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Si ce n’est pas une démarche obligatoire dans un cadre légal, la démarche RSE va devenir un élément essentiel de la confiance/exigence des consommateurs, un élément clé de l’identité de l’entreprise.
Intervenants :
Andre Fontes et Guillaume Lehoux, designers, Studio Noir Vif
Arnaud Du Mesnil, directeur général de Lafuma Mobilier
Guillaume Gallois et Bruce Ribay, fondateurs de Noma Editions ( en visio)
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
Une conférence donnée le jeudi 9 septembre, à l’Intramuros Café, dans le cadre de la Paris Design Week 2021.

De la recherche à la réalisation, il n’y a parfois qu’un pas à franchir ! Durant la Paris Design Week, sur cette Agora du Design, les six lauréats de la bourse Agora ont présenté leurs travaux qui donnent le la à un nouveau type de production plus réfléchie et résolument respectueuse. De la micro-source d’énergie à l’emploi des algues, de l’acte d’offrir au réemploi d’appareils électroniques, l’exposition interrogeait sur nos besoins et les ressources que nous pourrions utiliser en remplacement des actuelles.
Samuel Tomatis a pour cheval de bataille la valorisation des algues invasives du littoral. Ses travaux de recherche ont débuté en 2017 et il explore toutes les applications possibles dérivées de ces plantes aquatiques. Du ticket de caisse enregistreuse au carton de déménagement, en passant par le sac de course ou encore le carrelage émaillé, Samuel propose un véritable inventaire de produits avec Alga. Compostable par les particuliers, ce catalogue ouvre le champ des possibles avec grande pertinence !



Pablo Bras crée des ponts entre l’homme et son environnement. Jusque-là, rien d’extraordinaire, mais son approche est à échelle humaine. Pour son Pavillon des Rêves, et par Pavillon, il entend construction résidentielle, le designer a imaginé de nouvelles sources d’énergie plus vertueuses. Réalisée en céramique émaillée, kevlar et liège, sa cheminée tube permet de chauffer une petite surface. Sa gargouille hydrogénératrice offre la possibilité de convertir l’eau de pluie en courant électrique, une fois posée sur le bas d’une gouttière. À la fois poétiques et imaginatives, ses propositions donnent envie de voir plus loin.


Photos © Cécile Papapietro-Matsuda

Sur le papier, cette nouvelle édition étrennant le Grand Palais Ephémère à la vue imprenable sur la Tour Eiffel et le Champ de mars se voulait ambitieuse. Et elle l’est manifestement !
À côté des galeries poids lourds, pour qui c’est ici une première – Almine Rech, Thaddaeus Ropac, Kamel Mennour, Continua – les autres ne manquent pas d’imagination pour attirer le visiteur avec des pièces poétiques, fortes, ou à travers des scénographies attractives. Des œuvres en hommage à des artistes historiques, ou récemment disparus. Mais aussi émergents, sur le stand de galeries qui le sont tout autant. Photo, peinture figurative, abstraite, sculpture, œuvre textile, mobilier, il y en a pour tous les goûts, les styles et les médiums ! Voici notre seconde sélection au cœur d’une foire au « régionalisme cosmopolite », selon les mots de son directeur, Guillaume Piens.
Galerie Nathalie Obadia

Laure Prouvost (1978- « Pulled From below, c’est la mer à boire », 2021
Réalisé par l’artiste ayant représenté la France à la biennale d’art contemporain de Venise 2019, cet étonnant chandelier fonctionnel, fait de métal et de verre, évoque un monde sous-marin, fécond et mouvant. Produit avec le maître verrier vénitien Berengo, il porte les traces délicates et fragiles d’une vie où la flore débordante reprend le pas sur les agissements humains. Une œuvre aux accents oniriques, sortie tout droit de l’univers fantasmagorique et particulier de la plasticienne.
Galerie Alain Gutharc

Edi Dubien (1963- « Les couronnes sont fragiles », peinture sur toile, pièce unique 2021
Dans le sillage des peintures portées par le commissaire invité Hervé Mikaeloff, les œuvres de l’artiste français Edi Dubien interpellent par leur poésie ambivalente. Des portraits intimes évoquant la question du genre d’un autodidacte ayant débuté par la photographie et s’intéressant également à l’environnement et à la cause animale. « Les couronnes sont fragiles » est une œuvre forte, empreinte d’une tristesse très esthétique, où le regard déterminé du jeune garçon atteint le visiteur en plein cœur.
Galerie Loevenbruck

Représentée par la galerie, l’artiste-curatrice autrichienne Jakob Lena Knebl a imaginé une scénographie pétillante des œuvres présentées sur le stand. « Desiroom » est une mise en situation vitaminée, composée entre autres de pièces historiques d’Olivier Mosset, Michel Parmentier, ou encore de Daniel Spoerri, provenant du fonds de la galerie, ensemble à des pièces de design d’exception – sculpture-jeux « fantôme » des Simonnet, table et tabourets modulables de Lionel Morgaine -, en partenariat avec la galerie Meubles et Lumières. Une œuvre presque totale, immanquable.
Galerie Claude Bernard

Geneviève Asse (1923-2021), peintures sur toile de 1984 et 1992
La galerie montre, entre autres, quelques grandes toiles (plus de 2 mètres) de Geneviève Asse, cette grande artiste de la peinture française disparue le 11 août dernier, et connue pour son fameux bleu éponyme, apaisant, qu’elle a décliné en de nombreuses variations. Spirituels, ses tableaux monochromes parfois interrompus par une fine ligne rouge, ou ici composés d’une succession de bandes colorées blanches, bleues, minimalistes, s’ouvrent à l’infini et sont toujours propices à la contemplation.
Galerie Rabouan Moussion

Erwin Olaf (1959- série de photographies Im Wald, 2020
Les tirages en noir et blanc du photographe néerlandais, issues de sa série Im Wald évoquent des sujets actuels comme l’exploitation de la nature et les mouvements incessants d’individus à travers le monde. Plastiquement proches des peintures romantiques allemandes de Caspar David Friederich ou d’Arnold Böcklin, ces photos presque silencieuses révèlent également les travers et incohérences de notre société.
Galerie Hélène Bailly

Pablo Picasso (1881-1973), solo show et vase aztèque aux deux visages, 1957.
La galerie Hélène Bailly présente un solo show diversifié de l’artiste iconique espagnol à travers des céramiques, dessins et petites sculptures. Parmi ces derniers, le vase aztèque aux deux visages de 1957, une pièce très rare pour son modèle, son motif (le mythe de Janus) et ses dimensions (plus de 51 cm de hauteur). Inspiré des vases archéologiques précolombiens, il fut réalisé durant sa période de collaboration avec l’atelier Madoura de Vallauris.
Thaddaeus Ropac

Martha Jungwirth (1940 - Marengo (Ross) 2021, papier marouflé sur toile
A plus de 80 ans, l’artiste autrichienne peint toujours le monde tel qu’elle le sent : un univers souvent angoissant qu’elle transcende à coups de « gestes chromatiques » dominés par les tons rouges violacés. Marengo, célèbre monture de Napoléon n’est ici plus que l’ombre de lui-même, fantomatique squelette aux lignes proches des expressionnistes abstraits américains. Une œuvre puissante et dérangeante.

Après l’Espagne en Janvier, les Rising Talents mettent à l’honneur la France avec sept jeunes talents à découvrir lors du salon Maison & Objet, du 7 au 11 septembre.
Pour cette nouvelle salve de talents exposés sur Maison & Objet à la rentrée, un jury de professionnels présidé par Philippe Starck s’est réuni pour sélectionner ces sept jeunes créateurs. Parmi eux : Stéphane Galerneau – Président d’Ateliers d’Art de France, Isabelle Dubern – Co-Fondatrice de The Invisible Collection, Lauriane Duriez – Cheffe du Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art et Directrice des Ateliers de Paris, Alexis Georgacopoulos – Directeur de l’ECAL, Hervé Lemoine – le Président du Mobilier national, Constance Rubini – Directrice du madd-Bordeaux et curatrice design et Emmanuel Tibloux – Directeur de l’EnsAD.
Athime de Crécy – ADM
Athime de Crécy sort diplômé de l’ECAL en 2017 et débute sa carrière aux côtés de Philippe Starck, qui l’a d’ailleurs sélectionné comme Rising Talents avec Alexis Georgacopoulos. Pendnat cinq ans, il collabore sur des projets industriels pour de grandes marques de mobilier, luminaires et high-tech, tout en continuant à produire de manière indépendante. Il fonde finalement son studio ADC en 2022 afin de se consacrer pleinement à la recherche et au développement de ses propres pièces. Son travail se tourne vers un design industriel prospectif et explore toutes les possibilités fonctionnelles en se jouant des formes, autant qu’il interroge la chaine de production traditionnelle.


Hugo Drubay
Sélectionné par Isabelle Dubern, Hugo Drubay est à la fois designer, architecte d’intérieur et sculpteur. Il est diplômé de l’Ecole Bleue en 2015 en architecture d’intérieur, design produit et communication visuelle. Inspiré de la nature et captivé par la morphogenèse, son travail utilise une combinaison de techniques allant de l’artisanat traditionnel aux nouvelles technologies telles que l’impression 3D ou la sculpture numérique. Il observe les formes de la nature pour les intégrer dans son processus de création et composer des pièces aux formes organiques. En juin, il avait par ailleurs participé à la Biennale Emergence à Pantin.


Tim Leclabart
Après un parcours auprès de galeries et d’antiquaires qui lui permet de cotoyer le design historique et la scène contemporaine, le designer Tim Leclabart fonde son studio à Paris en 2019. Marqué par une aventure au Brésil, il présente au PAD London et à l’Atelier Jespers à Bruxelles ses deux premières tables basses, justement inspirées des lignes modernistes de l’architecture brésilienne. Il collabore notamment avec les galeries Mouvements Modernes et Ketabi Bourdet qui lui permettent de développer des pièces s’inscrivant dans la mouvance des Arts Décoratifs Français ou de nouvelles explorations sculpturales insolites. Tim Leclabart a développé une signature où, entre raffinement intemporel et références postmodernistes, les lignes simples et dépouillées exacerbent les matériaux et les couleurs, qui a su marqué Hervé Lemoine, qui l’a sélectionné pour être Rising Talent.


Arthur Fosse et Samuel Perhirin – Passage
Passage est une jeune marque créée par Arthur Fosse et Samuel Perhirin qui fait le pont entre mode et design et ambitionne de réunir des pièces textiles et de mobilier sous une même collection. L’objectif étant que ces pièces puissent résister à l’épreuve du temps par un design ingénieux et des matériaux de qualité. La conception d’une lampe et d’une veste emprunte un processus identique, où les questionnements liés au design d’objet se retrouvent dans ceux de la mode. À contrario, le mobilier retient la fantaisie issue du secteur de la mode et une émancipation de la fonction pour élaborer des pièces uniques. Passage explore l’équilibre de cette transversalité où la division entre les deux n’a plus lieu d’être. Le duo a été sélectionné par Constance Rubini.

Sébastien Cluzel et Morgane Pluchon – SCMP Design Office
Sélectionné par Lauriane Duriez, SCMP DESIGN OFFICE est fondé par Sébastien Cluzel et Morgane Pluchon. Tous les deux formés à l’École Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne, Morgane a notamment travaillé pour Luca Nichetto ou IKEA tandis que Sébastien complète sa formation par un Master HES-SO à l’ÉCAL, où il restera ensuite trois ans en tant qu’assistant-professeur. La démarche du duo consiste à remettre l’humain au centre de la pratique du design en questionnant l’usage des objets du quotidien, leur perception dans l’espace ainsi que leur mode de production. SCMP collabore avec des éditeurs pour concevoir des produits fonctionnels, pérennes et élégants.

Nicolas Verschaeve
À bord de son atelier mobile, Nicolas Verschaeve ouvre des espaces de recherche situés qui l’engagent à composer avec les données sociales, culturelles, historiques et techniques de chaque contexte pour en révéler la singularité. Il nourrit sa pratique d’une attention sensible à nos manières d’habiter le monde et porte un regard critique quant à la production d’objets, d’espaces, d’images et de pensées. Il est sélectionné comme Rising Talent par Emmanuel Tibloux.

Jeanne Andrieu
Lauréate Rising Talent Craft sélectionnée par Stépagne Galerneau, Jeanne Andrieu sort diplômée de l’ESAM de Caen en 2019 avant d’intègre l’ENSAD de Limoges où elle obtient son Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique en 2022. Artiste céramiste, elle poursuit ensuite sa formation à la Maison de la céramique de Dieulefit dasn la Drôme. Ses pièces célèbrent la nature, le végétal et la beauté complexe de la faune et de la flore sous-marine. Sensible à la sculpturalité des coraux, elle se fascine pour les motifs, textures et couleurs des squelettes calcaires de ces polypes des mers chaudes et transmute ainsi dans l’argile ses observations botanistes.


Du 9 au 13 septembre, Maison & Objet revient au Parc des Expositions de Villepinte. Pour cette première édition en pleine crise sanitaire, les exposants seront répartis entre le hall 1 et le hall 6 autour de thématiques : Les cadeaux et accessoires, Cook et Food, et bien sûr deux grands halls réservés au mobilier et à l’aménagement de la maison. Au cœur des halls 3 et 4, les WHAT’S NEW? condensent, en une sélection pointue, les nouveautés puisées dans les collections des exposants.
Parmi les nombreuses propositions, sélection des stands coups de cœur de la rédaction.

Déambulons
Déambulons est un atelier spécialisé dans la créations de mobilier et aménagements originaux en bambou sur mesure. Les cocons et structures conçus aspirent à dessiner des lieux de vie esthétiques, conviviaux et uniques. Toutes les créations sont fabriquées en France et utilisent uniquement des bambous d’origine française (cf Intramuros 208).

Budapest Select
Budapest Select, initiée par Le Hungarian Fashion & Design Agency, présente le travail de 10 designers, représentant une palette variée et colorée du design hongrois.
Photo : Suspension Leaf – Design by Loomiosa

NOMA Editions
C’est la première participation de Noma Editions à Maison & Objet, et c’est une belle occasion de revenir sur ce nouvel éditeur qui se positionne à la fois sur du mobilier haut de gamme et éco-responsable. De belles collections, issues de collaborations avec des designers comme A+A Cooren, Charlotte Juillard, Sam Baron, RDAI…

Objet de Curiosité
C’est toujours un bonheur de se plonger dans le cabinet des merveilles de Pierre Emmanuel Grange-Jaricot, un des fondateurs d’Objet de Curiosité : entre trouvailles naturelles, accessoires repensés, la « mixologie » revendiquée est avant tout un bonheur d’anecdotes et d’histoires qu’on adore se faire raconter.

L'outdoor
Entre Lafuma Mobilier, Sifas, quelques grands acteurs du mobilier extérieur, dévoileront des collections à suivre : une occasion de réaliser combien ce secteur a évolué ces dernières années en proposant des ensembles toujours plus confortables, et adaptés aussi bien aux terrasses des vies urbaines que campagnardes.

L’édition 2021 de la Paris Design Week est placée sous le signe du «développement désirable». Durant dix jours, ce festival du design animera la capitale, rythmé par des installations dans des lieux insolites investis par des designers renommés et des artistes, des expositions de créateurs émergents, des mises en scène dans des showrooms.
Le programme affiche plus de 350 participants.

Paris Design Factory
C’est à la Paris Design Factory que s’exposent les nouvelles maisons d’édition et la jeune création indépendante ayant répondu à l’appel à projets de Paris Design Week.
Au programme : les créations duo Désormeaux-Carrette, d’Elisabeth Baez (Mala Leche Design), du studio Figures, de Carbone Studio (cf photo ci-contre), de Carlos Barba, Herlder Barbosa… et des présentations de diplômes de l’ESAD de Saint-Etienne, et de Reims.
116 rue de Turenne / 17 rue Commines / 7 rue Froissart – 75003 Paris

Le quartier Vertbois
Entre les rues Notre-Dame de Nazareth, Volta et Vertbois, une révolution s’opère depuis plusieurs mois, c’est désormais un village qui attire les plus curieux.
Au programme : mode up-cyclée et responsable, objets du quotidien dessinés par des artistes (We Do Not Work Alone), Bows and Arrows, le concept store dédié à l’artisanat japonais, l’atelier de maroquinerie Laperruque (photo ci-contre)… sans oublier le café-disquaire Rupture Records Store aménagé par Pierre Gonalons.
Rue du Vertbois, 75003 Paris

Agora du design
La recherche en design s’expose au Pavillon de l’arsenal avec les lauréats de la bourse Agora : Nathanaël Abeille, Martin De Bie, Pablo Bras, Christopher Dessus, Laure Garreau et Samuel Tomatis. Interroger la production et le recyclage de nos appareils électroniques et des technologies numériques ; chercher des micros-sources d’énergie dans l’habitat individuel ; relire une exposition oubliée de Jean Prouvé ; questionner l’acte d’offrir des fleurs et le design floral … ces projets font de l’environnement une source d’inspiration et de création pour mener des explorations et expérimentations.
Pavillon de l’Arsenal, 21 Boulevard Morland, 75004 Paris

Le Five
Le 10 septembre, Moore Design inaugurera son nouveau lieu, baptisé le Five, conçu à la fois comme un showroom, une vitrine de l’innovation, un lieu de travail pour ses collaborateurs et de cocréation avec architectes et clients. L’accent a été mis sur les nouvelles technologies et la végétalisation. Les marques, quant à elles, ont adopté une démarche de développement durable, en proposant des matières recyclées. Moore exposera également le mobilier qu’il crée sur mesure.
5 rue Bachaumont, 75002 Paris

Frugal exposition
Produire mieux en préservant le vivant : c’est ce qui réunit la trentaine de créateurs sélectionnés par Hélène Aguilar dans son exposition tout simplement baptisée « Frugal ». Parmi eux Pauline Esparon, Gwilen, Anna Saint Pierre, Samy Rio, Lucile Viaud, Hors Studio, Atelier NDF… A voir en parallèle de la scénographie, une installation paysagère uniquement composée d’espèces que l’on peut trouver en Ile-de-France.
Hôtel de Coulange, 35-37 rue des Francs-Bourgeois, 75004 Paris

Collection Philippe Hurel
Dans le cadre de la Paris Design Week et du parcours (Re)génération!, La Maison Philippe Hurel (qui fête ses 110 ans !) et la Start Up Crearity Luxe s’associent pour donner vie à une sélection d’accessoires et de pièces uniques façonnées par «l’Upcycling».
4 ter rue du Bouloi, 75001 Paris

L’Orangerie, Hôtel de Sully
Pierre Gonalons installe ses nouvelles pièces dans le cadre exceptionnel de l’Orangerie de l’Hotel de Sully ouverte pour la première fois. Le designer et décorateur nous invite à pénétrer dans un salon ultra contemporain entre nature et culture.
Hôtel de Sully, 5 place des Vosges, 75004 Paris

Le Métronome de Servaire & Co
Dans une mise en scène comme une galerie présentant leurs projets à forte résonance créative, Sébastien Servaire et son équipe seront heureux de dévoiler «Le Métronome : temps suspendu en mouvement continu». Une installation née d’une marotte de designers – les objets pensés comme des expériences olfactives – dont certains ont pu être concrétisés pour le compte de la maison de parfumerie Diptyque. Le Métronome a par ailleurs été l’objet central d’une installation artistique dans le cadre de la London Design Biennale en juin 2021, placée sous le thème de la Résonance.
15 Passage de la Main d’0r, 75011 Paris

Vivement demain
Initiée par le Campus Métier d’Art et Design, cette exposition met à l’honneur les travaux des étudiants de 8 écoles supérieures de design : l’École Camondo, l’École Estienne, l’École Bleue, l’École Boulle, l’École Duperré, l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle et l’École des Arts Décoratifs de Paris. On découvrira aussi sur un espace consacré à des savoir-faire d’excellence (horlogerie, plumasserie, art du vitrail, taille de pierre, ébénisterie ou dorure à la feuille) à travers les productions des élèves en cours de formation dans les lycées professionnels du Campus.
La Sorbonne, 47 rue des Ecoles, 75005 Paris

Début septembre, design et art se rencontrent au Grand Palais Éphémère à l’occasion de la 23e édition d’Art Paris Art Fair dont Intramuros est partenaire. Ce salon réunira 140 galeries d’art moderne et d’art contemporain, d’une vingtaine de pays, certes majoritairement d’Europe vu le contexte, mais aussi de Corée, de Colombie, ou de la Côte d’Ivoire. Parallèlement à la découverte des galeries, les visiteurs auront accès à des Solos Shows, à une vingtaine d’expositions monographiques (dont Nicolas de Crécy, Miguel Chevalier, Gerold Miller, Monique Frydman…). Une section baptisée « Promesses » donnera un coup de projecteur à une dizaine de jeunes galeries et à la création émergente tandis que l’exposition « Portrait et figuration – Regard sur la scène française » réunira une vingtaine d’artistes français.
Pour préparer votre déambulation entre art et design, la rédaction vous partage un premier repérage !

Galerie Claire Gastaud (C2)
Basée à Clermont-Ferrand, la Galerie Claire Gastaud investit aussi le château de la Trémoulières (Cantal) pour exposer ses artistes, et anime une Project Room à Paris. Son catalogue propose aussi bien des œuvres de Tania Mouraud, Nils Udo, Roland Cognet.
Photo : Trou noir, trou blanc, distorsion, vision, Vladimir Skoda, 1990
Sculpture, acier inoxydable poli-miroir 198 x 78 cm – Galerie Claire Gastaud
Galerie Claire Gastaud

Galleria Continua (E13)
Un incontournable acteur de l’art contemporain et du salon, forcément, qui a ouvert cette année un « pied-à-terre parisien » dans le Marais… dont l’inauguration a été faite sous le commissariat de l’artiste JR himself. Au Grand Palais éphémère, ce sera l’occasion de retrouver d’autres artistes fidèles de la galerie toscane, que ce soit des sculptures d’Anish Kapoor, de Leandro Erlich, d’Etel Adnan et même de Buren.
Photo : Colored Triangles by Myriad, for Riyadh, Daniel Buren, 2021
KAFD Conference Center, Riyadh auto-adhesive coloured transparent vinyls dimensions variable
Galleria Continua

Galerie Kreo (A7)
Incontournable pour les amateurs de design, le stand de la Galerie kreo présentera aux côtés des Chaînes céramiques multiples des frères Bouroullec, l’Azo Bench de François Bauchet, la table basse Translation Discolo de Pierre Charpin, et le Rio Mirro de Jean-Baptiste Fastrez.
Photo : AZO BENCH, François Bauchet, Matériau composé de béton, de sable et de résine, structure interne en nid d’abeilles 46 x 180 x 50 cm
Edition limitée à 8 exemplaires + 2 E.A. + 2 Prototypes
© Sylvie Chan-Liat
Galerie Kreo

Galerie Les Filles du Calvaire (D2)
Depuis une quinzaine d’années, la Galerie Les Filles du Calvaire multiplie les propositions en photo, vidéo, peinture, sculpture. Sans compter les installations qui associent ces médias.
Sur le stand, on espère les sculptures en plume et l’univers fantastique de Kate Mccguire, les peintures réalistes de Thomas Lévy-Lasne et les êtres à nu de Paz Corona.
Photo : Liminal, Kate MccGwire, 2019
Sculpture, technique mixte, plumes d’oie, vitrine – 76 x 57 x 50 cm
Galerie Les Filles du Calvaire

Galerie Scène Ouverte (E9)
Créée fin 2018, la Galerie Scène Ouverte commande à des artistes des œuvres, des objets, du mobilier, en édition unique ou limitée, dans une volonté de valoriser une excellence de réalisation représentante des plus grands métiers d’art plus particulièrement français.
Sur le stand, on devrait retrouver l’approche expérimentale de la céramique du jeune designer Rino Claessens formé à la Design Academy d’Eindhoven.
Photo : Scraped Earth, Rino Claessens, 2020
Céramique – 45 x 45 x 45 cm © Pierre Castignola
Galerie Scène Ouverte

Dans toute la France, ces projets ont pour mission de valoriser le design, tout en redéfinissant sa créativité, son engagement ses valeurs, ses savoir-faire. Voici une sélection de 8 évènements dans l’Hexagone repérés par la rédaction.
Le feutre à l’honneur (45)
Christine Piel ouvre les portes de son atelier et présente son travail, qui prend sa source au coeur des techniques de la laine feutrée, guidée par la recherche des savoir-faire traditionnels. Tout en maîtrisant la dimension architectural ou l’art du Nuo (association laine et textile), elle mêle influences asiatiques et locales. Au cours de l’ exposition, on y découvre des tentures adaptées aussi bien aux murs qu’aux sols mais aussi des masques ou d’étonnantes sculptures de laine porteuses d’histoires.
Lieu : 8 rue du Caslin, 45430 Bou
Réservations ici
Un banc climatique (75)
Dans le cadre du programme FAIRE, le Pavillon de l’Arsenal propose avec le soutien de la Mairie du 13ème, un dispositif inspiré du puit provençal pour rafraichir l’espace public, lors des canicules estivales. Le banc climatique, en pierre du Bassin parisien est opérationnel pour capter et diffuser l’air frais disponible dans les carrières naturelles grâce au système de ventilation qui se déclenche à plus de 25°. Ce projet de mobilier urbain est conçu en équipe par les architectes Frédéric Blaise, Guillaume Duranel, Julia Lenoir (agence Alt) et les designers Emma Lelong, Rémi Nguyen.
Lieu : place Jeanne d’Arc, Paris13e
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100% région (62)
All est une marque qui décline toute une gamme d’objets emblématiques du territoire du nord Pas-de-Calais, fabriqués ou conçus dans la région, disponibles principalement à la boutique Autour du Louvre Lens. Inspiré du travail de Li Edelkoort selon un carnet de valeurs, plus qu’un shopping touristique, All joue la signature, s’inscrivant dans une démarche de co-création, qui associe un designer et un savoir-faire d’une entreprise française. Rendant hommage au bassin minier, sont exposés sérigraphies, bougeoirs, et bougies inspirées des corons, savons du mineur, boite à charbon.
Lieu : Hôtel Louvre Lens, 168 rue Paul Bert, 62300 Lens
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Les sens en éveil (13)
Inspirée par les produits régionaux du Pays d’Arles, Rosa Pilpel propose un voyage sensoriel entre Alpilles, Crau et Camargue. L’exposition éphémère vise à traduire le savoir-faire et l’engagement de plus de 1800 producteurs. Fruit du travail de Chloé Maugard, directrice artistique et Lily Gratzfeld, maitre artisan, l’installation de design culinaire inédite est une démonstration multi-sensorielle de ce nouveau métier entre art contemporain et haute gastronomie. Organisée par le PETR du Pays d’Arles et Entre Alpilles, Crau et Camargue , et un collectif de labels de qualité pour valoriser les produits du terroir.
Lieu : Couvent Saint Césaire, impasse des Mourgues, 13200 Arles
Architecture participative (44)
En réorganisant certains espaces de l’Hôtel de Ville, la ville de Vertou a fait appel aux architectes de Atelier du Lieu et à la designer Sylvie Charbonneau, CréiD design, pour l’aménagement intérieur. L’enjeu ? Un projet citoyen, réalisé en co-construction, puisque les usagers, (agents, habitants, élus ou visiteurs), ont testé, les prototypes pendant 5 mois, espaces et éléments de mobilier. Durant les ateliers participatifs, chacun a pu donner son avis sur les ambiances, le choix des matériaux ou des teintes.
Délimité en trois espaces, (bureau, accueil, exposition) le nouveau lieu inclue une Muscadéthèque, dont la scénographie, signée de la designer, s’inspire des cabinets reflétant le patrimoine viticole du territoire. L’espace de bureaux joue la transparence et la fluidité, avec un canapé dessiné sur-mesure, tout en courbes, intégrant connexions électriques et usb. À noter les enfants eux-aussi ont leur mobilier-cabane, dessiné spécialement pour contrer l’attente de certains rendez-vous.
Lieu : Hôtel de Ville 2 place St Martin, 44120 Vertou
Scénographie éco-responsable (44)
La scénographie proposée est l’aboutissement de neuf works-shop accessibles aux différents professionnels et particuliers via un lien Doodle. Les ateliers de dessin collaboratifs et le travail créatif ont permis la réalisation de neuf toiles uniques échelle un, en collaboration avec le travail informatique de Tand’M et en partenariat avec un imprimeur nantais. Pendant l’inauguration, ces décors imprimés sont découpés sur place et réutilisés pour personnaliser des carnets offerts aux participants et vendus pour les autres publics.
Lieu : Show-room Tand’M Design, 47 bd Gabriel Lauriol, 44300 Nantes.
Plus d’informations ici
Green design (69)
Afin de démontrer l’impact et les coûts d’un produit ou d’un service et du numérique depuis sa conception, le collectif de designers19 Hz propose une journée destinée aux professionnels, entreprises, start-ups. Sont au programme pour créer des produits plus durables, et plus responsables pour la planète, une exposition de cas concrets de démarches éco-design appliquées (prototype, ou produit/service déjà lancé) et échanges avec les porteurs de projet, designers ou fondateurs, une table ronde avec une sélection d’intervenants (entreprises/start-ups témoins, designers, experts…), des permanences sous-forme de coaching design (gratuites) ouvertes aux professionnels sur pré-inscription, etc.
Lieu : 70 quai Perrache, 69002 Lyon.
Plus d’informations ici

Du 8 au 12 septembre, au cœur de la Paris Design Week Factory, Intramuros prend ses quartiers au 116 rue de Turenne. Au programme, un café éphémère, un concept store et un programme de talks : autant d’occasions pour rencontrer ceux qui font le design !
A suivre sur www.intramuros.fr et nos réseaux sociaux.
L’Intramuros Café
En partenariat avec Vitra (qui s’occupera de la scénographie du café) et IVC (dont une création spéciale qui habillera le sol), l’équipe de Sezono vous accueillera et vous proposera de quoi vous sustenter (cuisine 100% bio en directe d’île de France).
L’Intramuros Café sera l’occasion de chiller, de faire une pause entre les différentes expositions du lieu, de travailler, d’échanger, de programmer ses rendez-vous. Comme l’an passé, il sera possible d’y rencontrer la rédaction sur demande (contact@intramuros.group).
Du 08 au 11 septembre de 11h à 19h.
Le 12 septembre de 11h à 18h.
Le Concept Store
Entre exposition et concept-store, cet espace présentera une sélection très diversifiée de produits et vous permettra de découvrir le travail de designers et d’éditeurs pour lesquels la rédaction a eu un coup de cœur.
Vous y retrouverez notamment Neolithique, Bang & Olufsen, des créations d’Elise Fouin, Lucile Viaud, Vitra, JVD, Formel Studio, Mobilier national, Minuit Céramique, Tiffany Bouelle, Cruso… Seront également exposés les projets des trois lauréats du concours Intramuros-Camondo 2020 : le prototype de la table de Zeina Sleiman réalisé avec Sunbrella, celui du tabouret dessiné par Juliette Droulez, en cours d’édition avec Moore Design, et des extraits du livre blanc de Thomas Carlier réalisé pour Lafuma Mobilier.
LES TALKS
Coorganisées avec Paris Design Week et en partenariat avec Mini, dix tables rondes réuniront des experts dans les domaines du design et de l’architecture d’intérieur qui partageront leurs expériences. Les échanges seront animés par la rédaction du magazine.
Le thème : Développement désirable.
🗓 Mercredi 8 septembre
Réseau Women in design – 12h30 / 13h30

Dans quelles mesures le réseau Women in Design peut-il être un moteur pour un design inclusif ? A travers sa table ronde, la nouvelle association Women in Design réunit des experts pour croiser leurs regards sur le monde actuel du Design. Enjeux et constats initieront les échanges pour penser ensemble et autrement les nouvelles solutions de demain pour un design inclusif, à destination de toutes les structures (écoles, entreprises, politique publique).
Intervenantes :
Frédérique Pain, directrice de ENSCI Les Ateliers Paris – Bénévole Women rights & Gender Parity chez LVN
Katie Cotellon, Head of Design and User Experience chez Saint-Gobain recherche – Membre de l’Employee Network Women chez Saint-Gobain
Juliette Damoisel, Chief Strategy Officer chez Extreme Agency – Bénévole chez Les Lionnes
Rose Rondelez, Étudiante à Sciences Po & Strate Ecole de Design en Designer d’Interaction
Modération : Johanna Rowe Calvi, fondatrice de Women in Design

France Design Week – 17h / 17h50
Initiée lors des Assises du design en 2019, France Design Week lance sa seconde édition au mois de septembre 2021. Une vitrine engagée du design à l’échelle nationale, voire internationale ?
Intervenants :
Hervé Lemoine, directeur du Mobilier National,
Dominique Sciamma, Président de l’APCI, coordination nationale France Design Week
Franck Millot, Directeur de Paris Design Week
Avec la participation vidéo de Linda Marchetti, directrice de l’Institut
Modération : Frédéric Marty, directeur général Intramuros Group

Une nouvelle génération engagée autour de la création durable – 18h / 18h50
Les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations des nouvelles générations de designers, et intrinsèques à leurs démarches créatives.
Intervenants :
Emmanuel Tibloux, directeur de l’École des Arts Décoratifs
Lauriane Duriez, Directrice adjointe des Ateliers de Paris
François Leblanc di Cicilia, directeur artistique
Hedwige Gronier, responsable du mécénat culturel de la Fondation Bettencourt Schueller
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
🗓 Jeudi 9 septembre

Les concours : solliciter la créativité avec un message engagé – 17h / 17h50
Les concours sont une vitrine pour repérer des jeunes talents et leur mettre le pied à l’étrier, c’est aussi une façon de communiquer sur ses engagements en fonction du brief de départ.
Intervenants :
Stéphane Gouret, directeur général adjoint de l’École de design de Nantes
Olivier Stévenart, fondateur de Cruso
Eric Jourdan, directeur de l’ESADSE
Marie-Pierre Martinet Directrice générale adjointe Mobilisation, publics et territoires Syctom
Modération : Bénédicte Duhalde, conseillère éditoriale

La démarche RSE : entre storytelling et stratégie design – 18h / 18h50
Si ce n’est pas une démarche obligatoire dans un cadre légal, la démarche RSE va devenir un élément essentiel de la confiance/exigence des consommateurs, un élément clé de l’identité de l’entreprise.
Intervenants :
Andre Fontes et Guillaume Lehoux, designers, Studio Noir Vif
Arnaud Du Mesnil, directeur général de Lafuma Mobilier
Guillaume Gallois et Bruce Ribay, fondateurs de Noma Editions ( en visio)
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
🗓 Vendredi 10 septembre

Matériaux innovants et biomatériaux – 17h / 17h50
Entre expérimentations et recherches, les designers développent de nouveaux matériaux, dont les biomatériaux.
Intervenants :
Lucile Viaud, chercheuse et designeuse
Samuel Tomatis, chercheur et designer
Siegrid Demyttenaere, commissaire d’exposition, coéditrice du magazine Damn°
Hélène Aguilar, fondatrice de l’Association pour un design soutenable
Benjamin Malatrais, Ictyos
Modération : Cécile Papapietro-Matsuda, journaliste

Objectif durable en architecture d’intérieur – 18h / 18h50
Fortement sollicités ces dernières années pour les enjeux environnementaux, les départements R & D des fabricants proposent aujourd’hui des solutions et des nouveaux matériaux, à partir d’éléments recyclés ou biosourcés.
Intervenants :
Céline Baudouin, directrice marketing France, IVC
Amandine Langlois, designer chez Premices and co, co-fondatrice de Pierreplume
Bérengère Tabutin, architecte d’intérieur, fondatrice de BBonus, membre du Pôle Action et du CFAI
Avec la participation vidéo de Lucie Koldova, directrice artistique de Brokis (en anglais)
Modération : Maëlle Campagnoli, journaliste
🗓 Samedi 11 septembre

Sourcing : la traçabilité des matériaux et l’appui aux filières – 17h / 17h50
Entre traçabilité, enjeux économiques locaux et circuits courts, les filières se repensent bien au-delà d’un principe de labellisation.
Intervenants :
Marc Bayard, Responsable du développement culturel et scientifique du Mobilier national
Jean-Louis Brun, directeur de Brun de Vian-Tiran
Laurent Corio, designer
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef

Luxe et innovation durable – 18h / 18h50
Avant-gardiste par essence, le secteur du luxe s’adapte aux enjeux environnementaux pour répondre aux questions sociétales et inventer de nouveaux positionnements, dans l’objet et l’expérience.
Intervenants :
Bénédicte Epinay, déléguée générale du Comité Colbert
Maurille Larivière, directeur de la Sustainable Design School (en visio)
Chafik Gasmi, designer et architecte
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
🗓 Dimanche 12 septembre

L’expertise design au service de la valorisation d’un savoir-faire pour créer ou relancer un marché – 16h / 16h50
Que ce soit pour trouver un nouveau positionnement ou relancer un marché, la démarche propre au design permet de valoriser des savoir-faire, que ce soit au sein d’une entreprise, d’un atelier, voire à l’échelle d’un territoire.
Intervenants :
Elise Daunay,Cheffe de projet incubateur, Le FRENCH DESIGN
Mathilde Brétillot, designeuse, cofondatrice de l’International Design Expeditions (en visio)
Manon Royer, directrice de l’Accompagnement, Les Canaux
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef

L’émergence de nouveaux marchés – 17h / 17h50
Acheter du mobilier en leasing ou trouver une seconde vie aux produits, de nouvelles voies sont explorées pour répondre aux aspirations des consommateurs, et définissent de nouveaux marchés.
Intervenants :
Catherine Colin fondatrice et PDG de Made in Design
Monica Born, cofondatrice de Superfront
Franck Mallez, co-fondateur de Yourse.co
Modération : Cléa Daridan, historienne de l’art, de l’architecture et du design, collaboratrice d’Intramuros
En partenariat avec







Présent pour la première fois aux Rencontres photographiques d’Arles, le laboratoire photographique allemand de réputation mondiale WhiteWall soutient la création photographique contemporaine, à travers deux expositions du programme associé du festival.
Auréolé encore cette année, et pour la quatrième fois de son histoire, du prestigieux Tipa (Technical Image Press Association) Award du « meilleur laboratoire photo du monde », WhiteWall participe aux Rencontres photographiques d’Arles par le biais de tirages de très haute qualité d’œuvres exposées dans la cité arlésienne. Depuis sa création en 2007, à Frechen, en Allemagne, par Alexander Nieswandt, WhiteWall a réussi à s’imposer pour l’excellence de ses services comme un acteur fondamental du secteur, et à devenir partenaire de plus de 20.000 photographes professionnels, d’artistes, designers, décorateurs, comme de 500 galeries et de nombreux collectionneurs. Ses tirages témoignent d’une diversité de techniques tant à la pointe que traditionnelles, et d’une pluralité de matériaux, du contrecollage sur Alu Dibond, impressions sous plexiglas ou sur bois, toile-photo, en passant sur les papiers Hahnemühle, baryté ou Ilford, tous choisis de concert avec l’amateur éclairé, le professionnel ou l’institution.

FrenchCowboy_Two Cowgirls in a Waiting Room © 2020_Le Sud
A Arles, à la fondation Manuel Rivera-Ortiz, le concept d’exposition FotoHaus, fondé par ParisBerlin >Fotogroup depuis 2015, présente D’ici, ça ne paraît pas si loin et Sauver les corps, deux expositions au programme, dont WhiteWall a réalisé les tirages. La première montre des photographies du collectif « LesAssociés » qui questionne la notion de territorialité. La seconde analyse avec acuité et de manière plurielle, les conséquences de la crise sanitaire exacerbant les inégalités sociales, les fractures de la société, par le prisme de photographies pour certaines réalisées durant le premier confinement. Et pour l’ouverture de la galerie IRK, nouvel espace d’exposition à l’initiative du magazine international éponyme, dans le quartier historique d’Arles, WhiteWall a réalisé de splendides grands formats d’un récit « le Sud », conçu comme un scénario de cinéma empreint de poésie sensuelle, étrange et sauvage, que l’on doit au duo de photographes French Cowboy – Mia Macfarlane & Julien Crouïgneau.
Présent dans plus de treize pays dans le monde, mais aussi dans les plus grandes villes européennes, dont une adresse Rive gauche, à Paris, WhiteWall a su donner aux tirages photo ses lettres de noblesse et en faire de très beaux objets d‘art. Ce que ne dément pas le festival à Arles !

Portraits des participants du Biarnes de Pau 2019.
© Sébastien Sindeu

© Alexandre Dupeyron

© Holger Biermann

Science Po - Pessac © Alexandre Dupeyron- 2021

De la résidence au MusVerre est née l’exposition « Lettres de verre, une éclipse de l’objet », issue des recherches entre l’artiste Jean-Baptiste Sibertin-Blanc (JBSB) et quatre artisans verriers. Une découverte réjouissante au sein de ce beau musée, trop méconnu, sculpté dans la pierre bleue au cœur de l’Avesnois.
Magique, douce et envoûtante… Tels sont les maître mots de la scénographie de Franck Lecorne et Nell Doutreligne, pour l’exposition « Lettres de verre, une éclipse de l’objet » au MusVerre à Sars-Poteries. Dans un fondu imaginaire, l’écrin de papier japonais blanc immaculé illumine les œuvres en verre, conçues pendant la résidence de l’artiste et designer Jean-Baptiste Sibertin-Blanc. Le propos ? La création d’un alphabet pas comme les autres, entre la typographie Mineral et le jeu de la matière, tantôt étirée, fondue ou compressée, selon la technique utilisée.

© Lettre B verre soufflé Karine Faby

Lettre N © MusVerre
La main de l’artisan est activement présente, et « le syndrome de la casse », une réalité prégnante bien connue des maîtres du feu. Grâce la collaboration étroite des quatre verriers qui ont évolué pas à pas avec l’artiste, le langage de la matière, de la couleur de la transparence, a atteint son apogée dans l’exposition « Lettres de verre, une éclipse de l’objet ». Un dialogue fertile s’est engagé entre JBSB et les verriers qui ont apporté leur savoir-faire unique : Hugues Desserme, le bombage du verre, Stéphane Rivoal, le verre à la flamme, Simon Muller, le soufflage à la canne et Didier Richard, la pâte de verre.

Dans l’atelier de 2000 m2 intégré au MusVerre, on passe du chaud au froid, selon les approches du travail qui forment et déforment l’objet, tissant un lien fort entre la main de l’artisan et le dessin. « Dans ce projet, je souhaitais me libérer de la contrainte des objets de commande pour une marque, si prestigieuse soit-elle, » raconte Jean-Baptiste Sibertin-Blanc. La liste de mots à la Pérec, le choix de la typo et le non message ont eu raison de cet alphabet dont les formats et les teintes opaques ou translucides, suivent les hasards des savoir-faire. « Il n’y a pas de sens de lecture de la lettre qui peut se brouiller rapidement et tendre vers l’abstraction ». Matière à réflexion, le verre exerce une puissance de captation de la lumière, mais aussi un ensemble de procédés qui a la capacité d’agir sur notre imaginaire. Et si les œuvres posent la question de la technicité comme une évidence, le verre n’en exerce pas moins son pouvoir de séduction et de fascination.
Exposition « Lettres de verre, une éclipse de l’objet », au MusVerre jusqu’au 9 janvier 2022.
Plus d’informations sur musverre.lenord.fr

Jusqu’au 31 juillet, il est encore possible de profiter à la galerie Perrotin de Paris des superbes expositions « Hartung 80 » et « Rothko Hartung, une amitié multiforme ». À ne pas manquer !
Représentant depuis 2017 l’estate Hartung-Bergman, Perrotin propose deux expositions d’envergure muséale sur l‘artiste français de l’abstraction lyrique, dans son espace principal et les trois salles de la rue Saint Claude.

2021 © Hartung / ADAGP, Paris 2021. Courtesy the artist and Hartung-Bergman Foundation Photo: Claire Dorn
L'une des salles de l'exposition Hartung 80
« Hartung 80 » met en exergue son ultime période, toujours féconde, découpée en sept séquences.
Pleines d’énergie, de fulgurances et de profondeurs chromatiques, les formes résultant d’un geste maîtrisé et d’accidents heureux s’émancipent. Et pour la première fois, la galerie organise un dialogue très étudié avec la pointure de l’expressionnisme abstrait américain et du Colorfield, Mark Rothko.

Sous le commissariat de Thomas Schlesser directeur de la fondation Hartung-Bergman, Rothko Hartung, une amitié multiforme évoque les relations plastiques et intimes des deux artistes aux nombreux points communs, à travers également des archives photographiques et un documentaire de Christopher Rothko, fils de l’artiste.
Prêt exceptionnel du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, N°14 Browns over dark peint en 1963 par Rothko converse avec quatre tableaux d’Hartung de la même époque. Ces expositions de haute volée, par l’expérience physique qu’elles procurent, sont immanquables.

Exposition Rothko-Hartung une amitié multiforme, à la galerie Perrotin, Paris - Jusqu’au 31 juillet 2021 (C) Hartung / ADAGP, Paris 2021. Courtesy Fondation Hartung Bergman & Perrotin Mark Rothko, N° 14 (Browns over Dark), 1963, Huile et acrylique sur toile, 228,5 x 176 cm. Centre Pompidou, Paris, Musée national d'art moderne - Centre de création industrielle. Achat de l'Etat, 1968. Attribution, 1976 (C) Kate Rothko Prizel & Christopher Rothko / ADAGP, Paris 2021 Photo (C) Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / image Centre Pompidou, MNAM-CCI

Fantasmée, enchantée comme désenchantée, la mer est dans tous ses états à la fondation Carmignac.
Depuis plus d’une quinzaine d’années, l’art et son rapport à l’environnement ne cessent de questionner institutions, curateurs et artistes, à travers de nombreuses expositions, de débats et colloques internationaux sur le sujet. Pour sa quatrième saison, la Fondation Carmignac, créée en 2018 sur l’île de Porquerolles, au large de la presqu’île de Giens, pose un regard à la fois poétique et inquiet sur le thème.
Conçue par le commissaire invité américain Chris Sharp, l’exposition « La Mer Imaginaire » sonde la profondeur du lien de l’Homme au monde sous-marin.
Dans les nombreux espaces et jardins méditerranéens de la Villa, ce « muséum d’histoire naturelle » subaquatique imaginaire, version XXIe siècle, fait dialoguer les œuvres de la collection – la fontaine aux cent poissons de Bruce Nauman, la fresque sous-marine de Miquel Barceló ou encore homard perché sur une chaise de Jeff Koons – avec des productions créées pour l’occasion par, entre autres, les plasticiennes Bianca Bondi, Lin May Saeed, Kate Newby, ou encore des prêts d’artistes français et internationaux modernes et actuels.


Le visiteur plonge avec délectation parmi les poissons étranges d’Alisson Katz, les éponges d’Yves Klein le Monochrome, se perd dans la galerie voûtée transformée en grotte sous-marine de Miquel Barceló, s’interroge devant le corail réalisé en pain de mie du plasticien français Hubert Duprat …

Ressac, 2021. Œuvre in situ, Villa Carmignac, Porquerolles Coproduction Fondation Carmignac & Miquel Barceló © Miquel Barceló - ADAGP, Paris, 2021 © Fondation Carmignac - Photo Philippe Chancel

Coproduction Fondation Carmignac, Bianca Bondi et Mor Charpentier, Paris
© ADAGP, Paris, 2021 – Fondation Carmignac - Photographie : Marc Domage
Spectaculaire et menaçant, le squelette géant de baleine de Bianca Bondi en suspension en-dessous du bassin d’eau évoque, avec une poésie teintée d’inquiétude et de nostalgie, le cycle de la vie, de la mort, comme de la renaissance de la nature.
Tantôt mystérieuses, tantôt enchantées, souvent menacées, ces visions du monde marin et de ses écosystèmes en connexion avec l’esprit et l’architecture du lieu font réfléchir. Une exposition estivale immanquable, autant pour la beauté du site, des pièces exposées que pour la richesse de leurs propos.


Pour l’ornement d’un château danois, La Nouvelle Fondation Carlsberg a confié au Mobilier national la réalisation de 16 tapisseries d’exception. Ce lundi 5 juillet, les cartons étaient enfin dévoilés !
L’aménagement du château de Koldighus nécessitant des tapisseries d’entre-fenêtres, La Nouvelle Fondation Carlsberg s’est tournée vers la France pour leur conception. L’organisation possédant l’une des plus grandes collections d’art français par-delà les frontières, la Fondation, dirigée par Christine Buhr Andersen, s’est naturellement dirigée vers une institution française, le Mobilier national, pour l’excellence de son savoir-faire.
Pour cette commande exceptionnelle, les tentures seront donc tissées au sein de la Manufacture des Gobelins. Dans une belle transversalité d’époque, les techniques ancestrales mettront en valeur les choix graphiques très contemporains des quatre artistes danois ayant conçu les cartons : Bjørn Nørgaard, Tal R, Alexander Tovborg et Kirstin Roepstorff. « Ce rapport entre une tradition plusieurs fois séculaire et les artistes contemporains est essentiel pour la faire perdurer » explique Hervé Lemoine, directeur du Mobilier national.


Les tapisseries seront réalisées aux Manufactures des Gobelins et de Beauvais par des lissiers travaillant pour le Mobilier national. Mais aussi aux Ateliers privés d’Aubusson dont le savoir-faire est classé depuis 2009 au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.


Commencée en juillet 2020, la plus grande des tapisseries – longue de près de 8 mètres ! – devrait demander encore trois ans de travail. Mais ce lundi 5 juillet « est vraiment un grand jour car l’on rencontre enfin les artistes qui ont dessiné le projet ! » souligne l’une des lissières.
Pour Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes, ce projet est aussi « une respiration formidable à l’heure où la culture repart ». Et il semblerait que chaque fil soit autant « de symboles des relations et des liens qui unissent la France et le Danemark ».


Du 9 au 18 septembre, en parallèle à Maison & Objet au Parc des expositions de Villepinte, la capitale vibrera au rythme de la Paris Design Week. Une édition qui s’annonce très dynamique, et dont les différentes expositions viendront compléter le thème du salon : « Développement désirable ».
À la soirée de lancement de l’événement, Vincent Grégoire, directeur de création chez NellyRodi, s’exprimait ainsi : « 2020 était l’année de la culpabilité, 2021 [est celle] de la résilience, 2022 [sera celle] de l’hypersensibilité. » À l’aune de cette synthèse, on imagine l’enthousiasme qui animera la semaine du design. Répartis dans plus de 200 adresses à découvrir, talents émergents et maisons de renom, jeunes diplômés et institutions muséales, éditeurs qui se lancent, artisans créateurs aux mains inspirées partageront, selon les organisateurs, « un art de vivre en harmonie avec la nature, qui sait tirer profit de la technologie pour se rapprocher – parfois virtuellement –, tout en faisant appel aux savoir-faire traditionnels, qui, tels des témoins du temps qui passe, se transmettent de génération en génération. Le Développement désirable, c’est cet équilibre subtil et tant recherché qui nous met sur la voie du Renouveau sans diktat ».
Parmi les temps forts, on verra des expositions qui promettent la découverte de belles pépites à la Paris Design Factory, qui se trouvera à la Galerie Joseph Froissart, à la Galerie Joseph, rue de Turenne, ainsi qu’à l’Espace Commines. On notera aussi la première participation du Campus des métiers d’art & design, qui investira la Sorbonne avec « Vivement demain ».
Côté showrooms et boutiques, ce sera l’occasion pour les éducateurs de montrer leurs nouvelles gammes, dont un avant-goût des collections révélées à Milan.
Rendez-vous au Café Intramuros
Intramuros sera, bien entendu, partie prenante de l’événement, à la fois à Maison & Objet, et avec son café éphémère au sein de la Galerie Joseph du 116 rue de Turenne, lieu de rencontres où il sera possible de chiller, networker . Le public pourra assister dans l’espace dédié — dans la limite des places disponibles — à une dizaine de talks autour du thème « durabilité et désirabilité » organisés et modérés par Intramuros en partenariat avec la Paris Design Week qui seront ensuite diffusés en ligne. Comme l’an passé, il sera possible aussi d’y rencontrer la rédaction sur rendez-vous. La scénographie offrira l’occasion de prendre le temps de se détendre dans des assises de VITRA, et de fouler une création d’IVC tous deux partenaires officiels de ce Café Intramuros. Dans le même espace, un concept-store permettra de découvrir une sélection de créations coups de cœur de la rédaction… et pourquoi pas, de se laisser séduire et de repartir avec !

Rendez-vous au Café Intramuros
Du 8 au 12 septembre
Galerie Joseph, 116 rue de Turenne 75003
Programmes à suivre sur www.maison-objet.com/paris-design-week, intramuros.fr et sur les réseaux sociaux.


Dans le cadre de l’événement Italian Design Day, suivez en ligne le 7 juillet à 17h30 un débat autour des « Nouveaux défis pour le redémarrage durable du Made in Italy ».
Après une allocution d’ouverture de l’Ambassadrice d’Italie en France Teresa Castaldo, prendront la parole les architectes Jean-Michel Wilmotte et Cino Zucchi avec la modération d’Intramuros. La discussion sera filmée à la Maison Ozenfant, siège parisien du leader italien Tecno.
Lancé en 2017 par le Ministère des Affaires étrangères italien en collaboration et avec le soutien du ministère des Biens et Activités culturels, Italian Design Day est un événement thématique annuel qui promeut le design italien partout dans le monde.
Pour cette édition 2021 en France, c’est un cadre unique, la Maison Ozenfant à Paris, que L’Ambassade d’Italie en France et le Consulat Général d’Italie à Paris en collaboration avec ICE – Agence Italienne pour le commerce extérieur ont choisi pour organiser un événement le 7 juillet prochain.

Un débat accueilli au siège parisien de Tecno
Ce privilège a été rendu possible par une société leader du design italien, Tecno, qui a inauguré en 2017, dans cette maison-atelier, le bureau parisien désormais ouvert à son réseau, exportant le projet TClub déjà actif à Milan, capitale du design, qui redémarre avec le Salon du Meuble du 5 au 10 septembre 2021, avec un nouveau format, ouvert et dynamique, conçu par l’architecte Stefano Boeri.
Tecno ouvre donc ses portes parisiennes pour héberger une discussion autour du thème Projet et matière : nouveaux défis pour le redémarrage durable du Made in Italy.
Ce débat au format intimiste réunira des intervenants d’exception. L’Ambassadrice d’Italie en France, Teresa Castaldo, accueillera l’architecte français Jean-Michel Wilmotte, l’architecte italien Cino Zucchi et le représentant de la société Tecno M. Florent Leonet. La modération sera animée par Cléa Daridan, historienne de l’art, de l’architecture et du design, contributrice d’Intramuros.


Un lieu d’exception
La Maison Ozenfant est la maison-atelier conçue par Le Corbusier en 1922 pour l’artiste et ami Amédée Ozenfant. Premier projet résidentiel de Le Corbusier, la maison exprime une convergence d’intentions et d’idéaux entre l’architecte et l’artiste, devenant ainsi le « banc d’essai » des concepts qui allaient jeter les bases de la philosophie de conception de Le Corbusier.
Une architecture au caractère puriste, pleine de lumière : un lieu de choix donc non seulement pour la créativité mais aussi pour la réflexion. Un encadrement parfait pour discuter la relance du Design Italien en 2021.
Suivez le débat en ligne le 7 juillet à 17h30 en cliquant ici.




