La Stockholm Design Week revient du 5 au 9 septembre
23/8/2023
La Stockholm Design Week revient du 5 au 9 septembre
La Stokholm Design Week revient du 5 au 9 septembre avec un programme riche d’expositions, de conférences, d’ateliers… Une semaine pop-up qui a pour objectif de renforcer le design dans la capitale suédoise.
Après une édition d’automne réussie l’an dernier, la Stockholm Design Week est de retour avec cette fois-ci une édition pop-up en septembre. Une semaine qui propose notamment de créer des réseaux grâce à sa plateforme dédiée, découvrir les nouveautés, trouver de l’inspiration et échanger les idées ensemble.
Un large panel de marques attendues
De nombreuses enseignes telles que Bolon, Montana, Occhio, Kinnarps, Fogia, Layered, Swedese et Svenskt Tenn présenteront leurs nouveautés dans au sein de leur showrooms. La marque d’éclairage Belid présentera quant à elle une nouvelle collaboration avec le duo de designers Färg & Blanche, tandis que le designer Nick Ross présentera une exposition dans l’une des salles impressionnantes du musée d’histoire suédois. Autre actualité : l’architecte Andreas Martin-Löf lancera sa nouvelle marque de luminaires et le studio de design Gustaf Westman prévoit plusieurs événements au sien de son nouveau studio durant les cinq jours. Audi, marque engagée de la Stockholm design week, organisera plusieurs conférences et événements inspirants dans son showroom.
Au cours de ces cinq jours, la Stockholm Design Week profitera également de l’occasion pour présenter les nouveautés à venir lors de la prochaine édition de la Stockholm Furniture Fair en février 2024, ainsi que The Guest of Honour 2024.
Référence dans le secteur de la cuisine depuis sa sortie, le SuperOven d’Unox Casa s’est vite imposé comme la vitrine du concept de StartedLiving de la marque, qui transforme la cuisine en pièce centrale de la maison, tout en proposant un produit qui allie design et technologies de pointe.
Transformer la cuisine en une scène étoilée, voilà l’idéal qu’Unox Casa souhaite créer grâce à ses produits. La marque, initiatrice du concept « StartedLiving », une philosophie qui consiste à mettre en avant l’excellence culinaire à travers des cuisines dotées des meilleurs équipements, replace ainsi la cuisine au cœur de la maison pour redéfinir l’expérience culinaire. Avec la sortie du SuperOven qui a su faire parler de lui de par son esthétique mais également par ses nombreuses fonctionnalités techniques, UnoxCasa a d’autant plus renforcé l’idée selon laquelle une cuisine domestique peut être aussi qualitative qu’une cuisine de chef étoilé.
À rebours de la tendance des cuisines invisibles, la marque a assumé un parti pris audacieux au sein duquel le design est affirmé et place l’appareil au centre de l’espace cuisine. Dans sa version totem, le SuperOven devient un véritable pivot, à la fois visuel et fonctionnel, où élégance et technologie fusionnent. Plus qu’un simple appareil, il incarne une nouvelle manière de penser la cuisine qui devient un véritable lieu de partage, de création et de mise en scène. Avec sa Black Edition, Unox Casa renforce cette idée de personnalité marquée, où l’on dépasse la simple fonctionnalité pour proposer un art de vivre total, où l’excellence culinaire devient le centre de gravité du luxe domestique.
À l’occasion de ses 40 ans, Intramuros rouvre les portes de l’Intramuros Café Galerie pour une exposition exceptionnelle, à découvrir du 6 au 8 septembre lors du salon Who’s Next Home.
C’est à la Porte de Versailles, en parallèle de la première édition de Who’s Next Home, qu’Intramuros a choisi de présenter une sélection d’objets signés par de designers que le magazine souhaite accompagner et valoriser. Cette exposition sera non seulement l’occasion de découvrir le numéro anniversaire dédié aux 40 ans du magazine - qui a la particularité d’avoir Philippe Starck comme rédacteur en chef invité - mais aussi de (re)découvrir des pièces et objets emblématiques du design contemporain.
Une sélection pointue
Pour cette exposition exceptionnelle organisée sur le salon Who’s Next Home, l’équipe du magazine a oeuvré pour proposer une sélection offrant une vision du design qui soit la plus éclectique possible en faisant appel à des designers français ou internationaux, dont la pratique reflète ce que peut être le design dans son sens le plus large. Ainsi, ils sont plus d’une trentaine à avoir répondu présent à l’appel d’Intramuros et seront mis l’honneur lors de ces trois jours d’exposition, à savoir : Athime de Crécy, Victoria Wilmotte, Julien Renault, Ludovic Roth, Leonard Kadid, Simone Bonanni, Benjamin Graindorge, Wendy Andreu, John Tree, Daniel Rybakken, Jean-Baptise Fastrez, Pierre Castignola, Zyva Studio, Florent Coirier, Martin Laforêt, Cluzel/Pluchon, Linde Freya Tangelder (Destroyers/Builders), Gregory Lacoua, Laurids Gallée, Jean-Baptiste Durand, Studio 5.5, Axel Chay, Guillaume Delvigne, BrichetZiegler, Maria Jeglinska- Adamczewska, Samuel Accoceberry, Marie et Alexandre, Panter&Tourron, Julie Richoz, Nicolas Verschaeve, Adrien Messié et Alessandro Stabile.
Cette sélection, à retrouver dans le numéro 225 spécial 40 ans, présente les talents d’aujourd’hui et de demain auxquels nous croyons. La galerie sera ouverte durant les trois jours du salon Who’s Next Home à Porte de Versailles au sein du Hall 1, de 9 h à 19 h le samedi et le dimanche et de 9h à 18h le lundi. Nous espérons vous voir nombreux pour partager ensemble ce moment et souffler les 40 bougies d’Intramuros !
La marque éponyme fondée par Christophe Delcourt fête ses 30 ans. L'occasion de revenir sur son évolution et son style.
Et avant le mobilier en bois, il y eut les planches. Aujourd'hui connu pour avoir créé sa marque éponyme, c'est dans l'univers du théâtre que Christophe Delcourt s'est d’abord familiarisé avec la création. Alternant entre comédien et décorateur scénographe pendant près de 10 ans, c'est en tant que spectateur que le déclic lui vient. « Je m'en souviens bien, c'était devant Le Récit de la servante Zerline, aux Bouffes-du-Nord, à Paris. Jeanne Moreau est arrivée sur scène, s'est assise à une table et a ouvert un torchon pour y éplucher une pomme durant une heure et demie. Ce jour-là, j'ai compris l'importance du mobilier et du lien entre les éléments. Il n'y avait pas seulement l'idée de décor, mais de véritablement apporter des choses à l'histoire. » À la suite de cette représentation, c'est un récit plus matérialiste que Christophe Delcourt décide d'écrire. Un nouvel horizon dans lequel il emporte avec lui l'art du storytelling et de la construction.
Sans expérience dans le monde du meuble, Christophe Delcourt présente ses premières créations en 1996 dans la section Talents à la carte du salon Maison&Objets. Le succès est au rendez-vous et il signe un accord pour 30 magasins Neiman Marcus - suivi d'un contrat avec la galerie internationale new-yorkaise Ralph Pucci sept ans après -. Un premier pas sur le marché outre-Atlantique dont il conserve l'importance du sur-mesure et de la diversification stylistique. Mais côté création, c'est l'association avec les frères suisses Waldisphul qui va véritablement lancer la phase de commercialisation en rentabilisant le processus de fabrication. « Jusqu'à cette rencontre, je faisais mes meubles seul. Je suis donc allé frapper à leur porte pour trouver le savoir-faire nécessaire. Eux étaient plutôt spécialisés dans la fabrication de portails en métal, mais comme moi, leur vision était technique, plus qu'esthétique. Nous nous sommes donc associés et ils m'ont beaucoup appris. » C'est dans cet atelier que le style de la maison s'affirme : « un univers sculptural avec une cohérence entre la matière et la forme. »
Guidé par l'idée « de façonner les formes comme un plasticien », Christophe Delcourt collabore aujourd'hui avec une quarantaine d'ateliers spécialisés dans le verre, le bronze, le cuivre, la céramique, la lave ou encore le cuir. Des médiums régulièrement associés au bois, matériau au cœur de son travail de designer depuis trois décennies. « Il est à mes yeux le matériau premier. Il permet de construire des habitats et le mobilier utile pour vivre. On peut faire une table avec peu de moyens et c'est cette idée de faire beaucoup pour pas cher qui m'intéresse » explique Christophe Delcourt.
Inspiré en premier lieu par les contraintes de cette matière vivante, et dans un second temps par la combinaison des savoir-faire de ses collaborateurs, son processus est largement guidé par la technique. Intéressé par les modernistes Verner Panton ou Richard Serra, le designer s'amuse des courbes et des contre-courbes. « Une section de bois, la manière dont s'épousent les formes, l'équilibre du piétement, l'imbrication d'un dossier et d'une assise. Tout est matière et par là, tout est terreau d'expérimentation » résume-t-il.
Au-delà des matériaux, Delcourt se distingue aussi par sa sobriété. Si les formes ont évolué au fil des années passant du mono-matière droit, épuré et minimal de peur de sombrer dans le décoratif, à quelque chose de plus organique et libre, la marque restreint toujours la couleur dans ses collections. « Le bois est une matière qui touche à l'intemporel contrairement au synthétique. Le colorer c'est prendre le risque de le rattacher à une époque. Or, ma plus grosse angoisse c'est que l'on se lasse. Je préfère que la matière évolue avec le temps, à l'image des tables de Charlotte Perriand. »
Avec Time-Streched, la collection anniversaire, Christophe Delcourt confirme sa volonté d'un design construit sur le temps long et dépourvu d'effets de mode.
Créé en Espagne, Vestige Collection transforme de vieilles bâtisses abandonnées en complexes hôteliers de prestige. Un pari facilité par la création d'un studio d'architecture intégré.
Redonner aux bâtiments leur grandeur d'antan. Lorsque l'aventure a commencé il y a une quinzaine d'années, l'idée de « collection » était encore lointaine. La sensibilité pour les vestiges, elle, était en revanche déjà bien présente dans l'esprit de Maria Obdulia Fernandez, co-fondatrice de Vestige Collection. Mais pour bien comprendre la genèse du groupe hôtelier, retour quelques années en arrière lorsqu'avec sa famille et elle se lancent dans la restauration un peu folle d'une immense bâtisse en plein cœur des Asturies. « Un projet passionnant » mené main dans la main avec Paco Ortega, un ami architecte de longue date. Une première collaboration qui fera rapidement émerger la volonté de faire naître d'autres projets. Vestige Collection est né, et avec elle « la volonté de préserver l'âme de bâtiments historiques tombés dans l'oubli » détaille Maria Obdulia Fernandez à la tête de 25 sites répartis à travers l'Espagne.
Si la marque Vestige Collection se distingue par son offre de bâtiments anciens, elle se distingue également par son studio d'architecture intégré comptant 62 collaborateurs. Fondé en 2019 avec l'aide de Paco Ortega, celui-ci compte six départements allant de l'architecture au paysage, en passant par le design intérieur et l'administratif. « Une proximité rare entre la vision créative et la réalité opérationnelle » se réjouit Maria Obdulia Fernandez. Mais outre la facilité technique, « le studio facilite surtout le partage d'une vision globale, des ressources et des objectifs à long terme de l'entreprise. Cet alignement rationalise également la communication et la prise de décision, et rend notre processus de conception plus agile et plus intégré » explique Enrique Motilla Saiz, architecte en chef des projets à Minorque, dont l'équipe intervient dès lors qu'une acquisition potentielle entre en jeu. « Nous effectuons d'abord une "diligence raisonnable" pour chaque propriété, en examinant les permis, la portée du projet et les mesures de conservation en vigueur. Ensuite, lorsque la propriété est acquise, nous menons une étude plus approfondie et élaborons les grandes lignes du projet. » Une approche « holistique » de la conception sur laquelle se base le studio pour dégager les lignes directrices de chaque rénovation. « Nous commençons par analyser et définir l'histoire de chaque lieu. Connaître l'espace nous permet de réutiliser les méthodes de construction et le savoir-faire artisanal d'origine pour régénérer chaque propriété, mais également de valoriser les matériaux présents. » Une manière de convoquer à nouveau l'esprit originel de ces édifices tout en optimisant l'empreinte carbone de leurs rénovations. « Notre objectif est de respecter l'esprit de chaque bâtiment tout en l'adaptant aux normes environnementales et fonctionnelles actuelles » explique Enrique Motilla Saiz, estimant qu'il s'agit « avant tout d'un dialogue entre le passé et le présent. »
« Il n'est pas question de rivaliser avec le contexte historique » mais au contraire de se servir de celui-ci « pour mener le récit » détaille l'architecte. Un esprit que Marta Delgado Moreno, en charge du design intérieur, identifie par les trois C : Calidad, Calor, Calma, traduisez qualité, chaleur et calme. Un style mûri quotidiennement dans l'esprit des sept architectes d'intérieur du groupe, à l'origine de meubles contemporains, d’œuvres d'art et d'antiquités. Mais si l'esprit est commun à toutes les propriétés du groupe, chaque bâtiment conserve en ses murs une identité propre. « Nous n'imposons pas une esthétique : nous la faisons ressortir » rappelle ainsi Maria Obdulia Fernandez. « Le client Vestige doit être surpris à chaque destination tout en reconnaissant une sensibilité esthétique commune. » Un défi d'autant plus important que Vestige Collection comprend aujourd'hui des projets très différents. Si la majorité des établissements fonctionnent comme des hôtels à l'image du château du XIIIe siècle en Estrémadure, ou du lodge en Namibie, d'autres comme le Palacio de Figueras dans les Asturies se réservent dans leur intégralité. « La forme et la disposition de chaque bâtiment déterminent dans une certaine mesure la manière dont nous le réaménageons. Cette construction a une superficie de près de 3 000 m², mais ne compte que 11 chambres. Nous ne voulions pas nous concentrer sur le profit en reconfigurant l'espace pour créer plus de chambres. Nous voulions conserver le caractère du bâtiment, ses anciennes salles de bal, sa salle de musique, ses cheminées d'origine... Mais pour d'autres propriétés, la disposition d'un bâtiment se prête à l'ajout de chambres supplémentaires et à la possibilité de le convertir en hôtel » détaille Maria Obdulia Fernandez. Une vision qui, « au-delà du technique consiste avant tout à trouver l'équilibre entre la poésie et l'émotionnel d'une part, et le fonctionnel d'autre part. »
Ci-dessous à gauche, l'intérieur du Palacio de Figueras dans les Asturies, et à droite l'intérieur du complexe Son Ermità & Binifudà ouvert à la mi-juin.
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