Intramuros vous attend à la Paris Design Week

Intramuros vous attend à la Paris Design Week

Du 8 au 12 septembre, au cœur de la Paris Design Week Factory, Intramuros prend ses quartiers au 116 rue de Turenne. Au programme, un café éphémère, un concept store et un programme de talks : autant d’occasions pour rencontrer ceux qui font le design !

A suivre sur www.intramuros.fr et nos réseaux sociaux.



L’Intramuros Café

En partenariat avec Vitra (qui s’occupera de la scénographie du café) et IVC (dont une création spéciale qui habillera le sol), l’équipe de Sezono vous accueillera et vous proposera de quoi vous sustenter (cuisine 100% bio en directe d’île de France).

L’Intramuros Café sera l’occasion de chiller, de faire une pause entre les différentes expositions du lieu, de travailler, d’échanger, de programmer ses rendez-vous. Comme l’an passé, il sera possible d’y rencontrer la rédaction sur demande (contact@intramuros.group).

Du 08 au 11 septembre de 11h à 19h.
Le 12 septembre de 11h à 18h.

Le Concept Store

Entre exposition et concept-store, cet espace présentera une sélection très diversifiée de produits et vous permettra de découvrir le travail de designers et d’éditeurs pour lesquels la rédaction a eu un coup de cœur.

Vous y retrouverez notamment Neolithique, Bang & Olufsen, des créations d’Elise Fouin, Lucile Viaud, Vitra, JVD, Formel Studio, Mobilier national, Minuit Céramique, Tiffany Bouelle, Cruso… Seront également exposés les projets des trois lauréats du concours Intramuros-Camondo 2020 : le prototype de la table de Zeina Sleiman réalisé avec Sunbrella, celui du tabouret dessiné par Juliette Droulez, en cours d’édition avec Moore Design, et des extraits du livre blanc de Thomas Carlier réalisé pour Lafuma Mobilier.

LES TALKS

Coorganisées avec Paris Design Week et en partenariat avec Mini, dix tables rondes réuniront des experts dans les domaines du design et de l’architecture d’intérieur qui partageront leurs expériences. Les échanges seront animés par la rédaction du magazine.

Le thème : Développement désirable.

🗓 Mercredi 8 septembre

Réseau Women in design – 12h30 / 13h30

Dans quelles mesures le réseau Women in Design peut-il être un moteur pour un design inclusif ? A travers sa table ronde, la nouvelle association Women in Design réunit des experts pour croiser leurs regards sur le monde actuel du Design. Enjeux et constats initieront les échanges pour penser ensemble et autrement les nouvelles solutions de demain pour un design inclusif, à destination de toutes les structures (écoles, entreprises, politique publique).

Intervenantes :
Frédérique Pain, directrice de ENSCI Les Ateliers Paris – Bénévole Women rights & Gender Parity chez LVN
Katie Cotellon, Head of Design and User Experience chez Saint-Gobain recherche – Membre de l’Employee Network Women chez Saint-Gobain
Juliette Damoisel, Chief Strategy Officer chez Extreme Agency – Bénévole chez Les Lionnes
Rose Rondelez, Étudiante à Sciences Po & Strate Ecole de Design en Designer d’Interaction

Modération : Johanna Rowe Calvi, fondatrice de Women in Design

France Design Week – 17h / 17h50

Initiée lors des Assises du design en 2019, France Design Week lance sa seconde édition au mois de septembre 2021. Une vitrine engagée du design à l’échelle nationale, voire internationale ?

Intervenants :
Hervé Lemoine, directeur du Mobilier National,
Dominique Sciamma, Président de l’APCI, coordination nationale France Design Week
Franck Millot, Directeur de Paris Design Week
Avec la participation vidéo de Linda Marchetti, directrice de l’Institut

Modération : Frédéric Marty, directeur général Intramuros Group

Une nouvelle génération engagée autour de la création durable – 18h / 18h50

Les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations des nouvelles générations de designers, et intrinsèques à leurs démarches créatives.

Intervenants :
Emmanuel Tibloux, directeur de l’École des Arts Décoratifs
Lauriane Duriez, Directrice adjointe des Ateliers de Paris
François Leblanc di Cicilia, directeur artistique
Hedwige Gronier, responsable du mécénat culturel de la Fondation Bettencourt Schueller

Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef

🗓 Jeudi 9 septembre

Les concours : solliciter la créativité avec un message engagé – 17h / 17h50

Les concours sont une vitrine pour repérer des jeunes talents et leur mettre le pied à l’étrier, c’est aussi une façon de communiquer sur ses engagements en fonction du brief de départ.

Intervenants :
Stéphane Gouret, directeur général adjoint de l’École de design de Nantes
Olivier Stévenart, fondateur de Cruso
Eric Jourdan, directeur de l’ESADSE
Marie-Pierre Martinet Directrice générale adjointe Mobilisation, publics et territoires Syctom

Modération : Bénédicte Duhalde, conseillère éditoriale

La démarche RSE : entre storytelling et stratégie design – 18h / 18h50

Si ce n’est pas une démarche obligatoire dans un cadre légal, la démarche RSE va devenir un élément essentiel de la confiance/exigence  des consommateurs, un élément clé de l’identité de l’entreprise.

Intervenants :
Andre Fontes et Guillaume Lehoux, designers, Studio Noir Vif
Arnaud Du Mesnil, directeur général de Lafuma Mobilier
Guillaume Gallois et Bruce Ribay, fondateurs de Noma Editions ( en visio)
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef

🗓 Vendredi 10 septembre

Matériaux innovants et biomatériaux – 17h / 17h50

Entre expérimentations et recherches, les designers développent de nouveaux matériaux, dont les biomatériaux.

Intervenants :
Lucile Viaud, chercheuse et designeuse
Samuel Tomatis, chercheur et designer
Siegrid Demyttenaere, commissaire d’exposition, coéditrice du magazine Damn°
Hélène Aguilar, fondatrice de l’Association pour un design soutenable
Benjamin Malatrais, Ictyos
Modération : Cécile Papapietro-Matsuda, journaliste

Objectif durable en architecture d’intérieur – 18h / 18h50

Fortement sollicités ces dernières années pour les enjeux environnementaux, les départements R & D des fabricants proposent aujourd’hui des solutions et des nouveaux matériaux, à partir d’éléments recyclés ou biosourcés.

Intervenants :
Céline Baudouin, directrice marketing France, IVC
Amandine Langlois, designer chez Premices and co, co-fondatrice de Pierreplume
Bérengère Tabutin, architecte d’intérieur, fondatrice de BBonus, membre du Pôle Action et du CFAI
Avec la participation vidéo de Lucie Koldova, directrice artistique de Brokis (en anglais)
Modération : Maëlle Campagnoli, journaliste

🗓 Samedi 11 septembre

Sourcing : la traçabilité des matériaux et l’appui aux filières – 17h / 17h50

Entre traçabilité, enjeux économiques locaux et circuits courts, les filières se repensent bien au-delà d’un principe de labellisation.

Intervenants :
Marc Bayard, Responsable du développement culturel et scientifique du Mobilier national
Jean-Louis Brun, directeur de Brun de Vian-Tiran
Laurent Corio, designer
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef

Luxe et innovation durable – 18h / 18h50

Avant-gardiste par essence, le secteur du luxe s’adapte aux enjeux environnementaux pour répondre aux questions sociétales et inventer de nouveaux positionnements, dans l’objet et l’expérience.

Intervenants :
Bénédicte Epinay, déléguée générale du Comité Colbert
Maurille Larivière, directeur de la Sustainable Design School (en visio)
Chafik Gasmi, designer et architecte
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef

🗓 Dimanche 12 septembre

L’expertise design au service de  la valorisation d’un savoir-faire pour créer ou relancer un marché – 16h / 16h50

Que ce soit pour trouver un nouveau positionnement ou relancer un marché, la démarche propre au design permet de valoriser des savoir-faire, que ce soit au sein d’une entreprise, d’un atelier, voire à l’échelle d’un territoire.

Intervenants :
Elise Daunay,Cheffe de projet incubateur, Le FRENCH DESIGN
Mathilde Brétillot, designeuse, cofondatrice de l’International Design Expeditions (en visio)
Manon Royer, directrice de l’Accompagnement, Les Canaux
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef

L’émergence de nouveaux marchés – 17h / 17h50

Acheter du mobilier en leasing ou  trouver une seconde vie aux produits, de nouvelles voies sont explorées pour répondre aux aspirations des consommateurs, et définissent de nouveaux marchés.

Intervenants :
Catherine Colin fondatrice et PDG de Made in Design
Monica Born, cofondatrice de Superfront
Franck Mallez, co-fondateur de Yourse.co
Modération : Cléa Daridan, historienne de l’art, de l’architecture et du design, collaboratrice d’Intramuros

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22/10/2025
EspritContract : au sein du groupe Mobliberica, on mise sur la diversité

Les marques Musola, Mobliberica et Dressy, spécialisées dans le mobilier outdoor pour la première et l’indoor pour les deux autres, comptent une expérience de plus de 45 ans. Trois marques réunies au sein d’un même groupe qui permet ainsi d’avoir une offre riche et diversifiée, pour s’adapter au mieux à tous les projets. Analyse auprès de José Martinez, export manager chez Mobliberica.

Que représente le secteur contract au sein de votre groupe (produits/projets, ventes...) ?


Mobliberica, la première marque du groupe est née en 1979 et dès ses débuts, la qualité était partie prenante de notre ADN. Cela nous a permis, au cours de ces 46 dernières années, de développer des produits avec des caractéristiques techniques qui les rendent idéal aussi bien pour le canal résidentiel que pour le canal contract, et de nous étendre ensuite à nos autres marques qui sont Musola et Dressy. Le secteur contract a toujours été un domaine d'une grande importance dans l’histoire du groupe, et nous le développons tout particulièrement en ce moment. Cela passe par des collaborations avec designers ainsi qu'avec une équipe interne expérimentée. En résultent ainsi des produits avec un très haut niveau de qualité et de design, développés et fabriqués entièrement au sein de nos usines.

Vous avez également les marques Mobliberica et Dressy dans le groupe. Les projets contract sont-ils connectés entre elles ?


Mobliberica, Musola et Dressy sont trois marques appartenant à la même entreprise, ce qui permet à nos partenaires de mieux comprendre notre offre en différenciant clairement les pièces de mobilier indoor proposées par Mobliberica et Dressy avec l’outdoor à travers Musola. Le fait de proposer des produits pour les différentes zones d’un projet facilite considérablement le travail de nos clients en réduisant le nombre de fournisseurs nécessaires.

Quels changements/évolutions avez-vous observés ces dernières années ?


Les produits contract ne se distinguent plus de ceux produit destinés au résidentiel. C’est donc à nous d’harmoniser et humaniser au maximum les espaces, en les rendant plus confortables et accueillants pour que les produits s’adaptent au mieux aux usages.

Y a-t-il un projet important dont vous aimeriez parler ?


La diversité de notre offre nous permet de participer à des projets très variés, comme le rooftop d’un hôtel sur la Côte d’Azur, un restaurant dans une station de ski dans les Alpes, une bibliothèque à Berlin ou encore des chambres d’un coliving à Paris. Des projets très attractifs au sein desquels la priorité est donnée à la qualité et au design.

Des nouveautés à venir ?


Nous avons un puissant département de développement produit qui nous permet de lancer en permanence des nouveautés intéressantes, en offrant des solutions techniques, des matériaux et des designs pour proposer des solutions innovantes.

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24/10/2025
Icônes en résonance : Charlotte Perriand rééditée par Saint Laurent

À la Galerie Patrick Seguin et sous la curration d’Anthony Vaccarello, la maison Saint Laurent fait dialoguer l’héritage du design avec celui de la mode en présentant quatre pièces rares de mobilier de Charlotte Perriand.

Jusqu’au 22 novembre, la Galerie Patrick Seguin met en scène une exposition qui réunit deux icônes du XXᵉ siècle que sont Charlotte Perriand et Yves Saint Laurent. Sous la direction artistique d’Anthony Vaccarello, ce sont quatre pièces de la créatrice - dont certaines étaient jusqu'ici restées à l’état de prototypes - qui ont été rééditées en série limitée. Présentées de façon presque muséale, chaque meuble témoigne d’un dialogue subtil entre rigueur moderniste et sensualité des matériaux, qu’il s’agisse de la banquette de la résidence de l’ambassadeur du Japon à Paris, du fauteuil Visiteur Indochine ou bien de la bibliothèque Rio de Janeiro ou encore de la table Mille-Feuilles.

Bibliothèque Rio de Janeiro © Saint Laurent

Un dialogue entre héritages et regards contemporains

Plus qu’une simple exposition, cette collaboration rend hommage à la fascination réciproque entre la mode et le design. En effet, alors qu'Yves Saint Laurent  collectionnait les créations de Perriand, Anthony Vaccarello lui, les faire revivre avec modernité à travers un regard épuré, fidèle et respectueux du travail de la designeuse. En s’associant à la Galerie Patrick Seguin, Saint Laurent affirme son engagement pour le patrimoine créatif et la transmission des savoir-faire. Un exercice d’équilibre où l’héritage se transforme en manifeste contemporain, à découvrir sans attendre.

A gauche : Fauteuil visiteur Indochine / A droite : Table Mille-Feuilles © Saint Laurent

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21/10/2025
EspritContract : la personnalisation au cœur de l’ADN d’HomeSpirit

HomeSpirit est spécialisé dans la fabrication de canapés. Basée à Neuville-en-Ferrain, dans le Nord, l’entreprise qui vient de fêter ses 30 ans travaille sur des projets contract pour l’hôtellerie, en misant sur son savoir-faire en matière de personnalisation, mais également sur sa capacité industrielle. Explications avec Éric Delpierre, directeur général de la marque.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Comment s’est développé le secteur contract chez HomeSpirit ?

Le contract est présent depuis lontemps chez HomeSpirit, mais cela n’a pas toujours été mis en avant. Jusqu’à il y a quelques années, le secteut était très organisé, structuré, où tout passait par de grands comptes pour de grands groupes hôteliers, avec des modèles fabriqués en série la plupart du temps. Nous avons réellement pu commencer à nous développer lorsque les hôtels se sont rendu compte qu’ils avaient tout intérêt à se tourner vers du sur-mesure pour se démarquer de leurs concurrents. Cette nouvelle approche nous a permis de mettre en avant notre savoir-faire en matière de personnalisation, mais aussi de valoriser notre capacité industrielle importante. Nous pouvons en effet répondre aussi bien aux besoins d’un hôtel de 200 chambres qu’à ceux d’un hôtel de charme qui n’en compte que 15, tout en respectant les exigences du contract. Depuis que le marché s’est orienté vers la personnalisation, d’un hôtel à l’autre, nous sommes en plein cœur de notre savoir-faire. C’est désormais à nous de continuer à nous développer pour répondre au mieux à ces demandes spécifiques.

Comment s’organisent les projets contract chez HomeSpirit ? Avez-vous un bureau dédié au développement ?

Nous avons deux façons de travailler pour concevoir les modèles d’assises de nos projets. D’une part, le client peut s’inspirer de nos collections de canapés, puisque nous sommes à la fois fabricants et éditeurs. D’autre part, nous collaborons directement avec des designers ou des agenceurs pour répondre à des demandes plus spécifiques, avec l’aide de notre bureau d’études, qui peut repenser, corriger, voire créer entièrement un produit si nécessaire. Au sein de nos projets, nous veillons à apporter un charme supplémentaire « à la française » au secteur de l’hôtellerie, longtemps resté assez classique et redondant. Cette signature française est d’ailleurs inscrite dans l’ADN de l’entreprise depuis sa création il y a 30 ans puisque tous nos produits sont Origine France Garantie, et 80 % de nos fournisseurs sont situés à moins de 100 km de l’entreprise.

Château de Roumare © Agathe Périer

Un projet significatif auquel vous pensez ?

Nous venons tout juste de finaliser un projet en Espagne avec la chaîne d’hôtels OKU Hotels, qui compte plusieurs établissements en Europe. L’idée était d’offrir une notion de confort absolu à travers des matières nobles comme le lin ou les plumes qui des matériaux qui demandent certes de l’entretien, mais qui offrent une réelle valeur ajoutée et un confort « comme à la maison », tout en restant dans un univers d’hôtellerie de luxe. Le résultat était là et nous devrions probablement collaborer sur d'autres hôtels du groupe à l'avenir.

Il s'agit de votre seconde participation au salon EspritContract. Qu’espérez-vous de cette nouvelle édition ?

Nous sommes impatients de découvrir les évolutions du salon, les nouveautés et la présentation des espaces d'exposition. Nous attendons évidemment beaucoup de rencontres avec différentes personnalités, qu'il s'agisse d'acheteurs, d'agenceurs ou d' architectes et leur faire découvrir notre travail, nos projets et tout le savoir-faire industriel que nous proposons.

Hotel Creolia à la Réunion © HomeSpirit


Des temps forts à venir en 2026 ?

Nous sommes en plein développement de notre département export, qui nous tire véritablement vers l’avant. Nous avons déjà une présence relativement importante en Europe, mais nous souhaitons nous étendre davantage. Il existe de réels leviers de développement, et cette présence à l’export nous permet d’avoir une meilleure visibilité sur les besoins, afin de proposer des réponses plus précises et encore plus personnalisées aux projets.

Temps de lecture
15/10/2025
EspritContract : chez Vitra, technicité doit rimer avec durabilité

Entre innovations techniques et nouvelle offre circulaire, Vitra souhaite mieux faire connaître cette activité tout en poursuivant le développement de projets personnalisés répondant aux besoins spécifiques de ses clients. Entretien avec Karin Gintz, directrice générale France de la marque, pour mieux comprendre ces nouveaux enjeux.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Quelle est la vision de Vitra concernant les projets contract ?

Vitra travaille à la fois sur des projets contract et résidentiels, et c’est justement cet équilibre qui fait le charme de la marque. Sous une même entité, il est possible d’aménager des bureaux, des espaces tertiaires, des lieux publics ou encore du résidentiel. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous parvenons à créer des environnements de travail qui ressemblent un peu moins à des bureaux. Nous défendons l’idée que si l’on va au bureau, il faut offrir aux collaborateurs des activités plus riches et intéressantes que ce qu’ils ont chez eux. Cela passe par la création d’espaces sociaux authentiques et par le développement de produits pensés pour ces nouveaux usages.

Siège de Tiffany & Co à Paris, 2023 © Vitra

Comment s’organisent ces projets concrètement ?

Dans le domaine du contract, Vitra se positionne comme une marque tournée vers l’innovation. Nous avons d’abord mis l’accent sur les matériaux, puis sur les mouvements et les usages. Aujourd’hui, nous concentrons nos efforts sur le développement durable de nos produits. Nous collaborons à la fois avec des designers renommés mais également avec nos équipes internes dédiées à la R&D qui s’avère être un aspect très apprécié des créateurs. Ce fut le cas, par exemple, du siège Mynt d’Erwan Bouroullec, un fauteuil surprenant développé afin que l’assise et le dossier bougent simultanément. C’est précisément ce type d’usage innovant que nous souhaitons continuer à explorer et à développer.

Chaises Mynt, design : Erwan Bouroullec © Vitra

La marque s’engage de plus en plus sur le plan du développement durable. Comment cela se traduit-il dans les produits ?

Nous avons toujours voulu proposer des choses nouvelles, mais qui ont du sens. Depuis une dizaine d’années, nous avons concentré nos efforts sur les matériaux afin de réduire au maximum notre empreinte carbone. Aujourd’hui, nos conceptions de produits ont été complètement repensées :
tous les plastiques utilisés sont recyclés, le nombre de pièces et de composants a été réduit, et nous n’utilisons plus ni agrafes, ni colle. Parallèlement à cet aspect technique, nous anticipons aussi la question de l’entretien : un siège ou un sofa doit être lavable, déhoussable, et facilement réparable. En cas de problème, il faut pouvoir remplacer la pièce défectueuse sans avoir à changer l’intégralité du produit.

Canapé SoftWork, design : BarberOsgerby © Vitra

Vous proposez également un service de restauration de vos modèles iconiques, le Vitra Circle. Quel est l’objectif de cette initiative ?

Le Vitra Circle est une plateforme à travers laquelle nous rachetons des produits Vitra afin de les reconditionner avant de les remettre sur le marché en seconde main. L’offre couvre tous types de produits, même si l’on retrouve souvent nos pièces iconiques, comme les Aluminium Group ou bien des modèles plus récents tels que les chaises ID. Les produits sont repris dans nos usines, repassent sur la chaîne de montage des produits neufs et peuvent changer de couleur, de textile ou de matériau. Bientôt, il sera presque impossible de distinguer un produit neuf d’un reconditionné.

© Vitra

Vitra participe pour la première fois à Esprit Contract. Qu’attendez-vous de cette participation ?

Participer à ce type de salon est avant tout l’occasion de rencontrer les professionnels. En parallèle, nous souhaitons mettre en lumière notre offre de seconde vie et de réemploi, car beaucoup d’entreprises ne sont pas encore informées sur le sujet. Nos produits sont déjà réputés pour leur longévité, mais avec cette initiative, nous franchissons une nouvelle étape : leur durée de vie peut être encore prolongée, ce qui ouvre la voie à de nouveaux enjeux de consommation et à une autre manière de penser les projets.

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