PDW 2023 : 30 ans des Grands Prix de la création
Caroline Besse, lauréate du Grand Prix 2022, catégorie Métiers d’art

PDW 2023 : 30 ans des Grands Prix de la création

Les Grands Prix de la création la ville de Paris fêtent leur 30 ans en septembre. La rétrospective des lauréats primés donne une lecture passionnante de l’écosystème de la création parisienne, et surtout témoigne des changements forts de paradigme dans ce secteur. Deux expositions sont d’ailleurs à voir pendant la Paris Design Week : à l’Hôtel de ville et à la Galerie Joseph. Partage d’expériences avec Laurianne Duriez, cheffe du Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art et directrice des Ateliers de Paris.


Entre lieux dédiés, accompagnements, Grands Prix… pourquoi la création est une filière aussi stratégique à Paris ?

Au départ centrés sur les arts, les Grands Prix ont intégré la mode, les métiers d’art et le design, marquant le début d’une politique de soutien à la création à Paris. C’était valoriser l’extrême dynamisme de cette filière par la mixité d’acteurs sur ces métiers de la création. Sur un même territoire, on en a un nombre d’écoles incroyables sur la mode, le design et les métiers d’art, un nombre d’ateliers, d’entreprises, d’agences de marques qui n’a cessé de développer et de se renouveler. Si l’on prend le prisme de la mode, les créateurs du monde entier s’inscrivent pour défiler pendant les fashion weeks, c’est le lieu où il faut être visible : Paris reste la capitale de la mode. Et c’est possible grâce à la présence d’ateliers de savoir-faire, d’agences de design… On n’analyse jamais assez combien ces écosystèmes s’enrichissent entre eux, s’imbriquent, sans parler de la richesse de la programmation culturelle et de l’ensemble des événements. Les créateurs sont dans un environnement qui leur permet de se nourrir d’une multiplicité d’expressions.

Comment les designers se positionnent dans cet écosystème, justement ?

Observer l’évolution des profils des lauréats des Grands Prix est intéressant ; on remarque bien sûr des périodes fortement en résonance avec les arts décoratifs, tournées sur de la création industrielle, avec des personnalités devenues des grands noms connus à l’international. On a vu apparaître cette appétence pour l’artisanat, alors qu’il y a quelques années le design s’en emparait peu. A l’image de François Azambourg  –  lauréat des grands prix en 2004 – qui a marqué ce virage. Pour certains, le secteur artisanal permet une discussion et une gestion plus globale de leur projet, parfois difficile à mener dans le monde industriel. Et l’envie de trouver de nouveaux modes de production, qui reconnaisse davantage le temps de la conception pour la rémunération.

Plus récemment des profils très différents ont émergé, très  soucieux d’inscrire leur projet dans un contexte réfléchi et de maîtriser l’ensemble du process. Ce sont des designers attachés à la ressource des territoires, qui sortent de Paris pour découvrir des savoir-faire. C’est une génération plus engagée, consciente, qui réfléchit à son impact. Elle veut produire des choses qui ont du sens et qui soient en lien avec une histoire et un territoire, elle veut compter dans l’histoire de l’entreprise, agir sur son développement, voire agir sur un savoir-faire ou des techniques pour qu’elles perdurent.

Victor Weinsanto, Lauréat du prix Talent Émergent 2022, catégorie Mode © François Quillacq
Victor Weinsanto, Lauréat du prix Talent Émergent 2022, catégorie Mode © François Quillacq

Parmi ces designers engagés, certains sont véritablement des chercheurs ?

Oui, ils veulent répondre à des enjeux environnementaux et sociétaux, en apportant une réponse. A l’image de Samuel Tomatis, lauréat en 2021 ou d’Anna Saint-Pierre lauréate en 2022, qui cherche à valoriser une ressource pour en faire un matériau : l’algue pour Samuel Tomatis, les déchets du bâtiment pour Anne. Et c’est essentiel de les soutenir car il y a très peu d’aides financières pour accompagner ses projets. Il manque vraiment des dispositifs pour accompagner le design d’innovation, l’expérimentation, et le développement économique, car les concours ne sont pas suffisants pour monter un projet. Ces designers sont souvent seuls, en indépendants, ils ont besoin d’avoir une équipe, de payer des prototypes, de travailler en laboratoire pour tester les caractéristiques : le travail de création de matière demande des enveloppes pour payer des prestations de service et des tests, et les premières années les banques vont difficilement les suivre pour des prêts. Ce sont des projets compliqués où il y a tout à faire, où il faut convaincre des industriels, des filières, voire créer la filière quand il s’agit de récupération de déchets. Les finances sont un vrai frein, et pourtant le design a à jouer un rôle dans ce secteur-là.

Les grands prix révèlent-ils ces prises de risques ?

Oui, le recours au concours pour certains est une question de survie, pour d’autres cela permet d’avoir la reconnaissance pour avoir des investissements, rassurer des clients. Cela leur donne une assise pour leur activité. La bourse est un coup de pouce financier qui leur sert à embaucher, financer une prochaine collection dans la mode, s’installer dans un atelier, acheter du matériel, aller à un événement…  et évite un prêt.

Mais les Grands Prix révèlent aussi les grandes tendances : depuis six ans, il y a une vraie révolution, l’ensemble des projets ont un engagement pour apporter des réponses et faire que l’on vive dans un monde plus vivable. Cela va de l’innovation sociale jusqu’à la gestion des déchets, les questions de genre et d’inclusivité. Dans la mode comme dans le design, on retrouve des projets engagés. Des créateurs de mode comme Maitrepierre (lauréat 2021) ou Victor Weinsanto (lauréat 2022)  cassent les codes et prennent la parole sur ces sujets de société. Dans la mode, que des projets de modes responsables. On veut produire à la demande, localement, prise de risques. On change le modèle je sors une collection, je fais un stock, et c’est tout un changement organisationnel. Que leurs créations apportent des réponses.

Perron et Frères, banc brûlé, lauréats du Grand Prix 2022, catégorie Design
© Alexandra Mocanu
Perron et Frères, banc brûlé, lauréats du Grand Prix 2022, catégorie Design
© Alexandra Mocanu

A côté des Grands Prix, l’incubateur est aussi un soutien important ?

Nous avons un plan d’action complémentaire : notre structure qui accompagne tous les types de projets, en faisant constamment évoluer notre offre. L’incubateur nous a permis d’être visible pour faire grandir cet écosystème parisien : la famille des résidents, les lauréats des Grands Prix, tous les lieux dédiés (Villa du Lavoir, cité Taillandier, Caserne des Minimes…)

Ces lieux dédiés sont essentiels pour maintenir les créateurs sur le territoire au regard du prix du marché ; la mixité de professionnels permet la création de ces écosystèmes qui entre eux grandissent : un graphiste va travailler avec une marque de mode, un designer entraider un artisan. Ils ne sont pas seuls, et c’est ce que je présente aux délégations.

Ce dispositif d’incubation a été pionnier il y a plus de 15 ans ?

C’est effectivement le premier incubateur mondial qui rassemble ces trois secteurs, on a servi de modèles pour des incubateurs à New York, Londres, Amsterdam… Mais notre accompagnement ne se limite pas aux résidents, il existe une offre dédiée à tous les professionnels du territoire avec des cycles de formation dont certaines sont gratuites. Et dans cet écosystème de la création, à côté des Grands Prix, existent d’autres actions de visibilité et de rayonnement comme le label Fabriqué à Paris, les actions à l’international…

Anna Saint-Pierre, lauréate du prix Talent Émergent 2022, catégorie Design
Anna Saint-Pierre, lauréate du prix Talent Émergent 2022, catégorie Design

Quels sont les projets à venir ?

Deux nouveaux lieux vont être crées dans les prochaines années avec plus d‘interdisciplinarité, avec des ingénieurs, des paysagistes, des architectes, pour aller plus loin dans la mixité. Pour davantage rendre visible les designers qui travaillent pour le public, pour les collectivités les territoires, on va lancer avec la Ville de Paris une action sur le design d’actions publiques où l’on va faire travailler des écoles parisiennes de design en lien avec les directions de la ville de Paris pour faire remonter des problématiques. Notamment avec l’ENSCI-Les Ateliers et Master design d’action publique de Sciences-Po.

Les rendez-vous de la Paris Design Week

A l’occasion de la Paris Design Week et des Journées européennes du Patrimoine, les Grands Prix de la création proposent deux expositions dédiées. Du 7 au 17 septembre d’abord, durant la Paris Design Week, GOODMOODS présentera (RÉ)CRÉATION, une exposition imaginée pour la Ville de Paris célébrant les trente ans des Grands Prix de la Création. Dévoilée au sein de la Galerie Joseph rue Payenne, l’installation honorera trois décennies de design français avec un regard enjoué et engagé. Les pièces des lauréats, sélectionnées pour leurs jeux de couleurs optimistes et leurs traits fantaisistes, dialogueront au cœur d’un décor aux airs de cour d’école. À découvrir 5 rue Payenne, 75003 Paris.

Depuis 30 ans, les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris récompensent les talents du Design, de la Mode et des Métiers d’Art. Afin de célébrer cet anniversaire, une exposition retrospective propose de (re)découvrir leurs approches prospectives et créatives. Exposition sur inscription, 3 rue Lobau, 75004 Paris.

Rédigé par 
Maïa Pois

Vous aimerez aussi

Temps de lecture
11/9/2025
Riva, la nouvelle famille sportive de Graff

La marque de robinetterie de luxe Graff a lancé en début d’année Riva. Une collection composée de trois modèles librement inspirés des univers du yachting et de l’automobile, comme un écho à l’histoire de la marque.

Et au milieu coule une rivière… ou plutôt le savoir-faire de Graff. Si le parc national de Babia Góra, situé à Jordanów, en Pologne, aurait pu servir de cadre au film sorti en 1992, il abrite depuis 2002 le principal site de production mondiale (hors Etats-Unis) de la marque. Un complexe de 20 000 mètres carrés ou la robinetterie de luxe et la précision des machines côtoient encore aujourd’hui les savoir-faire artisanaux d’autrefois. C’est fort de cet atout que la marque présente cette année la collection Riva inspirée par le yachting et l’automobile de luxe. Un univers avec lequel Graff, née aux Etats-Unis dans le Wisconsin dans les années 70, a quelque temps collaboré en tant que sous-traitant pour la célèbre marque de motos Harley Davidson. Un héritage américain dont elle conserve un goût prononcé pour l’innovation et la recherche, largement assimilé au goût de l’Art décoratif et du design européen.

Riva Chandelier ©Graff

Des inspirations haut de gamme

Si la collection n’a pas nécessairement été imaginée comme un hommage à son passé, la marque - dont le nom tient évidemment au graphite qui compose ses produits - s’inscrit quant à elle dans un certain art de vivre : the Art of bath. Une appellation qui désigne la précision technique et la personnalisation sur mesure des accessoires de bain au service des sens. C’est dans cette lignée esthétique que trois typologies de robinetterie sont nées sous la collection Riva à partir de mars 2025. Destinées tout autant à l'hôtellerie qu’aux réalisations privées haut de gamme, Riva Chandelier, Riva Scala et Riva Wall Mount s’inspirent librement des lignes de l’automobile et l’accastillage des yachts. Un langage commun sophistiqué et technique. S’appropriant notamment les textures propres à ces univers au travers de finitions diamantées, texturées ou obliques, Graff propose également une personnalisation totale grâce aux 26 finitions époxydes, galvaniques ou PVD disponibles.

Riva Scala ©Graff

Des typologies dans l’air du temps

Imaginée pour s’adapter à chaque typologie de salle de bain, Riva se décline aussi sur le plan technique, que ce soit de manière très prégnante, sous forme de suspension rappelant un lustre pour Riva Chandelier ou une motorisation avec Riva Scala, déclinée, avec Riva Wall mount, dans une version murale. Renforcés par l’intégration de LED, les deux modèles suspendus ont été imaginés pour jouer avec les différents modes, qu’il s’agisse d’une fine pluie ou de jets plus puissants. De quoi placer l’objet au centre de l’attention et s’inscrire en parallèle de la tendance des “wet rooms”, ces pièces épurées faisant la part belle au matériel de bain, de sorte à dégager une atmosphère. Un parti-pris largement adopté par la marque et illustré par ce clin d'œil à deux mondes ultra-techniques.

Riva Wall Mount ©Graff
Temps de lecture
10/9/2025
Les racines de Giuseppe Arezzi

Projet après projet, le designer sicilien a su remettre au goût du jour un mobilier plein de bon sens, où l’apparente simplicité cache en réalité un véritable credo.

Voici quelques années que Giuseppe Arezzi trace son parcours discrètement mais sûrement, non sans afficher une certaine singularité. Car le garçon est né à Ragusa, en Sicile, où il a choisi de revenir s’installer, après des études au Politecnico de Milan. Un détail qui n’en est pas un, lorsque l’on se penche sur son travail de plus près, axé autour de la question de la ruralité. Rien à voir avec une quelconque acception rustique, mais plutôt avec l’idée que le territoire, ses racines et ses traditions ont beaucoup à apporter au design, aussi industriel soit-il. Pas étonnant que ses pièces dégagent un certain bon sens dans la conception, depuis son premier valet de chambre, Solista, jusqu’au transat dépliable façon accordéon le Brando créé pour Campeggi.

Transat Brando pour Campeggi, 2024 © Vincenzo Caccia

Un design judicieux

Autant d’exemples d’un design dont l’apparente simplicité cache un véritable credo, à l’image du fauteuil produit en 2021 par sa complice Margherita Ratti de It’s Great Design, Manico, le « manche » : effectivement sa structure pourrait n’être que l’assemblage de plusieurs manches auxquels deux coussins colorés ont été ajoutés pour garantir le confort. Cette économie de moyens judicieuse a d’ailleurs tapé dans l’œil du Vitra Design Museum, qui a voulu ce fauteuil pour sa collection permanente, après qu’un autre projet, le Binomio, a fait son entrée au Cnap, à Paris. Pendant la Design Week de Milan 2025, il présentait à Alcova une nouvelle gamme de miroirs.

Fauteuil Manico pour It's Great Design, 2021 © Natale Leontini
Porte manteau Solista pour by Desine, 2018 © Studio Giunta
Temps de lecture
8/9/2025
La collection Oasis de Sanycess transforme la salle de bains en havre de paix

Imaginée par le designer espagnol Jorge Herrera, la collection Oasis de Sanycess repense les codes de la salle de bains en la transformant en un espace de bien-être, guidé par une expérience sensorielle complète.

« Nous voulions intégrer l'essence même de la maison, en utilisant des textures et des matériaux naturels qui nous permettent de nous sentir bien dans cet espace », explique Jorge Herrera. Récompensée d’un iF Design Award et d’un Red Dot Award, la collection Oasis, développée par la marque espagnole de robinetterie Sanycess, bouscule l’image traditionnelle de la salle de bains, trop souvent perçue comme un espace froid et purement fonctionnel, pour en faire un refuge dédié à la déconnexion, au confort et au bien-être.

Une collection complète

Composée de baignoires, lavabos, appuie-tête, tables d'appoint, poufs et porte-serviettes, la gamme Oasis a été pensée dans les moindres détails. Chaque élément contribue à créer une cohérence d’ensemble et à offrir aux utilisateurs une expérience à la fois intime, enveloppante et réconfortante.

Un design en harmonie avec la maison

La collection Oasis cherche ainsi à transformer la salle de bains en un lieu chaleureux et accueillant. Les produits se distinguent autant par leur qualité de conception que par leur fabrication, privilégiant des matériaux naturels et durables tels que le noyer, le chêne, les fibres naturelles ou encore en proposant des textiles personnalisables. « Si les autres pièces de la maison sont enrichies de textures et de matériaux, pourquoi ne pas apporter cette même chaleur à la salle de bains ? », souligne Jorge Herrera. Cette approche élève la salle de bains au-delà de sa fonction utilitaire et confère à la collection Oasis une identité forte et affirmée. Plus largement, la vision de Sanycess, alliée à son expertise dans le domaine de la salle de bains, permet à chaque collection de répondre à des standards de qualité exigeants tout en s’adaptant aux besoins de chaque utilisateur.

Temps de lecture
5/9/2025
Intramuros #225 : Anniversary

2 couvertures pour un numéro collector spécial 40 ans avec Philippe Starck comme rédacteur en chef invité

Nous avions 3 et 23 ans en 1985, année de la création d’Intramuros par Chantal Hamaide. Deux générations, mais une même passion pour le design sous toutes ses formes qui fit de nous des lecteurs assidus, dès le premier numéro pour l’un, et à partir de 2004 pour l’autre. L’un est un enfant « Intramuros », ayant commencé sa carrière peu de temps avant la naissance d’un titre dont il est devenu le lecteur le plus fidèle, faisant du magazine le compagnon de papier indispensable d’une vie professionnelle passée aux côtés des créateurs, de l’APCI jusqu’à l’Ensad. L’autre, passionné de design et d’architecture, voulait donner une nouvelle vie à un titre qui l’avait fait rêver, lui permettant de mettre des visages et des intentions derrière les objets qu’il chérit. Une rencontre professionnelle et amicale avec un objectif commun, celui de devenir les passeurs d’un héritage culturel mettant en lumière les talents qui nous dépassent et de continuer à faire d’Intramuros la référence française du design.

En invitant Philippe Starck, que nous remercions pour son investissement, son amitié et sa fidélité à l’égard d’un titre dont il a occupé les pages pendant quarante ans – et ce n’est pas fini –, nous regardons avec émotion notre bibliothèque pleine de 225 numéros inspirés et radicaux, assumant un regard unique sur l’objet et ses usages. En quarante ans, Intramuros a su tisser un lien unique, affectif, avec les designers en prenant le temps de les écouter pour mieux comprendre leurs questionnements, leurs intentions, leurs envies, leurs visions d’un monde où le design bouscule les usages, nos espaces et, donc, nos vies.

Nous remercions ceux qui ont rendu possible cette aventure commencée ensemble il y a un an et permis à Intramuros de continuer à défendre une vision intransigeante de la création, en premier desquels Catherine Sofia et Frédéric Sofia, nos directeurs artistiques à l’origine de la nouvelle formule, lancée en 2022, nos journalistes Maïa Pois et Tom Dufreix, notre ancienne rédactrice en chef – qui collabore toujours au magazine – Nathalie Degardin, nos contributeurs impliqués et fidèles, Bénédicte Duhalde, Cécile Papapietro-Matsuda, Virginie Chuimer-Layen, Isabelle Manzoni, Anne Swynghedauw, Sandra Biaggi, Caroline Tossan, Anne-Françoise Cochet, Clara Leclercq, Philip Nemeth et Laurent Catala, sans oublier le studio graphique Zoo, qui a su sublimer nos intuitions. Nous remercions également nos annonceurs, qu’ils soient éditeurs, distributeurs, industriels ou institutionnels. Tous croient encore au papier quand il est noirci avec attention et semblent apprécier autant notre lectorat que notre travail. Enfin, nous pensons à nos lecteurs, fidèles le plus souvent, de passage parfois, qu’ils soient designers, architectes, décorateurs, étudiants ou rien de tout cela, tous ont pour point commun d’être curieux et d’aimer les belles choses. À tous, cet anniversaire est le vôtre.


Sommaire

L’objet du design by Chantal Hamaide

Inspirations

Design 360


Design Story

Philippe Starck : un regard, un parcours

Les héritiers : Mathias Romvos, Ambre Jarno, Lucas Babinet, Oa Starck


Anniversary

40 designers, 40 objets qui ont changé leur vie

Philippe Starck

Jasper Morrison

Alberto Meda

Patrick Jouin

Marc Newson

Jean-Michel Wilmotte

matali crasset

Philippe Malouin

Piero Lissoni

Erwan Bouroullec

Edward Barber

Jay Osgerby

Formafantasma

Patrick Norguet

Big-Game

Emmanuel Gallina

Frédéric Sofia

Pierre Charpin

Jony Ive

Luca Nichetto

Adrian van Hooydonk

Konstantin Grcic

Noé Duchaufour-Lawrance

Ora-ïto

Philippe Nigro

Tom Dixon

Constance Guisset

Fien Muller et Hannes Van Severen

Ronan Bouroullec

Anne Asensio

Inga Sempé

Christophe Pillet

Maarten Baas

Alain Gilles

Mathieu Lehanneur

Jean-Marie Massaud

Naoto Fukasawa

Cecilie Manz

Michael Anastassiades

Ramy Fischler

Présent / Futur : 40 designers soutenus par Intramuros

Laurids Gallée

Carsten in der Elst

Panter&Tourron

Alessandro Stabile

Jean-Baptiste Durand

Pierre Castignola

Crosby Studios

Studio BrichetZiegler

Florent Coirier

Léonard Kadid

Benjamin Graindorge

Beate Karlsson

Daniel Rybakken

Simone Bonanni

Grégory Lacoua

Guillaume Delvigne

Maria Jeglinska-Adamczewska

Nicolas Verschaeve

Wendy Andreu

Julien Renault

Athime de Crécy

Axel Chay

John Tree

Linde Freya Tangelder

Zyva studio

Ludovic Roth

Cluzel / Pluchon

Adrien Messié

Normal Studio

Victoria Wilmotte

Form Us With Love

Julie Richoz

Luca Boscardin

Samuel Accoceberry

Marie et Alexandre

Martin Laforêt

Studio 5.5

Felix Kilbertus

Marie Adam-Leenaerdt

Jean-Baptiste Fastrez

In-situ

« Club Med 2 »

Un cinq-mâts de légende réinventé par Sophie Jacqmin

Experimenta

Laboratoire des pratiques durables

Chanvre à part

In the Air

News

Agenda

Retrouvez ce numéro en kiosque mais aussi directement sur notre boutique en ligne.

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir chaque semaine l’actualité du design.