Design

Samedi 12 septembre, Sir Terence Conran s’est éteint au milieu des siens à 88 ans. Visionnaire, cet architecte et designer était notamment à l’origine du concept des enseignes Habitat et de The Conran Shop. Il était aussi cofondateur du Design Museum à Londres. Le Royaume Uni perd l’un de ses grands défenseurs du design.
Visionnaire, pionnier, créateur, philanthrope… les adjectifs sont nombreux pour qualifier la personnalité exceptionnelle de Terence Conran : il représentait l’une des plus grandes réussites britanniques et a été un des artisans d’une ère nouvelle pour le design contemporain.
En 1964, il lance le premier magasin Habitat à Londres, qui incarne sa volonté de populariser le design, et de le rendre plus accessible en déclinant un principe de meuble en kit. Le succès du concept fait qu’il s’étend en Europe. Comme un clin d’œil , il inaugurait 50 ans après Habitat 1964, un espace vintage aux Puces de Saint-Ouen. L’enseigne a depuis été revendue.
Toujours dans cette vision à long terme du retail, c’est l’instigateur de la marque The Conran Shop (créée en 1973). Il installera l’enseigne dans l’immeuble Michelin, à Chelsea, en 1987, rénovant cet immeuble iconique et initiant ainsi la réhabilitation de Brompton Cross. L’ouverture d’un second magasin londonien, à Marylebone, provoquera également la renaissance de Marylebone High Street.
Sir Terence Conran : du retail jusqu’au musée
Ennobli par la Reine d’Angleterre dans les années 80, celui qui se nomme dorénavant Sir Terence Conran étend son influence à travers le monde, en installant ses magasins dans des lieux remarquables, de l’Europe au Japon et à la Corée du Sud , incarnant « le bon goût de la Grande-Bretagne moderne ».
En 1989, il fonde le Design Museum dans le quartier de Bermondsey. En 2011, pour ses 80 ans, l’institution lui consacre l’exposition « The Way We Live Now », véritable rétrospective de son travail – depuis ses tout premiers dessins ! – qui témoignait de son influence le mode de vie des Britanniques. En 2016, il signait aux côtés de Rem Koolhaas l’agencement du nouveau lieu situé cette fois dans le quartier de Kensington : 10 000 mètres carrés organisés en deux espaces, l’un dédié aux expositions temporaires, l’autre comme il se doit dédié au « design de masse ».

L’homme d’affaires britannique Javad Marandi, dont la famille a acquis les activités de Sir Terence Conran au début de cette année, déclare : « Sir Terence Conran est une icône du design et du lifestyle ainsi qu’un héros de notre époque. Il nous manquera énormément. Cela a été un plaisir et un honneur et je lui suis très reconnaissant de nous avoir accompagné jusqu’à la fin. C’est un privilège unique d’être en charge de l’œuvre incroyable de Sir Terence et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que son travail et ses principes fondateurs perdurent pour des générations. »

C’est le studio Collidanielarchitetto qui a imaginé la nouvelle adresse de VyTA , piazza Farnese, à Rome, dans l’ancien Caffè Farnese. Une décoration qui se joue des codes de la Renaissance et du modernisme, et qui fait la part belle aux contrastes chaleureux et chic de matériaux.
Une belle adresse à deux pas du Campo de ‘Fiori : le nouveau VyTA Farnese met l’accent sur un contexte historique, sans pour autant oublier le présent. Ce changement d’époque, Daniela Colli l’a traduit par un choix de matériaux raffinés (cuir, marbre polychrome, surfaces laquées, miroirs, velours… ) associé à des associations de couleurs assumées. Du vert émeraude au rose, tous les éléments semblent vibrer dans ce lieu où s’est installée cette chaîne de cafés et traiteurs haut de gamme.


Entre les tabourets hauts, des comptoirs aux accents Art Déco, des canapés en cuir rose associés à des fauteuils au velours plus foncé, les suspensions en cuivre apportent une note décalée joyeuse. L’architecte s’amuse des symétries, des jeux de miroirs, et apporte de la douceur chaleureuses dans une utilisation subtile de la courbe, et anime ainsi un lieu convivial et chic.


Souvent mise en avant depuis le début du siècle, la notion de développement durable commence seulement à être assimilée. En Europe, seule la Suèdeavec son industrie du meuble fait figure d’exception. Dans le cadre de la Paris Design Week, nous avons rencontré Charlotte van der Lancken et Jonas Bohlin, deux designers suédois qui ont fait du développement durable leur mot d’ordre.


Vous êtes deux designers issus de générations différentes. Ces générations portent-elles le même regard sur la durabilité ?
Jonas Bohlin. Lorsque j’étais à l’école d’art Konstfack de Stockholm, entre 1976 et 1981, il n’y avait pas de discussions sur le climat ou sur la Terre. Du moins, pas dans l’industrie du design. C’était plus une question politique. J’ai choisi d’en tenir compte dans mon travail, c’est-à-dire de réfléchir aux matériaux et aux méthodes de construction qui ont un impact minimal sur la Terre. Fondamentalement, cela signifiait, et signifie toujours, de fabriquer un objet qui puisse vivre 100 ans, tant au niveau de la conception que des matériaux.
Aujourd’hui, le sujet est beaucoup plus pris en compte. Cela s’est produit pour de nombreuses raisons, mais je crois que l’une d’entre elles a été la discussion entre professeurs et étudiants : un échange de connaissances entre générations.
Charlotte von der Lancken. Lorsque j’ai commencé en 2004, le changement climatique n’était pas un sujet aussi important qu’aujourd’hui. Aujourd’hui, la prise de conscience est beaucoup plus importante mais nous continuons à consommer : trois fois plus que dans les années 1970. Les professionnels travaillent maintenant pour consommer différemment, créer différemment, et les designers ont un rôle à jouer. Je travaille moi-même avec les scientifiques de l’institut RISE. Il s’agit de remplacer les matériaux nocifs tels que les plastiques, les matériaux d’origine fossile par du bois.
Parlons maintenant de votre démarche design. À quel point la durabilité l’encadre-t-elle ?
C.L. Par rapport à mes débuts, je pense à la durabilité dans une bien plus large mesure. En tant que designer, vous faites partie d’un ensemble plus vaste, composé également du producteur, du consommateur et de toute la sphère économique qui l’entoure, mais nous avons davantage notre mot à dire sur l’impact qu’un objet peut avoir sur la planète. Par notre conception et le matériau que nous décidons d’utiliser, nous devons penser à la fin de vie du produit, d’autant plus si l’on sait qu’il sera utilisé pendant une courte période.
J.B. Le design concerne toute la vie d’un objet, depuis l’idée de celui-ci jusqu’à ce qu’il n’existe plus. Bien sûr, vous ne pouvez pas imaginer ce qui va se passer, mais nous, les designers, nous avons la responsabilité de penser à l’impact de l’objet sur la Terre.
L’objet est-il pensé dans un écosystème plus large que sa simple fonction ? Son interaction avec l’environnement par exemple ?
C.L. Tout se résume au type de matériel que vous utilisez. L’objet que vous créez doit être détachable, et les gens doivent pouvoir en recycler des parties ou même en réutiliser certaines. Mais aujourd’hui, le système n’est pas vraiment pensé pour le recyclage, car les entreprises doivent vendre de nombreux produits pour réaliser la plus grande marge possible. Le système économique doit être adapté à la réalité, encore plus en Suède : en termes de matériaux, le produit est déjà là dans notre forêt, et nous devons nous rendre compte que nous pouvons l’utiliser beaucoup plus de fois qu’une seule fois.
Par quoi votre démarche est-elle guidée ? La recherche de nouveaux matériaux, le recyclage, la traçabilité…
C.L. Nous devons être capables d’utiliser les matériaux dont nous disposons. En Suède, 70 % du pays est couvert de forêts et d’arbres, une source renouvelable qui consomme de grandes quantités de CO2. Pourquoi importer du bois d’autres pays ? Nous devons retourner dans nos forêts et mieux les utiliser.
J.B. Nous nous sommes éloignés de la forêt, et en tant que designers ou architectes, nous devons veiller à l’utiliser correctement, d’autant plus s’il s’agit d’un matériau auquel nous avons librement accès. Mais la durabilité, ou l’écologie, n’est pas seulement une question d’objets et de design. C’est aussi une question d’êtres humains. Nous devons tenir compte du fait que les personnes qui travaillent dans les usines, qui fabriquent les objets que nous avons conçus, doivent également avoir accès à une bonne qualité de vie.
À quel point les industriels sont à l’écoute de votre engagement ?
J.B. Pour ma part, les fabricants doivent m’écouter. Lorsque je réalise des intérieurs, ou des dessins pour des usines suédoises, je décide comment le faire et quels sont les matériaux à utiliser. S’ils ne sont pas d’accord, notamment au sujet des coûts, ils s’adressent à quelqu’un d’autre. Ce que je veux dire, c’est que les fabricants doivent nous écouter, parce que nous, les designers, sommes les cerveaux. S’ils ne le font pas, ils n’obtiennent aucun produit.
C.L. Ils écoutent dans une large mesure ce que nous, les designers, disons. En fin de compte, c’est toujours une question d’économie. Pouvons-nous vendre cela à un certain prix ? Avoir une certaine marge ?
C’est aussi une question de label : en Suède, nous sommes l’un des pays les plus stricts en termes de labels et de certifications, pour vendre aux écoles, aux espaces publics… Il y a des limites. En tant que designer, vous n’êtes pas entièrement libre de tout décider, vous devez vous adapter à la situation, et faire le maximum.
Inside Swedish Design fait cohabiter entreprises de premier plan et des designers de renommée internationale avec la prochaine génération de talents. Qu’apporte l’initiative Inside Swedish Design dans cette quête de développement durable ?
J.B. Inside Swedish Design s’adresse à ceux qui veulent être plus écologiques et placer la durabilité au-dessus de tout. En réunissant entreprises et designers, on se donne l’opportunité de changer plus rapidement et plus efficacement. Il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de designers, beaucoup d’usines, beaucoup de producteurs, mais il n’y a toujours qu’une seule Terre.
C.L. C’est une question de collaboration. Le design suédois d’intérieur favorise la communication entre les entreprises. Par exemple, il nous aide, à la REIS, à promouvoir les nouveaux biomatériaux. Lorsqu’il s’agit de durabilité, les changements doivent être importants. Et pour cela, il doit toucher le plus grand nombre de personnes.

Observer, découvrir, étonner, et surtout un seul mot d’ordre au concept store : se faire plaisir ! Pour la Paris Design Week, Intramuros a concocté avec ses partenaires une sélection de produits qui mettent en avant l’inventivité, l’ingéniosité, et le savoir-faire des créateurs.
Un projet atypique né d’une première édition
Au programme de cette « exposition-vente » au cœur du concept-store, les assises Vis à-Vis (qui devaient être présentées à Milan) font partie de la collection Hémicycle, conçue par Philippe Nigro. Ce projet atypique est le fruit d’une première coédition du Mobilier national, réalisée avec Ligne Roset. L’institution – très présente dans les événements design – confie aussi un paravent du XXIe siècle, dont les tapisseries ont été réalisées aux Gobelins d’après l’artiste Aki Kuroda.
Autre exclusivité, Lafuma dévoile une collaboration de savoir-faire uniques, fruit de la rencontre entre le fabricant de mobilier in/out et un artisan maroquinier français. Réinterprétation d’une série d’assises vintage, la sortie de cette collection capsule 100% française, fonctionnelle et durable est prévue le 14 octobre, elle est donc visible en avant-première au concept store.
Parmi les nouveautés, l’espace – qui est conjoint au Café Intramuros–accueille aussi les assises Springback, de la toute récente collaboration entre le Japonais Keiji Takeuchi et Cruso.
Du côté des icônes
On retrouve Made in Design by Printemps qui a concocté une sélection de produits éclectiques, (mobilier, accessoires, etc.) : une occasion de se faire plaisir en retrouvant des bestsellers de Driade, Hay, Alessi et bien d’autres. Loueur de mobilier événementiel pour le cinéma et la mode, XXO met exceptionnellement en vente sur le concept store une sélection pop et dynamique issue de ses collections. Et parmi les accessoires, les collections en verre marin d’art de la table et de vases de Lucille Viaud apporteront une présence forte et naturelle, dans un décor végétalisé par AkaGreen.
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Du 3 au 12 septembre, la Paris Design Week met à l’honneur le design et les designers : 300 exposants réunis dans trois quartiers de la capitale. Un événement d’autant plus attendu par le milieu, au regard des annulations de plusieurs salons dont Maison & Objet. Le public sera-t-il au rendez-vous ?
La Paris Design Week est l’occasion pour les designers de présenter leurs réflexions et leurs dernières créations à un public venu des quatre coins du monde. Du moins lors des éditions précédentes. Que réserve cette édition 2020, estampillée Covid-19, qui éclipse au passage le dixième anniversaire de la semaine du design ? Alors que l’esprit devrait être à la fête, les mesures de quarantaine chez nos voisins font craindre une absence des visiteurs internationaux, et les nouvelles mesures sanitaires sèment le doute quant à la présence du public français. Masque obligatoire en tout temps, nombre limité de personnes dans les showrooms, parcours sde circulation… les rencontres entre les designers et le public sont certes bien encadrées. Mais, à la veille de l’ouverture de l’événement, tous y croient, et partagent une énergie formidable.
Car c’est de rencontres dont la profession a cruellement besoin. Après un confinement extrêmement compliqué, et malgré les aides mises en place, les créateurs misent beaucoup sur la Paris Design Week. Une semaine réussie serait un signe fort pour la profession et accélérerait sans aucun doute la reprise des activités de tous les acteurs.
8 PARCOURS THÉMATIQUES
Cette année, la Paris Design Week se fait un écho particulier du salon Maison & Objet (édition janvier 2020) en reprenant le thème de (Re)Generation : soit l’exploration par les designers des aspirations des générations Y et Z, dans l’objectif de bousculer les codes actuels de la consommation.
Comme les éditions précédentes, expositions, installations éphémères et produits rythment les déambulations du public. Au total, près de 300 exposants se répartissent essentiellement sur les trois quartiers dédiés : Saint-Germain-des-Prés, Opéra-Concorde-Etoile, Les Halles-Marais-Bastille, auxquels s’ajoute le quartier Vertbois devenu incontournable.
Outre ces parcours géographiques, la Paris Design Week est également structurée autour de promenades thématiques, chacune reliée à une dimension du design :
- (Re)Generation invite à découvrir les créations d’une jeune garde engagée, qui incarne les mutations sociales et environnementales d’aujourd’hui,
- Projects invite à rencontrer les professionnels de l’architecture d’intérieur et de l’aménagement,
- Work! réunit les spécialistes du genre et les solutions pour inventer de nouveaux espaces de travail,
- Art&Design rapproche esthétique et utilité,
- Iconic s’organise autour d’objets iconiques du design et des showrooms qui les exposent,
- Food&Design met en lumière les concepts de restaurants et les boutiques de spécialistes en art culinaire,
- Retail propose de découvrir cette discipline qui combine architecture et design d’intérieur,
- Savoir-Faire allie artisanat d’art et design.
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LE OFF DEVIENT PARIS DESIGN WEEK FACTORY
Véritable vitrine pour les jeunes designers, l’exposition OFF devient la Paris Design Week Factory. Du 3 au 8 septembre, talents émergents et confirmés sont exposés dans le 3e arrondissement de la capitale.
L’Espace Commines (17 rue Commines, Paris 3e) accueille 25 talents émergents, mis en lumière par Maison&Objet, à l’instar du studio parisien natacha&sacha.
La Galerie Joseph (7 rue Froissart, Paris 3e) consacre une exposition au design d’Asie du Sud et d’Afrique.
Un autre espace de la Galerie Joseph (116 rue de Turennes, Paris 3e) expose une sélection des travaux de designers récemment diplômés des principales écoles de design françaises et européennes.
Le Café Intramuros et le Concept Store Intramuros accueillent eux aussi le travail de ces professionnels qui font le design. Du 3 au 8 septembre est exposée une sélection de produits, ainsi que des exclusivités comme la première coédition du Mobilier national avec Ligne Roset.
Café Intramuros et Concept Store Intramuros,
5 rue Saint-Merri, 75004,
Entrée libre.

Il crée des « meubles qui marchent », fait souffler un vent léger sur des maisons iconiques comme Lancôme en conceptualisant des écrins ultrafins pour les parfums, accompagne Baccarat dans son premier projet hôtelier, scénographie l’espace de grands noms du retail… Entre design, architecture, architecture d’intérieur, Chafik Studio semble en perpétuel mouvement. Pourtant son fondateur et dirigeant Chafik Gasmi prend le temps de répondre présent à la Paris Design Week, et investit du 3 au 8 septembre l’Atrium de l’espace Joseph, au 5 rue Saint-Merri.

Une sculpture aérienne, fantomatique, réagit à la lumière et aux brises légères dues aux mouvements dans le lieu, et vient entourer, avec grâce, un parterre de chaises d’écoliers colorées. Tout est dit, dans ce dispositif : la simplicité du geste, et la générosité de la présence. Un voile de douceur, un temps de rencontre apaisé et joyeux dans une période compliquée par la crise sanitaire. Pour cette la Paris Design Week 2020, Chafik Gasmi et son équipe vous proposent de vous poser tranquillement, d’oublier un temps les contraintes du masque pour simplement vous asseoir, profiter de la lumière, du bien-être qu’elle procure, et discuter. « Je veux que les gens bougent dans l’espace avec les chaises, improvisent des coins de discussion. Tout le monde a besoin de se retrouver. » En juin, lors de la conférence de presse confirmant la tenue de l’événement, le plaisir d’être – à nouveau – ensemble était palpable, comme une énergie spontanément fédératrice dans l’air, et Chafik nous disait : « Je pense que Paris a vraiment les atouts pour créer un événement de design unique, différent mais aussi fort de ce qui se passe dans le off de Milan. » Pour lui, la Ville-Lumière est un territoire sans fin de promenade, de découvertes : « Petit à petit, il faut inciter les gens à oser pousser les portes, regarder, se réapproprier l’espace ».
Un espace harmonieux, une source de curiosité
Propice à ces occupations éphémères, de par son volume généreux, et sa situation légèrement en repli dans une petite cour, mais bien au cœur de la capitale, à proximité de Beaubourg, l’espace de la Galerie Joseph à Saint-Merri favorise cet esprit de découverte. Et la sculpture centrale, son installation d’assises, seront fédératrices pour les curieux qui passeront la porte cochère : « Tout le monde a des souvenirs de la chaise d’écolier, cela fait partie de notre imaginaire collectif. Au studio, on a commencé à la retravailler, dans des tailles variées et des versions différentes, en blanc, en noir, avec une collection été, et une collection hiver. Pour cette installation, on a recherché des couleurs reliées à l’enfance, dynamiques, lumineuses. » Vieux rose, jaune, vert, bleu, … Cette palette apporte des touches colorées dans l’espace blanc, et surtout l’énergie insouciante de l’enfance, et répond en contrepoints toniques à la blancheur de la lumière transmise par la verrière et captée par le tulle aérien de la suspension. À la tombée de la nuit, un jeu d’éclairage maintiendra cette atmosphère douce et chaleureuse. À noter, pour inscrire un volume plus sensuel, la sculpture joue avec la géométrie, depuis une base ronde qui se termine en ouverture rectangulaire. Les modules sont rétractables pour générer plusieurs positions.
Pour en savoir plus sur le studio, les visiteurs pourront bien sûr prendre connaissance des projets phares dans un espace stand dédié, et notamment de son accompagnement récent de la nouvelle marque de cosmétique bio Demain beauty. Une Paris Design Week sous le signe du bien-être, assurément.
Du 3 au 8 septembre
5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville)
11h-19h / Entrée libre
QUELQUES PROJETS DE CHAFIK STUDIO


« Allier luxe et écologie est l’engagement du studio depuis 2005, comme en témoigne l’Hôtel du Désert, une création bioclimatique et complètement autonome. À la fois hôtel et spa, ce havre de bien-être offre une expérience radicale et contemporaine avec la culture berbère. On y trouve un foyer central, un hamac ouvert sur les dunes, des salles de repos à l’ombre des moucharabiehs, des suites spacieuses comme des lofts, sobres comme des maisons berbères. »


« Idôle est un objet de luxe, intemporel, simple, pur et sensuel aux détails raffinés, facetté tel un bijou. (…) Un flacon rectangulaire qui tienne au creux de la main, un or et un jus légèrement rosé. »

En partenariat avec la CRAC, les entreprises de céramique Desvres ont travaillé à la réalisation d’un loft complet en céramique conçu par Chafik Gasmi, pour mettre en avant le savoir-faire de la région. Le loft est composé de pièces de céramique de 40 x 40 cm qui assemblées forment le mobilier : bibliothèque, foyer, baignoire, banc, cuisine.

Driade, Muuto, Seletti, Hay… Pour la Paris Design Week, Made in Design by Printemps concocte un panel extrêmement varié de mobilier et d’accessoires, dont des séries limitées, mis en avant au Concept Store Intramuros.
Du 3 au 8 septembre, le Concept Store Intramuros abrite une vaste sélection de pièces de mobilier et d’accessoires concoctée par Made in Design by Printemps. Ce panel éclectique réunit également des éditions limitées conçus pour les 20 ans de l’éditeur l’an passé. On y retrouve ainsi un tapis signé Guillaume Delvigne, des icônes par Ettore Sottsass ou encore des bestsellers édités par Driade.
Le bestseller Roly Poly

L’étonnant fauteuil Roly Poly, signé Faye Toogood, complète la collection Assemblage de Driade. Pour cette série, la designeuse a travaillé autour de formes simples et massives en s’inspirant de l’art brut et du primitivisme. Les rondeurs rassurantes de ce fauteuil oversize servent un design au style naïf presque enfantin. Les formes courbes et douces établissent une rupture avec les environnements très stricts et linéaires qui composent notre quotidien.
La sculpturale boîte Georgia

Issue de la collection Muse de Jonathan Adler, cette boîte rend hommage à la peintre américaine Georgia O’Keeffe qui fut l’épouse et la muse du photographe Alfred Stieglitz.
Sculpturale et atypique, cette boîte présente une étonnante grappe de seins en porcelaine blanche. Ces segments de corps humain, montrés comme des sculptures parcellaires, possèdent une force expressive qui invitent à recomposer l’univers d’où provient le fragment, à reformer le corps complet.
L’édition limitée Cumulus

Imaginé par Guillaume Delvigne à partir de ses carnets de croquis, et édités en édition limitée par Made In Design, pour célébrer les 20 ans de l’éditeur en ligne français, le tapis Cumulus reflète l’univers du designer au travers de son medium de prédilection : le dessin.
Des formes organiques et abstraites attirent ainsi le regard du spectateur, jouant avec ses perceptions à travers des superpositions et des effets de profondeur, le tout dans un esprit de douce géométrie.
L’iconique tabouret Pilastro

Kartell rend hommage à Ettore Sottsass avec la collection capsule ‘Kartell goes Sottsass. A tribute to Memphis. On y découvre notamment une pièce inédite conçue par l’Italien en 2005 : le tabouret Pilastro, à la fois objet du quotidien et objet d’art. Ludique et expressive, cette pièce présente tous les éléments caractéristiques du style de Sottsass : anticonformisme, jeu sur la couleur, superposition de formes géométriques simples, silhouette totémique.
Les bougies de couleurs Pillar

Les bougies Pillar, signées Lex Pott et éditées par Hay, présentent une superposition de cylindres de différentes tailles, déclinés dans une palette de teintes flashy ultra tendance. Cet assemblage de blocs de couleurs crée une composition rythmée avec une expression très contemporaine.
L’emblématique chaise Série 7

Pour célébrer ses 20 ans, Made in Design réédite une pièce intemporelle et mythique : la chaise Série 7. Certainement la chaise la plus vendue au monde, la chaise Série 7 a été souvent copiée mais jamais égalée. Fritz Hansen réédite la version originale, dessinée en 1955 par l’architecte et designer danois Arne Jacobsen. Série 7 est une chaise pratique, légère, confortable et empilable, conçue pour s’adapter à tous les types d’environnements : cuisines et salles à manger bien sûr, mais aussi restaurants, cafés ou encore salles de conférence… Cette chaise se compose d’une assise et d’un dossier en une seule pièce : une coque en bois contreplaqué moulé. Son design est à la fois épuré, fonctionnel et organique avec une incroyable fluidité des lignes.
Le vase renouvelé avec Kink

Dessiné par Earnest Studio, fondé par la créatrice américaine Rachel Griffin, le vase Kink combine artisanat traditionnel et technologie moderne : la forme en apparence simple a en effet été produite numériquement. À la fois simple, énigmatique et ludique, ce tube plié en céramique, édité par Muuto, attire l’attention et stimule l’imagination. La double ouverture suggère une nouvelle façon d’organiser les fleurs.
Plissé, la bouilloire haute couture

Pensée par Michele de Lucci, Plissé est une bouilloire électrique en résine thermoplastique qui se caractérise par de jolis plis qui lui donne une forme particulièrement chic. Provenant d’une technique très ancienne, cette méthode de plissage appliquée sur cette bouilloire s’apparente indéniablement à celle que l’on peut retrouver sur les vêtements en haute couture. Élégante jusque dans les moindres détails, Plissé dissimule sa base d’alimentation électrique à l’intérieur de la bouilloire. Très pratique, elle dispose également d’un fond isolé thermiquement, ce qui permet de la poser directement en tout sécurité sur n’importe quelle surface.
Elle se décline dans diverses coloris chez Alessi.
Du 3 au 8 septembre
5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville)
11h-19h / Entrée libre

Le Mobilier national assume sa mission de promotion de la création – sans oublier les jeunes – avec une présence forte à la Paris Design Week. Au programme, deux expos, “Métal et design” à la Tour Eiffel, et ” Le Mobilier du XXIe siècle” à la Galerie des Gobelins, ainsi qu’une présentation de la première coédition de l’institution au Concept Store d’Intramuros.
“MOBILIER DU XXIE SIÈCLE”

À la Galerie des Gobelins, à côté d’une sélection de pièces du XXIe siècle, le Mobilier national présente la jeune création qui a eu la charge de réinventer la table du Conseil des Ministres. Le public va ainsi découvrir les 22 propositions et les 5 lauréats de ce concours, le tout dans un écrin entièrement dédié aux designers qui ont créé les formes d’hier en collaboration avec l’Atelier de Recherche et les jeunes talents qui auront la charge de concevoir le mobilier de demain.
Ce concours était exclusivement réservé aux étudiants du Campus des métiers d’art et du design : porté par l’ENSAAMA, sous l’égide de l’Académie de Paris et de la Région Ile-de-France, le campus regroupe 29 établissements, dont 16 lycées professionnels et techniques, 5 écoles supérieures d’arts appliqués, des établissements privés, des institutions du Ministère de la Culture et des établissements d’enseignement supérieur, un CFA et un GRETA.
Ce concours a porté sur la réalisation des éléments suivants :
Mobilier :
– Une table de réunion, d’une capacité minimale de 22 places et de 40 places dans sa version maximale.
– Des petits bureaux plats assortis pouvant éventuellement former des consoles de la pièce lorsque le Conseil est achevé.
– Un modèle de chaise assorti à l’ensemble
– Un modèle de fauteuil pour le Président de la République et le Premier Ministre
– Un modèle de meuble casier destiné à déposer les téléphones portables des ministres dont l’usage est proscrit pendant la durée du Conseil
Luminaires :
– Un modèle de lampadaire
– Un modèle de lampe de bureau
– Un modèle de lustre contemporain
« Mobilier du XXIe siècle » , du 3 au 12 septembre, Galerie des Gobelins, 42 avenue des Gobelins, 75013 Paris – Entrée libre


“MÉTAL ET DESIGN”

Au premier étage de la tour Eiffel, le Mobilier national présente une vingtaine de pièces de mobilier exceptionnelles en métal, conçues dans son Atelier de Recherche et de Création depuis 1964, date de sa création. Réalisées en collaboration avec de grands noms du design, ces œuvres en métal jouent de toutes les possibilités du matériau, faisant ainsi résonnance à l’écrin de la Dame de fer qui les accueille.
Le travail d’une vingtaine de designers iconiques des 50 dernières années sera ainsi présenté, mettant à l’honneur le savoir-faire d’exception du Mobilier national et la vitalité de la création artistique contemporaine, de Roger Fatus à François-Xavier Lalanne, en passant par Isabelle Serre, Éric Gizard ou Salomé de Fontainieu.
“Métal et design ”, du 3 au 8 septembre, au premier étage de la Tour Eiffel – Entrée libre




CONCEPT STORE INTRAMUROS
Durant la Paris Design Week, au concept store Intramuros, retrouvez la coédition Ligne Roset et Mobilier national – une première pour l’institution ! – autour de la collection Hémicycle imaginée par le designer Philippe Nigro. Ligne Roset a prototypé les éléments industriels, l’atelier de métal du Mobilier national, lui, a travaillé sur les formes plus difficiles, comme le confident et le côte-à-côte. Puis un compromis technique a permis de pousser le projet jusqu’au terme de ce que voulait le designer, avec une collection complète et des formes spécifiques. « Ligne Roset n’aurait pas pu prendre le risque d’investir autant en matière de prototypage », explique Hervé Lemoine.
Une sorte de révolution pour l’institution ? Car depuis sa mise en place en 1964 à l’initiative d’André Malraux, l’ARC est jusqu’à présent pensé comme un outil mis à la disposition des designers pour les aider à créer, à l’instar d’un mécénat sous forme de résidences créatives. Selon Hervé Lemoine : « Cinquante ans plus tard, ce n’est plus possible de ne pas s’intéresser à l’édition – en réalité, à la diffusion – de ce qui est créé. »

Concept Store Intramuros, du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint-Merri, 75004. Entrée libre

Lucile Viaud a une signature bien spécifique : elle a inventé un verre marin qu’elle met au point à partir d’algues et de coquilles, et conçoit des accessoires et des collections d’art de la table qu’elle autoédite. Retrouvez ses créations au Concept Store d’Intramuros.
Diplômée de l’École Boulle, Lucile Viaud s’est progressivement spécialisée dans la mise au point de matériaux bio-sourcés et explore les liens entre recherche, design et artisanat dans sa démarche. Dans le prolongement de son projet de diplôme, cette jeune femme décidée travaille dans un principe d’économie circulaire la transformation de ressources locales en matériaux d’exception afin de fabriquer des produits sur un territoire donné, grâce aux savoir-faire locaux.

Résidente aux Ateliers de Paris en 2016, elle fonde l’Atelier Lucile Viaud et crée sa marque, Ostraco, labellisée Observeur du design 2018 : en valorisant des ressources marines bretonnes (coquillages, algues, arêtes…), elle conçoit un plâtre de mer et dépose le verre marin Glaz. L’atelier est distingué dans la catégorie développement durable du concours Cré’Acc 2018 et est aujourd’hui soutenu par le dispositif Emergys Bretagne. L’objectif est de dupliquer cette démarche dans d’autres territoires.
Depuis, elle a lancé sa propre marque, et a créé des éditions limitées à la demande de grands chefs.
Aujourd’hui, elle affine son dispositif autour de ses créations en signant chaque pièce, de façon retrouver le lieu , la date de fusion et la spécificité du verre de chacune : l’invention d’une ”géo-verrerie” qui retracent l’histoire totale de chaque élément de ses collections.

www.atelierlucileviaud.com
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre
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À partir du 3 septembre, Paris vibre au rythme du design ! Découvrez la collection Springback du Japonais Keiji Takeuchi au concept store Intramuros, et testez la collection Paddle au Café Intramuros.
Marque belge de mobilier, Cruso propose des créations contemporaines, épurées, dans un souci de limiter au maximum l’empreinte écologique. Les collections répondent à des usages aussi bien domestiques que professionnels.
Nouvelle collection springback au concept store d’Intramuros
Springback a été dessinée par le Japonais Keiji Takeuchi. Les premiers éléments dévoilent une chaise et une table basse, déclinés en chêne ou le noyer. Les lignes courbes assurent un confort et s’inscrivent dans une esthétique très épurée, intemporelle, en laissant la part belle au matériau noble. L’ensemble est fixé sur une structure en acier qui confère à la fois légèreté et robustesse à la composition.

Pour répondre à la demande de Cruso de limiter au maximum l’empreinte écologique, et de livrer les produits dans un emballage minimal, Keiji Takeuchi a recherché avant tout la simplicité. Grâce à un procédé d’ingénierie appelé « Springback », 10 vis seulement sont nécessaires pour assembler la chaise au design intemporel. En un tour de main, chaque pièce peut être assemblée avec facilité pour un usage immédiat.
Rendez-vous au Concept Store Intramuros, du 3 au 8 septembre, afin de découvrir la collection Springback.
Testez la collection paddle au café

Pour Cruso, le designer Benoît Duneufbourg a repris les rondeurs des pales de pagaie pour créer une collection d’assises et de tables, baptisées Paddle. Il imagine ainsi un ensemble doux, à la présence chaleureuse, destiné aussi bien à une utilisation à domicile qu’à l’univers contract : cette collection animera l’espace du Café Intramuros durant la Paris Design Week. Ànoter, dans le catalogue 2020 de Cruso, on trouve aussi les étagères Notes designées par Julien Renault, et les systèmes de rangement Block imaginés le trio de BigGame.


Café Intramuros et Concept Store Intramuros, du 3 au 8 septembre
5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Durant la Paris Design Week, découvrez la sélection de la rédaction au Concept Store Intramuros, et des exclusivités !
Le Mobilier national nous confie sa première coédition réalisée avec Ligne Roset pour la collection Hémicycle signée par Philippe Nigro, qui devait être présentée à Milan. En avant-première, Lafuma dévoile sa collaboration avec Bleu de Chauffe, qui sera distribuée en octobre.
Cruso présentera des éléments de la collection réalisée avec le designer japonais Keiji Takeuchi, The Vintage Furniture (exposant aussi dans l’espace) donnera la petite touche temporelle avec quelques éléments du XXe siècle. XXO, réputé comme étant LE loueur de mobilier événementiel du cinéma et de la mode proposera à la vente une partie de sa collection regroupant les plus grandes signatures du XXe.
Côté art de la table, Lucille Viaud nous confie ses créations en verre marin, tandis que Made in Design concocte un panel éclectique qui comprend des pièces de mobilier et des accessoires, de Driade, Muuto, Seletti, Hay… et bien d’autres surprises !
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Le fabricant et éditeur danois BoConcept reconnu dans la catégorie “Meilleur mobilier” et “Meilleure maison” aux Philippines des Luxury Lifestyle Awards.
Chaque personne est unique, avec ses traits, ses manies et ses goûts. Et aujourd’hui plus que jamais, le foyer est devenu le meilleur endroit pour exprimer cette individualité. Marque de meubles mondialement connue, BoConcept use de l’inspiration et du design danois, ainsi que de services personnalisés pour accompagner ses clients dans cette démarche. Et cette année, la marque ajoute à son palmarès le statut de lauréat des Luxury Lifestyle Awards dans la catégorie du « Meilleur mobilier” et de la “Meilleure maison » aux Philippines.

BoConcept est une marque haut de gamme de vente au détail, fondée en 1952 au Danemark par deux jeunes ébénistes, Jens Ærthøj et Tage Mølholm, qui avaient l’ambition de faire connaître le mobilier danois à un public plus large. Ces principes originaux de savoir-faire, de simplicité, de fonctionnalité, d’élégance et de qualité des matériaux, que l’entreprise suit encore aujourd’hui, ont fait d’elle le détaillant de meubles le plus global du monde. La marque possède une chaîne de vente au détail comprenant plus de 300 magasins dans 65 pays sur les six continents.

Aujourd’hui, BoConcept conçoit, produit et vend des meubles multifonctionnels contemporains, des accessoires et des luminaires pour la chambre à coucher, le salon, la salle à manger, le bureau à domicile et les espaces extérieurs. L’entreprise propose également un service de décoration d’intérieur, qui aide ses clients à créer une maison personnelle. Les visiteurs des magasins de meubles de la marque peuvent consulter ses décorateurs d’intérieur hautement qualifiés, qui proposent des solutions flexibles, allant de simples conseils en matière de couleurs à un réaménagement complet de la maison, transformant un espace ordinaire en la maison dont le client rêve.





Le studio de design et de recherche natacha&sacha interroge les modes de fonctionnement et de production des objets, ainsi que leur utilisation. Pour les deux fondateurs, Natacha Poutoux et Sacha Hourcade, il s’agit notamment de repenser les objets électroménagers selon les codes du design, encore trop peu présents, afin d’assurer leur durabilité. Le duo prendra part à la Paris Design Week Factory (du 3 au 8 septembre), à l’Espace Commines (Paris 3e).
Depuis 2018, le studio natacha&sacha ne cesse de séduire. Lauréat des Grands Prix de la Ville de Paris 2019, nommé aux Rising Talent Awards de Maison&Objet 2020, le duo formé par Natacha Poutoux et Sacha Hourcade définit tranquillement sa place sur la scène française du design.
Après quelques années chez les frères Bouroullec pour l’une, et aux côtés d’India Mahdavi pour l’autre, les deux diplômés de l’ENSCI-Les Ateliers fondent leur studio. Un moyen de “s’éloigner du design d’auteur”, et ainsi “ne pas s’enfermer dans une problématique et pouvoir rebondir sur plusieurs sujets”, confie Natacha Poutoux.
Leur démarche consiste à “apporter une réponse là où il y a un manque”, explique la jeune femme. À cette fin, les deux designers échangent avec les gens, observent leurs comportements, leurs interactions avec les espaces et les objets.

Fortes de cette approche “anthropologique”, leurs recherches s’orientent notamment vers les objets électroménagers, le “parent pauvre du design”, considère Sacha Hourcade. “Cela fait longtemps que des designers ne s’étaient pas intéressés à ce domaine”, enchaîne-t-il, “ces objets viennent principalement de l’industrie.” Ils sont dessinés par des ingénieurs, “possèdent les codes d’objets techniques, mais sont en décalage avec l’habitation et le domestique que l’on a pu observer”.
De cette initiative est née Tracés, un tapis inspiré des tables japonaises kotatsu, qui “chauffe près du corps, tandis que le reste de l’espace est froid”, explique Natacha. Récompensé aux Grands Prix de la Ville de Paris 2019, cet objet composé de graphène, un textile chauffant, consomme 16 fois moins d’électricité pour 2 mètres carrés qu’un radiateur électrique, permettant une économie d’énergie substantielle.
“Comment repenser les objets électroménagers pour qu’ils soient plus durables ?”

Natacha et Sacha sont convaincus qu’il faut poser “un regard de designer de mobilier sur ces objets, les dessiner au même titre qu’une chaise ou un canapé”. De cette façon “on les rend désirables. Et si on les désire, on les utilise plus longtemps”, assure le jeune designer, “on donne envie de conserver ces objets, au même titre qu’une armoire de grand-mère, que l’on transmet de génération en génération.” De cette réflexion est née leur bouilloire électrique Métis 03, fonctionnant à induction. Vouée à remplacer les modèles en plastique, qui favorisent la formation de tartre, très énergivore, cette bouilloire en porcelaine peut être lavée au lave-vaisselle. La partie réservoir d’eau est utilisable de façon indépendante, comme une simple carafe.
Actuellement en recherche d’édition, le duo possède une dizaine de projets confidentiels qu’il a initiés et qu’il présente “ensuite à des marques qui nous semble pertinente en fonction chaque projet“, explique-t-il. Ainsi, un industriel teste le textile à base de graphène afin de fabriquer des coussins chauffant pour les usagers des bars et cafés en hiver, puisque des villes comme Bruxelles ou Rennes interdisent désormais de chauffer les terrasses pour des raisons écologiques.
natacha&sacha c’est aussi de la collaboration avec des éditeurs ou des entreprises : “plusieurs collaborations sont en cours avec notamment Lexon, Designerbox, Cider et une entreprise de cosmétique japonaise Isehan Honten. Les produits que nous développons pour ces marques sont encore confidentiels, mais ils seront dévoilés d’ici la fin de l’année ou début 2021“.
D’ici là, Natacha Poutoux et Sacha Hourcade continueront d’occuper la scène. Du 3 au 8 septembre, ils prendront part à la Paris Design Week , à l’Espaces Commines (Paris 3e), dans le cadre de la Paris Design Week Factory (nouveau lieu dédié à la jeune création) avant de présenter un système de mobilier et d’aménagement pour les hall d’hôtels lors du Salon Equipe Hotel en novembre.

Cette lampe murale utilise le mur comme support de suspension et réflecteur. Le câble d’alimentation est détourné comme élément graphique et esthétique. La lampe à câble pivote sur un axe de 360 degrés.
© natacha&sacha

L’humidificateur d’air Métis 02 mesure et régule le pourcentage d’humidité à l’intérieur d’une pièce. Il contribue à favoriser une bonne respiration chez les personnes souffrant d’asthme par exemple.

Le serveur Métis 01 peut facilement stocker et sécuriser les données de votre domicile. L’objet est en céramique, un matériau à inertie thermique. Le choix du matériau et de la forme favorise la convection naturelle de la chaleur et empêche la surchauffe de l’objet.

Devon&Devon et Gensler s’associent pour donner naissance à Holiday et Dove, deux baignoires modulaires aux lignes classiques et contemporaines. Entretien croisé avec Nicola Bertini, PDG de l’entreprise florentine, et Daniel Stromborg, directeur de la conception produit du studio d’architecture et de design américain, qui révèlent que leurs baignoires illustrent un changement de statut de l’espace salle de bain.
Gensler est mondialement reconnu pour ses gratte-ciel, à l’image de la Shangai Tower, le plus grand de Chine. Pourquoi un studio d’architecture développe aujourd’hui un objet de salle de bain ?
Daniel Stromborg. Cela fait quelques années que Gensler développe des produits pour l’hôtellerie et le résidentiel. Le seul espace pour lequel nous n’avions pas encore réalisé d’objet était la salle de bain. Nous avons alors pris le temps de nous renseigner sur ce qui se faisait sur le marché, et ce qu’il manquait. Et le résultat va au-delà du simple design d’une baignoire : il s’agit ici de fournir un objet de référence aux designers et architectes d’intérieur, qui offre une expérience nouvelle et un produit modulaire innovant.
Pourquoi Devon&Devon a-t-il choisi le studio d’architecture Gensler ?
Nicola Bertini. Pour comprendre notre choix, il faut revenir quelques années en arrière. À ses débuts, Devon&Devon produisait à l’interne, dans le but de s’implanter durablement sur le marché. Depuis, notre réputation est faite et nous avons jugé opportun d’explorer les collaborations avec des architectes. Notre choix s’est notamment porté sur Gensler, spécialiste de l’hôtellerie et du résidentiel. Cela signifie qu’elle avait une compréhension profonde des besoins de cette clientèle que nous cherchions à atteindre. Nous avons ensuite choisi de travailler avec Daniel (Stromborg), et son équipe, car il pouvait respecter le style qui a fait notre réputation, et y apporter une touche de modernité.
Est-ce que Gensler pense à poursuivre dans la réalisation d’accessoires de salle de bain ?
D.S. Nous avions déjà réalisé des accessoires de salle de bain, pour la marque canadienne Umbra, entre commercial et résidentiel. Nous développons actuellement avec Devon&Devon une série de robinets, qui viendra compléter l’offre des baignoires Holiday et Dove. Puisqu’en tant que professionnels du design, nous nous attachons à sublimer l’espace ainsi que ce qu’il contient, à transmettre une expérience d’utilisation à l’aide des accessoires. Des accessoires qui ne sont autres que les robinets que vous ouvrez dans votre chambre d’hôtel.


Cela suggère-t-il une évolution dans le rapport à l’espace salle de bain ?
N.B. Nous observons depuis 30 ans une évolution dans l’utilisation de la salle de bain. Un changement dans lequel on croit d’ailleurs : autrefois espace purement fonctionnel, elle est devenue un cocon où l’on prend soin de soi, qui nous protège du monde extérieur. Un changement d’autant plus nécessaire dans les conditions actuelles.
Vous dites que Holiday et Dove marquent “un changement radical dans l’approche traditionnelle de la conception, de la production et de la personnalisation des baignoires”. En quoi est-ce le cas ?
D.S. Notre intention n’était pas de remplacer le designer ou l’architecte d’intérieur, mais plutôt de créer une solution, une expérience, la plus personnalisable possible. D’autant plus qu’ils cherchent à se l’approprier pour lui trouver une place dans un espace. L’approche modulaire offre ainsi une multitude d’opportunités de personnalisation : le rebord du modèle Holiday, par exemple, permet d’incorporer directement les robinets sur la baignoire.
Vous avez lancé les deux baignoires sur le marché le 16 juin 2020. Combien de temps a duré le processus de développement ?
D.S. Le processus de création a duré environ six mois, de l’étude de marché aux premiers prototypes. Dans un premier temps, il a fallu nous renseigner sur le style Art Déco, et sa branche “Streamline Moderne”, que nous ne connaissions pas forcément et qui était la condition non négociable du brief de Devon&Devon. Notre travail a abouti à deux produits distincts : l’un moderne et l’autre plus proche de la demande. À partir de là nous avons mélangé les deux pour créer Holiday et Dove. Quand on y repense, c’est un délai relativement court, d’autant plus que ces baignoires sont les premiers objets de salle de bain que mon équipe et moi réalisions.
Le corps des deux baignoires et celui de la coque sont fabriqués en White Tec Plus. Qu’est-ce que ce matériau ?
N.B. D’un côté, nous avons fait le pari de l’archétype plutôt que des lignes classiques. Nous proposons des baignoires qui seront encore d’actualité dans 30 ans, voire plus. Une telle promesse implique d’utiliser un matériau qui lui permettra de durer. D’un autre côté, nous garantissons la modularité, ce qui implique d’utiliser un matériau léger et moulable à souhait. Nous avons ainsi développé White Tech Plus, réalisé à partir de minéraux partiellement recyclés, combinés à des résines, ce qui lui offre une résistance accrue.
D.S. C’est un matériau qui se répare très facilement aussi. Par exemple, si quelqu’un est amené à découper une pomme sur le rebord de la baignoire, et qu’il le raye ou le casse, il suffit d’y injecter une pâte à base de résine puis de poncer.







La nouvelle gamme “Six-S” Collection de Neolith® puise son essence dans la pandémie de Covid-19, révélant au passage les six valeurs fondamentales de la marque : solidarité, hygiène, force, élégance, sensibilité et durabilité.
Baptisée “Six-S” Collection, la nouvelle gamme présentée par Neolith® montre que les choix de matériaux peuvent avoir un impact positif sur la santé publique, le bien-être et la qualité de vie, ainsi que sur l’environnement. Ces six modèles, influencés par la pandémie de Covid-19, évoquent les six caractéristiques essentielles de la marque pionnière de la Pierre Frittée.
Six attributs fondamentaux
Solidarity (Solidarité) : représenter les valeurs familiales profondément enracinées de Neolith®, son sens social et son engagement à créer une société plus forte et plus durable.
Sanitary (Hygiène) : promouvoir les propriétés ultra-hygiéniques de Neolith®. Des surfaces faciles à nettoyer et nécessitant peu d’entretien, qui peuvent être désinfectées à l’aide des produits chimiques les plus agressifs, sans ternir ni s’endommager.
Strong (Force) : fait référence aux propriétés innées de grande robustesse et d’ultra-résistance de Neolith®. Le matériau assure une valeur à long terme aussi bien pour l’utilisateur que pour l’environnement.
Stylish (Élégance) : proposant des designs hyperréalistes, la Six-S Collection intègre délicatement les tendances mondiales en constante évolution en matière de design. Ces nouveaux modèles marient aisément l’élégance et la robustesse.
Sensory (Sensibilité) : dévoile une expérience multisensorielle grâce au développement d’une gamme exceptionnelle de textures et de finitions spéciales qui créent un toucher unique. Chacun des nouveaux modèles offre un réalisme extrême, évoquant les merveilles de la nature.
Sustainable (Durabilité) : en tant qu’entreprise très consciente de l’importance croissante de la conception et de la construction écologiques. Neolith® offre des surfaces 100 % naturelles, carbon neutral, valables pour des applications intérieures et extérieures.
Six modèles au-delà de l’esthétique
Les dernières créations invitent au voyage, du majestueux Himalaya au brûlant désert d’Arabie, sans jamais faire de compromis sur l’esthétique, pour offrir des couleurs haute définition. Les finitions tactiles spécialement développées pour chaque surface contribuent à créer des matériaux au réalisme extrême.
La Six-S Collection comprend six nouveaux modèles, qui viendront s’ajouter à la gamme Neolith® déjà existante. Le dernier sera dévoilé à la fin du mois de juillet.
Winter Dala
La Winter Dala doit son nom aux chevaux dalécarliens, symboles du folklore suédois. Ces statues en bois peintes de couleurs vives, fabriquées à partir des pins à croissance lente qui entourent le lac Siljan en Suède, reflètent le rôle primordial des ces bêtes dans la société locale.
Sculptées à la main, les statues évoquent la force, la grâce, le raffinement et la beauté durables. Des qualités valables pour les surfaces Neolith®.

Doté d’un aspect distinct et original, Neolith® a réussi à obtenir l’essence de la texture unique de ce pin, en utilisant les dernières technologies de décoration pour créer des surfaces avec un toucher similaire à celui du bois non verni.
Dala est produit en deux tons, été et hiver, l’un représentant un profil de bois fraîchement coupé, l’autre un aspect vieilli rappelant la côte spectaculaire et balayée par les vents de la mer du Nord.
L’introduction des motifs du Dala souligne l’engagement continu du Néolithe en faveur des pratiques durables et de la préservation de nos forêts naturelles et de nos forêts tropicales.
Comme les autres motifs inspirés du bois de la gamme, les Dala d’été et d’hiver recréent fidèlement les coupes transversales de vrais arbres, sans qu’il soit nécessaire de les abattre, ce qui a un impact positif sur l’environnement.
Winter Dala est proposé en finition Soie dans des épaisseurs de 6 mm et 12 mm et disponible dans des formats de 3 200 mm x 1 600 mm et 3 200 x 1 500 mm.
Amazonico
Amazonico transporte l’observateur dans les forêts tropicales humides, luxuriantes, denses et exotiques Sud, avec leur mélange de flore et de faune et leurs rivières au débit doux.
Le produit englobe des tons sombres et mystérieux, représentant le sol de la forêt dense qui cède progressivement la place à des couleurs plus claires qui font référence à l’émergence progressive de la canopée des arbres.

Amazonico est disponible en finition Décor Poli ou Ardoise dans une épaisseur de 6 mm et est disponible en format 3200 x 1500 mm.
Abu Dhabi White
Abu Dhabi White évoque les paysages ensoleillés de la côte arabe, caractérisée par sa chaleur torride et ses eaux chatoyantes. Influencée par les couleurs de la mosquée du cheikh Zayed, la capitale de l’émirat, ce modèle comporte des veines dorées et des mouchetures de gris silex créent un aspect subtil et délicat. Combinée à la texture de la pierre naturelle non polie, cette dalle offre un aspect rafraîchissant et une sensation de minimalisme.
Abu Dhabi White est proposé avec un décor poli ou une finition soie en 6 mm et 12 mm d’épaisseur et disponible en 3 200 mm x 1 600 mm et 3 200 x 1 500 mm.
Layla
Tout comme les histoires de Shéhérazade, Layla évoque la magie et le mysticisme des mille et une nuits arabes. Des histoires de grottes débordant d’or scintillant, de génies en bouteille et de romances jouées dans des cours tranquilles et carrelées et des pièces remplies d’encens ont inspiré ce motif. Cette couleur, qui combine de façon harmonieuse un ensemble de teintes et de tons gris clair et gris foncé, est une déclaration audacieuse mais élégante.

Layla est proposé avec une finition polie ou ardoise en 6mm, 12mm et 20mm d’épaisseur et disponible en 3 200mm x 1 600mm et 3 200 x 1 500mm.
Himalaya Crystal
La majesté et la hauteur des sommets de l’Himalaya ont inspiré ce schéma clair et lucide. Himalaya Crystal rend hommage aux célèbres cristaux de sel de la région, qui sont exploités dans la région depuis l’époque d’Alexandre le Grand. Le veinage audacieux contraste avec la spontanéité subtile et une légère translucidité ajoute à l’authenticité. Cela donne un aspect propre et cristallin, qui semble illuminer tout espace dans lequel il est appliqué.

Himalaya Crystal est proposé avec une finition Décor Poli ou Ultra Soft en 6mm, 12mm et 20mm d’épaisseur et disponible en 3 200mm x 1 600mm et 3 200 x 1 500mm.

Le confinement a profondément changé le rapport des Français à leur habitat. De nouveaux usages se sont installés dans le quotidien et ont fait naître de nouveaux besoins. Une étude d’Esprit Meuble menée avec l’Institut de prospective et d’études pour l’ameublement (IPEA) sur le terrain auprès de 3000 ménages, du 18 au 27 mai.
En prévision du salon qui se tiendra en décembre, ESPRIT MEUBLE a souhaité éclairer les acteurs du secteur afin qu’ils puissent accompagner les changements opérés pendant cette période particulière et inscrits durablement, et dévoile les résultats de son étude menée en mai avec l’IPEA : « L’habitat, refuge sanctuarisé par la crise du Covid : les Français et leur habitat depuis le confinement. »
En effet, pour 70,1% des personnes interrogées, les activités pratiquées dans leur logement ont donné envie de réaménager son intérieur… Qu’il ait obligés à apprivoiser la solitude ou la cohabitation, le confinement nous a amenés à devoir lutter contre l’impression d’enfermement, avec pour résultats :
– la luminosité, érigée en denrée de première nécessité,
– l’optimisation de l’espace, nouveau besoin vital.
Le salon-séjour s’est fait la scène privilégiée de nouvelles activités : télétravail, école à la maison, sport ou yoga à domicile, retour aux loisirs créatifs… la modularité du mobilier devient essentielle pour définir les espaces et cloisonner les différents temps de la journée. Avec le télétravail, amené à se pérenniser, de nouveaux besoins d’ergonomie se font ressentir : assise, éclairage, acoustique… Le retour derrière les fourneaux et une cuisine plus ambitieuse ont renforcé les exigences pour un mobilier fonctionnel, un électroménager plus pointu, mais aussi pour des espaces plus conviviaux.
Ce printemps, propice plus que jamais au grand ménage, a mis en évidence des besoins de solutions de rangement et d’organisation. Les espaces communs (cours, balcons etc.) se sont également vus ré-investis, comme précieux lieux de socialisation et de partage.


Achats reliés aux modes de production
Une période aussi plus contemplative, durant laquelle les Français ont pu faire le plein d’inspiration. Ils souhaitent aujourd’hui que leur intérieur soit davantage en harmonie avec leur personnalité, mais aussi leurs valeurs, repensées pendant ce moment d’introspection et de remise en question de nos styles de vie. Authenticité, responsabilité, écologie : des petits gestes aux grandes résolutions, nos sensibilités aux questions de développement durable se sont développées, avec une attention portée au-delà de l’offre, aux choix de production. Ainsi, 37,7% considèrent qu’un meuble ne doit pas être fabriqué à l’autre bout du monde.
