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Pour la Milan Design Week, Ethimo dévoile le fauteuil dining Allaperto Bistrò et le fauteuil Grand Life, deux nouveautés qui viennent agrandir respectivement les collections Allaperto et Grand Life.
Pour cette nouvelle édition de la Milan Design Week, la marque italienne Ethimo propose de découvrir en exclusivité deux nouvelles assises. D’une part, le fauteuil Allaperto Bistrò, qui vient compléter la collection lounge emblématique Allaperto, imaginée par Matteo Thun et Antonio Rodriguez ainsi que le fauteuil Grand Life, imaginé par Christophe Pillet.
Allaperto Bistrò, fauteuil d’inspiration parisienne
Inspiré par l’atmosphère chaleureuse des cafés français, Allaperto Bistrò est un petit fauteuil dining, réinterprété par Ethimo, Matteo Thun et Antonio Rodriguez. Il se caractérise par le confort ergonomique de son assise, mais aussi par son allure singulière, conservant le charme intemporel du tressage.

Un modèle avec une forte inspiration parisienne, associée à un design simple et fonctionnel, qui reflète parfaitement l’esprit dynamique de la collection Allaperto dans son ensemble. Pratique, fonctionnel et facilement empilable, le fauteuil Allaperto Bistrò peut ainsi s’associer à n’importe quel type de tables, peu importe leur forme, usage ou matière.
Grand Life, générosité et élégance
La collection Grand Life, designée par Christophe Pillet, se raconte à travers des meubles lounge à l’ergonomie accueillante, synonyme d’une vie en plein air décontractée et d’un quotidien raffiné. Elle se complète ainsi d’un nouveau fauteuil de table inspiré de l’emblématique bergère. Un fauteuil aux proportions généreuses, qui révèle une élégance et un esprit haute couture, en parfaite cohérence avec toute la gamme.


Le Grand Life reprend la même composition formelle et matérielle que la bergère : sa structure est réalisée en teck naturel, tandis que son dossier prend forme dans l’entrelacement d’une corde acrylique, qui évoque le travail artisanal de l’ancienne paille de Vienne. Ses coussins d’assise et de dossier sont entièrement déhoussables et sont spécialement conçus pour l’extérieur.

La marque de luminaires tchèque Lasvit sera présente sur le salon Euroluce du 18 au 23 avril à Milan pour y présenter ses nouveautés, dont la collection Miles, imaginée par le duo Yabu Pushelberg.
Pour cette nouvelle édition d’EuroLuce, salon international dédié aux luminaires, Lasvit fait parti des 450 exposants réunis pour dévoiler ses nouveautés 2023. Parmi elles, la collection de luminaires Miles, pensée par Yabu Pushelberg (cf portrait Intramuros 215), inspirée par les nombreux parallèles entre la musique et le soufflage du verre.
Un jeu d’équilibre et de rythme
Sur le plan formel, il y a un clin d’œil évident aux instruments cuivres, qui fait référence aux souffleurs de verre. Pour autant, ce qui est moins évident, c’est l’équilibre constant qui doit être maintenu lorsque l’on pousse la fabrication du verre à sa limite, qui doit prendre en compte l’innovation et les contraintes physiques du matériau et des techniques. Dans cette collection, des boîtiers extérieurs simples permettent d’abriter les formes de corne courbes et élégamment cannelées à l’intérieur. Une fois empilées, elles deviennent une sculpture lumineuse rythmée, qui attire l’attention tout en s’harmonisant avec n’importe quel environnement.


D’autres nouveautés imaginées par Maxim Velčovský, LLEV, Martin Gallo, les frères Campana et David Rockwell sont également dévoilées sur le stand de Lasvit, sur une scénographie de Matěj Janský et Cyril Dunděra.

Dans le cadre de la Milan Design Week, du 17 au 23 avril, Atelier Sedap prend pour la première fois ses quartiers chez Zeus Noto. L’occasion de présenter les produits de son dernier catalogue Nuances et matières, imaginé en collaboration avec Normal Studio.
Créé en 1968, Atelier Sedap a pour ambition d’explorer le plâtre sous toutes ses formes en poussant au maximum les techniques de sa mise en œuvre. Un savoir-faire artisanal transmis de génération en génération dont l’héritage fut récompensé en 2014 par l’attribution du label EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant.
Revisite de collections historiques
Afin de faire valoir le potentiel inégalé du plâtre matériau noble, les direteurs artistiques de la marque, Jean-François Dingjian et Eloi Chafaï ont décidé de revisiter ses collections historiques avec la sélection « Nuances et Matières ». Le plâtre fait partie de ces matériaux sains, solides et durable, idéal pour concevoir tout type de pièces d’ornement, de luminaires et autres objets. Ils réinterprêtent ainsi des produits emblématiques de la marque : appliques, plafonniers, suspensions… Ils sont par ailleurs parvenus à révéler le potentiel créatif de la texture du plâtre ; une démarche d’innovation propre à Normal Studio, agence de création industrielle avec qui ils collaborent.
Cette expérimentation sur des produits façonnés à la main permet de générer une écriture craft, qui donne aux produits finis davantage d’aspérités, de brillance et de reflets.


Conçue à partir d’une combinaison de teintes et d’inclusions minérales, la sélection Nuances et Matières se singularise donc par ses textures et ses teintes inédites puisqu’elle se décline en quatre couleurs – Gypse, Grès, Argile, Tuf – et en trois inclusions de matières premières minérales biosourcées ou recyclées : Marin (coquilles de moule), Émeraude (verre vert pilé), Corail (concassé de Cristobalite).



Après Raphaël Navot en janvier, c’est le studio Muller Van Severen, composé de Fien Muller et Hannes Van Severen qui a été désigné comme designer de l’année pour l’édition de septembre de Maison&Objet.
Studio fondé en 2011, Fien Muller et Hannes Van Severen étaient respectivement issus de la photographie et de la sculpture avant de se lancer dans le design. Basé à Gand, le duo belge devenu Muller Van Severen, s’est affranchi de leurs deux champs créatifs d’origine pour investir le vaste territoire du design, avec l’envie de bousculer les codes et les usages du mobilier d’intérieur.
Des pièces alliant couleur et avant-gardisme
A travers un langage stylistique basé sur la juxtaposition de matériaux et de couleurs dans une étonnante épure formelle, le duo s’est vite démarqué comme figure incontournable du design contemporain. Leurs pièces souvent avant-gardistes, anticipent autant les tendances que les mutations sociétales.


Pour les mettre à l’honneur, la prochaine édition de Maison&Objet, qui se tiendra du 7 au 11 septembre prochain, retracera leurs douze années de création du duo à travers une exposition toute en couleur, imaginée comme un reflet de leur territoire créatif et qui réunira des pièces de leurs séries iconiques comme Future Primitive, Wire ou Alltubes. L’occasion également de présenter de nouvelles productions et commandes, telles qu’une série de vases pour Bitossi, un tapis imaginé pour le leader du textile d’ameublement Kvadrat, ou encore une lampe de sol développée pour valerie_objects.

En parcourant les allées de cette 10e édition de Workspace, le constat est clair : après la modularité et la flexibilité, le bien-être au travail devient la question centrale des aménagements des bureaux. Une thématique dont se sont emparés la majeure partie des exposants, en valorisant des solutions, en marge des problématiques sociales et environnementales actuelles.
Cabines acoustiques dernière génération, mobilier recyclé, systèmes modulables et instinctifs, les exposants de cette édition anniversaire ont clairement misé sur le confort et le bien-être tout en maintenant un développement des process en respect de l’environnement.
Des marques engagées et responsables
Marque engagée lancé par Moore Design, Less is Moore développe des solutions qui repensent les bureaux en prenant en compte les attentes actuelles de ses clients. Tout le mobilier fabriqué par la marque est conçu à partir de matériau issu de matière recyclée ; l’entreprise souriant les innovations pour aider leurs partenaires à passer à une production à l’échelle industrielle. Ainsi, sur le stand Moore, on retrouvait des plateaux de tables faites à partir de coquilles de moules ou d’huître, des dossiers de chaises à partir de chutes de jean ou toiles de jutes. On retrouvait notamment des plateaux de tables de bureaux, de casiers, réalisés avec Le Pavé, qui les fabrique à partir de plastiques recyclés. Toujours distributeur, Moore Design, exposait aussi des tabourets de Komut, éco-conçus à partir de matière recyclée ou bio-sourcée et fabriqués en impression 3D. Différents produits de Moore étaient d’ailleurs exposés sur l’espace tendance du salon, scénographié par Karl Petit, qui proposait pour le visiteur pressé un condensé des innovations du salon.


Des solutions toujours plus instinctives et pratiques
Tables à hauteur réglables ou ensemble de tables et chaises hautes, les stands valorisaient la nécessité de changer facilement de position assise ou debout au cours d’une journée de travail. Parmi les différents systèmes de réglages toujours plus fins, et réglables facilement, Mara présentait ses best-sellers toujours bluffants dans leur principes brevetés : un simple système de verrin mis au point en interne par les équipes de recherche et développement qui met un réglage de hauteur rapide et intuitif, sans faire appel à un système électrifié ou gazeux. Un principe d’innovation qui continue d’être la signature de la maison italienne, avec des systèmes de rangements ultra ergonomiques.

Dans cette optimisation des valeurs sûres, sur le stand d’à côté, Vitra présentait pour la première fois au public Joyn 2 et Abalon, désignées par les frères Bouroullec. Un système de table plus que jamais multifonctions pour répondre aux besoin de connexion, tout en invisibilisant au maximum les câbles. Une table de 6 mètres reposant subtilement sur deux pieds, et vécue comme un espace instinctivement partagé, facilitant ainsi les échanges en offrant du vis-à-vis entre les collaborateurs ou en choisissant la concentration avec l’intégration de séparateurs d’espace. On notera aussi le sofa Abalon, recouvert d’un tissus Kvadrat d’une élasticité interessante, travailler dans sa forme et son matériau pour le confort du repos de la tête ; et offrant une protection acoustique intéressante, comme nous avons a pu le tester en direct dans le brouhaha du salon.

Les cabines acoustiques en plein essor
Difficile aussi en parcourant les stands de ne pas prendre conscience de la réalité des nouveaux aménagements d’espace avec des propositions de structures pour former des îlots acoustiques, voire la prolifération sur ce salon, des propositions de cabines acoustiques : entre réaménagements des open spaces pour plus d’intimité des appels et le développement incontournable des espaces de coworking, ces espaces fermés sont autant des cabines d’appels pour des réunions privées que des espaces d’accueil de visioconférences partagées. On notera la proposition intéressante de la société française Work with Islands, lancée en 2018, qui propose des solutions de cabines acoustiques isolantes, allant d’une à quatre personnes. Des « ilots de sérénité », fabriqués et assemblés en France, en utilisant un maximum de matériaux recyclés, notamment du jean.


Silvera mettait en avant sur son stand les structures Arcadia de l’entreprise anglaise Spacestor : un système modulable, développé en collaboration avec le cabinet d’architectes Gensler sur près de deux ans, dont les modules s’assemblent selon la configuration souhaitée. Un espace « igloo », à la douceur acoustique pour créer un espace de réunion apaisant sur un plateau grâce à des systèmes sous formes d’arches, qui permettent des échanges en duo ou des conversations protégées dans une alternative à la cabine fermée. Ces solutions isolantes se fixent en quelques vis et sont disponibles en plusieurs couleurs, en cinq modules différents et personnalisables selon les envies. D’autres marques – notamment scandinaves – présentaient aussi des systèmes de panneaux muraux acoustiques modulables pour la qualité sonore des espaces.
Séparateurs d’espace entre rangements et déco végétale
De nombreux éditeurs ont aussi proposés des solutions de rangements modulables et multifonctions, alternant rayons de bibliothèques, casiers fermés ou espaces ajoutrés accueillant des plantes. Voire totalement dédiés aux plantes comme l’exposait le système Hévéa de Pedrali dévoilé à Milan l’an passé. On pouvait aussi remarquer çà et là, la multiplication d’accessoires liés à l’accueil de plantes (vases, pots déplaçables). Et si l’on avait vraiment encore un doute sur la place réservée au végétal au bureau, la présence de murs végétaux ou d’entreprises de services dédiées comme Akagreen achevaient de convaincre sur l’intégration aujourd’hui évidente des plantes dans un environnement de travail.
Déplacer l’espace de travail à l’extérieur
Généralement associé à un temps de pause, l’espace extérieur avait pourtant été investi par beaucoup au moment de la crise sanitaire. C’est en partant de ce constat que les fondateurs de la French Cabine – habituellement davantage sur le secteur des pergolas – ont imaginé des « bulles », adaptées pour le travail en extérieur. Ces structures en bois forment des micros-cabines optimisées qui peuvent se déplacer sur roulettes, et qui prennent en compte les besoins nécessaires pour un travail en extérieur : le toit ajouré assure un espace ombragé pour travailler sur écran, voire contient des suspensions pour s’éclairer en session nocturne, une banquette confortable et un système de prise pour charger son ordinateur. Une volonté de prouver que l’on peut travailler au grand air, et que les terrasses ne sont pas réservées aux seuls temps de pause.

Cette nouvelle édition de Workspace Expo, très riche en propositions, reconfirme une fois de plus une position de leader en terme de présentation pour l’aménagement des espaces de travail, tout en mettant l’accent cette année sur les efforts fournis par le secteur pour s’inscrire dans des démarches respectueuses de l’environnement.

Jusqu’au 4 juin, les diplômés 2022 de l’Ecole supérieure d’art et de design de Saint-Etienne (ESADSE) exposent leur projet de dernière année… Une vue d’ensemble proposée par des commissaires extérieurs, loin des présentations classiques, qui peut dérouter certains, mais qui, en décontextualisant de la démarche de diplôme les pièces présentées, les inscrivent dans un « après » commun. « Total Recall », en référence à la nouvelle de Philippe K. Dick, prend ainsi le parti d’offrir au visiteur un instantané général embrassant l’ensemble des préoccupations portées par les jeunes artistes et designers.


Depuis 2022, l’Ecole supérieure d’art et de design de Saint-Etienne challenge la mise en lumière les travaux des dernières promotions diplômées : le commissariat est confié à des personnalités extérieures , qui portent sur les projets un autre regard que celui de l’équipe pédagogique. Ce sont Julie Portier et le collectif It’s Our Playground qui ont eu la mission de scénographie les propositions de l’ensemble des étudiants diplômés en 2022.
Dans un dialogue avec les étudiants ils ont choisi des pièces de leur projet de fin d’études, voire des éléments créés dans la continuité. Et ont pris le parti de les dispatcher au travers de l’exposition, dans une volonté de faire émerger des thèmes d’ensemble et d’interpeler le spectateur.
Au premier abord donc, difficile de concevoir que l’on se trouve face à différents projets qui ont été menés avec un protocole particulier, un mémoire de recherche et des itérations documentées. Il faut effectivement s’appuyer sur les programmes et plans distribués à l’entrée pour souvent recomposer les puzzles d’un même projet, voire consulter le site internet de l’école pour celui qui veut aller plus loin dans la compréhension de la démarche du jeune diplômé.



Le titre « total Recall » a été choisi en référence à la nouvelle de Philippe K Dick, adaptée au cinéma par Paul Verhoeven, qui imagine la possibilité de se faire implanter de faux souvenirs, de voyages ou d’actes héroïques. C’est cette omniprésence de la relation au temps dans les différents projets de diplômes, qui a d’abord frappé les commissaires et qui explique ce choix. Et c’est aussi une autre relation au temps des œuvres, au départ terminées pour un examen, qui est en jeu ici , dans un contraste scénographique pensé aussi dans les strates d’une relation au temps, depuis une mise en « façade » à l’entrée de l’exposition jusqu’à la dernière partie dans l’obscurité relative.
Des réminiscences de l’enfance à la recherche autour du deuil, expressions autour de points de passage comme les portes ou d’objets transitionnels, d’objets « passerelles », les restitution d’expériences urbaines à travers le regard de skatteurs, d’artiste graffeurs, ou de restitutions virtuelles; la réappropriation d’outils relationnels comme les boîtes aux lettres ou la mise à nu de la violence codifiée dans les dialogues de gamers en immersion… les sujets d’interrogations et d’engagements sont nombreux. Voire assez déroutants : quand certains requestionnent un rapport à la vie sauvage, dans une étude de terrain où l’on retrouve une inspiration de B. Morizot, d’autres recréent un rituel autour du rapport au feu.
Chaque année, un jury décerne un prix à deux projets, en art et en design. Cette année, avec l’appui du mécène AXA, le prix design a récompensé la recherche de Kunhong Du, qui s’est intéressé à la création de compagnons réconfortants pour les malades dans une observation fine des besoins du malade. Un travail qu’il compte poursuivre avec la bourse reçue. Le prix Art sera décerné avec ArtPres le 25 avril.




Du 30 mars au 2 avril, dans le cadre des Journée Européennes des Métiers d’art (JEMA), le Campus Mode Métiers d’Art et Design en partenariat avec le Mobilier national et le Comité Colbert organisent une exposition pour valoriser les savoir-faire et les métiers d’art.
Pour la deuxième édition de « Entrez En Matières », le public est invité à découvrir, du 30 mars au 2 avril, les gestes professionnels exécutés par les maîtres d’art de 11 grandes maisons partenaires – Chanel, Le19m, Bernardaud, Saint Louis, Cristofle, J.M Weston, S.T Dupont, Atelier de la Boiserie, Procédés Chenel, Mobilier National et la Manufacture de Sèvres – et par les formateurs et talents de demain inscrits dans les diplômes « métiers d’art » des 18 établissements du Campus comme l’Ecole Estienne, l’Ecole Boulle, l’Ensaama, Duperré…

Une exposition qui mettra en avant pas moins de 34 savoir-faire, à découvrir gratuitement au Mobilier National, 34 rue des Gobelins, 75013 Paris.

Le salon Workspace Expo, spécialiste du design, mobilier et l’aménagement des espaces de travail, revient pour une 10e édition anniversaire du 4 au 6 avril à Paris, Porte de Versailles, Pavillon 1.
Avec ses 18 009 visiteurs en 2022, le salon Workspace Expo a confirmé son statut de 1er salon B toB européen pour le mobilier et l’aménagement des espaces de travail en termes d’offre et de visitorat. Sur le salon, 299 marques étaient présentes, dont 83 en tant que nouvelles marques, un succès ! En 2023, le salon compte réitérer l’expérience avec un intitulé pour le moins parlant « 10 ans au vert ».
Des entretiens tournés vers la RSE
À l’heure où les modes de travail évoluent et où les espaces du tertiaire se transforment, comment penser ou repenser ces espaces ? Comment imagine-t-on les tendances à venir tout en réfléchissant aux nouveaux enjeux RSE ? Pour tenter de répondre à ces questions, le salon Workspace organise différents « Grands entretiens » avec différents acteurs du secteur.
Au programme de ces talks organisés à la Salle Perspective :
- Emmanuel Gallina, designer, le mardi 4 avril de 10h30 à 11h30
- Laurent Maugoust et Cécile Chenais, archiectes d’intérieur, le mardi 4 avril de 16h30 à 17h30
- Patrick Norguet, designer, le mercredi 5 avril de 11h à 12h
- Borina Andrieu, Directrice générale de Wilmote & Associés, le mercredi 5 avril de 15h15 à 16h15
- Erwan et Ronan Bouroullec, designers, le mercredi 5 avril de 16h30 à 17h30
- Marcelo Joulia, architecte et designer, le jeudi 6 avril de 10h15 à 11h15
- Karl Petit, architecte, le jeudi 6 avril de 16h30 à 17h30

Un espace tendance scénographié par Karl Petit
Pour cette 10e édition, le Studio K, fondé par Karl Petit, a imaginé l’espace tendance en proposant de créer un univers maison, toujours sur le thème « 10 ans au vert ». Un espace qui basé sur cinq pilliers : origines, seconde vie, upcycling, intégration et croissance.
Les lauréats du programme « l’Art et la Matière » annoncés sur le stand de Valdélia
Egalement présent au stand H53-G52 pour cette 10e édition anniversaire, l’éco-organisme Valdélia profitera de ces trois jours pour présenter aux visiteurs les différentes possibilités de secondes vies du mobilier professionnel à travers l’occasion, le réemploi, la réutilisation, l’upcycling, ou encore le recyclage. Ce sera également l’occasion pour les équipes de dévoiler les 4 candidats retenus pour le programme « L’Art & la Matière », le mercredi 5 avril à 16h30. Un programme créé par Valdelia et la Ressourcerie Créative ATELIER D’éco-SOLIDAIRE qui offre un accompagnement d’un an aux structures de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), pour développer une offre de mobilier en upcycling.
Toutes les informations concernant le salon sont disponibles ici.

Méconnu du public et cependant décoré par l’Académie d’Architecture Française, l’architecte et designer José Zanine Caldas est exposé à la Carpenters Workshop Gallery Paris jusqu’au 22 avril. C’est sous le nom de « Denuncia » que cette rétrospective rend hommage au créateur pluridisciplinaire et à son engagement environnemental avec 90 pièces exposées.
Devenu une véritable figure de proue de la création moderniste du Brésil, Caldas fabrique des maquettes architecturales à 20 ans. Il travaille notamment aux côtés d’Oscar Niemeyer et se forme seul à l’architecture et au design.

Une création en trois temps
Une dizaine d’années plus tard, l’autodidacte se lance dans la création et la vente de mobilier en contreplaqué. Dans un souci d’optimisation de la matière, il innove en découpant le matériau jusque-là moulé, réduit les rebus et fabrique des meubles haut de gamme mais accessibles. Cette période de production industrielle pauliste, pionnière à l’époque, est connue sous le nom de « Moveis Artisticos Z ».

Mais en 1964, Caldas fuit le régime militaire dictatorial et Sao Paulo pour Bahia, sa terre natale. Les forêts luxuriantes de la région l’inspirent et Caldas entre dans son second cycle créatif, « Moveis Denuncia » (que l’on pourrait traduire par mobilier dénonciateur). Brutalistes, ces pièces sont sculptées directement dans le bois massif, souvent récupéré, et témoignent du lien fort entre l’artiste et la nature. L’architecte réinvente la construction d’habitats réalisés à partir de matériaux de démolition ou d’arbres morts.

Si le Musée des Arts Décoratifs lui a consacré une rétrospective en 1989, « Zanine, l’architecte et la forêt », la Carpenters Workshop Gallery expose des pièces à découvrir ou à revoir sans plus attendre, le tout sur fond de photos d’architecture de Caldas.
Carpenters Workshop Gallery, 54 rue de la Verrerie 75004 Paris

Workspace, le salon du design, du mobilier et de l’aménagement des espaces de travail, se déroulera du 4 au 6 avril à Paris, Porte de Versailles, Pavillon 1. Une édition marquée par un dixième anniversaire, et un panel de conférenciers de haute volée.
Workspace Expo confirme son statut de 1er salon B toB européen pour le mobilier et l’aménagement des espaces de travail en termes d’offre et de visitorat. Lors de sa dernière édition, 18 009 visiteurs se sont réunis pour identifier les innovations et nouveautés dans le secteur du bureau à la recherche d’innovation, de solutions et d’idées pour leurs espaces de travail. Décisionnaires finaux, acheteurs, prescripteurs, architectes… se sont retrouvés sur le salon, véritable carrefour d’échange et de réflexion, pendant 3 jours.

Workspace : une édition 2023 tournée vers l’avenir
En 2023, Workspace Expo fête ses 10 ans. Plus de 300 exposants sont attendus avec les plus belles marques du marché telles que Vitra, Lapalma, Pedrali, Nowy Styl, Kastel, Silvera, LBC, Moore, Orangebox, Actiù, Bene, Sedus, Haworth, Interstuhl, Mara, Fantoni, Dynamobel, etc.
Un programme exceptionnel de conférences prospectives sur l’avenir des espaces de travail est mis en place avec des architectes et des designers de renom tels que Borina Andrieu, directrice générale de Wilmotte & Associés, Patrick Norguet, designer français, Ronan & Erwan Bouroullec, designers français, Marcelo Julia, architecte et designer argentin, Emmanuel Gallina, designer franco-italien.


L’espace tendance réalisé par l’architecte Karl Petit, Studio K sera organisé autour du thème « 10 ans au vert ». L’écoresponsabilité est enjeu majeur pour notre planète. Il trouve une déclinaison naturelle au sein des espaces de travail. La scénographie présentée, avec le concours des exposants du salon, proposera une sélection argumentée de produits spécifiques pour imaginer des lieux à la fois conviviaux, et respectueux.
Workspace Expo est plus que jamais le lieu pour pérenniser son business, le développer et représente un réel accélérateur incontournable pour votre activité.
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Designer et artiste travaillant notamment sur les questions d’exploitation nouvelle – et potentiellement de détournement technologique – des outils électroniques (Tech mining) et sur les principes de recyclage des déchets électroniques (e-waste), Benjamin Gaulon aime partager sa pratique dans des workshops pédagogiques et participatifs. Une approche mêlant hacking et design critique vérifiée lors d’une session productive à l’iMAL de Bruxelles.

Designer graphique à l’origine (il est diplômé en BTS communication visuelle à Nevers, puis des Arts Décos de Strasbourg), Benjamin Gaulon s’est rapidement tourné vers des pratiques artistiques électroniques après son master en Interactive Media (MADTech) au Frank Mohr Institute de Groningue. Dans son modus operandi, il a très vite intégré une réflexion basée sur les questions de cycle de vie de la technologie, dans le sillage de collectifs hacktivistes (reliant des principes d’activisme politique à des questions de hacking informatique) comme BAN (Based Action Network) aux Etats-Unis, qui s’intéresse aux questions des déchets technologiques avec un profil écologique très militant. Ses séries de travaux comme Retail Poisoning, visant à pervertir les principes de consommation numérique en injectant des datas viciées ou du matériel électronique corrompu dans nos objets électroniques du quotidien l’a introduit à une certaine conceptualisation de l’objet, particulièrement des téléphones portables (série Broken Phones), mais aussi du minitel, dont il a essayé de repenser les usages.


Chez Benjamin Gaulon, l’idée de recyclage est essentielle. Elle l’a même amené à imaginer une approche créative et disruptive singulière, contenue dans le néologisme « recyclisme » (qui donne son nom à son site web recyclism.com) et qui use des outils du Tech mining, c’est-à-dire de nouveaux principes d’exploitation, voire de détournement, de matériel électronique hardware, équivalent aux nouvelles informations générées et exploitées à partir des données numériques du Data mining, et que l’on retrouve dans le travail d’autres artistes-chercheurs-hackers contemporains comme Nicolas Maigret et Maria Roszkowska (Disnovation.org), Nicolas Nova, ou le collectif RYBN. Son intérêt pour les questions d’e-waste, pistant les manières de réutiliser les déchets technologiques qui nous entourent, l’a conduit à imaginer une ébauche de communauté de chercheurs, artistes et designers intéressés par ces questions, dans le cadre de la Nø-School Nevers, une sorte de « colo pour adultes » se réunissant chaque mois de juillet dans une maison de campagne bourguignonne, pour réfléchir à des projets open source ou live coding, pour produire des artefacts et des circuits imprimés, mais surtout pour mutualiser pratiques et prototypages, notamment autour de ces questions de recyclage technologique.

Workshop e-waste
Plus régulièrement, Benjamin Gaulon organise des workshop orientés e-waste et Tech mining pour ouvrir le champ de ses pratiques à un public de curieux et d’initiés. Fin janvier, c’est dans les locaux de l’iMAL de Bruxelles que s’est tenu un de ces ateliers, intégré dans le programme annuel de rencontres professionnelles The Cookery (accueillant tables-rondes, conférences, workshops et performances), organisé par le principal centre dédié aux arts numériques en Belgique. Pendant deux jours, les questions de réutilisation des appareils électroniques usagers et de recyclage de leurs composants ont été mises sur le grill dans une démarche autant créative que ludique, qui a intéressé un public comprenant des étudiantes en experimental publishing du Piet Zwart Institute de Rotterdam et un enseignant en art numérique de l’ENSAV de La Cambre.
Deux expériences ont été concrètement mises en pratique durant ces deux journées. La première relève de la question du refunct media, visant à « refonctionnaliser » des objets électroniques désuets ou défectueux. Pour cela, chaque participant avait ramené les pièces électroniques les plus diverses, et notamment un banc-titre vidéo vintage (pour placer du texte sur écran) et une armée de petites télés analogiques et de petits moniteurs Watchman à écran. Emmené par Benjamin Gaulon, la petite équipe met rapidement la main à la patte pour souder des mini-caméras à des circuits imprimés, puis les connecter à un convertisseur AV-RF permettant de créer, pinces crocodiles et fiches RCA à l’appui, toute une scénographie sur table reliant caméras, écrans télés analogiques et clavier texte, à la manière d’un réseau fermé CCTV de caméra-surveillance.
Au-delà de cette mise en scène très circuit bending, Benjamin Gaulon « imagine que tout cela peut être sérieusement réutilisé pour quelque chose ». « Un minitel par exemple aujourd’hui peut être un outil recherché car il consomme moins d’énergie qu’un ordinateur », précise-t-il. « Ce type de dispositif est un point d’entrée dans de nouveaux usages low-cost. Avec la raréfaction et la hausse du prix des matières premières, sans oublier la crise des composants électroniques, il est évident qu’il va falloir trouver de nouveaux circuits d’utilisation et de réutilisation ».


Core samples : des sculptures de datas
Parmi la foultitude d’objets ramenés, un certain nombre ne sont pourtant pas fonctionnellement réexploitables. C’est là qu’intervient la deuxième partie de l’atelier, basée sur un principe de recréation récréatif pour produire un artefact à partir du concassage des composants matériels eux-mêmes.
Sur la table, une souris, une imprimante et un lecteur CD s’avèrent inutilisables. Benjamin Gaulon propose de procéder à la réutilisation des matériaux qui les composent (plastique, mais aussi circuits imprimés) en les démontant, puis en les broyant, et enfin en les recomposant en autre chose. Dans sa pratique, Benjamin Gaulon crée des objets façonnés à partir de ce matériau qu’il a baptisé des core samples. L’idée est donc ici de concevoir l’un de ces objets qui renvoie curieusement à une sorte de sculpture de datas, totem annoncé des archéologies du futur. Marteau, scie, presse hydraulique, broyeuse, tout l’arsenal du FabLab de l’iMAL est utilisé pour mettre en pièce ces objets électroniques, puis les transformer en résidus. La matière obtenue au bout de ce laborieux process s’apparente à des granulats composites comme on peut en trouver dans la fabrication du béton. Placée dans un bac, cette matière est d’abord chauffée grâce à un pistolet à chaud pour l’agglomérer (en portant un masque pour éviter les volutes toxiques), puis disposée dans un moule lui aussi recyclé (un cylindre métallique de boîte à café), où elle est méticuleusement tassée pour prendre la forme de son récipient. Après quelques minutes, le cylindre est mis dans l’eau froide, puis découpé afin de libérer l’étrange sculpture arrondie souhaitée.
Au-delà de l’aspect disruptif de la méthode, et au-delà de sa mise en perspective du travail de récupération industrielle actuellement opéré dans les usines de recyclage (mais sans que l’on sache vraiment toujours très bien ce qui est récupéré ou pas, comme le précise Benjamin Gaulon), une évidence très nette apparaît quant aux nouvelles pistes de design industriel pouvant potentiellement procéder d’une telle approche du recyclage. À l’aune de cette expérience, comment ne pas être frappé par la quantité de matière réutilisable que contiennent tous nos stocks de déchets électroniques ? Et comment ne pas penser que leur recyclage puisse en effet constituer une source de matière exploitable et bon marché ? Pour Benjamin Gaulon, cette question de savoir ce qui doit être réutilisé et ce qui doit être détruit ouvre de nombreuses pistes, même s’il ne pense pas que la destruction soit forcément la meilleure idée en termes de design. « Je pense que la bonne idée serait de mieux designer au départ, afin justement d’éviter le surplus de matière », concède-t-il. « Aujourd’hui, plus encore qu’hier, la question n’est pas seulement de produire mieux, mais de produire moins. »

La galerie Ketabi Bourdet, spécialisée dans les années 80-90, vient de présenter une rétrospective des meubles de Philippe Starck de cette période. Cette exposition a été l’occasion de redécouvrir des pièces quasiment introuvables sur le marché, et de publier un ouvrage.



Associé aux années 80, le succès du designer protéiforme coïncide avec le décès du romancier Philip Kindred Dick. Leur point en commun : l’utopie de la science-fiction. L’un en écrit quand l’autre les lit, avec une préférence toute particulière pour « Ubik » qui fait partie des fondements de la SF. Le designer baptise certaines de ses créations de noms inspirés directement du roman. Philippe Starck donne alors une nouvelle dimension à son mobilier en le personnifiant au travers du prisme du roman. Au-delà des noms, il leur attribue des actions inspirées de Ubik.
Sur les trente-huit pièces aux formes futuristes exposées, quatre le sont rarement. Ainsi, la lampe Sandy Jeperson à l’abat-jour conique, éditée par les 3 Suisses en 1985, a été vendue durant une saison seulement. Créée en 1982 pour XO, la table Joe Ship (avec son plateau d’origine) est peu présentée. Ses quatre pieds démontables en acier, qui rappellent des serre-joints, ont fait des émules dans le monde de l’édition par la suite. Toujours en 1985 pour les 3 Suisses, l’armoire Fred Zafsky en tôle d’acier, n’existe qu’en quatre exemplaires connus à ce jour. Quant à la chaise pliante Mrs Frick, éditée par les 3 Suisses et Disform, elle est difficile à trouver dans sa version grise. Une exposition démarrée lors de Maison in the City, en janvier, qui se termine ce week-end , qui se poursuit par la publication d’un ouvrage dédié. Si Ubik est désormais le nom du studio du designer, on en connaît désormais l’origine.



Du 19 au 23 janvier, Maison&Objet est cette fois-ci de retour au mois de janvier, toujours au Parc des expositions de Villepinte. Après une édition de septembre plutôt réussie, avec près de 60 000 visiteurs comptabilisés, ils sont 1967 exposants à répondre présents. Une édition attendue, qui se voulait un retour aux dates habituelles après les années perturbées par le Covid-19, et qui fait face cependant à l’impact des mouvements sociaux, notamment pour la journée d’ouverture.
La nouvelle édition de Maison&Objet, organisée du 19 au 23 janvier, a pour thématique « Take Care ». Découvrez les grandes lignes du programme.

Une édition qui veut faire du bien
« Pour imaginer nos thèmes, nous partons toujours d’une étude de la société. Dès que l’on met le nez dehors, on est face à des enjeux culturels, environnementaux, identitaires », explique Vincent Grégoire. « Take Care » est la thématique qui a été retenue pour cette édition, axée sur le soin. La dominante de cette édition étant de se recentrer sur soi et les autres, de se retrouver, d’échanger et d’expérimenter. Le salon veut faire l’écho de nouveaux modes de création et d’initiatives porteuses de sens concernant les métiers du design et de la décoration d’intérieur. Chaque jour, un programme de talks abordera notamment la création sans énergie fossile, le design sensoriel, le concept d’hospitality, des parcours de création innovants, la scénographie du retail…

Raphaël Navot, Designer de l'année
Après Cristina Celestino en septembre, c’est le designer Raphaël Navot, récemment lauréat du prix Paris Shop and Design pour la rénovation du restaurant 39 V à Paris, qui a été désigné designer de l’année pour cette édition de janvier. Un espace lui sera dédié dans le hall 7.

Les Rising Talents sont espagnols
Après que l’édition de septembre a mis en avant sept talents venus des Pays-Bas, c’est cette fois-ci l’Espagne qui est à l’honneur pour cette nouvelle édition des Rising Talents Awards. L’occasion de découvrir la nouvelle jeunesse du design espagnol, qui nous donne rendez-vous dans le Hall 6.

Talents so french
Après avoir exposé Samuel Accoceberry, Bina Baitel, Charlotte Juillard et Pierre Gonalons lors de sa première inititiative réussie en septembre dernier, Talents So French est de retour pour soutenir le travail de designers français autour de matériaux. Ils sont à nouveau quatre à venir présenter leur production dans le hall 7 : Cédric Breisacher, Elise Fouin, Grégory Lacoua et Victoria Wilmotte.

Future on stage
Cette édition de janvier sera également l’occasion de découvrir les trois nouveaux lauréats du programme Future on stage, qui donne une visibilité à de jeunes entreprises innovantes dans les domaines du design, de la décoration et de l’art de vivre. Venez découvrir le travail de Gwilen, Noppi et SAS Minimum dans le hall 6 du salon.

Une 2e édition de Maison & Objet in the City
Après le succès de sa première édition, Maison & Objet in the City, parcours off organisé partout dans la capitale, continue cette année, en résonance avec Maison & Objet. L’objectif principal de cette initiative B to B ? Proposer à des showrooms qui ne sont pas présents physiquement au salon de faire partie de la communauté Maison & Objet et profiter de ses avantages. 86 participants sont annoncés, avec parmi eux Deirdre Dyson, Féau Boiseries, Gilles & Boissier, Uchronia, Tai Ping, Le Berre Vevaud, Rubelli ou encore Delisle.

Pour sa première participation au salon Maison & Objet, la jeune marque bordelaise Sollen présente « Nuage », une collection aux courbes organiques, écoreponsable.
Fondée en 2021, Sollen est une de ces marques récentes qui apportent une touche de frais au segment des assises. Engagée, Sollen propose des produits avec une signature écoresponsable. En effet, la conception est made in France, le sourcing de fournisseurs est local et les produits sont tous garantis à vie.
Nuage, une collection toute en lévitation
Dans le stand J41 du hall 6, le stand Sollen sera pensé comme une bulle immersive construite autour de la collection Nuage, dans une scénographie signée par le sculpteur-plasticien Junior Fritz Jacquet. Dessinés par Didier et Arthur Garrigos, les éléments qui composent la collection Nuage présentent une ergonomie pensée pour le confort, notamment grâce à leurs multiples capitons qui leur donnent cette forme surprenante. La collection s’est par ailleurs agrandie avec trois nouvelles pièces : un banc, un canapé et un lit de repos.

Retrouvez Sollen au Hall 6 (stand J41) pour le Salon Maison & Objet, du 19 au 23 janvier 2023 au parc des expositions Nord Villepinte

À l’occasion de Maison & Objet du 19 au 23 janvier prochains, les Rising Talents donnent un coup de projecteur au design espagnol, avec sept jeunes talents à découvrir.
Pour choisir ces sept nouveaux talents exposés lors du salon, c’est un jury composé de six professionnels du design qui s’était réuni : le designer Jaime Hayon, le directeur du Madrid Design Festival Álvaro Matías, de la designeuse Imma Bermúdez, du galeriste Xavier Franquesa, de l’architecte Belén Moneo et de la créatrice textile Aude Tahon pour la catégorie Craft.
Alvaro Aramburu
Après avoir étudié le design industriel à l’école technique de Madrid, puis les arts appliqués à la HDK Steneby, Alvaro Aramburu a quitté la vie madrilène pour un village niché dans la forêt suédoise, pays où il réside actuellement. Passionné par le bois sur lequel il travaille essentiellement, Alvaro Aramburu se focalise sur le mobilier et les objets uniques faits main. « En quête de contraste, j’embrasse le bois comme médium et je me distancie des produits industriels pour réinventer mon processus créatif. Les produits que je conçois sont des objets à la fois fonctionnels et artistiques, le mobilier étant la pierre angulaire de mon artisanat et le bois la matière première. » Il fait également partie d’un collectif mettant en avant le design en Suède et est membre du studio Växt, un coworking œuvrant pour une élaboration interdisciplinaire du design.


Marta Armengol
Originaire de Majorque, Marta Armangol étudie l’architecture à l’École technique supérieure d’architecture de Barcelone (ETSAB). Multidisciplinaire, sa pratique touche à la fois le design, l’architecture, la sculpture ou encore les installations et scénographies. Les espaces qu’elle imagine font passer un message de savoir-faire radical, mélangeant le verre à de nombreux matériaux différents. Elle a été exposée au Palais de Tokyo, lors de la Barcelona Design Week, au Dutch Design Festival ainsi qu’à la Biennale Mayrit. Plus largement, la chanteuse espagnole Rosalía a fait appel à ses créations pour sa scénographie.


Marta Ayala Herrera
Marta Ayala Herrera est spécialisée dans le design industriel qu’elle a étudié à l’université Nebrija de Madrid. Elle fait ses premières pas professionnels au studio Ciszak Dalmas, à Doiy Barcelona, au Madrid Design Festival et à La Casa Encendida. En 2013, elle reçoit le Injuve Award. Dans son travail, elle se focalise sur la relation de l’individu avec son environnement à travers les objets et aime expérimenter les matériaux industriels et les processus artisanaux pour créer ses pièces.


Max Mila Serra
Max Mila Serra a étudié le design industriel à l’École de design Elisava de Barcelone, avant de travailler pendant quelques années au studio d’Antoni Arola. Il a notamment participé à divers festivals, tels que LLum, Fad Fest, Madrid Design Festival et la London Design Week. En tant que designer, il s’est concentré sur l’éclairage expérimental et créatif. Il puise sa pratique dans la vie quotidienne et dans ses propres expériences, qu’il transforme ensuite par la lumière et le mouvement dans le but de les comprendre en profondeur.


Tornasol Studio
Tornasol Studio a été fondé en 2017 par la designeuse industrielle Inés Llasera et l’architecte et cartographe Guillermo Trapiello. Basé à Madrid, leur travail allie architecture et arts visuels pour analyser les espaces et les éléments qui les composent sous des approches très différentes. Désireux de découvrir de nouvelles manières de représenter la réalité et la multifonctionnalité dans leur travail, ils sont à la recherche de durabilité dans chaque processus et dans chaque détail du design des objets qu’ils créent.


Miguel Leiro
Il a fait ses études à l’Institut Pratt de New York avant de multiplier les collaborations avec divers studios tels que Moneo-Brock, Juan Uslé, Victoria Civera ou Jaime Hayon. Miguel Leiro crée des pièces qui allient fonctionnalité et créativité, avec une flexibilité dans les matériaux utilisés et la façon dont ils sont maniés. Il a participé à de nombreuses expositions, dont le Madrid Design Festival, l’Experimento Design, la Biennale ibéro-américaine de design BID, le Collège Officiel des Architectes de Madrid COAM ou encore le salon Zona MACO de Mexico. Il est également le fondateur, curateur et directeur de la biennale MAYRIT, un festival qui réunit des créateurs alternatifs qui se focalisent sur l’expérimentation.


Josep Safont, Rising Craft Talent Award
Cette année, pour la catégorie Craft, c’est l’artiste textile Josep Safont qui a été récompensé, nommé par les Ateliers d’Art de France et La Generalitat de Catalunya, qui mène une politique de soutien en faveur de l’artisanat d’art. Tourné vers l’artisanat d’art et le texte, il a étudié à l’École Massana de Barcelone où il travaille actuellement au sein du studio qu’il a fondé en 2020. À l’aide de métiers à tisser, il crée des pièces avec des matériaux qu’il veut les plus responsables possible et qui agissent pour sculpter sa vision à travers des volumes, des dessins et les finitions expérimentales.


Du 8 au 11 septembre, durant la Paris Design Week, Intramuros prenait ses quartiers à l’Espace Commines, dans un espace café en partenariat avec Vitra. Dans une programmation de 9 talks, la rédaction a réuni des experts du design pour débattre autour de sujets variés : les jeunes designers et l’emploi, les synergies art-design et métiers d’art/design, l’expérience client dans le virtuel, le matériau bois, la réédition, le traitement de la data, les échanges avec le Japon…
Et pour retrouver toutes les vidéos des talks de la Paris Design Week 2022, c’est juste ici.