Prolongation de l'exposition "Home Stories : 100 ans, 20 intérieurs visionnaires" jusqu'en 2021

Prolongation de l'exposition "Home Stories : 100 ans, 20 intérieurs visionnaires" jusqu'en 2021

L’exposition “Home Stories : 100 ans, 20 intérieurs visionnaires” est prolongée jusqu’au 28 février 2021 au Vitra Design Museum. Fermée temporairement lors de la crise de coronavirus, elle illustre les évolutions sociales, sociétales et politiques de l’intérieur moderne.

Un intérieur est le reflet d’un style de vie, d’un quotidien et d’une époque. Avec “Home Stories : 100 ans, 20 intérieurs visionnaires”, le fabricant suisse de mobilier Vitra présente l’évolution de l’intérieur moderne et invite à réfléchir sur les perspectives d’avenir – qui revêtent une dimension d’actualité nouvelle avec la crise de coronavirus. Les dessins d’architectes comme Adolf Loos, d’architectes d’intérieur comme Elsie de Wolfe ou d’artistes comme Andy Warhol illustrent les bouleversements historiques qu’a connu l’intérieur depuis le début du XXe siècle – les plans d’étage ouverts dans les années 1920, l’apparition de l’électroménager moderne dans les années 1950 et la découverte du loft dans les années 1970.

Espace, Economie et Atmosphère : 2000 – Aujourd’hui

L’Antivilla d’Arno Brandlhuber (2014)

Les premiers intérieurs de l’exposition reflètent la radicalité des changements actuels observés dans les intérieurs privés. En effet, la hausse des prix de l’immobilier et la pénurie d’espace de vie abordable qui en résulte favorise la conception de micrologements et leurs meubles convertibles. On peut le voir notamment à travers « Yojigen Poketto » (qui se traduit par « poche 4D »), un appartement conçu par le studio d’architecture Elii à Madrid (2017).

Dans le même temps, les projets de reconversion, comme « Antivilla » d’Arno Brandlhuber près de Berlin (2014) – qui utilise du textile comme des cloisons mobiles – offrent des stratégies pour optimiser efficacement l’espace et présentent une nouvelle définition du confort et du luxe, basée sur la simplicité et le langage des matériaux.

La pertinence de l’économie du partage, qui se reflète dans la décoration intérieure, est elle illustrée par le projet « Granby Four Streets Community Housing » à Liverpool (2013 – 17), initié par le collectif multidisciplinaire Assemble. En étroite collaboration avec les habitants potentiels, Assemble a sauvé une terrasse d’une maison victorienne de la déchéance urbaine, a redessiné les intérieurs pour les besoins contemporains, et a aidé à mettre en place un atelier qui réutilise des matériaux de construction pour créer l’ameublement des nouveaux espaces.

Aujourd’hui, les plateformes Internet comme Airbnb, Instragram et Pinterest alimentent la perception d’un intérieur comme marchandise, qui peut être affichée et capitalisée à tout moment. Toutefois, l’imagerie et les stratégies d’affichage dans de nombreux intérieurs privés remontent à la période prémoderne ou même des traditions d’habitation vernaculaires. On peut le voir dans un diaporama de Jasper Morrison exclusivement commandée pour l’exposition, qui explore comment l’agencement des objets affecte fondamentalement le caractère et l’atmosphère d’un espace privé.

Repenser l’intérieur : 1960 – 1980

La Maison Parent (1963-1965)

La deuxième partie de l’exposition se penche sur les changements radicaux de la décoration intérieure des années 1960 à 1980. Avec la diffusion du postmodernisme, les concepteurs, et particulièrement le groupe de design Memphis, commencent à réfléchir à la signification symbolique de l’ameublement, des motifs et des décorations.

Collectionneur passionné des créations de Memphis, le créateur de mode Karl Lagerfeld fait de son appartement à Monte-Carlo une salle d’exposition postmoderne au début des années 1980.

Au cours des deux décennies précédentes, les bouleversements sociaux se sont répercutés sur l’intérieur des maisons. En collaboration avec le philosophe Paul Virilio, l’architecte Claude Parent introduit le concept de « l’oblique » pour contrer les espaces neutres et cubiques qui prévalent à l’époque. Parent meuble son propre appartement à Neuilly-sur-Seine avec des plans inclinés qui peuvent servir indifféremment de siège, de salle à manger ou de lieu de travail, ou encore de lit de jour.

La New York Silver Factory d’Andy Warhol (1964-1967) est un exemple parfait des premiers loft, devenant un symbole presque mythique de l’atelier de l’artiste en tant que combinaison de l’espace de vie et de travail.

Au même moment, le fabricant de meubles et l’entreprise de vente au détail IKEA est sur le point de révolutionner l’industrie avec son programme visant à fournir des meubles modernes aux masses. L’ascension d’IKEA au rang de plus grand fabricant et détaillant de meubles au monde a contribué au changement perception des meubles – d’un objet qui se transmet de génération en génération, il devient un produit de consommation éphémère, jetable et rapidement dépassé.

Les années 1960 et 1970 présentent des idées radicales de décoration intérieure. Le “Paysage de fantaisie » de Verner Panton (1970) était composé d’éléments rembourrés de différentes couleurs qui formaient un tunnel en forme de grotte. Cette installation est reconstituée, le temps de l’exposition, dans la caserne de pompier de Zaha Hadid attenant au musée. Devant le musée, la micromaison “Hexacube” de George Candilis (1971) montre comment la préfabrication, la modularité et la mobilité ont façonné les notions de domesticité.

Nature et technologie : 1940 – 1960

La Casa de Vidro réalisée par Lina Bo Bardi (1950-1951)

Une autre époque décisive dans la formation de l’intérieur moderne a été celle de l’après-guerre. Cette période est marquée par l’entrée du style moderne, développée avant la Seconde Guerre mondiale, dans les intérieurs du monde occidental. Pendant la guerre froide, la concurrence politique entre l’Est et l’Ouest se cristallise autour de la question du niveau de vie, avec pour point culminant le fameux « débat sur la cuisine » entre Richard Nixon et Nikita Khrouchtchev qui a eu lieu dans une maison préfabriquée américaine exposée à Moscou en 1959.

Avant cela, le milieu du XXe siècle a vu le langage de l’intérieur moderne se raffiner. La « Maison du futur » conçue par Peter et Alison Smithson pour l’exposition Ideal Home à Londres en 1956 embrasse les méthodes de préfabrication et l’automatisation des ménages, y compris les derniers appareils de cuisine et le bain autonettoyant. Beaucoup plus sceptique à l’égard des progrès technologiques et du design fonctionnaliste, Jacques Tati, dans son film « Mon Oncle » (1958), met en scène la Villa Arpel comme une maison aseptisée avec un esprit propre, dominant ses habitants.

En combinant des formes et des matériaux modernes avec un sentiment de « chez soi », les intérieurs scandinaves deviennent de plus en plus influents, comme en témoigne la résidence privée de l’architecte Finn Juhl (1942). Il a utilisé sa propre maison, à Ordrup au Danemark, comme intérieur test : les meubles sont conçus pour explorer la façon dont ils peuvent s’intégrer dans un intérieur.

De plus, « vivre avec la nature » et les « frontières fluides » entre l’intérieur et l’extérieur deviennent des sujets clés pour les architectes comme Lina Bo Bardi et sa Casa de Vidro à São Paolo, au Brésil (1950/51). Bernard Rudofsky, un autre architecte qui envisage la relation entre l’habitation privée et son environnement naturel, s’inspire des traditions de construction vernaculaires pour promouvoir les maisons avec des pièces extérieures. Avec l’artiste Costantino Nivola, il crée un espace de vie extérieur appelé « Nivola House Garden » à Long Island, New York (1950).

La naissance de l’intérieur moderne : 1920 – 1940

La villa Tugendhat de Ludwig Mies van der Rohe (1928-1930)

Les années 1920 et 1930 voient l’émergence de plusieurs concepts clés d’espace et de décoration d’intérieur qui prédominent encore aujourd’hui. Dans ces premières années de la conception moderne, pourtant si différent de celui d’aujourd’hui, l’intérieur privé est au centre du débat architectural. C’est illustré à très grande échelle par le programme de logements sociaux « Das Neue Frankfurt » (1925-30). Dirigé par l’architecte Ernst May, il comprend la cuisine de Francfort de Margarete Schütte Lihotzky (1926), mais aussi des meubles abordables conçus par Ferdinand Kramer et Adolf Schuster.

Alors que May poursuit un programme social fort, d’autres architectes réinventent la répartition et la polyvalence de l’espace domestique. Dans sa villa Tugendhat à Brno, en République tchèque (1928-30), Ludwig Mies van der Rohe crée l’une des premières maisons basées sur un concept d’espace ouvert, avec des espaces fluides dans lesquels des meubles et des textiles soigneusement placés créent des îlots pour différents usages.

Adolf Loos défend plutôt le « Raumplan », un concept d’aménagement du territoire qui ne pouvait être compris en deux dimensions en raison de sa complexité tridimensionnelle. Sa villa Müller à Prague (1929-30) présente une séquence soigneusement chorégraphiée d’espaces à différents niveaux et de différentes hauteurs, qui dépassent la notion standard de plancher à un seul plan. Son compatriote autrichien, architecte et designer Josef Frank introduit le concept d’ »accident », selon lequel les intérieurs se développent organiquement au fil du temps et semblent composés par hasard.

Contrairement à ces positions modernistes, certains de leurs contemporains adoptent l’ornementation comme moyens d’expression. Elsie de Wolfe, qui a publié son livre « The House in Good Taste » en 1913, est souvent considérée comme l’une des premières décoratrices d’intérieur professionnelles. De Wolfe préconise l’aménagement intérieur comme une représentation de l’identité de la personne qui y vit. Cela est également vrai pour les intérieurs créés par le photographe et architecte d’intérieur Cecil Beaton qui utilise son cadre domestique comme un moyen de l’expression de soi. Pour sa « Maison Ashcombe » (1930 – 45), il s’est inspiré des arts, du théâtre, et même le cirque.

Le projet « Granby Four Streets Community Housing » à Liverpool (2013-2017), initié par le collectif multidisciplinaire Assemble, met en lumière l’économie du partage

Tout au long du XXe siècle, le débat sur l’aménagement intérieur a évolué entre les concepts opposés de la normalisation, du fonctionnalisme et de la réduction formelle d’une part, et de l’individualisation et de l’ornementation d’autre part, qui continuent tous deux à façonner nos foyers en ce sens jour. L’exposition « Home Stories » revisite certains des moments décisifs de cette évolution et pose la question pour aujourd’hui : comment voulons-nous vivre ?

« Home Stories : 100 ans, 20 intérieurs visionnaires »
8 février 2020 – 28 février 2021
Vitra Design Museum
Charles-Eames-Str. 2
79576 Weil am Rhein
Allemagne

Rédigé par 
Rémi de Marassé

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9/7/2025
Spinning Around, la collection en mouvement de Sophia Taillet

Présentée en exclusivité dans la nouvelle boutique du Grand Palais, la collection Spinning Around de Sophia Taillet allie une approche artistique à un savoir-faire industriel méconnu : la technique du repoussage. Une série colorée et dynamique, à l’image de la designer qui aime mêler les disciplines.

À l’occasion de la réouverture du Grand Palais et de l’inauguration de sa boutique, Sophia Taillet a imaginé une collection exclusive, intitulée Spinning Around. Un projet qui s’inscrit dans la continuité de son travail amorcé avec le Spinning Mirror présenté lors de la Paris Design Week en 2024 et le travail de recherche Time Erosion, mené suite à l’obtention de la bourse « Monde Nouveau » en 2023. Un projet pour lequel elle a exploré duré un an les liens entre design et danse, en collaboration avec des artisans, un danseur et un ingénieur du son. « J’ai voulu interroger le rapport au corps à travers la manipulation d’objets encore en phase de réflexion. Une fois façonnés par l’artisan, ces objets passaient entre les mains du danseur, qui leur donnait une fonction. Je trouvais intéressant d’intégrer d’autres regards que celui du designer dans le processus et de les présenter par le biais d’une performance. » Une représentation s’était tenue à la Fondation Pernod Ricard, où danse et objets cohabitaient en parfaite synergie.

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Associer matière et mouvement dans l’espace

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Un rendez-vous donné à la rentrée

En septembre, à l’occasion de la Paris Design Week du 4 au 13 septembre et des Journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre, Sophia Taillet investira la cour du musée de la Chasse avec une installation cinétique en plein air, pensée comme une « danse silencieuse ». Neuf pièces de Spinning Mirror seront présentées en dialogue avec l’architecture du lieu. Une performance dansée viendra également accompagner l’installation.

Spinning Mirror
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30/6/2025
Avec TA.TAMU, Patrick Jouin fait plier les contraintes

Le studio de design Patrick Jouin iD présente TA.TAMU, une chaise pliable imprimée en un seul bloc. Un défi rendu possible grâce à la collaboration de Dassault Systèmes.

Monobloc et pliable. Radicalement opposées sur le plan structurel, ces deux notions ont pourtant été réunies par le Studio Patrick Jouin iD. Avec son allure squelettique inspirée du corps humain, et ses 3,9 kg, la chaise TA.TAMU a été développée conjointement avec les équipes design de Dassault Systèmes, dirigées par Anne Asensio. Fruit d'un dialogue prospectif entre la créativité humaine et la technologie, l'assise s'inscrit dans la lignée de la famille de meubles Solid, dévoilée en 2004. Une période au cours de laquelle le designer s'intéresse aux logiciels de CAO permettant de concevoir des pièces nouvelles, en rupture avec les techniques industrielles traditionnelles. Une aventure poursuivie en 2010 avec la création du banc Monolithique pour le Palais de Tokyo et imaginé avec le professeur Jacques Marescaux (spécialiste de la chirurgie mini-invasive). Cette période marque les premiers pas du designer dans l'univers du biomimétisme, rapidement assorti du mouvement avec la création de la lampe Bloom et du tabouret One Shot, deux nouveaux paradigmes marquant une nouvelle piste de réflexion pour le designer. Mais c'est véritablement en 2018 et avec l'aide d'Anne Asensio rencontrée au début des années 2000, que le projet se concrétise. Réunis par la passion commune du design et la quête d'optimisation, les deux concepteurs exposent TAMU - qui signifie pliage en japonais - en 2019 à l'occasion du salon de Milan. Une réalisation alors davantage manifeste que réellement fonctionnelle en raison d'un maillage imprimé trop fin et de fait trop fragile. C'est donc après six nouvelles années d'exploration menées sans trahir l'idée de départ, que la version TA.TAMU, comprenez l'art du pliage, a vu le jour.

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Une impression laser au cœur de l'énigme

Forte de sa genèse, TA.TAMU demeure avant tout un meuble guidé par deux grands enjeux. D'une part, le besoin d'une assise légère et mobile mais fonctionnelle et d'autre part, le défi d'une pièce imprimable en une fois, sans assemblage. Pour ce faire, le studio a réalisé la chaise en polyamide selon un procédé de frittage de poudre. Une technologie qui consiste à solidifier uniquement certaines parties d'un bloc de poudre grâce à des lasers, permettant l'assemblage d'articulations en une seule pièce. Un choix qui a imposé au studio la réalisation de nombreux prototypes afin de concevoir 33 articulations à la fois facilement pliables mais également résistantes sous le poids d'un corps.

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C'est donc en 2020 que l'aspect définitif de l'armature monobloc composée de 23 pièces a été définie, permettant aux ingénieurs et aux designers de réaliser les surfaces de contact. D'abord imaginée en tension grâce à des câbles, puis en textile technique, l'assise se rapproche finalement de l’armature biomimétique du banc Monolithique développé une quinzaine d'années auparavant. Un positionnement qui donne naissance à une première chaise en mars 2025. Toujours trop fragile, elle est de nouveau analysée par de nombreux logiciels qui repèrent les manques du module et donnent naissance à une seconde version trois semaines plus tard. Le squelette est alors épaissi et certains segments sont ajoutés offrant une version optimisée (photos ci-dessous) et aujourd’hui disponible, comme un clin d'œil ultra-contemporain aux pliages japonais si connus. Si le modèle n'existe qu'en blanc, le studio explore désormais la piste d'une version entièrement réalisée en métal.

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26/6/2025
CURV : un concept architectural investi par Roche Bobois

Le concept architectural CURV et la marque de mobilier Roche Bobois se sont associés pour la réalisation de deux villas toutes en courbes situées dans le sud de la France.

Si vous n'aimez pas les architectures anguleuses aux lignes saillantes, alors CURV pourrait vous intéresser. Initié par Marc Miance, ce concept résidentiel très haut de gamme se fonde sur l'idée d'une architecture toute en rondeur intégrant bioclimatisme et éco-construction. Une volonté à l'origine de deux villas, l'une à Gordes dans le Luberon, et l'autre à Vence, dans le Var. Implantés au sein de jardins de plus de 2 000m² arborés d'essences locales, ces projets « s'ancrent dans des sites existants, en dialogue avec la lumière et l’identité de leurs environnements. Nous avons imaginé une architecture organique, faite de courbes enveloppantes et de transitions fluides, qui prolonge naturellement l’intérieur vers l’extérieur » explique Marc Miance. Un parti-pris formel largement inspiré des travaux modernistes de l'architecte Antonio Gaudi et de l'artiste César Manrique sans oublier le designer Victor Papanek.

À Vence, les courbes de la villa se reflètent dans le bassin en éventail, permettant de fondre un petit peu plus la construction dans le paysage ©14 SEPTEMBRE & CURV

Deux vaisseaux aux courbes spacieuses

Dissimulées dans la nature grâce à leur parement de pierres sèches et leurs vitres sans tain réalisées sur mesure par LUMICENE®, ces deux bâtisses 300 et 290m² ont été mises en scène par Roche Bobois. En collaboration avec le service Contract de la marque chargé de réaliser des projets hôteliers comme résidentiels, CURV dévoile deux intérieurs aux textures nobles, réalisés sur mesure pour épouser les courbes de chaque mur. Un petit défi pour la marque qui a donc dû composer avec ses différentes gammes pour proposer des espaces en cohérence avec l'enveloppe architecturale. À noter cependant que chaque espace demeure personnalisable par l'acquéreur au moment de la signature de la  VEFA (vente en l'état futur d'achèvement) avec BARNES International, vendeur exclusif de ces propriétés.

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13/6/2025
IM MEN d’Issey Miyake présente “DANCING TEXTURE” à Paris

La marque de mode masculine IM MEN, lancée en 2021, présente une nouvelle exposition intitulée “DANCING TEXTURE”, du 28 juin au 1er juillet 2025 à Paris.

Déjà mise en lumière lors d’une première exposition en janvier dernier, IM MEN poursuit son exploration créative avec ce nouveau rendez-vous, organisé à l’occasion de la Paris Fashion Week et de la présentation de sa deuxième collection.

La marque s’inspire du concept « a piece of cloth », avec une approche conceptuelle et un sens de l’innovation textile. La collection Printemps-Été 2026, intitulée “DANCING TEXTURE”, illustre cette vision en associant design, ingénierie et mouvement, dans une approche à la fois poétique et technique du vêtement.

Un hommage vibrant à l’héritage du créateur et à la liberté des corps en mouvement — à découvrir au 38 rue du Mont Thabor, Paris 1er, du 28 juin au 1er juillet 2025.

Entrée libre sur réservation, dans un lieu en plein cœur de Paris, pensé comme une parenthèse inspirante entre deux défilés.

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