Objets

Sylvain Marcoux lançait Maison Marcoux Mexico en octobre 2018. La maison d’édition est le fruit d’une passion profonde de son fondateur pour le Mexique et ses créations. En témoigne la ville de Mexico, qui est un « paradoxe où l’on se croirait parfois au XXIIIe siècle, parfois au Moyen-Âge » confie l’éditeur québécois.
La mission de la Maison Marcoux Mexico est d’amener l’Europe au Mexique en alliant « la créativité européenne et le savoir-faire traditionnel mexicain » explique Sylvain Marcoux.
Pendant une semaine, l’Europe s’immerge dans l’atelier mexicain. Une démarche nécessaire pour l’ancien chargé de relation presse qui souhaite emmener « les designers au-delà de leur savoir-faire industriel ».
Une identité à déterminer
De cette synergie est née la collection « mezcalienne » de Constance Guisset. Révélée lors de la Paris Design Week 2019, la 1re collection de la Maison Marcoux Mexico est un mélange de création contemporaine et d’héritage ancestral.
Bien que la designer française ait fait le choix de « travailler la barro negro, l’argile noire », caractéristique de l’État d’Oaxaca, Sylvain Marcoux prône la diversité des matériaux. Il désire que sa maison d’édition soit perçu autrement qu’ « une simple maison de céramique ».
C’est pourquoi il souhaiterait que la prochaine collection « travaille l’argent ou l’obsidienne ». Malgré tout, il laisse « carte blanche au designer qui accepte le challenge », à condition que le matériau choisi soit façonné par les artisans mexicains.
Une 1re collection en terre noire

Constance Guisset propose 9 pièces en terre noire, fabriquées en collaboration avec les artisans de l’atelier mexicain Coatlicue Artesanias.La collection est composée de 7 vases, tournés à la main, ainsi que d’une table « sombrero » qui rappelle des formes symboliques du pays et d’une carafe « penacho », inspirée des danses locales.Un ensemble de créations utiles pour le particulier qui illustre la vocation de la Maison Marcoux Mexique de « faire des objets, pas du mobilier » insiste son fondateur.Après les vitrines de l’Institut culturel du Mexique, les 7 vases et la carafe « penacho » sont désormais visibles dans la boutique du Musée Quai Branly – Jacques Chirac, à Paris.
Les 90 ans de Prisunic et Monoprix : 150 objets réédités et désirables 2/2Les deux marques iconiques du design populaire fêtent leurs 90 ans. Prisu c’est fini mais pas tout à fait ! En fusionnant depuis 1997 avec Monoprix et les Galeries Lafayette, les deux marques ont réinventé le design au quotidien, et accessible. Un anniversaire marqué par une série de rééditions choisies.
[Lire la première partie de l’article]
Designers et décorateurs en vogue, artistes et créateurs de mode tendance… Ces talents créatifs français et internationaux reconnus ont collaboré avec Monoprix ces 20 dernières années. Pour imaginer dans l’esprit de la marque, des collections capsules, à des prix toujours abordables. On a aimé hier, les objets ou les pièces de petit mobilier, la vaisselle, les textiles, à s’offrir… On les redécouvre aujourd’hui, certains dans une couleur or pour les fêtes.
150 Objets et petit mobilier réédités pour la rétrospective Monoprix
A l’occasion des 90 ans des deux marques Prisunic et Monoprix, les 150 produits, objets, accessoires issus de ces collections capsules exceptionnelles sont réédités. Regard dans le rétro au travers d’une sélection pointue de 10 objets sélectionnés par la rédaction d’Intramuros.

Monoprix, Table basse dorée, design Ionna Vautrin, 2021.

Monoprix, Pichet, design Ionna Vautrin, 2019.

Monoprix, tabouret en métal Picolo, 2017/2020, création India Mahdavi.

Monoprix, tabouret Dièdre en métal et bois, Dutch Design, 2015.

Monoprix, tabouret Bouton en métal et bois, Dutch Design, 2015.

Monoprix, assiette à dessert Kiwi, Brésil, 2014.

Monoprix, assiette à dessert Banane, Brésil, 2014.

Monoprix, Lampe en métal, design Constance Guisset, 2017.

Monoprix, Pichet en céramique, DA/DA, 2017.

Monoprix, Assiette à dessert, Paola Navone, 2012.

Monoprix, Vase doré, création Ionna Vautrin, 2021.
Design et enchèresVentes régulières, enchères parfois record, études de renom… Sur le second marché français et international, le design attire nombre de collectionneurs et tire son épingle du jeu, malgré la pandémie, grâce au digital. En complément de l’enquête parue dans le numéro 210 d’Intramuros, retrouvez quelques exemples de ventes records.

Marc Newson (1963-), Chiffonnier dit « Pod of Drawers », 1987
Plaques en aluminium « aéronautique » rivetées, vendu 1.111 582 $ frais inclus (est : 600.000-700.000 €) © Artcurial.
Record du monde pour cette œuvre, vente Heavy Metal 25 octobre 2016, Artcurial, Paris

Marcel Coard (1889-1974), Important Canapé Gondole, circa 1925
Bois de rose indien sculpté, bois plaqué de bois de rose indien, laiton, velours de lin, 92.3 x 247.5 x 87 cm.
Dessous imprimé deux fois avec M. C. COARD et la marque de perroquet du designer © courtesy of Phillips.
Vendu le 27 avril 2016, Londres £974,500, record mondial pour le designer.

Vente Phillips, 30 Juin 2021 Londres, Katsu Hamanaka (1895-1982)
Banquette en galuchat laqué noir et teinté, 1932 de la résidence de Mademoiselle Colette Aboucaya, Paris, 1930-1936.
© courtesy of Phillips. / adjugée 469 002 euros, un record mondial pour Hamanaka.

Charlotte Perriand (1903-1999) Bibliothèque dite 'Mexique'
Aluminium laqué et pin, Production des plots par les Ateliers Jean Prouvé, les étagères et pieds par André Chetaille.
Modèle réalisé pour l’aménagement des chambres de la Maison du Mexique, Cité Universitaire, Paris, 1952, H 159×L 184×P 32cm.
Adjugée 149 500 euros.

Judy McKie (née en 1944) Lynx – E.A.1
Console, Bronze, Édition limitée à 12 exemplaires dont 2 E.A. , Estampille de l’artiste et numérotée, 1999, H 106,5 × L 45,5 × P 101,5 – Hauteur du plateau : 72,5 cm.
Adjugée 104 000euros
© Xavier Defaix / PIASA

Isamu Noguchi (1904-1988), table Goodyear, pour A. Conger Goodyear, Old Westbury, New York, 1939
Bois de rose stratifié, verre à plaque Herculite d’origine, (73 x 210,8 x 87,3 cm), dessus en verre gravé HERCULITE/VERRE À PLATEAU/AS G.
© courtesy of Phillips.
Vente Londres “The Collector: Icons of Design”, le 16 décembre 2014, pour 4 450 500 $, record mondial pour un meuble de l’artiste.

Carlo Scapa (1906 - 1978)
Vase Corroso, modèle N° 4101, estimé-8000-12000$ vendu 16.380$ à la vente du 7 décembre 2021 – Phillips

Gio Ponti (1891 - 1979)
Paire de rares fauteuils, modèle n° 489, estimé-20000-30.000$ vendu 88.200$ à la vente du 7 décembre 2021 – Phillips

Gino Sarfatti (1912 - 1985)
Rare plafonnier modèle S00106, estimé 30.000 – 50.000$, vendu 88.200$ à la vente du 7 décembre 2021
Plus d’informations ici