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Intramuros s’est à nouveau associé au concours Paris Shop & Design, qui récompense des aménagements de showrooms, boutiques, hôtels-restaurants parisiens réalisés par des designers et / ou des architectes d’intérieur. À travers ce prix organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, il s’agit de valoriser l’apport de ces professionnels pour l’attractivité des commerces. Le jury 2020 était cette année présidé par Philippe Brocart, directeur de Maison & Objet.
Sous la direction de Philippe Brocart, le jury 2020 a âprement débattu pour la sélection des lauréats de cette édition du Paris Shop & Design. Et la présence cette année de concepteurs comme Tristan Auer, Dorothée Meilichzon et Ramy Fischler a fortement enrichi les échanges. Bien entendu, le contexte particulier de 2020 était en filigrane dans l’analyse des dossiers, et donne une couleur particulière à cette édition, sachant combien les secteurs des différentes catégories (alimentaire, mode, bien-être, déco, hôtelleries-restauration) ont été (et sont encore) particulièrement éprouvés. C’est donc le choix de la cohérence dans le projet, entre le propos du commerçant et la réalisation qui ont été mis en avant, ainsi que l’éventuel impact en termes d’attractivité, d’emplois sur le quartier. Le jury a été particulièrement attentifs au recours à l’affichage digital, pour vérifier sa pertinence, ainsi que le choix des matériaux.
Lauréat Catégorie Alimentaire : LAITERIE LA CHAPELLE (Laiterie Fromagerie)

72 rue Philippe de Girard – 75018 Paris
Commerçant : Paul ZINDY
Concepteur : AKR architecture – Atelier Killian Roland
Ici on fabrique et vend des fromages et autres produits laitiers. Ce projet (qui a intégré le Paris Design Guide 2020 d’Intramuros) trouve toute son originalité dans le concept de transparence : montrer la fabrication à l’œuvre, grâce à des baies vitrées, en faisant « remonter ce qui est traditionnellement à la cave » au niveau de la rue. Un gros défi technique pour les architectes, de garder la sobriété, un caractère contemporain dans l’aménagement tout en répondant à un cahier des charges sanitaires très précis.
Lauréat Catégorie Mode PETIT BATEAU (Prêt-à-porter)
Petit Bateau Prix Paris Shop & Design 2020
53 bis rue de Sèvres - 75006 Paris
Commerçante : Myriam Doukhan
Architecte/Designer : CUT architectures
Retrouver le caractère ludique et espiègle de la marque dans un aménagement qui corresponde aussi bien aux enfants, qu'aux parents : c'était le brief principal du projet. Cut Architectures a proposé de partir sur un jeu de construction de cabanes, dans un système modulable de tiges assemblées par des joints colorés, qui s'adapte à tous les lieux.
Lauréat Catégorie Bien-être, Santé, beauté EN (Institut cosmétiques japonais)

7 Rue de Condé – 75006 Paris
Commerçant : Goh HIROSE
Concepteur : ARCHIEE – Kinoshita Yusuke
« En » en japonais a plusieurs sens, dont celui de cercle, et le nom de cet institut rejoint l’approche holistique et personnalisée du soin qu’il entend proposer, dans une rencontre entre l’art de vivre français et la culture japonaise. Le concepteur a bien entendu jouer du cercle dans l’aménagement intérieur du lieu, tout en multipliant les espaces de bien-être personnalisés, entre élégance et sobriété, mais aussi repenser la cave voûtée dans un aménagement audacieux.
Lauréat catégorie Hôtels Cafés restaurants- AU TOP
Un projet réalisé à plusieurs niveaux : en rooftop couvert, il fallait avant tout privilégié la vue, à presque 360 ° sur Paris, et garder cet effet de surprise au visiteur qui arrive à l’étage après un long cheminement. Puis il fallait aussi recentrer sur une échelle plus réduite – un moment de partage et de dégustation gastronomique – tout en laissant la possibilité de lever les yeux pour admirer la nuit Paris illuminée. Soit réussir une dualité entre un espace intime et un panorama. La transition s’opère avec un mobilier sobre, en métal, une présence végétale comme une invitation à l’extérieur qui justement évite un cadre métallique trop froid, et une confrontation trop brute au panorama.
Lauréat catégorie Maison et Décoration : Point P (vente et matériaux de construction)

Port de Javel bas – 750015 Paris
Commerçant : Nicolas Rome
Concepteur : Elisabeth Veit Architecture
C’est l’esthétique globale et l’intégration urbaine de ces lieux de ventes plutôt réservés aux professionnels et habituellement refoulés en périphérie qu’ont voulu saluer à l’unanimité le jury. Dans un jeu de boîtes en bois et en Corten, les différents entrepôts s’inscrivent en bord de Seine, sans couper la promenade aux passants.

La 12e édition des Restaurant & Bar Design s’est tenue virtuellement le 15 octobre, crise sanitaire oblige. Intramuros a rejoint cette année les partenaires privilégiés de cet événement mondial.
Les Restaurant & Bar Design Awards est une compétition internationale consacrée à la conception d’espaces d’hospitality. Au-delà des bars et restaurants, il couvre tous les espaces d’accueil imaginables, des navires aux aéroports, des musées aux camionnettes à hamburgers, et des établissements vénérés étoilés par le Michelin au dynamisme éphémère des pop-ups.
Jugée par un jury composé de certaines des personnalités les plus influentes du monde du design, de l’hospitalité et du style de vie, cette édition annuelle des prix a attiré plus de 900 participants de 65 pays.
Les lauréats
Restaurant Design Award 2020

Garden Hotpot, un restaurant à Chengdu, en Chine, conçu par MUDA-Architects et INNS Bar, un bar à Chengdu, en Chine, conçu par Wooton Designers sont les gagnants des prix 2020 de design de restaurants et de bars. Les 42 autres gagnants de catégorie ont été révélés lors de la cérémonie virtuelle de remise des prix, qui s’est déroulée en ligne le 15 octobre. La cérémonie de remise des prix a été suivie par les meilleurs designers du Royaume-Uni et du monde et leurs clients responsables de la conception des espaces de restauration les plus innovants. En plus de présenter les 248 projets présélectionnés et bien sûr d’annoncer les gagnants, l’animateur de la cérémonie de remise des prix – Harry Mckinley, a interviewé l’architecte japonais Kengo Kuma et les designers Martin Brudnizki, Lazaro Rosa Violan, Roisin Lafferty, ainsi qu’une sélection des juges de cette année.
La vidéo de la cérémonie est à retrouver ici.


Bar Design Award INNS Bar, réalisé par Wooton Designers



VyTA Farnese (Rome Italy) par ColidanielArchitetto
Lauréat de la catégorie Europe


Le Festival international de jardins des Jardins de Métis (Canada) vient de se terminer. Portée par le thème du métissage, cette édition 2020 a bravé la crise sanitaire grâce à l’implication des équipes du festival : elles ont construit les 5 installations des concepteurs internationaux, bloqués dans leurs pays d’origine.
L’édition 2020 du Festival international de jardins des Jardins de Métis portait sur la mise en relation des designers, appelé “métissage”.
Dans le contexte canadien, bien que les Premières Nations (les populations autochtones présentes avant l’arrivée de Jacques Cartier en 1534) aient souvent été méprisée, les métissages qui sont nés notamment au XXIe siècle ont favorisé la créativité et encouragé l’émergence de nouvelles pratiques.
Dans le contexte du Festival, le métissage concerne les pratiques (architecture de paysage, architecture, arts visuels, design industriel…), les plantes (indigènes ou exotiques) ou les matériaux (naturels ou manufacturés).
Sur les cinq installations retenues, le visiteur devient participant actif, en s’allongeant sur le tapis de Augmented Grounds, en se faufilant dans les cercles de (Mé)Tissages, en devenant vibraphoniste dans Corps de résonance, en explorant un récif de corail dans Forêt corallienne ou en s’entrelaçant dans le macramé de Entwine.

``Augmented Grounds``
Soomeen Hahm, architecte, Jaeheon Jung, architecte et Yumi Lee, architecte paysagiste - Séoul (Corée du Sud)

L’installation s'inspire de l'écharpe traditionnelle de la nation métisse des plaines de l'Ouest canadien, et représente l'harmonie grâce à des cordes colorées qui sont étroitement posées sur un terrain sculpté.
Les conceptrices sont particulièrement intéressées par l'exploration d'une écologie harmonieuse entre l'homme, l'ordinateur et la machine. Elles se concentrent actuellement sur les moyens de construire des formes complexes par des humains pour développer des processus de construction qui ne peuvent pas être réalisés entièrement par l'automatisation, ni par le travail humain.
``Corps de résonance``
Charlotte Barbeau, designer, Leila Desrosiers, designer, Félix Roy, designer de l’environnement et Jean-Benoit Trudelle, stagiaire en architecture - Montréal (Canada)
Cette folie musicale prend forme dans une clairière de la forêt. Les visiteurs se déplacent dans et autour de cet instrument géant, qui prend vie en vibrant aux sons de la forêt.
Charlotte Barbeau, Leila Desrosiers et Félix Roy sont des designers de l’environnement, diplômés de l’École de design de l’UQAM. Jean-Benoit Trudelle est diplômé d’une maîtrise en architecture de l’Université de Montréal. Ils se sont réunis pour ce projet afin de créer une équipe multidisciplinaire, capable de raisonner entre l’objet, l’architecture et le paysage.
ENTWINE
Waiyee Chou, architecte paysagiste et Carlos Portillo, architecte-paysagiste, Toronto et Montréal, Canada
L’intégration d’une ancienne technique de nouage du macramé permet de mettre en valeur des variétés de plantes hybridées pour l’horticulture. À l’intérieur d’une spirale, les visiteurs sont libres de se promener pour voir de près les éprouvettes.
Waiyee Chou et Carlos Portillo sont diplômés d’une maîtrise en architecture du paysage de l’Université de Toronto. Waitee a travaillé, entre autres, chez Urban Strategies, section de l’aménagement urbain de la ville de Toronto, et chez Forest and Field Landscape Architecture. Carlos est architecte paysagiste chez Claude Cormier et Associés, il travaille actuellement à la conception et à la construction d’un parc pour le centre-ville de Toronto.


Forêt corallienne
Lucie Bulot, architecte et Dylan Collins, concepteur - Montréal, Canada

Une barrière de corail d’un autre genre prend forme le long d’un sentier. Une communauté de calcaire s’enracine dans le boisé avec un métissage de formes qui crée un paysage insolite et une nouvelle communauté hybride.
Lucie Bulot est architecte d’intérieur HMONP, diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Paris-Val de Seine. Dylan Collins est architecte DE, diplômé de l’ENSA Paris-Malaquais. Ils vivent et travaillent à Montréal depuis 2019. Leur travail collaboratif commence en 2017 avec la réalisation du jardin Éternelles éphémères au Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire. En 2019, ils créent Neiges éternelles, dans le cadre de l’événement Passages Insolites présenté dans le Vieux-Québec.
(Mé)Tissages
Duc Truong, architecte - Strasbourg (France)
Un paysage tissé qui invite les visiteurs à pénétrer dans un espace créé par un accrochage de cordes colorées. Ce jardin expérimental rassemble les visiteurs autour d’une installation entre l’architecture et la nature. Une invitation à se questionner sur le tissage des liens entre les communautés.
Duc Truong est un architecte français diplômé de l’École d’architecture de Strasbourg. En 2017, il cofonde le collectif d’architectes Figures vives et part à Tokyo pour travailler à l’agence Sou Fujimoto Architects, où il développe une réelle sensibilité pour le métissage de l’architecture et de la nature. Après un an et demi passé au Japon, il décide de rentrer en Europe et poursuit son apprentissage de l’architecture chez O.M.A. (Office for Metropolitan Architecture) de Rotterdam au Pays-Bas.
Les jardins Extra-muros
Le ruban de barricade, qu’on a pu abondamment voir dans les aires de jeux publiques canadiennes pour en interdire l’accès au printemps dernier, est ici utilisé à l’inverse pour inviter les visiteurs du Musée de la civilisation dans le Vieux-Québec à gravir les marches menant au toit-terrasse. Les couleurs de cette troisième édition sont inspirées d’une mouche à pêche d’Elsie Reford. Quelques accessoires de pêche de la collection des Jardins de Métis sont également présentés dans l’exposition, Histoires de pêche.
Julia est professeure adjointe au département d’architecture de l’Université de Buffalo, et Coryn est professeur auxiliaire adjoint. Travaillant en collaboration depuis 2003, ils s’efforcent de créer des objets, des espaces et des situations qui transfigurent le quotidien de façon ludique et hautement stimulante. Leur travail a été récompensé par le League Prize de l’Architectural League of New York en 2018.


Fruit d’une collaboration entre l’UQAM, le Partenariat du Quartier des spectacles (PQDS) et le Festival international de jardins, l’installation Ressac se déploie jusqu’à la fin octobre dans l’espace public adjacent à l’édicule du métro Saint-Laurent à Montréal.
Un jardin sec représente la grève alors qu’une passerelle en bois clair, rappelant le bois flotté, traverse celui-ci. Épousant la ligne de désir formée par les passants, le tracé sinueux s’inspire aussi de la forme de l’embouchure de la rivière Mitis, voisine des Jardins de Métis, qui se jette dans le fleuve. Le soir, l’horizon se dégage alors qu’un film est projeté sur le mur de brique qui, de jour, s’interpose entre le regard du passant et le fleuve, à peine un kilomètre plus au sud. La projection nous transporte au-delà de cette limite en amorçant une conversation entre corps et fleuve, incarnée par la danseuse Ivanie Aubin-Malo.


Le 1er octobre, le GIL- Syndicat du luminaire réunissait le jury de la 2e édition du Prix du Luminaire. Partenaire du concours, Intramuros vous dévoile les 4 lauréats 2020.
Organisé par le GIL-Syndicat du luminaire en partenariat avec les Ateliers de Paris, le Prix du luminaire est un concours de création destiné aux étudiants des écoles d’arts appliqués. Organisé tous les deux ans, il récompense quatre réalisations dans chacune des catégories suivantes : fonctionnalité, innovation, expression et coup de cœur. Dans le contexte particulier de la crise sanitaire (et de l’arrêt des cours en présentiel au printemps), 20 étudiants ont été au bout de leur démarche et ont présenté un prototype accompagné d’un dossier complet. Le jury, composé de représentants des Ateliers de Paris, du VIA, de DCW, des magazines Lux et Intramuros, et du GIL, a examiné l’ensemble des projets pour en retenir 4 après des discussions.
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Tournesol est une lampe à poser dont l’orientation du faisceau lumineux est personnalisable grâce à un système de rotule permettant de faire pivoter la partie supérieure du luminaire.
Prix du luminaire catégorie« Innovation » Rubén Valdez, luminaire Tempo, École Bleue
Pour créer ce luminaire, Rubén Valdez s’est imaginé une sorte de brief : « J’ai voulu m’imposer comme cadre de travail un espace de vie tel que le salon. Dans cet espace, on a souvent plusieurs sources lumineuses en fonction du moment de la journée, du besoin et de l’ambiance. Voilà le problème que j’ai eu envie d’aborder. J’ai commencé par me fixer deux ambiances, deux besoins : Un premier besoin est un important apport lumineux pour tous les moments de vie et de mouvement dans l’espace. Un lustre ou un lampadaire lambda pourraient répondre à ce besoin. Un second besoin correspond à une ambiance plus tamisée, moins lumineuse, pour un moment plus calme, chaleureux. Pour répondre à ce besoin il est courant d’avoir une lumière d’ambiance à poser ou des appliques murales. Deux besoins, deux ambiances, donc deux matériaux qui diffusent la lumière différemment. »



Prix du luminaire catégorie «Fonctionnalité» Nicolas Eymard, luminaire Résonance, École bleue
Pour cette lampe, le créateur s’est inspiré de la transmission et de la captation du son, tout en valorisant un savoir-faire français : » La lampe à poser de la collection Résonance tire sa forme épurée d’éléments organiques tels que les oreilles d’animaux. L’objectif est de créer une présence au sein de la pièce par le biais d’une lumière indirecte, douce et délicate qui attire l’utilisateur sans perturber son confort visuel avec un allumage progressif. L’utilisateur est invité à changer l’intensité lumineuse en fonction de l’ambiance désirée. »


« Coup de cœur » Manon Fernandez, luminaire Sancy, SIGMA Clermont-Ferrand
En imaginant la lampe Sancy, la créatrice souhaitait associer le verre avec un matériau local : » La lave est pour la région clermontoise une part d’histoire et son identité. Sancy met en avant la rencontre entre la lave du Puy de Sancy et le verre. Ces deux matériaux sont riches en silice or le contraste est saisissant. La lave, lourde, vient étreindre ce disque de verre transparent. Une fois la lampe allumée, la magie opère : le verre se constelle de points scintillants tels des astres surplombant la montagne. «
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Vous avez encore jusqu’au 14 octobre minuit pour déposer votre candidature pour les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris. À noter, les jurys seront présidés cette année par Mathias Kiss (métiers d’art), Matali Crasset (design) et Sakina M’Sa (mode). Comme les éditions précédentes, Intramuros est partenaire de ce concours.
Que sont les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris ?
Ils récompensent 6 professionnels ( 3 Grands Prix de la Création et 3 Prix Talents émergents) dans 3 catégories : les métiers d’art, la mode et le design.
Une dotation de 18 000€ est attribuée à chaque lauréat. Chaque prix est doté de 8 000€ par la Ville de Paris et enrichi via le Fonds pour les Ateliers de Paris par des partenaires privés (Groupe Galeries Lafayette, Fondation Rémy Cointreau…).
Les lauréats de l’an passé en design étaient Jean-Baptiste Fastrez pour le Grand Prix de la Création, et Natacha&Sacha pour les talents émergents.
Qui peut participer ?
Le concours est ouvert aux créateurs des secteurs du design, de la mode et des métiers d’art de plus de 18 ans . Il s’adresse à des individus ou à des entreprises.
Les candidats doivent exercer depuis au moins un an à la date d’inscription au concours c’est-à-dire le 15 octobre 2020 : (date de création d’activité de l’entreprise ou de la marque – avis sirene faisant foi).
Comment participer ?
En s’inscrivant en ligne avant le 14 octobre minuit via un formulaire dédié.
Les dossiers de candidatures doivent comprendre : un book, une présentation de l’entreprise (description de l’entreprise, de l’activité ou de la marque, équipe, clientèle, projets de développement, distinctions,…), présentation de la démarche créative, CV.
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Au Tri Postal, dans le cadre la Manifestation Lille 2020, Ramy Fischler et Scott Longfellow de RF Studio s’interrogent sur le rôle de la fiction d’anticipation pour imaginer les usages de demain. Ils explorent ce sujet à travers une exposition et un laboratoire de création.
L’exposition met en lumière, à travers un regard de designer, les fictions et les récits d’anticipation de l’ère industrielle qui ont inspiré voire forgé nos usages quotidiens. Œuvres littéraires, cinématographiques et projets de designers sont mis en relation pour agir sur les visiteurs comme des révélateurs de nos façons d’être au monde, notamment face aux technologies. Dans un second temps, RF Studio et son Bureau des usages expérimentent une démarche de création collaborative, où récit et design se conjuguent pour imaginer des futurs alternatifs. Ainsi, auteurs de fictions, experts, opérateurs du quotidien et designers se réunissent dans un laboratoire dématérialisé pour contribuer à l’émergence d’autres imaginaires désirables.

La science au cœur d’un nouveau genre de fiction : le merveilleux scientifique
Dès le début de la révolution industrielle, le Frankenstein de Mary Shelley, les aventures scientifiques de Jules Verne ou encore les romans philosophiques de H.G Wells placent – pour le meilleur et pour le pire – la science au cœur d’un nouveau genre de fiction : le merveilleux scientifique. L’exposition dédie une salle à une figure plus tardive, moins connue que Raymond Lœwy ou Norman Bel Geddes, et pourtant particulièrement importante dans l’histoire du design d’anticipation : Hugo Gernsback. À l’orée du XXe siècle, il est l’un des initiateurs de la science-fiction comme la promesse d’un progrès technique transformateur de nos vies et de nos quotidiens. Hugo Gernsback conçoit, par tous les médiums à sa portée, un réservoir abondant d’innovations technologiques, de nouveaux usages précurseurs, le tout mis en récit, et diffusé abondamment par le biais de publications populaires. Il démultiplie ainsi la force du pouvoir d’enchantement des technosciences et ouvre la voie à de nouveaux imaginaires.
Après-guerre, une autre approche, à la croisée de l’innovation, de la conquête des marchés et de la communication, émerge.
Elle émane en général de l’industrie lourde ou de l’énergie. Ces entreprises commandent à des illustrateurs des visions du futur qui attestent que leurs industries incarnent – et construisent – au mieux le futur de nos usages. La prophétie devient alors utilitariste. Le syndicat de l’acier américain commande un portfolio d’illustrations du futur à Syd Mead, le célèbre designer qui officiera par la suite dans le cinéma de Science-Fiction. à partir d’un calendrier de prédictions, il dépeint ainsi une vingtaine de scènes de vie du quotidien de demain : le transport individuel et l’automobile y ont un rôle dominant.
L’exposition apporte également une réflexion contemporaine : quels futurs souhaitons-nous vraiment ? Le Bureau des usages, cellule de maîtrise d’usage intégrée à RF Studio,se transforme ici en incubateur d’imaginaires alternatifs. Auteurs, experts, penseurs et acteurs du quotidien sont invités à imaginer des pistes d’avenirs incarnés par des personnages vivant dans le futur. Le public les découvrira dans une salle immersive, dans laquelle un dispositif audio lumineux diffuse ces témoignages qui sont autant de nouvelles façons de se projeter dans le monde à venir.
Dans le cadre de Lille 2020, du 16/09 au 18/11, au Tri Postal, Lille.

C’est le studio Collidanielarchitetto qui a imaginé la nouvelle adresse de VyTA , piazza Farnese, à Rome, dans l’ancien Caffè Farnese. Une décoration qui se joue des codes de la Renaissance et du modernisme, et qui fait la part belle aux contrastes chaleureux et chic de matériaux.
Une belle adresse à deux pas du Campo de ‘Fiori : le nouveau VyTA Farnese met l’accent sur un contexte historique, sans pour autant oublier le présent. Ce changement d’époque, Daniela Colli l’a traduit par un choix de matériaux raffinés (cuir, marbre polychrome, surfaces laquées, miroirs, velours… ) associé à des associations de couleurs assumées. Du vert émeraude au rose, tous les éléments semblent vibrer dans ce lieu où s’est installée cette chaîne de cafés et traiteurs haut de gamme.


Entre les tabourets hauts, des comptoirs aux accents Art Déco, des canapés en cuir rose associés à des fauteuils au velours plus foncé, les suspensions en cuivre apportent une note décalée joyeuse. L’architecte s’amuse des symétries, des jeux de miroirs, et apporte de la douceur chaleureuses dans une utilisation subtile de la courbe, et anime ainsi un lieu convivial et chic.


Souvent mise en avant depuis le début du siècle, la notion de développement durable commence seulement à être assimilée. En Europe, seule la Suèdeavec son industrie du meuble fait figure d’exception. Dans le cadre de la Paris Design Week, nous avons rencontré Charlotte van der Lancken et Jonas Bohlin, deux designers suédois qui ont fait du développement durable leur mot d’ordre.


Vous êtes deux designers issus de générations différentes. Ces générations portent-elles le même regard sur la durabilité ?
Jonas Bohlin. Lorsque j’étais à l’école d’art Konstfack de Stockholm, entre 1976 et 1981, il n’y avait pas de discussions sur le climat ou sur la Terre. Du moins, pas dans l’industrie du design. C’était plus une question politique. J’ai choisi d’en tenir compte dans mon travail, c’est-à-dire de réfléchir aux matériaux et aux méthodes de construction qui ont un impact minimal sur la Terre. Fondamentalement, cela signifiait, et signifie toujours, de fabriquer un objet qui puisse vivre 100 ans, tant au niveau de la conception que des matériaux.
Aujourd’hui, le sujet est beaucoup plus pris en compte. Cela s’est produit pour de nombreuses raisons, mais je crois que l’une d’entre elles a été la discussion entre professeurs et étudiants : un échange de connaissances entre générations.
Charlotte von der Lancken. Lorsque j’ai commencé en 2004, le changement climatique n’était pas un sujet aussi important qu’aujourd’hui. Aujourd’hui, la prise de conscience est beaucoup plus importante mais nous continuons à consommer : trois fois plus que dans les années 1970. Les professionnels travaillent maintenant pour consommer différemment, créer différemment, et les designers ont un rôle à jouer. Je travaille moi-même avec les scientifiques de l’institut RISE. Il s’agit de remplacer les matériaux nocifs tels que les plastiques, les matériaux d’origine fossile par du bois.
Parlons maintenant de votre démarche design. À quel point la durabilité l’encadre-t-elle ?
C.L. Par rapport à mes débuts, je pense à la durabilité dans une bien plus large mesure. En tant que designer, vous faites partie d’un ensemble plus vaste, composé également du producteur, du consommateur et de toute la sphère économique qui l’entoure, mais nous avons davantage notre mot à dire sur l’impact qu’un objet peut avoir sur la planète. Par notre conception et le matériau que nous décidons d’utiliser, nous devons penser à la fin de vie du produit, d’autant plus si l’on sait qu’il sera utilisé pendant une courte période.
J.B. Le design concerne toute la vie d’un objet, depuis l’idée de celui-ci jusqu’à ce qu’il n’existe plus. Bien sûr, vous ne pouvez pas imaginer ce qui va se passer, mais nous, les designers, nous avons la responsabilité de penser à l’impact de l’objet sur la Terre.
L’objet est-il pensé dans un écosystème plus large que sa simple fonction ? Son interaction avec l’environnement par exemple ?
C.L. Tout se résume au type de matériel que vous utilisez. L’objet que vous créez doit être détachable, et les gens doivent pouvoir en recycler des parties ou même en réutiliser certaines. Mais aujourd’hui, le système n’est pas vraiment pensé pour le recyclage, car les entreprises doivent vendre de nombreux produits pour réaliser la plus grande marge possible. Le système économique doit être adapté à la réalité, encore plus en Suède : en termes de matériaux, le produit est déjà là dans notre forêt, et nous devons nous rendre compte que nous pouvons l’utiliser beaucoup plus de fois qu’une seule fois.
Par quoi votre démarche est-elle guidée ? La recherche de nouveaux matériaux, le recyclage, la traçabilité…
C.L. Nous devons être capables d’utiliser les matériaux dont nous disposons. En Suède, 70 % du pays est couvert de forêts et d’arbres, une source renouvelable qui consomme de grandes quantités de CO2. Pourquoi importer du bois d’autres pays ? Nous devons retourner dans nos forêts et mieux les utiliser.
J.B. Nous nous sommes éloignés de la forêt, et en tant que designers ou architectes, nous devons veiller à l’utiliser correctement, d’autant plus s’il s’agit d’un matériau auquel nous avons librement accès. Mais la durabilité, ou l’écologie, n’est pas seulement une question d’objets et de design. C’est aussi une question d’êtres humains. Nous devons tenir compte du fait que les personnes qui travaillent dans les usines, qui fabriquent les objets que nous avons conçus, doivent également avoir accès à une bonne qualité de vie.
À quel point les industriels sont à l’écoute de votre engagement ?
J.B. Pour ma part, les fabricants doivent m’écouter. Lorsque je réalise des intérieurs, ou des dessins pour des usines suédoises, je décide comment le faire et quels sont les matériaux à utiliser. S’ils ne sont pas d’accord, notamment au sujet des coûts, ils s’adressent à quelqu’un d’autre. Ce que je veux dire, c’est que les fabricants doivent nous écouter, parce que nous, les designers, sommes les cerveaux. S’ils ne le font pas, ils n’obtiennent aucun produit.
C.L. Ils écoutent dans une large mesure ce que nous, les designers, disons. En fin de compte, c’est toujours une question d’économie. Pouvons-nous vendre cela à un certain prix ? Avoir une certaine marge ?
C’est aussi une question de label : en Suède, nous sommes l’un des pays les plus stricts en termes de labels et de certifications, pour vendre aux écoles, aux espaces publics… Il y a des limites. En tant que designer, vous n’êtes pas entièrement libre de tout décider, vous devez vous adapter à la situation, et faire le maximum.
Inside Swedish Design fait cohabiter entreprises de premier plan et des designers de renommée internationale avec la prochaine génération de talents. Qu’apporte l’initiative Inside Swedish Design dans cette quête de développement durable ?
J.B. Inside Swedish Design s’adresse à ceux qui veulent être plus écologiques et placer la durabilité au-dessus de tout. En réunissant entreprises et designers, on se donne l’opportunité de changer plus rapidement et plus efficacement. Il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de designers, beaucoup d’usines, beaucoup de producteurs, mais il n’y a toujours qu’une seule Terre.
C.L. C’est une question de collaboration. Le design suédois d’intérieur favorise la communication entre les entreprises. Par exemple, il nous aide, à la REIS, à promouvoir les nouveaux biomatériaux. Lorsqu’il s’agit de durabilité, les changements doivent être importants. Et pour cela, il doit toucher le plus grand nombre de personnes.

À la fois exposition et performance, Marseille Drive est un projet pluridisciplinaire conçu par l’artiste Cristian Chironi : du 12 au 16 septembre, il invite le public à une balade en voiture dans le quartier autour de l’Unité d’Habitation de Le Corbusier. Une façon intime de partager une réflexion sur les notions de « maison », de logement, de localisation. Une exposition reprenant l’ensemble de son travail autour de l’architecte est présentée parallèlement jusque fin novembre.

Dans le cadre de Biennale Manifesta 13 Les Parallèles du Sud , l’artiste Cristian Chironi, présente Marseille Drive, une exposition et performance dans le cadre de la à partir du 12 septembre 2020.
Marseille Drive est un projet interdisciplinaire, itinérant et in situ combinant architecture, urbanisme, design, art sonore et relations sociales. L’artiste Cristian Chironi prend la route dans une voiture Fiat 127 appelée « Caméléon » pour sa capacité à changer de couleur en fonction des combinaisons chromatiques typiques des architectures de Le Corbusier. Ce voyage retrace le réseau des relations que l’architecte moderniste a entretenu avec des villes différentes pour explorer – à partir de l’héritage de l’architecte ainsi que de récits personnels liés au lieu d’origine de l’artiste – les notions de logement et d’habitat à une époque de précarité et de mobilité croissantes et questionner la distinction entre vie nomade et vie sédentaire .
Pour son escale marseillaise, Drive s’articule en une exposition et une performance/balade dans la voiture ouvrant une réflexion partagée et intime sur les notions de « maison », de logement, de localisation, de déplacement et d’hospitalité à partir des spécificités de cette ville et de ses habitants.
Marseille Drive : L’exposition
L’exposition présente une sélection d’œuvres pensées et réalisées en résonance avec l’Unité d’Habitation et l’espace de la librairie. Elles sont amenées par l’artiste dans sa voiture, en conduisant d’Orani à Marseille, pour se mêler aux livres et aux catalogues.
Du 12 septembre au 28 novembre 2020
Librairie Imbernon, Unité d’Habitation, Marseille
Entrée libre du mardi au samedi, 10 – 19h
Marseille Drive : La performance

La performance invite le public dans une balade en voiture dans le quartier autour de l’Unité d’Habitation pour ouvrir une réflexion partagée et intime sur les notions de « maison », de logement, de localisation, de déplacement et d’hospitalité à partir des spécificités de cette ville et de ses habitants. Le parcours est imaginé avec la complicité de l’urbaniste rigolo Nicolas Memain. La radio de la Fiat 127 Caméléon jouera My sound is a Le Corbusier : une série de compositions basées sur des enregistrements réalisés dans les maisons de Le Corbusier et produites par les artistes sonores et musiciens : Francesco Brasini, Chœur de Radio France, Alessandro Bosetti, Massimo Carozzi, Daniela Cattivelli, Dominique Vaccaro, Henrik Svedlund.
Performances
Du dimanche 13 au mercredi 16 septembre, 17h – 21h
Au départ de l’Unité d’Habitation, Marseille
5 performances/balades par jour d’une durée de 30 min., 17h – 21h
Entrée libre sur réservation par mail à : marseilledrive@gmail.com

Vu à la Paris Design Week ! Le Stüdio Emmaüs présente trois créations fabriquées à partir de d’objets et de matériaux de récupération. Le tout réalisé par de petites mains en réinsertion professionnelle.
Le Stüdio Emmaüs mise sur le design durable, le 100% réemploi et l’insertion professionnelle. Composé de trois ateliers (Atelier Emmaüs, Les ReCréateurs d’Emmaüs Défi et les Résilientes d’Emmaüs alternatives), le studio redonne vie aux objets et donne les outils à chacun pour redevenir acteur de sa vie. En effet, dans la lignée du mouvement Emmaüs, il lutte contre l’exclusion et la précarité : sous l’égide de designers, les petites mains en réinsertion professionnelle réalisent des objets à partir de matériaux de récupération.

Les Rescapés sont une gamme de tapis, de tentures murales et d’accessoires réalisés à partir de vêtements et chutes de tissus.

Le Cintre est entièrement fabriqué à partir de matières récupérées. Les chutes de bois ou de stratifié compact sont mises à profit pour réaliser cet objet, auquel est ajouté une anse Corian.

La table Teck est le fruit d’une sélection d’invendables. Les équipes sélectionnent plusieurs essences de bois et les associent pour créer une table basse unique.

Vu à la Paris Design Week ! La collection Metamorphosis, née de la collaboration entre la Maison Pouenat et le duo Humbert & Poyet. Une collection qui fait référence aux styles Art Déco et aux grands noms du design.
Jean Royère, Paavo Tynell et Josef Hoffmann. Les noms des trois décorateurs résonnent à travers la collection Metamorphosis, fruit de la collaboration entre la Maison Pouenat et le duo d’architectes d’intérieur et designers Humbert & Poyet.


La scénographie, qui rappelle le travail de Christo et Jeanne Claude, révèle cette collection résolument Art Déco et années 1950-1970. Luminaires, fauteuils, canapé, guéridon… les pièces marient les matériaux nobles – bois laqué, pierre, plâtre et laiton – et les ornements précieux.




Galerie Pouenat
13-22 Passage Dauphine, 75006 Paris

Vu à la Paris Design Week ! Flos mélange innovation et simplicité dans ces deux systèmes d’éclairage LED. Avec Belt, les frères Bouroullec proposent un concentré de technologie aérien qui reprend les codes de la ceinture en cuir. Avec Oblique, Vincent Van Duysen repense l’éclairage et l’aménagement de la zone de travail.

Pour Flos, les frères Bouroullec déplacent la ceinture du dressing au plafond. Belt suit le drapé naturel du cuir souple, insufflant fluidité et légèreté à ce système d’éclairage pourtant grand format.
Les faisceaux lumineux sont logés sur les tranches, entrecoupés de “ceintures” reliées entre elles et sécurisées par une série de boucles matérielles, permettant des configurations modulaires. Câblé et monté au plafond, le système d’éclairage suspendu permet une installation sans reliures apparentes, avec des lignes harmonieuses qui peuvent s’étendre et progresser à l’infini.

La lampe de table Oblique, par l’architecte et designer anversois Vincent Van Duysen, est fine mais robuste et compacte. La tige tourne à 355 ° autour de son axe afin de diriger le faisceau asymétrique pour éclairer l’ensemble de la surface de travail.
La base dispose d’un système de charge sans fil intégré qui permet aux utilisateurs de charger leur smartphone tout en libérant les bureaux de l’encombrement des fils et des câbles.
Flos
15 rue de Bourgogne, 75007 Paris
20-22 Passage Dauphine, 75006 Paris

Observer, découvrir, étonner, et surtout un seul mot d’ordre au concept store : se faire plaisir ! Pour la Paris Design Week, Intramuros a concocté avec ses partenaires une sélection de produits qui mettent en avant l’inventivité, l’ingéniosité, et le savoir-faire des créateurs.
Un projet atypique né d’une première édition
Au programme de cette « exposition-vente » au cœur du concept-store, les assises Vis à-Vis (qui devaient être présentées à Milan) font partie de la collection Hémicycle, conçue par Philippe Nigro. Ce projet atypique est le fruit d’une première coédition du Mobilier national, réalisée avec Ligne Roset. L’institution – très présente dans les événements design – confie aussi un paravent du XXIe siècle, dont les tapisseries ont été réalisées aux Gobelins d’après l’artiste Aki Kuroda.
Autre exclusivité, Lafuma dévoile une collaboration de savoir-faire uniques, fruit de la rencontre entre le fabricant de mobilier in/out et un artisan maroquinier français. Réinterprétation d’une série d’assises vintage, la sortie de cette collection capsule 100% française, fonctionnelle et durable est prévue le 14 octobre, elle est donc visible en avant-première au concept store.
Parmi les nouveautés, l’espace – qui est conjoint au Café Intramuros–accueille aussi les assises Springback, de la toute récente collaboration entre le Japonais Keiji Takeuchi et Cruso.
Du côté des icônes
On retrouve Made in Design by Printemps qui a concocté une sélection de produits éclectiques, (mobilier, accessoires, etc.) : une occasion de se faire plaisir en retrouvant des bestsellers de Driade, Hay, Alessi et bien d’autres. Loueur de mobilier événementiel pour le cinéma et la mode, XXO met exceptionnellement en vente sur le concept store une sélection pop et dynamique issue de ses collections. Et parmi les accessoires, les collections en verre marin d’art de la table et de vases de Lucille Viaud apporteront une présence forte et naturelle, dans un décor végétalisé par AkaGreen.
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Du 3 au 8 septembre, durant la Paris Design Week, retrouvez au Café Intramuros la rédaction ainsi que les professionnels du milieu. Une occasion de partager vos coups de cœur, vos découvertes, vos projets en découvrant le dernier numéro en avant-première.
Ce sont des retrouvailles attendues ! Parce que cela fait un moment que le traditionnel Café Intramuros, lieu de rencontres incontournables sur Maison & Objet, nous manquait, autant qu’à vous. Et aussi parce qu’en ces temps postconfinement, plus que jamais, nous avons tous besoin de nous revoir, de partager en direct autant que faire se peut des réflexions, des projets, des innovations, des difficultés, des possibles…
Dès que la Paris Design Week a annoncé en juillet son maintien après l’annulation de Maison & Objet, il semblait évident à l’équipe d’Intramuros de répondre présents. Ce Café éphémère – et le concept store associé – n’aurait pu se tenir sans les partenaires qui nous soutiennent.
La Galerie Joseph : Entre la rue de Turenne et la rue Froissard, qui exposent notamment la jeune création dans le cadre de la Paris Design Factory, La Galerie Joseph est un acteur fort de la Paris Design Week. Au 5 rue Saint-Merri, l’espace Joseph accueille bien sûr le café et le concept store d’Intramuros, mais aussi bien d’autres exposants : Studio Chafik, Vanessa Mitrani, Les Canaux, The Vintage Furniture….
Les partenaires du Café Intramuros
Cruso : Marque belge de mobilier, Cruso propose des objets créations contemporaines, épurées, dans un souci de limiter au maximum l’empreinte écologique. Découvrez au Café Intramuros la collection Springback du Japonais Keiji Takeuchi au concept store Intramuros, testez la collection Paddle au Café Intramuros !
Mobilier national : Soutien des créateurs “depuis des lustres”, le Mobilier national signe deux expos sur la Paris Design Week, et confie à Intramuros les assises Hémicycle dessinées par Philippe Nigro pour la première coédition Mobilier national-Ligne Roset, ainsi que deux paravents.
XXO : Le loueur de mobilier pour le cinéma et la mode aménage le comptoir du café avec des modules USM.
AKagreen : Spécialiste de la végétalisation des espaces de travail, AKagreen apporte sa touche naturelle à l’espace en proposant des compositions végétales adaptées à la scénographie du lieu… La preuve par l’exemple au Café Intramuros !
MatchEvent : Pour cette entreprise spécialisée dans l’événementiel (salons, séminaires d’entreprises…), l’audiovisuel d’un événement n’est pas qu’une question de technique. De la prise de brief au repérage, de la réunion de chantier à l’exploitation, elle accompagne ses clients, analyse, conseille, optimise les installations.
Kubo : On ne résiste pas à leurs pâtisseries inventives et leurs twists salés : parce que le goût est indissociable de l’odorat, depuis sa création, Kubo a développé un concept par une collection de duo exclusif parfum/pâtisserie aux senteurs et saveurs inattendues. Outre leur propre magasin dans le Xe arrondissement, Kubo accompagne petits et grands événements avec un service sur mesure.
BapBap : La micro-brasserie propose des bières 100 % parisiennes, fabriquées au 79 rue Saint-Maur et s’associe à l’événement : à venir déguster pour une pause dans vos parcours Paris Design Week !
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Vu à la Paris Design Week ! Joana Vasconcelos poursuit sa collaboration avec Rochebobois, dans le cadre du 60e anniversaire de la marque, et signe une ligne d’accessoires inspirée de sa collection Bombom.
Joana Vasconcelos va au-delà de sa collection de canapés Bombom (à retrouver dans Intramuros 205), réalisée pour célébrer le 60e anniversaire de Rochebobois. L’artiste portugaise réalise quatre tapis inspirés de près ou de loin, de l’univers gourmand et organique de Bombom.



Trois autres tapis constituent cette extension de la collection Bombom. Issus de dessins originaux de Joana Vasconcelos, Isis, Perdição et Sinapse, reprennent les couleurs et l’esprit Bombom. Les motifs sont imprimés sur ces tapis tuftés mécaniquement.
Rochebobois
207, boulevard Saint-Germain
75007 Paris

Vu à la Paris Design Week ! Folks présente sa collection Totem, réalisée en collaboration avec des jeunes designers. Ils leur donnent une nouvelle dimension, faisant de ces pièces des œuvres d’art.
Formes primitives et sculpturales, matériaux bruts et naturels… La collection Totem de Folks réinvente les objets fonctionnels et leur statut, faisant de ces objets du quotidien en grès et en laiton des œuvres d’art qui deviennent sculptures ou totem.




Folks
9, rue de l’Échaudé
75006 Paris