RBC : une expertise design et éthique du contract
Restaurant le Muguet, Racing Club de Toulon, architecte Bureau Lacroix © Pierre Hajizadeh

RBC : une expertise design et éthique du contract

Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract

Depuis 1987, RBC porte son expertise dans diverses projets d'aménagement contract. Face à l'évolution du secteur comme de la société, l'entreprise pose aujourd'hui un regard critique sur ses choix et l'industrie du design. Une position évoquée par Tristan Lohner, comme une forme d'engagement éthique.

« Au début, RBC c'était un homme, Franck Argentin, qui se battait avec sa sacoche pour remporter des projets » rappelle Tristan Lohner, directeur général adjoint de la marque. Puis il y a eu un premier showroom ouvert à Nîmes, suivi des 7 autres et des projets toujours plus importants. De la médiathèque aux sièges sociaux parmi lesquels Chanel ou LVMH, en passant par de « l'hospitality » auprès du groupe Accor, les projets se sont diversifiés grâce à l'expertise RBC dans le domaine du contract. « Dès le début, nous savions que nous ne pouvions pas compter que sur le retail. » constate le directeur adjoint dont 70 % du chiffre d'affaires provient du contract.

Biblitohèque Inguimbertine - Atelier Novembre Architecture © Takuji Shimmura

Une expertise et « un côté terrien »

Fondée en 1987 loin de Paris, la marque « est ancrée dans la réalité. Chez RBC nous privilégions les expériences de côté dans l'architecture, le design, la création en général. » explique Tristan Lohner. « Nous ne cherchons pas des personnes sorties de parcours stéréotypés, mais des interlocuteurs cultivés, passionnés, qui vont être efficaces et rapides et avec lesquels nos clients pourront même potentiellement nouer des liens. » Une manière de proposer des projets ciblés porteurs de sens. Mais plus qu'une stratégie commerciale, il s'agit d'une réassociation des acteurs entre ceux qui pensent le design et ceux qui le commercialisent. Un phénomène permettant aux clients d'obtenir des propositions plus adaptées et aux professionnels de saisir correctement les enjeux d'un monde qui change.

Parmi les différents exemples de la fluctuation des tendances, l'entreprise réalise aujourd'hui 30 % de bureaux et 70 % de zones informelles. Une demande en totale opposition avec la décennie passée, ce qui amène les créateurs à se renouveler. « Le monde des bureaux, jusqu'à maintenant gris et kafkaïen, s'est modifié grâce à l'exigence de la clientèle. J'ai l'impression que les consommateurs sont très inventifs en ce moment et nous poussent à être moins sérieux. C'est une sorte de provocation positive dans laquelle certains designers rentrent et c'est formidable. Il faut séduire et dédramatiser ce milieu ! »

CRBE France


« A l'origine le design n'est pas haut de gamme. C'est la création intelligente »

Avec 800 marques partenaires, RBC porte une attention particulière à la qualité du design utilisé dans ses projets contract. « Notre objectif n'est pas de vendre le plus possible un produit. Il faut vendre intelligemment ». Une vision qui implique une attention toute particulière à la matière, au processus de fabrication ou encore à l’ergonomie des articles. “ Nous sommes passionnés par la notion de design au sens de produit industriel. Il y a une forme de désir d'un retour à cette époque de la révolution industrielle dans le sens ou il est question de vraiment répondre à une cible et à un besoin. »

Une notion d'industrialisation du mobilier qui résonne avec la question des coûts de fabrication et de leurs répercussions sur la vente. « Aujourd'hui nous avons des chaises à tous les prix et notamment du très haut de gamme à plusieurs milliers d'euros. Mais si nous trouvons des chaises à 59 € qui correspondent à nos attentes, ça en fait un très bon produit. C'est la prouesse intellectuelle qui a permis une conception optimisée qui fait qu’un produit est très haut de gamme à nos yeux ! »

Villa M, Starck + Tryptique Architecture © Grégoire Gardette

Un regard éthique avant l'esthétique

A la question de la pensée industrielle s'ajoute aussi celle intimement liée de l'éthique. « Chez RBC nous estimons avoir la responsabilité de nos produits, ce qui nous oblige parfois à dire non à certaines marques pour ne pas cautionner un modèle potentiellement problématique éthiquement ou environnementalement. Notre expertise en tant qu'entreprise est justement de nous interroger sur nos limites pour que nos projets ne sombrent pas dans le quick design. » 

Une démarche encouragée par l'Etat qui inclut désormais un barème de notation sur la traçabilité des matériaux, l'aspect managérial de l'entreprise ou encore le bilan carbone dans les appels d'offres. Une forme de sanctions financières approuvée par RBC dont une branche interne est en charge de ces questions ainsi que de l'analyse des marques partenaires. Une manière de garder en tête « qu'à l'origine le design n'est pas haut de gamme ou bas de gamme. C'est le lien entre l'industrie et le rêve. »

Pour plus d'informations sur les réalisations et les produits RBC, rendez-vous sur rbcmobilier.com

Rédigé par 
Tom Dufreix

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14/10/2024
Lorsque dîner rime avec voyager

Après avoir parcouru plusieurs continents, Ramzi Saade pose ses ustensiles à Paris et ouvre Atica, une destination immersive où se mêlent gastronomie et technologie.

Il est des lieux où le voyage se trouve dans l'assiette et il en est d'autres où l'assiette se trouve au bout du voyage. Avec Atica,  Ramzi Saade, fondateur du lieu, et son associé Chloé Leymarie, architecte, rassemblent périple et gastronomie par un biais immersif. Situé en plein cœur de Paris, le restaurant doit son nom à la contraction de « attic » qui signifie grenier en anglais, et « ticket ». Un petit mot-valise pour un lieu en dehors des codes. Imaginé pour réunir les sens autour d'une soirée thématique, le restaurant niché dans un ancien cinéma du 5e arrondissement, propose une déambulation sensorielle en huit actes au travers de quatre espaces. Actuellement développée autour de la thématique du Pays Basque, l'expérience changera de destination chaque saison. De quoi s'évader, sans partir trop loin.

Première étape du voyage, le rez-de-chaussée regroupe un vestiaire, une galerie d'art et un espace bar conjuguant avec une forme de radicalité le froid du métal et la douceur du bois ©Atica

Un début de voyage sans aspérités

La façade blanc cassée est à l'image du caractère architectural de l'endroit : sobre. Au rez-de-chaussée, l'ambiance, servie par la simplicité d'un chêne clair et de l'inox, fait place au naturel. Ici, les invités se croisent, se rencontrent, et le concept commence doucement à se déployer. Car l'idée d'Atica n'est pas celle d'une architecture immersive, mais celle d'une expérience immersive d'abord rendue possible par les senteurs et les saveurs. Après avoir traversé un espace galerie, sorte de préface artistique à la suite du périple, les visiteurs sont invités à faire escale au bar. Dans cet espace moins muséal, mais d'une neutralité absolue, le faux plafond en lames de poli miroir joue discrètement avec les reflets lumineux du bar métallique. Dessus, un cocktail accompagné d'amuse-bouches propose un premier aperçu gustatif du voyage rappelé par la présence de hublots et de luminaires évoquant le monde ferroviaire.

C'est par un grand escalier menant vers le niveau inférieur que l’expérience se poursuit ©Atica

Une destination sensorielle pleine de vitalité

Étymologiquement, le « voyage » vient de « via » qui signifie la route ou le chemin. Chez Atica, le voyage se poursuit par un chemin on ne peut plus architecturé : l'escalier. Baigné d'un parfum développé en rapport avec la destination, ce passage propose une jonction entre la réalité du quotidien et la rêverie du voyage, symbolisée par le passage des tons clairs aux teintes plus foncées. Au niveau inférieur, le voyageur pénètre dans ce qui devient véritablement la destination ; la salle immersive. Tapissé d'un écran de projection 360° de 112m², l'espace est dédié à la dégustation de six assiettes pensées en écho avec la vidéo. Débutent alors une succession de séquences cinématographiques mettant en avant des paysages et des savoir-faire régionaux. Un spectacle visuel et gustatif renforcé par la conception d'un mobilier sur mesure. La salle est ainsi traversée par deux longues banquettes en chêne teinté surélevées d'une cinquantaine de centimètres. Outre l'effacement visuel permis par le tissu noir, la hauteur des assises signées Chloé Leymarie renforce le sentiment d'immersion au sein de l'image. Un choix tant esthétique que technique dans cette pièce pyramidale rappelant la forme d'un petit beurrier.

Sorte de sas avant l'entrée dans la salle principale, le couloir a été traité avec un éclairage indirect délicat permettant aux yeux de s'habituer à une lumière de plus en plus rare ©Atica

Dessiné pour réunir la passion architecturale de ses créateurs et leur goût pour la gastronomie, le restaurant offre un voyage poétique où la technologie pimente agréablement une architecture un brin trop lisse.

Dans la salle principale, les tables, éclairées par une lumière diffuse, s'effacent au profit de la vidéo ©Atica
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4/10/2024
Raw Color, en couleur et en mouvement

Fondé par Daniera ter Haar et Christoph Brach, le studio Raw Color mène un travail sur la matérialisation de la couleur qui joue un rôle clé dans les projets. En février, ils présentaient, leur dernière collection de textiles, d’accessoires et de meubles d’appoint pour Ikea, tout en couleurs vives, qui donnait envie de les introduire dans tous les habitats.

En cette année 2024, le studio hollandais Raw Color, mené par Daniera ter Haar et Christoph Brach, est l’heureux élu du nouveau catalogue et il a pu synthétiser, dans une collection en métal, en verre et en textile, ses recherches en matière de couleurs.

Les origines

Ils se sont rencontrés à Eindhoven, la ville de tous les possibles. Au sein de la Design Academy Eindhoven, ils se sont trouvé un point commun : la couleur, qu’ils aiment brute, ou « raw », d’où leur nom : Raw Color. Dans leur studio, un espace de 70 m2 installé dans une ancienne usine Klokgebouw, ils stockent sur des étagères en métal des échantillons, des objets, des matériaux qui font toute leur inspiration, et leur site reflète leur parcours exceptionnel, entamé dès 2008, en tant que graphistes pour des musées, à réaliser leur communication externe, voire interne, comme pour le Light Art Museum d’Eindhoven. Pour le département recherche Sondes de Philips Design, ils ont conçu le livre du projet Selth Health : schémas, modèles, images se retrouvent dans une mise en pages de type encyclopédique.

Collection Tesammans, horloge murale, Raw Color x Ikea


Catalogue, site web et univers

En 2010, pour De Fabriek, un espace artistique à Eindhoven qui existe depuis trente ans, ils ont renouvelé le site web. Avec eux, les logos sont flexibles et changeants, les formes différentes et indépendantes. Des tampons s’ajoutent sur la papeterie pour rendre l’identité plus brute et ludique. À l’ouverture du restaurant Sketch de Londres par Martin Creed, Raw Color applique sur les murs des natures mortes graphiques rappelant le nouveau menu du restaurant. Remarqués par la marque espagnole Santa & Cole, ils sont chargés de développer des combinaisons inédites de couleurs pour le ruban tissé qui habille les abat-jours de la série Tripode.

Quarantine Quilts, courtepointe

Rencontres avec des marques locales

Pour l’éditeur de mobilier néerlandais Arco, ils ont travaillé les coloris anniversaire de la table Balance, qui fêtait ses 25 ans (conçue par le designer belge Arnold Merckx). Pour AOO (Altrescoses Otrascosas Otherthings), nouveau magasin et nouvelle marque à Barcelone lancés par Marc Morro et Oriol Villar, le graphisme reprend le caractère trilingue de la marque. Fascinés par l’idée de façonner un textile par l’utilisation seule de la lumière, ils ont développé Exposures, un tissu photosensible basé sur la technique du blueprint, une machine à dégradés spécialement conçue qui expose le textile en lignes horizontales à la lumière du jour, donnant lieu à différentes nuances de bleu : plus l’exposition est longue, plus le tissu devient foncé. Avec Nanimarquina, Raw Color dote les tapis Blend de lignes visuelles à partir de cinq fils différents en laine 100 % afghane filée à la main et d’un kilim fin tissé à la main dans les ateliers artisanaux du Pakistan. Pour l’éditeur de parfums espagnol Puig, qui édite pour Prada, Dries Van Noten ou Jean Paul Gaultier, ils ont travaillé sur seize concepts afin d’offrir une approche différente du papier buvard parfumé.

Collection Tesammans, rangement mobile, Raw Color x Ikea

Des solutions intelligentes et économes

À la suite de la pandémie de Covid-19, pour éviter la propagation du coronavirus, il était conseillé d’éternuer et de tousser dans son coude. Raw Color a conçu la chaussette de coude, l’Elbow Sock, pour épargner les vêtements. Et afin de recycler les chaussettes orphelines. En 2023, ils ont remporté le Limburg Design Award pour leur vision aiguisée de la couleur. Un prix décerné tous les deux ans et dernièrement attribué à Jurgen Bey, Atelier van Lieshout, Sabine Marcelis ou Formafantasma. En mai 2023, à La Haye, au Museumkwartier, ils réalisaient une installation de six structures gonflables interagissant entre elles dan un conteneur en verre. Compressed Cylinders faisait office d’oeuvre d’art abstraite, en mouvement et en couleur.

Plaid Tesammans, Raw Color x Ikea

Parade de couleurs

La matérialité et la couleur peuvent être considérées comme le fondement de leur cadre de vie, leur combinaison créant un sentiment d’intimité et de tactilité. À chaque fois, la couleur est liée à la spécificité des matériaux, et chez Ikea primaient le métal, le verre et le textile. L’intuition joue un rôle important dans leur travail. Ils la combinent avec des systèmes logiques qui leur permettent de traduire cette intuition en résultat concret. La collection Tesammans rend abordable au plus grand nombre leur recherche matière-couleur. Le caisson de rangement sur roulettes en acier peint mêle le rose, le rouge et le kaki. La table d’appoint en acier peint rouge offre également un volume de rangement. La lampe met de la couleur dans l’espace. L’horloge, trois cylindres en acier laqué bleu, rose, vert ou gris, indique l’heure juste. Les vases ou les pots de fleurs en grès émaillé, bleu, vert, gris, jaune ou ocre, attendent leur bouquet. Les housses de coussin en coton multicolore apportent de la joie dans l’espace canapé. Sans oublier suspension, carafe, verre, mobile, photophore, plateau, plaid et tapis qui réveilleraient le plus daltonien. La couleur assurée et assumée pour tous !

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10/10/2024
Les Rendez-vous de la Matière + fair(e) fêtent leurs 10 ans !

Les 15 et 16 octobre, les Rendez-vous de la Matière + fair(e) célébreront leur 10e édition. Un rendez-vous qui mettra en avant un panel de matériaux d’exception alliant savoir-faire, innovation et créativité, à destination des professionnels du secteur.

Le salon professionnel consacré aux matériaux pour l'architecture, le design et la décoration, est de retour en octobre pour une édition particulière. À nouveau basé à l’Atelier Richelieu dans le 2e arrondissement, le salon fête cette année ses 10 ans. Pour cette édition anniversaire, l’organisation a fait appel au studio MVRDV pour signer une scénographie immersive, mettant en lumière la soixantaine d’exposants répartis sur les 700 m2 d’espace disponible. Ces derniers y présenteront leurs matériaux ou innovations spécifiques, allant de l’émaillage sur lave à l’art de la verrerie en passant par la plumasserie ou encore l’ébénisterie pour ne citer qu’eux.

Au programme : exposants et conférences thématiques

En parallèle des exposants, le salon proposera une série de tables rondes, discussions, conférences et présentations qui inviteront différents professionnels du secteur - architectes, architectes d’intérieur, directeur d’entreprise ou designer - à venir échanger sur divers sujets concernant les matériaux, les invitant par la même occasion à réfléchir sur les innovations en découler, leurs propriétés intrinsèques, à leur provenance, leur processus de fabrication et leur durabilité. Le programme complet est à retrouver ici : https://www.rendezvousdelamatiere.com/fr/programme/conference-workshops/

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3/10/2024
Cupra mets le design au cœur de sa conception

Cupra dévoilait récemment ses nouvelles versions des modèles Leon et Formentor. L’occasion pour la marque barcelonaise de renforcer son positionnement sur la scène design et lifestyle, à travers différentes collaborations significatives.

« Devenir un modèle iconique est un challenge » déclarait Daniel Martinez, responsable de la communication produits et des événements, lors d’une présentation Cupra au showroom Marset, localisé dans les terres catalanes. Devenue indépendante de Seat il y a 6 ans, la marque Cupra, portée par l’emblématique Leon, avait complété sa gamme en 2020 en présentant la Formentor, son tout premier modèle 100 % Cupra, devenu best-seller de la marque depuis.

Cupra Formentor, best-seller de la marque depuis son lancement en 2020 © Cupra

Deux versions qui dépassent toutes les limites

Avec un ADN marqué que Cupra a à cœur de faire ressortir à travers ces voitures, ces deux nouveaux modèles sont un concentré de design brut, tant à l’extérieur qu’au sein de l’habitacle. Le capot avant d’abord, qui prend la forme « Shark nose » (nez de requin ndlr) accompagné du système d'air intake aident à booster les performances globales des modèles. En termes de design pur, on retrouve pour les deux modèles la signature en triangle, forme retrouvée partout et qui constitue un élément iconique de la marque, se trouve sur les phares avant, mais également sur les deux feux arrières avec l’inscription du nom du modèle.

© Cupra

On notera par ailleurs la présence du logo au centre, qui devient rouge lorsque la voiture s’allume, comme pour symboliser le cœur. À l’intérieur, les modèles sont équipés d’un nouveau centre de contrôle, avec notamment 20 speakers Sennheiser pour une expérience de son unique. « Nos voitures sont pensées pour les personnes qui veulent des émotions » indiquait Leyre Olavarria, responsable de l’expérience cockpit. À noter également que les deux nouveaux modèles Formentor et Leon sont proposés dans une version hybride rechargeable (eHybrid), qui développent jusqu’à 272 ch (200 kW) et capables de parcourir plus de 100 km en mode tout électrique.

© Cupra

Une offre de personnalisation en 3 étapes

En plus de ces nouveautés technologiques et esthétiques, la marque s’est penchée sur une nouvelle offre de commercialisation de ses modèles, comprenant 3 étapes. La première se focalise sur le choix de la performance du modèle. La seconde se concentre sur la personnalité du client en proposant notamment des packs d’équipements et d’options. Enfin, la dernière étape se concentre sur la personnalisation du modèle lui-même, avec diverses possibilités en termes de couleur, de détails sur les roues, ou encore au sein de l’intérieur de la voiture…

© Cupra

L'envie de développer la marque autrement

Plus qu’une enseigne de voiture, Cupra souhaite développer tout un écosystème, qui comprendrait un ensemble de lieux, de produits et d’événements gravitant autour de la marque. Début trois ans, elle s’est associée au Festival de musique Primaverasound, avec un stand dédié offrant la possibilité de présenter les nouveautés et d’attirer un nouveau public, au cœur de la ville où la marque est née. Autre association intéressante pour la marque, la création de plusieurs modèles de luminaires en collaboration avec la marque espagnole Marset, créée en 1976. « Il y a 6 ans, les fondateurs sont venus nous rencontrer, car ils étaient intéressés de collaborer avec des entreprises barcelonaises avec une vision design et lifestyle » raconte Javier Marset, CEO de la marque.

Lampe portable Marset x CUPRA Dipping Light

Ensemble, ils ont développé une lampe en collaboration avec les deux équipes de design interne. En juin dernier, ils dévoilaient une nouvelle version de leur modèle iconique. « On a voulu créer une lampe que l’on peut emporter partout, que ce soit dans la voiture ou en dehors » racontait Francesca Sangalli, directrice concept et stratégie chez Cupra. Un travail fortement axé sur le design et particulièrement la couleur qui fait partie intégrante de l’ADN de la marque. « La couleur est une question de matérialité et d’attribut, elle permet de donner du caractère » ajoutait Francesca. Un positionnement design fort, qui va dans le sens de la marque de développer des modèles pour les amateurs de voiture, mais pas seulement. En effet, Cupra s’est lancé dans le développement de bijoux, accessoires et également une gamme de vêtements, montrant que les possibilités sont multiples et que ce n’est pas l’inspiration qui manque. En parallèle, la marque a annoncé la création de Cupra Design, un studio de design indépendant, qui risque de révéler son lot de surprises dans les mois qui viennent !

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