Design

A Milan, la marque suisse USM présentait sa nouvelle collection réalisée en collaboration avec l’artiste Claudia Comte et the Skateroom.
Pour sa nouvelle collection 2023 présentée à Milan en avril, USM s’est associé à The Skateroom et à l’artiste suisse Claudia Comte pour concevoir Language of Shapes, une collection limitée de meubles modulables USM et de skateboards reprenant son oeuvre. Cette dernière sera disponible sur commande en ligne et se compose de 50 exemplaires de 3 meubles USM Haller à savoir une commode, un buffet et une table d’appoint, ainsi que de 50 exemplaires de 3 pièces de différentes éditions de triptyques d’art de skateboard.

Cette collaboration permettra de financer notamment un projet de l’ONG Seven Hills en Jordanie, qui consiste à proposer des cours de skateboard et une éducation aux enfants défavorisés.

Lors de cette semaine milanaise, la marque française Matière Grise a présenté sa nouvelle collection Delta, réalisée en collaboration avec le duo de designers Natasha.Sacha.
Du 16 au 20 avril, Matière Grise a dévoilé ses nouvelles collections au sein du nouvel espace dédié au design de recherche et à l’art situé dans la quartier de Barona. Il s’agit du projet, LABÒ accueillit par la Fondation Rodolfo Ferrari. L’occasion pour Matière Grise de présenter en avant-première la collection Delta, réalisée par le studio Natacha.Sacha, formé en 2019 et composé de Natacha Poutoux et Sacha Hourcade.

Une collection en tôle pliée
Delta est une collection qui incarne la volonté de combiner style et modernité en se distinguant par la singularité de ses formes au design singulier et généreux. Composée principalement de tables en tôle pliée, Delta est un objet de décoration à la fois raffiné et fonctionnel pour une utilisation quotidienne, et idéale pour se fondre dans des décors épurés ou dans des univers plus sophistiqués.

La collection Delta se compose de plusieurs typologies de meubles : tables à manger rondes ou rectangulaires, tables basses, consoles et des bancs. Au niveau de sa structure, celle-ci est formée par deux tôles en acier pliées et reliées par une traverse en chêne et des vis.

En exclusivité pour la Milan Design Week, Brionvega a dévoilé son iconique radiofonografo tout en bleu.
Depuis sa sortie en 1964, le radiofonografo, designé par frères Castiglioni n’a cessé de suscité la curiosité et de stimuler toujours l’imagination de tous les amateurs du design. Un produit devenu intemporel qui continue de se renouveler, même après 50 ans. La preuve avec cette nouvelle version bleue, dont le choix n’a pas été fait au hasard.
Une couleur synonyme de beauté et d’infinité
En choisissant la couleur bleue, ce sont plusieurs aspects qui ont été pris en compte. D’abord la beauté : le bleu représenterait la beauté intemporelle, l’élégance et l’exclusivité dans la mode depuis l’époque médiévale. Souvent associée au bien-être, la couleur bleue est souvent utilisée dans les intérieurs pour créer une atmosphère zen. Une couleur qui fait aussi référence à l’immensité du ciel, à l’imagination et au monde des rêves.


Bien connu pour ses Janus, l’Institut Français du Design l’est parfois moins pour son implication dans l’architecture d’intérieur. Garant du « design à la française », l’IFD fait office d’observatoire dans tous les secteurs de l’industrie et du commerce depuis 1951. Entre Grands Prix sino-français et entrée aux MAPIC, retour sur des concours récents.
Choisi il y a une décennie par l’organisme chinois CIID88, qui promeut le travail d’architectes d’intérieur et designers chinois sur la scène internationale, l’Institut français du design sélectionne des dossiers d’aménagement et de design produit parmi de très nombreuses propositions. C’est sous l’appellation « Grand Prix Design Paris » que le jury a choisi les meilleurs projets.
Sobriété élégante
En décembre dernier, les 11 jurés français du concours sino français ont décerné 16 Golden Awards à différentes réalisations comprenant des projets d’architecture d’intérieur de résidences, d’espaces commerciaux, mais aussi de mobilier et produits. Le jury, composé d’Olivier Bragard, Odile Duchenne, Jacques Mandorla, Béatrice Mange, Stéphane Quigna, Matthieu Rochette, Michel Sanlaville, Anne-Marie Sargueil, Olivier Poiseau, Isabelle Hernio et Chantal Aïra Crouan, a privilégié l’élégance, l’harmonie et les valeurs liées à l’identité chinoise.



Ces prix saluent une qualité des savoir-faire traditionnels, une maîtrise d’œuvre soignée, une harmonie entre les matériaux et la lumière, une intégration du paysage naturel dans les projets architecturaux. Les 11 membres ont observé la jeunesse des équipes participantes et leur capacité à marier intelligemment tradition et esprit contemporain. Mission à nouveau accomplie pour un IFD qui s’internationalise de plus en plus.
Bien au-delà du design
Ces grands prix ne sont pas le seul exemple d’intervention de l’Institut français du design, au-delà des Janus attendus par le milieu du design. En novembre dernier, l’Instituut organisait les premiers Best Stores Design by French Designers, qui devenaient la 12e catégories des MAPIC Awards et consacrait l’excellence française dans le retail. La réalisation de Lacoste Arena par Cigue a été distinguée par le jury du MAPIC, aux côtés des trois autres nominés retenus par le jury organisé par l’Institut français (Van Cleef & Arpels à Seoul par l’agence Jouin-Manku, Bienvenue en cuisine par Market Value et Ateliers-Boutiques YesYes par Brio).
Dans un tout autre domaine, depuis plusieurs années, l’Institut français du design organise aussi le concours Explore à destination des étudiants des écoles d’art et de design, les invitant à capter le réel en proposant une photo ou une mini-série commentée autour d’une thématique : après le travail, la ville, puis les essentiels, le thème de 2023 porte sur « les beautés de demain ». Le jury étant composé de personnalités issues d’horizon divers – design, histoire de l’art, sciences humaines, les échanges permettent souvent de décrypter les signaux faibles et de détecter les scénarios du futur.

La plateforme de promotion du design contemporain Alcova était de retour pour sa 5e édition pendant la Milan Design Week, du 17 au 23 avril. Un condensé de la jeune création bien éclectique, entre pièces uniques et séries limitées, recherche formelle et innovation matériaux.
C’est au sein des espaces de l’Ex-Macello di Porta Vittoria, ravivés pour l’occasion, que 90 projets de design contemporain ont été présentés pour cette nouvelle édition d’Alcova. Plateforme créée pour les designers et les entreprises qui étudient l’avenir du design et de la fabrication, Alcova a été fondée en 2018 par Joseph Grima (Space Caviar) et Valentina Ciuffi (Studio Vedèt). Chaque année, pendant la Milan Design Week, Alcova fait en sorte de rassembler acteurs et institutions qui définissent le design d’aujourd’hui en présentant des travaux novateurs sur les environnements de vie, les produits, les systèmes et les matériaux.

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Un programme riche dans un lieu atypique
Au cours des cinq dernières années, ils sont plus de 300 designers, entreprises, galeries et institutions culturelles de tous les continents à avoir pris part au projet Alcova. L’événement, qui est devenu l’un des plus visités au monde dans le domaine du design, a continué cette année son ascension avec un programme très riche, conjuguant expositions immersives, installations spécifiques et conférences.

Les visiteurs ont ainsi par exemple découvert une scénographie immersive et dans le monde la matière coordonnée par Jan Boelen pour l’Atelier LUMA ou encore l’installation de la plateforme finlandaise, Habita rematerials, organisée par Nemo Architects, où les visiteurs exploraient une encyclopédie à grande échelle d’échantillons de matériaux nouveaux et respectueux de l’environnement. D’autres expositions en liens avec le développement durable ont été également présentés avec des projets de la start-up Chair 1:1, du duo californien PROWL ou encore de STACKLAB.


Qu’il s’agisse de designers, de galeries, de musées, d’écoles ou d’entreprises, les recherches et créations proposées dans les différents bâtiments d’Alcova dressaient un panorama vivant de la jeune création actuelle, comme une vitrine tangible de ce que l’on peut consulter rapidement sur les réseaux sociaux. Et au regard de la foule qui se pressait dès l’ouverture – sans se soucier des aléas de la météo !– , ces découvertes sont les plus attendues du « off » de Milan.





À l’occasion de la Milan Design Week, le projet LABÒ, dédié à la recherche sur le design et l’art, a exposé le travail de 40 professionnels : une première édition très réussie, notamment par les synergies proposées sur l’expérimentation comme source d’inspiration.
C’est un fait, c’est loin, mais le déplacement en valait largement la peine : c’est dans le quartier de Barona, au sein de l’immeuble SPA – Società Prodotti Antibiotici -, que les créations de 40 designers, entreprises et galeries d’arts internationales ont exposées dans le cadre du projet LABÒ. Un évènement promu par la Fondation Rodolfo Ferrari, sous la commission de The Design Blender composé par Elsa Lemarignier and François Leblanc of Cicilia, et d’Alisée Matta, présidente d’SPA et de la fondation.
Un laboratoire du design
En pleine synergie avec le lieu, jusqu’alors dédié à la recherche dans le domaine médical depuis sa fondation en 1947, le projet LABÒ un laboratoire d’idées créatives et de recherche : un processus d’expérimentation qui part d’une idée ou d’un concept pour devenir un produit ou une œuvre d’art. « L’altérité des formes et les sensations transmises par ce lieu exceptionnel ont été les principales sources d’inspiration de ce projet. La recherche devient source de création dans un parcours d’innovation entre hier et demain, entre art et savoir-faire, où le designer est au centre du processus » expliquaient les curateurs Elsa Lemarignier et François Leblanc de Cicilia.

Un lieu de transmission et d’expositions
L’expérience LABÒ proposait de découvrir le travail et le savoir-faire de designers, artisans d’art, entreprises et galeries d’art. Une suite d’expositions successives qui dévoilaient différents champs du design. La visite s’ouvrait avec l’exposition « Studio of Colors » qui abordait le thème de la couleur à travers la production de quinze designers et artisans.Ensuite, au sein des espaces qui accueillaient auparavant des investigations pharmaceutiques, étaient présentées des recherches sur les processus de transformation des matières premières dans une optique d’éco-responsabilité et d’utilisation de l’énergie. Cela concernait des pièces de mobilier, de verre, de bijoux et d’objets du quotidien. Autour de la recherche de matières ou de techniques, on y découvrait notamment les recherches spécifiques de Caroline Besse sur la couleur, lauréate des Grands Prix de la Création de la ville de Paris, les expérimentations autour du bois de Steven Leprizé, et le transfert de technique d’heliogravure de Marie Levoyet.

Plus loin, les espaces Relax et Elettrico, initialement destinés au club de loisirs des employés de l’entreprise et au stockage des matières premières et à la production pharmaceutique, accueillent quant à eux une sélection de créations haut de gamme et de collections, ainsi que des éditions limitées et pièces uniques. Parmi les exposants, en bel exemple des synergies art et design, la maison d’édition ColAAb offrait une proposition intéressante de son travail avec des artistes contemporains, parmi lesquels on retrouvait Mounir Fatmi, Morgane Tschiember et Nicolas Momein.



L’Elettrico présentait également une exposition consacrée aux travaux de design de l’artiste surréaliste Roberto Matta. Enfin, la visite se terminait par un espace dédié au design de collection. Ici, de nombreuses entreprises spécialisées dans la conception et la production de meubles et d’accessoires étaient exposées. On y retrouvait aussi des pièces récemment acquises récemment par le Mobilier national dans son soutien à la jeune création. Pour cette première édition, ils ont été nombreux à répondre présents. On peut citer par exemple la présence de Carbone 14, Matière Grise, Samuel Accoceberry Studio, Reda Amalou, Sollen ou encore Veronese.




La 61 e édition du Salone del Mobile vient de fermer ses portes, avec des attentes dépassées en termes de fréquentation. Premiers bilans et impressions de cet événement très dense, marqué par le retour d’Euroluce.


Le Salon du Meuble de Milan vient de fermer ses portes avec une fréquentation estimée à 307 418 participants, soit une hausse de 15 % par rapport à l’édition 2022. Une évidence pour ceux qui ont arpenté les allées de la Fiera la semaine dernière, patientant parfois jusqu’à 20 min pour rentrer sur certains stands.
65% du visitorat provenait de l’étranger : avec le retour fort de la Chine, suivie de l’Allemagne, de la France, des États-Unis, l’Espagne et le Brésil étant ex aequo, sur les 181 pays d’origine identifiés. Une attente, et une réponse en présentiel, qui confirme toujours le rôle incontournable de l’événement sur la scène internationale. Du point de vue des exposants, plus de 2000 marques étaient présentes, en provenance de 37 pays différents. Sur un air de retrouvailles, les stands réoccupaient à nouveau de très grandes superficies, qui permettaient habilement de jongler entre pièces iconiques, best-sellers et nouvelles collections, saluant aux passages des déclinaisons de matériaux, la poursuite d’un travail des fabricants autour de la recyclabilité des produits (choix des matériaux, modularité, réparabilité). Bien sûr les Italiens recevaient en maîtres des lieux, dans des scénographies soignées, certaines aux clins d’œils sensibles : Pedrali, revenant à ses fondamentaux, ouvrait avec la chaise Nari, coréalisée par Andrea Pedrali et son grand-père Mario, fondateur de l’entreprise.
Parmi les premières impressions sur ce que va devenir le marché, on note la porosité des propositions des éditeurs à d’autres secteurs. Déjà largement amorcée depuis quelques années, l’ouverture des éditeurs indoor à l’outdoor devient une constante : ce qui pousse peut-être les fabricants de mobilier extérieur à s’identifier en retour sur d’autres créneaux. À titre d’exemple, Fermob marquait sa légitimité dans l’indoor, et notamment le secteur du contract, en présentant des versions de la Study (design Tristan Lohner) ou la chaise Bistro gantée de cuir, et un secrétaire, tout en se posant en fabricant de luminaires avec un autre stand dédié à Euroluce. Autre illustration, Ethimo élargissait son approche de l’outdoor comme un mode de vie à considérer, d’un point de vue structurel, avec en entrée de stand une pergola, et de celui des activités, avec des accessoires et produits liés par exemple à la cuisine extérieure ou le sport.


Un retour réussi pour Euroluce
Cette 61e édition était très fortement marquée par le retour d’Euroluce, très attendu, et pensé comme un test préfigurant les développements à venir du salon. D’une part, la scénographie était centrée sur l’expérience visiteur, pour qu’il puisse voir un maximum de stands sur son temps de visite, tout en tenant compte de ses besoins (repos, connexion…). Ce défi a été relevé par les Formafantasma : s’il n’était pas toujours simple de repérer les stands à partir de la numérotation attribuée, la déambulation était beaucoup plus fluide – d’autant appréciable dans la foule de visiteurs, comparativement aux halls dédiés au mobilier –, ponctuée, de mini-expositions, d’installations d’œuvres d’artistes, ainsi que d’aires de pauses multipliées. L’espace de talks, ouvert, était adjoint d’un espace librairie très richement doté. Participant à cette qualité de visite, les halls dédiés à Euroluce n’étaient pas éclairés, laissant la totalité de l’éclairage à chaque stand : cela donnait une visite apaisée, valorisait l’univers de chaque fabricant, quelle que soit la taille de son stand. Enfin, parmi les produits, d’Artemide à Flos, en passant par Brokis et bien d’autres, on notait surtout des innovations techniques, très subtiles, pour des éditeurs au service de solutions d’aménagement d’architectes, dans une multiplication d’éléments pouvant aussi bien vivre seuls que dans une combinaison de systèmes modulables à souhait.
In fine, cette édition 2023 dévoilait la transition que semble opérer le Salon dans son ensemble en confortant un positionnement sur l’intérêt de la prescription, particulièrement flagrante sur Euroluce. Ainsi, à terme, le défi pour les exposants à venir ne serait plus de présenter des nouveaux produits en tant que tels, mais avant tout de montrer leurs capacités à répondre à des projets des professionnels de l’aménagement, à se positionner sur une préconisation de solutions : un vrai retour aux fondamentaux du design ?

Le banc IMIROIR est le fruit des recherches et du brevet délivré en 2021 sur l’écoute et l’accessibilité auditive à la designeuse Cécile Planchais. Posé dans un jardin, il se révèle silencieux. Audio connecté, IMIROIR, devient ainsi un « objet d’émerveillement et de partage ».
Sensible à l’accessibilité auditive et aux espaces recevant des publics (ERP), elle voulait que le banc Miroir « parle discrètement à chacun et à tous en particulier ». Le banc IMIROIR transmet dans la même qualité que ses reflets, des documents sonores avec une programmation facile à renouveler. Autoportant ou scellé, ses accoudoirs embrassent 5 à 6 personnes pour ressentir la moindre nuance musicale ou vocale. Il s’adresse aux personnes privées des sens auditifs et visuels ou à toute personne ayant besoin de se reconcentrer ou de se détendre. « Écoutez-le, laissez-le vous emporter » comme sur les salons SITEM (Salon international des musées), sans casque, ni smartphone. C’est un accessoire de rue destiné à toutes les personnes dans le monde qui n’ont pas accès à des solutions auditives de haut niveau.

Un dispositif pensé pour l’accessibilité
« J’ai considéré que si les usages sonores et le design sonore se renouvelaient, il était indispensable de concevoir des supports immersifs, attractifs, confortables, de haute définition ne nécessitant pas de travaux. IMIROIR, s’adresse à tout type d’auditeurs et de population. Écouter sans subir les bruits ambiants désagréables, nécessite une diffusion discrète qui respecte le site et les personnes » expliquait Cécile Planchais à propos de son projet.

IMIROIR a fait l’objet d’une installation immersive dans le cloître de l’Abbaye de Noirlac, à 20 km au sud de Bourges, dans le centre de la France, où les visiteurs étaient plongés dans un environnement sonore naturel et historique interprété par deux compositeurs. Ses dernières installations en 2022 de ce banc en inox poli miroir, sur pieds brossés, pour un poids moyen de 100 kg sur 2,30 m, étaient sur le salon architect@work à Paris et à Milan.

Pour la Milan Design Week, Ethimo dévoile le fauteuil dining Allaperto Bistrò et le fauteuil Grand Life, deux nouveautés qui viennent agrandir respectivement les collections Allaperto et Grand Life.
Pour cette nouvelle édition de la Milan Design Week, la marque italienne Ethimo propose de découvrir en exclusivité deux nouvelles assises. D’une part, le fauteuil Allaperto Bistrò, qui vient compléter la collection lounge emblématique Allaperto, imaginée par Matteo Thun et Antonio Rodriguez ainsi que le fauteuil Grand Life, imaginé par Christophe Pillet.
Allaperto Bistrò, fauteuil d’inspiration parisienne
Inspiré par l’atmosphère chaleureuse des cafés français, Allaperto Bistrò est un petit fauteuil dining, réinterprété par Ethimo, Matteo Thun et Antonio Rodriguez. Il se caractérise par le confort ergonomique de son assise, mais aussi par son allure singulière, conservant le charme intemporel du tressage.

Un modèle avec une forte inspiration parisienne, associée à un design simple et fonctionnel, qui reflète parfaitement l’esprit dynamique de la collection Allaperto dans son ensemble. Pratique, fonctionnel et facilement empilable, le fauteuil Allaperto Bistrò peut ainsi s’associer à n’importe quel type de tables, peu importe leur forme, usage ou matière.
Grand Life, générosité et élégance
La collection Grand Life, designée par Christophe Pillet, se raconte à travers des meubles lounge à l’ergonomie accueillante, synonyme d’une vie en plein air décontractée et d’un quotidien raffiné. Elle se complète ainsi d’un nouveau fauteuil de table inspiré de l’emblématique bergère. Un fauteuil aux proportions généreuses, qui révèle une élégance et un esprit haute couture, en parfaite cohérence avec toute la gamme.


Le Grand Life reprend la même composition formelle et matérielle que la bergère : sa structure est réalisée en teck naturel, tandis que son dossier prend forme dans l’entrelacement d’une corde acrylique, qui évoque le travail artisanal de l’ancienne paille de Vienne. Ses coussins d’assise et de dossier sont entièrement déhoussables et sont spécialement conçus pour l’extérieur.

La marque de luminaires tchèque Lasvit sera présente sur le salon Euroluce du 18 au 23 avril à Milan pour y présenter ses nouveautés, dont la collection Miles, imaginée par le duo Yabu Pushelberg.
Pour cette nouvelle édition d’EuroLuce, salon international dédié aux luminaires, Lasvit fait parti des 450 exposants réunis pour dévoiler ses nouveautés 2023. Parmi elles, la collection de luminaires Miles, pensée par Yabu Pushelberg (cf portrait Intramuros 215), inspirée par les nombreux parallèles entre la musique et le soufflage du verre.
Un jeu d’équilibre et de rythme
Sur le plan formel, il y a un clin d’œil évident aux instruments cuivres, qui fait référence aux souffleurs de verre. Pour autant, ce qui est moins évident, c’est l’équilibre constant qui doit être maintenu lorsque l’on pousse la fabrication du verre à sa limite, qui doit prendre en compte l’innovation et les contraintes physiques du matériau et des techniques. Dans cette collection, des boîtiers extérieurs simples permettent d’abriter les formes de corne courbes et élégamment cannelées à l’intérieur. Une fois empilées, elles deviennent une sculpture lumineuse rythmée, qui attire l’attention tout en s’harmonisant avec n’importe quel environnement.


D’autres nouveautés imaginées par Maxim Velčovský, LLEV, Martin Gallo, les frères Campana et David Rockwell sont également dévoilées sur le stand de Lasvit, sur une scénographie de Matěj Janský et Cyril Dunděra.

Dans le cadre de la Milan Design Week, du 17 au 23 avril, Atelier Sedap prend pour la première fois ses quartiers chez Zeus Noto. L’occasion de présenter les produits de son dernier catalogue Nuances et matières, imaginé en collaboration avec Normal Studio.
Créé en 1968, Atelier Sedap a pour ambition d’explorer le plâtre sous toutes ses formes en poussant au maximum les techniques de sa mise en œuvre. Un savoir-faire artisanal transmis de génération en génération dont l’héritage fut récompensé en 2014 par l’attribution du label EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant.
Revisite de collections historiques
Afin de faire valoir le potentiel inégalé du plâtre matériau noble, les direteurs artistiques de la marque, Jean-François Dingjian et Eloi Chafaï ont décidé de revisiter ses collections historiques avec la sélection « Nuances et Matières ». Le plâtre fait partie de ces matériaux sains, solides et durable, idéal pour concevoir tout type de pièces d’ornement, de luminaires et autres objets. Ils réinterprêtent ainsi des produits emblématiques de la marque : appliques, plafonniers, suspensions… Ils sont par ailleurs parvenus à révéler le potentiel créatif de la texture du plâtre ; une démarche d’innovation propre à Normal Studio, agence de création industrielle avec qui ils collaborent.
Cette expérimentation sur des produits façonnés à la main permet de générer une écriture craft, qui donne aux produits finis davantage d’aspérités, de brillance et de reflets.


Conçue à partir d’une combinaison de teintes et d’inclusions minérales, la sélection Nuances et Matières se singularise donc par ses textures et ses teintes inédites puisqu’elle se décline en quatre couleurs – Gypse, Grès, Argile, Tuf – et en trois inclusions de matières premières minérales biosourcées ou recyclées : Marin (coquilles de moule), Émeraude (verre vert pilé), Corail (concassé de Cristobalite).



Si la pandémie aura été une véritable prise de conscience pour de nombreux acteurs de la production face à l’environnement, Jean-Sébastien Blanc et Nicolas Sommereux ont poussé le curseur un peu plus loin encore. Le binôme a tout simplement pris en compte un facteur de base : le bon sens pour créer leur marque Demain Jardin.
Engagée, Demain Jardin est une nouvelle marque de mobilier d’extérieur réfléchi et durable. À sa tête, Nicolas Sommereux, entrepreneur responsable d’une entreprise de mobilier de jardin, et Jean-Sébastien Blanc, designer et co-fondateur du Studio 5.5. Leur point commun : une réflexion aboutie autour du respect de la nature.

Huit valeurs fortes
Aux questionnements sur la responsabilité du designer, l’épuisement des ressources naturelles, la pollution générée par le recyclage, le duo répond avec 8 valeurs fortes qu’ils mettent en avant à l’instar d’un manifeste. Au programme, pas de collection mais des produits intemporels et utiles qui s’inscrivent dans la durée et auxquels d’autres viendront s’ajouter. Ces premiers s’articulent autour de 3 objets : la banquette « Orage », déclinée en trois tailles avec un coffre de rangement intégré, les tables « Nuage » et la lampe « Tempête ».

Les formes sont volontairement simples pour être atemporelles et transmissibles. Leur architecture est dissociée pour permettre la réparation d’éventuelles pièces à changer. Vendus à prix juste, mobilier et accessoires le sont uniquement en ligne afin d’éviter les intermédiaires.

Canapé Orage, disponible en trois tailles, avec coffre de rangement intégré © Demain Jardin
Livrés à plat pour une meilleure optimisation du transport, les éléments en aluminium, verre et liège sont fabriqués à 85% en France avec des filières de recyclage existantes. Si faire autrement passe par un retour aux sources, alors le pari est réussi !

Jusqu’au 9 mai, Kann Design présente ses nouvelles collections au showroom Kvadrat. L’occasion de découvrir en avant-première la collection Atlas et la nouvelle version de la chaise Tal imaginées par Leonard Kadid, ainsi que les tables Toucan d’Anthony Guerrée.
Crée en 2010 par Houssam Kanaan, Meghedi Simonian et Rudy Bou Chebel qui partage une même passion du design moderne et fonctionnel, Kann Design s’est très vite démarqué en multipliant les collaborations avec les designers. Toutes les pièces sont réalisées à l’atelier Kanaan dans un petit village du Liban. Un héritage du père d’Houssam, ancien artisan ébéniste et gage d’un véritable savoir-faire et d’une maîtrise de l’ensemble de la chaîne de production : des premières ébauches à la commercialisation.
Des collections qui allient confort, durabilité et fonctionnalité
Pour la collection de canapés et fauteuil Atlas, Léonard Kadid a effectué de nombreuses recherches sur le confort et la durabilité. Avec une structure intégralement réalisée en acier tubulaire thermolaqué, celle-ci est facile à transporter et peut être installée aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Par ailleurs, tous les coussins fixés sur la structure grâce à un système de clips sont amovibles et peuvent être retirés facilement. La forme « ouverte » de l’assise, offre une diversité de positions à ses utilisateurs. Disponible en plusieurs couleurs, le tissu Kvadrat choisi pour couvrir les coussins peut être adapté à une utilisation intérieure ou extérieure.

Aussi, pour l’occasion, Léonard Kadid présente une version grise de sa chaise Tal. Une réalisation dont la structure est faite d’aluminium et de bois, et dont les profilés en aluminium en T renforcent l’assise en contreplaqué et permettent aux pieds en bois massif de s’y verrouiller. Assemblés en quelques mouvements seulement, tous les modèles sont livrés en kit, à plat.


Kann Design présente également les nouvelles tables Toucan, dessinées par le designer Anthony Guerrée. Une collection particulière puisque les plateaux de ces dernières sont réalisés à partir de tissu recyclé Kvadrat Really.

Membre du groupe Haworth Lifestyle Design, la marque italienne Cassina a annoncé mercredi 5 avril avoir conclu un accord pour l’acquisition de la société de mobilier italienne Zanotta.
Décrite comme une des actrices majeures de l’histoire du design italien, la société Zanotta, fondée en 1954 par Aurelio Zanotta, va rejoindre les autres marques membres du groupe Haworth Lifestyle Design que sont Cassina, Cappellini, Ceccotti, Karakter, Poltrona Frau, Luxury Living, JANUS Et Cie, Luminaire et Interni. Une maison qui avait conquis la scène du design avec ses produits emblématiques, alliant innovation et recherche technologique avec une évolution continue de la qualité des matériaux et des processus de production.
Zanotta, une marque aux nombreuses collaborations
Sa qualité de pionnière du design italien a valu à l’entreprise d’avoir 330 de ses pièces emblématiques exposées dans pas moins de 56 musées du monde entier. Une reconnaissance qui s’était d’autant plus confirmée au fil des années, puisque Zanotta a reçu 4 Compasso d’Oro ADI.
Tout au long de son histoire, Zanotta a collaboré avec nombre de grands architectes et designers italiens tels que : Gae Aulenti, Achille et Pier Giacomo Castiglioni, Alessandro Mendini, Carlo Mollino, Bruno Munari ou encore Ettore Sottsass pour proposer des collections de produits qui représentent au mieux la vie de tous les jours. On peut citer par exemple, la chaise-longue Maggiolina, le portemanteau Sciangai, le fauteuil Sacco, la chaise Tonietta ou bien la table Quaderna, devenus des références pour tous les amateurs de design.

Jusqu’au 4 juin, les diplômés 2022 de l’Ecole supérieure d’art et de design de Saint-Etienne (ESADSE) exposent leur projet de dernière année… Une vue d’ensemble proposée par des commissaires extérieurs, loin des présentations classiques, qui peut dérouter certains, mais qui, en décontextualisant de la démarche de diplôme les pièces présentées, les inscrivent dans un « après » commun. « Total Recall », en référence à la nouvelle de Philippe K. Dick, prend ainsi le parti d’offrir au visiteur un instantané général embrassant l’ensemble des préoccupations portées par les jeunes artistes et designers.


Depuis 2022, l’Ecole supérieure d’art et de design de Saint-Etienne challenge la mise en lumière les travaux des dernières promotions diplômées : le commissariat est confié à des personnalités extérieures , qui portent sur les projets un autre regard que celui de l’équipe pédagogique. Ce sont Julie Portier et le collectif It’s Our Playground qui ont eu la mission de scénographie les propositions de l’ensemble des étudiants diplômés en 2022.
Dans un dialogue avec les étudiants ils ont choisi des pièces de leur projet de fin d’études, voire des éléments créés dans la continuité. Et ont pris le parti de les dispatcher au travers de l’exposition, dans une volonté de faire émerger des thèmes d’ensemble et d’interpeler le spectateur.
Au premier abord donc, difficile de concevoir que l’on se trouve face à différents projets qui ont été menés avec un protocole particulier, un mémoire de recherche et des itérations documentées. Il faut effectivement s’appuyer sur les programmes et plans distribués à l’entrée pour souvent recomposer les puzzles d’un même projet, voire consulter le site internet de l’école pour celui qui veut aller plus loin dans la compréhension de la démarche du jeune diplômé.



Le titre « total Recall » a été choisi en référence à la nouvelle de Philippe K Dick, adaptée au cinéma par Paul Verhoeven, qui imagine la possibilité de se faire implanter de faux souvenirs, de voyages ou d’actes héroïques. C’est cette omniprésence de la relation au temps dans les différents projets de diplômes, qui a d’abord frappé les commissaires et qui explique ce choix. Et c’est aussi une autre relation au temps des œuvres, au départ terminées pour un examen, qui est en jeu ici , dans un contraste scénographique pensé aussi dans les strates d’une relation au temps, depuis une mise en « façade » à l’entrée de l’exposition jusqu’à la dernière partie dans l’obscurité relative.
Des réminiscences de l’enfance à la recherche autour du deuil, expressions autour de points de passage comme les portes ou d’objets transitionnels, d’objets « passerelles », les restitution d’expériences urbaines à travers le regard de skatteurs, d’artiste graffeurs, ou de restitutions virtuelles; la réappropriation d’outils relationnels comme les boîtes aux lettres ou la mise à nu de la violence codifiée dans les dialogues de gamers en immersion… les sujets d’interrogations et d’engagements sont nombreux. Voire assez déroutants : quand certains requestionnent un rapport à la vie sauvage, dans une étude de terrain où l’on retrouve une inspiration de B. Morizot, d’autres recréent un rituel autour du rapport au feu.
Chaque année, un jury décerne un prix à deux projets, en art et en design. Cette année, avec l’appui du mécène AXA, le prix design a récompensé la recherche de Kunhong Du, qui s’est intéressé à la création de compagnons réconfortants pour les malades dans une observation fine des besoins du malade. Un travail qu’il compte poursuivre avec la bourse reçue. Le prix Art sera décerné avec ArtPres le 25 avril.




La maison italienne Giorgetti, qui fête ses 125 ans cette année, dévoile en exclusivité deux pièces de sa collection 2023 : le tabouret Skirt et Woody & Mia, un ensemble de tables basses et poufs.
Fondée à Meda en 1898, Giorgetti est une entreprise spécialisée dans le bois massif, manipulé par des artisans au savoir-faire unique, propre à l’Italie. À l’occasion des 125 ans de l’entreprise, Giorgetti organise un ensemble d’évènements, dont la sortie de sa nouvelle collection 2023 ainsi que l’ouverture de nouveaux lieux avec notamment l’inauguration de deux showrooms, à Milan et New York.
Skirt, le tabouret imaginé par M2Atelier
Imaginé par M2Atelier, le studio de design de Marco Bonelli et Marijana Radovic, le tabouret Skirt esrt basé sur une approche créative en référence aux années 1960. Le nom du tabouret, Skirt (Jupe en anglais), a été choisi pour faire référence à l’arrière de celui-ci, recouvert de cuir, qui fait penser à la silhouette d’une jupe. Un design axé sur le confort et la fonctionnalité, pensé pour répondre aux besoins de l’hôtellerie mais qui peut tout à fait avoir sa place dans les espaces domestiques.

Woody & Mia, collection puzzle
Développé par Giorgetti R&D, l’équipe de recherche interne de l’entreprise, la collection Woody & Mia incarne deux récits liés par un trait commun. La table basse Mia est conçue pour être le point central de la salle de séjour. Le plateau de la table en noyer, laisse distinguer une entrée courbée sur un coin, qui s’emboîte avec la table d’appoint Woody, dont les formes sont moulées dans le bois. Woody est également disponible en une version « pouf », en tissu ou en cuir, toujours conçu pour s’aligner, comme deux pièces d’un puzzle, avec Mia.
