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HomeSpirit est spécialisé dans la fabrication de canapés. Basée à Neuville-en-Ferrain, dans le Nord, l’entreprise qui vient de fêter ses 30 ans travaille sur des projets contract pour l’hôtellerie, en misant sur son savoir-faire en matière de personnalisation, mais également sur sa capacité industrielle. Explications avec Éric Delpierre, directeur général de la marque.
Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm
Comment s’est développé le secteur contract chez HomeSpirit ?
Le contract est présent depuis lontemps chez HomeSpirit, mais cela n’a pas toujours été mis en avant. Jusqu’à il y a quelques années, le secteut était très organisé, structuré, où tout passait par de grands comptes pour de grands groupes hôteliers, avec des modèles fabriqués en série la plupart du temps. Nous avons réellement pu commencer à nous développer lorsque les hôtels se sont rendu compte qu’ils avaient tout intérêt à se tourner vers du sur-mesure pour se démarquer de leurs concurrents. Cette nouvelle approche nous a permis de mettre en avant notre savoir-faire en matière de personnalisation, mais aussi de valoriser notre capacité industrielle importante. Nous pouvons en effet répondre aussi bien aux besoins d’un hôtel de 200 chambres qu’à ceux d’un hôtel de charme qui n’en compte que 15, tout en respectant les exigences du contract. Depuis que le marché s’est orienté vers la personnalisation, d’un hôtel à l’autre, nous sommes en plein cœur de notre savoir-faire. C’est désormais à nous de continuer à nous développer pour répondre au mieux à ces demandes spécifiques.
Comment s’organisent les projets contract chez HomeSpirit ? Avez-vous un bureau dédié au développement ?
Nous avons deux façons de travailler pour concevoir les modèles d’assises de nos projets. D’une part, le client peut s’inspirer de nos collections de canapés, puisque nous sommes à la fois fabricants et éditeurs. D’autre part, nous collaborons directement avec des designers ou des agenceurs pour répondre à des demandes plus spécifiques, avec l’aide de notre bureau d’études, qui peut repenser, corriger, voire créer entièrement un produit si nécessaire. Au sein de nos projets, nous veillons à apporter un charme supplémentaire « à la française » au secteur de l’hôtellerie, longtemps resté assez classique et redondant. Cette signature française est d’ailleurs inscrite dans l’ADN de l’entreprise depuis sa création il y a 30 ans puisque tous nos produits sont Origine France Garantie, et 80 % de nos fournisseurs sont situés à moins de 100 km de l’entreprise.

Un projet significatif auquel vous pensez ?
Nous venons tout juste de finaliser un projet en Espagne avec la chaîne d’hôtels OKU Hotels, qui compte plusieurs établissements en Europe. L’idée était d’offrir une notion de confort absolu à travers des matières nobles comme le lin ou les plumes qui des matériaux qui demandent certes de l’entretien, mais qui offrent une réelle valeur ajoutée et un confort « comme à la maison », tout en restant dans un univers d’hôtellerie de luxe. Le résultat était là et nous devrions probablement collaborer sur d'autres hôtels du groupe à l'avenir.
Il s'agit de votre seconde participation au salon EspritContract. Qu’espérez-vous de cette nouvelle édition ?
Nous sommes impatients de découvrir les évolutions du salon, les nouveautés et la présentation des espaces d'exposition. Nous attendons évidemment beaucoup de rencontres avec différentes personnalités, qu'il s'agisse d'acheteurs, d'agenceurs ou d' architectes et leur faire découvrir notre travail, nos projets et tout le savoir-faire industriel que nous proposons.

Des temps forts à venir en 2026 ?
Nous sommes en plein développement de notre département export, qui nous tire véritablement vers l’avant. Nous avons déjà une présence relativement importante en Europe, mais nous souhaitons nous étendre davantage. Il existe de réels leviers de développement, et cette présence à l’export nous permet d’avoir une meilleure visibilité sur les besoins, afin de proposer des réponses plus précises et encore plus personnalisées aux projets.

Entre innovations techniques et nouvelle offre circulaire, Vitra souhaite mieux faire connaître cette activité tout en poursuivant le développement de projets personnalisés répondant aux besoins spécifiques de ses clients. Entretien avec Karin Gintz, directrice générale France de la marque, pour mieux comprendre ces nouveaux enjeux.
Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm
Quelle est la vision de Vitra concernant les projets contract ?
Vitra travaille à la fois sur des projets contract et résidentiels, et c’est justement cet équilibre qui fait le charme de la marque. Sous une même entité, il est possible d’aménager des bureaux, des espaces tertiaires, des lieux publics ou encore du résidentiel. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous parvenons à créer des environnements de travail qui ressemblent un peu moins à des bureaux. Nous défendons l’idée que si l’on va au bureau, il faut offrir aux collaborateurs des activités plus riches et intéressantes que ce qu’ils ont chez eux. Cela passe par la création d’espaces sociaux authentiques et par le développement de produits pensés pour ces nouveaux usages.

Comment s’organisent ces projets concrètement ?
Dans le domaine du contract, Vitra se positionne comme une marque tournée vers l’innovation. Nous avons d’abord mis l’accent sur les matériaux, puis sur les mouvements et les usages. Aujourd’hui, nous concentrons nos efforts sur le développement durable de nos produits. Nous collaborons à la fois avec des designers renommés mais également avec nos équipes internes dédiées à la R&D qui s’avère être un aspect très apprécié des créateurs. Ce fut le cas, par exemple, du siège Mynt d’Erwan Bouroullec, un fauteuil surprenant développé afin que l’assise et le dossier bougent simultanément. C’est précisément ce type d’usage innovant que nous souhaitons continuer à explorer et à développer.

La marque s’engage de plus en plus sur le plan du développement durable. Comment cela se traduit-il dans les produits ?
Nous avons toujours voulu proposer des choses nouvelles, mais qui ont du sens. Depuis une dizaine d’années, nous avons concentré nos efforts sur les matériaux afin de réduire au maximum notre empreinte carbone. Aujourd’hui, nos conceptions de produits ont été complètement repensées :
tous les plastiques utilisés sont recyclés, le nombre de pièces et de composants a été réduit, et nous n’utilisons plus ni agrafes, ni colle. Parallèlement à cet aspect technique, nous anticipons aussi la question de l’entretien : un siège ou un sofa doit être lavable, déhoussable, et facilement réparable. En cas de problème, il faut pouvoir remplacer la pièce défectueuse sans avoir à changer l’intégralité du produit.

Vous proposez également un service de restauration de vos modèles iconiques, le Vitra Circle. Quel est l’objectif de cette initiative ?
Le Vitra Circle est une plateforme à travers laquelle nous rachetons des produits Vitra afin de les reconditionner avant de les remettre sur le marché en seconde main. L’offre couvre tous types de produits, même si l’on retrouve souvent nos pièces iconiques, comme les Aluminium Group ou bien des modèles plus récents tels que les chaises ID. Les produits sont repris dans nos usines, repassent sur la chaîne de montage des produits neufs et peuvent changer de couleur, de textile ou de matériau. Bientôt, il sera presque impossible de distinguer un produit neuf d’un reconditionné.

Vitra participe pour la première fois à Esprit Contract. Qu’attendez-vous de cette participation ?
Participer à ce type de salon est avant tout l’occasion de rencontrer les professionnels. En parallèle, nous souhaitons mettre en lumière notre offre de seconde vie et de réemploi, car beaucoup d’entreprises ne sont pas encore informées sur le sujet. Nos produits sont déjà réputés pour leur longévité, mais avec cette initiative, nous franchissons une nouvelle étape : leur durée de vie peut être encore prolongée, ce qui ouvre la voie à de nouveaux enjeux de consommation et à une autre manière de penser les projets.

ARCHITECT@WORK, le salon professionnel à destination des architectes et des prescripteurs, est de retour pour une 18e édition les 5 et 6 novembre prochain. Toujours organisé au sein de la Grande Halle de la Villette, le salon s’exposera cette année sous la thématique « Sources et Re-sources. »
Salon incontournable pour les professionnels du secteur de l’architecture, ARCHITECT@WORK se distingue depuis sa création par son format haut de gamme et sélectif, conçu exclusivement pour les architectes et architectes d’intérieur. Cette année, la thématique choisie, « Sources et re-sources » invite à explorer la notion de ressource sous toutes ses formes – matérielle, humaine, environnementale – et interroge la manière dont l’architecture peut redevenir une force de lien et d’engagement dans un monde en mutation.
Plusieurs expositions, installations et ateliers pratiques à découvrir
Au cœur du salon, l’exposition “Matières solidaires” orchestrée par l’Innovathèque mettra en avant des matériaux et procédés issus de l’économie sociale et solidaire : réemploi, recyclage, inclusion, mutualisation avec l’objectif de démontrer qu’il possible de concilier performance, esthétique et responsabilité dans les secteurs de l’aménagement et de la construction. Aussi, l’exposition “Materia architectures”, coproduite par le Pavillon de l’Arsenal, les Grands Ateliers, amàco et les Compagnons du Devoir, présentera 40 projets contemporains réalisés en terre, pierre et fibres végétales. Des réalisations qui viennent célébrer la beauté et la pertinence des matériaux naturels dans l’architecture d’aujourd’hui. Enfin, le project Wall de World-Architects.com reviendra également pour une sixième participation, exposant 44 projets internationaux qui explorent la transformation du bâti existant face aux nouveaux usages.
Pour la première fois, des ateliers pratiques Terre et Paille offriront aux visiteurs une expérience immersive autour des matériaux naturels, en écho à l’exposition « Materia architectures » et à la table ronde sur les ressources locales. Enfin, l’artiste Raffaele Salvoldi fera dialoguer art et architecture avec ses installations sculpturales poétiques, transformant l’espace en terrain d’exploration créative.
Un programme de conférences et des remises de prix pour aider à la réflexion
Cette année encore, le programme d’interventions s’annonce dense, réunissant de nombreux architectes et penseurs engagés à l’image de Benjamin Coustès, Pierre Briand, Dominique Gauzin-Müller, Yann Legouis ou encore Camille Cousté. En parallèle, une Carte Blanche Archinov sera donnée à Pierre Thibault (Atelier Pierre Thibault), tandis que FIBOIS Île-de-France animera pour la première fois une table ronde sur le thème : « Innover avec le bois face au dérèglement climatique ». En plus de ces discussions, le salon sera rythmé par deux remises de prix, à savoir le Prix National de la Construction Bois, célébrant les projets les plus novateurs et frugaux de la filière ainsi que les Prix des Maisons À Vivre, qui mettent en lumière les réalisations issues des Journées Architectures À Vivre.
Le salon se présente ainsi comme un laboratoire d’idées et d’innovations pour les architectes d’aujourd’hui et de demain. Entre matériaux durables, réflexion collective et exploration esthétique, cette édition promet une expérience sensible et prospective, fidèle à l’esprit du design contemporain.

Pour sa 6e édition, organisée du 12 au 30 septembre, France Design Week s’installe partout en France avec une nouvelle thématique : « Design utile ». Sélection de 6 rendez-vous à ne pas manquer.
Après le succès de l’édition 2024, qui a réuni plus de 210 000 visiteurs, France Design Week revient pour la sixième année consécutive. Avec un programme de 700 événements répartis sur tout le territoire autour de conférences, expositions, visites de studios, d’écoles et bien plus encore, cette édition entend renforcer son positionnement comme rendez-vous incontournable de la rentrée. Une édition par ailleurs parrainée par le designer Mathieu Lehanneur, récemment élu Designer de l’année par l’APCI, en charge de la coordination de l’ensemble de l’événement.
Destiné à valoriser le design sous toutes ses formes, le festival, qui se tient du 12 au 30 septembre, mettra en lumière une multitude de matériaux, de techniques et d’innovations, qu’il s’agisse de savoir-faire régionaux ou d’expérimentations plus personnelles.
La Nuit du Design — du 18 au 22 septembre, Saint-Étienne (Auvergne Rhône-Alpes)
Devenue un rendez-vous incontournable depuis la première édition lancée il y a 4 ans, les Nuits du Design reviennent avec un programme riche d’expositions, de tables rondes, d’ateliers et d’animations autour du thème du design utile, en valorisation notamment la collaboration entre designers et entreprises.
Exposition « Élixir » — du 12 septembre au 19 octobre, Meisenthal (Grand Est)
En collaboration avec les artisans du CIAV Meisenthal, 15 designers de l’association IDeE (Innovation Design et Expérience) ont été invités à créer des pièces uniques mêlant savoir-faire verrier et design contemporain. L’exposition explore la symbolique de l’élixir à travers le verre, matière de transformation par excellence, pour offrir une immersion sensible dans les rituels et usages modernes, où artisanat, imagination et expérimentation se conjuguent pour révéler de nouveaux récits collectifs.
Exposition des 40 nominés aux France Design Impact Awards — du 12 au 22 septembre, Paris
Lancé cette année, le France Design Impact Award valorise les innovations ayant un impact positif sur la société, l’environnement et l’économie. Pour cette première édition, les 13 lauréats ont été dévoilés en exclusivité le 12 septembre par Mathieu Lehanneur lors de la soirée d’inauguration. Les 40 nominés sont quant à eux tous exposés au Wilde, dans le 4e arrondissement jusqu’au 22 septembre.
Exposition « Messages/Images, graphisme d’intérêt général » — du 12 au 30 septembre, Le Havre (Normandie)
Portée par le CNAP et la Cité internationale de la langue française, cette exposition réunit 16 designers graphiques invités à explorer des thèmes contemporains tels que la démocratie ou la diversité à travers des affiches engagées. En parallèle, des ateliers de médiation permettront au public d’expérimenter le graphisme comme un outil critique, citoyen et créatif.
Atelier « Mosaïques à sensibilité écologique » — du 13 au 20 septembre, Marseille (PACA)
Dans cet atelier de design participatif, chaque participant est invité à remplir une forme hexagonale en papier recyclé, en réponse à une question liée à l’écologie. Pour y répondre, trois couleurs associées à des mots ou ressentis leur seront proposés pour guider leur création. L’ensemble des réalisations sera ensuite assemblé en une mosaïque murale collective, présentée comme œuvre artistique et témoignage visuel des engagements écologiques citoyens.
Exposition « Le Design utile, une pédagogie du faire et du sens » — du 12 au 30 septembre, Fort-de-France (Martinique)
Le Campus Caribéen des Arts propose une exposition intitulée « Le Design utile, une pédagogie du faire et du sens. » Celle-ci présente des projets d’étudiants et d’enseignants issus de workshops, de recherches ou de travaux personnels explorant les liens entre design, société et environnement. Une sélection qui met en lumière la richesse des approches pédagogiques et créatives engagées du Campus, tout en affirmant sa place comme lieu de réflexion sur les enjeux contemporains liés au design.
Retrouvez toutes les informations et le programme sur le site de France Design Week : https://francedesignweek.fr/

La marque de mode masculine IM MEN, lancée en 2021, présente une nouvelle exposition intitulée “DANCING TEXTURE”, du 28 juin au 1er juillet 2025 à Paris.
Déjà mise en lumière lors d’une première exposition en janvier dernier, IM MEN poursuit son exploration créative avec ce nouveau rendez-vous, organisé à l’occasion de la Paris Fashion Week et de la présentation de sa deuxième collection.
La marque s’inspire du concept « a piece of cloth », avec une approche conceptuelle et un sens de l’innovation textile. La collection Printemps-Été 2026, intitulée “DANCING TEXTURE”, illustre cette vision en associant design, ingénierie et mouvement, dans une approche à la fois poétique et technique du vêtement.
Un hommage vibrant à l’héritage du créateur et à la liberté des corps en mouvement — à découvrir au 38 rue du Mont Thabor, Paris 1er, du 28 juin au 1er juillet 2025.
Entrée libre sur réservation, dans un lieu en plein cœur de Paris, pensé comme une parenthèse inspirante entre deux défilés.

La 8e édition de la Biennale Émergences se tiendra à nouveau au Centre national de la danse, du 10 au 13 avril. Intitulée « 9ter, destination métiers d’art », cette nouvelle édition propose de découvrir le travail de 56 créateurs minutieusement sélectionnés.
Avec près de 3 000 visiteurs recensés lors de l’édition 2023, la Biennale Émergences revient pour une nouvelle édition, toujours en partenariat avec Est Ensemble. Le commissariat a de nouveau été confié à Hélèna Ichbiah et Véronique Maire, déjà à l’œuvre lors de l’édition précédente. Ensemble, elles ont sélectionné 56 participants parmi plus de 300 candidatures, afin de mettre en valeur le meilleur de la création contemporaine.
L’objectif principal est de valoriser la création locale — 70 % des projets retenus sont issus du territoire — tout en représentant une scène émergente avec des profils variés. Certains créateurs sont jeunes diplômés, d'autres plus expérimentés, avec une tranche d’âge allant de 24 à 67 ans, offrant un véritable éventail d’approches et de sensibilités. L’édition 2025 est parrainée par Samuel Accoceberry et Bruce Cecere, fondateurs de la marque SB26, qui présenteront également, en marge de l’exposition principale, une sélection de leurs créations.
Une édition articulée en six tableaux
Pour structurer le parcours de la Biennale, les deux commissaires ont défini six « tableaux », construits autour des projets sélectionnés : Ouvrage moderne, Nature crue, Nouvelle excellence, Super simple, Futur archaïque, Non standard. « Cette édition s’articule autour de la transmission et du lien entre visiteurs et exposants. Ce qui est le plus important, c’est de rendre visible au plus grand nombre », confient-elles. Chaque tableau propose une expérience immersive pour découvrir les démarches créatives à travers dessins, maquettes, prototypes, échantillons, vidéos et objets finis.
Les 56 créateurs se répartissent comme suit :
• Ouvrage moderne : Atelier Dreieck, L’Établissement, Grégory Lacoua, Laurel Parker Book, Atelier Noue, P+L Studio, Studio Poudre, Atelier ST, Julia Trofimova — une sélection autour de l’innovation contemporaine, entre tradition et modernité.

• Nature crue : Atelier Baptiste & Jaïna, Julie Bergeron, Cédric Breisacher, Abel Cárcamo Segovia, Luce Couillet, Materra Matang, Sara Mauvilly, Christine Phung & Célia Nkala, Fanny Richard, Colombe Salvaresi, Alice Trescarte, Céline Wright & Johan Després — des créateurs inspirés par la nature, ses matériaux et ses textures.

• Nouvelle excellence : ansu studio, Xavier Brisons, La Compagnie du Verre, Atelier Font & Romani, Quentin Vuong, Christine Mathieu, Eudes Menichetti et Audrey Schaditzki — une mise en lumière du travail d’orfèvrerie, avec un souci du détail et des savoir-faire d’exception.

• Super simple : Pauline Androlus, César Bazaar, Théo Charasse, Guillaume Delvigne, Pierre Layronnie, Studio Lauma, Laure Philippe et Hermine Torikian — ici, l’évidence n’est jamais banale, portée par le principe « less is more ».

• Futur archaïque : Chloé Bensahel, Jean-Baptiste Durand, Jules Goliath, Joris Héraclite Valenzuela, Marion Mailaender + Atelier Delisle, Baptiste Mairet, Marion Mezenge, Lou Motin, Studio Noff, Studio Quiproquo, Raphaël Serres, Alec Vivier-Reynaud, Lucas Zito Studio — une réflexion sur la mémoire comme levier pour penser le monde de demain.

• Non standard : Wendy Andreu, Stéven Coëffic, Jonathan Cohen, Jean Couvreur, Prisca Razafindrakoto, Baptiste Vandaele — des créateurs qui explorent de nouvelles techniques industrielles ou remettent en question la production de série.

Des ateliers et animations en parallèle
En marge des six tableaux qui composent l’exposition principale, des ateliers seront proposés tout au long de l’événement, animés notamment par la Galerie du 19M, le fonds de dotation Verrecchia, et le GRETA ébénisterie du lycée Eugène Hénaff de Bagnolet.
La Biennale Émergences ouvrira ses portes le jeudi 10 avril et se tiendra jusqu’au dimanche 13 avril au Centre national de la danse (CND) à Pantin. Une exposition gratuite, qui s’impose comme un rendez-vous francilien incontournable pour les passionnés - ou non !- de design et de métiers d’art.

L’entreprise spécialisée dans la fabrication de matériaux de finition à destination de l’hôtellerie AxProconcept sera présente au salon HR Meetings, à Cannes du 18 au 20 mars. L’occasion de découvrir les solutions innovantes et durables de l’entreprise, notamment sa dernière nouveauté : la moquette AxBio®.
C’est au sein du Palais des festivals et des congrès, le salon Hotels&Restaurants Meetings, salon de référence one to one à destination du secteur de l’hôtellerie et de la restauration, accueille une nouvelle édition les 18,19 et 20 mars. Parmi les exposants, l’entreprise AxProConcept, donne rendez-vous aux professionnels de l’hôtellerie sur le stand A20 afin de présenter ses produits et dernière solutions.
AxBio®, une solution qui allie innovation et durabilité
Parmi son offre complète de solutions FF&E clés en main pour les hôtels et les navires de croisière, l’entreprise souhaite mettre l’accent sur sa dernière nouveauté en date et unique sur le marché : l’AxBio®. En effet, le produit est une moquette tissée en Axminster, 100 % biodégradable, fabriquée exclusivement à partir de matières naturelles. “Chez AxPro Concept, nous croyons fermement que le design doit allier beauté et responsabilité. Le lancement d’ AxBio® marque une étape clé dans notre engagement à offrir des produits respectueux de l’environnement tout en répondant aux exigences des secteurs comme l'hôtellerie et croisières” déclarait notamment le CEO de la marque Robert Lenko. La moquette AxBio® est fabriquée à partir de fibres de laine naturelles, lui offrant une résistance au feu et lui permettant de réguler l'humidité intérieure. Un produit d’avancée majeure pour le secteur, tant pour ses avancées écologiques que pour son offre en termes de confort et d’esthétisme, qui permet par ailleurs aux hôteliers de participer activement à la démarche ESG (Environnement, Social, Gouvernance).
En plus de sa présence sur le stand, le produit AxBio® a été sélectionné parmi les finalistes du concours Innovation Award, organisé dans le cadre d’Hotel & Restaurant Meetings, dont les lauréats seront dévoilés lors du salon.

Dans le cadre du projet « Les Uniques », La Redoute Intérieurs a fait appel à huit designers pour personnaliser une pièce choisie parmi les collections La Redoute, avec une seule règle : qu'il n'y en ai aucune. Une initiative qui donnera lieu à une vente aux enchères le 11 mars prochain, au sein de l’Hôtel Drouot.
Kevin Germanier, Jeanne Friot, Mathieu Tran Nguyen, Elisa Uberti, Benjamin Benmoyal, Charles de Vilmorin, Pascaline Rey et Alexandre Blanc : voici les huit créateurs sélectionnés pour participer à ce projet d’envergure lancé par La Redoute Intérieurs. Intitulé « Les Uniques », ce projet de collection capsule a un objectif simple : donner une seconde vie à des pièces de mobilier issues de la boutique Les Aubaines, située à Roubaix. L’occasion pour ces créateurs, issus de divers horizons du design, d’exposer leur singularité et leur personnalité à travers une pièce unique.


Manifeste créatif
Au-delà du projet créatif et caritatif, ce projet soulève une question plus large sur notre rapport aux objets et à leur temporalité. En effet, certaines pièces, une fois transformées, sont méconnaissables et laissent penser qu’il est possible de réinventer le mobilier à l’infini à partir d’objets existants. Un travail de pièce unique qui porte également un message et un engagement sur l’avenir du design. Mais jusqu’où peut-on déconstruire et réécrire un design sans en effacer l’âme ? C’est justement la question que se sont posée les huit invités du projet.

Huit créations singulières
Connu pour son travail sur le tissage de bandes magnétiques VHS, Benjamin Benmoyal s’est emparé du fauteuil en rotin Malu pour l’habiller d’un tweed étoilé, faisant de l’assise une extension de ses explorations textiles. Alexandre Blanc, quant à lui, dont la pratique oscille entre peinture et couture, transforme la table en chêne Adelita en un tableau en trompe-l’œil, jouant sur les ombres et les transparences pour en exalter les lignes architecturales. Avec Charles de Vilmorin, la méridienne Tapim devient un écrin textile, revêtue d’un jacquard sur-mesure tissé dans la plus pure tradition lyonnaise.

Jeanne Friot, de son côté, impose son langage mode en sanglant un duo de chaises Sarva avec ses ceintures signature. Pour Kevin Germanier, qui s’est attaqué au luminaire Moricio, l’objet devient sculpture, saturé de perles brodées et oscillant entre artefact décoratif et œuvre précieuse, dégageant un éclat baroque. Pascaline Rey, quant à elle, opte pour une approche contemplative en intégrant au bureau Tristan une céramique évoquant une banquise suspendue, entre rêverie et fragilité du monde.

Chez Mathieu Tran Nguyen, la desserte Hiba initialement métallique, disparaît presque sous les ajouts sculpturaux de bois laqué, rappelant les jeux de panneaux et de paravents. Enfin, Elisa Uberti, fidèle à son approche du design sculptural, insère une lampe en céramique directement dans la structure de la desserte Crueso, abolissant la frontière entre mobilier et œuvre d’art.


Une vente aux enchères caritative
Pour ce projet collectif multidisciplinaire, La Redoute Intérieurs exposera dans un premier temps les huit pièces du 7 au 11 mars prochain au sein d’une salle de l’Hôtel des Ventes Drouot. Puis, le mardi 11 mars à partir de 19h, une vente aux enchères exclusive aura lieue et sera retransmise en direct sur le site internet de ce dernier. Tous les bénéfices de la vente seront ensuite reversés à l’association Solfa (Solidarité Femmes Accueil), qui vient en aide aux femmes et aux enfants victimes de violences. Cette association, soutenue par La Redoute depuis de nombreuses années, renforce l’aspect solidaire de ce projet unique.


Faye Toogood aime croiser les disciplines dans tout ce qu’elle propose. Rédactrice en chef du magazine anglais « The World of Interiors » pendant huit ans, elle décide de monter son studio en 2008. Depuis, elle enchaîne les projets et les collaborations, des intérieurs au mobilier en passant par le textile.
Journaliste, designer, architecte d’intérieur, créatrice de mode… La liste des expériences de Faye Toogood est longue, et nous donne l’impression qu’elle a vécu plusieurs vies en une. Née en 1977, la designer britannique, qui a étudié l’histoire de l’art à l’université de Bristol, s’est d’abord essayée au poste de rédactrice en chef de « World of Interiors » avant de se lancer à son compte. Aujourd’hui, nombre de ses créations font partie des collections permanentes de plusieurs musées internationaux, à l’instar du musée du Verre de Corning à New York, du Fabergé Museum à Saint-Pétersbourg ou encore du Musée national du Victoria à Melbourne. Elle est fascinée par les matériaux, les formes et l’artisanat depuis toujours, et la création de son studio en 2008 n’était finalement pas une grande surprise. Au sein de ce dernier, elle propose des projets toujours plus éclectiques, mêlant le design à la mode ou encore l’architecture d’intérieur à la nourriture. « Je me décris souvent comme un outsider dont le travail défie toute catégorisation. Ma pratique englobe le design d’intérieur, le mobilier et les accessoires pour la maison, les beaux-arts et la mode. Je refuse d’être contrainte par une seule discipline ou une méthode de travail définie. »

Une pratique focalisée sur la forme
Influencée par l’art, l’architecture, le design ou encore la nature, Faye Toogood utilise un processus de création qui se tourne plutôt vers les formes que vers la fonction. « Je suis une designer axée sur la forme et j’aime remettre en question la fonction. Pourquoi une chaise doit-elle avoir cette forme, cette hauteur, cette proportion ? Pourquoi les poches de votre manteau doivent-elles se trouver dans ces positions ? Dans mon travail, je fais confiance aux gens avec qui je travaille pour trouver la fonction, je considère que c’est un processus engageant et passionnant. »

Son objectif au sein de ses projets est avant tout de proposer des pièces ludiques et inattendues, créées grâce à un savoir-faire particulier. Et c’est justement cet équilibre qui fait partie intégrante de tout ce qui est imaginé et conçu au sein de son studio. « En tant que cabinet pluridisciplinaire, nous nous influençons toujours les uns les autres – qu’il s’agisse d’un meuble qui s’inspire d’un tissu de vêtement ou de la silhouette d’une robe qui prend forme à partir d’une sculpture. Nous commençons souvent par des mini-maquettes en argile, en papier d’aluminium ou en carton, pour trouver des formes organiques que nous développons ensuite. »
Des collaborations remarquées et remarquables
Durant l’année 2024, Faye Toogood a su surprendre le public avec ses installations, à Milan et à Copenhague notamment. Pour la Milan Design Week, en avril dernier, elle présentait sa collection de tapis Rude, imaginée avec cc-tapis – la troisième collaboration du studio avec la marque –, ainsi que la collection de mobilier Cosmic avec Tacchini. « Le fait de pouvoir combiner le savoir-faire inégalé de cc-tapis et de Tacchini avec mon propre langage de conception a été ressenti comme une renaissance créative. » Plus récemment, en juin, à l’occasion des 3daysofdesign, à Copenhague, Faye Toogood s’est associée au studio Frama pour proposer « Collage », une installation qui mêlait plusieurs univers en un.

« Nous voulions explorer l’intersection de l’art, du design, de la nourriture et des gens, en nous réunissant pour une exposition collaborative au sein du showroom de Frama à Copenhague. Une première collaboration durant laquelle nous avons voulu présenter une vue amplifiée de l’une de nos expériences les plus humaines : le partage d’un repas. » Une installation présentée dans le prolongement du restaurant voisin du showroom, l’Apotek 57, dans laquelle les visiteurs ont été invités à manger dans tout l’espace sur des sculptures tactiles, dont les choix des couleurs ont été apportés par l’expertise de Toogood.

Des collections conviviales
En plus des collaborations avec les marques et les éditeurs, le studio de Faye Toogood élabore également ses propres collections. En avril, toujours pour la Design Week de Milan, elle dévoilait son projet « Assemblage 8: Back and Forth », composé des collections Gummy et Palette. La première est une chaise rembourrée qui a été pensée de manière durable et dont les matériaux utilisés sont tous naturels, puisque aucune mousse ignifuge cancérigène ou synthétique n’est utilisée, ce qui constitue une réelle prouesse technique et environnementale. « Je voulais créer une chaise avec beaucoup de personnalité, qui puisse s’intégrer dans n’importe quel intérieur, qu’il soit historique, grandiose, moderne ou familial. » Quant à Palette, il s’agit d’un ensemble de tables en bois – une table basse, une table d’appoint et une console –, dont les formes courbes se croisent et semblent s’emboîter. Le nom fait référence au contour organique de chaque plateau qui rappelle la palette de peinture d’un artiste. Un projet que la designer dit être une « célébration de la nature et de l’éducation. »

Désignée comme « designer de l’année » pour la prochaine édition du salon Maison & Objet du 16 au 20 janvier 2025, Faye Toogood présentera « Womanifesto », une installation inspirée du thème de l’année : « Sur/Reality.» Une mise en scène surréaliste, dans laquelle elle invitera les visiteurs dans son propre cerveau, pour comprendre et décortiquer son processus créatif.

Soutenu par l’Association Un Design Soutenable, le prix Amour Vivant célébrait sa première édition, dont les quatre lauréats ont été annoncés le 10 décembre à la Fondation Akuo.
Portée par Hélène Aguilar, Marie-Cassandre Bultheel et Armelle Lalo, l’Association Un Design Soutenable est la première association d’intérêt général à mettre en lumière une problématique majeure en écologie : le plastique invisible. En effet, nous qui passons une grande partie de notre temps à l’extérieur, nous respirons cependant un air pollué par des particules invisibles de plastiques, ajoutées à celles respirées dans nos intérieurs contenues dans les peintures, meubles, tapis et colles... Pour offrir une nouvelle alternative à ces problématiques, l’association a lancé le prix Amour Vivant, dont l’objectif est d’accélérer la transition vers des intérieurs libérés de cette empreinte toxique, soucieux de l’impact hydrique et ancrée dans les cycles naturels. Un prix qui a récompensé deux lauréats et deux coups de cœur, destiné à célébrer des créations dépourvues de plastique aux pratiques vertueuses. Une première édition, dont le jury était composé de Philippe Brocart, Matali Crasset, Laurent Denize d'Estrées, Nathalie Gontard et Godefroy de Virieu qui a sélectionné fin novembre 6 finalistes : Alea, Thomas Guillard, Hors Studio, Sacha Parent, Aurore Piette et Lucie Ponard. Le 10 décembre, ils ont été 4 à être récompensés.
Deux lauréates ex-æquo : Sacha Parent et Aurore Piette
Pour ce premier prix Amour Vivant, le jury a distingué deux lauréates dont les projets étaient en adéquation avec une démarche respectueuse et ancrée dans les territoires qu’elles côtoient. D’abord Sacha Parent, récompensée pour son projet Paille de Seigle +++, dans lequel la designeuse réinvente le mobilier paillé avec des matériaux bruts ou peu transformés, tels que la paille de seigle et le frêne teint par des réactions tanniques naturelles. Des créations assemblées par auto-blocage, qui mettent en avant les propriétés intrinsèques des matériaux, tout en facilitant leur entretien. Pour toutes ses pièces, la colle utilisée est faite à base de farine végétale, renforçant ainsi son approche écologique. Dans ses futurs projets, elle envisage le développement de panneaux alvéolaires en paille de seigle.

Aurore Piette quant à elle, a été remarquée pour son projet Desserte Rocaille, un mobilier conçu à partir de matériaux locaux comme le bois flotté, les fibres de cultures locales et les sédiments argileux d’un estuaire. Les sédiments d’argile sont ici la clé de voûte du projet puisque que chaque année, près de 5 millions de tonnes de sédiments d’argile issus de la précipitation chimique sont collectés et relâchés au large, avant de revenir dans les marais côtiers, inutilisés. Avec ce projet, Aurore Piette leur trouve un usage et pose ainsi un regard neuf sur une ressource abondante mais négligée. Une démarche qui invite à repenser des matières perçues comme des « déchets », mais qui méritent d’être considérées comme une richesse à exploiter.

Deux prix coup de cœur : Thomas Guillard et Lucie Ponard
Bien que le prix ne devait récompenser qu’un seul lauréat, face à la richesse et à la qualité des projets proposés, le jury a spontanément créé une nouvelle catégorie « coups de cœur » pour célébrer deux projets dont la force d’innovation et la portée écologique méritaient d’être reconnues. Parmi eux, Thomas Guillard, qui, avec Fournitures agricoles végétales, réinvente les outils agricoles dans un univers dominé par le plastique. N’utilisant que des ressources végétales locales, il développe ainsi des gaines de protection en noisetier tressé pour les jeunes arbres, des goupilles en bambou fumé, des attaches rapides en papier de chanvre entièrement biodégradables, et des textiles de paillage en paille de seigle.

Lucie Ponard s’est de son côté distinguée pour son projet de Terres émaillées, qui valorisent les terres de chantier et les déchets de démolition pour créer des céramiques uniques. Elle exploite les textures et couleurs spécifiques des sites d’origine pour ses créations et réduit donc l’empreinte écologique des matières premières tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le mobilier, les crédences ou les revêtements. Une initiation de projet rendue possible par Faire Paris (Pavillon de l’Arsenal) et le Fonds de production Enowe-Artagon.

Des projets ambitieux et engagés, qui incarnent à eux quatre l’ambition forte du prix Amour Vivant qui est de contribuer au développement de nouvelles techniques et manières de penser le designer soutenable et respectueux de l’environnement.

Pour sa seconde édition, EspritContract, organisé en parallèle d’EspriMeuble était de retour à la Porte de Versailles du 16 au 19 novembre. Un moment de rencontres et d’échanges entre les marques et les professionnels mais également l’occasion pour Intramuros de prendre part à la médiation de plusieurs conférences thématiques.
Marque, architecture, expérience : quand l’agence devient globale
Invités : Natacha Froger, fondatrice de l’agence Atome Associés, Sébastien Servaire, fondateur de Servaire&Co
Design & usage – vers une transversalité des offres
Invités : Jason Brackenbury, président de Flos France, Karin Gintz, directrice générale de Vitra France et Frédéric Sofia, designer et directeur artistique d’Intramuros
Polimair, l'innovation plastique
Invité : Arthur Gaudenz, fondateur de Polimair
Regards avec Bureau Lacroix
Invitée : Sophie Lacroix, architecte et fondatrice de Bureau Lacroix
Regards avec la Compagnie de Phalsbourg
Invitées : Karine Journo et Cécile Bleux de la Compagnie de Phalsbourg

Jusqu’au 11 janvier, Döppel Studio présente à la Tools Galerie son exposition de 12 pièces uniques intitulée « Néophore ». Un projet qui croise les matières et surtout les usages avec un seul objectif : faire entrer la lumière.
Créer des objets lumineux à partir d’objets d’atmosphère, c’était un peu l’idée directrice de « Néophore ». Un projet carte blanche mené par Lionel Dinis Salazar et Jonathan Omar qui forment Döppel Studio depuis 2016. « On a fait beaucoup de collaborations avec des marques et on voulait repasser sur de la pièce unique avec une galerie. On a très vite pensé à Tools pour son esprit avant-gardiste et les prises de risques qu’elle avait pu prendre sur certaines collections. Nous avons rencontré le directeur Loïc Bigot il y a un an et demi avec qui il y a eu un réel échange d’idées tout au long du projet » raconte le duo.
Un symbole : l’amphore
L’idée de partir de la symbolique de l’amphore, ce vase antique le plus souvent utilisé comme contenant, est venu assez instinctivement. Le duo avait en effet eu l’occasion de travailler sur le thème de l’amphore lors de sa participation au concours de la Villa Noailles en 2016. Pour cette exposition, l’objectif de cette collection était cette fois-ci de lui faire prendre une toute autre fonction. « On a voulu retravailler la valeur d’usage de l’amphore en lui retirant cette faculté de contenant pour apporter de l’immatériel avec la lumière. On a confronté l’artefact de ce vase avec un objet plus technique, qui est ici le néon flex. » Pour réaliser les pièces, le duo s’est accompagné de la céramiste tourneuse Aliénor Martineau de l’atelier Alma Mater, situé à la Rochelle. Une première pour le duo, qui a dû sortir de l’aspect industriel pour se tourner vers l’artisanat et accepter l’aléatoire. Toutes les pièces sont par ailleurs recouvertes d’un émail avec nucléation, dont la composition permet d'obtenir des effets complexes qui laissent une part d’imprévu et rendent ainsi chaque pièce unique.

3 dessins, 12 possibilités
L’exposition « Néophore » présente ainsi douze pièces, sur une base de trois dessins qui ont ensuite été déclinés en fonction du passage du néon dans le vase. « On a volontairement pensé à des formes simples et archétypales, car on savait que la complexité, on l’amènerait avec le tressage et le néon. » Une technique minutieuse, puisque chaque vase est entouré ou enroulé de 2 à 3 mètres de néon, tressés par le duo lui-même. Une exposition qui ne manquera pas de retenir l’attention, à l’heure où les journées se raccourcissent et la lumière naturelle se fait de plus en plus rare…


Organisé à Cannes du 19 au 21 novembre, le salon Exterior & Design Meetings prend ses quartiers au Palais des Congrès. Un salon axé sur l’échange entre professionnels, pour présenter une large gamme de matériaux, d’objets et de mobilier pour les projets de luxe et haut de gamme. Parmi eux, le fabricant français d’appareillages électriques haut de gamme Meljac.
Sur le stand D18 du salon, la marque française Meljac, spécialisée dans la conception d’interrupteurs haut de gamme présentera une large gamme d’interrupteurs, prises de courant, liseuses. En effet, les visiteurs pourront découvrir les diverses gammes standards mais également quelques exemples de réalisations sur-mesure, qui sont un des incontestables atout de la marque.
Allier savoir-faire, qualité et personnalisation
Meljac c’est surtout des pièces qui mettent en avant la noblesse du laiton, proposé sous divers formats et combinaisons possibles de mécanismes. La marque présentera également à ses visiteurs tous les offres en termes d’habillages, qu’il s’agisse de thermostats, de systèmes domotiques, de commandes de climatisation, de stores, de son… Des pièces proposées avec 29 finitions, issues d’un traitement de surface effectué en interne, gage du savoir-faire minutieux de la marque, permettant de fait de pouvoir proposer des Nickels, des Chromes, des Canon de Fusil, des Bronzes ou encore de la dorure.
En parallèle, la marque propose une offre de personnalisation qui fait sa force. En effet, qu’il s’agisse de gravures, de résines, de leds, rétroéclairage… Meljac offre de nombreuses options avec plusieurs designs et finitions de leviers ou de boutons-poussoirs, que les visiteurs auront l’occasion de découvrir sur le stand.

En parallèle d'EspritMeuble, la deuxième édition d'EspritContract débute Porte de Versailles du 16 au 19 novembre 2024.
Pour sa deuxième édition, EspritContract ouvre ses portes du samedi 16 au mardi 19 novembre. Petit frère d'EspritMeuble, ce jeune salon propose une approche plus spécifique de l'aménagement intérieur en s'intéressant exclusivement au contract. Une branche dont le développement continue de s'accroître dans les entreprises, nécessitant l'ouverture d'un événement dédié. Ainsi, architectes d'intérieur, professionnels du tertiaire ou encore promoteurs pourront, durant ces quatre jours, tisser de nouveaux liens avec des talents industriels qualifiés sur les questions de l’hospitality. Parmi les 110 marques présentes, des luminaires Luce Plan et Flos, mais également de la literie avec Epeda et Zagas ou encore du mobilier extérieur représenté par les français Sifas et Musola.

Une programmation riche et diversifiée
Organisé sous forme de rendez-vous d'une quinzaine de minutes exclusivement réservés aux professionnels, l'événement bénéficiera en outre d'une riche programmation. Une quinzaine de tables-rondes viendront ainsi questionner les enjeux centraux de ce secteur. De la révolution des modes de vie et la place du design abordée samedi à 17h30 dans « Design & usage – vers une transversalité des offres », aux questionnements pour favoriser un sommeil réparateur avec « Bien dormir à l’hôtel : comment améliorer l’expérience » présentée dimanche à 15h, en passant par le nouvelles frontières du bureau ou encore la place de l’artisanat dans le luxe.
A noter également la mise en place de Regards, un nouveau format one to one mené par Frédéric Marty, rédacteur en chef d'Intramuros. Se succèderont ainsi Sophie Lacroix de Bureau Lacroix, Arthur Gaudenz, co-fondateur de Polimair, et Karin Journo, directrice du studio créatif de la Compagnie de Phalsbourg, accompagnée de Cécile Bleux, architecte DPLG. Une programmation qui s'annonce d'ores et déjà riche d'interactions et de découvertes.

Les temps forts de cette édition 2024 :
- Samedi 16/11
- 11h30 : Life&Style 2025 : Présentation des tendances avec Nelly Rodi
- 12h30 : Coliving / coworking : au travail comme à la maison (Talk by Journal de la Maison)
- 13h00 : L'importance de l'identité olfactive pour une marque (Talk by Quintessence)
- 16h30 : Marque, architecture, expérience : quand l’agence devient globale (Table Ronde by Intramuros)
- 17h30 : Design & usage – vers une transversalité des offres (Table Ronde by Intramuros)
- 18h30 : Regards : Rencontre avec Sophie Lacroix, CEO & Co-Founder at Bureau Lacroix
- 19h : M Awards (concours des innovations de l’ameublement) + Happy Hour (cocktail & Dj)
- Dimanche 17/11 :
- 10h00 : Life&Style 2025 : Présentation des tendances by Nelly Rodi
- 11h00 : Le brunch des hôteliers by Justine Piluso
- 11h30 : Quelle place pour l’artisanat d’art dans l’hôtellerie de luxe ? (Table ronde by Hôtel&Lodge)
- 15h00 : Bien dormir à l’hôtel : comment améliorer l’expérience sommeil ? (Table ronde by Hôtel&Lodge)
- 16h00 : Les nouveaux business dans l’hôtellerie (Table ronde by NellyRodi)
- 18h30 : Regards
- 19h00 : Happy Hours (cocktail & DJ)
- Lundi 18/11
- 17h30 : Life&Style 2025 : Présentation des tendances by Nelly Rodi
- 18h30 : Regards (Intramuros) : Rencontre avec Karine Journo (Talk by Intramuros)
- 19h00 : Grand Apéro : concert thème années 80
- Mardi 19/11 :
- 11h30 : Défis et opportunités de l'éco-conception (Table ronde by Archistorm)
- 15h00 : La co-conception pour promouvoir un design hôtelier plus durable (Table ronde by Ameublement Français)
- 16h00 : Le métier d’architecte d’intérieur et la place de l’IA dans le travail (Talk by CFAI)

Composé des marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, le groupe Orbital Design Collective propose une offre allant de l’éclairage au mobilier en passant par les accessoires pour la maison. Bien que faisant parties d’un même groupe, chaque marque garde son identité propre afin de proposer des produits adaptés aux besoins du client avant tout. Explications auprès de Riccardo Mattelloni, responsable contract du groupe.
Pour sa seconde édition, le salon EspritContract, organisé en parallèle d’EspritMeuble, sera de retour au Pavillon 1 de la Porte de Versailles avec 110 exposants dont le groupe Orbital Design Collective. Un groupe composée de cinq marques italiennes reconnues pour leur produits et savoir-faire qui proposent des projets complets, à l’image des clients avec qui ils collaborent.
Comment ces 5 marques en sont-elles venues à travailler ensemble ? Quel est l'objectif du groupe ?
Le groupe Orbital Design Collective, qui comprend les marques Luceplan, Calligaris, Connubia, Fatboy et Ditre Italia, a été crée dans le cadre d'une stratégie visant à offrir une offre diversifiée mais cohérent de produits de haute qualité axés sur le design. Pour autant, chaque marque apporte son propre héritage, son expertise et ses domaines de prédilection, à savoir l’éclairage pour Luceplan, le mobilier pour Calligaris, Connubia, Ditre Italia ou les accessoires pour la maison en ce qui concerne Fatboy. L'objectif du groupe est de tirer parti des atouts uniques de chaque marque tout en offrant une solution globale aux secteurs contractuel et résidentiel. La synergie entre les marques permet à Orbital Design Collective de répondre à un large éventail de besoins en matière de design et de projets, qu'il s'agisse d'espaces résidentiels ou commerciaux.
Quelle est la place du contract dans le groupe (chiffre d'affaires, part de projets, etc.) ?
Le contract joue un rôle important au sein du groupe. Bien que chaque marque puisse avoir un marché légèrement différent, il y a une tendance croissante à la collaboration croisée, en particulier dans le secteur du contract. Des marques comme Luceplan et Calligaris, par exemple, jouissent d'une forte reconnaissance dans les projets commerciaux et hôteliers. Ditre Italia est particulièrement reconnu pour ses projets résidentiels et d'hôtellerie haut de gamme, tandis que Connubia excelle dans les solutions d'hôtellerie confortable. Les projets contract sont un moteur essentiel des ventes, en particulier pour les projets sur mesure, et il représente une part importante de l'ensemble du portefeuille de projets. La capacité à offrir une large gamme de produits pour les clients du contract est un facteur de différenciation majeur pour le groupe.
Comment les projets sont-ils organisés au sein du groupe ? Existe-t-il une différenciation marquée entre toutes les marques ou le catalogue de produits est commun à toutes ?
Les projets sont généralement organisés en fonction du type de client et des exigences spécifiques du projet. Chaque marque conserve sa propre identité et son propre catalogue de produits, ce qui garantit une différenciation marquée en termes d’esthétique, des matériaux utilisés et de la fonctionnalité entre les marques. L’approche d'Orbital Design Collective permet une collaboration, offrant aux clients un mélange personnalisé de produits de différentes marques dans le cadre d'un même projet. Le catalogue de produits n'est certes pas commun à toutes les marques, mais le groupe propose une offre holistique en s'appuyant sur les forces individuelles de chacune d’elle.
Quels changements avez-vous observés dans le secteur au cours des dernières années ?
Il y a eu une véritable évolution vers des solutions de conception plus durables et adaptables. Les clients recherchent de plus en plus des produits qui allient haute qualité et responsabilité environnementale. L'accent a également été mis davantage sur les conceptions multifonctionnelles et la flexibilité, en particulier dans les espaces où l'adaptabilité est essentielle. La numérisation a également eu un impact sur le processus de conception, avec l’arrivée des outils de rendu plus avancés et la réalité virtuelle qui aident les architectes et les concepteurs à visualiser les projets en temps réel.
Un projet récent à nous présenter en quelques mots ?
L'un de nos récents projets marquants a été la conception et l'aménagement d'un hôtel à Milan, où nous avons pu intégrer des produits des cinq marques. Le projet nécessitait un mélange de solutions d'éclairage, de mobilier modulaire et de pièces extérieures distinctives. La collaboration entre les marques a permis d'obtenir un design sur mesure et cohérent qui répondait à la fois aux besoins esthétiques mais également fonctionnels. Le client recherchait un mélange d'artisanat italien et de design moderne, ce que nous avons été en mesure de faire grâce à notre catalogue diversifié.
Qu’attendez vous de votre participation à Esprit Contract ?
Notre participation au salon Esprit Contract vise à accroître notre visibilité sur le marché, en particulier auprès des architectes, des décorateurs d'intérieur et des principaux décideurs du secteur commercial. Nous voulons présenter l'étendue de notre offre et montrer comment nos marques peuvent offrir des solutions individuelles et intégrées pour des projets de grande envergure. Le salon est également l'occasion de renforcer les relations avec les clients et partenaires existants tout en explorant de nouvelles opportunités commerciales.

La 8e édition de la Biennale Emergences se tiendra du 10 au 13 avril 2025 à Pantin avec une série d’expositions et d’ateliers pour faire valoir le travail « des artisans du beau ». Les candidatures pour participer à l’édition 2025 sont ouvertes jusqu’au 1er décembre.
À nouveau curatée par les designeuses Helena Ichbiah et Véronique Maire - qui s’étaient déjà prêté à l’exercice pour l’édition 2023 - , la Biennale Emergences est de retour au Centre national de la danse [CN D] de Pantin pour sa 8e édition. Organisée par Est Ensemble avec le soutien de la ville de Pantin, cette biennale d’art a pour objectif de faire valoir le dynamiste des métiers d’art et du design. En 2023, se sont plus de 3000 visiteurs curieux ou connaisseurs qui ont fait le déplacement pour découvrir les différentes expositions qui mettaient en avant le travail de différents artistes et designers, tels que Hall.Haus, Marta Bakowski, Goliath Dyèvre ou encore Guillaume Delvigne, pour ne citer qu’eux.

Une édition centrée sur les communes d’Est Ensemble
Intitulée "9 Ter - Destination métiers d’art", l’édition 2025 de la Biennale Emergences est est une invitation à découvrir le talent des créateurs qui font vivre les communes d’Est Ensemble -. « 9 Ter » fait écho aux neuf territoires d’Est Ensemble que sont Bagnolet, Bobigny, Bondy, du Pré-Saint-Gervais, des Lilas, de Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville, et fait référence à une destination, un lieu où se retrouvent savoir-faire ancestraux et créations d’aujourd’hui. À travers cette thématique, l’objectif est de mettre en lumière la création et les métiers d’art comme vecteurs de lien social et de dialogue entre les générations.

Candidatures ouvertes jusqu’au 1er décembre
Les candidatures pour participer à la Biennale Émergences sont ouvertes aux créateurs (artisans d’art, designers, artistes...) qui souhaitent exposer leur production et partager leur processus de travail. Ces derniers sont invités à compléter un dossier de candidature accessible sur le site de la Biennale jusqu’au 1er décembre minuit. L’appel est ouvert aux créateurs du territoire d’Est Ensemble et d’ailleurs. Pour valider leur participation, les candidats doivent proposer une production allant d’un objet à une série avec l’idée de traduire son processus de création au travers de dessins, de maquettes, de prototypes, d’échantillons, de vidéos et de réalisations. Il est également possible de constituer des duos ou des équipes pour faire dialoguer les savoir-faire. Enfin, les candidats retenus seront invités à participer à des ateliers pédagogiques et à des rencontres scolaires, en amont et/ou pendant la Biennale, pour permettre à un jeune public de découvrir l’univers de la création et des métiers d’art et de s’initier à leurs pratiques. Le rendez-vous est donné du 10 au 13 avril.
Plus d'informations ici : emergences-biennale.fr
