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Pour son édition 2020, la Milan Design Week prend une forme digitale avec une programmation inédite du 15 au 21 juin. L’Institut français y programme «Design, à présent», une exploration dans le design français à travers différents enjeux provoqués ou amplifiés par la crise écologique.
Malte Martin fait partie des designers sollicités pour une série d’entretiens sur le rôle que le design peut avoir pour faire face aux défis écologiques et sociétaux.

Jeudi 11 juin, un communiqué de Maison & Objet annonçait l’annulation de l’édition de septembre. Lundi 15 juin, en conférence de presse virtuelle, Philippe Brocart, directeur général du salon, revenait sur les dispositions prises pour assurer un rendez-vous d’une autre forme, à travers un partenariat renforcé sur la Paris Design Week et la tenue d’une Digital Fair en s’appuyant sur la plateforme en ligne MOM.
En donnant de premières annonces sur le contenu, les organisateurs avaient mis en garde, en mai dernier : plusieurs incertitudes restaient encore à lever d’ici la tenue du salon, prévue du 4 au 8 septembre. Le verdict a été donné ce 11 juin, et finalement, la session de Maison & Objet ne se tiendra pas physiquement à Paris Nord Villepinte, mais sera remplacée par un« salon numérique » étalé sur deux semaines, en s’appuyant notamment sur sa plateforme en ligne MOM.
« Malgré des signes encourageants liés à l’évolution positive de la pandémie, nous considérons qu’il y a encore beaucoup trop d’incertitudes concernant les conditions de déplacement des exposants et des visiteurs internationaux. Par ailleurs, le manque de clarification concernant les autorisations de tenue de grands événements, au début du mois de septembre, a fortement pesé dans notre décision de ne pas tenir l’édition de septembre du salon Maison & Objet, alors même que 80 % des surfaces étaient encore réservées en avril 2020 », c’est ainsi que Philippe Brocart, directeur général de Maison & Objet, explique que la session de septembre 2020 du salon ne pourra pas se tenir sous son format traditionnel, à savoir une organisation physique au sein des halls du parc deParis Nord Villepintes. Les exposants qui avaient confirmé leur venue ont la possibilité de reporter leur présence en 2021 ou de se voir remboursés de 85 % des versements engagés.
Pour pallier cette annulation sera proposée une « Digital Fair », du 4 au 18 septembre, en s’appuyant notamment sur la plateforme en ligne MOM (Maison & Objet and More) lancée en 2016. « Nos équipes sont mobilisées, depuis plusieurs semaines, pour imaginer toutes les solutions permettant aux marques de présenter leurs nouvelles collections, et poursuivre leurs échanges avec les acheteurs et les prescripteur » précisePhilippe Brocart. Cette opération s’appuiera sur les 180 000 abonnés de MOM, sans compter les visiteurs spontanés. Tous les exposants auront a minima la possibilité de présenter un showroom et 5 produits. Un programme de conférences virtuelles sera maintenu, dans la lignée des Summer Class, e-conferences qui débutent ce jeudi 18 juin et tout l’été autour des thématiques Work, Retail, Tendances et Innovations, propres à Maison & Objet.
Par ailleurs, la tenue de la Paris Design Week ayant elle été confirmée, les synergies seront développés avec cette manifestation, qui devrait prendre une ampleur particulière cette année pour accompagner la reprise d’activité des professionnels de la déco, du design et des métiers d’art. Elle sera aussi l’un des événements clés de la nouvelle manifestation France Design Week qui avait été l’une des préconisations portées par les Assises du design en décembre dernier.
Enfin, prévu en septembre, Franklin Azzi restera l’invité phare de l’édition de janvier 2021, ainsi que la programmation associée.

Du jeudi 11 juin au dimanche 14 juin, un parcours à Saint-Germain des prés invite à découvrir une soixantaine de galeries. Une opération exceptionnelle baptisée #Visitonsnosgaleries.
C’est un événement : dans le quartier de Saint-Germain-des prés, ce week-end ; 62 galeries, toutes spécialités et sensibilités confondues, se fédèrent pour promouvoir leur importance dans le paysage culturel français, en rappelant qu’elles sont ouvertes à tous, et que les publics peuvent y découvrir des œuvres d’art et d’art appliqué exceptionnelles.
Alors que les grands musées et expositions temporaires sont fermés et ne vont réouvrir que très progressivement, les galeries d’art sont ouvertes et prêtes à accueillir les visiteurs. Elles rappellent aussi, alors que les grandes foires d’art sont reportées à l’automne voire annulées, qu’elles sont elles-mêmes parties constituantes de ces grands événements d’art, et qu’elles offrent aux collectionneurs la possibilité de voir, et d’acquérir des œuvres, qu’elles soutiennent des artistes.
Parmi les galeries partenaires de cette opération, on retrouve des galeries d’art moderne, d’art contemporain et d’arts premiers : galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, galerie Olivier Waltman, Jousse Entreprise, Triode Design, Meuble et lumière…



Lundi 8 juin, à 11h30, pour ce 5e webinaire organisé par l’Ameublement français en partenariat avec Intramuros Magazine et Le Courrier du Meuble et de l’Habitat, le chef Guy SAVOY et l’architecte et designer Jean-Michel WILMOTTE débattront ensemble autour de l’art de vivre français.
Les ENTRETIENS CONTRACT sont une nouvelle forme de prise de parole du groupement Contract de l’Ameublement français. En partenariat avec Intramuros Magazine, le Courrier du meuble et de l’Habitat, et EQUIPHOTEL, ce rendez-vous est un dialogue entre industriels, agenceurs, architectes d’intérieur et designers, pour questionner les enjeux de la profession.
Pour cette cinquième édition, nous aborderons les nouveaux enjeux qui s’ouvrent pour les professionnels du contract.
Lundi 8 juin 2020, à 11h30
avec le chef Guy SAVOY et l’architecte et designer Jean- Michel Wilmotte

Autour de la thématique :
L’art de vivre à la française est-il à réinventer ?
– La place de la relation entre la gastronomie et l’ambiance ?
-> L’architecture d’intérieur a de grands enjeux
– Les qualités des savoir-faire français sont des atouts forts ?
-> Dans l’assiette et dans l’aménagement
Ce Webinaire est animé par l’Ameublement français, en présence de :
– Béatrice GRAVIER directrice d’EQUIPHOTEL
– Max FLAGEOLLET ligne Roset Contract
– François SALANNE groupe BEE MEDIAS
– Samya AHAMADA EQUIPHOTEL pour transférer vos questions en direct
Un événement réalisé avec la participation du Codifab.
INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT ICI
(Réservé aux professionnels : industriels, agenceurs, architectes d’intérieurs, designers)
Pour tout renseignement, contactez philippe.jarniat@ameublement.com
Nous vous attendons nombreux ! Les inscriptions sont toutes prises en compte, 500 personnes pourront participer au webinaire en direct en interagir par des questions posées. Un lien vidéo sera envoyé à tous les inscrits.
Vous inscrire à ce webinaire nous autorise, sauf avis contraire de votre part, à vous envoyer nos informations.

Vendredi 29 mai se tiendra le 4e webinaire organisé par l’Ameublement français en partenariat avec Intramuros Magazine et le Courrier du Meuble et de l’Habitat. Le designer Patrick Jouin et Bernard Reybier, dirigeant l’entreprise Fermob et président du French Design by VIA débattront sur les questions que pose la réouverture des restaurants.

Les ENTRETIENS CONTRACT sont une nouvelle forme de prise de parole du groupement Contract de l’Ameublement français. En partenariat avec INTRAMUROS Magazine et le Courrier du meuble et de l’Habitat, et EQUIPHOTEL, ce rendez-vous est un dialogue entre industriels, agenceurs, architectes d’intérieur et designers, pour questionner les enjeux de la profession.
Pour cette quatrième édition, en collaboration avec l’agence 14 septembre, seront abordés les nouveaux enjeux qui s’ouvrent pour les professionnels du Contract, autour des axes suivants pour la réouverture des restaurants :
– Les mesures d’urgence sont à prendre sans oublier la séduction
– Les changements profonds de la définition d’un restaurant
VENDREDI 29 MAI à 14h
Patrick JOUIN et Alain DUCASSE ont élaboré un  dossier “DESIGN DE LA DISTANCIATION SOCIALE” présenté à Emmanuel MACRON le 24 avril 2020.
Pour Bernard REYBIER, dirigeant l’entreprise FERMOB et président du French Design by VIA, le design dans les valeurs stratégiques est un pilier de l’entreprise FERMOB.

Ce webinaire est animé par l’Ameublement français, avec :
• Samya AHAMADA EQUIPHOTEL pour transférer vos questions en direct
En présence de
• Béatrice GRAVIER (Directrice d’EQUIPHOTEL)
• Mx FLAGEOLLET  (Ligne Roset Contract)
• François SALANNE  (Intramuros et Le Courrier du Meuble et de l’Habitat)
(Réservé aux professionnels : industriels, agenceurs, architectes d’intérieur, designers)
Pour vous inscrire, c’est ici
Pour tout renseignement contactez philippe.jarniat@ameublement.com

Ses organisateurs l’ont confirmé ce matin en webconférence : pour le moment Maison et Objet devrait bien se tenir du 4 au 8 septembre, et accueillerait en guest star l’architecte Franklin Azzi. Confirmation définitive attendue mi-juin.
Dans toute la prudence de ces premiers jours de déconfinement, Philippe Brocart, directeur général de Maison et Objet, annonçait ce matin maintenir pour le moment l’édition du salon de septembre tout en respectant les contraintes des mesures sanitaires actuelles. Avec un bémol : une décision définitive prise mi-juin, en fonction de l’évolution des autorisations de rassemblements de plus de 5000 personnes (actuellement interdits jusqu’au 31 août), et bien sûr des conditions de déplacements internationaux.
Franklin Azzi, “Designer of the year”
Pour cette édition, dans la logique de renforcement de l’activités Projets du salon, l’événement accueille en « Designer of the year » l’architecte Franklin Azzi. Une volonté de mettre en avant la réflexion commencée – et depuis devenue incontournable compte tenu de l’actualité – autour des nouveaux modes de travail, des aménagements des espaces de travail. Et, partant, d’insister sur l’importance de repenser les projets d’architecture et de design en tenant compte de l’écosystème environnemental dans lequel ils s’inscrivent, et en intégrant la notion de cycle de vie dans les approches.
En choisissant Franklin Azzi, c’est un ambassadeur de ces nouvelles approches que Maison et Objet met en avant. L’architecte a fait de la réhabilitation des lieux une véritable signature de ses projets . Que ce soit la Tour Montparnasse ou l’îlot de Beaupassage à Paris, un travail en cours sur l’aménagement des toitures en espaces ouverts et végétales à l’image du rooftop à venir des Galeries Lafayette, ou des espaces de coworking, il questionne la structure même de l’espace dans une relecture du lieu ouverte sur les traces de son histoire, et l’optimisation de ses usages, une certaine conception de la continuité pour mieux transformer l’existant, le révéler en utilisant son potentiel. Pour lui, « la compréhension de l’existant est essentielle », qu’à travers son diagnostic, à l’image d’une démarche médicale, la force de création de l’architecte va résider dans sa compréhension des enjeux techniques déjà à l’oeuvre, sur lesquels il va pouvoir s’appuyer ou détourner, pour mieux être créatif. Pour lui, l’ époque est à la flexibilité, à la modularité, dans une approche avant tout contextuelle, et la signature architecturale est à l’humilité, « quand on conçoit, on doit se dire que dans vingt ans ce sera retravaillé par un confrère » tout en concevant dans un choix de matériaux pérennes pour être « garantis à vie ».

Architecte, architecte d’intérieur, avec son équipe pluridisciplinaire, il conçoit aussi selon les besoins de ses clients des éléments de mobilier, ce qui lui permet une approche à des échelles très différentes de l’organisation spatiale et des usages. « La génération qui arrive est celle de l’hybridation, de la confrontation des époques et des méthodes, nous sommes des ensembliers de concepts. » Et c’est ce qu’il constate dans les approches des modes de travail, et qu’il compte scénographie de façon immersive au Parc des Expositions de Villepinte en septembre : dans la recherche iconographique qu’il a menée avec son équipe, il constate que dans les modes de travail ou de mobilier, finalement, à travers l’histoire, toutes les notions de cloisonnement / décloisonnement, de sphère privée/ professionnelles, de rencontres, de circulation, ont déjà été abordées. Par cette vision transversale, il ne s’agit pas d’ opérer des retours en arrière, mais de « stimuler le champ des possibles à inventer ».

Vendredi 15 mai se tiendra le 3e webinaire organisé par l’Ameublement français en partenariat avec Intramuros Magazine et Le Courrier du Meuble. Introduit par la directrice du salon EquipHotel Béatrice Gravier, partenaire de ce 3e Entretien Contract, l’éditorialiste et expert en hôtellerie Laurent Delaporte partagera des réflexions quant à l’avenir de l’hôtellerie de luxe.

L’échange sera développé autour des axes suivants :
– Nouveaux concepts, nouveaux business models
– Aménager pour une reprise durable
VENDREDI 15 MAI à 11H30
Le webinaire – conférence en direct organisée en ligne – sera animé par Philippe Jarniat et Samya Ahamada (REEDEXPO), en présence de Philippe Denavit, de l’Ameublement français, et par François Salanne, qui se chargeront de transférer les questions des participants.
Réservé aux professionnels : industriels, agenceurs, architectes d’intérieurs, designers.
Ce webinaire est organisé par l’Ameublement français avec la participation du Codifab. Une fois inscrit(e), vous recevez un e-mail de confirmation contenant les informations relatives à la procédure d’accès au webinaire.

Moins d’un mois après son lancement, les sommes récoltées par l’initiative Design x life avoisinent aujourd’hui les 25 000 euros, pour près de 80 dessins et objets vendus au profit de l’AP-HP. Les ventes continuent jusqu’au 31 mai.
The Art Design Lab organise, depuis le 10 avril 2020, une vente caritative au profit des personnels soignants et des chercheurs du Groupe Hospitalo-Universitaire AP-HP Sorbonne Université. À l’origine de cette initiative se trouvent Sam Baron et Karine Scherrer. Dès le début du confinement, le designer souhaitait montrer le rôle que pouvait avoir le design dans la crise : “il me semblait important de montrer à la société et notamment au personnel médical que notre communauté créative met ses capacités au service des autres, autant au quotidien que dans une situation comme celle que nous vivons.” Très vite, les deux coéquipiers décident de mettre leurs carnets d’adresses en commun et de mobiliser leur communauté face à l’urgence. Constance Guisset, Inga Sempe, Isabelle Daëron, Matali Casset, François Azambourg, Guillaume Delvigne, Formafantasma… Aujourd’hui, ce sont près de 150 designers français et internationaux qui ont répondu à l’appel de solidarité.



Le monde du design s’est mobilisé, chacun à sa façon. Des designers partagent leurs fichiers de création en open source, des écoles mettent à disposition leur parc machines pour la fabrication de visières de protection. La démarche de Sam Baron et Karine Scherrer s’inscrit en complément de ces actions et mises en commun. La galerie parisienne met en vente les dessins, parfois les prototypes, et d’autres objets mis à disposition gratuitement par les designers qui prennent part à Design x life (lire “Design for life”). “Je voulais valoriser le travail de recherche et d’étude qui fait partie intégrante de la démarche de création. Les dessins sont comme des livres ouverts, ils reflètent la personnalité du designer”, explique la fondatrice de l’Art Design Lab. Un lien intime que l’acquéreur pourra proroger, puisque les designers se sont engagés à leurs envoyer les dessins achetés dès la fin du confinement, soit à partir du 11 mai 2020.
25 000 euros déjà récoltés
La fourchette de prix est large, puisque certains dessins se vendent 100 euros, d’autres 1000 euros voire 5 000 euros pour le “Carnet de bord, Confinement 2020” de Ruedi Baur, “une œuvre comme un work in progress dans l’air du temps” selon Karine Scherrer. Bien que la galeriste ait proposé une base de prix – 380 euros pour un dessin au format A4, 480 euros pour un A3 – les designers étaient bel et bien les derniers décisionnaires. “Beaucoup ont choisi de vendre leurs dessins à 100 euros” confie-t-elle, car “il s’agit bien d’une initiative simple et généreuse. Nous voulions la rendre abordable au plus grand nombre avec l’idée centrale du “1 dessin = 1 don”.” Un projet qui, à ce jour, a récolté plus de 25 000 euros.
La totalité des produits de cette vente (hors frais bancaires), qui se poursuit jusqu’au 31 mai 2020, sera reversée à la Fondation de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris.
En parallèle, il est possible de fair un don direct au fonds d’urgence Covid 19 de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris.
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Soutien aux designers par des commandes renforcées, nouveaux achats d’œuvres contemporaines intégrées dans les collections, lancement d’une campagne de restauration d’ampleur pour soutenir la filière métiers d’art sur le territoire français, mise en place d’actions pour l’acquisition de matières premières dans des circuits courts… Le Mobilier national débloque une enveloppe exceptionnelle de 500 000 euros pour un plan d’actions d’envergure et conforte son rôle d’acteur de premier plan auprès des créateurs et son attention envers la jeune avant-garde. Sans oublier son rôle citoyen, avec une vente aux enchères au profit du personnel soignant. Un signal fort de cette institution multiséculaire, qui, en ces temps troublés, propose une politique de la demande, un véritable « New Deal »…
Depuis le 17e siècle, leMobilier national assure des missions de conservation et de restauration de ses collections, dont les plus contemporaines ont été créées dans ses ateliers, grâce à la mobilisation de savoir-faire exceptionnels de manufactures de prestige. Depuis deux ans, l’institution multiplie les actions d’ouverture en direction du public et des professionnels, en prenant part à des événements majeurs comme les journées du patrimoine ou la dernière FIAC, en envisageant une première participation à la Milan Design Week, comme une présence à l’Exposition universelle de Dubaï en 2021. Dans cette volonté d’ouverture et d’inscription dans les temps présents, de premières coéditions ont été également développées entre son atelier de recherche et des éditeurs, à l’image de la récente collaboration avec Philippe Nigro et Ligne Roset.Parallèlement, 2019 et 2020 ont vu s’accroître le rythme d’appels à projets auprès de la jeune avant-garde, et des partenariats avec des événements défricheurs de talents comme la DesignParade. Or, en ces temps de crise planétaire, avec près de 500 partenaires – artisans d’art, fabricants, éditeurs, créateurs, architectes d’intérieur… – l’institution est de ce fait au cœur d’un écosystème aujourd’hui particulièrement fragilisé. C’est pourquoi leMobilier national a décidé plus que jamais d’être proactif et engagé auprès des créateurs et débloquer un budget exceptionnel de 500 000 euros pour financer un plan de relance, sous l’impulsion de son directeur Hervé Lemoine : « Le rôle du Mobilier national n’est pas uniquement d’être un Gardien du Temple.(…) Notre institution n’a jamais cessé de se renouveler, et nous devons, plus que jamais, être aux côtés de celles et ceux qui sont mobilisés dans la crise sanitaire ou qui en subissent les conséquences. Alors que nous avons tous été amenés à nous interroger et à nous remettre en question, il nous semble, plus que jamais, que le Mobilier national, les métiers et les valeurs qu’il représente, doit être un acteur de la reconstruction de notre modèle social.»
Plus de 250 000 euros de soutien aux artistes et designers
Le Mobilier national annonce une enveloppe exceptionnelle de 250 000 euros, spécialement affectée pour le soutien à la création et l’enrichissement de ses collections. Dès la fin du confinement, une commission d’acquisition exceptionnelle sera mise en place. Elle aura pour ambition d’acquérir des œuvres d’artistes et de designers de la scène française (cartons de tapisserie, plans et maquettes de projet de design mobilier). Ces œuvres ont vocation à être prototypées au sein de l’Atelier de Recherche et de Création ou tissées dans les manufactures des Gobelins, Beauvais ou de la Savonnerie. Elles intègreront directement dans les collections.
Parallèlement, le Mobilier national annonce débloquer un autre budget pour renforcer l’acquisition directe de créations contemporaines de designers auprès d’éditeurs et de galeries françaises. Ces œuvres viendront elles aussi compléter la collection actuelle de 130 000 pièces. Rappelons que cette collection a vocation a être « vivante », à circuler pour des expositions, aménager des lieux officiels…
Enfin, dans le cadre de son récent programme de coédition (la commercialisation de meubles édités en lien avec l’Atelier de Recherche et de Création), le Mobilier national prévoit le réinvestissement intégral des « royalties » perçus en 2020 lors de ces collaborations, dans des projets en faveur de la jeune garde du design, notamment  dans le cadre du « Campus métiers d’art et design, Manufactures des Gobelins, Paris », en lien avec le Rectorat de Paris.Il s’agit pour l’institution de soutenir les initiatives et recherches visant les mutations actuelles et futures des usages.
Plus de 200 000 euros de soutien à la filière Métiers d’art et Artisanat
Le Mobilier national annonce la mise en œuvre exceptionnelle d’un plan de 150 000 euros pour la restauration de pièces de sa collection de mobiliers des années 1930 à 1950. Cette campagne inédite sera confiée aux artisans (ébénistes, menuisiers en siège, tapissiers en siège, doreurs, bronziers, lustriers, horloger, restaurateurs textile…) qui maillent le territoire français. Le Mobilier national double ainsi ses commandes à son réseau de sous-traitants, notamment ceux bénéficiant du dispositif « Maître d’Art » en concertation avec l’Institut National des Métiers d’art. Parallèlement est lancé un premier plan d’action de 50 000 euros pour la relocalisation de l’achat de matières premières et l’aide au développement des circuits courts – la laine, le lin, la soie –, en développant une production de tapisserie et de tapis qui intègre progressivement des laines venant des troupeaux français. Ce plan est le résultat d’une réflexion et de recherches sur le territoire pour identifier, « labelliser » les cheptels correspondant à la qualité recherchée et proposer une alternative à l’importation de ces matières.
Le Mobilier National continue d’être aux côtés des soignants
Après avoir livré près de 8000 masques aux hôpitaux de Paris, Montpellier et Beauvais, le Mobilier national annonce l’organisation d’une vente aux enchères inédite de ses collections sorties du domaine public (l’institution peut en effet « aliéner » du mobilier n’ayant plus de valeur d’usage ni de valeur patrimoniale sur proposition d’une commission garante de la pertinence des choix opérés). Les bénéfices de cette vente seront intégralement reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France. L’institution peut en effet « aliéner » du mobilier dont la valeur patrimoniale est limitée, sur proposition d’une commission garante de la pertinence des choix opérés. Cette vente exceptionnelle de mobiliers « déclassés » devrait avoir lieu en septembre, lors de la Paris Design Week ou des Journées du patrimoine, précisions qui seront apportées dans les prochaines semaines.

Silvera révèle son protocole de reprise d’activité, qui devrait être lancé le 4 mai 2020. Les showrooms devraient rouvrir le 11 mai, date annoncée du déconfinement.
Le distributeur de mobilier n’a pas attendu qu’Édouard Philippe présente son plan de déconfinement à l’Assemblée nationale, pour préparer sa reprise d’activité. Il a récemment révélé son protocole de “reprise et de continuité de notre activité en toute sécurité”. À partir du 4 mai 2020, l’activité logistique reprendra progressivement afin d’être la plus opérationnelle le 11 mai, date officielle du déconfinement national. Les showrooms devraient rouvrir le même jour.
Ce protocole de reprise d’activité est le fruit d’études et de concertations en interne, et s’appuiera sur un guide de mesures et de préventions sanitaires strict. Parmi les mesures retenues figurent différentes consignes à l’attention des employés de bureau et des employés de dépôt, des règlements relatifs à l’utilisation des espaces communs et des directives pour encadrer les interactions des monteurs livreurs avec les professionnels et les clients lors de la réception, livraison et montage du mobilier.
Un kit sanitaire Covid-19 sera mis à disposition des employés de Silvera, contenant notamment un justificatif de déplacement professionnel, ainsi que des masques FFP1 et des gants jetables, en plus de matériel de désinfection.

Industriels, agenceurs, architectes d’intérieur, designers, participez au Webinaire animé par Pascal Guéméné, directeur Design et Technique Services France du Groupe Accor, organisé par l’Ameublement français en partenariat avec Intramuros, Le Courrier du Meuble et Architectures CREE.
VENDREDI 24 AVRIL 2020 à 11h30
HÔTELLERIE 2020 :
Analyse et réflexions sur la crise actuelle
Pascal GUÉMÉNÉ, directeur Design et Technique Services France du Groupe Accor abordera :
•  Le très court terme et la gestion de la crise
•  L’année 2020 est ses scénarios possibles
•  Les changements profonds
Le Webinaire sera animé par Philippe JARNIAT & Catherine VEREECKE de l’Ameublement français, qui transféreront vos questions en direct, en présence de Philippe DENAVIT Président du groupement Contract et de François SALANNE, du Courrier du Meuble.
Réservé aux professionnels : industriels, agenceurs, architectes d’intérieurs, designers
Ce webinaire est organisé par l’Ameublement français avec la participation du Codifab. Une fois inscrit(e), vous recevez un e-mail de confirmation contenant les informations relatives à la procédure d’accès au webinaire.

À l’occasion de la nomination de Lille comme capitale mondiale du design en 2020, le nouveau numéro de Septentrion, Miroir de la culture en Flandre et aux Pays-Bas est largement consacré au design. Une bible qui offre un panorama du design dans les régions de Flandre, Wallonie, Pays-Bas et France.
Lancée en 1972, Septentrion est une publication en français de l’institution culturelle flamando-néerlandaise Ons Erfdeel vzw. Biannuel, chaque magazine embrasse une thématique déterminée. Sorti en avril, le nouveau numéro de Septentrion est entièrement consacré au design, avec un point sur les tendances fortes : économie collaborative, design et durabilité et architecture belge.
Comme le souligne dès l’édito le rédacteur en chef Luc Devoldere, « Le design est aujourd’hui beaucoup plus qu’il n’a été dans le passé : esthétique et fonctionnel portant la griffe personnelle du fabricant, destiné à une clientèle choisie. Le design contemporain peut tout à la fois embrasser la réalité et la défier. Le design a une vocation sociale, politique et existentielle. »
Et c’est bien ce que les 164 pages qui suivent vont chercher à illustrer. On retiendra avant tout l’interview fleuve de l’experte en design Giovanna Massoni, consultante, journaliste, commissaire d’expos et qui participe à Lille 2020. Elle interroge le sens même du design, et les évolutions des pratiques ( « Le design est partout, souvent «invisible»: car le travail du designer consiste à transformer un objet, un contexte, un service en l’améliorant, en plein respect des utilisateurs qui en bénéficieront »). Elle interroge aussi les discours actuels, avec une vision claire, pragmatique, notamment dans l’importance des enjeux sociétaux et environnementaux : « Depuis 40 ans déjà, on parle notamment du cycle de vie d’un objet, de l’importance de concevoir le produit du «berceau au berceau» et de définir donc en amont son impact environnemental. À l’époque, bon nombre de designers et d’industriels comprenaient déjà ce problème. Aujourd’hui tout le monde cherche l’adhésion à un nouveau programme écologique. Il faut toutefois faire attention. La vie d’un objet, le réemploi, la réutilisation, le upcycling – tous ces mots qui proviennent du champ lexical de l’économie circulaire – ne sont pas des vérités absolues ».
Tout en appelant à être vigilant à la prise en compte des contextes, et l’importance d’adapter des programmes, des modèles au territoire sur lequel il se situe, que le design avant tout est un domaine qui prend sens et formes dans les échanges, les dialogues, les ajustements perpétuels, elle n’hésite pas à mettre en perspective les histoires et cultures et la nécessité de prendre en compte les contextes : « Si on pense au design comme à un milieu de développement économique et industriel, le fait de disposer ou non d’un tissu industriel traditionnel, historique, est essentiel pour la profession de designer. Je constate, en comparant la Belgique à mon pays d’origine, que le tissu industriel italien a généré un tout autre type de designers que ceux présents en Belgique, où la tradition industrielle design n’est pas aussi présente, malgré un passé pourtant relativement florissant. La Belgique a abrité des designers, mais il n’existe pas de véritable design belge, ni de tradition industrielle forte, contrairement à l’Italie, à l’Allemagne, ou encore aux Pays-Bas où se situe entre autres Philips, à Eindhoven. »
Outre l’économie circulaire, le magazine aborde aussi le point de vue de l’économie collaborative, interrogeant la nébuleuse d’initiatives que regroupe cette expression, la question réelle du partage, les variations législatives propres à chaque pays, et la nécessaire réflexion à aborder pour trouver un équilibre entre des modèles viables économiquement et une certaine vision du service.
Dans la présentation de projets d’avant-garde, la question du design et de l’eau est aussi présente dans les champs d’interrogations néerlandais. Un article recense notamment des expérimentations diverses, à l’images les dalles poreuses de Fien Dekker, ou les concepts proposés l’agence de design Studio Bas Sala, pour récupérer l’eau de pluie dans son jardin. Mais surtout revient sur la vision très novatrice d’ Anouk Van der Poll, à l’origine de l’exposition « Embassy of Water » à la Dutch Design Week va plus loin : « «Au cours des prochaines années, les designers concernés par la problématique de l’eau s’attacheront bien plus à développer des projets régénérateurs en étudiant comment améliorer la qualité de l’eau et collaborer avec la nature (…) «Le design régénérateur va beaucoup plus loin que l’imitation de la nature (ce qu’on appelle le biomimétisme), car il ne place plus l’homme, mais bien l’eau et la nature au centre de ses préoccupations.»
Dans cette édition spéciale Design , bien d’autres sujets permettent aussi de mettre en avant l’importance des échanges pour nourrir la créativité et les influences dans les pratiques du design. On y retrouvera bien évidemment l’importance du Grand Hornu dans les coopérations transfrontalières, dans un article où Marie Pok, actuelle directrice du Centre d’Innovation Design, rappelle la déferlante singulière du design néerlandais en Belgique (et plus largement en Euripe) grâce au concept détonnant de l’entreprise Droog Design. Les expériences du récent collectif flamand Brut, révélés dans les dernières éditions de la Milan Design Week, sont aussi un autre approche de l’importance de mutualiser ses forces créatives, quitte à jouer des lignes de démarcation entre art et design. Enfin, le Néerlandais Frank Kolkman propose des expériences et des installations abordant le design d’un point de vue spéculatif : « C’est pourquoi, en tant que designers, nous ne devons pas seulement chercher de nouvelles chances et possibilités, mais aussi tenter de prédire de nouvelles problématiques et de nouveaux dilemmes. Pour que nous puissions en discuter, de préférence sur la base d’un large débat. Il ne s’agit donc pas seulement de concevoir la voiture de l’avenir, mais aussi de réfléchir à la forme que prendront les embouteillages.»
Un numéro passionnant, qui met en lumière les points de rencontres entre les innovations et les terrains de recherche qui existent en Flandres, en Belgique, aux Pays Bas et en France, tout en pointant habilement les spécificités de chaque territoire, qui rendent ces échanges essentiels, et qui devraient animer l’esprit de Lille 2020 (dont les événements d’ouverture sont reportés à septembre). Un positionnement plus que d’actualité, dans cette période où chacun espère que donner du sens à cette crise planétaire inédite, en imaginant que le design, sera enfin reconnu dans l’ensemble des secteurs essentiels à la vie de nos sociétés, dans sa capacité à apporter des réponses, à penser de façon optimale les synergies .
Septentrion, avril 2020, 164 p., 29 euros
Pour en savoir plus sur le magazine


Talents & Co, agence internationale de conseil en management de projets et de carrières spécialisée dans les domaines de l’architecture et du design, et la Région Ile-de-France ont lancé un appel à candidatures pour la conception , par une démarche de design, le Centre de Documentation et d’Information « du futur » des lycées franciliens.
Les designers sont invités à imaginer un concept innovant, modulable et adaptable à l’ensemble des CDI de la Région Île-de-France
Les évolutions technologiques ont bouleversé les conditions d’accès à l’information et aux connaissances, et ont créé de nouveaux besoins et de nouvelles conditions de formations. Cette transformation numérique n’a cessé de questionner les acteurs du monde de l’éducation, entrainant une mutation dans les pratiques pédagogiques et dans les rapports entre pédagogues et apprenants.
Cette démarche s’inscrit ainsi dans une réflexion de la Région Ile-de-France pour transformer le Centre de Documentation et d’Information, cœur du lycée, en un nouveau lieu de vie et d’apprentissage : un « CDI du futur » destiné à assurer un accueil de tous les publics des communautés scolaires, et à répondre aux missions premières de cet espace porté par les professeurs documentalistes.
Les équipes candidates sélectionnées pour participer à la consultation seront retenues aux vues des compétences identifiées suivantes nécessaires à l’opération telle qu’envisagée :
- Design de service
 - Design d’espace
 - Design de produit (y compris mobilier)
 - Design de message (signalétique)
 - Usage du numérique et réseaux
 - Acoustique
 - Economie de la construction
 
Dépôt de candidatures
La date limite de dépôt de dossiers a été fixée au 30 avril 2020 à 17 heures, remise des prestations le 31 juillet 2020, désignation du lauréat en décembre 2020 pour un démarrage de la mission de design en janvier 2021.
Les pièces de l’appel à candidatures (modalités, rendu, critères d’évaluation, indemnité…) sont téléchargeables ici.
A l’issue de l’appel à candidatures, cinq équipes seront retenues pour la deuxième phase et pourront remettre avant le 31 juillet 2020 leur concept innovant amené à être décliné dans six (6) sites pilotes dès janvier 2021.
Ces sites pilotes franciliens seront dévoilés lors de la deuxième phase. Ils ont été retenus pour la diversité de leur localisation, leur architecture et la variété de leur structure pédagogique. Ces sites ont une surface utile comprise entre 300 et 50 m2. Le concept design qui sera proposé par les candidats devra respecter un budget de 700 €/m2 de surface utile, mobilier compris, mais hors équipements.
Au-delà de ces six CDI pilotes, le concept devra être adaptable à l’ensemble des CDI des lycées de la Région Ile-de-France. La mission sera donc ardue car le concept se voudra extrêmement modulable tout en respectant nombre de contraintes matériels telles que le nombre d’utilisateurs, les surfaces, la sécurité, etc.
Le projet devra également s’inscrire dans une démarche environnementale: basse consommation énergétique, confort acoustique et visuel des usagers, choix des matériaux (utilisation de matériaux biosourcés), optimisation de la maintenance des espaces et du mobilier.
Appel d’offres : calendrier prévisionnel
- Remise des candidatures : jeudi 30 avril 2020
 - Lancement de la deuxième phase de consultation : jeudi 4 juin 2020
 - Remise des prestations de la deuxième phase : vendredi 31 juillet 2020
 - Commission technique : septembre 2020
 - Commission d’appels d’offres : octobre 2020
 - Négociations : novembre 2020
 - Désignation du lauréat : décembre 2020
 - Démarrage de la mission de Design : janvier 2021
 

Compte tenu de la crise sanitaire actuelle, l’organisation du concours Le Groupe de Gainerie 91 a reconsidéré le rétroplanning de cette 7e édition de son Concours Design. Les candidats ont jusqu’au 30 avril 2020 pour soumettre leur dossier aux professionnels du luxe, et tenter de remporter l’un des trois prix mis à disposition.
Depuis 1967, le Groupe Gainerie 91 fabrique écrins et présentoirs pour les plus grands noms des vins et spiritueux, de la parfumerie, de l’horlogerie et de la joaillerie français et internationaux (Chaumet, Chanel, Harry Winston, Louis Vuitton ou encore Van Cleef & Arpels).
Cette année, les candidats, encore étudiants, sont amenés à créer un packaging qui respectent les codes du luxe. Leurs projets mélangeront donc authenticité, savoir-faire, personnalisation et éco-responsabilité afin d’imaginer le prochain écrin de l’une des catégories du concours : horlogerie & joaillerie, parfums & cosmétiques et vins & spiritueux. Des productions qui devront être accessibles et reproductibles grâce aux choix des bons matériaux et des techniques de fabrication adéquates.
Afin de booster la créativité, le Groupe Gainerie 91 remettra trois prix,
– Premier prix : 2000 euros ou un MacBook Pro
– Second prix : 800 euros ou une imprimante 3D FlashForge PRO
– Troisième prix : 400 euros ou une tablette graphique Wacom
Un “Prix du Public” sera remis cette année aussi, doté de 300 euros ou d’un Smart Writing set Moleskine.
Un planning remis à jour
- Date de clôture de dépôt des dossiers: 30 avril
 - Date de lancement prix du public: 25 mai
 - Date de sélection des gagnants: 18 juin
 - Date de clôture du prix du public: 31 août
 - Date de la remise de prix: 10 septembre
 

En 2019, c’est Meana Oval qui a été couronné. Afin de répondre à la thématique “Quand le luxe se prend au jeu”, l’étudiante de l’ENSA Limoges a proposé Jacob, une palette de maquillage à double ouverture, lui conférant un aspect ludique. Le jeu s’installe dans la manipulation de l’écrin : en l’ouvrant du côté droit, on accède à deux couleurs de fards ainsi qu’à deux petits pinceaux. Du côté gauche se trouvent deux autres couleurs ainsi qu’un miroir.
Les dossiers d’inscription au concours sont à envoyer par Wetransfer à :
concours@gainerie91.com
Pour toute question, merci de contacter Clara Alvarez :
concours@gainerie91.com / 01 78 75 20 83

Depuis 2010, la Biennale Émergence réunit designers et artisans au Centre national de la danse à Pantin. La prochaine édition aura lieu du 8 au 11 octobre. L’appel à candidatures pour la prochaine édition est ouvert jusqu’au 30 avril. Intramuros est partenaire de l’événement.
La 6e édition de la Biennale Émergence s’organisera autour de la thématique “Ressources” : “« En écho à cette prise de conscience qui irrigue désormais l’écosystème du design et des savoir-faire, cette 6e édition d’Émergences fait entrer en résonance des créations d’échelles et d’horizons multiples. Révéler d’admirables ressources et donner à voir de nouvelles économies, de nouveaux usages et de nouvelles esthétiques, c’est ce que nous souhaitons partager grâce au commissariat porté par Frédéric Bouchet et Didier Courbot »,explique Gérard Cosme, président du territoire Est Ensemble.
Appels à candidatures
La Biennale Émergence comprendra une exposition centrale et un espace Concept Store.
Pour l’exposition,  l’appel à candidature est ouvert aux designers et aux artisans d’art professionnels. Une centaine d’œuvres seront sélectionnées pour leurs dimensions créatives et leurs capacités à faire écho à la thématique “Ressources” dans le cadre du parcours d’exposition.Le(s) projet(s) soumis lors de la candidature peuvent être déjà réalisés ou en cours de réalisation. Les candidats s’engagent à terminer les projets retenus avant le 14 juin 2020. Les dossiers seront sélectionnés par un jury d’experts.
Pour le Concept Store, les pièces seront choisies par les commissaires d’exposition et la créatrice du concept store, en écho à la programmation. Cet espace est avant tout l’occasion pour les designers et artisans de commercialiser auprès des professionnels et du grand public leurs dernières créations.

La grand-messe annuelle du design, initialement prévue en avril, avait déjà été décalée en juin. Compte tenu des circonstances sanitaires, on se doutait que sa tenue était remise en questions, les plus optimistes espérant un second report à l’automne. L’information officielle est arrivée avant le week-end, l’événement est reporté à avril 2021. Communiqué.
“Le Salone del Mobile.Milano suspend son édition 2020, qui est reprogrammée pour le 13- 18 avril 2021. La persistance de l’urgence sanitaire, qui est en train de s’étendre à tous les pays du monde, a décidé les responsables du Salone del Mobile.Milano à choisir le renvoi. Les conditions qui les avaient poussés à reporter la manifestation d’avril à juin 2020, comme annoncé le 25 février, ne sont plus d’actualité. On a essayé de garder jusqu’à la dernière minute la date de juin afin de faire en sorte que la manifestation se déroule de manière normale. Mais le scénario actuel a complètement changé et les incertitudes à moyen terme ne permettent pas de confirmer la tenue du Salone.
L’édition 2021, qui célébrera le soixantième anniversaire du Salone, sera un rendez-vous spécial pour tout le secteur. Pour la première fois, en même temps que Salone Internazionale del Mobile, Complément d’Ameublement, Workplace3.0, S.Project et SaloneSatellite, toutes les biennales seront présentes. Euroluce, Salon International du Luminaire, déjà prévu en 2021, sera accompagné d’EuroCucina / Salon International des Meubles de Cuisine, de FTK – Technology For the Kitchen et du Salon International de la Salle de Bain.
Une seule grande manifestation de système qui sera une nouvelle opportunité de relance pour les entreprises, pour toute la filière travaillant en synergie avec le Salone et pour la ville de Milan.”