Esprit Contract

Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
L'équipementier de cuisine haut-de-gamme, Gaggenau, sera présent pour la première fois à EspritMeuble. L'occasion pour la marque de développer le marché français en faisant valoir ses qualités d'accompagnement selon Sarah Zerbib.
Nouvelle recrue d’EspritCuisine, Gaggenau sera présent pour la première fois sur le salon parisien. « Nous souhaitions y être présents pour exposer notre offre et notamment présenter à la distribution The Essential Induction avant sa commercialisation. » explique Sarah Zerbib, directrice commerciale et marketing de la marque. Ce nouveau modèle de table de cuisson à induction a été conçu pour être dissimulée sous le plan de travail et donc être totalement invisible. Une innovation technique que la marque souhaite mettre en avant. « Par ailleurs, notre présence sur EspritContract sera complémentaire. Nous souhaitons développer notre marché dans le domaine de l'immobilier en faisant par exemple installer nos équipements dans des appartements en construction. » Une double présence dans l'optique de bâtir des ponts aboutissant à de nouvelles collaborations.
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« Une clientèle assez complexe à toucher »
L'équipementier de luxe vise aujourd'hui une ouverture de son marché « business project » basé principalement aujourd’hui à Monaco, des chalets en montagne et à Paris. « Cette cible est assez complexe à toucher puisqu'il s'agit d'un marché de niche et exclusif. Notre développement est donc partiellement lié à celui de l'immobilier. Mais si les indicateurs étaient au vert il y a quelques mois, nous remarquons désormais un ralentissement, y compris au niveau européen. Il faut donc que nous investissions maintenant si nous voulons récupérer la part de marché espérée. » Cependant, la perspective à moyen terme d'un programme de grande rénovation des immeubles de standing parisiens, pourrait représenter un accélérateur de développement. « Pour le moment, la rénovation occupe une part minime de nos chantiers notamment parce que l'électroménager haut de gamme est peu développé en France par rapport à la Suisse ou au Royaume-Uni. Or cela représente une véritable valorisation patrimoniale qu'il convient de prendre en compte. » Une vision que la marque souhaite entre autre inscrire dans des projets contract avec, à très court terme, l'objectif de 10% du chiffre d'affaires global dédié à ce secteur.

Une qualité de service à toutes les étapes du projet
La marque réputée pour la haute qualité de ses équipements mais aussi de son accompagnement, a mis en place une équipe offrant un support technique et logistique sur toute la durée du projet. « Cela nous paraissait important, car il s'agit d'une marque à forte valeur et avec des instruments complexes. À ce titre, nous avons développé un ensemble de services répondant aux besoins du client, aussi bien pendant la prise de commande, le suivi de livraison ou encore le service après-vente. » Une offre qui s'inscrit dans la durée de chaque projet au point de permettre au client d'avoir un interlocuteur pour appréhender ses instruments de manière optimale. « A nos yeux, les infrastructures Gaggenau ne sont pas faites pour une cuisine au plus juste, mais comme un vecteur de valorisation patrimoniale. » Des outils au service du design et de l'exigence très haute-de-gamme.

Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Maxime Benoit, Grégoire Benoit et Xavier O’Quin fondent Edgar Suites en 2016. Leur objectif : proposer des appartements design et fonctionnels, adaptés à tous les usages. Des espaces aménagés sur mesure, dont certains avec des architectes et designers reconnus, pour offrir une expérience client comme aucune autre.
L’histoire d’Edgar Suites commence en 2016 lorsque Maxime et Grégoire Benoit rencontrent Xavier O’Quin. À l’époque, les deux frères sont exploitants de conciergerie sur Airbnb tandis que Xavier est gérant d’une entreprise concurrente dans le même secteur. Ils décident alors de s’associer pour imaginer un nouveau concept d’appart-hôtel haut de gamme. Aujourd’hui, Edgar Suites est présent dans 10 villes de France avec 200 appartements d’ores et déjà disponibles et 300 autres livrés d’ici 2025. « La feuille de route qu’on avait en lançant le projet, c’était 700 appartements. On est à 500, donc l’objectif est quasiment atteint, mais il y a de fortes chances qu’on aille encore plus loin » confie Maxime Benoit.

Une offre de services sur mesure
Pour assurer un taux d’occupation quasi-permanent, -93 % en moyenne-, les équipes d’Edgar Suites mettent les petits plats dans les grands. Échange avec le client dès sa réservation avec des rappels à J-7, J+1 et J-1, offre de voiturier, réservations d’activités en amont du séjour… Rien n’est laissé au hasard, car chez Edgar Suites, le service fait partie intégrante de l’expérience. « Chaque client qui rentre dans un appartement a accès à des offres cohérentes avec la ville, le quartier dans lequel il se trouve. On fait un gros travail sur la signalétique pour permettre aux clients d’être autonomes » ajoute Maxime Benoit. Chaque appartement a une superficie moyenne de 50m2 et peut accueillir 2 à 6 personnes. Pour le petit déjeuner, une offre spécifique en collaboration avec une boulangerie ou une brasserie à quelques pas est systématiquement proposée.

Une importance donnée au design et à l’aménagement des espaces
Avec une clientèle majoritairement familiale et professionnelle, l’objectif initial était de pouvoir proposer des appartements hybrides qui correspondraient à tout type de client. « Dès la conception des plans, on réfléchit à des lieux qui soient simples d’utilisation et adaptés à tous les usages. On propose ainsi des télévisions équipées de caméra pour les personnes qui ont des rendez-vous professionnels, mais dans le même temps, tous les écrans offrent l’accès aux différentes plateformes de vidéos à la demande » continue Maxime Benoit. Plus que l’aspect technique, l’aménagement et le design de ces lieux est un élément indispensable. « La déco est évidemment un sujet important. Pour chaque nouvel immeuble ou nouvel appartement, on part d’une page blanche. On essaye vraiment de se différencier sur cet aspect, en créant des lieux comme à la maison. »

Dans les intérieurs Edgar Suites, 30 % du mobilier est chiné, les œuvres d’art accrochées au mur sont réalisées en partenariat avec des artistes locaux, tandis que certaines pièces spécifiques sont dessinées sur mesure par les équipes. Pour certains projets spécifiques, les équipes d’Edgar Suites n’ont pas hésité à faire appel à des studios d’architecture ou de design, permettant des collaborations avec le Studio Briand & Berthereau, LAM studio, Batik Studio ou encore l’architecte Bernard Dubois.

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Flos accroît le développement de son activité CHR sur le territoire sous l’impulsion de Jason Brackenbury, son Président France.
Philippe Starck, les frères Bouroullec, Jasper Morrison, on ne compte plus les designers majeurs édités par la marque italienne. « Au départ, Flos a commencé avec des produits décoratifs, c'est-à-dire des produits domestiques. Cela a évolué, mais aujourd'hui encore, il s'agit de la partie la plus connue et celle sur laquelle il est le plus simple de communiquer. » décrit Jason Brackenbury, président de Flos France. Une part de marché qui représente la moitié du chiffre d'affaires global de l'entreprise. « La France est une sorte de microcosme qui reflète de manière équilibrée la tendance mondiale. À mon arrivée dans l'entreprise il y a une douzaine d'années, nous ne faisions que 15 à 20% de projets contract dans le pays et le reste était du retail. Désormais, c'est équilibré. » Mais Flos se retrouve dans un moment charnière. « Nous avons beaucoup de projets en rapport avec les Jeux olympiques notamment avec les restaurants et les hôtels. Cependant, hormis la conjoncture géopolitique qui impacte les investissements, il y a aussi l'arrivée de jeunes entreprises sur le marché qui offrent des produits abordables. Nous allons donc continuer à vendre nos pièces iconiques sans problème, mais face à ce renouveau, c'est la part de projets contract qui devrait majoritairement augmenter notre chiffre d'affaires. »

Le luminaire au cœur de la conception
« Lorsqu'un architecte vient vers nous pour mettre en place une suspension dans un projet, il prend généralement nos produits architecturaux et les éléments décoratifs. Donc nos objets sont souvent des produits d'appels pour des chantiers plus vastes » analyse Jason Brackenbury. Une situation possible grâce à l'équipe de Flos pour qui quatre architectes travaillent à plein temps sur les projets. Mais c'est avant tout le bureau d'étude composé de 2 ingénieurs d'éclairage, d'une architecte créatrice et de plusieurs éclairagistes, qui permet à l'entreprise de s'engager sur des travaux considérables. Pourtant, « il y a encore 10 ans, c'était mal vu qu'un fabricant ait un bureau d'étude car on vous disait que c'était prendre le travail des autres. Mais le monde a changé et cela permet d'apporter un côté très technique aux réalisations. C'est aussi une manière de renforcer notre capacité de fabrication et notre compétitivité ». Une situation qui a permis à la marque de réaliser de petites pièces techniques permettant par exemple la création d'un luminaire sur-mesure d'une vingtaine de mètres de hauteur réalisé en verre vénitien.

Des contraintes à l'origine du design
Le positionnement de la marque à la genèse des projets lui permet de diversifier ses secteurs d'activités. D'abord connue pour ses produits vendus aux particuliers, elle gagne également du terrain auprès des entreprises. « Nous fournissons désormais de plus en plus de produits BtoB décoratifs pour les entreprises. » Un phénomène nouveau dans le monde du meuble mais qui fait écho à un virage plus général. Les assises vendues dans les bureaux ressemblent de plus en plus à des fauteuils et des canapés pour répondre à une atmosphère de travail moins formelle et dans laquelle le salarié évolue. Résultat, « nous sommes souvent impliqués dans des parties communes comme les entrées ou les derniers étages. Quant aux produits que l'on vend, on ne sait pas toujours où ils vont se retrouver dans le bâtiment ». Une orientation bien différente de celle présente dans les palaces pour lesquels Flos a travaillé. « Nous venons de refaire l'extension de l'hôtel Costes et dans ce type de projet, l'idée est de parfaitement adapter le luminaire à l'architecture. Il y a donc une logique et un besoin de se réinventer avec précision pour que le résultat impacte le client. » Deux univers dans lesquels Flos répond aux contraintes techniques par l'ingénierie, et offre à l'espace une solution design.


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La modification des habitudes de travail due à la crise covid a poussé les entreprises à se réorganiser. Pour rester attractifs, les bureaux se sont métamorphosés et les espaces secondaires se sont « réenchantés ». Une évolution constatée par Paul Silvera.
Les années 2020 et 2021 ont profondément modifié notre rapport au travail et particulièrement aux espaces professionnels. Selon Paul Silvera, fondateur de la marque éponyme « on ne reviendra plus jamais en arrière avec l'ensemble des salariés dans des bureaux. Mais la société se dirige vers un équilibre entre le télétravail et le présentiel. » Cette réalité a permis l'explosion des espaces de co-working et la démocratisation de nouvelles configurations comme le flex-office. « Ce nouveau modèle permet à certains domaines comme la tech ou les métiers de la création, une plus grande efficacité par l'agencement très libre des espaces de travail. Mais il y a également une dimension économique puisque le télétravail permet de réduire d'un tiers les surfaces de bureaux ». Un changement largement perçu par Silvera qui, depuis 1990, aménage majoritairement des bureaux et sièges sociaux notamment par des solutions contract. Une branche qui représente 60 % du chiffre d'affaires global de l'entreprise et mobilise une quinzaine de personnes.

Une reconsidération globale des bureaux
Les derniers projets de Silvera pour Pernod-Ricard, Sanofi, Doctolib ou encore Leboncoin, témoignent de l'importance pour le domaine privé de repenser ses espaces de travail. Mais des projets à gros budget auprès des ministères ou du domaine public, montrent également une envie plus large de faire revenir les travailleurs en réenchantant les lieux. « Avant le covid déjà, une volonté de gommer les frontières entre la maison et l'entreprise se faisait sentir car ces dernières cherchaient plus de chaleurs et un esprit cocooning ». Preuve de ce renouveau, les projets concernant des firmes reprennent les codes de l'hôtellerie, second secteur d'activité de Silvera. « Les halls des sièges sociaux ressemblent maintenant à des accueils d'hébergement haut de gamme, et des espaces comme les cafétérias deviennent de véritables lieux de rencontre et d'échange. Si ces dernières sont mal pensées, cela peut même avoir un effet sur l'entreprise. » analyse le directeur. Un changement de paradigme en France mais aussi à l'étranger.

Un avenir équilibré et bénéfique
« Malgré le boom post-covid, je suis confiant pour les trois années à venir car toutes les entreprises se questionnent et réfléchissent à leurs aménagements. » Une continuité des commandes qui s'explique aussi par la maîtrise de Silvera dans les projets relatifs
« aux zones de détente, de coworking, et même au monde complémentaire des cabines acoustiques qui est devenu un secteur en lui-même particulièrement important. » Cette gestion globale et l'imagination du groupe constituent un avantage sur les marques concurrentes. « Chez Silvera, nous travaillons avec des architectes qui peuvent piocher dans une vingtaine ou une trentaine de marques pour un projet, là où ces dernières se contenteront souvent d'une gamme particulière. »
Mais au-delà de l'aspect créatif, Silvera bénéficie également d'un noyau pluridisciplinaire. « L'avantage que nous avons, ce sont nos multiples secteurs. Quand le contract s'écrase avec le covid par exemple, l'habitat nous permet de nous maintenir à flot, et vis-versa. De ce point de vue, le secteur de l'ameublement est donc encore assez privilégié. » Une situation d'autant plus réjouissante que le monde de l'hôtellerie profite actuellement d'un véritable dynamisme assurant de nombreux projets contract au groupe dans les mois à venir.


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Présents dans de nombreux hébergements de milieu et haute gamme, les matelas Hotelys évoluent pour allier confort, design et respect de l'environnement. La marque, soucieuse de réduire son impact environnemental, souhaite désormais améliorer sa performance RSE notamment par la modification des éléments qui composent ses matelas. Une gamme à découvrir par ailleurs lors du salon Esprit Contract, à laquelle la marque participe en tant qu'exposant.
Fabriqués depuis plus d'un demi-siècle à Fougères, en Bretagne, les sommiers et matelas Hotelys occupent de nombreuses chambres en France et à l'étranger. Au travers de trois gammes, Hotelys, Simmons et Tréca, la marque propose son expertise de la literie à différents publics, professionnels ou non. S'adressant généralement à l'hôtellerie, celle-ci souhaite « co-construire des solutions en adéquation avec les engagements de chaque client », détaille Virginie Hamon, directrice des marques et de la communication de la marque. Une démarche qui s'inscrit en parallèle du contract représentant aujourd'hui entre 15 et 20% du chiffre d'affaires global de l'entreprise.

Filières courtes et recyclage pour répondre à la préoccupation environnementale
Avec sa centaine de salariés, Hotelys porte aujourd'hui une attention particulière à son impact environnemental. « Nous constatons un intérêt de plus en plus prononcé de la part des architectes, des designers, des résidences et des hôtels les plus exigeants pour une co-construction durable des conforts. » note Virginie Hamon. Face à cette préoccupation, les éléments constitutifs du lit sont scrutés de près par Hotelys afin d'allier au confort et au design, « l'engagement durable des clients contract » grâce à des « matériaux recyclés, une recyclabilité en fin de vie, ou la circularité des produits ». Mais dans cette optique de diminution de son bilan carbone, l'entreprise travaille également préalablement avec des acteurs idéalement locaux comme ceux de la filière bois. Elle suit également « une démarche de valorisation des déchets réalisée avec la société Ecomaison qui les recycle ou les transforme en énergie » détaille Virginie Hamon.

Une amélioration de la performance RSE et l'amorce d'une transition
L'ensemble des modifications d'Hotelys s'inscrivent dans un désir plus global d'amélioration de sa performance RSE. Afin de mener cet effort, l'entreprise a lancé en 2020 un programme interne nommé Ressources et dont les 3 piliers sont : respecter l’humain, investir pour l’environnement, créer de la valeur durable. L'une des perspectives phares portée par ce programme vise à « une suppression totale de l’utilisation de mousse dans les matelas au profit de matériaux naturels et/ou recyclés et réellement recyclables ». Une mesure qui implique de repenser la composition et la fabrication des matelas dont le remplacement des colles et des matières synthétiques. Aujourd'hui, la marque intègre déjà des fibres naturelles comme le coton bio ou la bio laine dans une partie des matelas haut des gammes, mais souhaite étendre cela à l'ensemble de ses produits. De quoi rêver serein.

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Depuis 1987, RBC porte son expertise dans diverses projets d'aménagement contract. Face à l'évolution du secteur comme de la société, l'entreprise pose aujourd'hui un regard critique sur ses choix et l'industrie du design. Une position évoquée par Tristan Lohner, comme une forme d'engagement éthique.
« Au début, RBC c'était un homme, Franck Argentin, qui se battait avec sa sacoche pour remporter des projets » rappelle Tristan Lohner, directeur général adjoint de la marque. Puis il y a eu un premier showroom ouvert à Nîmes, suivi des 7 autres et des projets toujours plus importants. De la médiathèque aux sièges sociaux parmi lesquels Chanel ou LVMH, en passant par de « l'hospitality » auprès du groupe Accor, les projets se sont diversifiés grâce à l'expertise RBC dans le domaine du contract. « Dès le début, nous savions que nous ne pouvions pas compter que sur le retail. » constate le directeur adjoint dont 70 % du chiffre d'affaires provient du contract.

Une expertise et « un côté terrien »
Fondée en 1987 loin de Paris, la marque « est ancrée dans la réalité. Chez RBC nous privilégions les expériences de côté dans l'architecture, le design, la création en général. » explique Tristan Lohner. « Nous ne cherchons pas des personnes sorties de parcours stéréotypés, mais des interlocuteurs cultivés, passionnés, qui vont être efficaces et rapides et avec lesquels nos clients pourront même potentiellement nouer des liens. » Une manière de proposer des projets ciblés porteurs de sens. Mais plus qu'une stratégie commerciale, il s'agit d'une réassociation des acteurs entre ceux qui pensent le design et ceux qui le commercialisent. Un phénomène permettant aux clients d'obtenir des propositions plus adaptées et aux professionnels de saisir correctement les enjeux d'un monde qui change.
Parmi les différents exemples de la fluctuation des tendances, l'entreprise réalise aujourd'hui 30 % de bureaux et 70 % de zones informelles. Une demande en totale opposition avec la décennie passée, ce qui amène les créateurs à se renouveler. « Le monde des bureaux, jusqu'à maintenant gris et kafkaïen, s'est modifié grâce à l'exigence de la clientèle. J'ai l'impression que les consommateurs sont très inventifs en ce moment et nous poussent à être moins sérieux. C'est une sorte de provocation positive dans laquelle certains designers rentrent et c'est formidable. Il faut séduire et dédramatiser ce milieu ! »

« A l'origine le design n'est pas haut de gamme. C'est la création intelligente »
Avec 800 marques partenaires, RBC porte une attention particulière à la qualité du design utilisé dans ses projets contract. « Notre objectif n'est pas de vendre le plus possible un produit. Il faut vendre intelligemment ». Une vision qui implique une attention toute particulière à la matière, au processus de fabrication ou encore à l’ergonomie des articles. “ Nous sommes passionnés par la notion de design au sens de produit industriel. Il y a une forme de désir d'un retour à cette époque de la révolution industrielle dans le sens ou il est question de vraiment répondre à une cible et à un besoin. »
Une notion d'industrialisation du mobilier qui résonne avec la question des coûts de fabrication et de leurs répercussions sur la vente. « Aujourd'hui nous avons des chaises à tous les prix et notamment du très haut de gamme à plusieurs milliers d'euros. Mais si nous trouvons des chaises à 59 € qui correspondent à nos attentes, ça en fait un très bon produit. C'est la prouesse intellectuelle qui a permis une conception optimisée qui fait qu’un produit est très haut de gamme à nos yeux ! »

Un regard éthique avant l'esthétique
A la question de la pensée industrielle s'ajoute aussi celle intimement liée de l'éthique. « Chez RBC nous estimons avoir la responsabilité de nos produits, ce qui nous oblige parfois à dire non à certaines marques pour ne pas cautionner un modèle potentiellement problématique éthiquement ou environnementalement. Notre expertise en tant qu'entreprise est justement de nous interroger sur nos limites pour que nos projets ne sombrent pas dans le quick design. »
Une démarche encouragée par l'Etat qui inclut désormais un barème de notation sur la traçabilité des matériaux, l'aspect managérial de l'entreprise ou encore le bilan carbone dans les appels d'offres. Une forme de sanctions financières approuvée par RBC dont une branche interne est en charge de ces questions ainsi que de l'analyse des marques partenaires. Une manière de garder en tête « qu'à l'origine le design n'est pas haut de gamme ou bas de gamme. C'est le lien entre l'industrie et le rêve. »
Pour plus d'informations sur les réalisations et les produits RBC, rendez-vous sur rbcmobilier.com

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Fondée en 2009 par Yann Martin et Benjamin Clarens, l'agence CUT architectures conçoit des projets contract qui se veulent les plus hybrides possibles. Toujours ouverts aux nouvelles opportunités, leurs réalisations sont tournées vers l'hôtellerie, la restauration, mais s'étendent plus largement au domaine public. Une multiplicité de savoir-faire, que l'agence prend plaisir à mêler pour proposer des projets toujours plus diversifiés, si l'on en croit les dires des deux co-fondateurs.
Yann Martin et Benjamin Clarens se rencontrent en 2006 et commencent très vite à travailler ensemble puisqu'ils mènent un premier projet à Chaumont-sur-Loire dans un palais qui leur permet de gagner en visibilité. S'en suivent des premières commandes privées dans le résidentiel, qu'ils élaborent en parallèle de leur travail en agence. Deux ans plus tard en 2008, ils créent la structure CUT architectures. Ils décident alors de s'ouvrir au contract et plus spécifiquement vers le secteur du commerce. Durant cette période, ils accompagnent notamment l'enseigne Café Coutume, encore naissante à l'époque. Ils développent ensuite leur savoir-faire, en élaborant plusieurs restaurants PNY à Paris. Aujourd'hui composée de 11 personnes, l'agence opère sur des projets à différentes échelles.

Que représente le contract dans les projets de l’agence ?
90 % de nos livraisons sont dédiés au contract. Aujourd'hui, on travaille sur des projets très hybrides qui vont du particulier au secteur public pour des équipements, du logement social ou de l'hôtellerie. Main certains de nos travaux ne sont pas considérés comme contract puisqu'ils touchent au secteur public, bien qu’ils s’y rapprochent. C’est le cas par exemple du nouveau pôle du ministère de la Culture, que l’on développe en collaboration avec l’atelier Novembre pour lequel nous avons transformé une série d’hôtels particuliers en futurs espaces de travail, dont la livraison est prévue pour début 2024.

Qu’est-ce qui a changé depuis vos débuts il y a 15 ans ?
Le contract est un secteur qui a longtemps désintéressé les architectes. Pendant des années, les enseignes ouvraient sans faire intervenir de professionnels. Aujourd’hui, c’est presque devenu un centre d’intérêt évident pour tous les architectes et professionnels du secteur. Un business naissant va aujourd'hui plus logiquement avoir recours à quelqu’un qui a de l’expertise dans le domaine pour imaginer ses espaces. Avant, on pouvait être un hôtel tant que l’on offrait des lits et un minimum d’accueil, mais ce n’est plus suffisant dans l’état actuel des choses.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées lorsque vous pensez un projet ?
La difficulté première est d’arriver à trouver un équilibre entre les désirs d’un client et nos envies d’expérimenter et tester des choses. Des variables à respecter dans un délai souvent très court qui doit être viable en fonction d’un calendrier et d’un budget définis. Il y a beaucoup de contraintes et en même temps la nécessité d’être assez créatifs. Ensuite, il faut évoquer nos projets liés au réemploi, qui sont à la fois une avancée et un enrichissement certains, mais également une contrainte. En effet, pour ces projets spécifiquement tout n’est pas totalement automatisé.

Partons du CXC au siège de BNP Paribas, que nous avons livré l'an dernier. Il s'agit d'un projet pilote poussé à l’extrême en termes d’upcycling et de réemploi. C’est une dimension nouvelle vis-à-vis du contract. Le mobilier que l’on a dessiné est p à partir d’éléments upcyclés tandis que le mobilier mobile provient à 90 % de l’ancien site ou d’un catalogue de réemploi. Et bien qu'il s'agissent de sujets soient qu’il faut continuer à développer, nous avons très vite été confrontés à la réalité. Les process sont plus longs et plus coûteux, il faut donc que les clients soient flexibles et prêts à investir davantage si nécessaire.
Des projets ou défis à venir ?
Nous avons effectivement plusieurs chantiers en cours. Nous avions travaillé le projet Grand Scène à Lille qui a ouvert il y’a deux ans et demi. On travaille actuellement sur un 2e format, qui va mélanger Food Court et Brasserie, également dans le Nord, pour une ouverture en septembre 2024. Nous avons également un contrat avec VI Paris sur le Palais des congres, où l’on restructure tout un pied du palais ainsi que les abords extérieurs, dont la fin de chantier est prévu pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Dans la continuité du projet du Pullman Montparnasse, nous lançons bientôt une étude pour y installer un spa. Ce qui nous intéresse surtout c’est de pouvoir traiter de sujet enrichissants, sur lesquels nous n’avons pas encore eu l’occasion de travailler, comme ça a pu être le cas de la NFT Factory notamment. Il y a une multiplicité de sujets qui émergent et qui attendent juste d’être exploités.

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L'éditeur de mobilier danois BoConcept, présent dans plus d'une soixantaine de pays, s'est démarqué au fil des années pour devenir un pilier de la scène design mondiale. Avec des collections épurées à l'image du savoir-faire danois, la marque scandinave a ouvert son champ des possibles en se tournant vers les projets contract, jusqu'à développer la gamme Nawabari, dédiée au secteur de l'habitat collectif. Évolutions du marché, nouveautés et futurs projets en France, éléments de réponse auprès de Dorothée Moine, B2B Sales Manager France.
Que représente le secteur contract chez BoConcept ?
Nous principalement dans l'hôtellerie et le résidentiel. Cela signifie que nous nous concentrons sur les hôtels, les centres commerciaux, les hôtels de charme et le marché de la location meublée. Nous avons en effet comme priorité de nous concentrer sur le marché des résidences étudiantes meublées qui manque encore beaucoup. Il y a un réel potentiel mais l'offre ne répond pas à la demande, alors que l'on sait les résidences du Crous ne dispose que de 175 000 places environ, soit 6 % de la population étudiante au total.

C'est pourquoi une nouvelle tendance est apparue ces dernières années avec l'apparition d'espaces de cohabitation notamment. En 2021, on comptait environ 8 300 espaces de cohabitation en France, et nous savons que ces chiffres devraient être triplés avant 2025. Boconcept a conscience de toutes ces opportunités à saisir sur le marché français, c'est pourquoi nous développons désormais des produits plus spécifiquement destinés à ces canaux, à travers par exemple le lancement d'une gamme dédiée à l'habitat collectif appelée Nawabari, imaginée par le studio BIG.
Sur le marché français, y a-t-il des spécificités par rapport à d'autres pays ?
Nous opérons sur une plateforme mondiale, il n'y a donc pas de changement dans notre façon de travailler. Notre objectif est plutôt d'apporter au marché français les réussites de nos pays les plus performants en Europe.

Quels changements avez-vous observés dans le secteur ?
Nous avons constaté un essor du segment BTR (Build to Rent) dans toute l'Europe avec un besoin croissant de proposer des produits durables pour répondre aux exigences et aux réglementations du marché du neuf. Toutes ces exigences montrent que le marché est de plus en plus conscient que la production à bas coût a fini par coûter très cher aux entreprises et à l'environnement. C'est en investissant dans un mobilier résistant et de qualité avec une meilleure durée de vie et doté de critères de durabilité, que le marché sera en mesure d''évoluer de manière significative.

Quels sont les prochains objectifs ?
Nous avons récemment recruté une équipe contractuelle en France, avec la présentation fin octobre de notre gamme Nawabari, en partenariat avec Haworth. La prochaine étape est de communiquer sur celle-ci et de présenter nos meilleurs projets en provenance des pays les plus performants afin d'inspirer le marché français. Grâce à toutes ces synergies, nous voulons faire prendre conscience au marché que BoConcept est également positionné sur le marché des collectivités.

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L’entreprise familiale Porada, créée en 1968 et spécialisée dans le mobilier en bois ne cesse de développer des collections qui allient technique et esthétique. Présente dans plus de 50 pays, la marque italienne propose ses services aux particuliers mais se tourne également vers le contract, en travaillant sur divers projets. Un marché rentable pour l’entreprise donc, qui tend à continuer de croitre. Eclairage auprès de Mauro Nastri, responsable de l’export chez Porada.
Que représente le contract chez Porada ?
Il représente environ 30 % des projets et de notre chiffre d’affaire global. On travaille sur des restaurants, des hôtels, mais aussi des projets plus particuliers, en collaboration directe avec le client. Généralement, on est sur un système B2B mais il arrive que l’on fasse aussi du B2C en travaillant de manière rapprochée avec les architectes d’intérieur.
Et sur le marché français plus spécifiquement ?
C’est à peu près la même chose, mais la grande particularité en France est que l’on arrive à développer une relation directe avec les architectes d’intérieur, ce qui est beaucoup plus simple pour nous en termes de communication. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas un fonctionnement qui est mis en place partout. Au Moyen-Orient par exemple, il y a beaucoup d’intermédiaires et il arrive que l’on ai finalement très peu d’informations sur un projet.

Quelles évolutions avez-vous pu remarquer au fil des années ?
Bien que Porada ai toujours touché au contract, avant les années 2000, c’était plus occasionnel. Lorsque l’on a commencé à faire des projets plus conséquents comme le Four Season à Londres en 2006, nous avons commencé à comprendre le marché et les acteurs qui intervenaient. A partir de là, nous avons cherché à être en contact avec les bons acteurs afin que le travail de prescription et les spécifications devienne systématique pour avoir le résultat escompté.

Des difficultés particulières auxquelles vous devez faire face ?
Je dirais surtout que l’on peut ressentir de la frustration quand on prescrit car nous n’avons pas toujours la transparence sur les budgets pour pouvoir s’aligner. Dans certains cas, on ne sait donc pas si c’est notre produit qui est trop cher ou si ce sont les autres acteurs qui prennent tous les fonds. Hormis cette difficulté, il y en a une qui réside concernant la protection de nos produits. Il n’existe en effet aucune protection à proprement parler pour lutter contre la copie. Lorsque l’on sait ce que représentent les frais de développement d’un produit et qu’une personne extérieure peut librement copier un modèle sans répercussion et à moindre coût, c’est forcément embêtant.
Des exemples de projets contract significatifs pour Porada ?
Il y a beaucoup de projets intéressants mais parmi ceux que je préfère, il y a le restaurant Nobu à Londres pour lequel nous avons tout fait en sur mesure. Il y a également l’hôtel Tsuba à Paris dont j’aime beaucoup le résultat final. En Asie, je pense au restaurant La terrasse à Kyoto par Patrick Jouin, que je trouve très réussi. En termes de projets originaux, nous avons travaillé sur une école au Japon, mené par l’architecte I. M. Pei. Un projet très spécial pour lequel Porada a imaginé tous les bureaux. C’était un gros travail du bois courbé avec des pièces hors collection qui ont été développées spécialement pour le projet.

Plus d'informations à retrouver sur le site Porada.

Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
La marque italienne Calligaris, qui vient de célébrer son centenaire, a su se réinventer pour répondre aux nouveaux enjeux d’un marché extrêmement concurrentiel. Un renouveau qui l’a amené vers l’univers du Contract, avec une nouvelle façon de répondre aux besoins d’aménagements dans une optique durable, en Europe, mais bientôt sur d’autres continents. Exposant de la première édition d'EspritContract du 18 au 21 novembre, l'entreprise partage sa vision du marché. Explications par Riccardo Mattelloni, Head of Contract Division.
Au-delà du meuble, c’est une vision contemporaine, efficace et simplifiée de l’ameublement qu’offre Calligaris. Fondée en 1923 dans le Nord de l’Italie, l’entreprise familiale spécialisée dans les chaises en bois, s’est rapidement diversifiée jusqu’à devenir un nom incontournable du design italien. Désormais reconnue internationalement, la marque possède une certaine expertise du contract dont elle fera la promotion lors du salon EspritContract qui se tiendra du 18 au 21 novembre prochain à Paris Porte de Versailles.Pour le groupe, il s’agit « d’offrir au client un projet clé en main afin qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire » explique le directeur de la section dédiée au Contract, Riccardo Mattelloni.
Réinterpréter les usages pour mieux y répondre
Cette branche à la croissance continue depuis le Covid, représente aujourd’hui 10 % du chiffre d’affaires global de la marque. Confrontée directement à l’évolution des modes de vie, celle-ci fait face à un renouveau des demandes. Les usages, jusqu’alors classiques, sont désormais à repenser dans tous les espaces de notre quotidien. Aujourd’hui mixtes, il est « devenu nécessaire d’avoir des espaces ou les gens peuvent faire différentes choses » détaille Riccardo Mattelloni, résumant ainsi : « si les bars deviennent souvent des lieux de rencontres, les hôtels demandent quant à eux de plus en plus d’espaces de coworking...»
Un engagement environnemental indissociable
Dans cette optique de reconsidération des lieux de vie, il est primordial de penser à « la durabilité environnementale » assure Riccardo Mattelloni. Calligaris, certifiée Forest Stewardship Council (FSC) depuis 2006, un label assurant une juste gestion et préservation des forêts, met également un point d’honneur à concevoir des produits à base de plastique recyclé. Parmi eux, le fauteuil Reef ou encore la chaise Zero, siègent comme dignes représentants. Cherchant depuis une quinzaine d’années à réduire ses déchets, la marque bénéficie par ailleurs de la certification ISO 14001, une norme sur la gestion des risques environnementaux prouvant ainsi la mise œuvre d’une démarche d’amélioration. Une continuité pour la marque qui cherche désormais à s’implanter au Moyen-Orient et aux Etats-Unis.
Plus d'informations sur le site internet ici.

Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Acteur majeur du marché de la céramique depuis le début des années 2000, Laminam est aujourd’hui présent mondialement, avec une dizaine de filiales dans le monde. Avec une implantation sur le marché de la cuisine, l’entreprise veut continuer à se développer. C’est le cas notamment en France, puiqu’une filiale s’est créée en 2020. Exposant de la première édition d’EspritContract du 18 au 21 novembre, c’est l’occasion pour Laminam de faire le point sur la situation de l’entreprise sur le marché. Décryptage auprès d’Elodie Pfaff, responsable marketing France et de Jean-Luc Manivet, directeur général Laminam France.
Fondée par Franco Stefani en 2001, Laminam est une entreprise spécialisée dans le revêtement de sols, muraux et façades en céramique qui s’est ensuite tourné vers le marché de la cuisine et autres espaces de vie à partir de 2015 en proposant des plans de travail horizontaux, dessus de tables, compléments d’ameublement et salles de bains. Plus tard en 2020, l’entreprise a confirmé son implantation française en installant une filiale dédiée, s’ajoutant ainsi aux filiales existantes (Canada, Italie, Royaume-Uni, Etats-Unis, Russie, Pologne, Espagne, Allemagne, Israël, Chine, Japon et Australie).
Que représente le contract chez Laminam ?
Le marché du contract représente environ 25 % de notre chiffre d’affaire, qui avoisinait les 2 millions d’euros en septembre, avec une progression de 6 %.

Qu’est-ce qui fait sa force aujourd’hui selon vous ?
L’entreprise s’est d’abord fait connaître auprès des négoces et des prescripteurs avant de s’attaquer au marché de la cuisine il y a 8 ans. Nous touchons différents types d’applications : plan de travail, revêtement de sol et mural, tables, les portes pour les espaces intérieurs, mais aussi les terrasses, les piscines ou les façades extérieures. Grâce à notre diversité d’épaisseurs (3mm, 5mm, 12mm et 20mm), nous pouvons toucher différents marchés et nous adapter à de grands formats puisque nous possédons des certifications pour les lieux publics.
Quelles sont les principales évolutions que vous avez-vous pu constater dans le secteur et plus spécialement pour l’entreprise ?
Le secteur de l’immobilier et particulièrement le neuf fait beaucoup parler de lui en ce moment et peut créer des tensions pour l’année à venir. Le point positif pour Laminam est que nous intervenons essentiellement en rénovation, il n’y a donc pas de répercussion pour nous à ce stade. De plus, du fait de notre arrivée récente sur le marché, nous grandissons tout en nous adaptant et cette flexibilité nous permet de mieux nous préparer et ainsi rester concurrentiel. En raison de la diversité d’applications de nos produits, pour les lieux privés mais aussi publics, de plus en plus d’opportunités s’offrent à nous, grâce à nos certifications sol et façades notamment.

Quels sont vos prochains objectifs ?
Nous allons développer notre équipe de prescripteurs dans un premier temps. Ensuite, nous pourrons nous ouvrir à des pistes de diversification sur lesquelles nous avons déjà fait quelques tests qui semblent payants jusqu’ici. En parallèle, le secteur de l’hôtellerie nous ouvre les bras, ce qui constitue une nouvelle demande à laquelle il va falloir répondre.
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Véritable référence en termes de mobilier haut de gamme, Roche Bobois a su développer une forte présence sur le territoire français mais aussi à l’international, avec 74 enseignes en France et 181 partout dans le monde. Développant un fort intérêt pour le contract, l’éditeur a ouvert en 2019 un bureau contract dédié aux professionnels, qui propose un accompagnement complet à ses clients. Un marché plus que prometteur donc, décrypté par le Directeur Général Paris, Antoine Roche, à quelques semaines de la tenue de la première édition d’EspritContract, à laquelle Roche Bobois participe.
Dans votre activité, que représente le contract ?
Chez Roche Bobois, la démarche Contract s’articule autour de 3 offres. D’une part, nos collections sont adaptées à un usage professionnel. D’autre part, nous éditions du mobilier en marque blanche à partir des dessins transmis par nos clients. Enfin, nous réalisons des projets d’agencement dans le cadre de la réalisation complète d’un hôtel notamment. Actuellement, nous terminons l’installation de plusieurs établissements hôteliers à Paris, tels que l’hôtel Astra en collaboration avec l’architecte Philippe Maidenberg, le Boudoir des muses en collaboration avec Michael Malapert et enfin l’hôtel ’’L’’ de Lutèce avec Anne Peyroux.
Qu’est-ce que le secteur apporte en plus à la marque ?
Roche Bobois a développé une forte présence physique en France et notre activité contract est, non seulement une nouvelle source de revenus, mais également une nouvelle expression de la marque et de son expertise dans le domaine de l’édition d’ameublement.
Quelles évolutions avez-vous pu constater ?
Les propriétaires hôteliers comprennent la nécessité d’avoir un établissement avec une identité forte pour se différencier de la concurrence. Le design est donc devenu une préoccupation première. De même, ils sont nombreux à venir nous consulter pour être certains que le choix du mobilier et l’agencement de leurs espaces soient bien pensés.
Quels sont les prochains défis à relever pour Roche Bobois ?
Le challenge premier reste celui de conseiller et convaincre au mieux nos clients professionnels afin d’éviter tout raccourci sur la conception, l’esthétique et sur la qualité du produit fini. Il faut travailler main dans la main pour arriver ensemble à réaliser les bons arbitrages. Il y a une réelle fierté partagée par nos équipes à travailler sur ces lieux qui deviennent des adresses marquant notre quotidien.

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L’éditeur de mobilier NOMA fondé par Bruce Ribay et Guillaume Galloy en 2019 a fait de l’écoresponsabilité son fer de lance. Avec une grosse partie de leurs collections dédiées au contract, ils tentent de faire évoluer le secteur en implantant plus de mobilier éco-conçus en leur sein. Membre du collectif LIFe, exposant de la 1re édition d’Esprit Contract du 18 au 21 novembre, la marque aspire à un meilleur engagement éco-responsable du secteur.
L’aventure NOMA Editions commence en 2019, avec un objectif clair : écoconcevoir son mobilier de A à Z. Depuis, l’éditeur certifié B-Corp compte de nombreuses collaborations avec des designers partageant les mêmes valeurs, à l’instar de Charlotte Juillard, le studio A+A Coreen, les Ateliers 2/2/4/ ou encore RDAI.

Une part importante de projets dédiés au contract
Avec 70% de leur projet dédié au contract, NOMA Editions aspire à faire évoluer le secteur sur les questions d’éco-conception, en faisant bouger les lignes, tel qu’en témoigne Bruce Ribay : « Notre objectif premier est de montrer qu’il est possible de produire en France du mobilier désirable, durable et écoresponsable, tout en ayant le confort et une esthétique forte. » Plus que de faire changer les idées reçues, il faut aussi prendre en compte l’aspect économique, qui peut être une problématique. « Dans une conjoncture économique compliquée, c’est un vrai challenge de convaincre les donneurs d’ordre d’investir dans du mobilier écoresponsable. Notre rôle est de les aider à avoir la bonne grille de lecture pour bien choisir et ainsi mieux consommer » continue Bruce. Pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la marque a par ailleurs équipé le siège de l’organisation avec le fauteuil LAIME 42 de Charlotte Juillard. Pour le CEO de la marque de Joaillerie et Haute Joaillerie Chaumet en 2022, plusieurs produits ont été sélectionnés : la table Nii des Ateliers 2/3/4/, les chaises SEN 95,6, du studio A+A Cooren et le Fauteuil ART 77,5 imaginé par Charlotte Juillard.


LIFe, un collectif pour plus durabilité
Crée en 2023, LIFe – Low Impact Furniture -, est un collectif d’éditeurs et de fabricants français qui œuvre pour un mobilier plus durable, plus respectueux de l’environnement et de l’humain. Celui-ci se compose de sept membres : Furniture For Good, Kataba, Dizy, Maximum, Api’up, Stüdio Emmaüs et NOMA. « Nous partageons le même engagement qui s’appuie sur l’éco-conception et l’économie circulaire avec l’utilisation de matières recyclées, réemployées et surcyclées. » explique Bruce. Un projet né à la suite de l’appel d’offres gagné il y a 3 ans pour le siège des Jeux Olympiques de Paris 2024. Depuis, ils répondent ensemble à des appels d’offres, bien qu’ils restent tous toujours indépendants dans leur activité respective. « Il est évident la demande de mobilier écoresponsable est plus importante. Tous les appels d’offres demandent aujourd’hui un mobilier avec une démarche d’écoconception et une production locale. Pour autant, la demande reste encore trop faible » conclut finalement Bruce Ribay.

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Cosentino est l’un des leaders des revêtements de surface, réputé pour sa recherche et développement de solutions innovantes, pour l’architecture et le design. Familial au départ, ce groupe est aujourd’hui mondial : il est présent dans 110 pays, 90 % de son chiffre d’affaires provient des marchés internationaux. Signe fort de son intérêt pour le secteur, il sera présent à la première édition d’EspritContract, du 18 au 21 novembre. Une occasion de faire le point avec Anthony Glories, directeur général France.
Vous participez à la première édition d’Esprit Contract, que représente ce secteur dans votre activité aujourd’hui ?
Nous devrions terminer cette année 2023 avec environ 11 % de nos ventes dédiées à ce marché, soit une croissance de plus de 30% sur ce segment.
Comment expliquez-vous cette croissance ?
Nous proposons un ensemble de produits et de solutions parfaitement adaptées aux besoins de ce segment de marché, que ce soit en Silestone, en Dekton, ou avec nos granits Sensa, notre gamme de lavabos et plans vasques, receveurs de douches, revêtements de mobilier pour l’intérieur et l’extérieur, comptoirs de bars, banques d’accueil, tables de restaurant, plans de travail de cuisines, sols et murs, jusqu’à l’habillage de la piscine. Une multitude d’applications pour un rendu aussi bien esthétique que robuste et durable.
Quelles évolutions du secteur avez-vous constatées ?
On peut dire qu’il existe une véritable demande tournée vers la durabilité des produits, pas seulement dans la recherche de matériaux recyclables comme cela était le cas il y a encore quelques années, mais aussi et surtout des produits qui s’inscrivent dans une vraie démarche RSE.
Comment justement Cosentino traduit un engagement écoresponsable ?
Nos labels et certifications (Cradle to Grave, Dekton Carbon Neutral, Greenguard, REACH, BREEAM, LEED), normes ISO (9001, 14001, 20400, 45001, 50001), ou autres fiches FDES sont la preuve écrite et certifiée de notre engagement dans cette démarche, et c’est ce que recherchent clairement nos interlocuteurs aujourd’hui. Ce sont de véritables atouts pour nos produits.
Quels sont les challenges à venir pour vous dans le secteur du contract ?
Nous allons continuer de concentrer nos efforts sur cette activité, renouveler en permanence nos gammes, rechercher et innover, réduire encore et toujours notre empreinte carbone, et ce afin d’accompagner nos partenaires et clients dans la réalisation de leurs projets. Nous prévoyons également d’étendre notre modèle de Cosentino City Center, nos showrooms présentant toutes les applications possibles avec nos produits, avec 2 City supplémentaires en France dans les 2 ans à venir.

Pour sa première édition, EspritContract se tiendra du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Plus d’informations sur : https://www.espritmeuble.com/fr/secteur/contract
Architecte et designer, Chafik Gasmi a une expertise reconnue dans le retail et l’hôtellerie. Il observe aujourd’hui une porosité grandissante entre ces deux secteurs, qui donne des perspectives passionnantes à la mutation actuelle de l’hospitality. Un sujet qui sera au cœur des interrogations d’EspritContract, nouvelle section du salon EspritMeuble, qui se tiendra du 18 au 21 novembre à Paris. Pour Intramuros, Chafik Gasmi décrypte une nouvelle vision de l’hôtel, comme lieu d’expériences plurielles, prescripteur.
Architecture, design, retail, digital… depuis sa création, tu présentes avant tout ton agence comme un studio de création multidisciplinaire. Cette porosité des disciplines est-elle pour toi un reflet des transformations de la société, et de la façon dont ainsi évoluent les programmes des projets architecturaux aujourd’hui ?
Nous sommes profondément au cœur d’hybridations qui redéfinissent notre vie quotidienne, ne serait-ce que par l’observation de deux phénomènes, à la fois distincts et convergents. Le premier touche notre gestion du temps : nous ne séparons plus nos modes de vie en tranches différenciées, mais nous les combinons dans le même espace-temps. C’est, en partie, le résultat de la convergence des outils, aujourd’hui évidente : les objets sont devenus multiples, hybrides, multifonction. Nous gardons quasiment toute notre vie dans un smartphone, qui est la conjugaison de nos objets antérieurs tout en nourrissant plus de fonctions : agenda, appareil photo, GPS courrier… Et, au-delà, nos contacts et notre vie sociale.
Qu’est-ce que cette observation suggère au designer et architecte que tu es ?
Ce constat est justement challengeant pour nos professions : cette concentration des usages dans des objets a une influence sur la vie quotidienne, elle remet en question notre appréhension de l’espace, de nos espaces. Cela repose la question de nos maisons, de nos écoles, de nos lieux de travail, de nos lieux de transaction… Et ces multiples espaces possibles redéfinissent notre rapport au temps : par exemple si notre réfrigérateur commande le réassort de ce dont on a besoin, notre action s’apparente à un rôle de modération, et nous libère du temps. Et il s’agit d’inventer la façon d’occuper de manière qualitative cet espace temps qui s’ouvre à nous. Nous apprenons à naviguer au quotidien entre un monde purement digital – voire le metaverse –, et le monde réel. Aujourd’hui les nouvelles générations sont tendues entre ces deux espaces temps.

Comment cette évolution se traduit-elle dans les projets actuels de retail et d’hospitality ?
Ces transformations de nos rapports au temps et à l’espace bouleversent les codes du retail, en repositionnant le rapport aux clients sur l’expérience. Le confinement a accéléré cette prise de conscience, montrant de façon criante que, dans le monde de l’essentiel, nous avons oscillé entre le petit magasin de proximité ou Internet, où le retail fonctionnait très bien. La récente transformation du flagship de Dior avenue Montaigne témoigne ainsi des évolutions en cours : on est passé d’un lieu où l’on vend des produits d’exception d’une marque à un lieu où l’on vend des produits d’exception d’une marque dans un art de vivre nourri par la marque ! L’offre est élargie à des services qui tournent autour du produit. Pour pousser plus loin le trait, cet exemple illustre combien le retail est en train de se définir autour d’un retail de convenances, proposé par le digital, et un retail d’expérience, partagé avec des gens réels, dans un temps et un espace qui offrent une convergence des usages et des temporalités.
À l’image du smartphone qui a donc gagné la bataille de convergences des objets personnels, si on transpose à terme cette « bataille de convergences » et cette porosité des espaces-temps, dans un lieu physique, d’expériences, qui soit une destination possible 7 jours sur 7, un lieu de vie ouvert 24h sur 24… le lieu de la convergence est par essence l’hôtel : un hôtel augmenté, hybridé, à l’opposé d’un espace virtuel. Il offre une possibilité de temps séquencé dans un même lieu.
Autrement dit, l’hôtel serait l’espace retail de demain ?
L’hôtel va encapsuler cette convergence de nos usages quotidiens. Demain, ce sera un lieu pluriel de transactions. Au-delà du produit physique, on y achètera aussi un service, du temps qualitatif par une expérience culturelle, sociale. Cet espace-temps enrichira nos échanges avec une ou plusieurs communautés que l’on y croisera et qui correspondent à ce que nous sommes, à l’image de notre usage actuel des réseaux sociaux.
Nous rechercherons dans ces lieux une expérience plus large : je peux décider d’y «consommer » un seul sujet, mais je peux aussi aller au-delà, partir avec un objet qui rejoindra un cabinet de curiosités ou parce que j’aurais appris à l’utiliser de la meilleure manière. Parce que ce lieu sera par exemple pensé comme un curateur : quel meilleur endroit qu’un restaurant pour acheter un couteau qui coupe la viande ? c’est une une idée de venir dans un lieu de services, et de repartir avec un produit. Mais ce que je trouve particulièrement intéressant va bien au-delà des produits ou objets : comme nous vivons des histoires qui nous rassemblent, si j’adhère aux valeurs du lieu, je vais adhérer aux choses immatérielles qui vont les illustrer, les encapsuler, et notamment y rencontrer des semblables, et me trouver une communauté qui partagera les mêmes affinités. L’hôtel peut offrir toutes ces interactions humaines, ces expériences à vivre.