Candidatez pour le réaménagement de chambres de la Villa Médicis !
Villa Médicis © Daniele Molajoli

Candidatez pour le réaménagement de chambres de la Villa Médicis !

Dans le cadre de « Réenchanter la Villa Médicis »,  un appel à candidatures est ouvert jusqu’au 30 novembre 15h. Il s’adresse à des équipes pluridisciplinaires alliant designers, architectes,  artistes contemporains en équipe avec des artisans d’art.  L’objectif ? Donner une nouvelle identité à 9 chambres d’hôtes de la Villa Médicis.


Villa Médicis ©Daniele Molajoli
Villa Médicis © Sebastiano Luciano

Horace Vernet, Balthus, Richard Peduzzi…  Ces directeurs de la  Villa Médicis ont particulièrement marqué l’histoire de ce siège de l’Académie de France à Rome, par de grandes opérations de réaménagement et rénovation.  « Plus un lieu produit de l’histoire et devient patrimoine, plus la réticence a une intervention contemporaine est forte » exprime Sam Stourdzé, directeur actuel de la Villa Médicis. C’est pourtant un challenge qu’il a choisi de relever en lançant un vaste projet de réaménagement «  Ré-enchanter la Villa Médicis » à l’horizon 2025.

Car plus que réaménager, il s’agit pour lui de « réenchanter », autrement dit faire dialoguer les époques, l’histoire et le présent, dans une villa forte en symbole, et avant tout centre d’art. Redonner une identité à des espaces, retrouver des usages oubliés,  inscrire cette pluridisciplinarité créative, propre à ce lieu, en faisant dialoguer design, savoir-faire d’excellence, architecture d’intérieur sont les moteurs de ce programme construit en plusieurs phases, qui vient d’être officiellement lancé. «  Au XXIe siècle, le rôle de cette maison est d’être une plateforme, là où elle a pu être vue comme une tour d’ivoire » insiste Sam Stourdzé, qui précise « notre volonté est de créer le dialogue entre les champs d’expertise ».  À travers une campagne de réameublement,  il s’agit de chercher des regards différents, qui dans quelques années, seront les marqueurs d’une époque.   «  Attention, l’esprit n’est pas celui d’un hôtel de luxe. Ce que nous recherchons, ce sont des écritures, un langage. »  Et de citer l’exemple de ce qui a pu être fait à la Villa Noailles.

Vue aérienne de la Villa Médicis © M3 Studio

Réaménagement de 9 chambres d’hôtes de la Villa Médicis

Pensé comme un « laboratoire d’idées », ce projet a l’ambition de faire travailler des équipes réunissant designers et architectes d’intérieur, avec des artisans d’art, avec une liberté d’intervention totale.


Ces chambres sont utilisées par des hôtes de passage, des artistes invités. Elles comportent une mezzanine et deux blocs (une kitchenette et une salle de bains) . L’appel à candidatures, disponible ici, est ouvert jusqu’au 30 novembre 15h .  En décembre, six équipes seront ensuite présélectionnées pour préparer sur un temps de résidence un projet. En février 3 équipes seront ensuite retenues pour rénover 3 premières chambres d’ici l’automne prochain.

Le jury sera composé d’Alberto Cavalli, directeur exécutif de la Michelangelo Foundation for Creativity and Craftsmanship et commissaire général de Homo Faber Event, d’Hedwige Gronier, responsable du mécénat culturel de la Fondation Bettencourt Schueller, d’Hervé Lemoine, président du Mobilier national, de Christine Macel, directrice du musée des Arts décoratifs, d’India Mahdavi, architecte, designer et scénographe, Isabelle de Ponfilly, présidente du conseil d’administration de l’École nationale supérieure des Arts décoratifs, et présidé par Sam Stourdzé, directeur de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis.

Cet appel sera ensuite renouvelé tous les six mois,  sur le même principe pour le réaménagement des chambres suivantes. Le budget de chantier par chambre est de 60 000 euros. Les dossiers peuvent bien entendu inclure des potentiels financements extérieurs.

Chambre 19 ©Daniele Molajoli
Chambre 19

Chambre 19 Villa Médicis ©Daniele Molajoli
Vue intérieure chambre hôte Villa Medicis © Assaf Shoshan

« Réenchanter la Villa Médicis »  : autres phases du programme

Parallèlement à cet appel à candidatures, deux autres phases importantes du réaménagement de la Villa sont prévues.

La première porte sur le réaménagement de 6 salons de réception – aujourd’hui quasiment cantonnés à des espaces de stockage – qui sera dévoilé mi-décembre 2022.

La seconde porte sur le réaménagement de deux chambres d’exception et de salles d’exposition qui devrait être présenté en avril 2023.

Des partenaires longue durée pour la Villa

Pour mener les différentes phases de ce programme, la Villa Médicis est accompagnée par des partenaires de taille, tels le Mobilier national, la Fondation Bettencourt Schueller, La Fondation banque Populaire et la Maison Treca. Ainsi, outre la mise à disposition de pièces de sa collection, le Mobilier national apporte sa capacité d’expertise technique, voire un possible accompagnement du prototypage des éléments.

La Fondation Bettencourt Schueller est elle aussi un  acteur essentiel de ce programme, tout en ouvrant un partenariat plus large avec la Villa Médicis : elle soutient notamment de premières résidences autour des métiers d’art  : la tourneuse Mylinh Nguyen arrivera ainsi à la Villa en novembre, suivi au printemps par  le duo Caterina et Marc Aurel.

La Fondation Bettencourt Schueller apporte aussi son soutien au programme Résidence Pro, à destination des lycées professionnels et agricoles, lancé l’an passé par Sam Stourdzé.. Ainsi, en 2022, 300 élèves de la filière bois de la région Nouvelle Aquitaine ont été accueillis, pour un programme sur mesure d’une semaine, point d’orgue d’un travail mené tout au long de l’année.  En 2023, ce seront 600 élèves des régions Grand Est et Provence Côtes d’Azur qui seront accueillis, autour des arts de la table et des saveurs.

Un bel exemple de la vision et de la volonté de Sam Stourdzé de « décloisonner, déconstruire les approches en silos » et de «  réinventer un principe de résidences, comme un agrégateur de population ».

Rédigé par 
Nathalie Degardin

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15/10/2025
Esprit Contract : chez Vitra, technicité doit rimer avec durabilité

Entre innovations techniques et nouvelle offre circulaire, Vitra souhaite mieux faire connaître cette activité tout en poursuivant le développement de projets personnalisés répondant aux besoins spécifiques de ses clients. Entretien avec Karin Gintz, directrice générale France de la marque, pour mieux comprendre ces nouveaux enjeux.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Quelle est la vision de Vitra concernant les projets contract ?

Vitra travaille à la fois sur des projets contract et résidentiels, et c’est justement cet équilibre qui fait le charme de la marque. Sous une même entité, il est possible d’aménager des bureaux, des espaces tertiaires, des lieux publics ou encore du résidentiel. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous parvenons à créer des environnements de travail qui ressemblent un peu moins à des bureaux. Nous défendons l’idée que si l’on va au bureau, il faut offrir aux collaborateurs des activités plus riches et intéressantes que ce qu’ils ont chez eux. Cela passe par la création d’espaces sociaux authentiques et par le développement de produits pensés pour ces nouveaux usages.

Siège de Tiffany & Co à Paris, 2023 © Vitra

Comment s’organisent ces projets concrètement ?

Dans le domaine du contract, Vitra se positionne comme une marque tournée vers l’innovation. Nous avons d’abord mis l’accent sur les matériaux, puis sur les mouvements et les usages. Aujourd’hui, nous concentrons nos efforts sur le développement durable de nos produits. Nous collaborons à la fois avec des designers renommés mais également avec nos équipes internes dédiées à la R&D qui s’avère être un aspect très apprécié des créateurs. Ce fut le cas, par exemple, du siège Mynt d’Erwan Bouroullec, un fauteuil surprenant développé afin que l’assise et le dossier bougent simultanément. C’est précisément ce type d’usage innovant que nous souhaitons continuer à explorer et à développer.

Chaises Mynt, design : Erwan Bouroullec © Vitra

La marque s’engage de plus en plus sur le plan du développement durable. Comment cela se traduit-il dans les produits ?

Nous avons toujours voulu proposer des choses nouvelles, mais qui ont du sens. Depuis une dizaine d’années, nous avons concentré nos efforts sur les matériaux afin de réduire au maximum notre empreinte carbone. Aujourd’hui, nos conceptions de produits ont été complètement repensées :
tous les plastiques utilisés sont recyclés, le nombre de pièces et de composants a été réduit, et nous n’utilisons plus ni agrafes, ni colle. Parallèlement à cet aspect technique, nous anticipons aussi la question de l’entretien : un siège ou un sofa doit être lavable, déhoussable, et facilement réparable. En cas de problème, il faut pouvoir remplacer la pièce défectueuse sans avoir à changer l’intégralité du produit.

Canapé SoftWork, design : BarberOsgerby © Vitra

Vous proposez également un service de restauration de vos modèles iconiques, le Vitra Circle. Quel est l’objectif de cette initiative ?

Le Vitra Circle est une plateforme à travers laquelle nous rachetons des produits Vitra afin de les reconditionner avant de les remettre sur le marché en seconde main. L’offre couvre tous types de produits, même si l’on retrouve souvent nos pièces iconiques, comme les Aluminium Group ou bien des modèles plus récents tels que les chaises ID. Les produits sont repris dans nos usines, repassent sur la chaîne de montage des produits neufs et peuvent changer de couleur, de textile ou de matériau. Bientôt, il sera presque impossible de distinguer un produit neuf d’un reconditionné.

© Vitra

Vitra participe pour la première fois à Esprit Contract. Qu’attendez-vous de cette participation ?

Participer à ce type de salon est avant tout l’occasion de rencontrer les professionnels. En parallèle, nous souhaitons mettre en lumière notre offre de seconde vie et de réemploi, car beaucoup d’entreprises ne sont pas encore informées sur le sujet. Nos produits sont déjà réputés pour leur longévité, mais avec cette initiative, nous franchissons une nouvelle étape : leur durée de vie peut être encore prolongée, ce qui ouvre la voie à de nouveaux enjeux de consommation et à une autre manière de penser les projets.

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13/10/2025
EspritContract : Chez Flos, le sur-mesure comme engagement

Flos intègre du sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques du marché contract. En France, ce segment représente aujourd’hui 20 % de son activité, divisée entre leurs quatre familles d’opération : bespoke, architectural, outdoor et décoratif.

Pour sa troisième édition, EspritContract se tiendra du 15 au 18 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/le-salon/secteurs/secteur-contract.htm

Comme chaque année depuis trois ans, EspritContract est synonyme de sur-mesure. Un marqueur fort dans lequel de nombreuses marques de luminaires sont engagées. Parmi elles, Flos, véritable référence italienne de l’éclairage. Divisée en quatre secteurs – bespoke, architectural, outdoor et décoratif – la marque se distingue en ayant toujours fait du sur-mesure un levier d’action auprès des prescripteurs, qu’il s’agisse de designers, d’architectes, de groupes hôteliers ou d’enseignes retail. Néanmoins, depuis 2017 et l’arrivée de Jason Brackenbury à la tête du développement en France, Flos a renforcé cette dynamique en plaçant sa capacité d’adaptation au centre de sa stratégie contract. Une volonté, autant qu’un besoin, pour rester dans la course à la lumière.

Adapter le sur-mesure

Chez Flos, le sur-mesure se décline à deux niveaux. « Il y a d’abord les adaptations techniques ou esthétiques de produits existants. Nous pouvons changer une teinte ou un système d’attache pour qu’il convienne au projet dans lequel il s’intègre. C’est ce que nous avons fait au Grand Palais, où le bloc de fixation d’un luminaire standard a été réadapté aux besoins du chantier », détaille Jason Brackenbury. Mais au-delà de cette culture de l’ajustement, historiquement ancrée dans l’ADN de la marque, Flos va plus loin. « Nous créons également des produits entièrement conçus et dessinés par des studios ou agences externes. » Une capacité rendue possible par son savoir-faire industriel. Récemment, un projet résidentiel constitué de lustres et de plafonniers imaginés par REV Architecture a ainsi vu le jour grâce à Flos Bespoke.
Pour FLOS l’idée de flexibilité va de pair avec celle de durabilité. Les usines de la marque, trois en Italie et une autre en Espagne, sourcent plus de 70% de leurs composants dans un rayon de quelques kilomètres autour des lieux de fabrication. Quant aux 30% restants, la plupart proviennent d’échanges entre les deux pays. « En fabriquant localement avec des fournisseurs locaux la flexibilité est maîtrisable », résume Jason Brackenbury.
Au total, ce sont plus de 600 personnes qui travaillent pour Flos dans le monde, dont 300 en Italie et une centaine en Espagne, les autres étant réparties sur les cinq continents, avec notamment une antenne Bespoke dans le New Jersey dédiée aux projets nord-américains.

Suspension Luce Orizzontale à la Bourse de Commerce ©Luca Caizzi


Un design contract entre confort, efficacité et exigence

Aujourd’hui, le contract dans toutes ses formes représente 60% de l’activité globale de Flos. Les projets sont ainsi structurés en quatre grandes familles : le bespoke, dont le contract constitue l’entièreté des projets, l’architectural et l’outdoor, pour lesquels on parle de plus de 80 %, et enfin la gamme décorative. Si cette dernière est encore liée à 80 % au retail (ventes au détail), elle est de plus en plus présente dans les projets d’hôtellerie, de sièges sociaux ou d’espaces hybrides. Une perméabilité – accentuée par la vague post-Covid de réaménagement des entreprises et de relance du secteur hôtelier – qui reflète également la stratégie de la marque : proposer des solutions adaptées à chaque usage. Adapter ses solutions implique aussi, pour Flos, de composer avec les réalités budgétaires propres à chaque typologie de projet. « Le luxe est aujourd’hui un secteur clé qui nous pousse à nous améliorer sur le plan technique. Grâce aux demandes de nos clients historiques et nouveaux dans le domaine du luxe nous avons amélioré l’efficacité de nos luminaires pour dépasser leur demande en gardant un confort visuel qui est notre marque de fabrique », explique Jason Brackenbury. Un équilibre délicat entre contraintes économiques et perfectionnement technologique que la marque explique, entre autres, par l’attention particulière portée à la qualité d’éclairage et au confort visuel. « Pour nous, le plus important est de rendre les luminaires faciles à vivre, ce qui implique une vraie réflexion sur la lumière elle-même », poursuit Jason Brackenbury. Une conséquence du sur-mesure qui trouve également sa place dans les finitions et le développement de nouvelles technologies, comme le Light Shadow, capable d’offrir un faisceau large sans éblouissement. Cette capacité à allier beauté, confort et performance fait aujourd’hui la force du contract chez Flos. Une esthétique sur-mesure pour mettre en lumière la création design et architecturale.

Ci-dessous, la suspension Flos Luce Verticale à la Bourse de Commerce ©Tommaso Sartori

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16/10/2025
Lancement des dixièmes Journées nationales de l'architecture

La dixième édition des Journées nationales de l'architecture s’ouvre aujourd’hui ! L’occasion de découvrir et redécouvrir les constructions qui façonnent le paysage français à travers plus de 1 000 lieux.

Un style biscornu dans un quartier à l’architecture sobre, une façade étonnamment colorée ou encore une verrue des années 1980 érigée en plein cœur d’un centre-ville historique. Si l’architecture est partout, il n’est pas toujours évident de la comprendre, d’en cerner les influences et les enjeux. Créées en 2015, les Journées de l’Architecture célèbrent leurs 10 ans. À partir de ce jeudi 16 octobre, et jusqu’au dimanche 19, le festival invite tous les publics — experts comme simples citoyens — à venir aborder le sujet de l’architecture dans plus de 1 000 lieux répartis sur tout le territoire. Du Café Archi implanté dans le tiers-lieu de La Raffinerie, sur l’île de La Réunion, au Pavillon Muqarnas de Saint-Étienne, en passant par le Musée de l'Annonciade de Saint-Tropez, chacun sera invité à prendre part à des conférences, des débats, mais aussi des expositions et des visites. Avec pour thème les « Architectures du quotidien », cette nouvelle édition souhaite rapprocher la vie de tous les jours et le bâti historique pour « mettre en avant la pluralité des éléments construits qui nous entourent et mettre la symbolique du premier art à la portée de tous », explique Hélène Fernandez, directrice adjointe au directeur général des patrimoines et de l’architecture, chargée de l’architecture.

Davantage tournée vers les professionnels de l’architecture, avec cette année davantage d’ouvertures d’agences, « cette édition entend susciter des controverses et des interrogations pour favoriser les échanges ». Un objectif qui s’inscrit dans la volonté du ministère de la Culture de faire découvrir ce domaine, ses métiers et ses enjeux de société, qu’ils concernent les transports, les infrastructures publiques, les équipements sportifs ou culturels.

La Grande Motte ©CAUE34

Une stratégie nationale

Imaginées pour répondre « à l’absence d’un moment annuel dédié à l’architecture », ces journées s’inscrivent dans un plan global lancé en 2015. Célébrant « une nouvelle stratégie pour visibiliser le monde de l’architecture et ses missions », l’événement souhaite à la fois donner les clés de compréhension du bâti, mais également inviter à questionner la mise en œuvre de projets par le prisme des ressources ou encore de l’évolution de nos modes de vie. Un enjeu d’autant plus important que la profession d’architecte suscite un véritable engouement auprès des étudiants, sans pour autant être toujours bien comprise du grand public. C’est aussi dans cette optique que les Journées de l’Architecture renouvelleront cette année encore le dispositif à destination de la jeunesse « Lever les yeux », porté notamment par les CAUE ou les directions des patrimoines des collectivités. Un enjeu de compréhension à construire, donc, pour que chacun soit un petit peu plus habité par la connaissance de nos architectures quotidiennes.

Le programme de cette nouvelle édition des Journées nationales de l'architecture est à retrouver en intégralité ici.

Les Turbulences, Frac Centre-Val de Loire. Jakob+MacFarlane ©Martin Argyroglo
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16/10/2025
RELEASE [AEC] : un rendez-vous sous le prisme de la technologie

Dédié aux nouvelles technologies dans les domaines de l’architecture, de l’architecture intérieure et du design, le salon RELEASE [AEC] ouvrira les portes de sa première édition le 17 novembre.

La création architecturale et design évolue, et avec elle tout l’écosystème de la profession. C’est dans cette optique, et pour accompagner les acteurs dans cette mutation, que se tiendra, le 17 novembre prochain, la première édition de RELEASE [AEC]. Porté par Philippe Brocart, l’événement réunira, au Paris Pleyel Resort à Saint-Denis, un vaste réseau d’agences, de start-up, de bureaux d’études et de campus d’architecture. L’occasion pour ces professionnels de porter un regard croisé sur les transformations des technologies dans l’architecture et de l’ingénierie, dans le secteur de la conception. Au programme de ce grand rendez-vous, cinq keynotes internationales et une multitude d’intervenants, parmi lesquels Tim Fu, figure montante de l’architecture générative, Allister Lewis, militant d’un usage plus fluide des outils numériques, ou encore Stjepan Mikulic, dont la base de données dédiée aux IA pour l’AEC fait aujourd’hui référence.

Autre moment fort : la remise des Architizer A+Awards pour la zone EMEA, organisée en collaboration avec la célèbre plateforme new-yorkaise. La cérémonie sera précédée d’une conférence réunissant Atelier du Pont, Coldefy et Chatillon Architectes autour de la question des technologies cachées dans l’architecture contemporaine.

L’IA au cœur d’une vaste mutation

Après plusieurs années d’adoption progressive des outils BIM (Building Information Modeling) et de la modélisation 3D, l’introduction massive de l’intelligence artificielle marque une nouvelle étape. « L’IA offre des solutions dans de nombreux domaines, notamment la génération en temps réel de plans, l’aide à la conception et à la modélisation, l’analyse environnementale et énergétique, la visualisation et les rendus 3D, mais aussi l’optimisation des réponses aux appels d’offres, la gestion des comptes rendus de chantier, la gestion simplifiée des tâches administratives et juridiques », annonce Philippe Brocart. C’est pour expliciter et composer au mieux avec ce nouvel outil, et son intégration rapide dans le secteur, que RELEASE [AEC] souhaite « faire un point sur les technologies et les outils digitaux qui permettent aux différentes professions, dont les designers, d’être plus efficaces, de gagner du temps et de pouvoir ainsi se concentrer sur leur véritable valeur ajoutée, à savoir la créativité. » Une évolution à laquelle Philippe Brocart souhaite intégrer les étudiants, qui pourront également participer à l'événement à partir de 17h.
« Il est important que les nouvelles générations s’approprient ces nouveaux outils et se tiennent informées, d’autant plus qu’elles sont habituées à utiliser, dans leur quotidien, les nouveaux outils digitaux », conclut-il.

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