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Lancé en 2017 par le Ministère des Affaires étrangères italien en collaboration et avec le soutien du Ministère des Biens et Activités culturels, l’Italian Design Day est un événement thématique annuel qui cherche à promouvoir le design italien dans le monde. Pour cette sixième édition en France, l’Ambassade d’Italie, avec la collaboration du Consulat Général d’Italie à Paris et ICE–Agence, organise le Design Day dans le cadre de la prochaine édition du salon Maison & Objet (24–28 mars). Vous pourrez découvrir, sous la coordination d’ICE–Agence environ 150 entreprises italiennes des secteurs du design et du mobilier.

Impossible donc d’imaginer un cadre plus approprié pour parler du Design Italien : le 24 mars, jour d’ouverture du salon, Maison & Objet offrira son espace conférences, de 16 à 17 heures, pour un dialogue entre Andrea Rosso, ambassadeur du développement durable de Diesel, une marque du groupe OTB, et Roddy Clarke, journaliste spécialiste du design et chroniqueur du Financial Times. Après une allocution de l’Ambassade d’Italie à Paris, les deux invités partageront leurs idées sur le thème de la durabilité du design à la mode. Les lecteurs d’Intramuros pourront suivre le débat en vidéo à partir du mois de mai sur le lien suivant : www.academy.maison-objet.com/fr

Le soutien des institutions italiennes aux exportations du secteur a été renforcé pendant et après la pandémie avec des résultats extrêmement satisfaisants. Les exportations italiennes du secteur de l’ameublement ont fait preuve d’une résistance et d’une résilience extraordinaires. L’année 2020 s’était clôturée avec une baisse, par rapport à 2019, de 11,4% dans un contexte de fermetures et d’effondrement du commerce mondial. En revanche, les exportations se sont redressées et ont clôturé 2021 avec une augmentation de +22,3%, dépassant 1,5 milliard de chiffre d’affaires, mieux qu’en 2019.

Enfin, un mot sur le Salone del Mobile de Milan, qui se tiendra du 7 au 12 juin 2022. L’édition 2022 sera riche en nouveautés et se concentrera sur le thème de la durabilité, avec un focus sur les progrès réalisés dans ce domaine par les créatifs, les designers et les entreprises. Le monde du design doit faire face à des nouveaux défis : rendre sa production durable et aider à re-imaginer la vie et les espaces dans le contexte émergent du télétravail.
Ne ratez pas la conférence de l’Italian Design Day avec Andrea Rosso, le 24 mars lors de Maison & Objet, à 16h, hall 7.

Du 23 au 28 mars, l’organisation de Maison & Objet lance « Maison et Objet in the City ». Ce nouveau rendez-vous réservé aux professionnels propose de découvrir un condensé parisien de la décoration d’excellence. Sélection par la rédaction d’Intramuros de 9 lieux marquants du parcours : les showrooms Duvivier Canapés, Manufactures EMBLEM Paris, Diptyque, Triode, Livingstone, Cosentino, la Manufacture sans oublier l’incubateur des Ateliers de Paris et le French Design.
Manufactures EMBLEM Paris, 122 rue de Grenelle 75007 Paris
Référence de savoir-faire français dans le secteur du mobilier et des objets décoratifs, Manufactures EMBLEM Paris est le rassemblement de 4 maisons : Taillardat, Craman-Lagarde, Vernaz&Filles et les Emaux de Longwy 1798 perpétuent le savoir-faire unique des faïences décorées avec des émaux cloisonnés. Spécialement pour M&O in the City, Manufactures EMBLEM Paris accueille des maisons invitées à savoir Manufacture Robert Four Aubusson, TRECA, Pierre Frey, Maison Duchénoy, Dédar, Christian Lacroix Maison, Métaphore, Tisserant et Pouenat.

LA MANUFACTURE, 3 rue Edouard VII 75009 PARIS
À la croisée du design et de la mode, La Manufacture propose un artisanat d’excellence, une esthétique intemporelle et une qualité durable, interprétés par des designers de renom. La direction artistique est assurée par le designer Luca Nichetto et la styliste Milena Laquale.


LE FRENCH DESIGN 120 avenue Ledru Rollin 75011 Paris
Durant M&O in the city, Le French Design présente « L’art de recevoir : Nouveaux imaginaires », une exposition ouverte jusqu’au 20 mai. Celle-ci réunit les projets de quatre studios d’architecture d’intérieur : Atelier du Pont, Isabelle Stanislas, Studio Catoir et Studio Idaë ont ainsi conçu des espaces hybrides à partir de meubles et accessoires du FRENCH DESIGN 3D Catalogue.
Mobilier national 42 avenue des Gobelins, 75013 Paris
Le Mobilier national reprend l’exposition « No Taste for Bad Taste », créée en 2017 en partenariat avec l’Institut français et le French Design. L’exposition présente 40 objets, choisis sous 10 valeurs incarnant les spécificités de la création française : l’élégance, la créativité, l’art de vivre, l’audace, le panache, le sens de l’innovation ou de l’équilibre, l’ouverture culturelle et l’inscription dans un savoir-faire ou un héritage. La scénographie est signée par Jean-Charles de Castelbajac.
Diptyque 20-22 rue de la Reynie 75004 PARIS
La maison Diptyque dévoile durant M&O in the city sa nouvelle collection de décors muraux, « l’œil et la main », largement inspirée par la richesse de ses archives. Une collection colorée composée de 10 motifs : Mosaïque, Excentrique, Jardin Clos, Les Lilas, Paysage, Sarayi, Prétorien, Odalistique, Sous-bois et Basile. Toujours plus contemporaine, l’impression de la collection est numérique et réalisée sur papier intissé plutôt que sur tissus. Mosaïque et Excentrique seront par ailleurs à découvrir à l’Intramuros Café lors du salon Maison & Objet (stand F20).

Incubateur les Ateliers de Paris, 30 rue du Faubourg Saint Antoine 75012 Paris / 28 rue de Faidherbe, 75011 Paris
Depuis plus de 15 ans, les Ateliers de Paris accueillent de jeunes créateurs dans son programme d’incubateurs. Ceux-ci sont accompagnés pendant deux ans pour un projet d’entreprise dans le secteur de la mode, du design et métiers d’art. Pour Maison & Objet in the city, les Ateliers ouvrent leurs portes, sur rendez-vous.
DUVIVIER CANAPÉS, 27 rue Mazarine 75006 PARIS
Depuis 1840, la Maison Duvivier Canapés associe l’excellence artisanale, la richesse des matières, pour concevoir et fabriquer des canapés, fauteuils d’exception, dans un esprit «chic décontracté à la française. L’entreprise est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) depuis 2006, elle fabrique l’ensemble de ses produits en France dans ses propres ateliers, tant pour le résidentiel que pour l’hôtellerie haut de gamme, bureaux ou encore le yachting de luxe.

TRIODE, 28 rue Jacob 75006 PARIS
Au sein de son showroom, Triode propose une gamme unique de mobilier et de luminaires, avec les créations des meilleurs designers américains contemporains, comme les rééditions de Finn Juhl et de Sergio Rodrigues. Pour cette première édition de Maison & Objet in the City, la galerie accueille les luminaires exclusifs, nouveautés et installations virtuelles de Gabriel Scott lors d’une exposition associant images 3D, échantillons de matériaux et projection de vidéos.


Livingstone, 39 avenue de Friedland, 75008 PARIS
Centrée sur le mobilier et la pierre, Livingstone est créée en 2020 par les designers Christophe et Baptiste Pelouin, avec Dimitri Bernard-Lorin. Durant Maison & Objet in the city, seront dévoilées des tables d’exception en marbre dans le nouveau showroom.


COSENTINO, 27 Boulevard Malesherbes 75008 PARIS
Cosentino est un groupe familial d’envergure internationale qui fabrique et distribue des surfaces hautement innovantes pour l’architecture et le design. Composée des marques Silestone, Dekton et Sensa by Cosentino, Cosentino est leader sur son marché. Maison & Objet in the city est l’occasion de découvrir le tout nouveau showroom de 450 m2 sur 3 niveaux !

SERAX, 8 Rue des Francs Bourgeois 75003 PARIS
SERAX travaille en étroite collaboration avec des designers et des artisans du monde entier. Maison & Objet In the city sera certainement l’occasion de découvrir des nouvelles collections, comme la gamme outdoor Fontainebleau de José Lévy ou le fauteuil Valérie, en acier, dessiné par Marie Michielssen.



Du 24 au 28 mars, Maison & Objet nous propose une édition exceptionnellement printanière, autour du thème « nouveaux luxes ». Les éditeurs français y seront fortement à l’honneur, avec un Pavillon entier qui leur sera consacré. Le salon sera également l’occasion de découvrir les Rising Talents Awards, dédiés cette année à la création japonaise. Sans oublier bien entendu une pause à l’Intramuros Café, au sein du hall 7, stand F20.
Une petite pause à l’Intramuros Café? (hall 7, stand F20)

L’Intramuros Café revient à Maison & Objet, avec une scénographie signée par le designer Frédéric Sofia, en partenariat avec Fermob, Diptyque et Cosentino. Venez y découvrir la nouvelle formule du magazine, échanger avec les journalistes et designers invités tout au long du salon. Un point de rencontre incontournable de M & O.
Sana Moreau, pour la mise en avant du design ukrainien (hall 5AM44 et hall 4)
Dans la partie « Craft », Sana Moreau met en avant des créateurs ukrainiens. Récemment installée à Paris, elle a ouvert sa première galerie, Sana Moreau Galerie, dans le 15e arrondissement avenue de Suffren. Parallèlement à son propre stand (hall 5 M 44) elle présentera des pièces dans l’exposition « What’s New, Living, Element of Nature » du hall 4, d’Elisabeth Leriche. Sana Moreau a la volonté de faire valoir chacun des objets qu’elle présente, dans son sens et dans la maîtrise d’un savoir-faire, et la situation actuelle traversée par son pays d’origine rend chacune de leur histoire encore plus forte.


Le Japon à l’honneur pour les Rising Talents 2022 (hall 6)
Pour son édition 2022, les Rising Talent Awards sont consacrés à la création japonaise. Une parfaite opportunité de découvrir la poésie et l’imagination débridée de cette jeune génération, dont la sélection a été faite par un jury présidé par l’architecte Kengo Kuma.


Un Pavillon Signature dédié aux éditeurs français (hall 7)
Pour la première fois, Maison & Objet dévoile un Pavillon des éditeurs français, à l’initiative du groupement des éditeurs de l’Ameublement français. Situé dans le hall 7 avec comme thème « Nouveaux Luxes : entre uber luxe et lux populis », des maisons comme Alki, Maison Dada, Noma Editions ou encore Lyon Beton seront à venir découvrir lors de cette édition printanière.

Mathieu Lehanneur revisite la 4L de Renault
À l’entrée du salon, vous pourrez découvrir en exclusivité « la Suite 4L », cultissime voiture de Renault, revisitée en chambre nomade par le designer Mathieu Lehanneur (cf Intramuros 210), qui fut présentée il y a quelques mois chez Christie’s.

Côté salle de Bains, VitrA s’expose (hall 6)
Pour la présentation de sa nouvelle collection Liquid, VitrA s’est associé au designer britannique Tom Dixon. Une collaboration qui met en avant la matière à travers l’utilisation notamment de la céramique, du verre teinté, de la laque brillante et du laiton chromé. Une collection qui sera à découvrir au sein du hall 6 du salon.

Ethimo, le charme méditerranéen à l’italienne (hall 7, stand A104)
Spécialiste de l’outdoor, Ethimo sera dans le hall 7 du salon pour faire découvrir ses nouvelles collections, notamment celles de Paola Novane et Studiopepe en preview, à destination des résidentiels et de l’hôtellerie. Place à la détente, made in Italy.

Disderot, Des Fleurs à M&O (hall 7, stand A67)
Parmi les collections exposées sur le stand, Disderot dévoile notamment trois nouveaux modèles qui viennent compléter la trentaine de luminaires déjà réédités, tous imaginés par de grands designers français des années 1950 à 1970 : un lampadaire de Michel Mortier, une réédition de la suspension de la série Fleur, designée fin des années 60 par Olivier Mourgue, et une collaboraton inattendue avec Duvivier Canapés.


HFDA, présenté sous le label « Budapest select » (Hall 7, Stand A68)
Hungarian Fashion & Design Agency (HFDA), créée en tant que filiale de l’agence hongroise de tourisme en 2018, anime un réseau international en permettant à des professionnels du monde entier de rencontrer les labels hongrois les plus talentueux, sous la marque Budapest Select. Pour le salon Maison & Objet à Paris, 5 créateurs hongrois représenteront une palette variée et colorée du design de l’Est. Le stand sera par ailleurs largement inspiré par le thème « Nouveaux Luxes », dominant pendant le salon.


Il vous reste moins d’un mois pour candidater à la 22e édition du prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main : les candidatures sont ouvertes jusqu’au 5 avril 2022. Un prix divisé en 3 catégories : Dialogues, Talents d’exception et Parcours.
Depuis 1999, en lançant le prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, la Fondation Bettencourt Schueller récompense les créateurs qui développent un savoir-faire et innove dans le domaine des métiers d’art. Devenu au fil des années une référence et un label d’excellence, ce prix s’adresse aujourd’hui spécifiquement aux designers et artisans pour les aider à finaliser un prototype et approfondir un projet de développement et/ou de recherche liés grâce à un accompagnement soutenu.
Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, Catégorie DIALOGUES
Objectifs : Salue une collaboration entre un artisan d’art et un designer. Cette collaboration doit s’incarner par un prototype suffisamment abouti ou un objet qui témoigne d’un savoir-faire artisanal d’excellence et d’une créativité dans le design.
Dotation : 50 000 € (répartie égalitairement entre l’artisan d’art et le designer)
Accompagnement : jusqu’à 150 000 €, pour le déploiement d’un prototype ou de l’objet afin d’en approfondir l’expérimentation, la recherche et l’innovation.
Les trois derniers lauréats :
- 2021 : Grégory Rosenblat, porcelainier et céramiste, Nicolas Lelièvre et Florian Brillet, designers, pour Aotsugi
- 2020 : Nicolas Pinon, laqueur et Dimitri Hlinka, designer pour le radiateur Entropie
- 2019 : André Fontes et Guillaume Lehoux, designers du studio Noir Vif et Ludwig Vogelgesang, ébéniste, berceau « cage de Faraday »

Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, Catégorie TALENTS D’EXCEPTION
Objectifs : Récompense l’excellence d’un artisan d’art pour la réalisation d’une œuvre alliant maîtrise des techniques et savoir-faire et innovation.
Dotation : 50 000 €
Accompagnement : jusqu’à 100 000 €, pour la réalisation d’un projet de développement.
Les trois derniers lauréats :
- 2021 : Karl Mazlo, artisan joaillier, pour Black Garden
- 2020 : Fanny Boucher, héliograveuse et maitresse d’art avec Arboris
- 2019 : Jeremy Maxwell Wintrebert, souffleur de verre à la bouche et à main levée, pour The Beginning : Dark Matter

© Sophie Zénon pour la fondation Bettencourt-Schueller
Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, Catégorie PARCOURS
Objectifs : Distingue une structure exemplaire pour son engagement, ses réalisations, sa contribution au secteur des métiers d’art français, sa capacité à entrainer les autres, ses ambitions et projets d’avenir.
Dotation : 50 000 €
Accompagnement : jusqu’à 100 000 €, pour réaliser un projet de développement.
Les trois derniers lauréats :
- 2021 : L’ITEMM (Institut technologique européen des métiers de la musique) dirigé par Carole Le Rendu
- 2020 : Make ICI
- 2019 : L‘IFRAM (Institut de Formation et de Recherche pour les Artisanats des Métaux
Clôture des candidatures 5 avril 2022 (à 23h59)
INFORMATIONS ET INSCRIPTIONS ICI

Dans le pavillon français au sein des Giardini de la Serénissime, « Les Rêves n’ont pas de titre, Dreams have no titles » de l’artiste franco-algérienne Zineb Sedira va évoquer des questions actuelles et politiques, sous couvert de propos éminemment personnels.
Après Xavier Veilhan et son « Studio Venezia » en 2015, Céleste Boursier-Mougenot et sa proposition poétique et environnementale « Rêvolutions » en 2017, Laure Prouvost et son projet très aquatique « Vois ce bleu se fondre » de 2019, c’est au tour de Zineb Sedira de s’emparer des divers espaces du pavillon français pour cette nouvelle édition. Soutenu par l’institut français, curaté par Yasmina Reggad commissaire indépendante et directrice de la Bienal das Amazônias de Belèm, au Brésil, ainsi que Sam Bardaouil et Till Fellrath, commissaires de la Biennale d’art contemporain de Lyon 2022 et fondateurs de la plateforme curatoriale artReoriented, son projet s’envisage comme une installation protéiforme mêlant parcours de vie familiale et interrogations multiples associant la France, l’Algérie à l’Italie.


Installation immersive axée sur le cinéma et la famille
« Etant une plasticienne vidéaste, le fil de mon projet s’articule autour du cinéma à travers une coproduction algéro-franco-italienne et se veut un petit clin d’œil à la Mostra de Venise », explique-t-elle, lors de la présentation presse au cinéma Jean Vigo qu’adolescente, elle fréquentait, à Genevilliers. Toutefois, « Les Rêves n’ont pas de titre, Dreams have no titles » est une installation plus large, rassemblant au sein de l’architecture néoclassique du pavillon – avec laquelle il peut être parfois complexe de négocier -, des films, des objets, des archives et meubles personnels de l’artiste, un peu à l’image de son exposition « L’espace d’un instant » présenté au Jeu de Paume, en 2019, qui reconstituait une partie de son salon, à Londres. Un projet à la fois intime et universaliste, qui parle de sa famille mais aussi de racisme, de solidarité, de colonisation et décolonisation, d’identités multiples, à travers la présentation de « films significatifs, issus du répertoire du cinéma militant algérien des années 1960 ».

Le cinéma militant algérien comme point de départ pour Zineb Sedira
Pour mener à bien ce projet, Zineb Sedira a travaillé pendant plus de deux ans, durant lesquels elle a retrouvé, en Italie, le film « Les Mains libres (ou Tronc de figuier) », réalisé en 1964 par l’italien Ennio Lorenzini. Restauré en partenariat avec la Cineteca di Bologna, avec laquelle Zineb Sedira a beaucoup collaboré, ce premier long métrage algérien « post indépendance », véritable « autoportrait d’un jeune Etat qui vient de gagner sa liberté » sera projeté dans les espaces pavillonnaires.

En complément et conférant une trace écrite à ses recherches multiples, trois journaux portant le nom de ses trois villes de cœur pour le projet – Alger, Paris, Venise – y seront présentés. « Ils synthétisent toutes les longues heures de discussion et de travaux que j’ai pu mener en Italie, en France, bien que je n’aie pu me rendre en Algérie à cause de la crise sanitaire » explique-t-elle. « Ils relatent tout le cheminement vers cette production finale et informent de ce qui se passe au sein du pavillon. »

Au-delà de cette vision intime et universaliste du monde qui montre combien des propos personnels peuvent avoir une résonnance internationale, l’on peut se poser la question du choix de la plasticienne et de son projet pour représenter la France. Si la franco-algérienne soutenue par le galeriste Kamel Mennour se défend d’avoir imaginé une proposition aux accents politiques, alors que le 18 mars 2022 marque le 60e anniversaire de la signature des accords d’Evian mettant fin à la guerre entre l’Algérie et la France, la coïncidence reste troublante. « La biennale a été reportée d’une année, ajoute-t-elle, je n’ai pas pris cela en compte… » Et Yamina Reggad d’ajouter : « son propos est plus en continuité avec celui de Laure Prouvost pour le pavillon. »
Zineb Sedira, Les Rêves n’ont pas de titre/ Dreams have no titles, Pavillon Français, Giardini dell’Arsenale, Venise, du 23 avril au 27 novembre 2022.

Les années de jeunesse du couturier Azzedine Alaïa sont l’objet d’une exposition inédite, rue de la Verrerie à Paris.
Alaïa n’a pas toujours été le phénomène de la mode, mondialement connu, devant lequel se prosternent des millions de fans de mode, de beauté, d’architecture du corps. À ses débuts, Azzedine Alaïa ne faisait pas de collections. Il cousait des robes pour les femmes de sa famille, ses amies. Et c’est là qu’il a tout appris. « Quand je travaille sur un mannequin, c’est comme si je manipulais de la glaise. Je moule, je monte, je démonte, je couds, je découds. Je peux reprendre une manche à l’infini. C’est par l’infini des gestes et des essais, par le travail de la main que je me suis initié à la coupe et que sans doute j’en ai percé une partie du mystère » avait-il un jour confié.


Si la vie du couturier décédé en 2017 semblait bien connue, une exposition inédite retrace ces années fondatrices. Elle se tiendra jusqu’au 24 octobre, sous la grande verrière de son appartement loft, devenue galerie et écrin de sa Fondation, rue de la Verrerie, dans le Marais à Paris.


À travers des documents d’archives, des photographies et des dessins, présentés souvent pour la première fois, le parcours analyse les années qui séparent le couturier en herbe, sur le point de quitter Tunis pour Paris dans les années 1950, jusqu’à l’explosion du style Alaïa à l’orée des années 1980. On y découvre par exemple que sa passion pour la plastique du corps féminin est née une nuit, dans les alcôves du Crazy Horse. Dès lors qu’il sculpte les costumes des danseuses du cabaret, il fait du corps de la femme son argument. Celui qui le distinguera de tous les autres.

Pour sa programmation Hors les murs, la Villa Noailles lance une exposition centrée sur le dessin de designer. Une série inaugurée par Pierre Charpin, déjà exposé à la Villa Noailles en 2015 à l’occasion de la Design Parade de Hyères. Une exposition tenue à l’Hotel des Arts de Toulon du 5 mars au 30 avril, qui propose de découvrir des dessins originaux, et pour beaucoup inédits.
Le dessin constitue une étape nécéssaire dans le processus de création pour beaucoup de designers car il permet une vision profonde de l’univers créatif. Pour Pierre Charpin, designer de mobilier et d’objets depuis le début des années 1990, le dessin n’est pas simplement une étape dans le processus de création mais bel et bien un moyen de traduire une autre relation à la forme que prend l’objet.


Pierre Charpin, quand le dessin égale la forme
« Je crois être en mesure de dire qu’à peine en capacité de tenir en main un crayon et de pouvoir ébaucher un signe, j’ai toujours dessiné ». Pierre Charpin décrit son appétence réelle pour le dessin comme un champ d’expression à part entière, qui s’est développé au fil du temps de manière assez logique. Formé en arts visuels à l’École des Beaux-arts de Bourges dans les années 1980, il a concentré ses recherches sur la forme et la couleur ainsi que sur les motifs appliqués à l’objet dans son travail. « Mon rapport au dessin égale mon rapport à la forme. C’est pour moi le moyen le plus immédiat, intuitif et naturel, de faire émerger la forme qui n’est pas encore là ».

Des « dessins de dessins »
Pour pousser encore plus sa pratique, Pierre Charpin explique produire en complément des croquis de ses créations, des « dessins de dessins ». Réalisés pour la plupart en très grand format, ils permettent surtout au designer de développer une grande gestuelle et un nouveau rapport au trait. Une pratique particulière mais qui n’est pas nécessairement développée en parallèle de chacun de ses projets. Elle se fait lorsque le besoin se fait sentir. « Lorsque la mécanique du dessin se met en marche, elle consiste autant faire qu’à défaire ».

Exposition Pierre Charpin « Avec le dessin », du 5 mars au 30 avril 2022 à l’Hotel des Arts de Toulon. Horaires : de 11h à 18h. Entrée gratuite.
Plus d’informations sur : www.villanoailles.com

Le Prix Paris Shop and Design, qui récompense les meilleures réalisations d’aménagement intérieur de commerces, d’hôtels, restaurants et lieux culturels, revient pour une 8e édition. En plus de l’ajout de la RSE comme nouveau critère de sélection, l’organisation proposera en parallèle une nouveauté : le PSD Incubateur by French Design. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 mars.
En octobre dernier, le prix Paris Shop and Design récompensait 6 réalisations d’aménagement dans les 6 catégories en lice (Alimentaire ; Bien-être, Santé, Beauté ; Culture, Loisirs, Services aux particuliers ; Hôtels, Cafés, Restaurants ; Maison, Décoration et Mode). Un prix gratuit et ouvert à tout commerçant, architecte ou designer pour une réalisation de moins de 3 ans. L’appel à candidature pour participer à cette nouvelle édition est lancé du 1er mars au 30 avril 2022.
La RSE, nouveau critère de sélection
Pour cette 8e édition, le comité d’organisation a souhaité ajouter une dimension RSE aux critères de sélection des projets. L’environnement, la durabilité du concept et des travaux dans le sourcing ainsi que le parcours client seront donc des aspects qui seront évalués et pris en compte dans la note globale des projets. De plus, une mention spéciale pourra être décernée si le jury trouve qu’un projet sort particulièrement du lot.
Nouveauté 2022 : Le PSD Incubateur by French Design
Autre nouveauté cette année : la mise en place du PSD Incubateur by French Design. Lancé en parallèle du prix classique, cet incubateur permettra à un commerçant avec un projet de rénovation ou de création d’espace d’être accompagné dans sa réalisation. Le porteur du projet retenu sera mis en lien avec des architectes et designers susceptibles de l’aider dans sa mise en place. Une fois le duo trouvé et validé, les équipes de la CCI Paris, du French Design et tous les partenaires relatifs les accompagneront dans la réalisation. L’appel à projets est lancé du 1er au 31 mars.
Plus d’informations et inscriptions sur : www.entreprises.cci-paris-idf.fr

Pour la première fois à l’Espace Muraille à Genève, l’exposition « Important Nothings by Lignereux » présente des objets actuels très précieux, inspirés par le savoir-faire en sommeil d’un grand marchand-mercier du XVIIIe siècle français, Martin-Eloy Lignereux. Entre savoir-faire historiques et actuels, une élégante conversation se crée, évoquant en filigrane la question de l’objet et de sa pertinence dans le temps.
Créé par les collectionneurs et mécènes Caroline et Eric Freymond, l’espace Muraille est un lieu réputé d’expositions dédiées à de grands artistes et designers, comme parmi d’autres, Tomàs Saraceno en 2015, Sheila Hicks en 2016, Olafur Eliasson en 2018, Michal Rovner en 2019 ou encore Arik Levy en 2020. En 2022, la directrice artistique Caroline Freymond a invité Gonzague Mézin, créateur d’objets rares qui, depuis 2016, s’emploie avec de nombreux artisans d’art à réveiller la marque Lignereux, créée en 1781 mais endormie pendant deux siècles. Au cœur de la vieille ville, il imagine un dialogue entre vingt-quatre objets contemporains précieux et des pièces du XVIIIe siècle, appartenant à une grande collection privée genevoise.


Les trois Parques, entre la vie et la mort
Cependant, loin de proposer une exposition d’objets inertes revisitant des savoir-faire anciens, Gonzague Mézin a construit un scénario nourri de ses fantasmes et du mythe des trois Parques grecques Clotho, Lachésis et Atropos, filant et défilant les étapes de la destinée humaine. « Important Nothings est une expression empruntée à Jane Austen qui, en 1808, écrivait à sa sœur : « Lequel de mes petits riens d’importance, dois-je te parler en premier ? » Ces « riens d’importance » sont pour moi ces moments où la vie bascule vers la lumière ou vers la nuit. »

La première salle renvoie à Clotho, la plus jeune des Parques fabriquant le fil de la vie, à travers des pièces extravagantes comme Fluke, rouet lumineux projetant ses ciseaux d’or, autour duquel vient se lover Ourobos, le serpent qui se mord la queue. Ou encore Chrysalis I et II, cocons de verre à la lumière captivante, où viennent s’agglutiner des papillons d’un autre temps, créés par le souffleur de verre Xavier Lenormand, le luminophile Thierry Toutin, et l’atelier de dorure et brunissure sur métaux Silv’Or. Dans l’escalier menant au sous-sol, Folly est une vanité version 2022. Suspendu à une corde coupée par les Parques, un crâne déformé, lézardé, partiellement doré au feu irradie de ses flèches. Enfin, parmi d’autres œuvres, celles de la salle dédiée à Atropos, la plus sombre des divinités, méritent le détour. Thirst évoque une roue – celle du désir – en marqueterie de paille teintée en bleu, illuminée de l’intérieur, et portée par trois autruches rappelant celles du bar-autruche de François-Xavier Lalanne. A la fois délicate et violente, Mighty Fountain est une spectaculaire installation en porcelaine à glaçure céladon Chun et bronze doré au feu, cordelettes et fils de laiton. Là, des cascades dessinant des visages terrifiants, où une goutte d’eau se métamorphose en balle de fusil aux impacts visibles, surgissent de splendides fûts en porcelaine.

Au fil de cette présentation à effets de surprise, scandée, à chaque chapitre, par un parfum créé par les Parfums Henry Jacques dont les jus sont inspirés par les objets du collectif et dédiés à chaque Parque, ces objets pétris de références sont mis en regard d’objets anciens. Des vases montés du XVIIIème siècle sont présentés en un déferlement rococo de formes inversées et couleurs, très près du sol, ou encore en un « entassement » de pots-pourris d’époque Louis XVI. Au sous-sol, une pendule portique d’époque Directoire et une « table volante » de 1790, du marchand-mercier Lignereux dialoguent également avec les œuvres contemporaines.

Réjouissante et inquiétante dans ses propos, l’exposition visuelle et olfactive est un voyage complexe et haletant au pays du sombre et du merveilleux. Une invitation à réfléchir sur notre monde actuel, à travers la question de la finitude de nos objets dans ce qu’ils ont de plus précieux mais aussi de plus dérangeant et inutile.
Place des Casemates 5, CP 3166 / 1211 Genève 3 / Informations sur : www.espacemuraille.com Exposition jusqu’au 7 mai 2022.

Première Vision, salon aux mille tisseurs et fabricants de matières premières pour la mode et le design, a fermé les portes de sa dernière édition sur des résultats en nette amélioration. Rude et doux, technique mais naturel, léger et dense à la fois, le printemps-été 2023 vu par le leader des salons de matières premières pour le textile-habillement et la maison a joué sur les contradictions nées pendant la crise.
Tiré par des innovations éco-responsables, la recherche de produits répondant aux besoins nouveaux des consommateurs mais surtout par le besoin des acteurs de la filière de se retrouver, le salon leader de l’amont de la filière s’est tenu les 8, 9 et 10 février 2022. Ces derniers pourront poursuivre leurs recherches, achats et sourcing en ligne… après avoir savouré, caressé, essayé sur la peau, jugé le tombé de quelque 65.000 étoffes et qualités « en vrai ».

Car sensuelle, sensorielle et tactile, la mode ne pourra jamais se digitaliser complètement et « cela a fait un bien fou », comme il a été entendu souvent dans les allées des halls 4. 5 et 6 du Parc des Expositions de Villepinte, de pouvoir toucher à nouveau des tissus. En « apprécier le relief », les accidents, « les petits effets de surfaces sous la pulpe des doigts » ont été des plaisirs retrouvés pour des créateurs. « Voir comment ils prennent la lumière », « mesurer les différentes hauteurs de teintes, tester les harmonies» a même été salvateur pour des chefs de produits, bien en peine devant leurs écrans pour sélectionner les couleurs justes. Mais surtout, les designers ont pu renouer avec l’une des essences de leur métier : « voir comment les tissus se comportent quand on les froisse, quand on les prend à pleine main ou qu’on les drape sur soi ».

Première Vision, un salon de la contradiction ?
D’autant que la tendance majeure est la contradiction. Desolina Suter, la directrice de la mode de Première Vision, parle de la non binarité des tissus. « Les étoffes aiment à troubler les sens, à dire le contraire de ce qu’elles montrent ». Réel et tangible ou virtuel ? Frivole ou rationnel ? Sport ou couture ? Il y a en effet de l’ambiguïté dans les lins tissés dans une armure satin, lisse et glissante d’un côté, sèche et un peu âpre de l’autre. Que dire de jerseys sportifs, dont l’élasticité naturelle a toujours été très plébiscité, dans lesquels on aurait envie de tailler des robes du soir ? Des laines et des lins contrecollés d’une membrane imperméable et respirante hyper technique (Lineaessa Group) qui permettraient de rendre les manteaux chics aussi efficaces que des parkas de ski ?


Ecoresponsable
La durabilité est un prérequis pour toute sélection et les exposants en ont eu la confirmation. Les ouatines des doudounes, dont l’image très tech accentue le côté synthétique et la dépendance à la pétrochimie, ne s’envisagent que dans des versions bio. En pétales de fleurs, dans des déchets agricoles ou des tissus recyclés, la révolution verte gagne toutes les couches du vêtement et infiltre les oreillers, coussins et édredons. Le non teint, avec des nuances qui proviennent exclusivement de la nature, est une tendance montante. Mais les colorations naturelles ont également le vent en poupe et le bleu sera la couleur du prochain été.

« Là où on avait l’habitude d’utiliser des produits chimiques, des enductions ou des conditionnements pré-tissages, aujourd’hui, les tisseurs mettent au point des techniques mécaniques pour obtenir les effets souhaités », remarque Desolina Suter. « Cela est clairement un effet de la crise ». Cela avait commencé avant la pandémie. « Nos tisseurs avaient déjà pris le tournant écoresponsable mais c’est encore plus vrai aujourd’hui que tout ce que nous faisons -acheter des vêtements de la mode, de la déco y compris- doit être porteur de sens ». Les chanvres (Libeco) et les orties du Népal (Filasa) qui imitent des draperies « so british » ou des taffetas couturissisme en sont la preuve. « On a le biomimétisme que les consommateurs réclament mais la très haute technicité permet de répondre à leur besoin de confort, de fluidité, de souplesse mais aussi d’élégance ». Car il ne faut pas oublier que « la mode est désir », conclut Desolina Suter.

Durant 4 jours, du 7 au 10 février, EuroFabrique a réuni non moins de 35 écoles d’art européennes au Grand Palais Ephémère. Une belle initiative qui met à l’honneur Paris, à l’heure où la France prend la présidence du Conseil de l’Union européenne.
Les 400 étudiants en arts, design, cinéma, théâtre et musique, issus de 13 pays ont proposé 19 projets en commun qui échafaudent l’Europe de demain. Les valeurs et problématiques du continent ont été questionnées sous des formes diverses et variées puisque plusieurs media ont été mis en avant. Performance, impression 3D, dessin, son ou encore création textile ont permis aux étudiants d’exprimer leur vision de ce rassemblement de 27 pays.

La jeune garde européenne a abordé des sujets sensibles comme l’écologie, la question des frontières ou le langage en travaillant par groupe d’élèves de différentes écoles. À ces 35 écoles est venue s’ajouter une 36e, composée pour l’occasion d’étudiants réfugiés en lien avec le Programme Etudiants Invités (PEI) et des artistes en exil résidents dans les écoles d’art françaises par le biais de PAUSE (Programme d’Aide d’Urgence aux Scientifiques et Artistes en Exil).


Ce rassemblement a été l’occasion d’imaginer une nouvelle forme d’agora créative, tout en créant de nouveaux réseaux sociaux entre étudiants et artistes. Dommage cependant que le public n’ait eu accès à ce forum uniquement le jour de clôture…

Au-delà d’une certaine créativité tous azimuts, la jeune création tchèque surprend par sa maturité. Tous ont la maîtrise d’un processus de fabrication, en lien avec des savoir-faire traditionnels dont regorge la République tchèque : art du verre en tête, puis travail du bois, du cuir, de la céramique, du métal. Repérage de talents découverts lors de la dernière Designblok.
Malgré la crise sanitaire, la Designblok a eu lieu à Prague en octobre 2021. Designers et marques du design tchèque étaient au rendez-vous, sous le signe du Bonheur, thématique choisie pour cette session de plus de 200 installations. Avec une singularité, celle de mêler l’univers de la mode et le design d’objets, ainsi que de grandes marques du design. Un jury international constitué a départagé les 15 finalistes en design et 15 en mode, tous issus de la mixité des écoles d’art et de design européennes.« Cette exploration à la recherche du bonheur implique le retour à une proximité vers la nature, à l’humain et à ses besoins essentiels. Le design est très important pour la renaissance d’une vie de qualité et pour la fonctionnalité des objets qui nous entourent, afin de préserver la beauté de l’environnement pour les générations futures. Le design doit être créé par des gens, pour des gens», a déclaré Jana Zielinski, directrice de la Designblok.
Mikolášková & Drobná
Premier projet de ce duo de designers, Scene collection laisse place à l’imagination et au rêve. Née dans le contexte morose de la crise sanitaire, elle s’inspire de fragments d’architectures qui se déploient en petites tables intérieures pour la maison. Un ensemble qui se compose ou se décompose comme un jeu de construction avec en toile de fond un lieu fictif… Les couleurs vives et les arches douces suscitent l’émotion auprès des spectateurs engagés un peu comme des acteurs. Le décor est complété par des vases en verre en forme de colonnes antiques (réalisés en collaboration avec la cristallerie Preciosa Lighting), des serre-livres et des bols. Ces scénographies transportent le visiteur dans une rêverie tonifiante, et cela fait vraiment du bien !
www.terezadrobna.com ; www.mikolaskova.com


Pauline Hagan
Cette jeune artiste franco-britannique s’est installée il y a sept ans à Prague, par passion pour ce pays et pour ses savoir-faire traditionnels, qu’elle a pu expérimentés chez des artisans locaux. Pauline Hagan crée des objets en céramique et des bijoux en argent. Elle a élaboré sa nouvelle collection Aube, des vases en céramique entièrement modelés à la main, pendant le confinement et présentés en octobre dernier pendant la Designblok. Les silhouettes sculpturales et ondulantes des vases révèlent et interagissent avec l’espace qu’ils occupent. Pas d’outils, ni de technique de moulage, pour ces créations, la main modèle les formes tubulaires, dans un processus très personnel et empirique. Peu de dessins préalables, elle travaille à l’instinct, à la manière d’un sculpteur, laissant le processus définir le résultat de la pièce. Ces nouveautés marquent un nouveau départ, le lancement de sa propre marque et de son site de vente en ligne.


Terezie Lexová et Štěpán Smetana
Repérés à l’exposition « Renaissance » de la Designblok, les designers confirmés, Terezie Lexová et Štěpán Smetana ont adopté le savoir-faire du cintrage en bois de placage pour la conception et la fabrication de la collection Swell. Ils ont puisé leur inspiration au cœur même du procédé qui permet de contraindre le bois sans effort, d’obtenir des galbes doux et audacieux. En associant le matériau, bois de placage de frêne, et la technique du pressage, les courbes et vagues ont défini les fondements de cette nouvelle collection composée de tables basses, bien campées sur de solides pieds en bois massif. Le duo de designers travaille ensemble sur divers projets depuis 2018, axés sur la conception de produits, le design d’espaces, l’identité graphique de marque. Expérimenter, tester, aller contre l’ennui, tels sont les enjeux de leurs recherches créatives et de repousser les limites de la matière.

Filip Krampla
Sa démarche ? Un produit éco-conçu compact 100% bois. C’est ce qui a sans doute retenu l’attention du jury pour son projet qui figurait parmi les 15 finalistes de la Designblok 21. Cette typologie brutaliste de fauteuil repose sur un principe de découpe du matériau : un dossier, une assise, et des pieds qui se prolongent en accoudoirs. Le gabarit de chaque pièce respecte la feuille rectangulaire d’une plaque de contreplaqué. Le fauteuil optimise ainsi l’utilisation du matériau et réduit les déchets à toutes les étapes de la production. Même s’il a un air de déjà vu, ce modèle est subtil et élégant tout en étant structurellement solide et stable. Pour la production en série la colle utilisée est fabriquée à partir de déchets de lignine, un composant naturel du bois.
www.krampla.cz/en/portfolio-en/


Nicolas El Kadiri
Il figurait parmi les 15 finalistes de la Designblok 21 avec son projet de diplôme de l’ECAL (Lausanne, Suisse). À partir du constat de l’essor du télétravail et du besoin de se dégourdir tout en faisant de l’exercice physique à l’extérieur, ce jeune étudiant a réinventé l’usage du mobilier urbain. Avec Jim, il propose un banc hybride dont il détourne les usages communs afin de l’intégrer dans un paysage urbain. Se rapprochant d’un équipement sportif, il est accessible à tous et de manière plus fluide. Sa typologie compacte et rationnelle est conçue pour exercer un certain nombre de mouvements grâce à deux poignées en tube d’aciers de chaque côté ainsi qu’aux niveaux des plateformes en frêne, tout en permettant différentes postures.



À un peu plus de deux mois de l’ouverture de la 59e édition de la Biennale d’art contemporain de Venise, la curatrice générale italienne Cecilia Alemani a dévoilé à la presse les thèmes et artistes de l’exposition internationale. Résumé dans ses grandes lignes de la manifestation, en attendant le détail prochain du pavillon français, qui vient d’annoncer accueillir l’artiste Zineb Sedira.
Du 23 avril au 27 novembre 2022 aura lieu la 59e édition de la Biennale d’art contemporain de Venise dont l’exposition internationale rassemblera 213 artistes de 58 pays dont cinq nouveaux venus (Cameroun, Namibie, Népal, Oman et Ouganda) pour 1433 œuvres et objets exposés. Une édition d’autant plus attendue que retardée d’un an, fait inédit depuis la SecondeGuerre mondiale. The Milk of the Dreams / Il latte dei Sogni, en français « Le Lait des Rêves » en est son titre, qui sonne comme le récit d’un conte merveilleux, emprunté au livre éponyme de l’écrivaine mexicaine Leonora Carrington (1917-2011), où « des créatures fantastiques et de multiples figures métamorphiques sont des compagnes d’un voyage imaginaire à travers les métamorphoses du corps et des définitions de l’être humain ».

Courtesy Schirn Kunsthalle Frankfurt © SIAE
Une Biennale sur le corps et le relationnel
Née des longues discussions entre les artistes et la commissaire via leurs écrans interposés, l’exposition internationale qui se tiendra au pavillon central et dans les espaces des Corderies, propose de réfléchir sur des interrogations actuelles, à travers trois thématiques : la représentation des corps et ses métamorphoses, la relation entre les individus et les technologies, ainsi que les liens entre les corps et la Terre. Cinq autres petites expositions « trans-historiques », conçues par le laboratoire de recherche Design Forma fantasma, vont également porter de nouveaux regards sur les sujets traités au sein de la grande manifestation, à travers la mise en parallèle de documents, objets trouvés et œuvres d’art à caractère muséal.


Une Biennale qui met à l’honneur les femmes et la peinture
De ceci, il en ressort un accent porté aux artistes féminines et féministes, comme parmi beaucoup, Eileen Agar, Leonora Carrington, Claude Cahun, Leonor Fini, Ithell Colquhoun, Loïs Mailou Jones, Carol Rama, Augusta Savage, Dorothea Tanning, en passant par Aneta Grzeszykowska, Julia Phillips, Christina Quarles, Shuvinai Ashoona, Birgit Jurgenssen, plasticiennes mettant en exergue les corps en mutation, qui remettent en cause la vision humaniste occidentale héritée de la Renaissance, à travers leurs mondes hybrides et connectés. Également, la prédominance de la peinture et des arts appliqués comme en témoignent, parmi tant d’autres – et la liste est longue –, les toiles narratives de l’Américaine octogénaire Jessie Homer, les dessins à la cire de l’artiste chilienne Sandra Vásquez de la Horra ou les installations de tissage métallique de la Mexicaine Ruth Usawa (1926-2013).


Cette 59e Biennale, qui ne se veut en aucun cas une édition sur la pandémie, cherche à dépasser les postulats érigés par l’homme blanc sur notre monde, en proposant des visions prospectives à la fois inquiétantes et merveilleuses, héritées de celles des Surréalistes, mêlant aux mythes intimes et universels, les nouvelles technologies et les pratiques amateures et locales. À suivre.
Il latte dei Sogni, the Milk of Dreams, Biennale internationale d’art contemporain, du 23 avril au 27 novembre 2022, Venise.
Plus d’informations sur www.labiennale.org




ZⓈONAMACO, plaque tournante de l’art en Amérique Latine, vient de fermer ses portes. Du 9 au 13 février, cet événement qui fait dorénavant partie des incontournables sur la scène mondiale, revenait en force pour sa 18e édition. En reprenant son format quadripartite mêlant antiquités, art contemporain, art moderne, design et photographie, de tous les continents.
Au Centro Citibanamex de la ville de Mexico, ZⓈONAMACO a repris ses quartiers, après plus d’un an d’absence dû à la pandémie. Accueillant plus de 200 galeries et exposants de plus de 25 pays du globe, la foire au logo stylisé de tête de mort, née en 2002, propose aux amateurs, musées, conservateurs, architectes, collectionneurs nationaux et internationaux, le meilleur de l’art contemporain, moderne, comme du design, de la photographie et des antiquités. Pour cette dernière édition, elle a renoué donc avec une formule large et internationale qui avait fait ses preuves avant la crise, abandonnant ainsi la « Zona Maco art Week » qui exhortait, entre le 27 avril et le 2 mai 2021, les galeries locales à proposer des expositions singulières ou en collaboration, au cœur de la gigantesque mégalopole.

ZⓈONAMACO : Quatre pour une
Sa spécificité ? Proposer quatre foires en une, à savoir « Zona Maco Arte Contemporaneo », « Zona Maco Disěno », « Zona Maco Salon » et « Zona Maco Foto » -, couplées à des évènements satellites riches, comme son programme de « Conversations » invitant à débattre sur des enjeux d’actualité et la mise en place d’activités parallèles dans nombre d’institutions et galeries de la cité.
Plus important d’entre tous, le secteur général de « Zona Maco Arte Contemporaneo » a abritécette année environ 70 galeries internationales de premier plan proposant des pièces utilisant tous les médiums, aux signatures mondiales. Parmi ces enseignes, l’italienne Continua possédant deux adresses en France, mais aussi Gagosian Gallery, l’américaine aux deux galeries franciliennes, qu’on ne présente plus. Fidèle d‘entre les fidèles, la galerie Mark Hachem, spécialisée dans la scène artistique moderne du monde arabe et dans l’art cinétique est, cette année, la seule frenchy à faire partie de la section générale. En effet, celles de premier plan, comme la Galerie Lelong, présente en 2019, laquelle fut rejointe, en 2020, par Perrotin Gallery, Almine Rech, Galerie italienne, Galerie Opéra, semblent avoir, pour l’heure, déserté le territoire mexicain.

Nouvelle section née de la fusion de celles « Nuevas Propuestas » et « Foro », « Zona Maco Ejes » accueille environ trente galeries jeunes ou confirmées particulièrement sensibles aux enjeux actuels. En son sein, la franco-péruvienne Younique, connue pour défendre, entre autres, la scène sud-américaine, est revenue pour la seconde fois. Nouvelle exposante, la toute jeune 193 Gallery, dédiée aux scènes contemporaines multiculturelles (Asie du Sud Est, Afrique, Caraïbes, Amérique du Sud, Europe, Océanie), à Paris, y a défendu ses artistes. Cette année encore, sur le stand de galeries hispaniques – dont beaucoup d’Amérique du Sud –, la section intitulée « Zona Maco Sur » met en avant des dialogues entre deux plasticiens, où « l’art, la nature et l’imagination se rencontrent ». Forte d’environ seize enseignes parmi lesquelles Diptych Fine Arts ou encore la prestigieuse Marlborough Gallery, « Arte moderno » célèbre, quant à elle, l’art de la première moitié du XXe siècle.


La French Touch du Design célébrée à Mexico
De son côté, les vingt-cinq galeries de « Zona Maco Disěno », salon actif depuis 2011 et organisé cette année par la commissaire, artiste et designeuse industrielle, Cecilia León de la Barra, proposent des meubles, des bijoux, du textile, des objets décoratifs, mais aussi des éditions limitées et des pièces historiques. Pour sa première participation, le Mobilier national, symbole de l’excellence française depuis le XVIIe siècle, chargé de la conservation et de la restauration des collections nationales, présente « Sur un nuage de Pixels », une installation composée d’un tapis, d’un canapé, de deux fauteuils et d’une table, réalisée par l’artiste français pionnier de l’art virtuel et numérique Miguel Chevalier, et le Studio de design franco-japonais A+A Cooren (Aki et Arnaud Cooren). Une œuvre très métaphorique évoquant « l’explosion quantitative des données numériques obligeant à trouver de nouvelles façons de stocker les données, de voir et d’analyser le monde », et associant donc les nouvelles technologies aux formes épurées du design minimaliste.

Fabriqué par la manufacture de la Savonnerie, le tapis représente un alphabet épuré et graphique de motifs de pixels noirs, gris et blancs. Le canapé et les deux fauteuils ont été réalisés par l’Atelier de Recherche et de Création (ARC), tapissés par l’atelier de décoration en tapisserie, et recouverts d’une housse en tissu de coton Dedar, imprimé par la société Prelle. Quant à la table basse fabriquée en polyméthacrylate de méthyle (PMAA) par la société Dacryl, en association avec l’ARC, elle est en forme de loupe et teintée et polie.
Photographies et antiquités pour une offre complète
Enfin, les dix galeries latinoaméricaines du « Zona Maco Salon », foire née en 2014 et spécialisée dans l’art avant 1960, comme la quinzaine de « Zona Maco Foto », parmi laquelle les parisiennes Lou & Lou Gallery et Gregory Leroy Photographie, sont venues compléter une offre résolument complète et diversifiée de l’art version 2022. Malgré un contexte mondial encore fébrile par les incertitudes sanitaires et une scène européenne chamboulée par l’arrivée, à l’automne prochain, du mastodonte suisse Art Basel, en pays de Fiac, celle qu’on surnomme, à dessein, l’« Art Basel hispanique » saura, on l’espère, revigorer le marché en ce début d’année. Et attirer à nouveau les visiteurs par la qualité de ses exposants, la pluralité de ses propositions, comme la mise en avant d’une scène locale, riche, bien qu’encore trop confidentielle à l’échelle mondiale.
ZⓈONAMACO, Centro Citibanamex, Av. del Conscripto 311, Lomas de Sotelo, Hipódromo de las Américas, Miguel Hidalgo, 11200, México, Mexique.
www.zsonamaco.com Du 9 au 13 février 2022.

Design Miami/ vient annoncer le lancement de sa toute première édition parisienne en octobre prochain, pour coïncider avec le lancement de la foire sœur Art Basel au Grand Palais. En outre, Design Miami/ a annoncé la nomination de Maria Cristina Didero, conservatrice, consultante et auteure de design, à la tête du commissariat de l’événement.
Ce vendredi 28 janvier, Jennifer Roberts, PDG de Design Miami/, a annoncé : « La décision de présenter un événement à Paris en octobre prochain est la prochaine étape naturelle de l’évolution de Design Miami. » Pour l’organisation, la ville s’inscrit parfaitement dans l’engagement de Design Miami/ à présenter le meilleur du design de collection pour des pièces tant historiques que contemporaines.
Elle souligne le rôle de la capitale sur le marché, par son rôle dans le domaine des arts décoratifs, mais aussi par la présence de galeristes spécialisés dans le design. Les exposants français fondateurs et de longue date, dont la Galerie Patrick Seguin, Laffanour – Galerie Downtown, la Galerie kreo, Maria Wettergren, Jousse Enterprise et la Galerie Jacques Lacoste, parmi beaucoup d’autres, ont en effet constitué la base du programme renommé de la foire au fil des ans, et pour beaucoup depuis sa création en 2005. Depuis lors, Design Miami/ s’est transformé en une plateforme multidimensionnelle, opérant à l’intersection du design, de l’art, de l’innovation et de la technologie, à travers les mondes réels et virtuels.
Maria Cristina Didero, commissaire de l’événement
Jennifer Roberts a également annoncé l’arrivée de Maria Cristina Didero au commissariat de l’événement parisien : « Maria Cristina jouit d’une réputation exceptionnelle parmi ses pairs et, en tant que collaboratrice de longue date de Design Miami/, nous apprécions déjà profondément sa vision créative. Nous sommes impatients de voir comment ses idées uniques vont façonner nos événements à Bâle et à Miami, et maintenant à Paris ».
Conservatrice, consultante et auteure de design indépendante, basée à Milan, Maria Cristina Didero a été commissaire de nombreuses expositions pour des institutions, des galeries et des marques du monde entier, notamment au National Building Museum de Washington DC, au Design Museum Holon, en Israël, et au Museum of Applied Arts de Dresde… Elle a été commissaire d’expositions pour des foires internationales telles que la semaine du design de Milan, Design Miami/, The Armory Show à New York, miart à Milan, Maison&Objet à Paris et Experimenta Design à Lisbonne.
En tant que consultante, elle a travaillé avec des marques internationales telles que Vitra, Fritz Hansen, Lexus, Fendi, Louis Vuitton, Valextra et Diesel, entre autres. Elle a mené également des projets avec des designers internationaux de renom tels que Campana Brothers, Philippe Malouin, Michael Young, Bethan Laura Wood, Richard Hutten, Snarkitecture…
Ànoter, elle prépare actuellement un projet pour le MK&G de Hambourg, intitulé Ask Me if I Believe in the Future (ouverture le 1er juillet 2022) avec Objects of Common Interest, Erez Nevi Pana, Zaven, Carolien Niebling, ainsi qu’une série d’autres collaborations en cours : une exposition intitulée VELENI (Poisons) avec Lanzavecchia + Wai à l’ICA de Milan, et un projet de Mathieu Lehanneur pour la prochaine MDW22.
« L’âge d’or »
Pour Design Miami / à Paris, Maria Cristina Didero inscrit sa programmation dans une approche multidisciplinaire, sous le thème de « L’âge d’or ».« L’âge d’or est une idée partagée par différentes cultures à travers le temps et l’espace. Qu’il soit projeté sur un passé idéalisé ou sur un futur utopique, l’Âge d’or envisage un monde en paix, dans lequel les progrès des arts et de la technologie précipitent une facilité, une coopération, un plaisir et une beauté sans précédent ; une époque où chaque créature vivante sur Terre coexiste en harmonie ».
La première foire sous la direction de Didero sera Design Miami/ Basel, qui se tiendra du 14 au 19 juin à Bâle, en Suisse ; elle sera également présentée simultanément en ligne sur designmiami.com.
D’autres détails sur les événements de Design Miami en 2022 seront annoncés dans les mois à venir.

La lauréate du prix du dessin d’architecture 2021 a été annoncée mardi 25 janvier au Sir John Soane’s Museum de Londres. Il s’agit de la Grecque Dafni Filippa pour « Fluid Strada – Flood – responsive Landscape performance », un dessin hybride qui combine différentes techniques de rendu mais également remarqué pour sa volonté de dénoncer l’urgence climatique.
Créé en collaboration avec le Sir John Soane’s Museum, Make Architects et le World Architecture Festival, The Architecture Drawing Prize (Prix du dessin d’architecture) célébrait sa cinquième édition. Ouvert aux candidats du monde entier, il présente chaque année des dessins architecturaux aussi visuels qu’innovants. Les critères de sélection du lauréat se basent d’une part sur les innovations offertes en terme d’architecture mais accorde évidemment une importance à la technique et à l’originalité. À propos de l’œuvre de Dafni Filippa, le musée a salué l’ingéniosité et la prise en compte des problématiques climatiques pour le projet : « Le projet de Filippa prend l’urgence climatique comme point de départ, imaginant un futur Londres dans lequel la barrière de la Tamise a été submergée et les crues soudaines se produisent régulièrement. Elle propose une solution qui consiste à injecter en profondeur des hydro-membranes protégeant l’infrastructure des crues. »


Deux expositions organisées pour l’occasion
Les dessins des finalistes et de la lauréate sont exposés au Sir John Soane’s Museum jusqu’au 19 février. De plus, dans le cadre du programme The Prize, le musée propose une rétrospective des éditions précédentes sous forme d’exposition virtuelle, accessible gratuitement et simplement : www.vca.gallery.