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En cette rentrée 2024, Fermob a décidé de prendre un nouveau virage en consacrant une collection spéciale à l’indoor. Elle présente également 3 nouvelles couleurs ainsi que Swiing, sa nouvelle lampe portable, désignée par Tristan Lohner.
Spécialisé dans le secteur de l’outdoor depuis 30 ans, la marque française Fermob a revu sa copie pour la rentrée 2024. Si la marque reste évidemment une référence en matière de mobilier outdoor, elle a souhaité se consacrer à l’univers indoor, en proposant une collection dédiée.
Une collection multi-usage
Composée de 6 pièces, cette nouvelle collection indoor propose à la fois des produits de collections outdoor adaptés, mais également des nouveautés inédites. La table Calvi, initialement pensé pour l’outdoor et désignée par Antoine Lesur, est proposée en une version en aluminium avec un plateau FENIX, une matière qui résiste notamment aux rayures et aux tâches. Même chose pour la chaise Studie de Tristan Lohner, sortie en 2022 et lauréate d’un Red Dot Awards, qui se décline en une version bridge et chaise, dont l’assise s’est tapie d’un tissu en coton et polyester recyclés. Le designer est par ailleurs allé encore plus loin dans la gamme, en imaginant le fauteuil Studie, exclusivité indoor.

Les équipes de design Fermob ont quant à elles imaginé les 3 autres produits de cette collection 2025. Le vestiaire Funambule dans un premier temps, véritable frontière entre intérieur et extérieur. En termes d’accessoire, le miroir vide poche Itac, trouvera sa place dans toutes les pièces. Enfin, la table en chêne So’o, proposée en version ovale et rectangulaire pour s’adapter à tous les intérieurs, célèbre la convivialité et l’art de recevoir.

Swiing, la lampe qui danse
Autre nouveauté marquante de cette rentrée, la lampe portable Swiing imaginée par Tristan Lohner, lui-même designer de la lampe Balad, premier concept de lampe nomade de la marque sortie en 2015. Adaptée pour l’intérieur et l’extérieur, Swiing est un modèle ludique qui, comme son nom l’indique, nécessite de « renverser » la lampe pour l’allumer ou l’éteindre. Un condensé de créativité et technologie, disponible en quatre coloris, gris argile, menthe glaciale, cerise noire et carbone.

3 nouvelles couleurs
Au delà de ses produits et son savoir-faire, la marque Fermob, c’est aussi un panel de couleurs comme aucun autre, partie intégrante de son identité. Une palette de couleurs régulièrement repensée pour se marier avec les tendances. Pour la saison 2025, la marque propose ainsi 3 nouveaux coloris : Bleu Maya, qui évoque la liberté et un vent de fraîcheur, Orange Confite dont les tons chauds favorisent la convivialité et enfin Tonka, pour une touche sophistiquée et réconfortante.

Mélange d'artisanat traditionnel et de pièces plus modernes, Chateau 14 est une boutique parisienne principalement tournée vers le design danois.
Récemment ouvert au 14, rue du Château-d’Eau, dans le 10e arrondissement, Chateau 14 est un espace de vente entièrement dédié aux pièces design venues du nord. Une adresse majoritairement tournée vers le Danemark et composée d'un éventail de produits allant du mobilier à des pièces de décoration plus petites.
Parmi les marques nouvellement représentées, FDB Møbler, fondée en 1942 par l'architecte Borge Mogensen. Une naissance due à l'esprit architectural de son instigateur selon qui « les meubles doivent laisser de l'espace pour la personne », et au mouvement danois Hygge, un état d'esprit positif offert par un moment ou un élément réconfortant. Une vision qui pousse alors l'entreprise à s'opposer aux meubles lourds et à favoriser un design léger et rétro pour l'époque. De ce parti-pris sort dès 1956 le grand succès de la marque réalisé par Poul M. Volher : la chaise J46. Une appellation devenue classique, dans laquelle s'inscrit quelques années plus tard une collection spéciale osier nommée J82. À noter également la présence de la collection Sletterhage. Un ensemble de luminaires en verre strié inspiré des éléments industriels du phare éponyme.

De luminaire il en est aussi question avec la suspension POGDY de Krøyer-Sætter-Lassen, éditée par la marque PLEASE WAIT to be SEATED. Inspiré de son côté par le matériel photographique, ce luminaire est à l'image de la marque : contemporain. Fondée en 2014 par Thomas Ibsen et Peter Mahler (avant une association plus globale avec Eva Solo), la marque propose un joyeux mélange entre le style traditionnel et l'irrévérence géométrique d'aujourd'hui. La chaise BONDI en est l'un des meilleurs exemples, inspirée par les premiers souvenirs de son designer Fräg Woodall, voyant les menuisiers façonner les courbes pour les ajuster au plus proche du corps.

Un travail minutieux du bois qui n'est pas sans rappeler les préoccupations ergonomiques du designer Hans J. Wegner également représenté dans la boutique. Il avait, dès les années 50, mené des études conjointes avec le professeur et docteur en médecine Egille Snorrason, concernant le confort de l'assise. Une réflexion qui accompagnera le designer tout au long de sa collaboration avec PPMøbler constituée originellement par les frères Peder Pedersen : Ejnar, le créatif, et son frère Lars, l'homme d'atelier. Une association dont sont issues plusieurs chaises parmi lesquelles, la Circle chair en bois et le fauteuil lounge Flag Halyard en métal, hommage aux maîtres modernistes.

Autant de créations désormais disponibles à l'achat en plein cœur de Paris. Et pour que le vent du nord porte dans toutes les pièces de l'habitat, Chateau 14 s'associe avec la marque de décoration Niko June, la céramiste Anne Black et Wiener Times qui interroge de son côté, les limites entre fonction et abstraction dans ses créations textiles.


Ouvert depuis mai 2024, 15 Porte de droite est le nouveau restaurant de la cheffe Justine Piluso. Une adresse secrète pleine de couleurs où architecture intérieure et pièces design traduisent une certaine vision de la gastronomie.
Une seule table, des convives inconnus et le tout dans un ancien garage à l'adresse mystère. Dit comme ça, le nouvel établissement de Justine Piluso a de quoi surprendre.
Après avoir fermé Le Cappiello, un établissement qu’elle a dirigé pendant cinq ans, la cheffe Justine Piluso, diplômée de l'Ecole Jean Drouant de Paris puis de l'Institut Bocuse de Lyon et participante de Top Chef en 2020, avait besoin d'un nouveau défi. Disons plutôt, un nouveau concept. « Avec mon mari Camille, nous voulions une table unique sur le principe de la table d'hôte où des personnes se rencontrent autour d'un repas, mais dans une version gastronomique » détaille la cheffe. À la recherche « d'un grand espace où le spectacle pourrait se trouver en cuisine », le couple a jeté son dévolu sur un ancien garage automobile après un an et demi de recherche. Successivement utilisé comme salle de sport et établissement de mixologie, “ce lieu hors du commun nous a séduit par sa grande hauteur sous plafond, ses entrées de lumières et l’impressionnant escalier en fer forgé”. Resté authentique, l'intérieur du bâtiment où se trouvent l'espace de restauration au rez-de-chaussée, et les bureaux à l'étage, a été repensé par Jules Mesny-Deschamps, architecte de l'agence Ouvrage.

L'histoire commence sur une nouvelle page
Inspiré par la coque brutaliste en béton du garage, l'architecte a souhaité « greffer le patrimoine vivant de Justine, dont son rapport à la gastronomie, au sein du patrimoine architectural existant. » Mais passé cette volonté de conjuguer un bâti à la typologie particulière et une personnalité, Jules Mesny-Deschamps s'est véritablement attaqué à la fonctionnalité du lieu. « Chaque utilisation nous avait laissé une sorte d'héritage, du sol incliné dû à l'usage d'origine, aux arrivées d'eau pour les cours de mixologie » retrace-t-il. Désireux de conserver l'âme de l'édifice, l'architecte a gardé ces deux particularités, préférant réaliser une petite estrade centrale pour la table et simplement changer l'îlot de cuisine, signé Maison Volige, sans en modifier l'emplacement. Un parti-pris qui permet aujourd'hui à ces deux pôles essentiels de se répondre et d'ouvrir un dialogue culinaire et humain tout au long de la dégustation.

Écrire par la lumière
Sensible à la lumière, source d’écriture à ses yeux, et à sa nécessité dans l’art culinaire, Jules Mesny-Deschamps est venu dessiner les espaces en prenant compte des sources naturelles. « Nous en avions deux dans ce vaste espace. D’une part le mur en briques de verre au fond de la salle, et d’autre part les Velux au-dessus du plan de travail. » précise-t-il. Une diffusion zénithale grâce à laquelle la zone de conception se dote d'une lumière plus intense que le reste de la pièce, évoquant une scène de théâtre. « Je souhaitais également faire de ce lieu de réception de 130m², un environnement dans lequel Justine peut jouer en fonction de l'heure du jour ou de la nuit. » Un travail qui ne s'est pas tant traduit dans l'architecture existante que dans la disposition des luminaires. « Nous avons réalisé un univers très scénographié grâce à des spots que nous avons focalisé d'une part sur la table, et d'autre part sur le plan de travail. » Une autre manière de favoriser l'échange entre les invités et la Cheffe, en effaçant légèrement l'environnement.

Un sucré-salé de références design
Outre le cadre qui sort de l'ordinaire, ce sont les objets en son sein qui attirent l'attention. Mêlant de célèbres pièces modernes et contemporaines à des objets quotidiens d'un autre temps chinés aux puces de Saint-Ouen et sur Selency, Justine Piluso parvient à offrir un cadre compréhensible et réconfortant à l’image de sa cuisine. Réunissant l'architecture industrielle dans sa matérialité la plus brute et la végétation ramenée par touches ponctuelles, Jules Mesny-Deschamps dessine des contours propices à un éclectisme design. Sous les auspices du luminaire Almendra de Patricia Urquiola trône la table. Imaginée sur mesure pour accueillir 14 convives, « la table est le poumon de l'endroit si la cuisine en est le cœur » explicite son créateur, Jules Mesny-Deschamps selon qui « l'utilisation d'un pin brûlé brossé s'imposait comme un trait d'union entre l'artisanat culinaire et l'artisanat menuisé pour lesquels il est toujours question d'assemblage. »

Autour, comme pour signifier un certain retour au sens même du design et à la place du savoir-faire, les chaises Standard de Jean Prouvé prennent place dans différents coloris. Un choix en opposition radicale avec la table, mais en résonance évidente avec le tapis qui recouvre l'estrade. Dessiné par Jules Mesny-Deschamps, les courbes fleuries qui s'en dégagent sont inspirées des peintures flamandes du XIXe siècle. Un nuancier éclatant projeté sur le papier peint d'un mur courbe, érigé pour abriter les sanitaires. Autour, les quelques jarres d'où s'élève une végétation encore éparse, vient refermer le décor, favorisant une certaine intimité, « à la manière d'un jardin d'hiver voulu par Justine ». Un univers dans lequel les arts de la table ne sont pas non plus en reste avec des très belles céramiques signées Fanny Laugier.
Restaurant concept pour certains, showroom design pour d'autres, à moins que ce ne soit quelque part entre les deux, le 15 Porte de droite, livre une recette esthétique et gourmande assaisonnée d'un brin d'originalité !

Avec son projet Yacht, la marque italienne Modulnova s’ancre un peu plus dans le design contemporain. Un concept mélangeant la qualité des volumes et des lignes avec des matériaux de qualité, propre à la marque, pour un résultat tout en volupté et élégance.
Créer un équilibre entre la pureté des volumes et la richesse des matériaux naturels, c’est tout le principe du concept Yacht développé par Modulnova. Un projet de salle de bain qui combine l’utilisation du marbre Appennino au bois de noyer Classic aux veines continues et enveloppantes avec plusieurs systèmes d’aménagement de l’espace.
Une réalisation « haute couture »
Le corps central du meuble vasque est recouvert de marbre Appennino, avec un plan de 10 cm et un panneau à lattes qui renforce la continuité de la veine. La paroi est elle aussi recouverte d’un panneau en Appennino, dans la finition Sense. Soucieuse des détails, la marque propose une porte travaillée avec une expertise artisanale digne de la haute couture. Celle-ci est en effet réalisée avec la technique du pliage, inclinée à 30 degrés pour une épaisseur de 3 cm. Au-dessus, le miroir Blade est réalisé en finition Bronze ce qui renforce d’autant plus le style de la porte et du plateau, offrant une continuité visuelle à toute la pièce.
Un projet modulable
Le projet se définit également par ses larges propositions d’agencement, permis notamment par le système de cloisons en noyer massif Solid. Celle-ci permet en effet de diviser la pièce de manière naturelle et esthétique, avec un nombre important de possibilités d’agencement de l’espace, pour un agencement de la pièce selon les envies.

La ville de Paris remettait, mardi 17 septembre, les Grands Prix de la Création 2024. Une récompense imaginée pour valoriser des créations en cohérence avec les enjeux sociétaux.
A Paris, berceau des métiers d’Art, les savoir-faire d’hier ont été récompensés pour répondre aux enjeux de demain. Mardi, la mairie de Paris récompensait sous les ors de la salle des fêtes de la mairie, huit Grands Prix de la Création destinés aux domaines du design, de la mode et des métiers d'art. Une manière de « soulever des enjeux sociétaux et notamment environnementaux » décrit Nicolas Bonnet-Oulaldj, adjoint de la mairie de Paris en charge du commerce et de l'artisanat. Une ambition portée par des fabrications locales et énergiquement pauvres, mais aussi par des questionnements quant au travail et au sourcing de la matière. Accompagnés par leurs présidents de jury, les lauréats ont reçu une dotation de 18 000€ destinée à pérenniser leurs entreprises naissantes.

Le design qui prend forme
Cette année, le jury design présidé par Constance Guisset – designeuse elle-même récompensée en 2017 – a souhaité « privilégier des personnalités au clair dans leurs avancées, tant dans leur rapport à l'artisanat qu'à l'industrie ». Wendy Andreu a ainsi été récompensée du Prix révélation pour son travail de développement d'un textile ni tricoté ni tissé, mais collé destiné notamment à la 2D comme à la 3D. Marlène Huissoud repart de son côté avec le Prix engagement pour ses créations sculpturales à destination des pollinisateurs. « Un travail de fourmis à destination des insectes, mes premiers clients » s'amuse la créatrice.

La mode qui rhabille les habitudes
Côté mode, le jury présidé par le fondateur de la marque Pigalle, Stéphane Ashpool, a souhaité insuffler « un élan de développement aux structures ni trop récentes, ni trop installées. » Un parti-pris pour lequel Lucille Thièvre, qui a fait ses débuts chez Hermès et Givenchy s'est vu attribuer le Prix révélation pour ses pièces féminines et inclusives. Mossi Traoré, figure confirmée de la scène mode et fondateur des Ateliers d'Alix reçoit quant à lui celui de l'engagement pour ses conceptions textiles à base de matière organique. À noter également le Prix accessoires attribué au jeune créateur de 22 ans, Philéo Landowski, qui explique mêler « la forme identitaire et le confort de chaque chaussure, par une approche structurelle de l'objet », et le Prix accessoires bijoux remis à Kitesy Martin pour sa marque de bijoux confectionnée à partir des stocks dormant de grandes maisons de couture. Une manière de faire naître « des associations inattendues et de nouveaux équilibres. »

Les métiers d’art d’hier repensés pour demain
Enfin, le jury des métiers d'art porté par le regard de Chloé Nègre selon qui « les dossiers sélectionnés ont eu pour point commun de faire un pas de côté pour aborder la création par une approche centrée sur la recherche », a remis deux récompenses. La première dans la catégorie révélation pour Antonin Mongin. Créateur surprenant, le docteur en design s'est penché sur les cheveux et leur valorisation par le biais d'objets quotidiens comme des sacs ou des bijoux. Une pratique courante au XIXe siècle qu'il développe sous un jour nouveau pour remplacer la fourrure animale. Côté engagement, le prix a été décerné à Tony Jouanneau, designer produit tourné vers l'écoconception et le biodesign illustré récemment par la création d'une teinte naturelle à base d'une espèce invasive d'oursins au Japon.
Autant de talents à suivre, qui, au-delà des savoir-faire, participent depuis près de trente éditions, à l'ouverture de nouvelles pistes.


Pendant la Paris Design Week, Florence Bourel présentait la collection Mexican Boudoir, réalisée en collaboration avec M éditions et Toulemonde Bochart. Déjà présentée en avril au Labo à Milan, la collection se compose de 5 pièces, toutes confectionnées à partir de chutes de matériaux.
Connue pour aimer mixer les influences et les savoir-faire, Florence Bourel s’est associée à M éditions et Toulemonde Bochart pour cette collection au parti-pris fort puisque celle-ci est conçue à partir de matériaux recyclés. Une collection dont le nom, Mexican Boudoir, laisse peu de place à l’interprétation, puisqu’il s’inspire directement d’un voyage au Mexique de la designeuse. Un pari audacieux, mais dont le résultat parle de lui-même.

Une collection aux lignes géométriques
La collection est composée d’un fauteuil et de deux tables basses édités par M Editions spécialisés dans les produits en marbre et travertin, de deux tapis en laine confectionnés par Toulemonde Bochart et d’un paravent en cuir, signé par le studio Florence Bourel. Inspirée de l’architecture mexicaine, la collection Mexican Boudoir est à la fois poétique et colorée, arborant des lignes géométriques et des formes communes entre chaque pièce, quand bien même celles-ci ne sont pas toutes du même éditeur ou faites avec le même matériau.

Un défi esthétique et responsable
Mexican Boudoir n’est pas simplement une réalisation esthétique, elle est surtout un engagement fort de la part de la designeuse avec les éditeurs. En effet, tous les produits sont réalisés à partir de chutes de matériaux ou de stocks inutilisés. Les tables basses et le fauteuil par exemple, sont réalisés à partir de fragments de blocs de pierres, rendant ainsi chaque pièce unique. En effet, Jean-Pascal Morvidoni, marbrier depuis 3 générations et fondateur de la maison d’édition en 2019, souhaitait mettre la pierre en valeur différemment, à travers une série de collections avec une démarche plus responsable. Pari tenu !

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Après l’inauguration de son premier mouvement artistique en juin, intitulé Genèse, le groupe Gainerie 91 continue son ascension en développant un nouveau pôle dédié à l’innovation.
Fort d'une tradition de savoir-faire et d'excellence, le groupe Gainerie 91 franchit un nouveau cap dans son engagement envers l'innovation continue. L’entreprise reconnue depuis plus de 50 ans pour sublimer les produits des Maisons de luxe met aujourd'hui l'accent sur une évolution majeure, en créant un pôle innovation, visant à perpétuer et à enrichir son héritage d’excellence.
Un nouveau poste et de nouveaux défis
Pour prendre en charge ce nouveau pôle, les équipes du groupe ont décidé de créer un poste sur mesure de Directeur Innovation Groupe/Chief Innovation Operator. Une initiative importante qui permettra d’anticiper et de répondre au mieux aux besoins évolutifs de l'industrie du luxe avec des solutions avant-gardistes et durables. Une mutation significative, qui permet au groupe d'entrer dans une nouvelle ère de créativité de performance.
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Mais ce nouveau pôle innovation ne sera pas un simple département supplémentaire. En effet, il s’agira d’un espace où se rencontreront expertise technique et inventivité, incluant de nombreux nouveaux challenges à relever : développement de matériaux innovants, conception des solutions éco-responsables, mise en place de procédés plus efficaces... Une nouvelle vision qui n’enlèvera cependant rien à la qualité qui fait la renommée du groupe Gainerie 91.
De nombreuses collaborations à venir
Comme cela a déjà pu être démontré dans le passé, le groupe a à cœur de s’entourer d’artistes, designers, artisans et créateurs pour nombres de projets et l’arrivée de ce nouveau pôle innovation ne dérogera pas à la règle. L'objectif étant de créer un environnement où chaque idée et chaque projet a sa place.
Gainerie 91 sera par ailleurs présent au salon Luxe Pack Monaco du 30 septembre au 2 octobre prochain, pour y présenter ses nouvelles créations.

À l’occasion de l’ouverture du nouveau magasin Ikea, Place d’Italie à Paris, l’enseigne suédoise a fait appel au designer Anthony Authié, fondateur de Zyva Studio pour imaginer un concept de chambre holistique, entre rêve et réalité.
Imaginer des solutions destinées spécifiquement aux espaces de vie des Parisiens n’avait jusqu’ici jamais été fait. Au sein de son nouveau magasin Place d’Italie, ouvert le 12 septembre dernier, Ikea passe un nouveau cap. Contrairement à l’offre que l’on pouvait retrouver au sein du IKEA de la Madeleine, celui-ci, implanté au cœur de Paris, dispose de la même offre que les enseignes situés hors de Paris. Une gamme de choix proposants plus de 5000 produits, dont 3000 disponibles en libre-service. Pour célébrer ce nouveau tournant, et la Paris Design Week par la même occasion, Ikea s’est associé à Zyva Studio, fondé par Anthony Authié pour imaginer sa « chambre idéale ».

Un concept entre rêve et réalité
Prenant le pas sur la Paris Design Week et son désir de faire évoluer les chambres des Parisiens, Ikea s’est approché d’Anthony Authié pour penser un concept de chambre, qu'il décrit comme "un espace immersif et expérientiel", adapté encore une fois puisque celle-ci mesure 9 m2. « On pense souvent que bien dormir, c’est juste un bon matelas et un oreiller, mais je pense que c’est tout un éco-système et contexte à prendre en compte. L’intime et la personnalité qu’on met dans cette pièce sont importants pour être en phase dans le lieu dans lequel on vit. C’est important que chaque espace soit vécu » racontait Anthony Authié. Il propose ainsi un espace monochrome avec des nuances de bleu, qui fait penser à un monde imaginaire voir cartoonesque selon les termes du designer. De quoi se laisser tenter par un moment de rêve, au sens propre comme figuré.

Un focus particulier sur le sommeil
Pour agencer les intérieurs du magasin et ses fameux espaces aménagés qui sont propres à Ikea, les équipes se sont appuyés sur les intérieurs des premiers concernés : les Parisiens eux-mêmes. En effet, les 20 espaces aménagés, dont 4 « home », s’inspirent directement des appartements parisiens, à la superficie souvent réduites. « Toutes les solutions apportées sont développées à partir des besoins des Parisiens. Nous les avons rencontrés pour comprendre leurs frustrations et leurs envies » déclaraient les membres de l'équipe d’IKEA présents pour l’inauguration. Plus spécifiquement, le challenge autour de cette ouverture a été de mettre en avant l’espace chambre, et plus spécifiquement de se pencher sur le sommeil. En effet, d’après les études réalisées par la marque, 77 % des Français seraient conscients de l’impact du sommeil sur le bien-être tandis que 81 % pensent que la chambre est la pièce la plus intime de nos intérieurs. Pour autant, elle est très souvent négligée. Ainsi, les équipes se sont penchées sur la question pour travailler autour de 6 grands pôles : confort, nuisances sonores, température, éclairage, rangement et personnalisation, avec l’objectif de proposer des solutions larges et adaptées.

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Pendant la Paris Design, le studio 5.5 dévoilait MUJI MUJI, une nouvelle collection de 12 objets « ready-made », en collaboration avec Muji et présentés au sein d’une maison manifeste installée rue des Francs-Bourgeois. Un habitat basé sur l’essentiel, qui invite à se questionner sur nos modes de vie.
Reconnus comme de véritables pionniers de l’upcycling, les designers Claire Renard et Jean-Sébastien Blanc, co-fondateurs du studio 5.5, ont eu envie de pousser leur réflexion encore plus loin. Accompagnés de Muji, avec lesquels ils ont travaillé sur le projet pendant 2 ans, les designers avait cette volonté de questionner nos modes de vie actuels en imaginant un espace de vie modulable. « On s’est rendu compte en tant que designers qu’on a un tas d’objets qui ne servent à rien » raconte Jean-Sébastien Blanc. Un constat qui avait été fait pendant la période de confinement, qui avait fait naître chez les designers une envie de reconsidérer leur façon de vivre et leur rapport aux objets.
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Une maison manifeste, modulable et suffisante
Répartie en différents modules : la chambre, la salle de bain, la cuisine ou l’espace atelier pensé dans le but de pousser à plus de travail manuel, la maison MUJI est une solution de 15 m2 pensée pour répondre aux besoins du plus grand nombre, tout en se focalisant sur l’essentiel. « Nous avons imaginé un habitat à géométrie variable, qui peut être agrandit ou rétrécit grâce aux différents blocs. Le but étant de s’adapter aux modes de vie de chacun » continue Jean-Sébastien Blanc. Chaque pièce est ainsi optimisée afin de ne pas perdre de place inutilement. De plus, tout ce qui est proposé à l’intérieur est pensé avec ce qu’il y a à l’extérieur.

Un habitat respectueux de l’environnement, d’abord car il est posé « comme un meuble » et n’impacte donc pas directement l’espace où il est placé. Ensuite, l’ensemble des éléments qui le compose ont été pensés autour d’une « réflexion saine et grâce à des solutions astucieuses », pour reprendre les mots de Claire Renard.
12 objets ready-made
Pour équiper l’espace, le studio 5.5 présente une collection de 12 objets dits « ready-made », car des derniers sont imaginés à partir de collections déjà existantes. « Les produits Muji sont intemporels, bien dessinés et s’inscrivent dans la durée. Ils se questionnent vraiment sur ce qui est essentiel. On ne parle ici plus de matière première, mais d’objets premiers » explique Claire Renard. Ainsi, aucun nouveau dessin d’objet n’a été réalisé pour cette collection, c'est leur fonction qui a été repensée. L’objectif final étant de pousser les utilisateurs à créer leurs propres objets en fonction de leurs besoins, toujours à partir des collections existantes.

EquipHotel, salon B2B dédié au secteur de l’hôtellerie-restauration revient du 3 au 7 novembre à Paris Porte de Versailles. Une nouvelle édition sur le thème « Osons ! », qui révèlera son lot de surprises et que la directrice du salon Béatrice Gravier a développé plus en détails.
L’édition 2024 porte le thème « Osons! ». Qu’est-ce qu’il signifie exactement ? Sur quelles bases a-t-il été choisi ?
Depuis mon arrivée à la direction d’EquipHotel début 2020, nous avons souhaité mettre en place une dynamique globale autour d'un thème général qui servirait de fil conducteur. Le salon est toujours organisé avec des réseaux forts, notamment les syndicats hôteliers que sont l’UMIH et GHR ou encore l’Ameublement Français. Avec ces partenaires, nous avons balayés toutes les problématiques auxquelles sont confrontés les professionnels et à partir desquelles nous avons choisi un dénominateur commun qui permettrait de lier tous ces échanges. En 2024, avec la dynamique olympique qui était très forte et tout ce que cela allait impliquer pour le secteur, on s’est dit que le thème devait porter sur l’audace d’entreprendre, l’envie d’innover, l’esprit d’équipe… Le secteur est en pleine mutation, ce qui implique des changements avec la recherche de nouveaux partenaires, de nouvelles idées et derrière ce thème « Osons » il y a justement cette idée d’encourager les professionnels, de les accompagner, les aider à aller de l’avant en travaillant différemment et en osant sortir des sentiers battus.

Lors de la conférence de presse de juin vous avez évoqué le terme « d’audace collective » comme fil conducteur, quelle est l’idée derrière cette formulation ?
On sent que le collectif prend une place de de plus en plus importante, et pas seulement dans le secteur de l’hôtellerie. Personnellement, je l’ai ressenti fortement avec les Jeux Olympiques et Paralympiques qui nous ont bercés tout l’été, et cette audace est un peu ce qui guide notre société actuelle. Le monde change et la jeune génération aussi. Il y a beaucoup de problématiques dans le monde professionnel, particulièrement en hôtellerie-restauration, notamment en recrutement puisque le secteur peut être très difficile au quotidien. On cherche à apporter une réflexion nouvelle, plus d’audace et d’envie d’entreprendre concernant leurs projets actuels ou à venir. C’est d’ailleurs pour cette raison que le thème s’appelle « Osons » et pas « Osez », afin de renforcer cette dynamique d’esprit d’équipe et de collectif.
Quelles sont les grandes nouveautés de cette édition 2024 ?
Au fil des différents échanges avec les organisateurs et partenaires, il y avait l’envie commune de réussir à mixer les populations réparties en 3 piliers principaux : hôteliers, architectes et fournisseurs. La plupart du temps, le fournisseur arrive en aval des projets sans pouvoir intervenir et avoir la parole. Cette édition nous permet de prendre un nouveau virage stratégique, en donnant un peu plus la parole aux hôteliers et investisseurs. Cette nouvelle dynamique s’est accompagnée d’actions notables avec d’abord les « Think thank », en collaboration avec le cabinet de conseil MKG. Avec eux, nous avons eu 2 dynamiques de travail. La première, qu’on a appelée les « braintrust », ont été réalisés en amont du salon et ont rassemblé plusieurs fois des investisseurs hôteliers, des architectes et fabricants pour les faire réfléchir sur les nouveaux défis de l’hôtellerie. Il y avait 4 ateliers autour du design, du wellness, du foodservice et de la technologie avec comme questions directrices : quelles sont les pistes pour aider les hôteliers à maintenir la rentabilité, fournir un service de qualité et répondre aux exigences des clients ? Les restitutions de ces échanges seront par ailleurs partagées sur le salon. La 2e dynamique, un peu sur le même axe, se caractérise par l’accueil du réseau La Fabrique du Tourisme, initié par la BPI, Extendam et MKG, qui inviteront les investisseurs, architectes et fabricants sur le salon pour évoquer le sujet de l’Intelligence artificielle en se questionnant sur le rôle qu'elle peut avoir sur l’optimisation et l’usage des ressources au sein de l’hôtel, l’amélioration de l’expérience client et autre problématique. Aussi, un dernier Think Thank, dédié aux femmes à travers le collectif anglais Women in hospitality sera mis en place sur le salon autour d'une table ronde et d'un cocktail de mise en relation.

L’idée de ce nouveau virage stratégique de réflexion est que les participants sortent du salon avec des clés pour repositionner l’hôtel, se développer, recruter ou repenser différemment leur offre, avec des choses concrètes pour pouvoir avancer.
Qui sont les exposants, sont-ils français, européens, internationaux ?
Le salon EquipHotel est très développé au niveau international, avec un plus de 40 % d’internationaux. Il y a une offre assez diversifiée de fournisseurs, ce n’est pas franco-français. Quant aux visiteurs, ils sont seulement 15 % à venir de l’étranger pour le moment mais c’est un axe sur lequel on compte travailler dans les années à venir. On a d’ailleurs mis en place une programmation entièrement en anglais le mardi sur le thème du design avec une expertise internationale dans cette logique de développement. Bien évidemment, les échanges seront également traduits en français.
Il va aussi y avoir des changements au sein des espaces inspirations, lesquels ?
Nous avons essayé d’avoir une dynamique commune au sein des quatre halls. En termes de design cette année, sur le hall food service notamment, nous avons fait appel à des décorateurs et designers, avec Franck Lebrally par exemple qui a fait de grandes fresques ainsi que l'artiste Stéphanie Pioje. On a fait rentrer beaucoup plus d’artistes, et ça va encore une fois dans cette dynamique d’Oser. C’est aussi ce qu’on a mis en place au sein de notre espace inspirations, avec notamment la participation du studio Briand Berthereau ou encore Fanny Perrier. On a voulu faire participer des professionnels qui ne sont pas forcément spécialistes de l’hôtellerie, mais qui peuvent apporter une autre expertise et un regard neuf sur les projets.

EquipHotel 2024 c’est aussi une collaboration inédite entre Okko Hotels et l’Ameublement Français. Quel a été la genèse de ce partenariat et quel est son objectif ?
Il existe un partenariat de longue date avec l’Ameublement Français qui avait l'habitude de proposer des cycles de conférences jusqu’ici. Après le salon 2022, on a eu cette envie commune de réinventer un peu l’expérience. Nous avions tous fait le même constat qui était que le fabricant arrive trop tard dans la balance. L’idée a donc été de monter un projet avec Okko Hotels qui est ici l’investisseur, les partenaires - Laune Architecture, EROZ - et le réseau des fabricants de l'Ameublement Français, en incluant tous les acteurs dès le début du projet. Le cahier des charges de l’investisseur a été communiqué en amont aux fabricants, à savoir le made in France. Il s’agit d’un projet initié il y a plus d’un an, dont le but était d’imagier 2 chambres témoins « 100% Made in France », en prenant en compte les différentes contraintes que cela peut impliquer. Le retour d’expérience sera exposé sur le salon concernant les difficultés rencontrées et les moyens engagés pour les contourner avec une conférence dédiée par jour.
On parle beaucoup de renouvellement et d’hybridation du secteur de l’hôtellerie, est-ce que vous partagez cette idée ? À quoi est-ce dû d’après vous ?
Le monde de l’hôtellerie est très résilient et se remet en question tous les jours. Mais post-covid, la société a beaucoup changé. Il y a eu de nouveaux courants, de nouvelles inspirations du côté des clients et des collaborateurs. Les codes de l’hôtellerie « standard » ne font plus rêver aujourd’hui, il faut donc se réinventer. J’ai le sentiment que l’on revient beaucoup vers une mode de l’hôtellerie "à l’ancienne", avec ce côté maison commune, qui implique beaucoup plus les travailleurs extérieurs, les locaux… On retourne vers une offre plus généreuse et dans le partage, qui sont deux fondamentaux de l’hôtellerie selon moi. On est moins dans la recherche d’expertise pure et dure, mais plus dans de la créativité que l’on va aller chercher ailleurs. Les clients sont aujourd’hui à la recherche d’établissements multi-fonctionnels qui leur permettent de pouvoir travailler dans leur chambre, au sein des espaces de vie communs, ou de faire une séance de sport… C’est un aspect qui va d’ailleurs se retrouver au sein du salon puisqu’il y a beaucoup d’exposants qui proposent du mobilier modulaire qui s’adaptent à différents usages et types de clientèle.
Quels sont les enjeux principaux de cette édition 2024 ?
Notre objectif principal est d’apporter de la valeur à tous les professionnels qui visitent ou exposent sur le salon. On veut leur donner envie d’investir et de se lancer dans de nouveaux projets car on le sait, le secteur de l’hôtellerie peut être difficile, surtout avec la multitude d’offres d’hébergements qui existent aujourd’hui. On souhaite vraiment qu’ils sortent du salon avec des pistes, des idées et de nouveaux contacts qu’ils pourront les aider à se développer à l’avenir.

Dans Maison5, l’Expérience Store Renault 5 dédié à l’univers de la Renault 5 E-Tech electric, ouvert du 15 juin au 15 septembre 2024 au 66 rue Saint-Dominique à Paris, était révélé le 4 septembre dernier, le concept car « R17 electric restomod x Ora Ïto ». L’occasion de rencontrer le designer et les équipes Renault embarqués sur ce challenge.
Depuis 2021, Renault collabore avec des designers pour créer des concept cars inédits. En 2021, Mathieu Lehanneur réinventait la 4L en dessinant une suite d’hôtel nomade, Suite N°4. En 2022, Pierre Gonalons faisait de la R5 qui fêtait ses cinquante ans, un boudoir sur roues avec un volant en poussière de marbre. En 2023, Sabine Marcelis redessinait la Twingo. Cette année, c’est Ora Ïto qui est invité à ïtoïser la R17, icône des années 70, au design fulgurant, dont certains ont adoré conduire le modèle Fuego et dont d’autres se souviennent de l’effet cuir des fauteuils en skai. La démarche a été mené par Arnaud Belloni, Chief Marketing Officer Renault Group and Brand.

Un concentré d’idéalisme
Lancé en 1971, le coupé 4 places R17 était un concentré de l’explosion idéaliste des années 70, jouant autant de la technique que de l’élégance de ses lignes angulaires, produit à plus de 92000 exemplaires entre 1971 et 1979. « J’ai eu un coup de foudre pour la voiture, explique Ora Ïto, mais elle n’est pas évidente. Elle a beaucoup de caractère et il a été très difficile de se mettre d’accord sur ce que l’on gardait et ce que l’on retirait. Avec Gilles Vidal, Directeur du Design, et Sandeep Bhambra, Chief Designer Concept Car Renault, nous avons travaillé en ping pong. Quand on n’est pas dans l’entreprise, on arrive un peu comme une cerise sur le gâteau. Ce R17 electric restomod x Ora Ïto, je ne l’ai pas vu comme une voiture, mais comme une architecture, comme un objet, comme une sculpture à la fin, parce que c’est une pièce unique. Je me suis amusé à changer mon corps d’échelle. Un exercice que je n’avais jamais fait. Je me suis imaginé en lilliputien de 10cm de hauteur, face à la calandre, parce que je pouvais intervenir sur certaines parties mais pas sur l’ensemble. Si on cligne des yeux, on voit la R17, mais quand on regarde les détails, ce n’est plus la R17. Et soudain, j’ai vu un requin dans cette voiture. Le gimmick du requin nous a mis d’accord avec Sandeep et nous nous sommes retrouvés sur ce projet. Car le requin est souvent source d’inspiration dans l’industrie automobile, mais là, il y avait même les ouïes que l’on retrouve dans les jalousies de la R17 d’origine. Si les rétroviseurs sont filiformes, ils sont là pour faire ‘objet’ sur le concept car dans lequel tout passe par les écrans, la conduite automobile ayant été révolutionné avec la création du GPS. »

Pièce unique, cette R17 n’est pas destiné à la production de masse mais doit servir de puit à idées pour l’avenir de l’automobile. Cet objet d’art pourrait être édité à plusieurs exemplaires mais ce n’est pas une voiture de série. Le moteur est à l’arrière, les batteries sont devant, mais le capot n’a pas à être ouvert. Ce ne sont pas les mêmes accessibilités mais les garagistes eux-mêmes ont changé de métier.
Des leçons de design
« J’ai toujours été fan de la Renault 5 et j’ai appris que c’était le même designer, Michel Boué, qui avait dessiné la R18. La R5 était une leçon de design à elle toute seule, il suffit de tourner autour pour apprendre. Dans la R17, j’ai vu un requin, quelque chose de dynamique, sportif et en même temps intemporel, avec des formes qui lui ressemble, donc, j’étais très à l’aise et j’ai essayé de l’amener un petit peu plus loin et de la ramener à notre époque. La marge de manœuvre était très fine, avec énormément de contraintes, mais avec Sandeep, on a réussi à aller au-delà de ces contraintes, à la sublimer et la rendre nouvelle jusque dans les détails. L’avant, l’arrière, les jantes, la calandre, la bouche du requin sous la calandre. C’est la voiture soit de James Bond, soit de Steve Mac Queen, et je pense qu’on a réussi notre projet » ajoute le designer.

« Le moteur thermique de l’époque a été remplacé par un moteur électrique et on a dû élargir la voiture de 17 cm, explique Sandeep Bhambra. C’est un travail de sublimation. On a simplifié, enlevé plein de chose, on a distillé la R17 dans son essence propre. On a gardé les phares qui sont assez emblématiques, on a changé les sièges qui étaient sans appui-têtes pour des coques confortables. On a gardé les jalousies, on a « itoïsé » les jalousies dans un brun galactique. »
La mobilité pour tous
Abordables par tous, les dernières Renault électriques nous réconcilient avec la voiture pour deux raisons : quand on appuie sur la pédale de l’accélérateur, il y a une réponse immédiate "qui nous rappelle les auto-tamponneuses de notre enfance" se réjouit Arnaud Belloni. Renault ressuscite des voitures qui ne pouvaient rester sur le marché avec les nouvelles normes des crash tests. Les batteries qui autrefois habitaient l’espace se sont affinées pour laisser plus d’air dans l’habitacle. Révélée pour sa première mondiale, le 4 septembre, la R17 sera présentée au grand public sur le Mondial de l’Automobile, à Paris, du 14 au 20 octobre. Elle sera ensuite présentée au concours Chantilly Arts & Elegance Richard Mille du 12 au 15 septembre. La passion automobile reste intacte.


Présentée au salon Maison&objet, la collection Modern Shapes Editions est le résultat d'une collaboration entre la galerie anversoise Modern Shapes et la marque de mobilier Ethnicraft. Deux institutions ayant à cœur les formes architecturales au service du design.
Tantôt totem tribal, tantôt matérialisation d'un dessin d'Escher, les pièces de la Modern Shapes Editions invitent à la contemplation. Dévoilées lors de la Design Week d'Anvers et exposées à l'occasion de Maison&objet, ces créations sont le résultat d'un travail à trois entre des artistes internationaux, la galerie Modern Shapes spécialisée dans l’art sculptural contemporain et moderne, et la marque de mobilier belge Ethnicraft. Une manière de faire converger les idées et les savoir-faire manuels par le biais de l'art.

Une collaboration logique
Spécialisée dans le mobilier en bois depuis près de 30 ans, Ethnicraft propose avec cette collaboration, une approche design complémentaire. À la fois plus artistique et plus abstraite, elle permet notamment « d’élargir et de diversifier notre offre d’artisanat en bois massif métamorphosé par le talent de nos artisans » explique Philippe Delaisse, cofondateur de l'entreprise. En effet, réputé pour ses meubles aux allures contemporaines, Ethnicraft mise ici un ensemble de pièces au volet non plus fonctionnel mais purement décoratif. Sculptées à la main dans l'atelier indonésien de la marque ou opère près de 200 artisans, ces sculptures bâtissent un pont entre les artisans d'art locaux et les designers partenaires de la galerie Modern Shapes. Une démarche inhabituelle pour les concepteurs qui donnent généralement vie eux-mêmes à leurs dessins, loin de cette « industrialisation manuelle ».

Une diversité au service de l'imagination
Aux yeux de Michael Franken, le propriétaire de la galerie Modern Shapes, « l'approche architecturale et design partagée avec Ethnicraft, a permis de collaborer sur ces sculptures dont la simplicité émane des lignes pures ». De cet ensemble riche d'une diversité tant formelle, dimensionnelle, stylistique que matérielle, la galerie Modern Shapes a fait naître une sorte de voyage. Que ce soient des façades de building, des cages d'escalier, des éléments techniques de l'habitat, les évocations architecturales, qu'elles soient volontaires ou non, sont nombreuses. Si c’est sans surprise pour cette galerie qui place ses collaborations à la croisée de l'art, de l'architecture et du design, ces créations permettent néanmoins aux visiteurs de prendre conscience, par le prisme de l'abstraction, de la complémentarité des volumes et de leurs forces sur l'imaginaire.


Fruit d'une première collaboration entre le studio Panter&Tourron et Vitra, l'Anagram sofa offre une modularité astucieuse en accord avec son époque.
Fondé il y a dix ans, le studio Panter&Tourron marque avec l'Anagram sofa un grand coup dans l'univers créatif de Vitra. Pour leur première collaboration avec la marque suisse, Stefano Panterotto et Alexis Tourron livrent une assise entièrement convertible permettant d'évoluer du canapé classique au confident en passant par des configurations plus originales, le tout par de simples clics. Une offre qui pérennise par son principe fonctionnel cette pièce de mobilier depuis bien longtemps centrale dans nos espaces de vie.

Un défi et une idée
Lorsque Vitra se présente aux designers il y quatre ans, c'est avec une demande bien spécifique : comment fabriquer un canapé qui fonctionne presque comme un pont entre le moment présent et une situation de vie dans les 30 prochaines années ? « C'est de cette question qu'est née assez rapidement l'idée de modularité autour d'une plateforme flexible » explique le duo diplômé de l'École cantonale d'art de Lausanne (ECAL), jusqu'alors plutôt tourné vers l'univers de la tech et de la mode avec des collaborations pour Airbnb ou Balmain.

Sensible aux évolutions sociétales et sociales dans l'habitat et le meuble – où il fera ses premiers pas en 2019 avec Stefano Panterotto pour la présentation du luminaire Tense à Milan - Alexis Tourron explique avoir conçu le projet autour d'un îlot qui puisse être appréhendé de tous les côtés. « À l'époque, le point principal du salon était la cheminée, puis ça a été la télé. Elle s'est ensuite mise à être mobile et il n'y a plus réellement d'élément directionnel. Il fallait donc créer un système qui puisse s'adapter très simplement selon les circonstances. » C'est dans cette optique que les deux créateurs ont inventé un dossier/accoudoir - et une tablette - muni de deux pinces pour se greffer à l'assise. Prenant appui sur la base métallique, l'astucieux système pouvant soutenir jusqu’à jusqu'à 300kg, est entièrement dissimulé par la forme du module qui descend légèrement plus bas que le piètement disponible en blanc, noir et bordeaux. S'il a été dessiné « pour performer seul » explique Stephano Penterotto, « il est également en accord avec la notion de coliving qui sera amené à être de plus en plus présente. » En effet, un second système permet à chaque plateforme de s'assembler avec une ou plusieurs autres quelles que soient leurs tailles (165x110cm, 180x90 et 220x90). Une manière de transformer chaque îlot individuel en zone de vie commune. Son système de sangles ajustables sous l'assise permet aussi d'adapter l'objet à son usage. « On ne reçoit plus comme le faisaient nos grands-parents de manière très formelle. Le canapé est aujourd'hui devenu un lieu d'échange y compris avec son patron. » Une analyse dont résulte un ensemble s'apparentant plus à un assortiment de possibilités qu'à un meuble classique.

Une composition réfléchie
Durable par son fonctionnalisme, l'Anagram l'est autant par sa conception entre le Danemark et l'Italie. Sur une base en aluminium 80% recyclé, les housses sont disponibles dans de nouveaux tissus constitués à 100% de laine vierge de haute qualité ou de polyester intégralement recyclé. « Une volonté de marquer un engagement environnemental avec des modules en matières uniques de sorte à simplifier la filière de recyclage » explique le studio qui précise cependant la présence d'une couche de polyuréthane pour maintenir une bonne assise. « Nous l'avons encapsulé et zippée afin de pouvoir à terme la remplacer par une matière moins polluante ». À l'intérieur des housses, une mousse en PET recyclé et testée sur le long terme, assure à l'assise de ne pas perdre de confort grâce à des fibres étudiées pour ne pas casser. La partie supérieure du sofa repose sur des sangles tissées en PET recyclé. Ni collée ni agrafée, chacune est coincée dans un rail afin de pouvoir les changer en cas de rupture. Un développement qui favorise le changement et l'évolution à l'image de son principe, la modularité, et qui offre à l'Anagram sofa, des possibilités à la hauteur de son nom.


Du 5 au 9 septembre, Intramuros ouvre l’Intramuros Galerie pour présenter le numéro 221 #Collector et exposer 6 créateurs, à retrouver à Ellia Galerie, 10 rue de Turenne.
Le collectif Loup & Cheyenne est composé de personnes issues du monde des arts, du design, de la mode, et plus globalement, de la culture urbaine et suburbaine. Inspiré par la ville dans son ensemble, le collectif imagine des vélos d’occasion, tous conçus dans leur atelier à partir d’un assemblage de pièces détachées, rendant ainsi chaque modèle unique. Une conception sur mesure, qui prend en compte les menstruations bien évidemment, mais pas seulement. L’idée des vélos Loup & Cheyenne est d’intégrer au sein du modèle, les déplacements quotidiens de l’utilisateur, le style de vie à vélo, le quartier ou l'endroit où le vélo va être attaché, ce qui déduit un modèle, un poids et des accessoires fournis propre à chaque client. Au sein de l’Intramuros Galerie, ils exposent deux modèles uniques au prix de 850€.



Du 5 au 9 septembre, Intramuros ouvre l’Intramuros Galerie pour présenter le numéro 221 #Collector et exposer 6 créateurs, à retrouver à Ellia Galerie, 10 rue de Turenne.
Conçue en 2015 par Oliver et Merlin Ouboter, la Microlino est un modèle de voiture citadine dernière génération. Celle-ci peut atteindre une vitesse maximale de 90 km/h et ne mesure que 2,52m de long, ce qui lui permet de se garer partout puisqu’elle ne nécessite qu’un tiers de place de stationnement classique. Malgré sa taille réduite, l’hémicycle de la Microlino permet d’accueillir deux adultes côte à côte et d’avoir un volume de coffre de 230 litres. En termes d’esthétique, le modèle est disponible en 10 couleurs différentes, dispose d’un toit ouvrant ainsi que d’un mode sport, lui conférant un véritable statut de véhicule lifestyle. Déjà présentée en exclusivité en partenariat avec Intramuros lors de la Paris Design Week 2023, la Microlino fait son grand retour à l’Intramuros Galerie.


Créée par la start-up Urban Native, la trottinette électrique T9 est un condensé de technologie et de puissance, associé à un design dans l'air du temps.
Fondée en 2017, la Start-up Urban Native est spécialisée dans la mobilité urbaine. Leur trottinette T9 (3300€), présentée à l’Intramuros Galerie est le résultat de 5 ans de travail et de développement. Dans l’air du temps, cette trottinette dernière génération allie puissance, robustesse et design. Electrique, la T9 c’est jusqu’à 25 km d’autonomie en une seule charge, une distance suffisante pour effectuer ses déplacements quotidiens. Composé d’un cadre en titane, le modèle T9 est ultra-léger puisqu’il pèse moins de 10 kg, afin de conférer un confort de transport à tous ses utilisateurs, surtout dans un cadre urbain.
