Design Parade 2022 : découvrez les nouveaux lauréats
Projet Sardine Sardine, d'Angelo de Taisne et Madeleine Oltra © Luc Bertrand

Design Parade 2022 : découvrez les nouveaux lauréats

Le 23 juin, le festival Design Parade s’est ouvert à Toulon avec les expositions d’architecture d’intérieur suivies le lendemain par l’inauguration des expositions de design à la villa Noailles à Hyères, un évènement à la fois grand public et pointu. Au total, 20 jeunes talents entraient en concurrence avec des projets de grande qualité. Découvrez les lauréats de cette édition 2022.


Depuis 2006, la villa Noailles accueille la Design Parade, fondée et dirigée par Jean-Pierre Blanc et présidée par Pascale Mussard. Le festival se divise depuis 2016 entre Hyères – pour le design – et Toulon -–pour l’architecture d’intérieur. Il a pour mission de mettre à l’honneur 20 jeunes créateurs, en leur offrant une vitrine ainsi qu’un accompagnement complet pour la réalisation de leur présentation. Dans chaque section, un jury professionnel récompense des lauréats dans des prix rendus possible grâce à une dizaine de partenariats qualitatifs (comme le Mobilier national, la fondation Carmignac ou encore la manufacture de Sèvres, Chanel…) Les expositions sont ouvertes au public jusqu’au 4 septembre pour celles de Hyères et jusqu’au 30 octobre 2022 pour celles de Toulon. Cette année, le jury de Toulon était présidé par Rodolphe Parente – également invité d’honneur – et retenu pour son style percutant et glamour. Quant à Hyères, le choix s’est porté sur Ineke Hans et son design et sa recherche d’économie de matière.

Design Parade Hyères 2022

Grand Prix du jury : Claire Pondard & Léa Pereyre

Le projet Anima II, réalisé par Claire Pondard & Léa Pereyre a remporté le Grand prix du jury ainsi que le Prix du public de la ville de Hyères pour leur recherche alliant matériau et robotique : Anima II sont des formes mouvantes, qui réagissent à la présence humaine grâce à des capteurs de mouvements : dans un esprit de créatures abyssales, des « simples » feuilles de plastique en 2D se transforment en formes organiques qui montent, descendent et s’étendent.

Ce Grand Prix du Jury de la Design Parade Hyères dote  le duo d’une résidence de recherche d’un an à Sèvres, de la participation au concours en 2023 en tant que membre du jury accompagnée d’une exposition personnelle à la villa Noailles ainsi qu’un séjour de recherche d’un an au Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques de Marseille (Cirva) afin de réaliser un vase en trois exemplaires.

Portrait Claire Pondard+ Léa Pereyre © Clément Harpillard

La Mention spéciale du jury pour Stéven Coëffic

Stéven Coëffic avec son projet « Un moment de distraction fonctionnelle » et ses objets colorés majoritairement réalisés en céramique et en verre reçoit la Mention spéciale du jury. Par sa série de neuf objets, le designer joue avec les codes d’ouverture et de fermeture, les redéfinissant : le coffre s’ouvre grâce à un point de connexion, le lampadaire s’allume par la superposition de deux objets … La démarche design se veut intemporelle avec ses objets qui ne nécessitent pas d’électronique et ses formes simplifiées.

Un prix fruit de l’association d’American Vintage avec le festival qui offre à Stéven Coëffic une dotation pour créer une pièce en collaboration avec eux.

``Un moment de distraction fonctionnelle``, projet de Steven Coeffic.

Design Parade Toulon 2022

Madeleine Oltra & Angelo de Taisne : consacrés par 4 prix

Le duo a fait une prestation fracassante à la Design Parade Toulon 2022 avec Sardine Sardine en remportant pas moins de 4 prix avec le Prix Chanel, le Prix Van Cleef et Arpels, le Prix Carmignac et le Prix du jury. Sardine Sardine nous plonge dans sa tente en toile aux couleurs chaleureuses et dorées. Entre la Ricorée, les figues sur la table, le lit de camp et la bouilloire frémissante, ce projet offre une immersion complète appelant à l’aventure. Le duo a dessiné les différentes pièces de mobilier, a su décliner des fauteuils et des lits d’appoints les codes du matériel de camping (matériau, technique) et a repris dans les coutures des revêtements des matelas gonflables. La « tente XXL » est entièrement démontable et transportable sur un toit de voiture équipé. Les deux jeunes designers se sont ingéniés à détourner des matériaux (tapis de sol) pour mieux revisiter les objets du quotidien dans un principe ergonomique.

Créé en 2019, le Prix Visual Merchandising décerné par Chanel permettra au duo de réaliser un projet de création à hauteur de 20 000€. Ce dernier sera exposé lors de la Design Parade Toulon 2023. Quant au Grand prix Van Cleef & Arpels, il dote les gagnants d’une bourse de 5 000€. Nouveautés 2022 : un accompagnement en conseil en image et relations presse par l’agence David Giroire Communication est proposé pendant un an ainsi qu’une possibilité de collaborer avec Delisle pour créer une pièce d’une valeur de 10 000€. Sans oublier le développement d’un projet créatif avec Codimat Collection, projet ayant vocation à rentrer dans les collections de la maison. Enfin, 2022 marque également l’arrivée de la Dotation de la fondation Carmignac qui récompense le duo avec une participation au concours en tant que membre du jury, une exposition personnelle à Toulon à la Design Parade Toulon 2023 et une invitation dans une résidence à créer un objet faisant le lien avec la philosophie du lieu.

Projet Sardine Sardine, lauréats Angelo de Taisne et Madeleine Oltra © Luc_Bertrand
Portrait Madeleine Oltra et Angelo de Taisne © Clément Harpillard

Paul Bonlarron, Prix du Mobilier national à Toulon

C’est dans la matière molle que Paul Bonlarron trouve son inspiration et pense sa toilette aux coquillages comme une coquille habitable, mêlant miroir de nacre, fresque rocailleuse et motifs marins sur les pas des rocailleurs méditerranéens du XVIIe siècle.

Ce Prix du Mobilier national lui offre alors l’occasion de développer un projet créatif avec son l’Atelier de Recherche et de Création (ARC). L’institution – qui met en avant le design contemporain – permettra à Paul Bonlarron de présenter en 2023 son prototype au cours d’une exposition scénographiée par lui.

Prix du public de la ville de Toulon pour Marthe Simon

L’oursinade remporte le Prix du public de la ville de Toulon pour son intérieur évoquant l’oursin avec ses motifs inspirés de la villa Kérylos.

L'oursinade, projet de Marthe Simon © Grégoire Couvert
Rédigé par 
Olivia Demigneux

Vous aimerez aussi

Temps de lecture
31/10/2025
Le Collectionneur, une plongée Art déco dans l'univers d'Edgar Jayet

Présenté dans l'Hôtel de Maisons à l'occasion de Design Miami Paris, Le Collectionneur est un ensemble dessiné par le designer Edgar Jayet. Fruit d'une collaboration avec la Maison Lelièvre, la composition s'affirme comme un hommage à l'Art déco.

Des œuvres de Jacques Maillol, deux vases romains du IIe siècle après J.-C., des luminaires de la Maison Delisle ou encore des objets signés Puiforcat et Saint-Louis. C'est au milieu de ce qui pourrait ressembler à une reconstitution historique de l’entre-deux-guerres qu'Edgar Jayet a présenté Le Collectionneur. Portée par Paragone à l’occasion de Design Miami Paris, la collection prend place dans un décor imaginé comme un hommage libre au pavillon conçu par le décorateur Jacques-Émile Ruhlmann en 1925. Largement inspirée du mouvement Art déco, qui célèbre cette année ses cent ans et auquel la scénographie fait écho, la collection a été imaginée en collaboration avec la Maison Lelièvre. Une association née d'une rencontre début 2024 entre le designer et Emmanuel Lelièvre, directeur de la marque, mais aussi « de l'idée de tisser un lien avec une manufacture comme le faisaient les ensembliers il y a un siècle ». L'occasion de co-construire ce projet dont les textiles ont façonné les contours.

©Oskar Proctor

Un centenaire inspirant

Connu pour son approche « dix-neuviémiste » liée à la compréhension des systèmes constructifs (comme en témoigne la collection Unheimlichkeit présentée fin 2024), Edgar Jayet s'est cette fois-ci attaqué, plus qu’à une technique, à un style. « Je ne crois pas à la création ex nihilo et je ne pense pas que l'on réinvente les choses. Le Collectionneur est davantage un regard de notre époque porté sur un mouvement. Les assemblages ont été réalisés à la main comme en 1925, mais c'est surtout le choix des matérialités, comme le sycomore ou le nickel argenté, et des codes esthétiques propres à l'Art déco, qui connectent mes objets à ce style. » Pour cette nouvelle collection, le designer a imaginé trois typologies d'objets inspirés de l'univers du voyage : une armoire, une méridienne de 1925 millimètres et des malles auxquelles vient s’ajouter un tapis. « L'Art déco s'est exporté dans le monde entier. C'est d'ailleurs ce que l'on a appelé le style paquebot, puisqu'il était associé aux grands transatlantiques pour lesquels Ruhlmann a beaucoup travaillé. C'est d’ailleurs lui qui a créé en 1925 l'Hôtel du Collectionneur. C’était un véritable lieu manifeste de l’Art déco dans lequel tout était sur mesure et très personnalisé. On voulait retrouver ça, mais avec une typologie plus inhabituelle. » Un cheminement qui amène le designer vers « le salon de bain », un espace plus intimiste à la croisée « du boudoir et de la dressing-room », qui donnera son nom à la scénographie de l’exposition : Le Bain du Collectionneur.

©Oskar Proctor

Au bout du fil, le savoir-faire Lelièvre

« Le modus operandi de cette collection ? Le même que Jacques-Émile Ruhlmann à l'époque. Travailler ensemble, avec les meilleurs artisans, pour créer un ensemble qui ait du sens », résume Edgar Jayet. Si la collection a vu le jour en une quinzaine de mois grâce à l’investissement de six partenaires (Les Ateliers de la Chapelle, Jouffre, les Ateliers Fey, Maison Fontaine, Atelier Yszé), spécialisés dans la serrurerie d'art, la gainerie ou encore le travail du laiton, c'est avec la Maison Lelièvre que les contours de la collection ont été tissés. « Tout s'est fait lors d'une rencontre dans le showroom, explique Emmanuel Lelièvre. Je lui ai montré un certain nombre de créations récentes, mais également d'archives Art déco que nous présentions dans le cadre d’une rétrospective en janvier. » Une immersion à l’origine d’un corpus d’étoffes très différentes choisi par Edgar Jayet. Parmi elles, une moire noire synthétique à l'aspect ancien. « C'est un tissu très technique adapté au yachting ou à la restauration, mais qui rappelle très bien les textiles Art déco et c’est ce qui m’a plu », explique le créateur. Un choix sobre, combiné à Rêverie, une réédition ornementale d'une des archives de la marque, et réinterprétée par le designer sur le dos de la malle. « Comme nous n'avions pas le temps de modifier les tissus existants, le petit twist a été d'utiliser Rêverie à l'envers. » Une manière pour le créateur de flouter légèrement le visuel en lui apportant une touche plus contemporaine. Un petit pas de côté dans l'utilisation classique des textiles d'ameublement, dont une gamme en fibres naturelles a également été utilisée. Trois sortes très différentes sur le plan stylistique, mais également technique, « venues conforter l'idée d'un mobilier de voyage ». Le Collectionneur, « ce n'était pas simplement l'idée de faire des pièces historiques visibles dans une galerie, mais de repenser certains codes pour faire de l'usuel », résume Emmanuel Lelièvre. Plus qu'un hommage aux ensembliers de l'Art déco, c'est donc surtout un hommage à l'union des savoir-faire que Le Bain du Collectionneur semble abreuver.

Temps de lecture
28/10/2025
EspritContract : chez Neology, la polyvalence comme moteur

Aujourd'hui considéré comme l’un des derniers fabricants de canapés français, l’entreprise corrézienne Neology, qui compte 25 salariés, augmente progressivement sa part de contract. En cause, une évolution du secteur depuis une trentaine d’années.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles.Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Comment le contract structure votre activité et quelles ont été les évolutions de ces dernières années ?

Le contract est une part croissante de notre activité puisqu’il représente 40 %. C’est le double d’il y a cinq ans et cela ne fait qu’augmenter. C’est notamment dû à un contexte global : d’une part, l’écroulement des ventes en direct au profit du marché digital, et d’autre part la fermeture d’un grand nombre d’entreprises, ce qui nous amène à être de plus en plus sollicités. Aujourd’hui, le secteur du canapé français est en voie de disparition. Il a été affaibli dans les années 1990 et au début des années 2000 avec l’arrivée de la concurrence polonaise. Mais le contract a été un atout pour nous, car aucun fabricant à l’étranger n’était intéressé pour réaliser dix pièces sur mesure.
Aujourd’hui, nous ne sommes plus que trois à réaliser des canapés haut de gamme en France, avec Duvivier Canapés et Ligne Roset. Mais l’avantage que nous avons chez Neology, c’est notre capacité à tout réaliser. À l’origine, nous étions spécialisés dans le cuir, mais aujourd’hui nous faisons également de la menuiserie, de la découpe de revêtement, de la couture et de la tapisserie, du vernissage ou encore de la laque. Bref, nous sommes autonomes et ça, c’est assez rare.

À quel moment ce secteur s’est-il imposé au sein de votre entreprise ?

La marque a aujourd’hui 52 ans. C’est une entreprise qui était à l’origine spécialisée dans les canapés. Entre 2008 et 2009, l’intégralité de notre marché était de la « négoc », c’est-à-dire de la vente directe aux particuliers. Nous étions déjà sollicités sur des marchés contract, mais nous n’avions pas forcément envie de nous aventurer sur ce secteur, car tout fonctionnait correctement. À partir de 2010, nous sommes rentrés dans l’hôtellerie en faisant des canapés pour des lobbies d’accueil, puis nous avons commencé à faire du convertible et donc à rentrer dans les chambres. À partir de là, nous nous sommes diversifiés avec des cabriolets, puis des bridges, des têtes de lit, etc. Et par la suite, nous avons dérivé vers la restauration avec la création de banquettes ou de chaises. Ça a duré plusieurs années jusqu’à ce que l’on se dise, en 2017, que nous étions capables de passer sur du global. L’événement marquant a été la mise en place d’une collaboration avec une entreprise proche de l’usine pour qui on s’est mis à fabriquer.

Hôtel BEST WESTERN PLUS CRYSTAL  - Nancy Architecte Stéphanie Cayet ©Neology

Et comment avez-vous évolué pour répondre aux besoins du contract ?

On est simplement allé chercher des compétences externes sur des chantiers pour apprendre et évoluer. On a aussi intégré à Neology – avec un premier rachat dès 2000 – les savoir-faire d’entreprises qui fermaient, que ce soit dans la relaxation ou dans le convertible par exemple. Mais de toute manière, nous restions quand même dans le même métier. Le contract, il faut surtout voir ça comme du sur-mesure.

Quels sont vos prochains objectifs ?

Début 2026, vous pourrez découvrir sur le site web une nouvelle collection Neology nommée Signature, qui sera présentée en novembre au salon EquipHôtel. Contrairement à la gamme Privilège, que nous commercialisons déjà, celle-ci sera entièrement destinée au contract et notamment au monde de la restauration. Elle regroupera environ 30 chaises et fauteuils contemporains, allant du pouf au bridge en passant par les convertibles. Nous espérons pouvoir la présenter au cours du premier semestre.

Auriez-vous un projet contract significatif du travail de Neology ?

Je garde en mémoire un de nos premiers projets, en 2017, pour l’Hôtel Jardin Le Bréa situé dans le 6ᵉ arrondissement de Paris. Il s’agissait de têtes de lit dessinées par Laurent Magoust. C’était un projet particulièrement exigeant, avec des dessins complexes, qui avait nécessité un travail millimétré de la part de nos artisans, notamment en couture et tapisserie, pour ajuster divers tissus. C’était assez difficile, mais rien de mieux pour appréhender ce qui était une nouvelle activité à l’époque.

Hôtel JARDIN LE BREA  - Paris Architecte Laurent Maugoust ©Neology
Temps de lecture
24/10/2025
Scarabei, la nouvelle composition de Giopato & Coombes

La marque italienne Giopato & Coombes dévoile Scarabei, un luminaire en aluminium inspirée de la nature.

C’est une collection à regarder à la lumière de ces inspirations. Imaginée par Cristiana Giopato et Christopher Coombes, fondateurs du studio éponyme, Scarabei pourrait être désignée comme une collection biomimétique. Inspirés « par les processus de propagation visibles dans la nature », les designers ont cherché à traduire les notions « de rythme, de répétition et de variation ». C’est donc en considérant la lumière comme un organisme à part entière qu’ils se sont penchés sur la faune, et plus précisément sur le scarabée, un animal symbolisant souvent la métamorphose et la renaissance. Une inspiration à l’origine des petites cavités rappelant, à certains égards, des chrysalides d’où émergent ces insectes. En résulte une série de luminaires née « d'une étude de la modularité expansive » offrant des compositions en équilibre « entre géométrie et variation structurelle ».

Scarabei ©Giopato & Coombes

Les aspérités d’une technique artisanale

D’abord intéressés par l’idée de propagation, les designers ont commencé « par travailler en deux dimensions, sur papier, et par l'intermédiaire de matériaux physiques tels que les croquis au crayon et à l'encre ». Une phase qui a permis aux premières ébauches d’émerger. Ce n’est que dans un second temps que l’étude des formes a débuté, et ce, de manière empirique. « Nous avons d’abord créé des masses à l’aide de papier aluminium puis d’argile. Nous préférions travailler le matériau physiquement et ensuite passer à sa transformation numérique en le scannant en trois dimensions. » Une méthode de travail qui a poussé les deux designers vers le moulage au sable. Une technique artisanale, réalisée dans une fonderie italienne, permettant de combiner les détails des moules en terre réalisés à la main, et la matérialité brute et authentique de la fonte. Réalisé en aluminium, chaque module est ensuite retravaillé à la main et patiné dans l’un des cinq coloris disponibles (aluminium brut, aluminium poli, noirci, bronzé, blanc minéral). Dotés d’une source lumineuse, les dômes concaves sont ensuite refermés avec une lamelle de verre opalin, laissant passer une lumière homogène et permettant à chacun de révéler les aspérités de son voisin. Une cohabitation rappelant, à la lumière de Scarabei, la force de la composition.

Temps de lecture
22/10/2025
EspritContract : au sein du groupe Mobliberica, on mise sur la diversité

Les marques Musola, Mobliberica et Dressy, spécialisées dans le mobilier outdoor pour la première et l’indoor pour les deux autres, comptent une expérience de plus de 45 ans. Trois marques réunies au sein d’un même groupe qui permet ainsi d’avoir une offre riche et diversifiée, pour s’adapter au mieux à tous les projets. Analyse auprès de José Martinez, export manager chez Mobliberica.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Que représente le secteur contract au sein de votre groupe (produits/projets, ventes...) ?


Mobliberica, la première marque du groupe est née en 1979 et dès ses débuts, la qualité était partie prenante de notre ADN. Cela nous a permis, au cours de ces 46 dernières années, de développer des produits avec des caractéristiques techniques qui les rendent idéal aussi bien pour le canal résidentiel que pour le canal contract, et de nous étendre ensuite à nos autres marques qui sont Musola et Dressy. Le secteur contract a toujours été un domaine d'une grande importance dans l’histoire du groupe, et nous le développons tout particulièrement en ce moment. Cela passe par des collaborations avec designers ainsi qu'avec une équipe interne expérimentée. En résultent ainsi des produits avec un très haut niveau de qualité et de design, développés et fabriqués entièrement au sein de nos usines.

Vous avez également les marques Mobliberica et Dressy dans le groupe. Les projets contract sont-ils connectés entre elles ?


Mobliberica, Musola et Dressy sont trois marques appartenant à la même entreprise, ce qui permet à nos partenaires de mieux comprendre notre offre en différenciant clairement les pièces de mobilier indoor proposées par Mobliberica et Dressy avec l’outdoor à travers Musola. Le fait de proposer des produits pour les différentes zones d’un projet facilite considérablement le travail de nos clients en réduisant le nombre de fournisseurs nécessaires.

Quels changements/évolutions avez-vous observés ces dernières années ?


Les produits contract ne se distinguent plus de ceux produit destinés au résidentiel. C’est donc à nous d’harmoniser et humaniser au maximum les espaces, en les rendant plus confortables et accueillants pour que les produits s’adaptent au mieux aux usages.

Y a-t-il un projet important dont vous aimeriez parler ?


La diversité de notre offre nous permet de participer à des projets très variés, comme le rooftop d’un hôtel sur la Côte d’Azur, un restaurant dans une station de ski dans les Alpes, une bibliothèque à Berlin ou encore des chambres d’un coliving à Paris. Des projets très attractifs au sein desquels la priorité est donnée à la qualité et au design.

Des nouveautés à venir ?


Nous avons un puissant département de développement produit qui nous permet de lancer en permanence des nouveautés intéressantes, en offrant des solutions techniques, des matériaux et des designs pour proposer des solutions innovantes.

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir chaque semaine l’actualité du design.