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Après le succès rencontré par la première édition des Vitrines Bleues en septembre 2021, le collectif de designers Indigo D’Oc s’installe à nouveau aux vitrines de l’Ecusson de Montpellier du 16 septembre au 1er octobre.
Les Vitrines Bleues sont une exposition-parcours d’installations de projets de design organisée dans une trentaine de vitrines de commerçants partenaires, dans la ville de Montpellier. Cette seconde édition est prévue à l’occasion de France Design Week et devrait permettre aux designers et entreprises montpelliéraines du secteur de présenter leur travail et savoir-faire au grand public. Ainsi, cette exposition-parcours invite chaque visiteur à mieux appréhender les différentes étapes de la création d’un objet, d’un concept, d’un graphisme… en partant de l’idée jusqu’au produit fini, en passant par les différents cheminements qui permettent d’arriver à l’aboutissement d’un projet.
Qui dit nouvelle édition, dit nouveaux partenaires
Ainsi, pour cette nouvelle édition, le collectif Indigo d’Oc s’entoure de partenaires notables, à savoir le fabricant héraultais de cheminées d’art Focus, l’agence d’architecture AB Stuctures, le Studio ROOF et le cabinet Salvignol & Associés.
Côtés participants, Vitrines Bleues peut compter sur la participation de 30 designers : Adrien Heinrich, Luigi Priolo, Carole Serny, Jeanne Goutelle, Nicolas Meric, Dominique Imbert et Christophe Ployé, Emmanuel Magnin, Karim Rashid, Huub Ubbens, Simona Abruzzini & Waly Seck, Mateo Rouvier, Mathilde Tramini, Intactile DESIGN, Aldo Rossi, Studio Roof, La Botte Gardiane, Jérôme Peyronnet, Olivier Boscournu, Sandrine Rozier, Roméo Rouvière, Nathalie Trovato, Romuald Fleury, Elisabeth Vidal, Aino & Alvar Aalto, Camille Brabant & Naomi Rossignol, Maïa Amiel, Nathalie Pruneau.


Un parcours ludique, entièrement gratuit
Le parcours-expo Vitrines Bleues est gratuit et ouvert à tous les curieux ou déjà férus de design. Le plan du parcours sera prochainement disponible sur le site internet du collectif Indigo d’Oc et chaque commerçant partenaire disposera de plans papier et d’une signalétique sur leur vitrine pour que chaque visiteur puisse se repérer facilement.
Aussi, le collectif Indigo d’Oc organisera à nouveau son jeu concours durant l’évènement, et le-a gagnant(e) remportera une création animalière de Studio ROOF.

Pour l’édition de septembre de Maison & Objet, les Rising Talents Awards présentent le travail de sept talents travaillant aux Pays-Bas. Présentation.
Hanna Kooistra, nominée par Kiki Van Eijk
Diplômée de l’Université des Arts ArtEZ à Arnhem, Hanna Kooistra s’inspire d’objets néerlandais pour chacune de ses créations :« De nombreux produits aujourd’hui souffrent de l’effet de la globalisation. On ne sait plus vraiment d’où ils viennent. C’est pour cela que le point de départ pour chacune de mes créations est systématiquement un objet néerlandais » explique-t-elle. Ainsi, sa collection de cafetières Plakkenpot est inspirée d’un modèle en argent du Rijksmueum d’Amsterdam, redessiné avec un rouleau à peinture, ce qui prête à ses versions leurs formes bulbeuses. Parallèlement, elle a proposé une réinterprétation d’une chaise traditionnelle néerlandaise – le knopstoel -, dont sa version peut-être entièrement repliée et suspendue au mur. Actuellement, la designeuse travaille sur un nouveau tabouret pliable en bois et avec un carré de tissu, inspiré de vêtements flamands traditionnels.


Ruben Hoogvliet & Gijs Wouters, nominés par Kiki Van Eijk
Ruben Hoogvliet & Gijs Wouters forme l’atelier FIG. Ils se sont rencontrés lors de leurs études à l’Université des Arts ArtEZ à Arnhem dont ils sont tous les deux diplômés. Parmi leurs projets notables, on peut citer la collection de bols et de bougeoirs en porcelaine Gravity, née d’une envie de créer des céramiques sans moules. Cette technique développée à l’origine par Ruben Hoogvliet consiste à tremper des structures en mousse dans de l’argile liquide, qui sont ensuite suspendues avant la cuisson. « Je trouve que leur processus est très innovant. Il nécessite une recherche expérimentale approfondie » commentait par ailleurs Kiki Van Eijk. Aujourd’hui, le duo travaille sur le développement de sa collection Gravity sous de nouvelles formes et différents types d’objets, en remplaçant certains des matériaux utilisés afin qu’ils soient plus écologiques et durables.


Théophile Blandet, nominé par Hella Jongerius
Diplômé de la Design Academy Eindhoven, le travail de Théophile Blandet s’est d’ores et déjà distingué par sa présence à Frieze Londres, Art Basel et à la Fiac Paris. Il a également eu le droit à une exposition à la Galerie Fons Welters à Amsterdam en 2020. C’est sa série PS, qui signifie à la fois « post-scriptum » et « polystyrène » qui se distingue comme étant son projet marquant. « Nous devrions changer de regard par rapport au plastique. Comme l’ivoire, il sera interdit à l’avenir, ce qui fait de lui aujourd’hui un matériau de grande valeur ». Toutes ses créations sont façonnées à la main à partir de chutes de plastique pour offrir un résultat à mi-chemin entre des objets fonctionnels et des sculptures.

Visser & Meijwaard, nominés par Ineke Hans
Le duo Visser & Meijwaard est diplômé de l’Université des Arts ArtEZ à Arnhem. Leur projet phare : l’armoire Grey on Gray, qui fait référence aux caisses industrielles. Cette dernière utilise en effet le même matériau, Himacs, et réplique le même dessin de bandes sur ses côtés. Plusieurs de leurs produits ont par ailleurs été édités par plusieurs marques telles que Pulpo, Moooi Carpets et Linteloo. « Nous prétendons toujours que notre but est de créer des objets distincts et différents, mais avec un design minimaliste ». Plus largement, ils ont imaginé les vitrines de boutiques Hermès à Hong Kong, au Qatar ou au Japon.


Seok-Hyeon Yoon, nominé par Wieki Somers
Seok-Hyeon Yoon est né à Cheongju en Corée du Sud. Il a d’abord étudié le design industriel à l’Université de Kookmin à Seoul avant d’obtenir son diplôme à la Design Academy Eindhoven. « Seok-Hyeon a une écriture délicate. Son travail s’inscrit parfaitement dans la tradition du design néerlandais dans le sens où il est à la fois conceptuel et esthétique » confiait Wieki Somers. Ott/Une Autre Céramique Paradigmatique est l’un de ses projets majeurs, dont le point de départ fut sa découverte du fait que les vernis traditionnellement employés dans la poterie ne sont pas recyclables. Il a ainsi proposé comme alternative une résine d’arbre naturelle ott, qui sert depuis des millénaires comme laque pour le bois dans son pays natal.


Simone Post, nominée par Ineke Hans
Diplômée de la Design Academy Eindhoven, le travail de Simone Post se distingue notamment à travers ses nombreux imprimés wax dessinés pour l’éditeur de tissus néerlandais Vlisco. Elle a également collaboré avec des marques telles que Adidas et Kvadrat. Elle a également sortie une collection de bols et de contenants intitulée Wood Weavings qui font directement référence aux paniers tressés de Gambie, à travers une association astucieuse de textile et de bois. « J’aime son énergie, j’aime sa signature. Simone sera quelqu’un dont on entendra parler dans le monde du design pendant de très longues années » commentait Ineke Hans à son sujet.


Sanne Terweij, nominée par Les Ateliers d’Art de France et le Crafts Council Nederland, lauréate Rising Talent Awards Craft
Née à Amsterdam, Sanne Terweij a d’abord étudié la joaillerie et le conseil en couleurs, avant de travailler en tant qu’artisan d’art. On compte parmi ses projets marquants ses sculptures murales imaginées avec plusieurs centaines de petits rectangles de métal oxydés et corrodés dans des dégradés de couleurs. « La couleur a quelque chose de mystique. Son impact sur notre humeur et nos émotions me fascine » expliquait-elle concernant son rapport à la couleur.



À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Retour sur le programme du dimanche 11 septembre.
15h
Carte blanche à Women in Design
Durant un an, Women in Design a mené une enquête minutieuse pour rechercher 52 designeuses au parcours emblématique, connues ou non. Avec leurs clients, intégrées en agence, en entreprise, dans l’industrie, elles font bouger les lignes internes en promouvant une démarche design inclusive. Dès septembre, le collectif dévoilera un profil par semaine. Retour sur cette enquête avec des membres de ce groupe.
16h-16h50
Villes invisibles, vers une poétique de la donnée ?
Un nouveau paysage urbain se dessine : avec l’apparition de caméras intelligentes, de dispositifs de reconnaissance sonore ou encore de détecteurs de particules… nous assistons à une massification de la collecte de données présentes dans notre environnement. Comment offrir plus de transparence autour de la collecte des données urbaines ? Et si de nouvelles interactions humains-données étaient possibles ? Et si ce matériau qu’est la donnée prenait forme pour servir la poétique des villes et l’intérêt des citoyens ? Il s’agit le temps d’une table ronde de s’interroger sur une expérience sensible de la ville : incarner la donnée pour la rendre visible, palpable, auditive, olfactive… accessible, et démocratique. Un talk organisé et modéré par Anne-Marie Sargueil, Présidente de l’Institut Français du Design.
Avec Nouredine Azzouk, Président de Nation Numérique, conseiller numérique à l’Assemblée nationale, Johanna Rowe Calvi, Chafik Studio, Claire Tréfoux, Head of design et Co-fondatrice du Design Lab Thales


À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Retour sur le programme du samedi 10 septembre, qui se clôturera par la soirée de vernissage de l’intramuros café et intramuros galerie.
16h-16h50
Le Japon, terre d’inspiration
La Villa Kujoyama vient d’avoir 30 ans. Une vingtaine de designers ont expérimenté des résidences entre ses murs lors d’un séjour qui a interrogé leurs pratiques tout autant que celles locales. Depuis, d’autres programmes de coopération ont été développés. Et si, dans sa relation à l’artisanat et à la matière, le Japon était une source d’inspiration pour une transition vers la contemporanéité ?
Avec Hedwige Gronier, responsable du mécénat culturel de la Fondation Bettencourt-Schueller, Sumiko Oé-Gottini, consultante, experte en métiers d’art, Lauriane Duriez, directrice des Ateliers de Paris et Elsa Pochat, designeuse.




17-17h50
Rééditer : faire revivre ou réinventer
Rééditer des collections nécessite des adaptations constantes que les clients ne perçoivent pas, attendant de l’icône ciblée qu’elle soit également fonctionnelle. Un pari pour l’équipe design intégrée. Comment choisit-on une réédition ? Entre patrimoine et lutte contre l’obsolescence programmée, un partage d’expériences et de points de vue.
Avec Karin Gintz, directrice Vitra France, Jacques Barsac (rééditions Charlotte Perriand chez Cassina), Jason Brackenbury, directeur France de Flos, Marie-Line Salançon, directrice de MyDesign.


18h-18h50
Art & design, les synergies possibles
Dans les programmes internationaux, les galeries récentes et les fondations, le design devient un secteur considéré à part entière et rejoint les autres disciplines artistiques dans des croisements croissants. Une voie montrée par d’autres pays ?
Avec Béatrice Masi, directrice de Spaceless Gallery, Olivier Ibañez, directeur de la communication de la Fondation Carmignac, Gaëtan Bruel, directeur de la Villa Albertine, et Clélie Debehault, cofondatrice de Collectible à Bruxelles.





Dans cet été incertain, durant lequel la pesanteur de la canicule, les incendies ont pris le pas sur nos rêves de trêve estivale, une brise optimiste persistait pourtant, si on prenait le temps de se mettre à l’écoute. En effet, du Salone Satellite aux terrains de jeux de la Copenhagen Design Week, des expositions de la Biennale de Saint-Étienne au Festival Design Parade, sans compter les nombreux projets de diplôme dévoilés, la jeune création s’imposait avec fraîcheur.


Créative, fantastiquement résiliente, elle propose un vrai renouvellement du regard sur le design, dans une conscientisation forte des enjeux actuels, climatiques et sociétaux. Curieuse, elle réinterroge nos besoins fondamentaux, nos rituels, pour formuler des besoins et des usages plus inclusifs, elle ouvre le champ du design avec imagination, pense la production en cycle, recyclage, recherche des matériaux. Et de l’objet à l’espace, réinvestit un dialogue riche en pistes à explorer, aujourd’hui et maintenant, en adéquation avec nos urgences et nos aspirations à vivre différemment, et toujours mieux.

Un véritable challenge enthousiasmant ! Car, entre adaptation et innovation, il s’agit d’aménager nos espaces dans le reflet des mutations de nos modes de vie. Nomades, hybrides, connectées… Tant d’adjectifs sont employés pour décrire les interactions dans lesquelles nous vivons au quotidien, exacerbées ou peut-être plus visibles, plus conscientes, ces dernières années.


Pièces à vivre, voitures à vivre, produits nomades… De l’objet à l’espace, pour être pertinent, chaque projet s’inscrit dans un échange avec son environnement à toutes les échelles. C’est ce que nous soulignent aussi dans la ville Richard Woods, et dans la vigne Nils-Udo. Ce n’est pas nouveau, mais c’est ce que nous rappelle cette brise bienfaitrice qui plus que jamais repositionne le design au centre du jeu. «L’œil écoute», écrivait Paul Claudel, et les designers captent et proposent.

À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café, en partenariat avec Vitra et Akagreen. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Retour sur le programme du vendredi 9 septembre.
17-17h50
Le bois, tendance ou intemporel ?
Bois tourné, bois massif, conjugaison de matières… Les collections présentes sur le marché traduisent un intérêt des consommateurs pour cette matière noble, revalorisée aussi par les possibilités techniques de la travailler. Focus sur l’hinoki, un bois sacré japonais facile à travailler et très sensoriel.
Avec Gregory Lacoua, designer pour les Éditions Souchet, Taro Okabe, architecte et Eñaut Jolimon de Haradener, PDG d’Alki.



18h-18h50
L’expérience client dans le virtuel
Entre site, développement d’applis et, aujourd’hui, incursion dans le métaverse, l’expérience client virtuelle est une pratique à part entière prise en compte dans le retail. Comment analyser le comportement client pour mieux créer de l’émotion ? Comment rendre un univers méta-sensible et attractif ? Et quels sont les impacts écologiques du développement de ce marché parallèle ?
Avec Johanna Rowe Calvi, UX designeuse, Sandra Gasmi, fondatrice de Demain !, et Anne Asensio, vice-présidente de Design Expérience Dassault Systèmes




L’édition 2022 de la Paris Design Week (PDW) est placée sous le signe du méta-sensible. Durant dix jours, ce festival du design anime la capitale, rythmé par des installations dans des lieux insolites investis par des designers renommés et des artistes, des expositions de créateurs émergents, des mises en scène dans des showrooms. Suite des repérages de la rédaction.
Détour scandinave à l’Institut suédois
Vêtements, aménagements d’intérieur ou urbanisme et développement urbain, Swedish Secrets lève le voile sur le design scandinave contemporain à l’Institut suédois. Dans une scénographie imaginée par le duo de designers franco-suédois Färg & Blanche, plus de quarante designers, architectes et créateurs de mode engagés pour une société plus durable exposent leur travail, par exemple, autour de la collection iconique de l’éditeur danois Carl Hansen & Søn.

À l’espace Froissart, Maison Papier présente le premier luminaire vendu avec son NFT
Près de l’Intramuros galerie, la maison d’édition Maison Papier participe pour la première fois à la Paris Design Week. Fondée par Claire Germouty, elle expose ainsi à l’espace Froissart la lampe Circea+NFT, designée par Luc de Banville, et qui sera vendue avec son NFT, grâce à un partenariat inédit avec Minting.fr. Sur le stand seront également présentés le paravent Allegria, imaginé par Sandra Biaggi ainsi que les chaises Vanves proposées par Grégoire Borach, conçues à partir de chutes de papier compressées, le Drop Cake, imaginé et crée par Sophie Chénel (Procédés Chénel).




L’Ameublement français à la Monnaie de Paris
L’Ameublement français rassemble 380 entreprises françaises de la fabrication d’ameublement et de l’aménagement des espaces de vie. À la Monnaie de Paris, elle accueille, à travers l’exposition « Psychanalyse d’un meuble à quatre pattes », le cabinet de curiosités pensé par le décorateur et designer Vincent Darré pour explorer avec audace et malice les pièces de mobilier des manufactures de haute tradition françaises sous toutes leurs coutures.

L’Atelier de recherche et de création du Mobilier national
Haut lieu de patrimoine et acteur majeur de la création, le Mobilier national dispose, avec son Atelier de recherche et de création, de la structure idoine pour promouvoir le design contemporain en France. Deux de ses pièces sont présentées lors de la PDW : la nouvelle chaise de la BnF conçue par le designer Patrick Jouin, et l’ensemble Eidos XXI (bureau, bibliothèque, luminaires) de Benjamin Graindorge et Valérie Maltaverne.

Fragments, à la Fondation Le Corbusier
Fragments est une collection de meubles et d’objets en marbre de la Seine, imaginée par le designer Anthony Guerrée, éditée par M éditions et présentée à la Fondation Le Corbusier. Son travail, réalisé aux côtés d’artisans marbriers, transcende la beauté brute de la pierre pour donner vie à des pièces fonctionnelles (table basse, chaise longue, lampadaire), se révélant dans les jeux d’ombre et de lumière chers au grand architecte.
Collection Bleu Nuit à la Faïencerie Georges
C’est dans sa boutique de la rue Charlot que la Faïencerie Georges va présenter sa nouvelle collection, Bleu Nuit, d’assiettes en faïence, avec toujours ce remarquable travail de décoration à la main sur émail cru. Depuis quatre générations, le symbole des deux nœuds verts de la marque nivernaise continue de garantir les règles d’or de la faïencerie française.

Carte blanche à Hanna Anonen à l’Institut finlandais
Lauréate du prix Jeune Designer décerné par Design Forum Finland en 2021, Hanna Anonen est une designeuse aux multiples talents, dont la conception d’espaces, le graphisme et la création de pièces de mobilier et d’objets usuels. Bois peint et couleurs vives sont sa marque de fabrique, qui renouvelle la tendance sobre et minimaliste du design finlandais dans des formes géométriques plus rythmées et joyeuses.


Parcours des décorateurs : la French touch de Christophe Delcourt
Dans le cadre du Parcours dédié, le talent des grands décorateurs français est convié pour montrer leur aptitude à traduire le chic et l’élégance en mobilier. Aux côtés de Charlotte Biltgen, Jean-Pierre Tortil, Chahan Minassian ou Laura Gonzalez, notons la présence de Christophe Delcourt, créateur indépendant et designer de la conception des systèmes d’assises et des ensembles de canapés Daniels de la marque Minotti.
Première pour la galerie David Zwirner
Réputée pour être l’une des trois plus grandes galeries d’art contemporain de Paris, la galerie David Zwirner participe pour la première fois à la Paris Design Week. Trois ans après l’ouverture de sa galerie parisienne, rue Vieille-du-Temple (dans l’ancienne galerie Yvon Lambert), l’enceinte parisienne du collectionneur parmi les plus influents du monde de l’art, selon le magazine « Art Review », va encore élargir son champ de création.

Le méta-sensible aux Archives nationales
Le magazine « Elle Décoration » propose, dans le cadre du parcours Factory, une intéressante exposition autour des NFT, conçue par Jean-Christophe Camuset, aux Archives nationales (salon princesse de Soubise). Treize duos composés d’un designer et d’un professionnel des NFT y sont invités autour du thème du méta-sensible.

M&L Craft au rendez-vous Materials & Light
Materials & Light vous donne rendez-vous les 12 et 13 septembre 2022 au Carreau du Temple pour deux jours D’exposition, de conférences et de workshops sur le thème des matériaux innovants pour l’architecture et le design. Nouveauté de cette édition : M&L CRAFT, une exposition et un cycle d’ateliers sur le thème des matériaux et savoir-faire d’exception.
Carreau du Temple | 4 rue Eugène Spuller, 75003 Paris

À l’Espace Commines, Intramuros propose son traditionnel Café, en partenariat avec Vitra et Akagreen. Un lieu de rencontres où se détendre, tenir ses rendez-vous, se restaurer et assister aux talks Paris Design Week x Intramuros. Rappel du programme du jeudi 8 septembre.
17h-17h50
Au croisement des métiers d’art et du design, innover et valoriser le geste
À l’occasion des dix ans du mouvement Slow Made et de l’Année du verre, retour sur le rapport au geste, à la matière et à la démarche de design. Comment le design met-il au défi les savoir-faire, et vice versa ? Comment le retour au geste interroge-t-il la notion même de production, de commande ?
Avec Marc Bayard, responsable scientifique au Mobilier national et cofondateur du Slow Made, et Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, designer, Marva Griffin, directrice Salone Satellite (en vidéo)


18h-18h50
Quel avenir pour les jeunes designers ?
Quels sont les nouveaux parcours de designers ? Comment intégrer le marché ? Quelles possibilités pour faire se rencontrer l’offre et la demande ? Quelles sont les difficultés au sortir du diplôme et quels tremplins ou passerelles sont à disposition ?
Avec Silvia Dore, présidente de l’AFD, Pathum Bila Deroussy, fondateur de Design Link, et Emily Marant, fondatrice de French Cliché (en visioconférence)




À l’occasion de son édition de rentrée, prévue du 8 au 12 septembre, l’organisation de Maison&Objet avait lancé un nouveau tremplin intitulé « Future on stage », dédié aux jeunes entreprises du design, de l’art et de la création. Pour cette première édition, trois lauréats ont été désignés : Pierreplume, LucyBalu et Avuly.
Dans l’optique de faire profiter de l’écosystème qui stimule les échanges et de provoque des rencontres tout au long de l’année, Maison&Objet a souhaité aller plus loin en valorisant également la force d’innovation et participer à la croissance de jeunes entreprises. Un tremplin en faveur de ces jeunes entreprises, qui offrent de nombreux avantages, à savoir :
- Une exposition scénographiée au cœur du salon et une visibilité sur les médias et canaux de communication de Maison&Objet
- Des rencontres organisées avec les visiteurs, les partenaires, retailers, prescripteurs et distributeurs internationaux
- L’accès à un marché international avec la possibilité de vendre à de grands acheteurs
- Le déploiement de leur notoriété via la couverture presse internationale du salon
- Une valorisation des marques à travers un dispositif de contenus sur les réseaux sociaux et le magazine de Maison&Objet
- Leur présence sur la plateforme digitale Maison&Objet & More (MOM)
Pierreplume, les textile usagés esthétiques
Pierrreplume est une entreprise qui a souhaité ré-inventer le recyclage textile par le design. Fondée par Amandine Langlois, Jérémie Triaire et Camille Chardayre, Pierreplume propose des panneaux de revêtements muraux aux faux airs de vraies pierres. Les fondateurs ont en effet inventé un absorbant acoustique léger et facile à poser, issu de valorisation de déchets textiles. Sa gamme reprenant les variations de teintes minérales par le simple jeu des gisements de tissu se prête à tous les projets d’architecture et de design. Une « pierre » poids-plume qui a un bel avenir devant elle.


LucyBalu, qui a dit que les chats n’accordaient pas d’attention au design ?
Fondée par Sebastian Frank et Mathias Wahrenberger, LucyBalu est une entreprise allemande spécialisée dans la conception de mobilier pour chats. Les fondateurs, tous les deux amoureux des félins, ont ainsi conçu une gamme de mobilier et d’accessoires au design épuré, fabriqués localement, à partir de produits naturels.


Avuly, mobiliers outdoor en alu 100% recyclables
L’entreprise de mobilier Aluvy a été créee en 2020 par Jean Pierre Cauchy, Hugo Texier et Paul Marino. Ensemble, ils proposent des braseros et barbecues au design unique, conçus avec un matériau en aluminium inoxydable et 100% recyclable, qui vient casser tous les codes du secteurs à travers la proposition de pièces outdoor audacieuses, colorées et robustes, qui donnent envie de se réunir.


La Villa Albertine vient de dévoiler les 70 projets de résidence retenus pour venir s »implanter aux Etats-Unis pour un à trois mois en 2023. Des projets portés par 80 créateurs, chercheurs et professionnels de la culture et 90 structures partenaires. Parmi eux, trois projets soutenus par la Fondation Bettencourt Schueller.
C’est à travers une équipe de 80 personnes et un dense réseau de partenaires à travers les États-Unis, que la Villa Albertine renouvelle le concept de résidence en offrant une pluralité de lieux et un accompagnement unique. Le projet de la Villa Albertine invite en effet ses résidents à sortir des murs afin d’aller créer du lien avec les Américains qu’ils sont amenés à rencontrer sur place, et ainsi changer le regard sur le paysage culturel français. Sur les 70 projets retenus, 40 d’entre eux seront ainsi ancrés dans une ville précise, 20 seront itinérants et 10 seront centrés sur un projet commun autour de la danse. « Plus de 700 candidats ont répondu à l’appel, avec des projets créatifs confirmant combien, dans un monde en crise, les artistes n’ont pas seulement besoin d’être soutenus, ils peuvent et doivent nous guider dans notre compréhension des grands enjeux contemporains. » a témoigné Philippe Etienne, Ambassadeur de France aux États-Unis et Chairman de la Villa Albertine.
Les projets retenus sont répartis selon dix catégories, à savoir : architecture, arts visuels, cinéma, création numérique, littérature fiction, musée et patrimoine, musique, sciences humaines et sociales, design et métiers d’art et spectacle vivant.
Trois résidents soutenus par la fondation Bettencourt Schueller
L’une des particularités de la Villa Albertine réside dans le fait que les candidats doivent obligatoirement s’associer à une structure française pour présenter leur projet. Ce parnenariat ne nécessite aucun engagement financier ou organisationnel particulier, mais apporte sa recommandation, son expertise pour préparer et accompagner le projet de résidence, et propose par ailleurs un volet post-résidence. Se sont ainsi 90 structures qui se sont positionnées sur les différents projets. Parmi elles, la fondation Bettencourt Schueller, qui soutient trois lauréats de la catégorie design et métiers d’art :
– l’artisane créatrice de reflets d’or Manuela Paul Cavalier, pour son projet « Comment l’héritage des doreurs de la Vieille Europe a-t-il évolué dans l’ébullition culturelle et artistique américaine ? »
– le designer Felipe Ribon, pour son projet « comfort goods », qui allie la gastronomie, la photographie et le design industriel
– l’ennoblisseur de papier François-Xavier Richard, pour la poursuite de sa recherche sensible sur le son du papier, qui réactive notre mémoire et permet d’appréhender le monde par les sens
En parallèle, un partenariat avec France Culture sera lancé à partir du mois de septembre, sous la forme d’un rendez-vous hebdomadaire et permettra de découvrir un résident, interviewé en direct depuis les Etats-Unis.
Concernant les résidences 2024, l’appel à candidature devrait être lancé dans le courant du mois de novembre 2022.

Le rendez-vous de la création organisé par l’APCI (association de promotion du design français) reprend du 7 au 28 septembre avec plusieurs centaines d’événements partout en France. Tour d’horizon en cinq projets.
Habitat surcyclé à Tours
Pendant toute la durée de France Design Week, l’association de valorisation du design Valesens et l’opérateur immobilier Ligeris organisent des visites de la future résidence étudiante du 153, avenue de Grammont à Tours, meublée à partir d’objets réhabilités. Mené par des designers et des équipes d’insertion, ce projet consiste à récupérer des déchets, à les trier, puis à dessiner, concevoir et fabriquer du mobilier surcyclé (bureaux, armoires, chaises, penderies, tables basses…). Deux cents meubles ont ainsi été produits à partir d’encombrants. L’événement comprend aussi une exposition à l’Hôtel consulaire et des portes ouvertes de l’atelier de fabrication à Saint-Paterne-Racan (à une quarantaine de minutes de Tours).

Mobilier en porcelaine à Limoges
La ville de Limoges met en valeur le travail des céramistes et des émailleurs dans son mobilier urbain. Un patrimoine à découvrir au gré des rues : créations du designer Marc Aurel fabriquées par les Porcelaines Arquié devant l’hôtel de ville, assises réalisées par Merigous Porcelaine, place Aimé-Césaire ou place Saint-Michel-des-Lions, potelets devant l’office de tourisme et dans le quartier de La Cité… Sans oublier la cité judiciaire, ornée de carreaux de porcelaine Bernardaud, le pavillon du Verdurier, de style Art déco, et les halles centrales de Limoges.

Un magasin écoconçu à Nantes
Le 19 septembre, l’enseigne de vêtements éthiques Faguo et le studio de design Fairly proposent un échange sur le nouveau concept de magasin de la marque, inspiré par l’économie circulaire. La démarche passe par le choix de matériaux durables, la prescription de mobilier de seconde main, la mise en avant des services proposés par Faguo, comme la réparation et le réemploi. Le tout en respectant un budget au mètre carré et un rythme de déploiement soutenable pour la marque et ses affiliés. Au-delà de ce cas pratique, cette rencontre sera l’occasion de réfléchir à un commerce plus responsable.

Quinze designers à l’honneur à Montpellier
Du 7 au 14 septembre, la Halle Tropisme, tiers-lieu culturel à Montpellier, accueille « Matières-15 designer·euse·s montpellierain·e·s s’exposent », une exposition pour faire connaître la diversité des métiers du design : identité visuelle, typographie, mobilier, numérique… Sur 80 m2, les créateurs et créatrices présentent leur processus créatif, leurs essais, les matières premières utilisées. Le vernissage aura lieu le 7 septembre, suivi d’ateliers de création et de visites scolaires. L’événement est organisé par l’association Pulse, avec Design Occitanie et l’imprimerie Tomoe.
Économie circulaire à Saint-Malo
L’Institut supérieur de design à Saint-Malo organise trois jours de programmation autour du thème « Design & Économie Circulaire(s) », du 22 au 24 septembre. Des conférences et des tables rondes seront animées par des designers et des enseignants-chercheurs, avec aussi des expositions, des soutenances de projets, un atelier d’exploration de futurs circulaires et un pique-nique circulaire en conclusion.

Le rendez-vous de la création organisé par l’APCI (association de promotion du design français) reprend du 7 au 28 septembre avec plusieurs centaines d’événements partout en France. Tour d’horizon en cinq projets.
Habitat surcyclé à Tours
Pendant toute la durée de France Design Week, l’association de valorisation du design Valesens et l’opérateur immobilier Ligeris organisent des visites de la future résidence étudiante du 153, avenue de Grammont à Tours, meublée à partir d’objets réhabilités. Mené par des designers et des équipes d’insertion, ce projet consiste à récupérer des déchets, à les trier, puis à dessiner, concevoir et fabriquer du mobilier surcyclé (bureaux, armoires, chaises, penderies, tables basses…). Deux cents meubles ont ainsi été produits à partir d’encombrants. L’événement comprend aussi une exposition à l’Hôtel consulaire et des portes ouvertes de l’atelier de fabrication à Saint-Paterne-Racan (à une quarantaine de minutes de Tours).

Mobilier en porcelaine à Limoges
La ville de Limoges met en valeur le travail des céramistes et des émailleurs dans son mobilier urbain. Un patrimoine à découvrir au gré des rues : créations du designer Marc Aurel fabriquées par les Porcelaines Arquié devant l’hôtel de ville, assises réalisées par Merigous Porcelaine, place Aimé-Césaire ou place Saint-Michel-des-Lions, potelets devant l’office de tourisme et dans le quartier de La Cité… Sans oublier la cité judiciaire, ornée de carreaux de porcelaine Bernardaud, le pavillon du Verdurier, de style Art déco, et les halles centrales de Limoges.

Un magasin écoconçu à Nantes
Le 19 septembre, l’enseigne de vêtements éthiques Faguo et le studio de design Fairly proposent un échange sur le nouveau concept de magasin de la marque, inspiré par l’économie circulaire. La démarche passe par le choix de matériaux durables, la prescription de mobilier de seconde main, la mise en avant des services proposés par Faguo, comme la réparation et le réemploi. Le tout en respectant un budget au mètre carré et un rythme de déploiement soutenable pour la marque et ses affiliés. Au-delà de ce cas pratique, cette rencontre sera l’occasion de réfléchir à un commerce plus responsable.

Quinze designers à l’honneur à Montpellier
Du 7 au 14 septembre, la Halle Tropisme, tiers-lieu culturel à Montpellier, accueille « Matières-15 designer·euse·s montpellierain·e·s s’exposent », une exposition pour faire connaître la diversité des métiers du design : identité visuelle, typographie, mobilier, numérique… Sur 80 m2, les créateurs et créatrices présentent leur processus créatif, leurs essais, les matières premières utilisées. Le vernissage aura lieu le 7 septembre, suivi d’ateliers de création et de visites scolaires. L’événement est organisé par l’association Pulse, avec Design Occitanie et l’imprimerie Tomoe.
Économie circulaire à Saint-Malo
L’Institut supérieur de design à Saint-Malo organise trois jours de programmation autour du thème « Design & Économie Circulaire(s) », du 22 au 24 septembre. Des conférences et des tables rondes seront animées par des designers et des enseignants-chercheurs, avec aussi des expositions, des soutenances de projets, un atelier d’exploration de futurs circulaires et un pique-nique circulaire en conclusion.

Elle est née en 1980 à Pordenone, une petite ville de la Vénétie Julienne dans le Frioul, à une heure de Venise, non loin de Udine, dans le Triangle de la Chaise. Enfant, elle s’intéressait aux dessins de couleur et aux jeux créatifs mais pas plus. Aujourd’hui, elle rénove des espaces fabuleux avec discrétion et délicatesse, juxtapose des matériaux remarquables pour des expériences tactiles exceptionnelles. Pour cette édition de septembre, elle a été nommée « designer de l’année » à Maison & Objet.
La terracotta, le marbre, le velours n’ont pas de secret pour elle. « J’ai compris mon intérêt pour le design et l’aménagement intérieur au collège avec mon professeur d’arts plastiques qui était architecte et qui nous a donné de passionnants cours sur les maîtres du Novecento. J’ai donc décidé d’étudier l’architecture à l’Iuav de Venise (Università Iuav di Venezia) dans un environnement idyllique. Diplômée en 2005, j’ai travaillé dans différents studios à Florence et Milan qui dessinaient des produits et des aménagements pour des marques réputées puis j’ai ouvert mon propre bureau. Pour me donner de la visibilité, j’ai décidé d’exposer sur le salon Satellite en 2012. J’ai présenté à cette occasion plusieurs produits dont la table Florian dessinée pour un ami suisse qui avait une galerie d’art – table d’exposition, table basse et miroir mural. À ce moment j’avais déjà lancé Attico Design, une marque qui m’a servi à faire comprendre mon design. En 2013, ma fille est née et j’ai décidé de me consacrer à temps plein à l’architecture intérieure. »
Des débuts fulgurants
« À partir de là, j’ai été contacté par des sociétés pour commencer à travailler avec elles sur des commandes ou comme directrice artistique. La première direction artistique que j’ai fait était pour les mosaïques Botteganove en 2016 et dans la suite immédiate pour Fendi à Design Miami où j’ai présenté The Happy Room. Cette année, j’ai entamé de nouvelles collaborations avec des marques internationales comme Etel, fabricant de mobilier moderniste brésilien, Kaldewei fabricant allemand d’équipements de salles de bains en acier émaillé et la marque hollandaise moooi. Nous avons renforcé notre collaboration avec Billiani (fabricant de chaise en bois à Manzano) et Fornace Brioni (carreaux en terre cuite), dessiné un nouveau lit pour Gervasoni et de nouveaux sols avec De Maio. Sergio Rossi vient d’ouvrir une nouvelle boutique via Della Spiga à Milan, que j’ai conçue avec mon équipe, une ‘magic box’ ou les chaussures de luxe sont en surexposition dans un univers comme aquatique. Elle doit servir de modèle dans le monde entier. »

© Filippo Bamberghi

© Mattia Balsamini Studio
2020, année ‘smart working’
« Le Covid n’a pas entaché mon activité. Ma pratique du design est restée la même et j’ai appliqué de nouvelles stratégies pour aller toujours de l’avant. Mon travail se fait en équipe, ce métier est fait de relations, de confrontations et d’échanges tout autant que de contacts directs avec les prototypes, les matériaux et les finitions. Le toucher est essentiel et le « smart working » ne peut être un futur envisageable. Il y a des problématiques que la pandémie a porté au centre de notre attention : le développement durable, les process, les matériaux, le concept de produits lui-même, l’hybridation des fonctions à la fois dans l’espace et dans le mobilier. Ces sujets vont encore plus faire partie de notre création. Depuis mon studio, un espace choisi en septembre 2019, plus conçu comme une seconde maison que comme un bureau, je peux accueillir mes clients pour leur montrer mon approche des matériaux, des intérieurs, des couleurs. »


À Milan, via Pietro Maroncelli, en juin 2022, elle présentait chez ETEL, la collection Panorama (photo Filippo Bonberghi), une collection de meubles en noyer brésilien travaillée avec des techniques ancestrales, traditionnelles comme la marqueterie et le bois courbé, par ses maîtres, Jorge Zalszupin et Oscar Niemeyer. Dans une harmonie parfaite qui embrasse les deux continents, Amérique et Europe, Etel entame le troisième chapitre d’une collection internationale. Fondé en 1985 par Etel Carmona, designer autodidacte qui a commencé sa carrière dans les années 80 en restaurant des meubles dans sa maison de campagne à Sao Paulo, Etel s’est affirmé comme le fabricant de mobilier moderniste brésilien. Ses meubles s’affichent comme des bijoux comme la haute couture du mobilier brésilien avec une production irréprochable – artisans qualifiés rodés aux techniques traditionnelles et connaissance parfaite des bois locaux. Elle fut en 2001, une des premières entreprises à obtenir la certification FSC (Forest Stewardship Council).

Directrice artistique de la société Billiani (créée en 1911 et basée à Manzano), Cristina Celestino vient de faire entrer deux nouveaux designers au sein de cette entreprise plus que centenaire : Constance Guisset qui signe Fleuron, tout en bois ou dans une version rembourrée et Philippe Bestenhelder qui signe la collection Edelweiss, des chaises, tabourets et fauteuils avec dossiers pleins ou perforés, photographiés (par Mattia Balsamini Studio) dans une villa des année 1950 de Carlo Scarpa. L’atmosphère intimiste des clichés démontre la volonté de la marque de se positionner sur le terrain du domestique.
Des collaborations hors pairs
Pour Gebrüder Thonet Vienna GmbH, elle signe en 2018 la table basse Caryllon qui exprime la puissance de la technique du bois courbé. Chez Moooi, elle présentait en juin un fauteuil au sein de l’exposition « A life extraordinary », Salone dei Tessuti, via S. Gregorio, dans un focus spécial sur la créativité associée à la technologie. C’est avec le Palazzo Avino et sa rénovation qu’elle s’est faite remarquer poussant ses recherches sur Ravello, la côte amalfitaine et ses villas aux jardins merveilleux comme la Villa Cimbrone et la Villa Rufolo. Le Palazzo Avino, propriété de la famille Avino se devait de devenir un objet de désir, en haut de ruelles pavées et accidentées. L’Hôtel apparait comme un mirage au milieu d’oliviers, de citronniers et d’orangers en terrasse. La vue imprenable sur la mer Tyrrhénienne doit se mériter et les détails de l’architecture mauresque se révéler dans des matériaux nacrés qui font référence à la flore environnante.
Fauteuil Aldora, design Cristina Celestino pour Moooi
Ses topiaires pour Fornacebrioni font des accessoires idéaux pour ses rénovations. Ses boîtes et banquettes-canapés en rotin pour Maison Matisse, ses marbres pour Margraf créent des ambiance aigue-marine, sable et corail aux accents roses, moka ou onyx, des effets de bois patinés, des céramiques craquelées, des miroirs aux effets vieillis raffinés avec insertion de laiton brossé. Coton et lin sont proposés dans des dimensions XXXL avec des motifs surdimensionnés. Ses têtes de lits monochromes (Pianca) et ses tapis au grain soyeux (CC Tapis) conviennent même aux espaces les plus brutalistes des Dolomites. Élue Designer de l’Année 2022 sur Maison & Objet, elle prépare une surprise… À suivre.



L’édition 2022 de la Paris Design Week (PDW) est placée sous le signe du méta-sensible. Durant dix jours, ce festival du design animera la capitale, rythmé par des installations dans des lieux insolites investis par des designers renommés et des artistes, des expositions de créateurs émergents, des mises en scène dans des showrooms. Repérages de la rédaction.
« Design for the Wild World », le Campus des métiers d’art et du design à l’Académie du Climat
Avec son titre en référence au livre éponyme de Victor Papanek, l’exposition « Design for the Wild World » présentée à l’Académie du Climat par le Campus des métiers d’art et du design – qui réunit les neuf plus grandes écoles de design de Paris et dix lycées d’excellence – met en avant des travaux d’étudiants qui interrogent les systèmes de production, les questions d’environnement et de consommation par le prisme du design.

Le design investit l’hôtel La Louisiane pour la seconde édition de Bienvenue Design
Une vingtaine de chambres de l’hôtel La Louisiane vont accueillir galeries, éditeurs et designers qui vont réagencer leur décoration dans des designs historiques ou plus contemporains. Le designer et architecte Harry Nuriev va notamment y produire avec son agence, Crosby Studios, une série de mobilier, investir divers espaces et recomposer une Louisiane 3D et virtuelle.

« Stolen Objects From Under the Sea », par Uchronia et Antoine Billore
À travers l’exposition de centaines de poissons en céramique et de coquillages, Uchronia et Antoine Billore contournent le monde VR pour nous permettre de découvrir des pièces conçues comme des reliques des mers par les meilleurs artisans français, à partir de matériaux tels que le raku, le stuc-marbre et la marqueterie de bois.

L’exposition de l’architecte d’intérieur Isabelle Stanislas à l’hôtel de Sully
L’architecte d’intérieur Isabelle Stanislas a imaginé une expérience scénographique entre intérieur et extérieur pour inviter le public à redécouvrir l’hôtel de Sully, une magnifique demeure construite sous Louis XIII. L’architecte y implante des folies architecturales et de nouvelles propositions de mobilier modulaire pour titiller la curiosité et créer une véritable fiction sensorielle.


La troisième édition de Design sur Cours, en partenariat avec le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art
La PDW est l’occasion pour les designers et les créateurs d’entrer dans les cours minérales ou arborées des hôtels particuliers du Marais pour les peupler d’installations inédites et monumentales. L’hôtel d’Albret, l’hôtel de Coulanges, l’hôtel de Soubise ou encore la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, avec Alexis Tricoire et son assise-pergola végétalisée et rafraîchissante Freshcity, sont mobilisés pour l’occasion.
« Inside Outside », au musée de la Chasse et de la Nature
L’installation « Inside Outside » fait suite à la résidence des artistes Laurel Parker et Paul Chamard à la Villa Kujoyama, en 2019, et à leur interrogation autour du rapport entre objet et papier. Évoquant les cloisons en papier washi, « Inside Outside » est la reconstitution d’un espace traditionnel japonais, puisant son inspiration autant dans les dioramas et les mises en scène de musées que dans celles tirées du théâtre et des films nippons.

Les Rising Talent à l’Atelier Néerlandais
Six designers et un artisan d’art des Pays-Bas ont été récompensés au salon Maison & Objet dans le cadre du programme Rising Talent Awards. L’Atelier Néerlandais présente leur travail, mélange d’un héritage cosmopolite, moderne et poétique, et d’une vision plus critique sur nos systèmes de consommation.

Focus sur le design portugais
Au-delà de la fabrication de produits, le Portugal affirme aujourd’hui sa capacité à créer autour de l’art, du design et de l’innovation. Un potentiel incarné par des maisons comme Vista Alegre, Viúva Lamego et Wewood, et auquel nous invite l’exposition « Métamorphose », à la galerie Joseph Minimes, conçue par le label Made in Portugal Naturally et scénographiée par le designer franco-portugais Christophe de Sousa.



De retour à Villepinte du 8 au 12 septembre, Maison & Objet a décidé de centrer sa seconde édition annuelle autour du thème du méta-sensible.
Avec 2 182 exposants attendus, Maison & Objet tend à créer un choc d’expériences qui oscilleront entre réalité et virtuel. « En 2020, nous avons tous été en mode résistance, en 2021, en mode résilience. 2022 marque une volonté de renaissance », témoignait à ce sujet Vincent Grégoire, directeur consumer trends & insights chez NellyRodi, et instigateur du thème.
Cristina Celestino, designeuse de l’année à M & O
Enfant, l’Italienne Cristina Celestino s’intéressait aux dessins de couleur et aux jeux créatifs mais sans plus. Aujourd’hui, elle juxtapose des matériaux remarquables pour des expériences tactiles exceptionnelles.


Future on Stage : un tremplin consacré aux jeunes entreprises du design
Grande nouveauté, le tremplin Future on Stage veut faire profiter de l’écosystème du salon aux jeunes entreprises qui font avancer le secteur du design, de la décoration et de l’art de vivre. Une occasion non négligeable de gagner en visibilité.
Les Rising Talents seront hollandais
Dans le cadre du programme Rising Talent Awards, six designers et un artisan d’art des Pays-Bas ont été sélectionnés, et leur travail sera présenté par l’Atelier néerlandais. Le mélange d’un héritage cosmopolite, moderne et poétique et d’une vision plus critique de notre système de consommation.

23 talks organisés en live
Cette année encore, le salon Maison & Objet sera l’occasion d’ouvrir les débats sur divers sujets. Pas moins de 23 talks sont attendus, abordant des thèmes liés au mobilier, aux matériaux, aux processus de création, aux NFT, aux espaces de travail, au design culinaire et bien plus encore…