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Du 9 au 13 septembre, Maison & Objet revient au Parc des Expositions de Villepinte. Pour cette première édition en pleine crise sanitaire, les exposants seront répartis entre le hall 1 et le hall 6 autour de thématiques : Les cadeaux et accessoires, Cook et Food, et bien sûr deux grands halls réservés au mobilier et à l’aménagement de la maison. Au cœur des halls 3 et 4, les WHAT’S NEW? condensent, en une sélection pointue, les nouveautés puisées dans les collections des exposants.
Parmi les nombreuses propositions, sélection des stands coups de cœur de la rédaction.

Déambulons
Déambulons est un atelier spécialisé dans la créations de mobilier et aménagements originaux en bambou sur mesure. Les cocons et structures conçus aspirent à dessiner des lieux de vie esthétiques, conviviaux et uniques. Toutes les créations sont fabriquées en France et utilisent uniquement des bambous d’origine française (cf Intramuros 208).

Budapest Select
Budapest Select, initiée par Le Hungarian Fashion & Design Agency, présente le travail de 10 designers, représentant une palette variée et colorée du design hongrois.
Photo : Suspension Leaf – Design by Loomiosa

NOMA Editions
C’est la première participation de Noma Editions à Maison & Objet, et c’est une belle occasion de revenir sur ce nouvel éditeur qui se positionne à la fois sur du mobilier haut de gamme et éco-responsable. De belles collections, issues de collaborations avec des designers comme A+A Cooren, Charlotte Juillard, Sam Baron, RDAI…

Objet de Curiosité
C’est toujours un bonheur de se plonger dans le cabinet des merveilles de Pierre Emmanuel Grange-Jaricot, un des fondateurs d’Objet de Curiosité : entre trouvailles naturelles, accessoires repensés, la « mixologie » revendiquée est avant tout un bonheur d’anecdotes et d’histoires qu’on adore se faire raconter.

L'outdoor
Entre Lafuma Mobilier, Sifas, quelques grands acteurs du mobilier extérieur, dévoileront des collections à suivre : une occasion de réaliser combien ce secteur a évolué ces dernières années en proposant des ensembles toujours plus confortables, et adaptés aussi bien aux terrasses des vies urbaines que campagnardes.

L’édition 2021 de la Paris Design Week est placée sous le signe du «développement désirable». Durant dix jours, ce festival du design animera la capitale, rythmé par des installations dans des lieux insolites investis par des designers renommés et des artistes, des expositions de créateurs émergents, des mises en scène dans des showrooms.
Le programme affiche plus de 350 participants.

Paris Design Factory
C’est à la Paris Design Factory que s’exposent les nouvelles maisons d’édition et la jeune création indépendante ayant répondu à l’appel à projets de Paris Design Week.
Au programme : les créations duo Désormeaux-Carrette, d’Elisabeth Baez (Mala Leche Design), du studio Figures, de Carbone Studio (cf photo ci-contre), de Carlos Barba, Herlder Barbosa… et des présentations de diplômes de l’ESAD de Saint-Etienne, et de Reims.
116 rue de Turenne / 17 rue Commines / 7 rue Froissart – 75003 Paris

Le quartier Vertbois
Entre les rues Notre-Dame de Nazareth, Volta et Vertbois, une révolution s’opère depuis plusieurs mois, c’est désormais un village qui attire les plus curieux.
Au programme : mode up-cyclée et responsable, objets du quotidien dessinés par des artistes (We Do Not Work Alone), Bows and Arrows, le concept store dédié à l’artisanat japonais, l’atelier de maroquinerie Laperruque (photo ci-contre)… sans oublier le café-disquaire Rupture Records Store aménagé par Pierre Gonalons.
Rue du Vertbois, 75003 Paris

Agora du design
La recherche en design s’expose au Pavillon de l’arsenal avec les lauréats de la bourse Agora : Nathanaël Abeille, Martin De Bie, Pablo Bras, Christopher Dessus, Laure Garreau et Samuel Tomatis. Interroger la production et le recyclage de nos appareils électroniques et des technologies numériques ; chercher des micros-sources d’énergie dans l’habitat individuel ; relire une exposition oubliée de Jean Prouvé ; questionner l’acte d’offrir des fleurs et le design floral … ces projets font de l’environnement une source d’inspiration et de création pour mener des explorations et expérimentations.
Pavillon de l’Arsenal, 21 Boulevard Morland, 75004 Paris

Le Five
Le 10 septembre, Moore Design inaugurera son nouveau lieu, baptisé le Five, conçu à la fois comme un showroom, une vitrine de l’innovation, un lieu de travail pour ses collaborateurs et de cocréation avec architectes et clients. L’accent a été mis sur les nouvelles technologies et la végétalisation. Les marques, quant à elles, ont adopté une démarche de développement durable, en proposant des matières recyclées. Moore exposera également le mobilier qu’il crée sur mesure.
5 rue Bachaumont, 75002 Paris

Frugal exposition
Produire mieux en préservant le vivant : c’est ce qui réunit la trentaine de créateurs sélectionnés par Hélène Aguilar dans son exposition tout simplement baptisée « Frugal ». Parmi eux Pauline Esparon, Gwilen, Anna Saint Pierre, Samy Rio, Lucile Viaud, Hors Studio, Atelier NDF… A voir en parallèle de la scénographie, une installation paysagère uniquement composée d’espèces que l’on peut trouver en Ile-de-France.
Hôtel de Coulange, 35-37 rue des Francs-Bourgeois, 75004 Paris

Collection Philippe Hurel
Dans le cadre de la Paris Design Week et du parcours (Re)génération!, La Maison Philippe Hurel (qui fête ses 110 ans !) et la Start Up Crearity Luxe s’associent pour donner vie à une sélection d’accessoires et de pièces uniques façonnées par «l’Upcycling».
4 ter rue du Bouloi, 75001 Paris

L’Orangerie, Hôtel de Sully
Pierre Gonalons installe ses nouvelles pièces dans le cadre exceptionnel de l’Orangerie de l’Hotel de Sully ouverte pour la première fois. Le designer et décorateur nous invite à pénétrer dans un salon ultra contemporain entre nature et culture.
Hôtel de Sully, 5 place des Vosges, 75004 Paris

Le Métronome de Servaire & Co
Dans une mise en scène comme une galerie présentant leurs projets à forte résonance créative, Sébastien Servaire et son équipe seront heureux de dévoiler «Le Métronome : temps suspendu en mouvement continu». Une installation née d’une marotte de designers – les objets pensés comme des expériences olfactives – dont certains ont pu être concrétisés pour le compte de la maison de parfumerie Diptyque. Le Métronome a par ailleurs été l’objet central d’une installation artistique dans le cadre de la London Design Biennale en juin 2021, placée sous le thème de la Résonance.
15 Passage de la Main d’0r, 75011 Paris

Vivement demain
Initiée par le Campus Métier d’Art et Design, cette exposition met à l’honneur les travaux des étudiants de 8 écoles supérieures de design : l’École Camondo, l’École Estienne, l’École Bleue, l’École Boulle, l’École Duperré, l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle et l’École des Arts Décoratifs de Paris. On découvrira aussi sur un espace consacré à des savoir-faire d’excellence (horlogerie, plumasserie, art du vitrail, taille de pierre, ébénisterie ou dorure à la feuille) à travers les productions des élèves en cours de formation dans les lycées professionnels du Campus.
La Sorbonne, 47 rue des Ecoles, 75005 Paris

En juin 2021, Samuel Accoceberry exposait au sein de Maison Molière, à Paris, ses graphismes, version tapis ou version dessins, à saisir sous l’œil averti de Karine Scherrer de la galerie The Art Design Lab. Depuis trois ans, il fait partie de tous les Top 100, Top 50 ou même Top 20. La pandémie ne l’a pas empêché de travailler, d’éditer et de finaliser des projets qu’il avait « en attente », mais aussi d’initier de nouvelles collaborations. Depuis son studio du 13e arrondissement ou depuis Biarritz, il peaufine ses produits avec passion et avec un engagement de tous les instants. Verre, bois, métal, textile n’ont pas de secret pour lui.

Il est né à Bordeaux, a étudié le design à La Souterraine et a décroché son diplôme de designer à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Nancy. En 2008, il présente un projet d’étagère « souple » avec le VIA et se fait remarquer, après quelques années de collaboration dans des studios milanais et parisiens : Arik Levy, Antonio Citterio ou Rodolfo Dordoni. En 2010, il crée son propre studio et commence alors à collaborer avec différentes marques telles que Alki, Aéroports de Paris, Staub… puis son carnet d’adresses s’étoffe peu à peu : Bosc, Flexform, La Boite Concept, Widatic en passant par Laudescher.



Les tissages Moutet : « de la collection à l’identité »
Juste avant l’été, il vient de lancer une collection de linge de table avec les tissages Moutet : « Ça faisait un petit moment que j’avais identifié la qualité de leur travail à travers des produits découverts à Biarritz. Ainhoa, Arcachon, Biarritz, c’est mon triangle d’or avec Paris. Les tissages Moutet fabriquent à Orthez et distribuent sur la côte, dans les musées nationaux et internationaux. Ils font aussi de nombreuses collaborations avec des restaurateurs tel que Michel et Sébastien Bras, père et fils, à la Halle aux grains à Paris au sein de la Bourse de Commerce, pour qui ils réalisent les tabliers, les torchons et les liteaux. Je suis allé les rencontrer il y a un peu plus d’un an et je suis arrivé au bon moment puisqu’ils étaient en train de travailler sur le label IG, identité géographique. Il existait une belle affinité entre mon attache au pays basque et le savoir-faire historique de Moutet (une entreprise centenaire) en terme de linge basque. Catherine Moutet et son fils Benjamin m’ont donc laissé carte blanche pour réinterpréter le linge basque dans ses codes, sans les transgresser. La collection ETXE (« la maison »), décline nappes, torchons, serviettes… dans des couleurs identitaires du pays basque mais pas seulement. » Elle est en vente sur le site internet et va suivre dans toutes les boutiques qui distribuent Moutet.

© Clément Herbaux

© Clément Herbaux
Dans la suite immédiate, il a été missionné à la refonte de l’identité de la marque, son aspect graphique, son logo, à la façon de présenter le produit, de le distinguer des autres éditeurs basques. Comment faire la distinction entre du Moutet, du Jean Vier, du Lartigue ou de l’Artiga.
« Une nappe basque fait toujours son effet. Les produits sont vendus dans des magasins très choisis. Ils n’ont cependant pas de magasins en propre. On trouve des textiles Moutet presque plus facilement en Allemagne, en Angleterre, aux USA qu’à Paris. Or les textiles Moutet, c’est une histoire de famille. Benjamin Moutet est de la cinquième génération d’une famille de commerçants qui vendait des produits de la région. En rachetant un atelier de fabrication, ils ont lancé leur propre marque Moutet qui a vraiment explosé pendant la période après-guerre et a suivi l’histoire du textile avec une légère perte de position avec l’arrivée des produits en fibre synthétique venant d’Asie. Une collaboration avec Hilton Mc Connico dans les années 90 initiée par Catherine Moutet avait permis de relancer la marque. Benjamin Moutet, qui a fait des études de commerce a décidé de reprendre la maison, il y a 4 ans, avec sa mère. Ils ont consolidé la marque en initiant de nombreux projets dont l’IG faisait partie, mais aussi l’initiative de la création d’une filière du lin en Béarn. Il a lancé cette IG qui certifie une fabrication française à Orthez. Lartigue qui a son siège à Ascain fait fabriquer à Oloron-Sainte-Marie. Moutet et Lartigue sont montés au créneau pour avoir l’IG. La matière, première qui est le coton, est acheté brut, et teint pas loin de Pau, à Nay, localement, et ensuite tissé par les machines de Moutet pour un made in local basco-béarnais. Benjamin Moutet a initié un projet de redéveloppement de lin local, pour une partie de la production des tissus, dans le but de renforcer l’approche vernaculaire de la marque. »

© Clément Herbaux

© Clément Herbaux
Mobilier urbain et mobilier vertueux

Syndicat des Mobilités d'Agglo du Pays Basque Adour, 2019
Le projet de mobilier urbain a été piloté par le syndicat des mobilités Pays Basque Adour, un regroupement de communautés de communes sur Biarritz, Anglet, Bayonne, Tarnos. Il s’agissait de développer un abri voyageur sur les arrêts emblématiques de chaque commune (mairies) de la nouvelle ligne de Tram’Bus, en complément du mobilier JCDecaux déjà disposé. Un projet installé partiellement à ce jour, proche de la mairie de Bayonne, de Biarritz et d’Anglet.
La collaboration avec Kataba date de 2018 mais les produits ont été lancés il y a un an et demi. « C’est une petite maison d’édition dont le propos est de faire du mobilier vertueux en réduisant fortement l’impact carbone ou en recyclant ce qui est possible. Les entreprises qui ont des bureaux à La Défense achètent, consomment du neuf mais certaines au bout de deux, trois ans, décident de déménager, bennent alors tout et se réinstallent ailleurs avec un nouveau mobilier. VALDELIA, organisme avec lequel nous collaborons étroitement, récupère beaucoup de choses et c’est alors qu’avec Kataba nous donnons un nouveau cycle de vie à ces meubles usagés ou à ces matériaux. » L’éditeur Kataba (du nom de la petite scie japonaise souple qui permet de faire les finitions), lancée par Luc Monvoisin, fait réaliser les structures en chêne massif en Touraine dans un petit atelier et tout ce qui est plateau est alors récupéré, rhabillé, ou reteinté, avec de nouvelles finitions pour repartir comme s’ils étaient neufs. Une initiative verte par le porte-monnaie car cela permet à certaines entreprises de défiscaliser une partie de ces équipements.


Actuellement, cela est peut-être lié à la période post-Covid, mais Samuel a développé plus de projets de design industriel que de mobilier. Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration étant restée totalement à l’arrêt pendant plusieurs mois, la rénovation est allée bon train. Son mobilier équipe un hôtel à Biarritz. Mobilier urbain, des produits pour des startups dans le milieu du digital, il développe actuellement un dispositif avec un chercheur en acoustique qui est incubé au CEA du plateau de Saclay, ou une solution de pointe avec une start-up qui œuvre dans le secteur du laser de pointe. A la limite du design, de l’art, de l’innovation et de l’artisanat, Samuel prend plaisir à produire différentes typologies d’objets vendus aux quatre coins du monde. Des collaborations à travers lesquelles il privilégie toujours le rapport humain, la curiosité et l’échange.

THE ART DESIGN LAB, 2020

THE ART DESIGN LAB, 2020

THE ART DESIGN LAB, 2020

THE ART DESIGN LAB, 2020

Début septembre, design et art se rencontrent au Grand Palais Éphémère à l’occasion de la 23e édition d’Art Paris Art Fair dont Intramuros est partenaire. Ce salon réunira 140 galeries d’art moderne et d’art contemporain, d’une vingtaine de pays, certes majoritairement d’Europe vu le contexte, mais aussi de Corée, de Colombie, ou de la Côte d’Ivoire. Parallèlement à la découverte des galeries, les visiteurs auront accès à des Solos Shows, à une vingtaine d’expositions monographiques (dont Nicolas de Crécy, Miguel Chevalier, Gerold Miller, Monique Frydman…). Une section baptisée « Promesses » donnera un coup de projecteur à une dizaine de jeunes galeries et à la création émergente tandis que l’exposition « Portrait et figuration – Regard sur la scène française » réunira une vingtaine d’artistes français.
Pour préparer votre déambulation entre art et design, la rédaction vous partage un premier repérage !

Galerie Claire Gastaud (C2)
Basée à Clermont-Ferrand, la Galerie Claire Gastaud investit aussi le château de la Trémoulières (Cantal) pour exposer ses artistes, et anime une Project Room à Paris. Son catalogue propose aussi bien des œuvres de Tania Mouraud, Nils Udo, Roland Cognet.
Photo : Trou noir, trou blanc, distorsion, vision, Vladimir Skoda, 1990
Sculpture, acier inoxydable poli-miroir 198 x 78 cm – Galerie Claire Gastaud
Galerie Claire Gastaud

Galleria Continua (E13)
Un incontournable acteur de l’art contemporain et du salon, forcément, qui a ouvert cette année un « pied-à-terre parisien » dans le Marais… dont l’inauguration a été faite sous le commissariat de l’artiste JR himself. Au Grand Palais éphémère, ce sera l’occasion de retrouver d’autres artistes fidèles de la galerie toscane, que ce soit des sculptures d’Anish Kapoor, de Leandro Erlich, d’Etel Adnan et même de Buren.
Photo : Colored Triangles by Myriad, for Riyadh, Daniel Buren, 2021
KAFD Conference Center, Riyadh auto-adhesive coloured transparent vinyls dimensions variable
Galleria Continua

Galerie Kreo (A7)
Incontournable pour les amateurs de design, le stand de la Galerie kreo présentera aux côtés des Chaînes céramiques multiples des frères Bouroullec, l’Azo Bench de François Bauchet, la table basse Translation Discolo de Pierre Charpin, et le Rio Mirro de Jean-Baptiste Fastrez.
Photo : AZO BENCH, François Bauchet, Matériau composé de béton, de sable et de résine, structure interne en nid d’abeilles 46 x 180 x 50 cm
Edition limitée à 8 exemplaires + 2 E.A. + 2 Prototypes
© Sylvie Chan-Liat
Galerie Kreo

Galerie Les Filles du Calvaire (D2)
Depuis une quinzaine d’années, la Galerie Les Filles du Calvaire multiplie les propositions en photo, vidéo, peinture, sculpture. Sans compter les installations qui associent ces médias.
Sur le stand, on espère les sculptures en plume et l’univers fantastique de Kate Mccguire, les peintures réalistes de Thomas Lévy-Lasne et les êtres à nu de Paz Corona.
Photo : Liminal, Kate MccGwire, 2019
Sculpture, technique mixte, plumes d’oie, vitrine – 76 x 57 x 50 cm
Galerie Les Filles du Calvaire

Galerie Scène Ouverte (E9)
Créée fin 2018, la Galerie Scène Ouverte commande à des artistes des œuvres, des objets, du mobilier, en édition unique ou limitée, dans une volonté de valoriser une excellence de réalisation représentante des plus grands métiers d’art plus particulièrement français.
Sur le stand, on devrait retrouver l’approche expérimentale de la céramique du jeune designer Rino Claessens formé à la Design Academy d’Eindhoven.
Photo : Scraped Earth, Rino Claessens, 2020
Céramique – 45 x 45 x 45 cm © Pierre Castignola
Galerie Scène Ouverte

Dans toute la France, ces projets ont pour mission de valoriser le design, tout en redéfinissant sa créativité, son engagement ses valeurs, ses savoir-faire. Voici une sélection de 8 évènements dans l’Hexagone repérés par la rédaction.
Le feutre à l’honneur (45)
Christine Piel ouvre les portes de son atelier et présente son travail, qui prend sa source au coeur des techniques de la laine feutrée, guidée par la recherche des savoir-faire traditionnels. Tout en maîtrisant la dimension architectural ou l’art du Nuo (association laine et textile), elle mêle influences asiatiques et locales. Au cours de l’ exposition, on y découvre des tentures adaptées aussi bien aux murs qu’aux sols mais aussi des masques ou d’étonnantes sculptures de laine porteuses d’histoires.
Lieu : 8 rue du Caslin, 45430 Bou
Réservations ici
Un banc climatique (75)
Dans le cadre du programme FAIRE, le Pavillon de l’Arsenal propose avec le soutien de la Mairie du 13ème, un dispositif inspiré du puit provençal pour rafraichir l’espace public, lors des canicules estivales. Le banc climatique, en pierre du Bassin parisien est opérationnel pour capter et diffuser l’air frais disponible dans les carrières naturelles grâce au système de ventilation qui se déclenche à plus de 25°. Ce projet de mobilier urbain est conçu en équipe par les architectes Frédéric Blaise, Guillaume Duranel, Julia Lenoir (agence Alt) et les designers Emma Lelong, Rémi Nguyen.
Lieu : place Jeanne d’Arc, Paris13e
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100% région (62)
All est une marque qui décline toute une gamme d’objets emblématiques du territoire du nord Pas-de-Calais, fabriqués ou conçus dans la région, disponibles principalement à la boutique Autour du Louvre Lens. Inspiré du travail de Li Edelkoort selon un carnet de valeurs, plus qu’un shopping touristique, All joue la signature, s’inscrivant dans une démarche de co-création, qui associe un designer et un savoir-faire d’une entreprise française. Rendant hommage au bassin minier, sont exposés sérigraphies, bougeoirs, et bougies inspirées des corons, savons du mineur, boite à charbon.
Lieu : Hôtel Louvre Lens, 168 rue Paul Bert, 62300 Lens
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Les sens en éveil (13)
Inspirée par les produits régionaux du Pays d’Arles, Rosa Pilpel propose un voyage sensoriel entre Alpilles, Crau et Camargue. L’exposition éphémère vise à traduire le savoir-faire et l’engagement de plus de 1800 producteurs. Fruit du travail de Chloé Maugard, directrice artistique et Lily Gratzfeld, maitre artisan, l’installation de design culinaire inédite est une démonstration multi-sensorielle de ce nouveau métier entre art contemporain et haute gastronomie. Organisée par le PETR du Pays d’Arles et Entre Alpilles, Crau et Camargue , et un collectif de labels de qualité pour valoriser les produits du terroir.
Lieu : Couvent Saint Césaire, impasse des Mourgues, 13200 Arles
Architecture participative (44)
En réorganisant certains espaces de l’Hôtel de Ville, la ville de Vertou a fait appel aux architectes de Atelier du Lieu et à la designer Sylvie Charbonneau, CréiD design, pour l’aménagement intérieur. L’enjeu ? Un projet citoyen, réalisé en co-construction, puisque les usagers, (agents, habitants, élus ou visiteurs), ont testé, les prototypes pendant 5 mois, espaces et éléments de mobilier. Durant les ateliers participatifs, chacun a pu donner son avis sur les ambiances, le choix des matériaux ou des teintes.
Délimité en trois espaces, (bureau, accueil, exposition) le nouveau lieu inclue une Muscadéthèque, dont la scénographie, signée de la designer, s’inspire des cabinets reflétant le patrimoine viticole du territoire. L’espace de bureaux joue la transparence et la fluidité, avec un canapé dessiné sur-mesure, tout en courbes, intégrant connexions électriques et usb. À noter les enfants eux-aussi ont leur mobilier-cabane, dessiné spécialement pour contrer l’attente de certains rendez-vous.
Lieu : Hôtel de Ville 2 place St Martin, 44120 Vertou
Scénographie éco-responsable (44)
La scénographie proposée est l’aboutissement de neuf works-shop accessibles aux différents professionnels et particuliers via un lien Doodle. Les ateliers de dessin collaboratifs et le travail créatif ont permis la réalisation de neuf toiles uniques échelle un, en collaboration avec le travail informatique de Tand’M et en partenariat avec un imprimeur nantais. Pendant l’inauguration, ces décors imprimés sont découpés sur place et réutilisés pour personnaliser des carnets offerts aux participants et vendus pour les autres publics.
Lieu : Show-room Tand’M Design, 47 bd Gabriel Lauriol, 44300 Nantes.
Plus d’informations ici
Green design (69)
Afin de démontrer l’impact et les coûts d’un produit ou d’un service et du numérique depuis sa conception, le collectif de designers19 Hz propose une journée destinée aux professionnels, entreprises, start-ups. Sont au programme pour créer des produits plus durables, et plus responsables pour la planète, une exposition de cas concrets de démarches éco-design appliquées (prototype, ou produit/service déjà lancé) et échanges avec les porteurs de projet, designers ou fondateurs, une table ronde avec une sélection d’intervenants (entreprises/start-ups témoins, designers, experts…), des permanences sous-forme de coaching design (gratuites) ouvertes aux professionnels sur pré-inscription, etc.
Lieu : 70 quai Perrache, 69002 Lyon.
Plus d’informations ici

Du 8 au 12 septembre, au cœur de la Paris Design Week Factory, Intramuros prend ses quartiers au 116 rue de Turenne. Au programme, un café éphémère, un concept store et un programme de talks : autant d’occasions pour rencontrer ceux qui font le design !
A suivre sur www.intramuros.fr et nos réseaux sociaux.
L’Intramuros Café
En partenariat avec Vitra (qui s’occupera de la scénographie du café) et IVC (dont une création spéciale qui habillera le sol), l’équipe de Sezono vous accueillera et vous proposera de quoi vous sustenter (cuisine 100% bio en directe d’île de France).
L’Intramuros Café sera l’occasion de chiller, de faire une pause entre les différentes expositions du lieu, de travailler, d’échanger, de programmer ses rendez-vous. Comme l’an passé, il sera possible d’y rencontrer la rédaction sur demande (contact@intramuros.group).
Du 08 au 11 septembre de 11h à 19h.
Le 12 septembre de 11h à 18h.
Le Concept Store
Entre exposition et concept-store, cet espace présentera une sélection très diversifiée de produits et vous permettra de découvrir le travail de designers et d’éditeurs pour lesquels la rédaction a eu un coup de cœur.
Vous y retrouverez notamment Neolithique, Bang & Olufsen, des créations d’Elise Fouin, Lucile Viaud, Vitra, JVD, Formel Studio, Mobilier national, Minuit Céramique, Tiffany Bouelle, Cruso… Seront également exposés les projets des trois lauréats du concours Intramuros-Camondo 2020 : le prototype de la table de Zeina Sleiman réalisé avec Sunbrella, celui du tabouret dessiné par Juliette Droulez, en cours d’édition avec Moore Design, et des extraits du livre blanc de Thomas Carlier réalisé pour Lafuma Mobilier.
LES TALKS
Coorganisées avec Paris Design Week et en partenariat avec Mini, dix tables rondes réuniront des experts dans les domaines du design et de l’architecture d’intérieur qui partageront leurs expériences. Les échanges seront animés par la rédaction du magazine.
Le thème : Développement désirable.
🗓 Mercredi 8 septembre
Réseau Women in design – 12h30 / 13h30

Dans quelles mesures le réseau Women in Design peut-il être un moteur pour un design inclusif ? A travers sa table ronde, la nouvelle association Women in Design réunit des experts pour croiser leurs regards sur le monde actuel du Design. Enjeux et constats initieront les échanges pour penser ensemble et autrement les nouvelles solutions de demain pour un design inclusif, à destination de toutes les structures (écoles, entreprises, politique publique).
Intervenantes :
Frédérique Pain, directrice de ENSCI Les Ateliers Paris – Bénévole Women rights & Gender Parity chez LVN
Katie Cotellon, Head of Design and User Experience chez Saint-Gobain recherche – Membre de l’Employee Network Women chez Saint-Gobain
Juliette Damoisel, Chief Strategy Officer chez Extreme Agency – Bénévole chez Les Lionnes
Rose Rondelez, Étudiante à Sciences Po & Strate Ecole de Design en Designer d’Interaction
Modération : Johanna Rowe Calvi, fondatrice de Women in Design

France Design Week – 17h / 17h50
Initiée lors des Assises du design en 2019, France Design Week lance sa seconde édition au mois de septembre 2021. Une vitrine engagée du design à l’échelle nationale, voire internationale ?
Intervenants :
Hervé Lemoine, directeur du Mobilier National,
Dominique Sciamma, Président de l’APCI, coordination nationale France Design Week
Franck Millot, Directeur de Paris Design Week
Avec la participation vidéo de Linda Marchetti, directrice de l’Institut
Modération : Frédéric Marty, directeur général Intramuros Group

Une nouvelle génération engagée autour de la création durable – 18h / 18h50
Les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations des nouvelles générations de designers, et intrinsèques à leurs démarches créatives.
Intervenants :
Emmanuel Tibloux, directeur de l’École des Arts Décoratifs
Lauriane Duriez, Directrice adjointe des Ateliers de Paris
François Leblanc di Cicilia, directeur artistique
Hedwige Gronier, responsable du mécénat culturel de la Fondation Bettencourt Schueller
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
🗓 Jeudi 9 septembre

Les concours : solliciter la créativité avec un message engagé – 17h / 17h50
Les concours sont une vitrine pour repérer des jeunes talents et leur mettre le pied à l’étrier, c’est aussi une façon de communiquer sur ses engagements en fonction du brief de départ.
Intervenants :
Stéphane Gouret, directeur général adjoint de l’École de design de Nantes
Olivier Stévenart, fondateur de Cruso
Eric Jourdan, directeur de l’ESADSE
Marie-Pierre Martinet Directrice générale adjointe Mobilisation, publics et territoires Syctom
Modération : Bénédicte Duhalde, conseillère éditoriale

La démarche RSE : entre storytelling et stratégie design – 18h / 18h50
Si ce n’est pas une démarche obligatoire dans un cadre légal, la démarche RSE va devenir un élément essentiel de la confiance/exigence des consommateurs, un élément clé de l’identité de l’entreprise.
Intervenants :
Andre Fontes et Guillaume Lehoux, designers, Studio Noir Vif
Arnaud Du Mesnil, directeur général de Lafuma Mobilier
Guillaume Gallois et Bruce Ribay, fondateurs de Noma Editions ( en visio)
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
🗓 Vendredi 10 septembre

Matériaux innovants et biomatériaux – 17h / 17h50
Entre expérimentations et recherches, les designers développent de nouveaux matériaux, dont les biomatériaux.
Intervenants :
Lucile Viaud, chercheuse et designeuse
Samuel Tomatis, chercheur et designer
Siegrid Demyttenaere, commissaire d’exposition, coéditrice du magazine Damn°
Hélène Aguilar, fondatrice de l’Association pour un design soutenable
Benjamin Malatrais, Ictyos
Modération : Cécile Papapietro-Matsuda, journaliste

Objectif durable en architecture d’intérieur – 18h / 18h50
Fortement sollicités ces dernières années pour les enjeux environnementaux, les départements R & D des fabricants proposent aujourd’hui des solutions et des nouveaux matériaux, à partir d’éléments recyclés ou biosourcés.
Intervenants :
Céline Baudouin, directrice marketing France, IVC
Amandine Langlois, designer chez Premices and co, co-fondatrice de Pierreplume
Bérengère Tabutin, architecte d’intérieur, fondatrice de BBonus, membre du Pôle Action et du CFAI
Avec la participation vidéo de Lucie Koldova, directrice artistique de Brokis (en anglais)
Modération : Maëlle Campagnoli, journaliste
🗓 Samedi 11 septembre

Sourcing : la traçabilité des matériaux et l’appui aux filières – 17h / 17h50
Entre traçabilité, enjeux économiques locaux et circuits courts, les filières se repensent bien au-delà d’un principe de labellisation.
Intervenants :
Marc Bayard, Responsable du développement culturel et scientifique du Mobilier national
Jean-Louis Brun, directeur de Brun de Vian-Tiran
Laurent Corio, designer
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef

Luxe et innovation durable – 18h / 18h50
Avant-gardiste par essence, le secteur du luxe s’adapte aux enjeux environnementaux pour répondre aux questions sociétales et inventer de nouveaux positionnements, dans l’objet et l’expérience.
Intervenants :
Bénédicte Epinay, déléguée générale du Comité Colbert
Maurille Larivière, directeur de la Sustainable Design School (en visio)
Chafik Gasmi, designer et architecte
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef
🗓 Dimanche 12 septembre

L’expertise design au service de la valorisation d’un savoir-faire pour créer ou relancer un marché – 16h / 16h50
Que ce soit pour trouver un nouveau positionnement ou relancer un marché, la démarche propre au design permet de valoriser des savoir-faire, que ce soit au sein d’une entreprise, d’un atelier, voire à l’échelle d’un territoire.
Intervenants :
Elise Daunay,Cheffe de projet incubateur, Le FRENCH DESIGN
Mathilde Brétillot, designeuse, cofondatrice de l’International Design Expeditions (en visio)
Manon Royer, directrice de l’Accompagnement, Les Canaux
Modération : Nathalie Degardin, rédactrice en chef

L’émergence de nouveaux marchés – 17h / 17h50
Acheter du mobilier en leasing ou trouver une seconde vie aux produits, de nouvelles voies sont explorées pour répondre aux aspirations des consommateurs, et définissent de nouveaux marchés.
Intervenants :
Catherine Colin fondatrice et PDG de Made in Design
Monica Born, cofondatrice de Superfront
Franck Mallez, co-fondateur de Yourse.co
Modération : Cléa Daridan, historienne de l’art, de l’architecture et du design, collaboratrice d’Intramuros
En partenariat avec







Présent pour la première fois aux Rencontres photographiques d’Arles, le laboratoire photographique allemand de réputation mondiale WhiteWall soutient la création photographique contemporaine, à travers deux expositions du programme associé du festival.
Auréolé encore cette année, et pour la quatrième fois de son histoire, du prestigieux Tipa (Technical Image Press Association) Award du « meilleur laboratoire photo du monde », WhiteWall participe aux Rencontres photographiques d’Arles par le biais de tirages de très haute qualité d’œuvres exposées dans la cité arlésienne. Depuis sa création en 2007, à Frechen, en Allemagne, par Alexander Nieswandt, WhiteWall a réussi à s’imposer pour l’excellence de ses services comme un acteur fondamental du secteur, et à devenir partenaire de plus de 20.000 photographes professionnels, d’artistes, designers, décorateurs, comme de 500 galeries et de nombreux collectionneurs. Ses tirages témoignent d’une diversité de techniques tant à la pointe que traditionnelles, et d’une pluralité de matériaux, du contrecollage sur Alu Dibond, impressions sous plexiglas ou sur bois, toile-photo, en passant sur les papiers Hahnemühle, baryté ou Ilford, tous choisis de concert avec l’amateur éclairé, le professionnel ou l’institution.

FrenchCowboy_Two Cowgirls in a Waiting Room © 2020_Le Sud
A Arles, à la fondation Manuel Rivera-Ortiz, le concept d’exposition FotoHaus, fondé par ParisBerlin >Fotogroup depuis 2015, présente D’ici, ça ne paraît pas si loin et Sauver les corps, deux expositions au programme, dont WhiteWall a réalisé les tirages. La première montre des photographies du collectif « LesAssociés » qui questionne la notion de territorialité. La seconde analyse avec acuité et de manière plurielle, les conséquences de la crise sanitaire exacerbant les inégalités sociales, les fractures de la société, par le prisme de photographies pour certaines réalisées durant le premier confinement. Et pour l’ouverture de la galerie IRK, nouvel espace d’exposition à l’initiative du magazine international éponyme, dans le quartier historique d’Arles, WhiteWall a réalisé de splendides grands formats d’un récit « le Sud », conçu comme un scénario de cinéma empreint de poésie sensuelle, étrange et sauvage, que l’on doit au duo de photographes French Cowboy – Mia Macfarlane & Julien Crouïgneau.
Présent dans plus de treize pays dans le monde, mais aussi dans les plus grandes villes européennes, dont une adresse Rive gauche, à Paris, WhiteWall a su donner aux tirages photo ses lettres de noblesse et en faire de très beaux objets d‘art. Ce que ne dément pas le festival à Arles !

Portraits des participants du Biarnes de Pau 2019.
© Sébastien Sindeu

© Alexandre Dupeyron

© Holger Biermann

Science Po - Pessac © Alexandre Dupeyron- 2021

Dans le cadre prospectif Le FRENCH DESIGN 2059, une première thématique a été lancée en 2020 : « Disruption vers un design durable ». Après un travail d’identification d’initiatives prises par des entrepreneurs et des designers et l’animation d’un collège d’experts autour d’une réflexion sur la transformation durable de la filière, Le FRENCH DESIGN 2059 a conduit des ateliers de prospective qui, à partir de scénarios à variables géopolitiques, économiques et sociétales, ont généré une série de fictions interpellantes.
Dans le cadre d’un partenariat avec Le FRENCH DESIGN by VIA, Intramuros s’en fait l’écho sur son site Internet et dans le magazine d’été. Ci-après, découvrez l’une d’entre elles écrites par Alain Busson, professeur émérite d’HEC Paris.
Bonne lecture !

À la Fondation Maeght, une exposition sur les divers talents artistiques de cette famille hors-normes, met également en lumière la virtuosité de Diego, sans qui Alberto ne serait jamais devenu “Giacometti”.
Dans la famille Giacometti, demandez le père Giovanni (1868-1933) et son cousin Augusto (1877-1947), tous deux peintres, le fils aîné et figure iconique Alberto (1901-1966), Bruno, le plus jeune des trois frères, architecte (1907-2012), mais également le cadet, sculpteur-designer Diego (1902-1985) !
En effet, parmi les artistes de cette brillante lignée, la fondation Maeght accorde une part importante à l’oeuvre du frère cadet, modèle de l’aîné. Parmi cette exposition de plus de 300 oeuvres – dessins, tableaux, maquettes et meubles – qui sonne comme une première mondiale, les pièces de mobilier de Diego en regard de celles d’Alberto sont nombreuses.

Vue de l’exposition ''Giacometti, une famille de créateurs, 2021'' ©archives Fondation Maeght, Photos Roland Michaud
Plusieurs salles leur sont consacrées, mettant en exergue le rôle fondamental de Diego dans la carrière de son aîné. “Diego était l’ombre d‘Alberto », explique le designer, architecte d’intérieur et scénographe de l’exposition, Olivier Gagnère. Ils partageaient le même atelier à Paris. Doté d’une grande dextérité, Diego aidait beaucoup son frère qu’il adorait et avec qui il entretenait une relation quasi-fusionnelle. Diego était son alter-ego, son conseiller et son modèle. Cependant, c’est Alberto qui a poussé Diego à devenir artiste “meublier”.

Au fil du parcours, le visiteur découvre de multiples consoles, chaises, guéridons, miroirs, tables basses, en bronze ou fer battu. Des pièces pour certaines, jamais exposées et provenant, pour beaucoup, de la collection personnelle de la famille Maeght ou de la Fondation. Moins sobres dans leur décor que celles de son frère, les oeuvres de Diego aux lignes à l’antique, ornées d’une kyrielle de chevaux, hiboux, oiseaux, chiens et chats malicieux, vont agrémenter les demeures et hôtels particuliers de prestigieux clients, jusqu’à sa mort, en 1985. A noter, l’ensemble du mobilier du café de la fondation – étagères, comptoir, lampes, tabourets, chaises et tables – est signé de sa main.
Fondation Marguerite et Aimé Maeght, 623, chemin des Gardettes, Saint-Paul-de-Vence (06570), tél. : 04 93 32 81 63, www.fondation-maeght.com. Jusqu’au 14 novembre 2021

89,5 x 121,5 x 36 cm, Collection particulière, Paris © ADAGP, Paris 2021

Collection Adrien Maeght, Saint-Paul-de-Vence © ADAGP, Paris 2021


Envie de prendre le large sur son balcon ou de profiter du grand air en montagne ? Voici une sélection de la rédaction pour profiter de l’extérieur.
Bivouac aérien

© Samaya
Ultra légères et conçues par des passionnées du grand air les nouvelles tentes de chez Samaya placent la barre haut en termes d’innovation et de performance. Dessinée pour accueillir deux personnes, la Samaya 2.0 est compacte et ne pèse que 1280g. Son sol en Dynema® et sa membrane Nanovent offrent une véritable imperméabilité. Traitée en rose, cette tente sort résolument du lot !
SAMAYA2.5, 1150€
Hommage à Memphis

A mi-chemin entre le style riviera des années 60 et le mouvement Memphis, le fauteuil Para d’Axel Chay, en toile rayée et structure tubulaire en acier thermolaqué, est une pièce ludique. Son designer, en quête d’abstraction géométrique, cherche à immerger la personne qui s’assied, pour plus de sérénité.
Fauteuil Para, 1800€
Champignon lumineux

© Lampe à poser TASK
Task, comme son nom l’indique en anglais (tâche en français), est polyvalente. Cette baladeuse propose trois intensités lumineuses différentes et est rechargeable sur port USB. Conçue par le collectif du Studio Faro lab, la lampe se pose au sol ou sur une table.
Baladeuse TASK, en aluminium laqué et poignée en cuir, 169€.
OVNI de cuisson

Simon-Simone - barbecue Lulu © Aude Lemaitre
Lulu est un barbecue planche made in France qui fonctionne au charbon. Livré avec 1 kit à pizza et des ustensiles de cuisson, on peut l’utiliser pour griller les aliments mais aussi comme four d’extérieur grâce à son dôme de cuisson. Inutile de le rentrer après la belle saison puisque cet OVNI de 45kg est inoxydable.
Barbecue Lulu, existe en 8 coloris, en fonte d’aluminium recyclable, 60cm x 60cm x 95cm, 1290€.
Cristalline attitude

Utilisant la photolyse du chlore par UV-A, ce purificateur d’eau élimine, le chlore, ses dérivés et les bactéries en 15 mn. Il suffit de le brancher et d’insérer la gourde en verre remplie. Il fonctionne sans filtre ni entretien et permet une rotation de bouteille durant la journée.
La Vie Bio, purificateur et 6 bouteilles, 259€.

Repensée par le studio 5.5, la libraire des expositions fait peau neuve. Tout en respectant les codes de l’architecture particulière du Centre Pompidou.

© 2021 Librairie Centre Pompidou - Design par le studio 5.5
Parcours fluide et flexibilité
Accéder à la librairie et des expositions située au 6ème et dernier étage du Centre Pompidou, par la chenille récemment rénovée, permet de découvrir graduellement la vue remarquable sur les toits parisiens. Ce parcours, qui dessert aussi les accès aux collections permanentes, à la bibliothèque, participe largement au succès et à l’engouement de la visite de ce lieu culturel emblématique. La Rmn-Grand-Palais, nouveau concessionnaire, et le studio collectif 5.5 ont œuvré de concert afin de réaménager la librairie des expositions dans la continuité du bâtiment iconique de Renzo Piano, inauguré en 1977.
« Le projet a muri pendant la période du confinement. En trois semaines de conception et trois mois de travaux, on a défini une identité à la fois souple et ancrée dans l’architecture du Centre Pompidou » explique Anthony Lebossé, chef de projet. Attachés à l’institution, -certaines de leurs pièces appartiennent désormais aux collections permanentes du musée -, les 5.5 jouent collectif, assumant non seulement leur affinité pour les ready-made de Marcel Duchamp mais aussi leur décryptage méthodique du cahier des charges. Ils ont ré-ouvert l’accès aux terrasses en supprimant les rideaux, libéré l’espace et gagné de la fluidité dans une configuration nouvelle imposée par les entrées des deux expositions en cours.

© 2021 Librairie Centre Pompidou - Design par le studio 5.5
Chariots mobiles et multifonctions
À l’écoute des habitudes de travail de l’équipe de vente, le collectif a misé sur la librairie en tant que lieu de vie fonctionnel, pouvant accueillir jusqu’à 200 visiteurs. « Il ne s’agissait pas pour nous d’arriver en conquérant, et de faire une autre architecture dans une architecture » La modularité s’est imposée très vite ; selon les expositions, on change le contenu, les ouvrages d’actualité, thématiques, produits dérivés et carterie… En découle le chariot, élément de base de l’espace modulable imaginé sur le modèle de ceux utilisés pour le transport des œuvres. Éco-conçu, léger, fabriqué dans un même panneau évitant ainsi les pertes, il est équipé d’étagères, de présentoirs interchangeables, le tout monté sur roulettes industrielles capables de supporter la demi tonne de livres !
À retenir aussi l’idée astucieuse de l’accrochage des affiches que l’on peut changer suivant les expos, au dos des chariots, elles sont montées sur des magnets. De même, l’éclairage va à l’essentiel. « On a décidé de ne pas surcharger l’espace avec des lampes additionnelles superflues, à part quelques spots ponctuels au plafond ». La lumière naturelle et ambiante suffit tant les codes couleur du Centre Pompidou, -bleu jaune vert-, associés aux fonctions, y sont présents. Le gris clair de base apporte l’unité à l’ensemble et une mise en valeur des ouvrages.

© 2021 Librairie Centre Pompidou - Design par le studio 5.5
La possibilité de réaménagement de l’espace est inhérente au projet, compte tenu des futurs travaux annoncés. Après la première tranche portant sur les escalators, et les panneaux vitrés de la chenille, le Centre Pompidou fermera fin 2023 jusqu’en 2027, pour un chantier colossal de rénovation, de désamiantage et mise aux normes de sécurité, d’accessibilité, ainsi que la mise en place d’un plan d’économie d’énergie. La conception légère et évolutive de la librairie des expositions va ce sens ; tout en étant facilement démontable, elle sera réinstallée à l’identique dans ses fonctions pour que ce nouvel espace soit durable.

De la résidence au MusVerre est née l’exposition « Lettres de verre, une éclipse de l’objet », issue des recherches entre l’artiste Jean-Baptiste Sibertin-Blanc (JBSB) et quatre artisans verriers. Une découverte réjouissante au sein de ce beau musée, trop méconnu, sculpté dans la pierre bleue au cœur de l’Avesnois.
Magique, douce et envoûtante… Tels sont les maître mots de la scénographie de Franck Lecorne et Nell Doutreligne, pour l’exposition « Lettres de verre, une éclipse de l’objet » au MusVerre à Sars-Poteries. Dans un fondu imaginaire, l’écrin de papier japonais blanc immaculé illumine les œuvres en verre, conçues pendant la résidence de l’artiste et designer Jean-Baptiste Sibertin-Blanc. Le propos ? La création d’un alphabet pas comme les autres, entre la typographie Mineral et le jeu de la matière, tantôt étirée, fondue ou compressée, selon la technique utilisée.

© Lettre B verre soufflé Karine Faby

Lettre N © MusVerre
La main de l’artisan est activement présente, et « le syndrome de la casse », une réalité prégnante bien connue des maîtres du feu. Grâce la collaboration étroite des quatre verriers qui ont évolué pas à pas avec l’artiste, le langage de la matière, de la couleur de la transparence, a atteint son apogée dans l’exposition « Lettres de verre, une éclipse de l’objet ». Un dialogue fertile s’est engagé entre JBSB et les verriers qui ont apporté leur savoir-faire unique : Hugues Desserme, le bombage du verre, Stéphane Rivoal, le verre à la flamme, Simon Muller, le soufflage à la canne et Didier Richard, la pâte de verre.

Dans l’atelier de 2000 m2 intégré au MusVerre, on passe du chaud au froid, selon les approches du travail qui forment et déforment l’objet, tissant un lien fort entre la main de l’artisan et le dessin. « Dans ce projet, je souhaitais me libérer de la contrainte des objets de commande pour une marque, si prestigieuse soit-elle, » raconte Jean-Baptiste Sibertin-Blanc. La liste de mots à la Pérec, le choix de la typo et le non message ont eu raison de cet alphabet dont les formats et les teintes opaques ou translucides, suivent les hasards des savoir-faire. « Il n’y a pas de sens de lecture de la lettre qui peut se brouiller rapidement et tendre vers l’abstraction ». Matière à réflexion, le verre exerce une puissance de captation de la lumière, mais aussi un ensemble de procédés qui a la capacité d’agir sur notre imaginaire. Et si les œuvres posent la question de la technicité comme une évidence, le verre n’en exerce pas moins son pouvoir de séduction et de fascination.
Exposition « Lettres de verre, une éclipse de l’objet », au MusVerre jusqu’au 9 janvier 2022.
Plus d’informations sur musverre.lenord.fr

C’est le projet de Siddhant Malviya à la fois participatif et tourné vers un avenir durable qui à cette année séduit le jury de la seconde édition du Prix international de recherche design-Jacques Bonnaval, organisé par la Cité du Design.
Début juillet 2021, le Prix international de recherche design-Jacques Bonnaval était décerné à Siddhant Malviya pour son projet « Now, a performance of the biofuture ». Innovant de par son engagement social et environnemental, le designer industriel indien a proposé une compilation de créations théâtrales ou cinématographiques. Mais loin d’être un projet individuel et figé, Siddhant Malviya a créé au contraire un ensemble participatif et tourné vers l’avenir où l’enrôlement des citoyens devrait générer des prises de conscience. Les participants créeront leurs propres prototypes (souvent en mycélium, produit phare du créateur) pour répondre aux besoins de la société du futur. Ce seront ces créations, réalisées lors de travaux communs, qui porteront les récits racontés par le biais du théâtre ou du cinéma. Si les objets réalisés le sont pour le moment dans un but principalement scénique, le designer souhaite à terme que les objets puissent être intégrés aux usages du quotidien.
Il s’agit donc de manière générale de rapprocher les citoyens du design discursif qui constituera le monde de demain ; l’ère post-plastique notamment.

© Mycelium Growin in a Petri Dish

© Piece of Soft Mycelium Composite
Ce projet dit démocratique de par son engagement citoyen et la pluralité de ses champs d’ouvertures, mettra en avant les biomatériaux, constituants substantiels du biodesign au sein du projet. Cette volonté s’explique en partie par la double formation de Siddhant Malviya. Diplômé en ingénierie biomécanique à l’Indian Institute Technology de Delhi mais aussi du National Institute of Design d’Ahmedabad, sa thèse de recherche était orientée vers les biomatériaux en mycélium.

© Mycelium Seat par Siddhant Malviya
Une assise conçue par Siddhant Malviya et réalisée dans un matériau à base de champignons.
Bien que quelques tests de fabrication aient été réalisés en Inde, Siddhant Malviya n’a jamais réalisé de cocréation. Il s’agit justement du cœur du projet qu’il souhaite développer en résidence. Et il semblerait que l’engagement mêlant participation citoyenne, design et perspectives d’avenir ait séduit le jury. 10 000€ et une résidence de 3 mois à la Cité du Design sont en effet attribués au créateur pour promouvoir son idée, qui sera sans doute exposée lors de la Biennale Internationale Design Saint-Etienne 2022.

Le soleil là, et pour ceux qui n’ont toujours pas leur paire de lunettes de soleil il est encore tant de choisir ! Les designers n’ont pas chômé pendant cette année de pandémie. De chez eux, ils ont réussi à mettre au point des nouvelles collections de lunettes de vue et de soleil, fabriquées en France ou ailleurs.
Lunettes de la designer Matali Crasset


En 2015, l’éditeur belge Théo Eyewear à Anvers demandait à Matali Crasset de dessiner une collection de douze paires de lunettes de caractère. La symbiose est idéale et révèle une passion commune pour le design et la couleur. Huit paires de lunettes optiques et quatre solaires illustrent en un clin d’œil le caractère de celui qui le porte : audacieux, impliqué, impulsif, spontané, rebelle, délicat, confiant, rêveur, averti, expressif, curieux ou sensible… Le visage entre en connivence avec la monture qui magnifie le regard et renforce le trait de caractère au niveau des sourcils. Des montures à la taille d’un belvédère, que l’on choisit pour leur matière, acétate ou métal. Une série limitée a été présentée en 2019 en titane. La dernière sera exposée sur les salons dès que ceux-ci rouvriront en 2021… Toutes peuvent être équipées de verres solaires multi-antireflets Essilor.
Lunettes créées par le designer Patrick Norguet pour Shelter.
En 2019, Patrick Norguet rencontrait la marque Shelter. Comprendre son univers, le monde de la lunette, de l’optique et du solaire a tout de suite été sa préoccupation pour faire de cet objet de mode un accessoire singulier. Shelter utilise le bois comme matériau principal. Par des jeux d’assemblage, de couleur, de transparence et de contrastes, il a réussi la fusion de matières brutes et nobles : le bois, le métal et le bio-acétate.

© Norguet-shelter - Collection Fusion
Véritable petite architecture, l’objet ergonomique sublime le visage et accentue la personnalité.
L’équilibre entre l’approche artisanal du travail du bois et la perfection du verre donne toute sa valeur à l’objet. Des formes géométriques audacieuses confèrent un petit côté anachronique à l’objet magyargenerikus.com. La collection Fusion est sortie au printemps 2021. Faites à Annecy, elles sont le pure produit d’une fabrication made in France, un indispensable pour l’été et un acte en faveur de l’environnement.


Lunettes du designer Philippe Starck

© STARCK, Still Life

© STARCK Still Life
On se souvient des Starck Eyes avec Alain Mikli et de la base de ses recherches : le bionisme. Le designer poursuit avec Biotech Paris et une collection à l’intersection de la technologie et de l’humanité, de la technologie et de la nature, puisant son inspiration dans l’organique pour réaliser des technologies qui conviennent mieux au bonheur humain. La collection Titanium, porte cette relation à un niveau supérieur associant les technologies Biolink et Sphere à travers un matériau rare mais hyper léger : le titane. En résulte une lunette à la légèreté inégalée et à la résistance sans faille. Un produit Luxottica qui s’équipe à la demande de verres solaires.

Lunettes du designer Yves Behar
Yves Behar et Fuseproject sont des passionnés des océans. C’est en les voyant sombrer sous le plastique que leur est venue l’idée de récupérer les plastiques usagers pour en faire des lunettes en plastique océanique. La collection The Ocean Clean up sort à propos pour déculpabiliser les surfeurs qui ne rêvent que d’une chose : maîtriser la vague à nouveau. L’organisation à but non lucratif The Ocean Cleanup a collaboré pour dessiner un design de lunettes de soleil fabriqué en utilisant le système de récupération innovant Boyan Slat. La silhouette est classique mais avec de belles variantes de couleurs. La charnière déconstruite crée une signature visuelle reconnaissable. TOC, un produit précieux et propre.


Lancée par LE FRENCH DESIGN by VIA, la mission prospective LE FRENCH DESIGN 2059 a été lancée en 2020 avec l’exploration d’une première thématique : « Disruption vers un design durable ». Après un travail d’identification d’initiatives prises par des entrepreneurs et des designers et l’animation d’un collège d’experts autour d’une réflexion sur la transformation durable de la filière, Le FRENCH DESIGN 2059 a conduit des ateliers de prospective qui, à partir de scénarios à variables géopolitiques, économiques et sociétales, ont généré une série de fictions interpellantes.
Dans le cadre d’un partenariat avec Le FRENCH DESIGN by VIA, Intramuros s’en fait l’écho sur son site Internet et dans le magazine d’été. Ci-après, découvrez l’une d’entre elles écrites par Alain Busson, professeur émérite d’HEC Paris.
Bonne lecture !

Jusqu’au 31 juillet, il est encore possible de profiter à la galerie Perrotin de Paris des superbes expositions « Hartung 80 » et « Rothko Hartung, une amitié multiforme ». À ne pas manquer !
Représentant depuis 2017 l’estate Hartung-Bergman, Perrotin propose deux expositions d’envergure muséale sur l‘artiste français de l’abstraction lyrique, dans son espace principal et les trois salles de la rue Saint Claude.

2021 © Hartung / ADAGP, Paris 2021. Courtesy the artist and Hartung-Bergman Foundation Photo: Claire Dorn
L'une des salles de l'exposition Hartung 80
« Hartung 80 » met en exergue son ultime période, toujours féconde, découpée en sept séquences.
Pleines d’énergie, de fulgurances et de profondeurs chromatiques, les formes résultant d’un geste maîtrisé et d’accidents heureux s’émancipent. Et pour la première fois, la galerie organise un dialogue très étudié avec la pointure de l’expressionnisme abstrait américain et du Colorfield, Mark Rothko.

Sous le commissariat de Thomas Schlesser directeur de la fondation Hartung-Bergman, Rothko Hartung, une amitié multiforme évoque les relations plastiques et intimes des deux artistes aux nombreux points communs, à travers également des archives photographiques et un documentaire de Christopher Rothko, fils de l’artiste.
Prêt exceptionnel du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, N°14 Browns over dark peint en 1963 par Rothko converse avec quatre tableaux d’Hartung de la même époque. Ces expositions de haute volée, par l’expérience physique qu’elles procurent, sont immanquables.

Exposition Rothko-Hartung une amitié multiforme, à la galerie Perrotin, Paris - Jusqu’au 31 juillet 2021 (C) Hartung / ADAGP, Paris 2021. Courtesy Fondation Hartung Bergman & Perrotin Mark Rothko, N° 14 (Browns over Dark), 1963, Huile et acrylique sur toile, 228,5 x 176 cm. Centre Pompidou, Paris, Musée national d'art moderne - Centre de création industrielle. Achat de l'Etat, 1968. Attribution, 1976 (C) Kate Rothko Prizel & Christopher Rothko / ADAGP, Paris 2021 Photo (C) Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / image Centre Pompidou, MNAM-CCI