blēo, pour l'élaboration d'une gamme de carreaux. Une première approche de la céramique pour la marque habituellement spécialisée dans la peinture. Connus pour leur usage expressif de la couleur, les créateurs belges ont imaginé une palette de 12 couleurs. Réalisé à la main à Fès au Maroc, chaque élément est recouvert d’un émail brillant attirant le regard à l'image des pièces du studio constamment ponctué de couleurs.

Les carreaux couleurs pastels de Muller van Severen ©Blēo
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