Design et métiers d’art : vers un artisanat numérique ?
Collection "Lifflow", Souchet x Studio Lacoua © Mario Simon Lafleur / © I-craft

Design et métiers d’art : vers un artisanat numérique ?

Innovation et tradition sont deux notions souvent confrontées dans la conception. Toutes deux véhiculent des valeurs techniques qui sont et industrielle et artisanales. Généralement considéré comme héritage ancestral, l’artisanat est souvent immuable. À l’inverse, l’innovation sous-entend une idée de renouvellement perpétuel. Et si l’hybridation de ces savoir-faire traditionnels et des nouvelles technologies était la nouvelle valeur ajoutée à la création au sens large ? Artisans, designers et entreprises croisent leurs regards sur ce phénomène en plein essor.


Nouveau fabricant éditeur de mobilier, les Éditions Souchet viennent de lancer Lifflow, une première collection aux formes justes. Nicolas Souchet, menuisier en sièges et fondateur de la marque, collabore avec le designer Grégory Lacoua (portrait dans le numéro 210 d’Intramuros), tour à tour tapissier, décorateur d’intérieur et designer, sur ce projet. « La vision de mon métier est de pérenniser la main de l’homme. » L’entreprise travaille essentiellement le bois en développant l’usage du numérique en amont. Cette étape permet d’offrir plus de temps de travail à réelle valeur ajoutée à l’artisan. Pour le guéridon Twirl, la machine travaille sur 70% de la fabrication avec une précision au dixième de millimètre. Le menuisier intervient par la suite en réglant les courbes du meuble dans un soucis d’harmonie des sens, que sont la vue et le toucher. On a tendance à penser que la machine enlève de la valeur ajoutée à une pièce, mais pour Grégory Lacoua, il n’y a que de la complémentarité entre machine et main. « Avec notre collection, on casse cette image et on met les deux savoir-faire au même niveau, aucun n’est le parent pauvre de l’autre ! »

Collection "Lifflow", Souchet x Studio Lacoua © Mario Simon Lafleur
Gregory Lacoua et Nicolas Souchet © Mario Simon Lafleur

Ici, la conception assistée par ordinateur optimise la maîtrise du dessin, de l’épure, de la géométrie descriptive et de la masse capable (la quantité de matière à utiliser). Il y a moins de pertes, ce qui est un véritable devoir, tant d’un point de vue écologique qu’économique. Et Nicolas de rebondir : « notre collection a pour objet de montrer notre savoir-faire de menuiserie en sièges. Associer Grégory, qui a une connaissance technique accrue, au projet était important. Cela a permis une vraie efficacité d’usinage. » Les trois pièces de la collection symbolisent les valeurs de la marque : solidité, exigence, générosité et confort qui découlent d’une fusion du geste de la main et de l’exploration du numérique.

Collection ``Lifflow``, Souchet x Studio Lacoua © Mario Simon Lafleur

Un juste équilibre entre deux expertises

Si l’héritage des savoir-faire ancestraux devait être symbolisé, il le serait sans aucun doute par le compagnonnage. Depuis le Moyen Age, les Compagnons du Devoir s’engagent à transmettre leur expertise. Contre toute attente, certains d’entre eux utilisent désormais le numérique comme outil de travail. Talentueux et déterminé, Kevin Joly débute le compagnonnage à 14 ans, en taille de pierre. Deux ans plus tard, il débute son tour de France avec une idée en tête : allier la taille de pierre à une nouvelle technologie. Son projet voit le jour lorsqu’il créé un pôle technologique au sein d’une entreprise de taille à 22 ans. Modélisation 3D, programmation de machine numérique 5 axes, numérisation 3D font partie du pôle, le tout accompagné d’une charte conventionnelle qui définit la part du travail de l’homme et celle de la machine.

Portrait de Kevin Joly, fondateur de i-craft © Franck Tourneret

En 2018, Kevin fonde sa propre entreprise, i-Craft, dans laquelle haute technologie et taille de pierre se rejoignent. I-craft reflète les assemblages et la réflexion de divers processus qui se créent dans ma tête. L’optimisation des pratiques dans un concept d’évolution contrôlé est importante pour les métiers, pour l’humanité́. Parfois mal vue, l’association de ces deux pratiques, pouvant être considérées comme contradictoires par certains, valorise le geste de la main et permet de réinventer le champ des possibles. Le numérique permet de développer des points précis dans la chaine de production.

I-Craft collabore avec de nombreux groupes, dont des multi nationaux, mais aussi avec des artisans, sur des projets de création, de réfection et de restauration. Le Studio Sherlock, incubateur du Patrimoine du Centre des Monuments Nationaux, en fait partie. Charlotte Trigance, ingénieure en charge du studio, travaille sur des méthodes innovantes dans le cadre de restauration du Patrimoine. Le numérique intervient comme outil de médiation qui permet de retranscrire la compréhension du fonctionnement des ouvrages d’une manière imagée et compréhensible par tous. Il simplifie certaines interventions et apporte des informations en grande quantité. Il est au service de notre approche et non l’inverse.

© I-craft
© I-craft

Également compagnon, Mathieu Herce travaille aujourd’hui chez XtreeE spécialisé dans l’impression 3D béton à grande échelle. Après avoir été responsable de l’Institut des Métiers de la Maçonnerie pour les Compagnons du Devoir, poste axé sur la veille technique et la formation, il intègre la plateforme dédiée au béton en 2019. En tant que maçon, j’ai voulu me rendre compte de l’impact que cette technique peut avoir sur mon métier et quelles compétences sont désormais nécessaires pour les maçons. En constante évolution, le métier inclue des techniques actuelles tout en s’adaptant à celles de l’avenir. Chez les Compagnons maçons, des groupes travaillent régulièrement sur le devenir du métier, de manière à être en mesure de préparer les compagnons de demain. Pour XtreeE, Mathieu est responsable de la production. Il travaille notamment sur du mobilier 3D mais aussi sur des logements 3D.

© I-craft

Notre société tente à la fois de renouer avec d’anciennes pratiques afin de cultiver un mode de vie plus juste, tout en développant des supports toujours plus innovants pour un meilleur confort de vie, le rapprochement entre ces deux savoir-faire devient alors une réflexion justifiée. Loin d’être incompatibles, l’articulation d’une recherche hybride entre tradition, innovation et technologie d’usinage numérique est une relecture d’un nouveau type, celui de sublimer le geste artisanal.

Rédigé par 
Cécile Papapietro-Matsuda

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1/9/2025
Une exposition inédite pour fêter les 40 ans d’Intramuros !

À l’occasion de ses 40 ans, Intramuros rouvre les portes de l’Intramuros Café Galerie pour une exposition exceptionnelle, à découvrir du 6 au 8 septembre lors du salon Who’s Next Home.

C’est à la Porte de Versailles, en parallèle de la première édition de Who’s Next Home, qu’Intramuros a choisi de présenter une sélection d’objets signés par de designers que le magazine souhaite accompagner et valoriser. Cette exposition sera non seulement l’occasion de découvrir le numéro anniversaire dédié aux 40 ans du magazine - qui a la particularité d’avoir Philippe Starck comme rédacteur en chef invité - mais aussi de (re)découvrir des pièces et objets emblématiques du design contemporain.

Une sélection pointue

Pour cette exposition exceptionnelle organisée sur le salon Who’s Next Home, l’équipe du magazine a oeuvré pour proposer une sélection offrant une vision du design qui soit la plus éclectique possible en faisant appel à des designers  français ou internationaux, dont la pratique reflète ce que peut être le design dans son sens le plus large. Ainsi, ils sont plus d’une trentaine à avoir répondu présent à l’appel d’Intramuros et seront mis l’honneur lors de ces trois jours d’exposition, à savoir : Athime de Crécy, Victoria Wilmotte, Julien Renault, Ludovic Roth, Leonard Kadid, Simone Bonanni, Benjamin Graindorge, Wendy Andreu, John Tree, Daniel Rybakken, Jean-Baptise Fastrez, Pierre Castignola, Zyva Studio, Florent Coirier, Martin Laforêt, Cluzel/Pluchon, Linde Freya Tangelder (Destroyers/Builders), Gregory Lacoua, Laurids Gallée, Jean-Baptiste Durand, Studio 5.5, Axel Chay, Guillaume Delvigne, BrichetZiegler, Maria Jeglinska- Adamczewska, Samuel Accoceberry, Marie et Alexandre, Panter&Tourron, Julie Richoz, Nicolas Verschaeve et Alessandro Stabile.

Cette sélection, à retrouver dans le numéro 225 spécial 40 ans, présente les talents d’aujourd’hui et de demain auxquels nous croyons. La galerie sera ouverte durant les trois jours du salon Who’s Next Home à Porte de Versailles au sein du Hall 1, de 9 h à 19 h le samedi et le dimanche et de 9h à 18h le lundi. Nous espérons vous voir nombreux pour partager ensemble ce moment et souffler les 40 bougies d’Intramuros !

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27/8/2025
Delcourt fête ses 30 ans !

La marque éponyme fondée par Christophe Delcourt fête ses 30 ans. L'occasion de revenir sur son évolution et son style.

Et avant le mobilier en bois, il y eut les planches. Aujourd'hui connu pour avoir créé sa marque éponyme, c'est dans l'univers du théâtre que Christophe Delcourt s'est d’abord familiarisé avec la création. Alternant entre comédien et décorateur scénographe pendant près de 10 ans, c'est en tant que spectateur que le déclic lui vient. « Je m'en souviens bien, c'était devant Le Récit de la servante Zerline, aux Bouffes-du-Nord, à Paris. Jeanne Moreau est arrivée sur scène, s'est assise à une table et a ouvert un torchon pour y éplucher une pomme durant une heure et demie. Ce jour-là, j'ai compris l'importance du mobilier et du lien entre les éléments. Il n'y avait pas seulement l'idée de décor, mais de véritablement apporter des choses à l'histoire. » À la suite de cette représentation, c'est un récit plus matérialiste que Christophe Delcourt décide d'écrire. Un nouvel horizon dans lequel il emporte avec lui l'art du storytelling et de la construction.

Table basse YOL et fauteuil YUG ©Francis Amiand

Des meubles réalisés à partir de rencontres

Sans expérience dans le monde du meuble, Christophe Delcourt présente ses premières créations en 1996 dans la section Talents à la carte du salon Maison&Objets. Le succès est au rendez-vous et il signe un accord pour 30 magasins Neiman Marcus - suivi d'un contrat avec la galerie internationale new-yorkaise Ralph Pucci sept ans après -. Un premier pas sur le marché outre-Atlantique dont il conserve l'importance du sur-mesure et de la diversification stylistique. Mais côté création, c'est l'association avec les frères suisses Waldisphul qui va véritablement lancer la phase de commercialisation en rentabilisant le processus de fabrication. « Jusqu'à cette rencontre, je faisais mes meubles seul. Je suis donc allé frapper à leur porte pour trouver le savoir-faire nécessaire. Eux étaient plutôt spécialisés dans la fabrication de portails en métal, mais comme moi, leur vision était technique, plus qu'esthétique. Nous nous sommes donc associés et ils m'ont beaucoup appris. » C'est dans cet atelier que le style de la maison s'affirme : « un univers sculptural avec une cohérence entre la matière et la forme. »

Bureau UTO  et commode à cinq tiroirs OST ©Francis Amiand

De la technique née la forme

Guidé par l'idée « de façonner les formes comme un plasticien », Christophe Delcourt collabore aujourd'hui avec une quarantaine d'ateliers spécialisés dans le verre, le bronze, le cuivre, la céramique, la lave ou encore le cuir. Des médiums régulièrement associés au bois, matériau au cœur de son travail de designer depuis trois décennies. « Il est à mes yeux le matériau premier. Il permet de construire des habitats et le mobilier utile pour vivre. On peut faire une table avec peu de moyens et c'est cette idée de faire beaucoup pour pas cher qui m'intéresse » explique Christophe Delcourt.

Inspiré en premier lieu par les contraintes de cette matière vivante, et dans un second temps par la combinaison des savoir-faire de ses collaborateurs, son processus est largement guidé par la technique. Intéressé par les modernistes Verner Panton ou Richard Serra, le designer s'amuse des courbes et des contre-courbes. « Une section de bois, la manière dont s'épousent les formes, l'équilibre du piétement, l'imbrication d'un dossier et d'une assise. Tout est matière et par là, tout est terreau d'expérimentation » résume-t-il.

Fauteuil ULI et chaise JAE ©Francis Amiand

La sobriété comme signature

Au-delà des matériaux, Delcourt se distingue aussi par sa sobriété. Si les formes ont évolué au fil des années passant du mono-matière droit, épuré et minimal de peur de sombrer dans le décoratif, à quelque chose de plus organique et libre, la marque restreint toujours la couleur dans ses collections. « Le bois est une matière qui touche à l'intemporel contrairement au synthétique. Le colorer c'est prendre le risque de le rattacher à une époque. Or, ma plus grosse angoisse c'est que l'on se lasse. Je préfère que la matière évolue avec le temps, à l'image des tables de Charlotte Perriand. »

Avec Time-Streched, la collection anniversaire, Christophe Delcourt confirme sa volonté d'un design construit sur le temps long et dépourvu d'effets de mode.

Table basse YOL, fauteuil YUG, commode OST à quatre tiroirs et paravent YOA ©Francis Amiand
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26/8/2025
Vestige Collection redonne vie aux vieilles pierres

Créé en Espagne, Vestige Collection transforme de vieilles bâtisses abandonnées en complexes hôteliers de prestige. Un pari facilité par la création d'un studio d'architecture intégré.

Redonner aux bâtiments leur grandeur d'antan. Lorsque l'aventure a commencé il y a une quinzaine d'années, l'idée de « collection » était encore lointaine. La sensibilité pour les vestiges, elle, était en revanche déjà bien présente dans l'esprit de Maria Obdulia Fernandez, co-fondatrice de Vestige Collection. Mais pour bien comprendre la genèse du groupe hôtelier, retour quelques années en arrière lorsqu'avec sa famille et elle se lancent dans la restauration un peu folle d'une immense bâtisse en plein cœur des Asturies. « Un projet passionnant » mené main dans la main avec Paco Ortega, un ami architecte de longue date. Une première collaboration qui fera rapidement émerger la volonté de faire naître d'autres projets. Vestige Collection est né, et avec elle « la volonté de préserver l'âme de bâtiments historiques tombés dans l'oubli » détaille Maria Obdulia Fernandez à la tête de 25 sites répartis à travers l'Espagne.

Le Palacio de Figueras situé dans les Asturies est la première résidence privée du groupe ©Vestige Collection

Un studio d'architecture intégré

Si la marque Vestige Collection se distingue par son offre de bâtiments anciens, elle se distingue également par son studio d'architecture intégré comptant 62 collaborateurs. Fondé en 2019 avec l'aide de Paco Ortega, celui-ci compte six départements allant de l'architecture au paysage, en passant par le design intérieur et l'administratif. « Une proximité rare entre la vision créative et la réalité opérationnelle » se réjouit Maria Obdulia Fernandez. Mais outre la facilité technique, « le studio facilite surtout le partage d'une vision globale, des ressources et des objectifs à long terme de l'entreprise. Cet alignement rationalise également la communication et la prise de décision, et rend notre processus de conception plus agile et plus intégré » explique Enrique Motilla Saiz, architecte en chef des projets à Minorque, dont l'équipe intervient dès lors qu'une acquisition potentielle entre en jeu. « Nous effectuons d'abord une "diligence raisonnable" pour chaque propriété, en examinant les permis, la portée du projet et les mesures de conservation en vigueur. Ensuite, lorsque la propriété est acquise, nous menons une étude plus approfondie et élaborons les grandes lignes du projet. » Une approche « holistique » de la conception sur laquelle se base le studio pour dégager les lignes directrices de chaque rénovation. « Nous commençons par analyser et définir l'histoire de chaque lieu. Connaître l'espace nous permet de réutiliser les méthodes de construction et le savoir-faire artisanal d'origine pour régénérer chaque propriété, mais également de valoriser les matériaux présents. » Une manière de convoquer à nouveau l'esprit originel de ces édifices tout en optimisant l'empreinte carbone de leurs rénovations. « Notre objectif est de respecter l'esprit de chaque bâtiment tout en l'adaptant aux normes environnementales et fonctionnelles actuelles » explique Enrique Motilla Saiz, estimant qu'il s'agit « avant tout d'un dialogue entre le passé et le présent. »

L'hôtel Son Vell à Minorque ©Vestige Collection

L'identité locale comme image de marque

« Il n'est pas question de rivaliser avec le contexte historique » mais au contraire de se servir de celui-ci « pour mener le récit » détaille l'architecte. Un esprit que Marta Delgado Moreno, en charge du design intérieur, identifie par les trois C : Calidad, Calor, Calma, traduisez qualité, chaleur et calme. Un style mûri quotidiennement dans l'esprit des sept architectes d'intérieur du groupe, à l'origine de meubles contemporains, d’œuvres d'art et d'antiquités. Mais si l'esprit est commun à toutes les propriétés du groupe, chaque bâtiment conserve en ses murs une identité propre. « Nous n'imposons pas une esthétique : nous la faisons ressortir » rappelle ainsi Maria Obdulia Fernandez. « Le client Vestige doit être surpris à chaque destination tout en reconnaissant une sensibilité esthétique commune. » Un défi d'autant plus important que Vestige Collection comprend aujourd'hui des projets très différents. Si la majorité des établissements fonctionnent comme des hôtels à l'image du château du XIIIe siècle en Estrémadure, ou du lodge en Namibie, d'autres comme le Palacio de Figueras dans les Asturies se réservent dans leur intégralité. « La forme et la disposition de chaque bâtiment déterminent dans une certaine mesure la manière dont nous le réaménageons. Cette construction a une superficie de près de 3 000 m², mais ne compte que 11 chambres. Nous ne voulions pas nous concentrer sur le profit en reconfigurant l'espace pour créer plus de chambres. Nous voulions conserver le caractère du bâtiment, ses anciennes salles de bal, sa salle de musique, ses cheminées d'origine... Mais pour d'autres propriétés, la disposition d'un bâtiment se prête à l'ajout de chambres supplémentaires et à la possibilité de le convertir en hôtel » détaille Maria Obdulia Fernandez. Une vision qui, « au-delà du technique consiste avant tout à trouver l'équilibre entre la poésie et l'émotionnel d'une part, et le fonctionnel d'autre part. »

Ci-dessous à gauche, l'intérieur du Palacio de Figueras dans les Asturies, et à droite l'intérieur du complexe Son Ermità & Binifudà ouvert à la mi-juin.

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26/7/2025
Concours Technogym x Intramuros : les Candidatures sont ouvertes !

En partenariat avec Intramuros, Technogym lance un concours pour imaginer l’avenir du fitness à domicile. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 4 septembre.

Sous le titre évocateur « La Home Gym du Futur », Technogym — marque reconnue pour ses équipements de fitness haut de gamme - lance un concours inédit. Cette initiative vise à mettre en valeur les talents émergents tout en encourageant des idées novatrices, durables et inclusives. En s’appuyant sur les besoins actuels en matière de pratique sportive et en anticipant les évolutions à venir, les participants sont invités à imaginer leur vision de l’entraînement à domicile de demain.

Un jury XXL pour cette première édition

Pour juger les différentes propositions des candidats au concours, les équipes d’Intramuros et de Technogym pourront compter sur l’expertise de 4 professionnels du secteur :

  • Le designer Patrick Jouin (studio Patrick Jouin iD)
  • Natacha Froger (agence atome associés)
  • L’architecte d’intérieur Ana Moussinet (Ana Moussinet Interiors)
  • L’architecte et designer Jean-Philippe Nuel (studio Jean-Philippe Nuel)

Après une délibération des membres du jury le 5 septembre prochain pour sélectionner les finalistes, les projets retenus seront mis en avant sur les réseaux sociaux et présentés au sein de la boutique Technogym pendant  Paris Design Week du 5 au 13 septembre.


Ce concours est l’opportunité pour les jeunes créateurs de faire valoir leur créativité et de gagner en visibilité. En effet, en plus de voir leur projet exposer pendant Paris Design Week, les finalistes pourront profiter de la communication via les canaux de Technogym, Intramuros, NDA et BED et pourront enrichir leur réseau lors de la remise des prix qui aura lieu le 17 septembre prochain. Le lauréat remportera 4 500 € de produits Technogym et vivra une expérience exclusive au Technogym Village à Cesena, en Émilie-Romagne (Italie), aux côtés du jury.

Une démarche d’inscription simple

Pour participer, les candidats devront proposer un brief complet avec un concept design, des planches graphiques et une note descriptive détaillée. Les dossiers devront être envoyés par email à l’adresse suivante : concourstechnogym@intramuros.fr

Tous les documents essentiels relatifs au concours sont disponible vie CE LIEN.

En cas de besoin et demandes spécifique, les candidats peuvent contacter le Technogym Interior Design Service, via Daniela D’Errico à l’adresse : dderrico@technogym.com ainsi que Yanis Aimetti, yaimetti@technogym.com pour le Technogym Marketing support & infos produit.

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