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A l'occasion de Design Miami, Range Rover ouvre les portes de la Range Rover Gallery dans la cour de l'Hôtel de Maisons jusqu'au dimanche 26 octobre.
Connu pour le luxe de ses véhicules les plus prestigieux, Range Rover place depuis 55 ans le design à la hauteur de l’innovation technique. À l’occasion de Design Miami, la marque britannique dévoile dans la cour de l’Hôtel de Maisons, en plein cœur de Paris, un petit espace d’exposition éphémère : la Range Rover Gallery. Quelques mètres carrés dans lesquels la marque souhaite valoriser la création contemporaine en accueillant six créations. Pensé comme une extension physique de sa philosophie “Modern luxury”, la galerie valorise en son sein les travaux des lauréates Sophie Dries et Fleur Delesalle récompensées en 2022 et 2023 lors des AD Range Rover Design Awards, et Dan Yeffet, précédemment membre du jury.

Trois noms pour incarner le luxe de demain
Parmi les pièces exposées, Sophie Dries présente Croissant, un fauteuil dont la silhouette faussement légère dissimule une conception sophistiquée faite de velours dense et de placage en loupe de bois. Une assise réalisée dans un atelier français en hommage au savoir-faire traditionnel. Une approche que l’on retrouve également dans la lampe E.T. de Fleur Delesalle. Cette création sculpturale réalisée en plâtre suggère une présence quasi animale chargée de mystère. Enfin, on trouvera les créations de Dan Yeffet explorant, par le biais du verre, du métal et de la pierre, une esthétique portée par la tension des courbes. Trois styles différents et une même recherche de radicalité au service de l’esthétique. Une vision d’autant plus importante pour Range Rover que la marque a réaffirmé son soutien à la jeune création l’an dernier en lançant le Student Prize. Un concours par lequel les étudiants sont invités à imaginer un objet nomade, à la fois sophistiqué et épuré, inspiré par la sphère automobile. Un prix pensé comme une passerelle entre générations, disciplines et visions du luxe.


L’architecte d’intérieur et designer Charles Zana présente In Situ. Une collection aux proportions nouvelles, dévoilée dans un écrin haussmannien rue de Rivoli et visible jusqu’au 26 octobre.
C’est dans le cadre haussmannien de l’ancien Cercle suédois situé au 242 rue de Rivoli, que Charles Zana a souhaité présenter sa nouvelle collection : In Situ. Après l’Hôtel de Guise en 2021, où il avait présenté Ithaque, et l’Hôtel de la Marine, où il avait dévoilé Iter l’an dernier, c’est donc derrière les hautes fenêtres de cet écrin surplombant le jardin des Tuileries que l’architecte d’intérieur et designer s’est installé pour la semaine. Le temps pour lui de présenter « une collection plus personnelle et moins formelle que les deux précédentes », explique-t-il. Créateur touche-à-tout, Charles Zana propose cette fois-ci une vision maximaliste de son approche, se laissant aller aux formats XXL favorisant l’expressivité visuelle de ses créations. Imaginées pour la plupart dans le cadre de cette nouvelle collection, quelques pièces rééditées trouvent néanmoins leur place, parmi lesquelles le canapé Julie, qui, à la manière d’un confident courbé en satin et en étain, vient redessiner l’espace grâce à ses six mètres. Une création centrale dans le salon de cet appartement que le visiteur est invité à arpenter pour découvrir ou redécouvrir, au gré de six vastes pièces, une trentaine de créations. Parmi elles, des miroirs Carlo en bronze ou encore le petit fauteuil Big Franck, installés à l’ombre d’un discret boudoir vert bouteille. Deux créations en hommage au maître italien Carlo Scarpa, dont le travail a inspiré le designer, qui nourrit une profonde affinité avec les designers italiens modernistes, et Jean-Michel Franck, l’une des figures emblématiques de l’Art déco.
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Une vision artistique globale
Signature d’intérieurs remarquables aux quatre coins du monde, Charles Zana a imaginé cet ensemble sans fil rouge, simplement guidé par l’idée d’une « collection en mouvement ». Au-delà de l’aspect formel qui ne se confine pas à un style, l’architecte d’intérieur et designer se laisse guider « par des meubles qui architecturent l’espace ». Considérant qu’il n’y aurait pas « une seule façon bourgeoise de s’implanter dans l’espace », mais au contraire une réflexion « proche de celle des ensembliers », l’exposition met en avant la pluralité des formes et des matières. À celles traditionnelles comme le bronze, le marbre, le cuir ou encore l’acier inoxydable, Charles Zana intègre pour la première fois de nouveaux médiums comme la laque, l’étain ou la céramique, tous travaillés en France.
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Scénographiée avec une grande simplicité, privilégiant l’esprit d’un appartement habité à celui d’un showroom, la présentation s’accompagne d’une sélection d’œuvres issues de l’univers de Charles Zana. Parmi elles, des polaroïds de Carlo Mollino, des céramiques d’Ettore Sottsass et des antiquités de la Galerie Chenel. Amateur d’art pictural et collectionneur, le designer s’est également entouré du galeriste Paul Calligaro pour la curation dont résulte une sélection d'œuvres d’Eugène Carrière. Une mise en valeur du XIXe siècle dans laquelle architecture et peinture servent le design contemporain et permettent à l’événement de s’inscrire en tout point dans la dynamique d’Art Basel Paris.
L’exposition est à voir au 242 rue de Rivoli, de 11 h à 19 h jusqu'au dimanche 26 octobre.
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HomeSpirit est spécialisé dans la fabrication de canapés. Basée à Neuville-en-Ferrain, dans le Nord, l’entreprise qui vient de fêter ses 30 ans travaille sur des projets contract pour l’hôtellerie, en misant sur son savoir-faire en matière de personnalisation, mais également sur sa capacité industrielle. Explications avec Éric Delpierre, directeur général de la marque.
Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm
Comment s’est développé le secteur contract chez HomeSpirit ?
Le contract est présent depuis lontemps chez HomeSpirit, mais cela n’a pas toujours été mis en avant. Jusqu’à il y a quelques années, le secteut était très organisé, structuré, où tout passait par de grands comptes pour de grands groupes hôteliers, avec des modèles fabriqués en série la plupart du temps. Nous avons réellement pu commencer à nous développer lorsque les hôtels se sont rendu compte qu’ils avaient tout intérêt à se tourner vers du sur-mesure pour se démarquer de leurs concurrents. Cette nouvelle approche nous a permis de mettre en avant notre savoir-faire en matière de personnalisation, mais aussi de valoriser notre capacité industrielle importante. Nous pouvons en effet répondre aussi bien aux besoins d’un hôtel de 200 chambres qu’à ceux d’un hôtel de charme qui n’en compte que 15, tout en respectant les exigences du contract. Depuis que le marché s’est orienté vers la personnalisation, d’un hôtel à l’autre, nous sommes en plein cœur de notre savoir-faire. C’est désormais à nous de continuer à nous développer pour répondre au mieux à ces demandes spécifiques.
Comment s’organisent les projets contract chez HomeSpirit ? Avez-vous un bureau dédié au développement ?
Nous avons deux façons de travailler pour concevoir les modèles d’assises de nos projets. D’une part, le client peut s’inspirer de nos collections de canapés, puisque nous sommes à la fois fabricants et éditeurs. D’autre part, nous collaborons directement avec des designers ou des agenceurs pour répondre à des demandes plus spécifiques, avec l’aide de notre bureau d’études, qui peut repenser, corriger, voire créer entièrement un produit si nécessaire. Au sein de nos projets, nous veillons à apporter un charme supplémentaire « à la française » au secteur de l’hôtellerie, longtemps resté assez classique et redondant. Cette signature française est d’ailleurs inscrite dans l’ADN de l’entreprise depuis sa création il y a 30 ans puisque tous nos produits sont Origine France Garantie, et 80 % de nos fournisseurs sont situés à moins de 100 km de l’entreprise.

Un projet significatif auquel vous pensez ?
Nous venons tout juste de finaliser un projet en Espagne avec la chaîne d’hôtels OKU Hotels, qui compte plusieurs établissements en Europe. L’idée était d’offrir une notion de confort absolu à travers des matières nobles comme le lin ou les plumes qui des matériaux qui demandent certes de l’entretien, mais qui offrent une réelle valeur ajoutée et un confort « comme à la maison », tout en restant dans un univers d’hôtellerie de luxe. Le résultat était là et nous devrions probablement collaborer sur d'autres hôtels du groupe à l'avenir.
Il s'agit de votre seconde participation au salon EspritContract. Qu’espérez-vous de cette nouvelle édition ?
Nous sommes impatients de découvrir les évolutions du salon, les nouveautés et la présentation des espaces d'exposition. Nous attendons évidemment beaucoup de rencontres avec différentes personnalités, qu'il s'agisse d'acheteurs, d'agenceurs ou d' architectes et leur faire découvrir notre travail, nos projets et tout le savoir-faire industriel que nous proposons.

Des temps forts à venir en 2026 ?
Nous sommes en plein développement de notre département export, qui nous tire véritablement vers l’avant. Nous avons déjà une présence relativement importante en Europe, mais nous souhaitons nous étendre davantage. Il existe de réels leviers de développement, et cette présence à l’export nous permet d’avoir une meilleure visibilité sur les besoins, afin de proposer des réponses plus précises et encore plus personnalisées aux projets.

Fort du succès de sa première saison, Silvera revient avec la Saison 2 de 'ln Talks', sa mini-série originale consacrée à l'univers du design, vu de l'intérieur.
Cette nouvelle édition s'ouvre avec quatre figures majeures de la scène contemporaine : Erwan Bouroullec, Sabine Marcelis, Patrick Jouin et Odile Decq. Chacun y partage, avec sincérité et singularité, sa vision de l'idée - ce moment d'émergence où intuition, matière et sens ne forment qu'un.
Retrouvez l'intégralité de la saison 1 dans notre article dédié.
Episode 1 : Erwan Bouroullec
Installé entre Paris et la Bourgogne, Erwan Bouroullec propose un design inspiré d'une certaine simplicité, et empreint d'une forme de poésie humaine. Dans un discours sensible, il évoque la place discrète mais non moins essentielle du geste créatif, comme une solution aux problématiques du quotidien. « Pour moi, il n'y a pas d'idée géniale » affirme le créateur qui partage ici son approche délicate de l'objet.
Episode 2 : Sabine Marcelis
Motivée par le besoin de compréhension des éléments qui l'entourent, Sabine Marcelis, s'amuse à repousser les limites de l'existant. Inspirée en grande partie par la nature, « la plus grande des designers », dont elle fait le point de départ de ses réflexions, l'artiste et designer basée à Rotterdam revendique une approche instinctive. Un besoin qui répond à celui essentiel de préférer la persévérance de l'approche plutôt que le suivi des tendances.
Épisode 3 : Patrick Jouin
Designer par vocation, Patrick Jouin évoque la place de l'intuition dans la création. Affirmant que le design est une discipline pensée pour les autres, il place l'idée au cœur du processus. Convaincu que les "bonnes et grandes idées" sont rares et précieuses, souvent révélées par le regard d’autrui plus que par sa propre certitude, Patric Jouin accorde au hasard toute sa place. Une vision grâce à laquelle le designer appréhende l'inspiration comme une variable fluctuante.
Épisode 5 : Philippe Starck
Créateur-explorateur, connu et reconnu dans le monde entier, Philippe Starck confie être devenu designer par hasard. Libre, Précurseur, affranchi des modes et des codes, il revendique une vision de la création à la fois humaine, poétique et politique, invitant chacun interroger ses besoins et la véritable utilité des objets.

La dixième édition des Journées nationales de l'architecture s’ouvre aujourd’hui ! L’occasion de découvrir et redécouvrir les constructions qui façonnent le paysage français à travers plus de 1 000 lieux.
Un style biscornu dans un quartier à l’architecture sobre, une façade étonnamment colorée ou encore une verrue des années 1980 érigée en plein cœur d’un centre-ville historique. Si l’architecture est partout, il n’est pas toujours évident de la comprendre, d’en cerner les influences et les enjeux. Créées en 2015, les Journées de l’Architecture célèbrent leurs 10 ans. À partir de ce jeudi 16 octobre, et jusqu’au dimanche 19, le festival invite tous les publics — experts comme simples citoyens — à venir aborder le sujet de l’architecture dans plus de 1 000 lieux répartis sur tout le territoire. Du Café Archi implanté dans le tiers-lieu de La Raffinerie, sur l’île de La Réunion, au Pavillon Muqarnas de Saint-Étienne, en passant par le Musée de l'Annonciade de Saint-Tropez, chacun sera invité à prendre part à des conférences, des débats, mais aussi des expositions et des visites. Avec pour thème les « Architectures du quotidien », cette nouvelle édition souhaite rapprocher la vie de tous les jours et le bâti historique pour « mettre en avant la pluralité des éléments construits qui nous entourent et mettre la symbolique du premier art à la portée de tous », explique Hélène Fernandez, directrice adjointe au directeur général des patrimoines et de l’architecture, chargée de l’architecture.
Davantage tournée vers les professionnels de l’architecture, avec cette année davantage d’ouvertures d’agences, « cette édition entend susciter des controverses et des interrogations pour favoriser les échanges ». Un objectif qui s’inscrit dans la volonté du ministère de la Culture de faire découvrir ce domaine, ses métiers et ses enjeux de société, qu’ils concernent les transports, les infrastructures publiques, les équipements sportifs ou culturels.

Une stratégie nationale
Imaginées pour répondre « à l’absence d’un moment annuel dédié à l’architecture », ces journées s’inscrivent dans un plan global lancé en 2015. Célébrant « une nouvelle stratégie pour visibiliser le monde de l’architecture et ses missions », l’événement souhaite à la fois donner les clés de compréhension du bâti, mais également inviter à questionner la mise en œuvre de projets par le prisme des ressources ou encore de l’évolution de nos modes de vie. Un enjeu d’autant plus important que la profession d’architecte suscite un véritable engouement auprès des étudiants, sans pour autant être toujours bien comprise du grand public. C’est aussi dans cette optique que les Journées de l’Architecture renouvelleront cette année encore le dispositif à destination de la jeunesse « Lever les yeux », porté notamment par les CAUE ou les directions des patrimoines des collectivités. Un enjeu de compréhension à construire, donc, pour que chacun soit un petit peu plus habité par la connaissance de nos architectures quotidiennes.
Le programme de cette nouvelle édition des Journées nationales de l'architecture est à retrouver en intégralité ici.


Dédié aux nouvelles technologies dans les domaines de l’architecture, de l’architecture intérieure et du design, le salon RELEASE [AEC] ouvrira les portes de sa première édition le 17 novembre.
La création architecturale et design évolue, et avec elle tout l’écosystème de la profession. C’est dans cette optique, et pour accompagner les acteurs dans cette mutation, que se tiendra, le 17 novembre prochain, la première édition de RELEASE [AEC]. Porté par Philippe Brocart, l’événement réunira, au Paris Pleyel Resort à Saint-Denis, un vaste réseau d’agences, de start-up, de bureaux d’études et de campus d’architecture. L’occasion pour ces professionnels de porter un regard croisé sur les transformations des technologies dans l’architecture et de l’ingénierie, dans le secteur de la conception. Au programme de ce grand rendez-vous, cinq keynotes internationales et une multitude d’intervenants, parmi lesquels Tim Fu, figure montante de l’architecture générative, Allister Lewis, militant d’un usage plus fluide des outils numériques, ou encore Stjepan Mikulic, dont la base de données dédiée aux IA pour l’AEC fait aujourd’hui référence.
Autre moment fort : la remise des Architizer A+Awards pour la zone EMEA, organisée en collaboration avec la célèbre plateforme new-yorkaise. La cérémonie sera précédée d’une conférence réunissant Atelier du Pont, Coldefy et Chatillon Architectes autour de la question des technologies cachées dans l’architecture contemporaine.

L’IA au cœur d’une vaste mutation
Après plusieurs années d’adoption progressive des outils BIM (Building Information Modeling) et de la modélisation 3D, l’introduction massive de l’intelligence artificielle marque une nouvelle étape. « L’IA offre des solutions dans de nombreux domaines, notamment la génération en temps réel de plans, l’aide à la conception et à la modélisation, l’analyse environnementale et énergétique, la visualisation et les rendus 3D, mais aussi l’optimisation des réponses aux appels d’offres, la gestion des comptes rendus de chantier, la gestion simplifiée des tâches administratives et juridiques », annonce Philippe Brocart. C’est pour expliciter et composer au mieux avec ce nouvel outil, et son intégration rapide dans le secteur, que RELEASE [AEC] souhaite « faire un point sur les technologies et les outils digitaux qui permettent aux différentes professions, dont les designers, d’être plus efficaces, de gagner du temps et de pouvoir ainsi se concentrer sur leur véritable valeur ajoutée, à savoir la créativité. » Une évolution à laquelle Philippe Brocart souhaite intégrer les étudiants, qui pourront également participer à l'événement à partir de 17h.
« Il est important que les nouvelles générations s’approprient ces nouveaux outils et se tiennent informées, d’autant plus qu’elles sont habituées à utiliser, dans leur quotidien, les nouveaux outils digitaux », conclut-il.

Entre innovations techniques et nouvelle offre circulaire, Vitra souhaite mieux faire connaître cette activité tout en poursuivant le développement de projets personnalisés répondant aux besoins spécifiques de ses clients. Entretien avec Karin Gintz, directrice générale France de la marque, pour mieux comprendre ces nouveaux enjeux.
Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm
Quelle est la vision de Vitra concernant les projets contract ?
Vitra travaille à la fois sur des projets contract et résidentiels, et c’est justement cet équilibre qui fait le charme de la marque. Sous une même entité, il est possible d’aménager des bureaux, des espaces tertiaires, des lieux publics ou encore du résidentiel. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous parvenons à créer des environnements de travail qui ressemblent un peu moins à des bureaux. Nous défendons l’idée que si l’on va au bureau, il faut offrir aux collaborateurs des activités plus riches et intéressantes que ce qu’ils ont chez eux. Cela passe par la création d’espaces sociaux authentiques et par le développement de produits pensés pour ces nouveaux usages.

Comment s’organisent ces projets concrètement ?
Dans le domaine du contract, Vitra se positionne comme une marque tournée vers l’innovation. Nous avons d’abord mis l’accent sur les matériaux, puis sur les mouvements et les usages. Aujourd’hui, nous concentrons nos efforts sur le développement durable de nos produits. Nous collaborons à la fois avec des designers renommés mais également avec nos équipes internes dédiées à la R&D qui s’avère être un aspect très apprécié des créateurs. Ce fut le cas, par exemple, du siège Mynt d’Erwan Bouroullec, un fauteuil surprenant développé afin que l’assise et le dossier bougent simultanément. C’est précisément ce type d’usage innovant que nous souhaitons continuer à explorer et à développer.

La marque s’engage de plus en plus sur le plan du développement durable. Comment cela se traduit-il dans les produits ?
Nous avons toujours voulu proposer des choses nouvelles, mais qui ont du sens. Depuis une dizaine d’années, nous avons concentré nos efforts sur les matériaux afin de réduire au maximum notre empreinte carbone. Aujourd’hui, nos conceptions de produits ont été complètement repensées :
tous les plastiques utilisés sont recyclés, le nombre de pièces et de composants a été réduit, et nous n’utilisons plus ni agrafes, ni colle. Parallèlement à cet aspect technique, nous anticipons aussi la question de l’entretien : un siège ou un sofa doit être lavable, déhoussable, et facilement réparable. En cas de problème, il faut pouvoir remplacer la pièce défectueuse sans avoir à changer l’intégralité du produit.

Vous proposez également un service de restauration de vos modèles iconiques, le Vitra Circle. Quel est l’objectif de cette initiative ?
Le Vitra Circle est une plateforme à travers laquelle nous rachetons des produits Vitra afin de les reconditionner avant de les remettre sur le marché en seconde main. L’offre couvre tous types de produits, même si l’on retrouve souvent nos pièces iconiques, comme les Aluminium Group ou bien des modèles plus récents tels que les chaises ID. Les produits sont repris dans nos usines, repassent sur la chaîne de montage des produits neufs et peuvent changer de couleur, de textile ou de matériau. Bientôt, il sera presque impossible de distinguer un produit neuf d’un reconditionné.

Vitra participe pour la première fois à Esprit Contract. Qu’attendez-vous de cette participation ?
Participer à ce type de salon est avant tout l’occasion de rencontrer les professionnels. En parallèle, nous souhaitons mettre en lumière notre offre de seconde vie et de réemploi, car beaucoup d’entreprises ne sont pas encore informées sur le sujet. Nos produits sont déjà réputés pour leur longévité, mais avec cette initiative, nous franchissons une nouvelle étape : leur durée de vie peut être encore prolongée, ce qui ouvre la voie à de nouveaux enjeux de consommation et à une autre manière de penser les projets.

À l’occasion du centenaire des Arts décoratifs, les Manufactures nationales – Sèvres et Mobilier national, qui regroupent 53 ateliers, dédient l’exposition "le Salon des Nouveaux Ensembliers", à cette figure oubliée. Réunis autour de la thématique de l’Ambassade, dix studios ont imaginé, au sein du Mobilier national, dix espaces singuliers ayant pour point commun un art décoratif ambitieux mais conscient des enjeux de notre siècle.
C’est sur la place des Invalides que tout a commencé en 1925 et c’est quelques kilomètres plus loin que l’héritage de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes se poursuit cent ans plus tard. Ouverte ce mardi 14 octobre, l’exposition intitulée “Le Salon des Nouveaux Ensembliers” prend place au cœur du Mobilier national jusqu’au 2 novembre. Plus qu’une « exposition commémorant l’Art déco, c’est une réinterprétation faite dans un esprit de conquête, de rénovation et d’hybridations » qui a été imaginée, annonce Hervé Lemoine, directeur de l’institution. À cette occasion, le Mobilier national a invité dix studios de design à endosser le rôle d’ensemblier. Un terme quelque peu daté, mais hautement synonyme d’une époque portée par celles et ceux qui l’ont habillée. Plus qu’une profession, c’est aujourd’hui une philosophie dont les designers se sont fait les ambassadeurs. Une symbolique véritablement incarnée, car la thématique porte justement sur l’Ambassade. Une thématique évidente pour le Mobilier national qui, outre l’écho à sa fonction, réalise « un clin d’œil à 1925 puisque le Pavillon des Ambassades avait été le plus visité de toute l’exposition. » Mais il s’agit avant tout d’un lieu reconnu pour la perméabilité de l’art et de la politique. Car, si son rôle a largement évolué au cours des cent dernières années, la place des métiers d’art et des savoir-faire comme marqueur stylistique ou géographique, elle, demeure. L’occasion pour les créatrices et les créateurs sollicités de remettre en avant la place des arts décoratifs français en 2025.

Un hommage tourné vers l’avenir
Sélectionnés parmi une trentaine de candidats invités, les dix studios l’ont été à la lumière de trois critères, explique René-Jacques Mayer, commissaire de l’exposition. « Nous voulions que les espaces soient porteurs de sens et en adéquation avec un usage contemporain. Ils devaient également activer des savoir-faire français par le biais de collaborations avec des ateliers (on en compte désormais près de 150 établies grâce aux dix réalisations). Enfin, chaque projet devait être le plus écologique possible, que ce soit par l’origine des matériaux, mais également pensé de sorte à pouvoir être transporté, puisque l’exposition partira prochainement pour la Chine, l’Amérique du Sud et les pays du Golfe. » Un cahier des charges relativement libre, dont résulte « une diversité d’écriture » visible au travers du vestibule, de la cuisine, du bar, de la chambre présidentielle et enfin du bureau. Cinq pièces différentes aux besoins divers, où se retrouvent malgré tout la revalorisation et le détournement comme fil rouge. « Contrairement à 1925, il n’y a pas un style prédominant, mais l’on s’accorde sur des valeurs comme l’écologie. » Que ce soit au travers du travail d’Emilie Studio et la réinterprétation d’étais de chantier qui, une fois dorés à la feuille d’argent, deviennent les colonnes d’un décor dans lequel le marbre vert n’est autre que du bouleau peint, ou bien par la cuisine de Paul Bonlarron dans laquelle le déchet se fait meuble, de la pâte à pain devenue luminaire, aux pelures d’aubergines devenues vitrail. L’architecture, elle non plus, n’est pas en reste avec la création d’une cuisine extérieure temporaire et démontable signée Atelier Craft, ou un vestibule pensé par Dach&Zéphir invitant la flore à être décor.

L’ambassade des sens
Au-delà des enjeux environnementaux, cette exposition est avant tout, selon Hervé Lemoine, « une manière de montrer comment le mariage des métiers d’art et de la création peut offrir quelque chose d’innovant. » Et cette ambition se ressent dans chaque espace, du vestibule de Mathilde Bretillot, pensé comme un lieu coloré et empreint d’humanisme, à celui d’Estudio Rain (seul studio étranger, venu du Brésil), conçu comme une galerie contemplative dédiée aux savoir-faire, en passant par la salle à manger de Marion Mailaender, où les objets entrent en dialogue avec le convive. Autant de propositions qui donnent à l’ambassade d’aujourd’hui une véritable charge sensorielle et invitent à prendre le temps de regarder, de comprendre et d’interpréter les détails. Une posture davantage réflexive que démonstrative, en rupture avec l’esprit de 1925. Certaines installations rendent hommage à des figures longtemps reléguées dans l’ombre, à l’image du clin d’œil de Sophie Dries à Eileen Gray, évoquée par un bar sculptural et une suspension. D’autres, comme le projet du Studio Oud, puisent dans l’histoire lointaine — ici l’Égypte antique — pour raviver l’imaginaire des grands explorateurs. Une multitude d’approches rappelant, comme le montre la chambre théâtrale et colorée de Pierre Marie, que l’art décoratif n’appartient pas au passé. Il reste d’abord une manière de penser l’intérieur avec attention et émotion.
Ci-dessous à gauche, la chambre de Pierre Marie, et à droite le bar de Sophie Dries ©Mobilier national

Julien Renault pratique le design comme une évidence. Du petit objet du quotidien au meuble produit à grande échelle. Récemment, la marque Hay est devenue son meilleur client.
Il est né à Trappes, dans les Yvelines. Son père, peintre en bâtiment, sa mère, secrétaire à l’hôpital public, avaient deux passe-temps : la peinture et la photo. C’est ainsi qu’il a toujours bricolé avec son père et fabriqué ses prototypes dans l’atelier de l’hôpital. C’est donc un parcours classique qui l’a mené au lycée Blanche-de-Castille (filière STI2A), au Chesnay-Rocquencourt, où il a étudié les prémices du design au sens large – études de cas, graphisme, packaging… – pour faire par la suite un BTS. Un ami, qui partait à l’École supérieure d’art et de design de Reims, l’a entraîné avec lui découvrir une culture, un rapport au design autre, avec des professeurs comme Pierre Charpin, Matt Sindall, Delo Lindo, Marc Brétillot… Une scène française héritière du mouvement Memphis et d’Ettore Sottsass.
Du design plus industriel
Désireux de se confronter à du design plus industriel, il a eu la chance de profiter d’un échange Erasmus en 2008 avec l’École cantonale d’art de Lausanne (Écal), après un stage de six mois en 2007 chez Ronan et Erwan Bouroullec. Il y apprend l’attention portée au design industriel jusqu’à sa représentation en image. À l’Écal, il mène à leur terme plusieurs projets comme les lampes Souches, les tabourets Hand Forged et les miroirs Table Top, qu’il présentera au concours Design Parade de la Villa Noailles en 2009. Président du jury, Jasper Morrison l’invitera dix ans plus tard, en 2019, à dessiner un banc pour la première Biennale d’art et de design organisée par la ville de Fiskars, en Finlande. Juste après Design Parade, il s’installe en Belgique pour rejoindre sa compagne, Vanessa Aerts, créatrice de bijoux, travaille pour un antiquaire et des designers belges comme Sylvain Willenz et Alain Berteau.

Il pratique beaucoup la photographie et passe à une autre échelle en devenant en 2016 le directeur artistique de Kewlox, une marque belge familiale fondée il y a plus de soixante-cinq ans, réputée pour ses étagères et ses rangements démontables. Conseiller, consultant, il améliore le produit dans le site de production, situé tout près de Namur, et sa mise en vente dans les magasins installés à Bruxelles, à Liège et à Anvers.
La rencontre avec Hay
Sur le salon de Stockholm, en 2020, alors qu’il avait dessiné le stand de Massproductions, il rencontre Rolf Hay, le fondateur de Hay, qui l’invite à réfléchir à une chaise en bois, « pertinente pour les cinquante prochaines années ». Un réel défi quand on connaît l’histoire du design danois. Il dessine son projet Pastis pendant le confinement imposé par le Covid-19 : une chaise et une collection de tables. Mais ce sont les dernières collections, Layout et Compass, présentées lors des 3daysofdesign 2025 de Copenhague qui marquent son actualité.

Layout, projet ambitieux, se présente comme une forme de programme. Une coque en plastique recyclé – avec ou sans housse en tissu, à fixer sur des pieds à roulettes, en bois ou en acier tubulaire, pour des combinaisons infinies – va changer sa vie. Une chaise polyvalente comme l’exige aujourd’hui le marché destiné aux espaces domestiques, au contract et à l’hôtellerie. Hay est devenu son meilleur client avec une programmation incroyable aux côtés de Vergés, Nine, Tiptoe… Layout et Compass sortiront officiellement mi-août.

Ailleurs
En 2020, il rejoint la famille Mattiazzi, quand Sam Hecht et Kim Colin (directeurs artistiques de la marque à cette période) lui demandent, ainsi qu’à Julie Richoz et Max Frommeld, de dessiner quelques « objets en bois pour le quotidien », tout en sachant que leur business, c’est la chaise. Sa petite boîte Cassetta, d’une extrême simplicité, vendue trop cher à son avis, n’a pas explosé les chiffres de vente mais reste jusqu’à ce jour l’un de ses objets préférés, nous confie-t-il.

En 2022 il dessine pour Nine, comme « neuf » ou « 9 », un projet anglo-danois qui interroge neuf designers pour dessiner les contours d’une nouvelle marque. Chez Cruso, son étagère est toujours le best-seller de l’entreprise avec simplement une communication sur les réseaux sociaux. Elle arrive bientôt chez le français Tiptoe. En 2023, il a été nommé Designer de l’année en Belgique par le « Weekend Knack », un journal flamand. Cette récompense lui ouvrira les portes du Grand Hornu en 2027 pour une exposition monographique. Il enseigne depuis deux ans à La Cambre, en niveau master, un design qu’il espère industriel – du petit objet du quotidien au meuble produit à grande échelle – à un parterre d’étudiants francophiles.
A gauche : Bol Rod pour Nine © Ralph Baggaley A droite : Etagères Notes pour Cruso © Julien Renault

Flos intègre du sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques du marché contract. En France, ce segment représente aujourd’hui 20 % de son activité, divisée entre leurs quatre familles d’opération : bespoke, architectural, outdoor et décoratif.
Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm
Comme chaque année depuis trois ans, EspritContract est synonyme de sur-mesure. Un marqueur fort dans lequel de nombreuses marques de luminaires sont engagées. Parmi elles, Flos, véritable référence italienne de l’éclairage. Divisée en quatre secteurs – bespoke, architectural, outdoor et décoratif – la marque se distingue en ayant toujours fait du sur-mesure un levier d’action auprès des prescripteurs, qu’il s’agisse de designers, d’architectes, de groupes hôteliers ou d’enseignes retail. Néanmoins, depuis 2017 et l’arrivée de Jason Brackenbury à la tête du développement en France, Flos a renforcé cette dynamique en plaçant sa capacité d’adaptation au centre de sa stratégie contract. Une volonté, autant qu’un besoin, pour rester dans la course à la lumière.
Adapter le sur-mesure
Chez Flos, le sur-mesure se décline à deux niveaux. « Il y a d’abord les adaptations techniques ou esthétiques de produits existants. Nous pouvons changer une teinte ou un système d’attache pour qu’il convienne au projet dans lequel il s’intègre. C’est ce que nous avons fait au Grand Palais, où le bloc de fixation d’un luminaire standard a été réadapté aux besoins du chantier », détaille Jason Brackenbury. Mais au-delà de cette culture de l’ajustement, historiquement ancrée dans l’ADN de la marque, Flos va plus loin. « Nous créons également des produits entièrement conçus et dessinés par des studios ou agences externes. » Une capacité rendue possible par son savoir-faire industriel. Récemment, un projet résidentiel constitué de lustres et de plafonniers imaginés par REV Architecture a ainsi vu le jour grâce à Flos Bespoke.
Pour FLOS l’idée de flexibilité va de pair avec celle de durabilité. Les usines de la marque, trois en Italie et une autre en Espagne, sourcent plus de 70% de leurs composants dans un rayon de quelques kilomètres autour des lieux de fabrication. Quant aux 30% restants, la plupart proviennent d’échanges entre les deux pays. « En fabriquant localement avec des fournisseurs locaux la flexibilité est maîtrisable », résume Jason Brackenbury.
Au total, ce sont plus de 600 personnes qui travaillent pour Flos dans le monde, dont 300 en Italie et une centaine en Espagne, les autres étant réparties sur les cinq continents, avec notamment une antenne Bespoke dans le New Jersey dédiée aux projets nord-américains.

Un design contract entre confort, efficacité et exigence
Aujourd’hui, le contract dans toutes ses formes représente 60% de l’activité globale de Flos. Les projets sont ainsi structurés en quatre grandes familles : le bespoke, dont le contract constitue l’entièreté des projets, l’architectural et l’outdoor, pour lesquels on parle de plus de 80 %, et enfin la gamme décorative. Si cette dernière est encore liée à 80 % au retail (ventes au détail), elle est de plus en plus présente dans les projets d’hôtellerie, de sièges sociaux ou d’espaces hybrides. Une perméabilité – accentuée par la vague post-Covid de réaménagement des entreprises et de relance du secteur hôtelier – qui reflète également la stratégie de la marque : proposer des solutions adaptées à chaque usage. Adapter ses solutions implique aussi, pour Flos, de composer avec les réalités budgétaires propres à chaque typologie de projet. « Le luxe est aujourd’hui un secteur clé qui nous pousse à nous améliorer sur le plan technique. Grâce aux demandes de nos clients historiques et nouveaux dans le domaine du luxe nous avons amélioré l’efficacité de nos luminaires pour dépasser leur demande en gardant un confort visuel qui est notre marque de fabrique », explique Jason Brackenbury. Un équilibre délicat entre contraintes économiques et perfectionnement technologique que la marque explique, entre autres, par l’attention particulière portée à la qualité d’éclairage et au confort visuel. « Pour nous, le plus important est de rendre les luminaires faciles à vivre, ce qui implique une vraie réflexion sur la lumière elle-même », poursuit Jason Brackenbury. Une conséquence du sur-mesure qui trouve également sa place dans les finitions et le développement de nouvelles technologies, comme le Light Shadow, capable d’offrir un faisceau large sans éblouissement. Cette capacité à allier beauté, confort et performance fait aujourd’hui la force du contract chez Flos. Une esthétique sur-mesure pour mettre en lumière la création design et architecturale.
Ci-dessous, la suspension Flos Luce Verticale à la Bourse de Commerce ©Tommaso Sartori

ARCHITECT@WORK, le salon professionnel à destination des architectes et des prescripteurs, est de retour pour une 18e édition les 5 et 6 novembre prochain. Toujours organisé au sein de la Grande Halle de la Villette, le salon s’exposera cette année sous la thématique « Sources et Re-sources. »
Salon incontournable pour les professionnels du secteur de l’architecture, ARCHITECT@WORK se distingue depuis sa création par son format haut de gamme et sélectif, conçu exclusivement pour les architectes et architectes d’intérieur. Cette année, la thématique choisie, « Sources et re-sources » invite à explorer la notion de ressource sous toutes ses formes – matérielle, humaine, environnementale – et interroge la manière dont l’architecture peut redevenir une force de lien et d’engagement dans un monde en mutation.
Plusieurs expositions, installations et ateliers pratiques à découvrir
Au cœur du salon, l’exposition “Matières solidaires” orchestrée par l’Innovathèque mettra en avant des matériaux et procédés issus de l’économie sociale et solidaire : réemploi, recyclage, inclusion, mutualisation avec l’objectif de démontrer qu’il possible de concilier performance, esthétique et responsabilité dans les secteurs de l’aménagement et de la construction. Aussi, l’exposition “Materia architectures”, coproduite par le Pavillon de l’Arsenal, les Grands Ateliers, amàco et les Compagnons du Devoir, présentera 40 projets contemporains réalisés en terre, pierre et fibres végétales. Des réalisations qui viennent célébrer la beauté et la pertinence des matériaux naturels dans l’architecture d’aujourd’hui. Enfin, le project Wall de World-Architects.com reviendra également pour une sixième participation, exposant 44 projets internationaux qui explorent la transformation du bâti existant face aux nouveaux usages.
Pour la première fois, des ateliers pratiques Terre et Paille offriront aux visiteurs une expérience immersive autour des matériaux naturels, en écho à l’exposition « Materia architectures » et à la table ronde sur les ressources locales. Enfin, l’artiste Raffaele Salvoldi fera dialoguer art et architecture avec ses installations sculpturales poétiques, transformant l’espace en terrain d’exploration créative.
Un programme de conférences et des remises de prix pour aider à la réflexion
Cette année encore, le programme d’interventions s’annonce dense, réunissant de nombreux architectes et penseurs engagés à l’image de Benjamin Coustès, Pierre Briand, Dominique Gauzin-Müller, Yann Legouis ou encore Camille Cousté. En parallèle, une Carte Blanche Archinov sera donnée à Pierre Thibault (Atelier Pierre Thibault), tandis que FIBOIS Île-de-France animera pour la première fois une table ronde sur le thème : « Innover avec le bois face au dérèglement climatique ». En plus de ces discussions, le salon sera rythmé par deux remises de prix, à savoir le Prix National de la Construction Bois, célébrant les projets les plus novateurs et frugaux de la filière ainsi que les Prix des Maisons À Vivre, qui mettent en lumière les réalisations issues des Journées Architectures À Vivre.
Le salon se présente ainsi comme un laboratoire d’idées et d’innovations pour les architectes d’aujourd’hui et de demain. Entre matériaux durables, réflexion collective et exploration esthétique, cette édition promet une expérience sensible et prospective, fidèle à l’esprit du design contemporain.

Alki réédite le tabouret Uhin, dessiné en 1961 par le créateur touche-à-tout Nestor Basterretxea. L’occasion de revenir avec Jean-Louis Iratzoki, designer pour la marque basque, sur cet objet significatif d’une époque.
Un peu plus de six décennies après sa création, le tabouret Uhin, imaginé en plein cœur du Pays basque, est de nouveau commercialisé. Dessiné initialement pour la boutique Espiral à Donostia, cette pièce de mobilier, toujours dans l’air du temps, rend hommage à l’esprit visionnaire de son créateur, Nestor Basterretxea, tout autant qu’à la région qui l’a vu naître. L’occasion de poser trois questions à Jean-Louis Iratzoki, designer pour Alki et acteur clé de cette réédition fidèle, mais résolument contemporaine.
Pourquoi avoir voulu Uhin, cette création du designer basque Nestor Basterretxea ?
2025 célèbre le centenaire de la naissance de Nestor Basterretxea. À cette occasion, le Musée des Beaux-Arts de Bilbao et celui de San Sebastián ont présenté des créations du designer. Il y avait d’une part des œuvres picturales et des sculptures, mais aussi un volet consacré à ses nombreuses créations design. Lorsque j’ai revu Uhin, qui signifie onde en basque, ça m’a beaucoup touché. On a donc proposé à la famille de rééditer son œuvre, 64 ans après sa création, et ils ont accepté. C’était une autre manière de faire revivre l’artiste et de faire entrer dans nos maisons un objet historique né dans un contexte politique et culturel particulier, tout en rétablissant un pont entre le passé, le présent et l’avenir au sein de la culture basque.

Le tabouret s’inscrit dans le mouvement de l'art basque moderne. Pourriez-vous expliquer ce que c’est ?
L’art basque est né lorsque la dictature franquiste contrôlait toute forme d’expression culturelle, et que le conservatisme régnait en maître dans le domaine de la création artistique. La culture locale était alors maintenue, aussi bien par l'État espagnol que l'État français, par des manifestations folkloriques. Une poignée d’artistes d’avant-garde se sont rassemblés pour secouer ce joug et faire entendre une voix nouvelle qui donne une place à la modernité artistique. L’idée était de faire reconnaître l’existence d’une « puissante jeunesse d’artistes basques ». Un groupe appelé Gaur (ce qui signifie aujourd’hui) a émergé avec l’envie d’un renouveau artistique. Au sein de ce collectif, huit artistes basques se distinguent comme des précurseurs, et parmi eux Nestor Basterretxea.

Il s’agit donc d’une pièce véritablement historique. Comment l’avez-vous travaillée pour la commercialiser chez Alki ?
Elle correspondait déjà beaucoup à l’esprit de la marque. Le tabouret Uhin est d’une part confortable, mais aussi graphique et élégant, avec ses deux pieds légèrement tournés vers l’intérieur. Le modèle original était intemporel et son voyage vers le futur était tout tracé. Nous avons simplement modifié sa fabrication en remplaçant la partie interne du tabouret par du hêtre, mais nous avons conservé un placage en chêne, un arbre cher à Nestor Basterretxea. Nous avons aussi modernisé sa fabrication puisqu’il était réalisé à la main dans les années 60. Aujourd’hui, un moule a été fabriqué exprès, et la pièce est fabriquée dans une petite entreprise du Pays basque, intégrée au groupe Alki. L’autre différence concerne les couleurs. Lorsque Nestor Basterretxea l’a imaginé, il existait en version bois brut ou orange industriel. Le Uhin de 2025 existe en douze teintes, du chêne clair au orange initial que nous avons repris, en passant par le bleu Klein et les couleurs habituelles de la marque.


USM et Leica dévoilent une nouvelle collection de meubles multimédia qui allie design modulable et technologie de pointe. Conçue pour le bureau comme pour le salon, elle intègre le projecteur Leica Cine 1 et un écran motorisé, offrant une expérience à la fois professionnelle et cinématographique dans un même espace.
Après une première collaboration en 2024, USM et Leica présentent une nouvelle collection de meubles pensés pour accueillir le projecteur Leica Cine 1. Une rencontre entre le design modulable du fabricant suisse et l’excellence technologique de la marque allemande, pour un usage professionnel et personnel.
Une solution modulable adaptée à tous les environnements
Imaginée pour s'adapter au bureau comme dans le salon, la collection USM Leica Cine se décline en quatre buffets modulables intégrant le projecteur et un écran motorisé de 100 ou 120 pouces. Dans un environnement de travail, le dispositif se montre pratique et organisé puisque les câbles et prises électriques sont dissimulés et offre une performance visuelle optimale grâce à la résolution 4K et à la technologie laser triple RGB, idéale pour tout type de réunion. Dans l’espace domestique, le meuble se transforme en véritable hub de divertissement : l’écran se rétracte discrètement pour restituer l’esthétique du salon, tandis que le Cine 1 diffuse des images lumineuses et immersives. Une même solution qui conjugue esthétique, modularité et technologie de pointe, au service de la clarté professionnelle comme de l’expérience cinéma.

Leica Cine 1 : un projecteur compact et immersif
Compact et raffiné, le Leica Cine 1 vient sublimer l’ensemble de la solution grâce à sa qualité d’image optimale, l’intégration de technologies et de fonctions connectées de télévision intelligente, le tout complété par un son surround Dolby Atmos®. Fidèle à l’ADN de Leica, ce projecteur incarne la vision d’un home cinéma élégant et hautement immersif.

La collection USM Leica Cine est disponible en 14 coloris, pour toujours plus de possibilité de personnalisation au sein des espaces dans lesquels elle prendra place et propose ainsi une alliance où design et innovation ne font plus qu’un.

Forte de son histoire, Ligne Roset se positionne aujourd’hui comme partenaire et fabricant spécialiste du sur-mesure.
Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm
Le confinement de 2020 avait profité au marché de l’architecture intérieure. C’est désormais à celui de l'hôtellerie que souri 2025. Un segment en forte croissance, porté par « la multiplication des ouvertures d’établissements, soutenues notamment par de grands groupes comme Accor ou Hilton », comme le souligne Max Flageolet, directeur de la branche contract chez Ligne Roset. Une activité qui représente entre 10 et 15 % du chiffre d’affaires global de l’entreprise. Une progression soutenue par cette conjoncture, mais aussi par l’émergence de nouveaux marchés, comme l’hôtellerie de plein air, avec d’importants « projets de rénovation de bungalows, ou encore le secteur naval, qui représente désormais près de 20 % des projets contract ». Un univers développé depuis une dizaine d’années en partenariat avec les Chantiers de l’Atlantique ou la compagnie Ponant. Mais ce dynamisme repose aussi sur son organisation. Implantée dans l’Ain, l’entreprise dispose d’un site de production de 150 000 m², où une équipe contract d’une trentaine de personnes répond aux projets dont 90 % sont aujourd’hui réalisés sur mesure.

Un retour aux sources
Si le contract rime depuis quelques années avec une diversification des perspectives et du marché, c’est un petit peu différent chez Ligne Roset. « C’est par là que nous avons commencé, dès les années 30 », résume Max Flageolet. Après la Seconde Guerre mondiale, l’entreprise se spécialise dans le mobilier pour collectivités : résidences étudiantes, maisons de retraite, équipements publics. Une activité mise en pause dans les années 70, avant d’être relancée dans les années 90, à l’aube d’un tournant dans l’univers de l’hôtellerie. « Le contract est réapparu en même temps que le regain des hôtels pour le mobilier design. Ça a notamment donné naissance aux boutiques hôtels, à l’image de l’hôtel Morgans de New-York, dessiné par Andrée Putman. », raconte-t-il. Un renouveau qui répond alors à une demande de différenciation. Mais rapidement, il devient clair que le standard ne suffit plus. « Il a fallu repenser les assises pour les adapter aux normes incendies, à l’usure, et tout simplement à un usage plus intensif. » Ligne Roset prend alors un autre virage parallèle : celui du sur-mesure.

La collaboration comme ADN
Avec le lancement en début d’année de son podcast « Espèce d’Espace », Ligne Roset souhaitait réaffirmer sa posture de partenaire de projet, et non de simple fournisseur. Réputée pour ses collaborations grand public avec Lelièvre, Vitra ou encore Sebastian Herkner, la marque se place également comme un partenaire de dialogue lors des projets contract. « Ce sens de la collaboration est fondamental. Nous l’avons vécu récemment, lors de la rénovation du Mandarin Oriental de Zurich, avec Tristan Auer, en 2023. Au-delà de le fabrication du beau, notre rôle est aussi de penser la durabilité de l’objet, que ce soit en poussant vers des assises de nouveaux déhoussables, ou du mobilier sans colle. » Une démarche qui passe par la discussion, mais également une analyse de cycle de vie et une notation éco-impact intégrée dès la conception. « L’hôtellerie a énormément évolué. À une époque, je disais que le vrai luxe dans une chambre d’hôtel, c’était l’espace. Aujourd’hui, c’est presque l’inverse. C’est devenu très décoratif, avec une multitude d’éléments ajoutés. Nous devons nous adapter, bien sûr, mais aussi garder une place pour questionner, proposer, initier de nouvelles réflexions. »

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Pour rencontrer Reda Amalou, il faut oser franchir le pas de la Secret Gallery, rue de Varenne à Paris. A l’intérieur, tout n’est que luxe, calme, volupté et sensation de plénitude. Une expérience à vivre, unique, renouvelée en septembre dernier lors de la Paris Design Week avec “Art & Design”. Une exposition de quelques mois imaginée comme un clin d'œil au centenaire des Arts Décoratifs, dans laquelle les créations du designer dialoguent avec une sélection de peintures, céramiques, photographies et sculptures.
Architecte, diplômé de la East London University, Reda Amalou conçoit principalement des hôtels de luxe de par le monde entier, aux Etats-Unis, au Vietnam, en Corée, dans les Émirats Arabes Unis ou à Dubaï, répondant aux exigences de clients prestigieux. Mais pour lui, « de la construction d’un hôtel à la fabrication d’un banc, l’intention est la même : porter l’émotion au cœur du trait, rendre hommage à la nature et sublimer la matière. »
En ces temps où le geste de la main, l’artisanat d’art et la valorisation des matériaux priment sur tout, ses créations, toutes pièces uniques ou séries limitées, affolent les amateurs. Créer un impact, animer l’esprit, mobiliser les sens, réveiller l’œil, c’est l’objectif de la maison Reda Amalou Design qu’il crée en 2013 en complément de l’agence d’architecture AW2, créée il y a plus de 25 ans avec Stéphanie Ledoux.

Hommage à l’artisanat
Cette ouverture lui permet d’étendre ses propositions aux meubles et aux objets, tous porteurs d’un récit, d’un souvenir d’enfance en Algérie, du tumulte londonien de ses études ou de l’incandescence de ses voyages. Toujours à l’affut d’une découverte, d’un nouveau matériau, d’un savoir-faire rare, son hommage à l’artisanat et au multiculturalisme s’impose sans heurter, dans les appartements parisiens de la rue du Bac ou du Boulevard Saint-Michel, dans des résidences privées à Londres, à l’Hôtel Six Senses Crans Montana en Suisse (cf article Intramuros 219), au Biba Social Club à Palm Beach en Floride, au Silversands à l’Île de la Grenade dans les Caraïbes, un hommage digne des grands décors des SAD, (Salons des Architectes Décorateurs) du 19e ou 20e siècle.
Il aime les matière texturées, riches et vivantes : le noyer, le bronze, le cuir, la laque, et les savoir-faire hérités des Arts décoratifs comme la coquille d’oeuf, le gainage de galuchat, et la marqueterie de paille qu’il fait travailler avec soin par les meilleurs artisans d’art comme les Ateliers Lison de Caunes ou la maroquinerie d’ameublement de la Maison Fey. Parfois grandioses, ses créations savent se glisser dans les espaces qu’il aménage avec une fluidité déroutante. En pièces uniques ou en éditions limitées, ces pièces d’exception ont trouvé leur public.

Une exposition pleine de nouveautés
Parmi les créations les plus emblématiques du designer, le paravent Panama, sorte de grande figure abstraite aux formes primitives, revient dans une nouvelle édition en laque noire. Un quatrième coloris, après le bleu céruléen dévoilé à Milan, la version rouge et celle orange présentée à Art Paris en début d’année. À ses côtés, la collection Babylone, composée de deux tables basses, d’une table d’appoint et d’une console, marie les courbes presque animales du bois sculpté aux lignes du marbre monochrome Nero Maquina. Un ensemble fort, entre matière brute et sophistication, qui célèbre la beauté des contrastes et la finesse des détails à l’image de la table Ooma. Dans un autre registre, et toujours en hommage aux Arts Décoratifs et aux savoir-faire qu’ils font résonner, le designer a dévoilé deux pièces limitées à huit exemplaires. D’une part, le bureau EDHA, fruit d’un travail précis sur les proportions, avec un plateau entièrement gainé de galuchat et un piètement en laiton finition bronze, et d’autre part, la table en noyer Lala, qui réintroduit l’usage de l’émail cloisonné dans le mobilier contemporain.

Une présence internationale
Présent au showroom Argile depuis mars 2025, lors du London Design Festival en septembre dernier et au salon Decorex, prévu à la mi-octobre. Reda Amalou s’est récemment exporté outre-Manche. Une décision qui ne s’est pas faite au détriment de la France, avec notamment une présence à Art Paris en début d'année. L’occasion pour le designer de présenter ses dernières éditions, mais aussi certaines créations dévoilées l’an dernier.
À Milan, en avril 2024, il exposait au Labo Project à la Fondation Rodolfo Ferrari, Gabriela, un fauteuil généreux au tissu de velours ; le bureau Tara en noyer massif et plateau laqué vert brillant, aux deux tiroirs intérieur cuir ; la chaise Brooklyn en noyer et laiton brossé ; la table Ooma, marie marbre Emperador et noyer américain dans des dimensions rectangulaires et carrées, en version haute ou basse. Enfin, la chaise Eileen, aux courbes enveloppantes et sensuelles en noyer américain, sublimée par la fabrication artisanale, avait troublé par sa sensualité. Fidèle du salon Collectible à Bruxelles, ses tables d’appoint et sellettes Inlay sont réalisées à partir de marbre Bambou et Balsatina, au piétement encastré dans le plateau pour créer un jeu subtil d’effets mat et brillant. La majestueuse table basse X ORO, avec son plateau en verre orné de feuilles d’or 22 carats appliquées en sous-face, évoque une matière vivante en fusion comme de la lave sur un bronze massif.

Le bureau SOA, en noyer américain avec bandeau en laque brillante et grand tiroir intérieur cuir (de 120 à 180 cm) connaît un grand succès, tout comme la console de 35 cm de large. La console Tara, au piétement en noyer américain, chêne naturel ou hêtre teinté noir sous un plateau laqué brillant jaune, est réalisée à la main. La console Mina, sur son piétement en laiton finition bronze, porte un plateau en marbre Emperador, Sky Grey, Carrare blanc, Noir Marquina ou Noir Sahara….

Plus discrète, la bibliothèque Steeltop, (en 110 ou 150 cm), étagère en acier noir en porte à faux et noyer américain surprend par sa simplicité et ses angles droits, comme le poème de l’angle droit de Le Corbusier. La console LALA se distingue par un décor précieux en émail cloisonné, autrefois réservé à l’usage impérial, et ici réinterprété pour être appliqué aux carreaux. Ce procédé revisité permet de créer un meuble singulier mêlant art ancestral à un dessin géométrique contemporain. Les grandes marques contemporaines lui ont aussi fait confiance : Véronèse, Hugues Chevalier, Toulemonde Bochart, Roche Bobois, Baguès, Baccarat…

Retour à la nature
Début octobre, il participait à la prestigieuse foire internationale de design, PAD London, avec la Secret Gallery Paris installée à Berkeley Square, dans le quartier de Mayfair ; ainsi qu’à Decorex, le salon de design et d’intérieurs avec sa collection Reda Amalou Design à Olympia London. Certains y ont retrouvé l’esprit de son adolescence londonienne à travers une collection de mobilier qui n’a rien à envier à l’euphorie des sixties. Pour plus de sérénité et de retour à la nature, quatre nouvelles cabanes viennent d’intégrer le site Coucoo Cabanes de Chassey-lès-Montbozon en Franche-Comté.

Sur 150 hectares, choisissez votre confort aérien et engagez-vous pour une architecture durable. Posées sur des pilotis, elles sont ouvertes à la vue et à la brise. La terrasse du premier niveau permet de vivre à l’extérieur. Le second niveau abrite une chambre avec une ventilation naturelle et une vue panoramique. Au dernier niveau, un bain nordique permet un moment de détente unique. Le tout fabriqué avec du bois issu de forêts locales, sourcé à moins de 30 km du site. L’occasion de tester l’excellence artisanale locale et les savoir-faire d’exception.

Près de six mois après Expressive, Gaggenau dévoile Minimalistic. Une nouvelle gamme dans laquelle la finesse des éléments rencontre l’ingénierie des systèmes.
Connue pour son matériel de qualité professionnelle, la marque allemande Gaggenau dévoile Minimalistic, une nouvelle gamme inscrite dans la continuité d’Expressive, lancée en avril dernier. Composée d’un four vapeur, d’un combi-vapeur, d’un combiné micro-ondes, d’un tiroir chauffant, d’un autre sous-vide, sans oublier la machine à café, cette nouvelle ligne est le fruit de dix années de développement et de nombreux allers-retours entre le siège de la marque situé à Munich et son usine de Lipsheim. Conçues pour prolonger l’esprit novateur de Gaggenau, les deux gammes Minimalistic et Expressive ont été entièrement repensées et redessinées de sorte à faire entrer les utilisateurs dans une nouvelle approche toujours plus précise et simplifiée de la gastronomie.

L’aspect pratique comme premier ingrédient
Imaginées dès 2015, Minimalistic et Expressive ont nécessité un regard novateur résolument tourné vers des lignes épurées. Chaque module, conçu pour s’inscrire à fleur de plan, se décline en deux finitions : Sterling, une teinte claire, et Onyx, une version plus sombre. Des coloris de façades également travaillés au sein des pièces techniques grâce à l’incrustation de particules métalliques dans les parties vitrées. Un effet de matière rythmé par les profilés de ventilation horizontaux en aluminium. Des lignes auxquelles viennent répondre un anneau de contrôle flottant situé sur la partie supérieure du four. Seul élément en relief de l’appareil, cette pièce circulaire et creuse développée en interne sur la base du nombre d’or, constitue une alternative physique à l’écran tactile testé auprès des clients fidèles de la marque. C’est sur ce dernier, jusqu’ici inédit dans l’univers Gaggenau, que s’affiche, entre autres, les quinze modes de cuisson et les 160 recettes de base. À l’intérieur du four, quatre niveaux d’éclairage ont été imaginés pour rappeler la peinture classique et la place qu’y occupaient les aliments. Une volonté de solliciter non plus uniquement l’odorat, mais également la vue comme en atteste le discret lever de soleil accompagnant la montée en température. L’ouïe non plus n’est pas en reste puisque le design sonore du four a été confié à l’agence Massivemusic, à l’origine du jingle du Festival de Cannes, apportant une signature auditive optimale.

L’ingénierie au cœur de la recette
Au-delà de l’esthétique, ces deux gammes sont le fruit d’une réinterprétation complète des précédents modèles ne conservant avec eux qu’une simple vis en commun. Repartie de zéro, l’équipe design composée d’une dizaine de personnes, épaulée par le centre de recherche et développement, a notamment repensé la cavité du four en dissimulant le système de chauffe derrière les parois. Cette configuration a permis d’augmenter le volume de l’appareil - disponible en 60 cm ou 76 cm dans la version grande taille - tout en posant de nouveaux défis techniques liés à la montée en température. Pour y répondre, la puissance a été augmentée de près de 40 %, imposant une révision complète de l’émail intérieur afin d’éviter les fissures causées par la différence de dilatation entre le métal et le verre. Un élément d’autant plus important que ces nouveaux fours peuvent dépasser les 300°, en partie grâce à une nouvelle vitre constituée de cinq épaisseurs de verre. Minimaliste et expressif à la fois, le style Gaggenau est avant tout celui d’une technicité au service du goût !

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