Design

Paco Rabanne, créateur visionnaire qui a bouleversé les codes de la mode dans les années 60, vient de s’éteindre, à l’âge de 88 ans.
C’est grâce à « 12 robes importables dans des matériaux contemporains » que Francisco Rabaneda y Cuervo est devenu Paco Rabanne. Cela s’est passé un 1er février. On était en 1966 – donc avant Mai 68 – à une époque où la mode était encore très codifiée, et même compassée. La première collection du jeune artiste de 22 ans, fraîchement diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris, ne défile pas. Elle est présentée à la manière d’une profession de foi dans l’un des salons du très chic hôtel George V à Paris. Et rien que ce choix, dans la forme, a été considéré comme une révolution. Cela s’opposait à l’énumération, parfois fastidieuse, de toilettes qui se succédaient et qui est resté la base des défilés d’aujourd’hui encore.
Révolutionner les codes
Paco Rabanne a jeté un premier pavé dans la marre en inventant « le happening de mode ». Un événement qu’il faut vivre et savourer. Regarder, ressentir, se laisser surprendre et s’interroger. Le deuxième est beaucoup plus gros. Il concerne le fond (car la mode n’est pas qu’apparences, elle révèle beaucoup des époques qui la voient apparaître). Les douze micro-robes, dépassaient à peine de la culotte et étaient construites sans fil ni aiguilles mais avec des pinces, des chalumeaux et des anneaux métalliques et dans des matériaux rigides. Elles ne « servaient à rien , ne protégeaient ni de la nudité ni du froid », comme l’a lui-même reconnu « le métalo de la mode », mais elles ont littéralement révolutionné les codes vestimentaires. Elles ont fait de leur créateur l’un des couturiers les plus connus de notre époque. Plastiques, rhodoïds, pampilles de métal et sequins en alliage, céramique ou bakélite sont aux antipodes des tissus souples et fluides, synonymes de raffinement, sont entrés dans le monde de la couture grâce à lui.


Même si son nom est aujourd’hui surtout associé à une gamme de parfums chic et choc et un peu m’as-tu vu (One Million, XS, Fame) – et ce n’est pas pour rien –Paco Rabanne est l’un de ceux qui a poussé la jeunesse à renverser la table et à s’interroger. Il a habillé les icônes de l’époque, les premières femmes libres et inspirantes (Brigitte Bardot, Françoise Hardy, Jane Birkin, etc.) de ses créations les plus avant-gardistes. Ultra-courtes, relativement dénudées et brillantes, ses toilettes sont portées sur peau nue et bronzée, cheveux aux vents, pieds nus ou bottées jusque mi-cuisses. Les aficionados de cette petite marque extravagante sont à l’exact opposé des jeunes filles de bonnes familles à qui on avait envie de ressembler jusque-là. Ces créations descendent alors dans la rue, et toute la jeunesse s’est ensuite mise à imiter et adapter ce style rutilant et porté sur l’avenir jusqu’à l’apogée des années 80.


Une relève assurée
Soutenu et financé par le groupe catalan de cosmétiques et de parfums Puig depuis l’origine de la marque, le créateur d’origine basque a toujours eu les coudées franches pour exposer son univers flamboyant et iconoclaste. On a vu sur ses podiums (ou pseudo podiums) toutes sortes de matériaux, de formes, de techniques et de technologies –et même des vêtements qui clignotaient de mille feux, électrifiés. Comble de la créativité, comme un pied de nez à sa réputation de créateur de tenues importables et inconfortables, le fantasque styliste a même suggéré des assemblages de pastilles, sa marque de fabrique, dans des matériaux doux et moelleux. Depuis sa prophétie ratée d’apocalypse en 1999, il s’était retiré dans sa Bretagne chérie, là où sa famille s’était installée pour échapper au franquisme avant 1940. Locomotive du groupe Puig, aux côtés de marque comme Jean Paul Gaultier, Dries Van Noten, Nina Ricci et Carolina Herrera, Paco Rabanne poursuit son chemin sous le crayon de Julien Dossena. Il va continuer à revisiter à sa manière l’héritage de couturier futuriste.

Cette dernière décennie, beaucoup de créateurs et entrepreneurs, notamment français, se tournent vers le Portugal. Cet engouement interroge… Qualité de vie, entreprises en plein croissance ? Le design portugais forge peu à peu son identité, et s’expose, comme on a encore pu le constater au dernier Maison & Objet. Et c’est en partie à Toni Grilo que l’on doit cette visibilité. Designer et directeur artistique, il s’attèle, depuis 10 ans, à faire connaître les savoir-faire de ce pays. Parcours d’un designer engagé.
Né à Nancy en France en 1979, diplômé de l’Ecole Boulle en 2001, Toni Grilo a choisi de retrouver ses racines en s’installant à Porto, grande ville dans la région du nord où sont localisées la plupart des industries de l’ameublement. D’autres amis et collaborateurs designers ont fait de même, Noé Duchaufour-Lawrance, Gabriel Tan, unis par le désir de valoriser l’artisanat local en ouvrant boutiques et galeries, tout en portant un autre regard. « Mais il faut travailler dur pour se faire accepter en tant que designer. Ce n’est pas encore une démarche intégrée dans la culture portugaise » explique-t-il. À ses débuts, il proposait ses dessins aux fabricants traditionnels, mais le courant ne passait pas. Avec le temps et de la persévérance, la connaissance pointue du terrain des techniques et des matériaux, il a initié des collaborations en tant que directeur artistique, avec des entreprises en demande d’ouverture afin de leur proposer une autre perspective économique, plus haut de gamme (Sofalca,Riluc).

Un attrait pour le liège
En 2014, il sollicite Sofalca, une manufacture familiale, comme souvent au Portugal, spécialisée dans la transformation du liège noir depuis 1966. À partir de ce matériau naturel un peu ancré dans les seventies, l’entreprise fabrique bouchons, parquet, chaussures, casques… De ce qu’il reste de l’arbre, les branches d’un côté, le bois de l’autre, est chauffé avec de l’eau à 400° puis injecté dans des moules. On obtient des blocs de liège expansé épais beaucoup plus légers devenus, par effet de la chaleur, plus foncés. À partir de cette nouvelle innovation en liège noir, 100 % recyclable à l’infini, s’en est suivi le lancement de BlackCork, une marque qui développe du mobilier design. « Toutes les formes sont arrondies à cause de la fragilité de la matière. Je refuse d’y ajouter de la colle ou de la résine. » L’autre marque promue par l’entreprise, Gencork, conçoit des panneaux acoustiques et isolants aux formes génératives et design futuriste, destinés aux architectes.

Construire un dialogue
Intermédiaire entre le dessin et le fabricant, Toni Grilo souligne que la gestion et la démarche, dans le processus de création et de fabrication, auprès des industriels portugais, sont très différentes de celles qu’il a vécues en France. « Il faut aller voir les gens, prendre le temps de déjeuner avec eux, les mettre en confiance, faire passer le côté convivial avant tout, » raconte-t-il. En cherchant à développer un design qui n’existait pas au Portugal, il reconnaît qu’il y a encore du chemin à faire. Il suit également de jeunes designers auprès desquels il prodigue conseils et recommandations. « Dès la conception, on doit maîtriser les techniques (machines, propriétés des matériaux), un peu comme un cuisinier qui doit connaître les aliments avant d’élaborer une recette. Je construis un dialogue afin de faire le projet en commun. En revanche, je ne suis pas un agent, mais designer et directeur artistique qui accompagne les marques et les créateurs dans leur démarche. »

Transmettre l’identité portugaise
Son travail personnel puise ses inspirations dans les classiques du design et l’artisanat portugais. Il y revient aujourd’hui, en grand praticien des matériaux, depuis la création de la lampe Marie (2012), lancée avec David Hayman, une forme commune déclinée en marbre de Carrare, aluminium poli, liège, ou pour le même éditeur la collection Dartagnan en bois et cuir. Chez Riluc, le Many Wordls sofa est devenue une pièce sculpturale iconique produite en édition limitée comme le Bibendum lounge chair en 2019, tandis que le tout nouveau Elixir bar trolley, met en exergue la beauté de l’acier et du verre.

Quant à la petite chaise Canoa tout en bois brut redessinée par Toni Grilo, elle est un modèle très courant au Portugal, emblématique du design populaire anonyme. « Ce qui m’intéresse c’est la relation humaine que je tisse avec les personnes que je rencontre; une fois que j’ai réalisé une pièce même complexe, je passe à autre chose et c’est oublié ». Porte-parole du design portugais avec une oœuvre prolifique, très aboutie dans la compréhension et l’appropriation des formes et des matériaux, Toni Grilo transmet avec générosité et simplicité son savoir-faire pour que perdure l’identité du design portugais.



C’est dans le prestigieux city hall de Stockholm, hôte de la traditionnelle cérémonie de prix Nobel, que la première édition des Scandinavian Design Awards s’est déroulée le 6 février, donnant le top départ de la Stockholm Furniture Fair et de la Stockholm Design Week. Huit prix ont été décernés.
Fruit d’un partenariat entre la société d’édition It Is Media et le Stockholm Furniture Fair, les premiers Scandinavian Design Awards ont été attribués le lundi 6 février. Des prix décernés par un jury présidé par l’historien de l’architecture et écrivain Martin Rörby, et composé de 19 autres membres, tous issus des secteurs de l’architecture et du design en Suède, Norvège, Danemark et en Finlande. Un prix visant à célébrer les acteurs scandinaves, établis ou jeunes talents, dans le domaine de l’architecture, de l’architecture d’intérieur, du design et du paysagisme. Une soirée réussie, qui, loin d’être ultra protocolaire, distillait une énergie bienveillante, de l’humour et des pauses musicales.
Un prix, 8 catégories
Pour son lancement, les organisateurs ont déterminé 8 catégories. Les 4 premières concernaient des produits ou projets remarquables et les 4 autres catégories distinguaient des professionnels dans chaque domaine précité. Les lauréats 2023 sont ainsi :
- Designer de l’année : le duo suédois Folkform, formé par Anna Holmquist et Chandra Ahlsell
- Architecture de l’année : projet The Plus mené par BIG (Bjarke Ingels Group) pour Vestre
- Editeur de l’année : Massproduction
- Etoile montante de l’année : le designer finlandais Antrei Hartikainen
- Paysagiste de l’année : remis à Mariann Gundersen pour « Vill hageglede » (jardin privé du propriétaire)
- Mobilier de l’année : chaise longue 4PM, designée par Chris Martin pour Massproductions
- Elément d’architecture d’intérieur de l’année : la Lampe The Soft Serve par Crème Atelier
- Prix du développement durable de l’année : Vestre pour le site The Plus


Les projets des lauréats sont exposés à la Stockholm Furniture Fair, et l’on peut également découvrir une exposition scénographiée par Folkform à la Stockholm Design Week, chez Svenskt Tenn.

Pour sa collection printemps-été 2023, Pinto dévoile la collection Constellations, composée de tapis, d’un canapé et d’un lit imaginé et conçu en collaboration avec le maitre en matière de literie : le Lit National.
Qui de mieux que le Lit National pour concevoir un lit d’exception ? Fondée en 1909, la maison classée entreprise du patrimoine vivant (EPV) depuis sa reprise en 2016, est une référence dans le domaine de la literie haut de gamme. Tous les lits sont entièrement faits à la main, du sommier au matelas, dans les ateliers situés à Aubervilliers. En collaboration avec Pinto, agence d’architecture d’intérieur qui développe aussi des collections, a été imaginé un lit monumental… qui semble pourtant en lévitation. C’était l’une des grandes découvertes de la dernière édition de Maison in the City.
Un concentré de confort et de légèreté
Pour la collection Constellations, composée d’un lit, d’un canapé, de deux luminaires en bronze et d’une série limitée de douze tapis, Fahad Hariri et Pietro Scaglione, en charge de développer depuis 2020 les collections de mobilier et d’art de la table pour Pinto, ont voulu se plonger dans l’univers de la nuit, et plus particulièrement celui des astres.


Le lit Constellations est constitué d’un sommier-banquette tapissier en peuplier et doté de lattes en hêtre sanglées. Le matelas est quant à lui conçu par le Lit National, dont seule la maison a le secret. Il se compose d’une nappe de ressorts ensachés au coeur est enrobée de nappes de latex 100% naturel, de pure laine vierge de mouton Texel, et d’une nappe de cachemire en face hiver et de soie en face été.

Concernant les tapis en soie laine, ils sont tous tuftés à la main. Disponibles en série limitée uniquement, ils se déclinent en douze modèles, soit un par signe astrologique. Enfin, le canapé Ipanema, dans sa version Constellations, se revêtit pour l’occasion des couleurs de la saison et de la collection.


En collaboration avec la designeuse italienne Anita Brotto, Artelinea présente une collection de vasques freestanding : Tristano e Isotta.
Depuis 60 ans, la marque florentine Artelinea a su se révéler et se démarquer pour devenir l’un des leaders en matière de transformation du verre et du cristal spécifiquement adapté à l’aménagement de la salle de bains. Pour cette nouvelle collection de vasques, Artelinea s’est appuyé sur le savoir-faire de la designeuse italienne Anita Brotto.
Une collection à inspiration antique
Les vasques de la collection Tristano e Isotta se déclinent sous deux variantes. Pour les concevoir, Anita Brotto a tiré son inspiration de l’époque antique. Elle propose ainsi Tristano, qui, par sa structure, évoque la solidité du style dorique. Isotta rappelle une « caryatide contemporaine » portant sur sa tête une élégante vasque en verre. Ces réalisations témoignent joliment des 60 années d’activités de la marque florentine.


Land Rover dévoile aujourd’hui la toute dernière mouture du Range Rover Velar. Lancé initialement en 2017, il bénéficie de nombreuses modifications pour cette version inédite. Petit tour d’horizon.
Pour rappel, la gamme Land Rover se décompose en deux grandes familles, la gamme Land Rover avec le Defender et le Discovery et la famille Range Rover composée de véhicules haut de gamme, alliant luxe et performance. La gamme Range Rover se décline sous forme de quatre véhicules : le Range Rover Evoque, le Range Rover Velar, le Range Rover Sport et enfin le porte-drapeau : le Range Rover.

S’il ne s’agit que d’un « facelift », les nombreuses modifications stylistiques ainsi que les développements techniques contribuent à positionner le Range Rover Velar à un niveau de raffinement, d’élégance et de confort jamais atteint dans le segment.
Range Rover Velar, le confort du silence
En termes de style extérieur, les projecteurs avant, la calandre ainsi que les feux arrière représentent les principaux changements esthétiques. L’exclusive version « Autobiography » est proposée pour la première fois sur le Range Rover Velar avec de nombreuses spécificités raffinées ainsi que des jantes d’un diamètre de 22 pouces. À noter que celle-ci ne sera malheureusement pas proposée en France. Les subtiles modifications esthétiques renforcent encore l’élégance de la silhouette, qui se caractérise par un long porte-à faux arrière, une ligne de toit fuyante et un traitement de surface pur, sans aucun élément superflu comme en témoignent les poignées de portes rétractables, presque invisibles.

C’est assurément dans la partie intérieure que les évolutions sont les plus importantes. Bien naturellement, de très nombreuses modifications et optimisations concernent les interfaces de commandes pour lesquelles l’ergonomie a été particulièrement soignée. Le silence à bord étant un critère sensoriel fondamental dans un véhicule de luxe, les ingénieurs et designers ont développé un système inédit d’annulation de bruits de roulement. Cette technologie permet à l’habitacle du nouveau Range Velar d’être le plus silencieux de sa catégorie.

De multiples configurations de l’habitacle sont proposées, mais c’est sans doute l’option leather free, (« sans cuir » en français) qui est particulièrement innovante. En effet, une alternative est proposée, composée de nouveaux matériaux dont les qualités de confort surpassent le cuir, notamment dans le côté respirant. D’élégantes combinaisons de drapé intérieur alliant matériaux synthétiques et laine naturelle confèrent une ambiance moderne, originale et très classe.

Un modèle fidèle aux valeurs de Land Rover
Le Range Rover Velar symbolise assurément le mieux la philosophie de Land Rover en proposant un véhicule d’une grande élégance et distinction, tout en restant très fidèle aux valeurs intrinsèques du constructeur, notamment dans ses véritables capacités en tout-terrain. Le style moderne et racé du Velar respecte l’héritage des anciens modèles de la marque, notamment le tout premier Range Rover de 1970.

Le nouveau numéro d’Intramuros consacre sa rubrique inspirante « Design à 360 ° », à des produits tout juste sortis en 2022. Mobilier, accessoires, mode, véhicules… découvrez les 40 coups de cœur de la rédaction dans le magazine ! En voici un dernier extrait.

Fauteuils Ellegenza, Kartell
Présentés au Salon de Milan, les fauteuils Ellegenza désignés par Philippe Starck pour Kartell sont revêtus de tissus chiné recyclé – dont 45% de coton recyclé issus de l’industrie – et de faux cuir. Les pieds sont noirs ou blancs en matériau recyclé et recyclable.

Vase Trudaine, Popit
Les vases de la collection Trudaine imaginée par Tom Poinsot pour Popit Paris sont uniques et issus d’anciennes cloisons en plâtre.

Suspension Venus, 13Desserts
Entre surface ondulée et courbe voluptueuse, la suspension Venus de Sophia Taillet est un luminaire en verre soufflé qui explore les techniques traditionnelles de soufflage du verre.

Royal Oak, Audemars Piguet
Audemars Piguet propose une nouvelle édition limitée de la Royal Oak automatique 34 mm en céramique noire, dont le design a été pensé par Carolina Bucci.

Nike Ria 09 concept, design Kacimi Latamene
« Je voulais rendre hommage à la NIKE AIR MAX 90, en nous invitant à nous interroger sur la forme et la fonction de la chaussure d’aujourd’hui et de demain (…) J’illustre à travers mes concepts comme La Nike Ria 09, une nouvelle approche globale du design où le monde virtuel et réel se rencontrent et ne font plus qu’un. » expliquait Kacimi Latamene à propos de son concept.

À l’occasion de la Milan Design Week en juin, le cabinet d’architectes hollandais MVDRV et la marque de luminaires Delta Light présenteront la collection High Profile. Un projet qui se veut architectural mais aussi et surtout écoresponsable.
Du 6 au 12 juin prochain à Milan sera dévoilée la collection High Profile par MVRDV et Delta Light. Une série de luminaires dont le fil conducteur a été l’utilisation du surplus de profilés en aluminium des luminaires Delta Light. L’occasion pour les architectes de MVRDV de poser un regard critique sur le processus de fabrication des produits quotidiens et de mettre en valeur ces chutes de profilés, généralement peu revalorisées. Ainsi, pour ce projet, les pièces métalliques deviennent justement l’élément central.

Une collection, trois modèles
La série High Profile, dont chaque luminaire est fabriqué à la main, se compose de trois modèles : une suspension en forme de cube, une applique murale en forme d’arche et un modèle autoportant composé de profilés placés côte à côte, puis empilés. Les coloris choisis pour ces réalisations s’alignent sur une gamme chromatique autour du rose, de l’ocre, du vert clair et du bleu pâle, et qui viennent s’ajouter à la gamme classique blanc, noir et or connue chez Delta Light.


Sensibiliser et questionner sur le réemploi
Avec cette collection, l’idée était de réfléchir à l’importance de la réutilisation des matériaux et au concept de durabilité. En effet, réutiliser ce qui existe déjà, permet notamment de réduire l’impact environnemental puisqu’aucun trajet n’est effectué pour aller se procurer de nouvelles pièces en aluminium neuves. Aussi, les lampes étant démontables, cela permettra de réutiliser les matières par la suite.

La marque de luminaires italienne Catellani & Smith a reçu une double reconnaissance pour deux de ses luminaires : Ettorino BIG et Sfera W.
Créés en 1950 par Charles and Ray Eames, Eero Saarinen et Edgar J. Kaufmann Jr , les Good Design Awards sont attribués chaque année afin de rendre hommage aux produits et aux leaders de l’industrie du design et de la fabrication qui ont ouvert de nouvelles voies à l’innovation en matière de design. L’année dernière, la lampe U Catellani & Smith avait séduit le jury. Cette année encore, la marque italienne s’est démarqué puisque ce sont deux de ses réalisations – Ettorino Big et Sfera W- qui ont été récompensées après l’évaluation par le jury de critères précis axés à la fois sur la créativité, l’innovation, l’image de marque, les matériaux et les technologies utilisées.
Ettorino Big, l’innovante
Précédé par le développement d’un système de mouvement innovant qui a été breveté, Ettorino BIG est un grand lampadaire qui diffuse la lumière de manière uniforme, et ce grâce a un système de LED COB de 15W et 220 lumens ainsi qu’à sa lentille optique « très large. Ettorino BIG est conçu afin de pouvoir éclairer un salon ou une table mesurant jusqu’à 200 cm de longueur.


Sfera W, l’élégante
La seconde lauréate de cette édition 2022 est l’applique Sfera W, qui joue sur l’effet de surface miroir, capturant ainsi le reflet de son observateur. En terme d’innovation, Sfera W n’a aucune fixation mécanique visible, sa conception étant faite de manière à garantir la parfaite élégance de la forme sphérique. La direction du faisceau lumineux peut être choisie lors du montage de la lampe, selon la position du support.



Le salon Maison & Objet a été l’occasion de voir les nouvelles collections d’assises présentées par les éditeurs. Si dessiner une chaise reste toujours un challenge – voire un « incontournable » – pour les designers, l’exercice de style commence tôt. Et le fabricant bien nommé La Chaise Française a décidé l’an passé de soumettre à ce réel défi les étudiants de l’Ecole Bleue, encadré par Guillaume Delvigne et Raphaël Plane. Comme un clin d’œil à l’événement qui vient de se terminer, retour en images sur les projections de ces futurs designers.
Si les fabricants français de chaises se font de plus en plus rares, La Chaise Française a souhaité faire perdurer au maximum le savoir-faire français en faisant le pari de s’associer à une manufacture créée en 1905 pour y développer des collections d’assises éco-responsables.
Son but premier est de réussir à mettre en place une vraie ligne éditoriale dans laquelle le bon sens économique et la démarche écologique doivent faire naître des sièges aux lignes sensibles et raffinées, simples et équilibrées. C’est dans ce contexte que La Chaise Française a mis en place une collaboration avec l’Ecole Bleue. Ce sont les étudiants de 4e année qui ont eu pour mission de concevoir une assise confortable, intemporelle, destinée à renforcer la gamme dans les segments « siège d’habitat » ou « home office ». Il s’agissait à travers ce projet d’intégrer toutes les contraintes d’une démarche éco-responsable avec pour objectif de mettre en avant un esprit français cher à la marque.
Encadrés par Raphaël Plane et Guillaume Delvigne, les étudiants ont présenté leurs projets devant un jury composé de Hector de Bartillat, cofondateur de La Chaise Française, Mathieu Galard, designer et DA, Sandra Biaggi, designer et fondatrice de The ODP Letter.
Les étudiants de l’Ecole Bleue se sont pris au jeu et chaque projet a été réfléchi en s’appuyant sur toutes ces contraintes comme autant de points de départ à une démarche créative. Prospectifs et pragmatiques, les projets présentés ont démontré leur capacité à prendre en compte les exigences d’un jury de professionnel. Les commentaires du jury étaient riches, constructifs et très souvent assez technique, ce qui étaient important pour un projet aussi complexe qu’une assise.
A l’issue de cette présentation, quatre lauréats ont été distingués :
1er prix : Wilson Shelker (Albatros)
2e prix : Marine Bachelet (Ese)
3e ex-aequo : Axelle Rafenne (T2) |
3e ex-aequo : Laurena Keller (L’AC10)
Wilson Shelker, premier prix pour la chaise Albatros
Présentée en noyer ou chêne et aux accoudoirs « ailés », la chaise Albatros répond totalement au cahier des charges remis par La Chaise Française dans ce cadre précis. Un projet jugé très abouti pour ce modèle de chaise de télé-travail dont le design et les matériaux trouveraient parfaitement leur place dans nos intérieurs.

Marine Bachelet, deuxième prix pour la chaise Ese
Ese es une assise voluptueuse qui appelle au confort et au design. Elle a su séduire le jury dans ses formes originales et ses couleurs en parfaite harmonie avec la tendance actuelle.

La chaise T2 d’Axelle Rafenne et l’AC10 de Laurena Keller, troisième prix ex aequo
Pour ce troisième prix, les membres du jury n’ont pas su départager deux projets, qui finissent finalement à la troisième place, ex aequo.
Le premier projet, qui a été un véritable coup de cœur pour deux membres du jury est la chaise T2 d’Axelle Rafenne, qui a été reconnue comme ayant tout pour devenir une icône de design avec sa forme très marquée et géométrique.
Le second projet remarqué était celui de Laurena Keller, pour l’AC10, qui correspondait, davantage à l’un des objectifs de La Chaise Française, qui était de savoir réinventer les intérieurs en créant des objets qui seraient à la fois justement dessinés et utiles. Une chaise qui a su plaire au jury par sa rondeur et son originalité.



Offecct a récemment sorti une déclinaison du fauteuil Pauline. Une extension de collection que l’éditeur suédois a accompagné d’un joli geste : la publication d’un ouvrage en hommage à Pauline Deltour, disparue brutalement en septembre 2021.
Pauline est un petit fauteuil pivotant en tissu avec accoudoirs ou sur roulettes. La collection se décline aussi en une version deux places et trois places. Pour la sortie de ces pièces supplémentaires, les dernières que l’éditeur a travaillées avec Pauline Deltour, Offecct a également publié un livre retraçant l’histoire de la designeuse française. Un ouvrage hommage – le cinquième de la série -, illustré de nombreux témoignages recueillis par la journaliste Helen Parton, spécialisée dans l’architecture et le design. « C’est en quelque sorte une mission que de faire connaître le travail qui est à l’origine du design et qui résiste à l’épreuve du temps » explique notamment Maria Olofsson Karemyr, responsable chez Offecct. « Pauline Deltour savait être visionnaire, créative et poétique tout en restant très ancrée dans le savoir-faire artisanal, les matériaux et les procédés de fabrication. »


Diplômée de l’ENSAD en 2007, Pauline Deltour a travaillé pendant quatre ans aux côtés de Konstantin Grcic avant de se lancer dans la création de son propre studio en 2011. « Avec Pauline, ce n’était pas une question de tendance, elle n’était pas en quête d’approbation mais suivait sa propre vision. » témoigne notamment le designer et son ami, Jun Yasumoto.


Marie-Lise Féry, fondatrice de Magic Circus Editions, a souhaité étendre son domaine de création en proposant une première ligne de mobilier directement intégrée à son studio, récemment inauguré à Lyon.
C’est dans un immeuble du 19e siècle, dans un appartement situé au premier étage qui offre une vue plongeante sur la Saône que Marie-Lise Féry, fondatrice de Magic Circus Editions, a décidé de poser ses bagages. Depuis 2016, cette ancienne négociatrice d’art raconte des histoires à travers les luminaires qu’elle imagine. Après six ans d’existence, l’heure était au renouvellement. La crise sanitaire aura en effet été une période charnière, qui lui aura permis d’imaginer sa première gamme de mobilier.

Un lieu sensible et intimiste
Après avoir fait ses preuves dans le domaine du luminaire, Marie-Lise Féry voulait aller plus loin en ayant un espace dédié à la rencontre et à la réflexion, qui dévoile sans retenue son univers créatif. Elle s’est donc lancée dans la rénovation de cet appartement de 100 m2 situé dans le 2e arrondissement lyonnais.


Une période qui a été le facteur clé de son envie de créer une ligne de mobilier : « le mobilier est né à la suite de ce projet, avec cet appartement. Ces deux dernières années ont été très créatives pour moi, et au fond, je pense que j’avais besoin de ça », explique-t-elle. En créant cet espace, Marie-Lise Féry voulait ainsi proposer à ses clients un espace spécifique à la rencontre, dans un cadre intimiste et rassurant. « Je veux garder ce côté confidentiel, sans être élitiste pour autant. Ma volonté, c’est de mettre en scène mes créations à travers mon univers sensible. »


Ce lieu de réflexion, la créatrice l’a aménagé et pensé comme un appartement à part entière, puisque celui-ci dispose d’un grand espace salon avec cuisine ouverte, de deux chambres et d’une salle de bains. Et si les pièces principales sont évidemment habillées des luminaires de Magic Circus et meublées par son mobilier tel que la table de repas, l’applique Candy Eyes, la table de nuit ou encore le lampadaire Giorgio, d’autres œuvres artistiques animent l’espace, comme un rappel à l’attachement de Marie-Lise Féry à l’art, en témoignent les créations de Djamel Tata, Yvelyne Tropéa et Erwin Olaf, pour ne citer qu’eux.

Après « Horizons », le duo Marie et Alexandre poursuit son cycle d’expositions avec un nouveau chapitre, intitulé « Iris », qui prolonge leurs explorations de la céramique. Inaugurée lors de « Maison & Objet in the City », cette proposition, toujours aussi étonnante, est à découvrir à la galerie Signé, jusqu’au 25 février 2023.
Respectivement diplômés d’un bachelor en design industriel et de produits à l’ECAL et d’une formation en design à l’ENSCI, Marie et Alexandre se sont rencontrés lors de leur participation à la Design Parade en 2018. Dans la continuité d’ »Horizon » présentée quelques mois avant, le duo a de nouveau fait appel à la galerie Signé pour exposer une nouvelle exploration dans un jeu d’équilibre et de réflexion. Située à Saint-Germain-des-Prés et fondée par Maxime Bouzidi en 2021, la jeune galerie Signé a l’ambition de soutenir une jeune génération de designers, architectes ou décorateurs, autour de créations qui oscillent entre art et design.


Une exposition à vivre comme une expérience
Pièces posées, suspendues, parfois à la limite de la lévitation… cette exposition s’amuse des jeux de miroirs pour dessiner dans l’espace un paysage multidimensionnel. Chaque pièce offre ainsi une expérience visuelle de la matière, à la fois comme un élément de jonction, de flux, par moment valorisée, et sur d’autres pièces, totalement intégrées dans le dispositif. Très tourné vers l’artisanat et l’exploration des matières, le duo n’hésite pas à rendre visible les jeux de structures, voire d’ossatures, de pièces extrêmement épurées et minimales. Il sublime, dans cette sobre mise à nue, le magnifique travail du verre coulé et de lave émaillée réalisé à la tuilerie Alain Vagh de Draguignan, dans une terre rouge de Salernes. Une proposition où la géométrie ne l’emporte pas sur la poésie, au croisement de la sculpture, du design et de l’architecture.
À découvrir jusqu’au 25 février à la galerie Signé, 33 rue Bonaparte, 75006 Paris.


Claus Ditlev est directeur de collections chez Boconcept depuis 2000. Des collections aux inspirations scandinaves, imaginées dans la tradition danoise, où la fonctionnalité prime. À l’occasion des 70 ans de la marque, il décrypte la collection anniversaire.
Dans le secteur du mobilier, Boconcept fait aujourd’hui partie des marques les plus populaires et les plus répandues au niveau international. En effet, présente dans 66 pays, elle traduit avec justesse l’excellence du savoir-faire danois et plus largement scandinave, avec un fort accent apporté à la fonctionnalité de chacun de leurs produits. En septembre dernier, Boconcept fêtait ses 70 ans et présentait une nouvelle collection, inspirée des nouveaux modes de vie post crise sanitaire, tel qu’a pu en témoigner Claus Ditlev.
Qu’est-ce qui fait la particularité du design danois et particulièrement chez Boconcept ?
Pour répondre à cette question, je pense qu’il faut retourner 70 ans en arrière et reprendre l’histoire de la marque. Boconcept, c’est l’histoire de deux amis ébénistes qui voulaient faire du mobilier, mais qui ont eu quelques difficultés au départ, car malgré toute leur bonne volonté, il était très difficile de s’aligner aux concurrents de l’époque. Pour se démarquer et attirer les clients, ils se sont donc décidés à lancer une gamme de mobilier fabriqué dans la tradition danoise avec une dominante minimaliste, scandinave et centrée sur le savoir-faire artisanal. Ils se sont focalisés sur ce que l’on voit et sur la fonctionnalité propre du mobilier et moins sur ce qu’on ne voit pas et qui n’est donc pas pertinent. Aujourd’hui, les collections Boconcept s’inspirent à la fois du design scandinave lié à un bagage et à une culture, mais cela ne nous empêche pas de regarder ce que font les autres et de nous en inspirer d’une certaine manière.


Justement, du fait de cette implantation mondiale, quelles sont les difficultés qui peuvent être rencontrées ? Quelles pourraient être par exemple les spécificités du marché français ?
Les Français sont une population très particulière. Il faut en effet prendre en considération l’aspect métropole, puisqu’il faut s’adapter à des intérieurs qui se trouvent en plein cœur de Paris, et dans d’autres grandes villes d’ailleurs. Chacun n’a pas le même espace, il faut donc répondre à une problématique qui est celle de réussir à adapter le mobilier à tous ces espaces sans qu’ils ne perdent leurs fonctionnalités. Se posent alors plusieurs questionnements tels comme celui de faire en sorte qu’une famille puisse co-habiter dans un même espace, même petit, tout en gardant son intimité. La France a été notre plus gros marché pendant des années, et les capacités que nous avons en termes de design d’intérieur est très apprécié par les clients français. Pour l’anecdote, c’est à Paris que nous avons ouvert le premier magasin Boconcept en 1993, ce qui n’est pas rien !

Et finalement, de manière plus globale, le retour que l’on a de nos clients et partenaires est qu’ils apprécient que nos produits fonctionnent dans leurs intérieurs. Beaucoup prennent le temps de nous faire des retours, ce qui nous permet de construire une relation de confiance avec nos clients, qui reviennent dès qu’ils ont besoin de quelque chose de nouveau.
Comment fonctionne l’élaboration des collections ?
Nous avons un groupe de designers industriels qui travaillent à la fois pour nous et pour d’autres marques et dans différents domaines comme la cuisine, l’architecture, les accessoires, les luminaires… Les choisir est assez difficile, car je trouve qu’il est compliqué pour un designer d’assimiler toutes les choses que l’on veut qu’il comprenne pour qu’il les reproduise ensuite dans ses créations. Pour ce qui est de la création pure, nous partons toujours du consommateur pour savoir quelles sont les tendances, ses besoins, les nouvelles fonctionnalités recherchées pour créer nos nouveaux designs et nouveaux mobiliers. À partir de là, on établit un brief que l’on transmet aux designers et qui contient toutes les données que l’on juge nécessaires : les cibles, les prix, les matériaux, les photos d’inspirations, où l’on veut qu’ils soient conçus, quels styles on veut adopter. De là, on choisit ceux qui peuvent répondre à ces demandes spécifiquement.
Cette collection anniversaire s’est inspirée des nouveaux modes de vie depuis la crise sanitaire, pouvez-vous en dire quelque mots ?
Nous nous focalisons sur la création de pièces de mobiliers qui permettent de créer des intérieurs dans lesquels les gens se sentent bien. Avec la crise sanitaire, on peut tous tomber d’accord sur le fait que les modes de vie ont changé, avec notamment le développement du télétravail, il a donc fallut réadapter les espaces de travail. Pour cette collection notamment, en plus des fauteuils, canapés, tables basses et autres pièces que nous avons proposées, nous avons imaginé Asti, un bureau de travail disponible en deux versions et deux couleurs. Un modèle qui se veut pratique et dont le design a été pensé de manière à ce qu’il puisse s’adapter à toutes les pièces (chambre, pièce de bureau, salon…).
Aussi, pour cette collection, et pour toutes les précédentes, nous tâchons de penser le mobilier afin qu’il puisse matcher et s’adapter à tous les autres modèles des collections sorties précédemment. Un moyen de faire durer le mobilier et de créer une cohérence et un rendu toujours plus qualitatif.



La jeune entreprise croate Postoria, initialement connue sous le nom de Kvadra, a développé Rostrum, un système de canapés évolutif « à l’infini ».
Cette ligne de canapés innovante par l’entreprise Prostoria tire son nom d’une plateforme de performance surélevée, comme un clin d’œil aux pieds élancés qui élèvent les éléments d’assise modulaires et les accessoires au-dessus du sol. Le système de canapés Rostrum a une particularité : il est évolutif à l’infini. La structure surélevée qui entoure les coussins vient réduire le poids visuel du système de canapé, ce qui permet d’utiliser un système de cadre minimal et léger qui agit comme un élément distinctif à travers une gamme d’expressions CMF. Cela lui confère la possibilité de mélanger et d’assortir les matériaux, les couleurs et les finitions.


Du 19 au 23 janvier, Maison&Objet est cette fois-ci de retour au mois de janvier, toujours au Parc des expositions de Villepinte. Après une édition de septembre plutôt réussie, avec près de 60 000 visiteurs comptabilisés, ils sont 1967 exposants à répondre présents. Une édition attendue, qui se voulait un retour aux dates habituelles après les années perturbées par le Covid-19, et qui fait face cependant à l’impact des mouvements sociaux, notamment pour la journée d’ouverture.
La nouvelle édition de Maison&Objet, organisée du 19 au 23 janvier, a pour thématique « Take Care ». Découvrez les grandes lignes du programme.

Une édition qui veut faire du bien
« Pour imaginer nos thèmes, nous partons toujours d’une étude de la société. Dès que l’on met le nez dehors, on est face à des enjeux culturels, environnementaux, identitaires », explique Vincent Grégoire. « Take Care » est la thématique qui a été retenue pour cette édition, axée sur le soin. La dominante de cette édition étant de se recentrer sur soi et les autres, de se retrouver, d’échanger et d’expérimenter. Le salon veut faire l’écho de nouveaux modes de création et d’initiatives porteuses de sens concernant les métiers du design et de la décoration d’intérieur. Chaque jour, un programme de talks abordera notamment la création sans énergie fossile, le design sensoriel, le concept d’hospitality, des parcours de création innovants, la scénographie du retail…

Raphaël Navot, Designer de l'année
Après Cristina Celestino en septembre, c’est le designer Raphaël Navot, récemment lauréat du prix Paris Shop and Design pour la rénovation du restaurant 39 V à Paris, qui a été désigné designer de l’année pour cette édition de janvier. Un espace lui sera dédié dans le hall 7.

Les Rising Talents sont espagnols
Après que l’édition de septembre a mis en avant sept talents venus des Pays-Bas, c’est cette fois-ci l’Espagne qui est à l’honneur pour cette nouvelle édition des Rising Talents Awards. L’occasion de découvrir la nouvelle jeunesse du design espagnol, qui nous donne rendez-vous dans le Hall 6.

Talents so french
Après avoir exposé Samuel Accoceberry, Bina Baitel, Charlotte Juillard et Pierre Gonalons lors de sa première inititiative réussie en septembre dernier, Talents So French est de retour pour soutenir le travail de designers français autour de matériaux. Ils sont à nouveau quatre à venir présenter leur production dans le hall 7 : Cédric Breisacher, Elise Fouin, Grégory Lacoua et Victoria Wilmotte.

Future on stage
Cette édition de janvier sera également l’occasion de découvrir les trois nouveaux lauréats du programme Future on stage, qui donne une visibilité à de jeunes entreprises innovantes dans les domaines du design, de la décoration et de l’art de vivre. Venez découvrir le travail de Gwilen, Noppi et SAS Minimum dans le hall 6 du salon.

Une 2e édition de Maison & Objet in the City
Après le succès de sa première édition, Maison & Objet in the City, parcours off organisé partout dans la capitale, continue cette année, en résonance avec Maison & Objet. L’objectif principal de cette initiative B to B ? Proposer à des showrooms qui ne sont pas présents physiquement au salon de faire partie de la communauté Maison & Objet et profiter de ses avantages. 86 participants sont annoncés, avec parmi eux Deirdre Dyson, Féau Boiseries, Gilles & Boissier, Uchronia, Tai Ping, Le Berre Vevaud, Rubelli ou encore Delisle.