Mini : Electric feel
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Mini : Electric feel

Depuis soixante-cinq ans, Mini traverse les décennies sans ne jamais rien perdre de son charme ni de son unique personnalité. Les récentes versions 100 % électriques illustrent subtilement la capacité de la marque à proposer des nouveautés plus que jamais dans l’air du temps, sans trahir ses origines.

Mise à jour : Découvrez en vidéo notre essai design du nouveau Mini Countryman SE.

Mini Story

Il est tout d’abord essentiel de bien distinguer deux grandes ères de Mini : l’originale, née en 1959 et fabriquée jusqu’en 2000, puis toutes les variantes produites à partir de 2001 sous la direction du groupe allemand BMW. La British Motor Corporation (BMC) lança la Mini en 1959 en répondant à un cahier des charges guidé par la recherche d’efficience tant en matière de gabarit, de sobriété en carburant qu’en termes d’optimisation du process de fabrication. Le design de la Mini, dont Alec Issigonis eut la responsabilité, revendique un style simple mais surtout remarquablement efficace, offrant un large espace intérieur pour un encombrement extérieur des plus réduits. L’optimisation de l’architecture (communément appelée « package » dans le jargon des designers) est restée sans égale dans les voitures de série et demeure, encore aujourd’hui, LA référence. Il est bien sûr à noter que les Mini du troisième millénaire sont très sensiblement plus grandes et massives du fait notamment des normes draconiennes de sécurité imposant l’intégration d’organes spécifiques.

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Extérieurement, le style originel de la Mini est facilement reconnaissable, se caractérisant par une silhouette bicorps (sans malle arrière) et un capot court du fait de la position transversale du groupe motopropulseur. Afin d’optimiser l’espace intérieur, les roues sont positionnées aux quatre coins de la voiture attribuant une grande stabilité visuelle à l’ensemble. La face avant est expressive avec sa grande calandre ornée de deux grands phares ronds. Ces derniers, équipant d’autres véhicules de taille standard, paraissent particulièrement grands sur cette toute petite auto, lui conférant une bouille singulière et attachante. Le pavillon est quant à lui composé d’une seule pièce, simple à fabriquer en grande série, et assemblé de façon uniforme à l’habitacle où une gouttière contourne l’ensemble du toit. Cette conception, initialement guidée par l’ingénierie, sépare visuellement le panneau de toit du reste de la voiture. La pièce de carrosserie se compose ainsi d’un seul grand élément qui semble être en lévitation au-dessus de la voiture, permettant d’innombrables personnalisations graphiques, dont l’incontournable Union Jack.

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À l’intérieur, seul un gros compteur de vitesse trône au centre de la planche de bord, donnant aux premières versions une réelle personnalité visuelle, à une époque où les planches de bord étaient particulièrement spartiates et dépouillées. Depuis, le dessin de la planche de bord a toujours été organisé autour de cet élément graphique central et circulaire, jadis simple tachymètre analogique, aujourd’hui écran multimédia aux nombreuses fonctions. La Mini, commercialisée durant quarante années sous plusieurs marques et dénominations commerciales (Austin, BMC, Morris, etc.), fut produite à plus de cinq millions d’exemplaires, la gratifiant du titre de voiture britannique la plus vendue au monde.

Pionnière du néo-rétro

C’est en 2001 que BMW lance enfin la nouvelle génération de Mini avec pour ambition ultérieure de développer une marque à part entière. Si la Mini du XXIe siècle n’a techniquement plus rien à voir avec son illustre aïeule, elle en réinterprète subtilement les codes pour en faire une voiture à la conception moderne, proche des modèles de la concurrence en termes d’architecture, mais arborant un style néo-rétro finement orchestré, sans jamais tomber dans la caricature boursoufflée. Car si le gabarit a changé, les proportions sont restées semblables : carrosserie bicorps, quatre roues aux quatre coins, large calandre entourée de deux grands phares avant expressifs complétées d’astuces en trompe-l’oeil, à l’image des montants de l’habitacle laqués en noir brillant qui se fondent dans les vitrages teintés, donnant au toit, particulièrement dans les versions bi-tons ou personnalisées, un aspect flottant. Au fil des ans et des multiples évolutions techniques et stylistiques, de nouveaux modèles sont apparus (Clubman, Countryman, Paceman, etc.), constituant une gamme de véhicules urbains et extra-urbains uniques sur le marché.

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Virage électrique

Uniquement disponible en motorisation électrique, ce qui explique son appellation, la Mini Cooper SE 2024 dégage à la fois compacité, agilité et dynamisme. Les codes « ancestraux » Mini sont respectés, la voiture est bien campée sur ses roues, ses porte-à-faux avant et arrière sont ultra-courts, sa face avant dévoile de grands phares et une grande calandre pleine (à l’exception de sa partie inférieure). Les flancs sont toujours traités avec simplicité et sobriété et des feux arrière originaux intègrent avec finesse un graphisme dessinant l’Union Jack. Mais c’est incontestablement l’habitacle de la Mini Cooper SE qui innove le plus. Au coeur du tableau de bord, un écran central à technologie OLED la dote d’une apparence unique, servant tout autant de combiné d’instruments que d’assistant personnel menant à de multiples fonctionnalités multimédias.

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L’utilisation inédite d’un nouveau textile, tricoté selon une technique 2D unique, recouvre planche de bord et panneaux de porte, constituant un support optimal pour des projections lumineuses propres aux différents Modes d’Expérience MINI. Fidèle à ses qualités originelles, l’ensemble de l’habitacle est hautement optimisé et dégage une immédiate sensation d’espace au regard de l’encombrement général de la voiture. Le lancement de la nouvelle Mini Cooper SE s’accompagne de celui de la nouvelle Countryman SE. Celle-ci livre une autre interprétation des codes de la marque avec un style plus marqué, plus rugueux, tout en étant adapté, du fait de son architecture électrique, aux nouveaux usages polyvalents.

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Retrouvez cet article dans le numéro 218 d'Intramuros, disponible dès maintenant.

Rédigé par 
Philip Nemeth

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14/2/2022
Z Ⓢ ONAMACO, the Mexican show is becoming a must

Z Ⓢ ONAMACO, a hub of art in Latin America, has just closed its doors. From February 9 to 13, this event, which is now one of the most important on the world stage, came back in force for its 18thE editing. By using its quadripartite format combining antiques, contemporary art, modern art, design and photography, from all continents.


Au Citibanamex Center from Mexico City, Z Ⓢ ONAMACO has returned to its quarters, after more than a year of absence due to the pandemic. Welcoming more than 200 galleries and exhibitors from more than 25 countries around the world, the fair with the stylized skull logo, founded in 2002, offers amateurs, museums, curators, architects, national and international collectors the best of contemporary and modern art, as well as design, photography and antiques. For this last edition, it therefore returned to a broad and international formula that had proved its worth before the crisis, thus abandoning the “Zona Maco Art Week” which urged, between April 27 and May 2, 2021, local galleries to offer unique or collaborative exhibitions, in the heart of the gigantic megalopolis.

Courtesy of Z Ⓢ ONAMACO

Z Ⓢ ONAMACO: Four for one

Its specificity? Offer four fairs in one, namely “Zona Maco Arte Contemporaneo”, “Zona Maco Arte Contemporaneo”, “Zona Maco Disěno”, “Zona Maco Salon” and “Zona Maco Foto” -, coupled with rich satellite events, such as its “Conversations” program inviting discussions on current issues and the establishment of parallel activities in a number of institutions and galleries in the city.

Most important of all, the general sector of “Zona Maco Arte Contemporaneo” this year housed around 70 leading international galleries offering pieces using all mediums, with global signatures. Among these brands, the Italian Continua with two addresses in France, but also Gagosian Gallery, the American one with two galleries in Paris, which is no longer presented. Loyal among the faithful, the Mark Hachem gallery, which specializes in the modern art scene in the Arab world and in kinetic art, is, this year, the only Frenchy to be part of the general section. Indeed, leading companies, such as the Lelong Gallery, present in 2019, which was joined, in 2020, by Perrotin Gallery, Almine Rech, Italian Gallery, Opera Gallery, seem to have, for the time being, deserted Mexican territory.

Courtesy of Z Ⓢ ONAMACO

A new section created by the fusion of “Nuevas Propuestas” and “Foro”, “Zona Maco Ejes” welcomes around thirty young or established galleries that are particularly sensitive to current challenges. Within it, the Franco-Peruvian Younique, known for defending, among other things, the South American scene, has returned for the second time. A new exhibitor, the very young 193 Gallery, dedicated to multicultural contemporary scenes (Southeast Asia, Africa, Caribbean, South America, Europe, Oceania), in Paris, defended its artists there. Once again this year, on the stands of Hispanic galleries — many of them from South America —, the section entitled “Zona Maco Sur” highlights dialogues between two visual artists, where “art, nature and imagination meet”. With around sixteen brands, including Diptych Fine Arts and the prestigious Marlborough Gallery, “Arte moderno” celebrates the art of the first half of the 20th century.

Courtesy of Z Ⓢ ONAMACO
Courtesy of Z Ⓢ ONAMACO

The French Touch of Design celebrated in Mexico City

For its part, the twenty-five galleries of “Zona Maco Disěno”, a show active since 2011 and organized this year by the curator, artist and industrial designer, Cecilia León de la Barra, offer furniture, jewelry, textiles, textiles, textiles, decorative objects, but also limited editions and historical pieces. For its first participation, the Mobilier National, a symbol of French excellence since the 17th century, responsible for the conservation and restoration of national collections, presents “On a pixel cloud”, one installation composed of a carpet, a sofa, two armchairs and a table, created by the French artist, a pioneer of virtual and digital art Miguel Chevalier, and the Franco-Japanese Design Studio A+A Cooren (Aki and Arnaud Cooren). A very metaphorical work evoking “the quantitative explosion of digital data forcing us to find new ways to store data and to see and analyze the world”, and therefore combining new technologies with the refined forms of minimalist design.

“On a cloud of pixels”, by Miguel Chevalier and Studio A+A Cooren @ Thibaut Chapotot

Made by the Manufacture de la Savonnerie, the rug represents a refined and graphic alphabet of black, gray and white pixel patterns. The sofa and the two armchairs were made by the Atelier de Recherche et de Création (ARC), upholstered by the tapestry decoration workshop, and covered with a Dedar cotton fabric cover, printed by the Prelle company. As for the coffee table made of polymethyl methacrylate (PMAA) by the company Dacryl, in association with ARC, it is in the shape of a magnifying glass and tinted and polished.

Photographs and antiques for a complete offer

Finally, the ten Latin American galleries of the “Zona Maco Salon”, a fair created in 2014 and specialized in art before 1960, as well as the fifteen “Zona Maco Foto”, including the Parisians Lou & Lou Gallery and Gregory Leroy Photographie, have completed a resolutely complete and diversified offer of 2022 art. Despite a global context still febrile by health uncertainties and a European scene shaken up by the arrival, next autumn, of the Swiss juggernaut Art Basel, in the country of Fiac, the one that is purposely nicknamed “Hispanic Art Basel” will, we hope, be able to reinvigorate the market at the beginning of the year. And to attract visitors again through the quality of its exhibitors, the plurality of its proposals, such as the promotion of a local scene, rich, although still too confidential on a global scale.

ZMONACO, Centro Citibanamex, Av. del Conscripto 311, Lomas de Sotelo, Hipódromo de las Américas, Miguel Hidalgo, 11200, Mexico, Mexico.

www.zsonamaco.com From February 9 to 13, 2022.

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10/3/2022
Zineb Sedira représente la France à la 59e Biennale de Venise

Dans le pavillon français au sein des Giardini de la Serénissime, « Les Rêves n’ont pas de titre, Dreams have no titles » de l’artiste franco-algérienne Zineb Sedira va évoquer des questions actuelles et politiques, sous couvert de propos éminemment personnels.


Après Xavier Veilhan et son « Studio Venezia » en 2015, Céleste Boursier-Mougenot et sa proposition poétique et environnementale « Rêvolutions » en 2017, Laure Prouvost et son projet très aquatique « Vois ce bleu se fondre » de 2019, c’est au tour de Zineb Sedira de s’emparer des divers espaces du pavillon français pour cette nouvelle édition. Soutenu par l’institut français, curaté par Yasmina Reggad commissaire indépendante et directrice de la Bienal das Amazônias de Belèm, au Brésil, ainsi que Sam Bardaouil et Till Fellrath, commissaires de la Biennale d’art contemporain de Lyon 2022 et fondateurs de la plateforme curatoriale artReoriented, son projet s’envisage comme une installation protéiforme mêlant parcours de vie familiale et interrogations multiples associant la France, l’Algérie à l’Italie.

Yasmina Reggad © Lola Reboud
Sam Bardaouil et Till Fellrath © Blandine Soulage

Installation immersive axée sur le cinéma et la famille

« Etant une plasticienne vidéaste, le fil de mon projet s’articule autour du cinéma à travers une coproduction algéro-franco-italienne et se veut un petit clin d’œil à la Mostra de Venise », explique-t-elle, lors de la présentation presse au cinéma Jean Vigo qu’adolescente, elle fréquentait, à Genevilliers.  Toutefois, « Les Rêves n’ont pas de titre, Dreams have no titles » est une installation plus large, rassemblant au sein de l’architecture néoclassique du pavillon – avec laquelle il peut être parfois complexe de négocier -, des films, des objets, des archives et meubles personnels de l’artiste, un peu à l’image de son exposition « L’espace d’un instant » présenté au Jeu de Paume, en 2019, qui reconstituait une partie de son salon, à Londres. Un projet à la fois intime et universaliste, qui parle de sa famille mais aussi de racisme, de solidarité, de colonisation et décolonisation, d’identités multiples, à travers la présentation de « films significatifs, issus du répertoire du cinéma militant algérien des années 1960 ».

Pavillon français ©DR

Le cinéma militant algérien comme point de départ pour Zineb Sedira

Pour mener à bien ce projet, Zineb Sedira a travaillé pendant plus de deux ans, durant lesquels elle a retrouvé, en Italie, le film « Les Mains libres (ou Tronc de figuier) », réalisé en 1964 par l’italien Ennio Lorenzini. Restauré en partenariat avec la Cineteca di Bologna, avec laquelle Zineb Sedira a beaucoup collaboré, ce premier long métrage algérien « post indépendance », véritable « autoportrait d’un jeune Etat qui vient de gagner sa liberté » sera projeté dans les espaces pavillonnaires.

Les rêves n'ont pas de titre © Thierry Bal et © Zineb Sedira

En complément et conférant une trace écrite à ses recherches multiples, trois journaux portant le nom de ses trois villes de cœur pour le projet – Alger, Paris, Venise –  y seront présentés. « Ils synthétisent toutes les longues heures de discussion et de travaux que j’ai pu mener en Italie, en France, bien que je n’aie pu me rendre en Algérie à cause de la crise sanitaire » explique-t-elle. « Ils relatent tout le cheminement vers cette production finale et informent de ce qui se passe au sein du pavillon. »

Les rêves n'ont pas de titre © Thierry Bal et © Zineb Sedira

Au-delà de cette vision intime et universaliste du monde qui montre combien des propos personnels peuvent avoir une résonnance internationale, l’on peut se poser la question du choix de la plasticienne et de son projet pour représenter la France. Si la franco-algérienne soutenue par le galeriste Kamel Mennour se défend d’avoir imaginé une proposition aux accents politiques, alors que le 18 mars 2022 marque le 60e anniversaire de la signature des accords d’Evian mettant fin à la guerre entre l’Algérie et la France, la coïncidence reste troublante. « La biennale a été reportée d’une année, ajoute-t-elle, je n’ai pas pris cela en compte… » Et Yamina Reggad d’ajouter : « son propos est plus en continuité avec celui de Laure Prouvost pour le pavillon. »

Zineb Sedira, Les Rêves n’ont pas de titre/ Dreams have no titles, Pavillon Français, Giardini dell’Arsenale, Venise,  du 23 avril au 27 novembre 2022.

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20/4/2022
Zanotta fête les 50 ans de la série Quaderna

Pour fêter les 50 ans de la série Quaderna designée par Superstudio, Zanotta sort trois nouvelles pièces inédites : un bureau, une table basse, et surtout un tapis surprenant.


Reconnue comme un manifeste du « design radical », à travers des formes et lignes géométriques qui en ont fait une collection iconique, la série Quaderna a été imaginée par le groupe Superstudio entre 1969 et 1972 avant d’être éditée à partir de 1972 par l’italien Zanotta.

Zanotta, bureau Quaderna © Simone Barberis

Quaderna : des pièces inédites de la série Misura M de Superstudio

De fait, la table basse et le bureau qui viennent d’être édités sont des pièces inédites de la série Misura M de Superstudio. Zanotta a en effet sélectionné ces deux projets dans le catalogue original de la série et les a relookés en modernisant leurs dimensions, en ajoutant un tiroir au bureau, tout en veillant à rester en accord avec la philosophie Superstudio. Le tapis est tufté à la main avec un fil 100 % laine de Nouvelle-Zélande : la conception reproduit fidèlement une esquisse d’un des histogrammes d’architecture, qui ont marqué la vision de Superstudio. Il a été fourni pour les archives de l’un des cofondateurs, Cristiano Toraldo di Francia (décédé en août 2019).

Zanotta, tapis Quaderna © Simone Barberis
Zanotta, collection Quaderna © Simone Barberis

La collection Quaderna comporte ainsi huit pièces : trois tables (carrées ou rectangulaires), un bureau, une console et une table basse auxquels viennent s’ajouter le nouveau bureau, la nouvelle table basse et le tapis.

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12/11/2024
Z24 : la collection Zanotta anglée sur la couleur

Zanotta présente Z24, un ensemble de cinq pièces nées de la collaboration avec le duo belge Muller Van Severen.

Difficile de dire si la couleur sert la forme ou bien si c'est l'inverse. Une chose est sûre, Z24 passe difficilement inaperçue. À l'image de son éditeur, l'italien Zanotta, la collection s'illustre par sa forte présence visuelle. Présenté lors de la Design Week de Milan, cet ensemble composé d'un buffet, d'une table de chevet et de deux meubles de rangement bas, a été dessiné par le studio de design belge Muller Ven Severen fondé en 2011.

Le Z24 Cupboard 726 ©Zanotta

Au rythme de la lumière

« Pour ce projet mené avec cette entreprise emblématique depuis les années 60, nous avons décidé de concevoir une série de meubles de rangement où l'interaction avec la lumière et l'ombre est l'aspect le plus important » expliquent Fien Muller et Hannes Van Severen. Réalisée en MDF laqué, la collection joue l'éclairage environnant au rythme de ces façades saillantes. Les portes constituées d'une répétition de triangles créent, au-delà du rythme qu'elles imposent, un jeu d'ombres et de lumières animant le meuble de forme, en elle-même très basique. Un comportement induit notamment par une palette de neuf couleurs très diversifiée du vert gazon pop au cire passe-partout. Une sélection sans aucun doute inspirée par le passé artistique des designers et leur vision à mi-chemin entre le design et l'art. À noter que les meubles peuvent également être agrémentés d'un système LED entre les étagères de rangement en verre trempé.

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