Salon
Les 15 et 16 octobre, les Rendez-vous de la Matière + fair(e) célébreront leur 10e édition. Un rendez-vous qui mettra en avant un panel de matériaux d’exception alliant savoir-faire, innovation et créativité, à destination des professionnels du secteur.
Le salon professionnel consacré aux matériaux pour l'architecture, le design et la décoration, est de retour en octobre pour une édition particulière. À nouveau basé à l’Atelier Richelieu dans le 2e arrondissement, le salon fête cette année ses 10 ans. Pour cette édition anniversaire, l’organisation a fait appel au studio MVRDV pour signer une scénographie immersive, mettant en lumière la soixantaine d’exposants répartis sur les 700 m2 d’espace disponible. Ces derniers y présenteront leurs matériaux ou innovations spécifiques, allant de l’émaillage sur lave à l’art de la verrerie en passant par la plumasserie ou encore l’ébénisterie pour ne citer qu’eux.
Au programme : exposants et conférences thématiques
En parallèle des exposants, le salon proposera une série de tables rondes, discussions, conférences et présentations qui inviteront différents professionnels du secteur - architectes, architectes d’intérieur, directeur d’entreprise ou designer - à venir échanger sur divers sujets concernant les matériaux, les invitant par la même occasion à réfléchir sur les innovations en découler, leurs propriétés intrinsèques, à leur provenance, leur processus de fabrication et leur durabilité. Le programme complet est à retrouver ici : https://www.rendezvousdelamatiere.com/fr/programme/conference-workshops/
La 17e édition du salon ARCHITECT@WORK se tiendra les 23 et 24 octobre prochains, au sein de la Grande Halle de la Villette à Paris. Décryptage du programme et des temps forts attendus.
Le salon professionnel ARCHITECT@WORK, destiné aux architectes et aux prescripteurs, fait son retour pour une nouvelle édition parisienne les 23 et 24 octobre avec un thème fort : "imPACT CLIMAT », choisit en réponse à l'urgence climatique et aux défis environnementaux actuels. Une édition qui mise sur le vert et qui invite les architectes et professionnels du bâtiment à réfléchir sur l’impact que peuvent avoir les choix architecturaux sur le climat, tout en mettant en lumière des solutions innovantes et des matériaux écoresponsables, à travers les différentes expositions et interventions proposées durant les deux journées.
« Climatera », l’exposition dédiée aux matériaux
Présentée par le Centre de Ressources Innovatèque, l’exposition « Climatera » présente un ensemble de projets et de solutions matériaux, procédés et systèmes montrant que les choix en matière d'aménagement peuvent ouvrir la voie à des pratiques plus durables dont l’objectif final est d’aider à la préservation de la planète et ses habitants.
Trois expositions photographiques
En plus de « Climatera », le salon proposera trois expositions photographiques et techniques sur différentes thématiques. La première, « Regard sur 10 ans d’architecture par Gilles Alonso » proposera une rétrospective du travail de Gilles Alonso, spécialisé dans la photographie muséale et d’architecture. La seconde « Regards sur la maison contemporaine », offrira une sélection photographique d’habitations provenants de toute la France à partir d’une problématique : En ville ou en campagne, comment construire en parfaite intégration avec l’environnement, avec quels matériaux et quelles considérations énergétiques ? Ces réalisations agissent ainsi comme témoins de propositions et d'engagement des professionnels sur ces questions. Des images qui sont par ailleurs toutes issues de projets déposés pour les Journées à Vivre 2024 organisées par le magazine Architectures À Vivre. Enfin, la dernière exposition intitulée « Notre Dame de Paris - l’art de la charpente », offre une nouvelle mise en valeur de ce symbole qu’on ne nomme plus. Réalisée par les Compagnons charpentiers du Devoir et des élèves architectes du patrimoine, l’exposition a pour vocation de montrer les savoir-faire mis en œuvre par les anciens bâtisseurs pour arriver à un tel résultat architectural.
Une installation : ART de Conrad Willems
Comme depuis plusieurs années, le salon souhaite faire un lien entre art et architecture en invitant un artiste à exposer l’une de ses œuvre. Après Léo Caillard l’an dernier, c’est cette fois-ci le sculpteur belge Conrad Willems qui est mis à l’honneur. Ce dernier propose un travail tout en géométrie, répétition et modularité, traduit par un langage visuel très reconnaissable, qui ne manquera pas d’attirer l’attention des visiteurs sur place.
Une série de conférences menées par des professionnels du secteur
En plus des exposants, le salon est aussi un lieu de rencontres et d’échanges, capitalisés au sein d’un programme de conférences animées par des professionnels. Parmi les participants cette année, on peut citer Pascal Prunet (Agence Notre-Dame), Olivier Camus et Lydéric Veauvy (TANK), Bérengère Tabutin (BBonus), Camille Hermand (Camille Hermand Architectures), Anne-Cécile Comar et Philippe Croisier (Atelier du Pont), Mariani Efron (Architecturestudio), Justine Rouger (Innovathèque) et Amelia Tavella qui interviendra dans le cadre de la Carte Blanche Archinov.
Salon ARCHITECT@WORK, Grande Halle de la Villette, 75019 Paris. Mercredi 23 octobre 2024, de 10h à 20h et Jeudi 24 octobre, de 10h à 19h. Plus d'informations ici : www.architectatwork.fr
EquipHotel, salon B2B dédié au secteur de l’hôtellerie-restauration revient du 3 au 7 novembre à Paris Porte de Versailles. Une nouvelle édition sur le thème « Osons ! », qui révèlera son lot de surprises et que la directrice du salon Béatrice Gravier a développé plus en détails.
L’édition 2024 porte le thème « Osons! ». Qu’est-ce qu’il signifie exactement ? Sur quelles bases a-t-il été choisi ?
Depuis mon arrivée à la direction d’EquipHotel début 2020, nous avons souhaité mettre en place une dynamique globale autour d'un thème général qui servirait de fil conducteur. Le salon est toujours organisé avec des réseaux forts, notamment les syndicats hôteliers que sont l’UMIH et GHR ou encore l’Ameublement Français. Avec ces partenaires, nous avons balayés toutes les problématiques auxquelles sont confrontés les professionnels et à partir desquelles nous avons choisi un dénominateur commun qui permettrait de lier tous ces échanges. En 2024, avec la dynamique olympique qui était très forte et tout ce que cela allait impliquer pour le secteur, on s’est dit que le thème devait porter sur l’audace d’entreprendre, l’envie d’innover, l’esprit d’équipe… Le secteur est en pleine mutation, ce qui implique des changements avec la recherche de nouveaux partenaires, de nouvelles idées et derrière ce thème « Osons » il y a justement cette idée d’encourager les professionnels, de les accompagner, les aider à aller de l’avant en travaillant différemment et en osant sortir des sentiers battus.
Lors de la conférence de presse de juin vous avez évoqué le terme « d’audace collective » comme fil conducteur, quelle est l’idée derrière cette formulation ?
On sent que le collectif prend une place de de plus en plus importante, et pas seulement dans le secteur de l’hôtellerie. Personnellement, je l’ai ressenti fortement avec les Jeux Olympiques et Paralympiques qui nous ont bercés tout l’été, et cette audace est un peu ce qui guide notre société actuelle. Le monde change et la jeune génération aussi. Il y a beaucoup de problématiques dans le monde professionnel, particulièrement en hôtellerie-restauration, notamment en recrutement puisque le secteur peut être très difficile au quotidien. On cherche à apporter une réflexion nouvelle, plus d’audace et d’envie d’entreprendre concernant leurs projets actuels ou à venir. C’est d’ailleurs pour cette raison que le thème s’appelle « Osons » et pas « Osez », afin de renforcer cette dynamique d’esprit d’équipe et de collectif.
Quelles sont les grandes nouveautés de cette édition 2024 ?
Au fil des différents échanges avec les organisateurs et partenaires, il y avait l’envie commune de réussir à mixer les populations réparties en 3 piliers principaux : hôteliers, architectes et fournisseurs. La plupart du temps, le fournisseur arrive en aval des projets sans pouvoir intervenir et avoir la parole. Cette édition nous permet de prendre un nouveau virage stratégique, en donnant un peu plus la parole aux hôteliers et investisseurs. Cette nouvelle dynamique s’est accompagnée d’actions notables avec d’abord les « Think thank », en collaboration avec le cabinet de conseil MKG. Avec eux, nous avons eu 2 dynamiques de travail. La première, qu’on a appelée les « braintrust », ont été réalisés en amont du salon et ont rassemblé plusieurs fois des investisseurs hôteliers, des architectes et fabricants pour les faire réfléchir sur les nouveaux défis de l’hôtellerie. Il y avait 4 ateliers autour du design, du wellness, du foodservice et de la technologie avec comme questions directrices : quelles sont les pistes pour aider les hôteliers à maintenir la rentabilité, fournir un service de qualité et répondre aux exigences des clients ? Les restitutions de ces échanges seront par ailleurs partagées sur le salon. La 2e dynamique, un peu sur le même axe, se caractérise par l’accueil du réseau La Fabrique du Tourisme, initié par la BPI, Extendam et MKG, qui inviteront les investisseurs, architectes et fabricants sur le salon pour évoquer le sujet de l’Intelligence artificielle en se questionnant sur le rôle qu'elle peut avoir sur l’optimisation et l’usage des ressources au sein de l’hôtel, l’amélioration de l’expérience client et autre problématique. Aussi, un dernier Think Thank, dédié aux femmes à travers le collectif anglais Women in hospitality sera mis en place sur le salon autour d'une table ronde et d'un cocktail de mise en relation.
L’idée de ce nouveau virage stratégique de réflexion est que les participants sortent du salon avec des clés pour repositionner l’hôtel, se développer, recruter ou repenser différemment leur offre, avec des choses concrètes pour pouvoir avancer.
Qui sont les exposants, sont-ils français, européens, internationaux ?
Le salon EquipHotel est très développé au niveau international, avec un plus de 40 % d’internationaux. Il y a une offre assez diversifiée de fournisseurs, ce n’est pas franco-français. Quant aux visiteurs, ils sont seulement 15 % à venir de l’étranger pour le moment mais c’est un axe sur lequel on compte travailler dans les années à venir. On a d’ailleurs mis en place une programmation entièrement en anglais le mardi sur le thème du design avec une expertise internationale dans cette logique de développement. Bien évidemment, les échanges seront également traduits en français.
Il va aussi y avoir des changements au sein des espaces inspirations, lesquels ?
Nous avons essayé d’avoir une dynamique commune au sein des quatre halls. En termes de design cette année, sur le hall food service notamment, nous avons fait appel à des décorateurs et designers, avec Franck Lebrally par exemple qui a fait de grandes fresques ainsi que l'artiste Stéphanie Pioje. On a fait rentrer beaucoup plus d’artistes, et ça va encore une fois dans cette dynamique d’Oser. C’est aussi ce qu’on a mis en place au sein de notre espace inspirations, avec notamment la participation du studio Briand Berthereau ou encore Fanny Perrier. On a voulu faire participer des professionnels qui ne sont pas forcément spécialistes de l’hôtellerie, mais qui peuvent apporter une autre expertise et un regard neuf sur les projets.
EquipHotel 2024 c’est aussi une collaboration inédite entre Okko Hotels et l’Ameublement Français. Quel a été la genèse de ce partenariat et quel est son objectif ?
Il existe un partenariat de longue date avec l’Ameublement Français qui avait l'habitude de proposer des cycles de conférences jusqu’ici. Après le salon 2022, on a eu cette envie commune de réinventer un peu l’expérience. Nous avions tous fait le même constat qui était que le fabricant arrive trop tard dans la balance. L’idée a donc été de monter un projet avec Okko Hotels qui est ici l’investisseur, les partenaires - Laune Architecture, EROZ - et le réseau des fabricants de l'Ameublement Français, en incluant tous les acteurs dès le début du projet. Le cahier des charges de l’investisseur a été communiqué en amont aux fabricants, à savoir le made in France. Il s’agit d’un projet initié il y a plus d’un an, dont le but était d’imagier 2 chambres témoins « 100% Made in France », en prenant en compte les différentes contraintes que cela peut impliquer. Le retour d’expérience sera exposé sur le salon concernant les difficultés rencontrées et les moyens engagés pour les contourner avec une conférence dédiée par jour.
On parle beaucoup de renouvellement et d’hybridation du secteur de l’hôtellerie, est-ce que vous partagez cette idée ? À quoi est-ce dû d’après vous ?
Le monde de l’hôtellerie est très résilient et se remet en question tous les jours. Mais post-covid, la société a beaucoup changé. Il y a eu de nouveaux courants, de nouvelles inspirations du côté des clients et des collaborateurs. Les codes de l’hôtellerie « standard » ne font plus rêver aujourd’hui, il faut donc se réinventer. J’ai le sentiment que l’on revient beaucoup vers une mode de l’hôtellerie "à l’ancienne", avec ce côté maison commune, qui implique beaucoup plus les travailleurs extérieurs, les locaux… On retourne vers une offre plus généreuse et dans le partage, qui sont deux fondamentaux de l’hôtellerie selon moi. On est moins dans la recherche d’expertise pure et dure, mais plus dans de la créativité que l’on va aller chercher ailleurs. Les clients sont aujourd’hui à la recherche d’établissements multi-fonctionnels qui leur permettent de pouvoir travailler dans leur chambre, au sein des espaces de vie communs, ou de faire une séance de sport… C’est un aspect qui va d’ailleurs se retrouver au sein du salon puisqu’il y a beaucoup d’exposants qui proposent du mobilier modulaire qui s’adaptent à différents usages et types de clientèle.
Quels sont les enjeux principaux de cette édition 2024 ?
Notre objectif principal est d’apporter de la valeur à tous les professionnels qui visitent ou exposent sur le salon. On veut leur donner envie d’investir et de se lancer dans de nouveaux projets car on le sait, le secteur de l’hôtellerie peut être difficile, surtout avec la multitude d’offres d’hébergements qui existent aujourd’hui. On souhaite vraiment qu’ils sortent du salon avec des pistes, des idées et de nouveaux contacts qu’ils pourront les aider à se développer à l’avenir.
Le CERSAIE, salon incontournable de la rentrée dédié à la céramique, à l’architecture et à l’ameublement de salle de bains se tiendra à nouveau en Italie, à Bologne, du 23 au 27 septembre 2024.
Après une 40e édition anniversaire réussie, avec près de 100 000 visiteurs recensés - 99 319 pour être exact -, dont 47 000 venus de l’étranger, le salon CERSAIE a su confirmer son ancrage en tant que salon de référence dans le secteur. Avec plus de 600 exposants, l’évènement a offert aux visiteurs un panel de professionnels touchant au secteur de la salle de bain, des matériaux et de l’aménagement des espaces. En 2024, le salon se tiendra à nouveau au BolognaFiere avec l’idée de se focaliser sur l’espace architectural. Après Route 40 l’an dernier, l’idée de cette 41e édition est cette fois-ci de faire le lien entre l’espace architectural, le projet et les interactions sociales. Ainsi, la volonté de l’organisation est de créer une sorte d’écosystème de produits design en mesure de satisfaire les besoins des concepteurs, des entrepreneurs, des architectes d'intérieur et des professionnels du commerce du monde entier.
Le Quadriportique, la clé de voûte du salon
Toujours dans la lignée de proposer différents rendez-vous culturels et d’informations au cours du salon, notamment professionnelles, le nouvel aménagement du Quadriportique, devient ainsi la « clé de voûte » du CERSAIE. Cette dernière accueillera notamment les rencontres du programme culturel « Bâtir, Habiter, Penser ». L’aménagement du Quadriportique, grand de 1 000 m2, a été pensé par l’architecte Dario Curatolo, directement inspiré de l’expérience Route 40 de la précédente édition et qui retrouve le concept de la place de Bologne, comme un lieu de rencontre, de convivialité et d’échanges. Ce dernier comprend notamment une arène de conférences pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes, une bibliothèque dédiée au design ainsi qu’une station de l’Association Dessin Industriel, qui fêtera cette année les 10 ans du Prix ADI au salon. À noter que dans un souci de durabilité, toute l’installation est conçue pour être totalement recyclée et réutilisable !
Retour du 9e café de la presse
Dans la lignée de son thème principal, le café de la presse fait son grand retour pour une 9e édition et proposera aux visiteurs de découvrir 18 magazines partenaires présents pour parler d’espace architectural, à savoir AD Architectural Digest, CasaFacile, CasaOggiDomani, Chiesa Oggi, DDN, Domus, Elle Decor Italia, IFDM, Il Bagno Oggi e Domani, Ingenio, IoArch, Interni, La casa in ordine, NiiProgetti, Platform, Suite, The Plan et Wellness Design. Des rendez-vous qui prendront le format de conversation informelle pendant 45 minutes en compagnie des directeurs des magazines et diverses personnalités du secteur du design et de l’architecture, avec un même fil conducteur pour tous : la création d'un espace architectural en Italie et dans le monde. Des rencontres qui auront lieu tous les jours du salon à 10 h, 12 h, 15 h et 16 h au sein du Mall 29-30, et diffusées en direct sur le site du salon.
Un salon promu par Confindustria Ceramica | Organisé par Edi.Cer. spa en collaboration with BolognaFiere. Plus d'informations ici : https://www.cersaie.it/en/index.php
Le salon bisannuel B2B dédié au secteur de l’hôtellerie-restauration revient du 3 au 7 novembre prochain. Une nouvelle édition, dont le programme sur le thème « Osons ! » a été dévoilé plus en détails lors de la conférence de presse donnée le jeudi 20 juin.
Pour son édition 2024, le salon EquipHotel qui se tiendra à la Porte de Versailles, présentera plus de 1200 exposants venus de France et d’Europe pour mettre à l’honneur la crème du secteur de l’hôtellerie-restauration. Le thème de cette année « Osons ! », est une invitation à oser de nouvelles approches des hospitalités, innover et proposer davantage de créativité. « L’édition 2024 est celle de l’audace collective. Le secteur reprend des couleurs, les fréquentations et le chiffre d’affaire de l’hôtellerie est similaire aux chiffres de 2019, ce qui implique que la crise covid est bien derrière nous » expliquait notamment Béatrice Gravier, la directrice du salon. Une édition tournée donc sur le renouveau et la transition, en offrant de nouvelles opportunités « à tous les acteurs qui savent faire de l’hôtellerie et qui veulent réinventer les codes. »
Quatre halls : Design, Tech & Services, et Foodservice
Autour de 4 axes principaux : mettre en avant des personnalités qui savent fédérer et bousculer les codes de l’hôtellerie traditionnels, donner la place à de nouveaux talents, contacter des hôteliers et partenaires qui osent l’innovation pour se différencier ainsi que l’engagement RSE, l’ambition du salon est à nouveau de continuer à faire grandir le secteur par les rencontres et l’innovation. Cette année encore, le salon sera divisé en quatre halls. Le 7.1 sera l’espace Wellness dédié au bien être et mieux être, un secteur en forte croissance. Dans le hall 7.2, l’espace Design présentera des nouveautés en termes de mobilier outdoor et indoor. Tech & services prendra place au sein du hall 7.3, axé sur la technologie et les projets de rénovation et d’aménagement. Enfin, le hall 4 sera occupé par l’espace Foodservice avec son lot de conférences et workshops, accompagnés de chefs engagés qui font la gastronomie d’aujourd’hui et de demain. « Le salon est comme une grosse boîte à outils ; notre objectif est de mettre en relation, aider et accompagner au mieux les professionnels tant au niveau stratégique qu’au niveau économique » a notamment annoncé Béatrice Gravier.
Une collaboration inédite avec l’Ameublement français et OKKO Hotels
Pour cette édition, l’engagement RSE et l’environnement sont des critères au cœur des discussions. Dans cette optique, le salon EquipHotel s’est associé à l’Ameublement français dirigé par Max Flageollet et le groupe OKKO Hotels de Solenne Ojea-Davys pour « Oser l’esprit d’équipe », en faisant travailler tous les acteurs ensemble, dès la genèse du projet, avec une logique RSE engagée. « On a voulu accentuer sur la notion de confidence, de transparence et de co-construction » expliquait Solenne Ojea-Davys. De ce fait, deux chambres témoins seront réalisées en collaboration avec les architectes d’intérieur Émilie Roz (EROZ), Laure Grabulos et Pauline Marcyniuk (Laune Architecture), avec le soutien de Valdélia et la FCBA.
Des nouveautés au sein des espaces d’inspiration
Pour penser ses espaces inspirations, le directeur artistique Jean-Marc André a décidé de mettre en place une dizaine d’espaces d’inspiration pour illustrer l’audace collective, en gardant toujours en tête les enjeux RSE. « Au moment de penser ces espaces, nous avons comme problématiques de faire en sorte que ces lieux tiennent la route sur toute la durée du salon, mais le côté éphémère de ces espaces nous oblige forcément à penser à l’après » a-t-il confié. Ainsi, plusieurs acteurs ont pris part à l’élaboration de ces lieux. Marie Deroudilhe est chargé d’élaborer la suite Lobby, le hall d’accueil du salon transformé en Hall d’hôtel pour l’occasion. Le duo Briand & Berthereau s’occupera de l’espace VIP & Presse, en misant notamment sur l’espace et l’usage avec simplicité. Pour son lounge des chefs grand de 200m2 et pouvant accueillir 95 couverts, le salon a fait appel à l’artiste-peintre Franck Lebraly pour réaliser une fresque monumentale. Enfin, le bar Signature a été imaginé par Cécile Chenais et Laurent Maugoust qui ont décidé de mettre en scène le tissu.
En parallèle, et pour la première fois, le salon proposera un concept pour son Inspiration Gallery avec une exposition inédite intitulée “Confidences pour confidences”. Une présentation de quatre univers pensés par la designeuse Fanny Perrier, l’architecte Marco Lavit, l’architecte d’intérieur Oscar Ono et le duo d’architectes Marthe Simon & Paul Peller avec comme contraintes de mettre en avant, au sein d’un espace de 30m2, la même pièce de mobilier qu’est le confident.
De nombreuses conférences et remise des Innovations Awards 2024
Comme chaque année, le salon proposera une série de conférences thématiques au sein de ses différents halls. Le programme complet est à retrouver sur le site du salon. Concernant les Innovations Awards, dont le jury sera présidé par Emmanuel Sauvage, ce sont cette fois 6 prix qui seront remis : Design, Foodservice, Wellness Tech & Services, mieux-être des employés (Prix spécial) et Hôtellerie et Restauration. Les candidatures sont d’ailleurs ouvertes jusqu’au 6 septembre. Informations et inscriptions : https://innovationawards.equiphotel.com/live/fr/page/home
Baptisée « Road to Salone 2024 », la tournée promotionnelle de la 62e édition du Salone del Mobile.Milano, qui sillonnera l’Europe et les Etats-Unis jusqu’en février prochain, a choisi Paris pour première destination. Et pour cause : la France s’est affirmée, l’an passé, comme le premier marché à l’export pour les industriels transalpins de l’Ameublement ! Dans les salons du prestigieux hôtel Cheval Blanc, les organisateurs de la grand-messe internationale du meuble et du design ont ainsi dévoilé, le mardi 21 novembre 2023, les premières informations concernant la prochaine édition, qui se tiendra du 16 au 21 avril prochains... et ont évoqué, en compagnie du créateur Patrick Jouin, les affinités entre le métier de designer et la vision du « Salone » pour le futur de la conception et des grands événements. Une vision qui marie deux couleurs : le vert de la durabilité et le bleu de l’innovation numérique !
Si Paris, pour Henri IV, valait bien une messe, la Ville Lumière mérite également, à en croire Gianfranco Marinelli, un discours dans la langue de Molière, quitte à émailler ce dernier de quelques petites tournures hasardeuses... C’est du reste dans un Français presque parfait – et sans accent – que le président de Federlegno Arredo Eventi (société organisatrice du Salone del Mobile.Milano) s’est adressé à la presse, le mardi 21 novembre dernier à l’hôtel Cheval Blanc (75001) pour évoquer la 62e édition de cette grand-messe internationale ; un évènement qui, rappelons-le, réunit chaque année, dans la capitale lombarde, tout ce que la planète compte d’aficionados du design et de l’Ameublement.
Cette conférence de presse, du reste, était à marquer d’une pierre blanche ; en effet, Paris a été choisie par le « Salone » comme la toute première ville-étape d’une tournée promotionnelle qui conduira les organisateurs, lors des trois prochains mois, de Londres à Chicago, en passant par Berlin, Copenhague, New York, Dallas et Miami.
Une marque de reconnaissance, pour la presse française et pour notre beau pays, qui s’est incidemment affirmé, l’an passé, comme le premier marché à l’export pour les industriels transalpins de l’Ameublement ! Lorsque l’on sait également que nos compatriotes ont représenté, lors de l’édition 2023 du « Salone », le troisième contingent national le plus important parmi les visiteurs professionnels en provenance des cinq continents, on prend toute la mesure des liens étroits qui nous unissent avec nos cousins italiens en matière de mobilier et de design !
Créer de la valeur ajoutée pour les exposants... et les visiteurs
Directeur général du Salone del Mobile.Milano, Marco Sabetta a profité de cette conférence de presse pour dévoiler les premières informations concernant la prochaine édition, qui se tiendra à Milan du 16 au 21 avril 2024 : ainsi a-t-il évoqué, pêle-mêle, l’évolution de l’aménagement et des parcours de la foire, désormais conçus sur un seul niveau afin de faciliter les déplacements et l'expérience visiteurs, les nouveaux services et contenus numériques proposés... sans oublier, bien sûr, les biennales EuroCucina/FTK (Technology For the Kitchen) et Salone Internazionale del Bagno qui, entre autres nouveautés, se tiendront en 2024 dans les pavillons 2/4 (pour la cuisine et l’électroménager) et 6/10 (pour la salle de bains).
En sus de ces évènements incontournables pour votre profession, qui content aux visiteurs l’évolution de ces pièces de l’habitat aujourd’hui au centre des tendances les plus novatrices et les plus durables du design d’intérieur, Marco Sabetta a également touché un mot des célébrations du 25e anniversaire du SaloneSatellite, pépinière internationale dédiée aux talents des moins de 35 ans, qui donnera lieu à une grande exposition. Tout aussi riche et passionnant sera également, à en croire les organisateurs, le programme des conférences et ateliers qui se dérouleront dans les différents pavillons du « Salone », et qui ont été pensés pour encourager un débat ouvert entre le monde des entreprises et la culture.
Et le directeur général du Salone del Mobile.Milano de préciser: « L'homme et la culture du design comme instrument d'identité et de croissance et moteur de créativité et d'innovation ; l'attention portée à la qualité des propositions et des contenus ; l'amélioration de l’expérience visiteur et l'enrichissement professionnel, etc. Ainsi la prochaine édition du Salone del Mobile.Milano jouera-t-elle un rôle de premier plan sur la scène des foires internationales, afin de continuer à créer de la valeur ajoutée pour les exposants et les visiteurs. Mais notre regard est également tourné vers l'avenir et vers les jeunes, comme en témoigne le SaloneSatellite, que Marva Griffin a créé et fait évoluer au fil des années, et qui fêtera son 25e anniversaire en avril. De plus, grâce aux services et contenus numériques innovants du Salone del Mobile.Milano, nous pouvons désormais combler le fossé entre les dimensions matérielles et immatérielles de l'exposition 365 jours par an. »
Améliorer et valoriser l’expérience visiteur
Invité spécial de cette première étape du «Road to Salone 2024», le créateur Patrick Jouin a, pour sa part, mis l’accent sur les affinités entre le métier de designer et la vision du Salone pour le futur de la conception et des grands événements. Une vision qui marie deux couleurs : le vert de la durabilité et le bleu de l’innovation numérique.
Depuis 2021 et l’édition si particulière du «Supersalone», le Salone del Mobile. Milano a en effet retravaillé de manière exhaustive le format adopté, dans le but d’améliorer et de valoriser l’expérience visiteur ; ainsi les organisateurs se sont-ils efforcés de placer l’homme au centre de l’évènement et d’intégrer une composante culturelle, riche en contenus pluridisciplinaires et expérientiels. En matière de développement durable, le « Salone » a par ailleurs atteint un premier objectif important, en obtenant, pour la dernière édition, la certification ISO 20121 attestant de la gestion durable des activités évènementielles.
Enfin, la foire a développé, en matière d’innovation numérique, de nouveaux formats de narration idoines pour conter le monde complexe du design de manière contemporaine ; ceux-ci témoignent d’ailleurs de l’engagement constant de la manifestation pour valoriser ce monde chargé d’histoires, de perspectives et d’informations. La série web « Behind the doors » offre, par exemple, une vision intime et exclusive de maisons d’architectes et de designers prestigieux : Massimiliano Locatelli, Ludovica Serafini et Roberto Palomba, Formafantasma, Piero Lissoni et Guglielmo Poletti, etc. Pour sa part, le podcast de Maria Cristina Didero a abordé dans ses premiers épisodes des questions d'actualité telles que le développement durable, les nouvelles technologies et l'intelligence artificielle.
Et Maria Porro, directrice du Salone del Mobile.Milano (qui n’était pas malheureusement pas présente à Paris) de conclure dans un communiqué de presse : « Nous sommes ravis que Paris ait inauguré avec succès le roadshow international que le Salone del Mobile.Milano a entrepris pour faire connaitre son évolution, ses résultats et ses projets pour la prochaine édition. Nous avons abordé la façon dont le Salone représente l’évolution de l'industrie du design, un précurseur pour l'ouverture de nouveaux marchés, un lieu privilégié où se rencontre la communauté du design, et une pépinière de nouveaux talents grâce au SaloneSatellite, qui permet de maintenir le dialogue avec cette filière et d’offrir de nouvelles clés de lecture du monde du design... au service, notamment, des visiteurs français. »
Les 8 et 9 novembre prochains, au sein de la Grande Halle de la Villette à Paris, le salon Architect@work est de retour pour une 16e édition. Petit point sur le programme de ces deux journées.
Événement professionnel réservé aux architectes et aux prescripteurs, honorera sa 16e édition parisienne, les 8 et 9 novembre en proposant une sélection de plus de 800 nouveaux produits, présentés par 256 industriels. En plus des participants du salon exposée dans une scénographie toujours plus originale, qui fait la singularité du salon depuis sa création, Architect @ work réserve son lot de surprises.
Plusieurs expositions thématiques
En plus des stands assurés par les industriels qui ont répondu présents à l'invitation, le salon Architect @ work propose plusieurs expositions. Centrée sur les matériaux, Sobriexpo – Moins c’est mieux, présenté par Innovathèque aborde la sobriété environnementale et l’économie circulaire d'après quatre axes que sont : protéger, réduire, renouveler et réutiliser. Une exposition à découvrir, photographique cette fois-ci : TerraFibra Architectures qui dévoile les 40 bâtiments finalistes du 1er prix mondial des architectures contemporaines en terre crue et fibres végétales. Une exposition produite en collaboration avec le Pavillon de l’Arsenal, Centre d’urbanisme et d’architecture de Paris et de la Métropole parisienne, amàco et Les Grands Ateliers, les projets internationaux sont présentés au sein d'un ouvrage et expliquent, au travers d’un parcours thématique, les qualités et avantages de ces matériaux et les techniques anciennes et innovantes qui les mettent en œuvre. Enfin, l'association Archinov, qui favorise les échanges dans le domaine de l'architecture et de l'innovation, présentera son abécédaire sur les métiers de l'architecture, crée sous forme d'un jeu de cartes. Chaque lettre représente un mot, décrivant le métier de manière ludique et poétique, en harmonie avec les photographies de Carole Touati.
Un cycle de conférences
En complément de ces expositions, diverses conférences sont attendues, avec l'intervention de différents architectes et spécialistes du secteur, notamment Thomas Corbasson (Chartier+Corbasson Architectes), Nicola Delon(Encore Heureux Architectes), Samuel Delmas, (a+ samueldelmas), Dominique Gauzin-Müller (cofondatrice du mouvement de la Frugalité), Reda Amalou et Stéphanie Ledoux (AW2), Jean-Philippe Nuel (Studio Jean-Philippe Nuel) et Justine Rouger (Innovathèque).
Un focus artistique sur Léo Caillard
En faisant à nouveau le lien entre art et architecture, le salon présentera des réalisations de Léo Caillard, artiste contemporain reconnu internationalement pour la qualité de ses sculptures en marbre, ainsi que pour ses créations numériques. Léo Caillard ouvre un dialogue entre les époques, à travers l’emploi de ces deux médiums, mêlant figures du statuaire antique et formes abstraites digitales.
Salon Architect@Work, Grande Halle de la Villette, 211 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris. Mercredi 8 novembre de 10h à 20h et jeudi 9 novembre de 10h à 19h. Plus d'informations ici : www.architectatwork.fr
Rendez-vous incontournable dédié à la céramique, à l’architecture et à l’ameublement de salle de bains, le salon CERSAIE est de retour pour une 40e édition, organisée du 25 au 29 septembre à Bologne, en Italie.
Lancé en 1983, le CERSAIE est devenu, en quatre décennies, une référence mondiale pour les spécialistes du secteur. Avec 91 000 visiteurs recensés en 2022, le salon entend faire encore mieux pour cette édition anniversaire, avec un programme riche et plus de 600 marques internationales attendues pour présenter leurs nouveautés et ouvrir de nouveaux dialogues avec les professionnels.
Une traversée inédite de l’espace architectural : la Route 40
Le succès du CERSAIE est en grande partie dû au fait qu’il s’agisse d’un lieu où la créativité prend forme et où la capacité d’innover et d’anticiper le temps engendre des événements et des produits. Cette édition sera donc l’occasion d’un bilan des 40 années écoulées, traduit par une traversée spatio-temporelle intitulée Route 40. Le salon se transforme ainsi en un lieu multidisciplinaire et multiculturel où les surfaces et les produits de l’habitat idéal de demain sont imaginés et présentés. Les exposants de cette édition présenteront des produits qui sont la concrétisation d’une vision de l’architecture intégrée, dans une nouvelle conception synergique entre les espaces extérieurs et intérieurs.
Fil conducteur de cette édition, la Route 40 est un itinéraire d’exposition inédit, qui fait revivre au visiteur les moments marquants du salon, en se focalisant sur le design, la technologie, les produits et les différentes entreprises qui ont marqué son histoire. Organisée par Davide Vercelli et conçue par Dario Curatolo, la Route 40 sillonnera le salon, en partant du Portique à quatre arcades, pour continuer son chemin dans les galeries 21-22, 25-26, et jusque dans le mall du Pavillon 37, à travers des installations racontant chaque décennie. Un parcours qui démontre le rôle clé du CERSAIE pour proposer des produits de pointe et dans l’orientation du marché et de la conception, devenant au fil des années une plateforme culturelle en mesure d’informer tous les professionnels.
Avec une iconographie symbolique, le CERSAIE 2023 se développe autour de l’image d’un portail idéalement franchi par les visiteurs. Un passage qui permet de se projeter dans l’avenir et de s’immerger dans les nouvelles configurations de l’espace architectural et devient une intersection de connaissances, de visions et de matériaux. Cet itinéraire permettra aux différentes marques et souvenirs du passé de devenir les traces du futur. Celles-ci restitueront au secteur et au grand public le sens d’un voyage de quarante ans qui a permis à la céramique de sortir de l’étroitesse des espaces fonctionnels pour devenir un élément à part entière de l’espace architectural.
Un riche programme d’échanges et de rencontres
Le Cersaie 2023 sera une nouvelle fois l’occasion d’échanges riches, animés par plusieurs grandes expositions, par le Lectio Magistralis des 12 Prix Pritzker, du programme Bâtir, Habiter, Penser, par les conversations au Café de la presse ou encore par l’expérience sur le terrain réalisée dans les ateliers qui se dérouleront dans la Città della Posa. Aussi, l’association pour le design italien ADI, une nouvelle fois partenaire du salon, décernera deux prix : l’ADI Ceramics and Bathroom Design Award et l’ADI Booth Design Award, dont la remise de prix aura lieu le 27 septembre.
Le salon CERSAIE est promu par Confindustria Ceramica en collaboration avec BolognaFiere, organisé par Edi.Cer. SpA avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères et des Coopérations Internationales et de l’Agence Italienne du Commerce.
En parcourant les allées de cette 10e édition de Workspace, le constat est clair : après la modularité et la flexibilité, le bien-être au travail devient la question centrale des aménagements des bureaux. Une thématique dont se sont emparés la majeure partie des exposants, en valorisant des solutions, en marge des problématiques sociales et environnementales actuelles.
Cabines acoustiques dernière génération, mobilier recyclé, systèmes modulables et instinctifs, les exposants de cette édition anniversaire ont clairement misé sur le confort et le bien-être tout en maintenant un développement des process en respect de l’environnement.
Des marques engagées et responsables
Marque engagée lancé par Moore Design, Less is Moore développe des solutions qui repensent les bureaux en prenant en compte les attentes actuelles de ses clients. Tout le mobilier fabriqué par la marque est conçu à partir de matériau issu de matière recyclée ; l’entreprise souriant les innovations pour aider leurs partenaires à passer à une production à l’échelle industrielle. Ainsi, sur le stand Moore, on retrouvait des plateaux de tables faites à partir de coquilles de moules ou d’huître, des dossiers de chaises à partir de chutes de jean ou toiles de jutes. On retrouvait notamment des plateaux de tables de bureaux, de casiers, réalisés avec Le Pavé, qui les fabrique à partir de plastiques recyclés. Toujours distributeur, Moore Design, exposait aussi des tabourets de Komut, éco-conçus à partir de matière recyclée ou bio-sourcée et fabriqués en impression 3D. Différents produits de Moore étaient d’ailleurs exposés sur l’espace tendance du salon, scénographié par Karl Petit, qui proposait pour le visiteur pressé un condensé des innovations du salon.
Des solutions toujours plus instinctives et pratiques
Tables à hauteur réglables ou ensemble de tables et chaises hautes, les stands valorisaient la nécessité de changer facilement de position assise ou debout au cours d’une journée de travail. Parmi les différents systèmes de réglages toujours plus fins, et réglables facilement, Mara présentait ses best-sellers toujours bluffants dans leur principes brevetés : un simple système de verrin mis au point en interne par les équipes de recherche et développement qui met un réglage de hauteur rapide et intuitif, sans faire appel à un système électrifié ou gazeux. Un principe d’innovation qui continue d’être la signature de la maison italienne, avec des systèmes de rangements ultra ergonomiques.
Dans cette optimisation des valeurs sûres, sur le stand d’à côté, Vitra présentait pour la première fois au public Joyn 2 et Abalon, désignées par les frères Bouroullec. Un système de table plus que jamais multifonctions pour répondre aux besoin de connexion, tout en invisibilisant au maximum les câbles. Une table de 6 mètres reposant subtilement sur deux pieds, et vécue comme un espace instinctivement partagé, facilitant ainsi les échanges en offrant du vis-à-vis entre les collaborateurs ou en choisissant la concentration avec l’intégration de séparateurs d’espace. On notera aussi le sofa Abalon, recouvert d’un tissus Kvadrat d’une élasticité interessante, travailler dans sa forme et son matériau pour le confort du repos de la tête ; et offrant une protection acoustique intéressante, comme nous avons a pu le tester en direct dans le brouhaha du salon.
Les cabines acoustiques en plein essor
Difficile aussi en parcourant les stands de ne pas prendre conscience de la réalité des nouveaux aménagements d’espace avec des propositions de structures pour former des îlots acoustiques, voire la prolifération sur ce salon, des propositions de cabines acoustiques : entre réaménagements des open spaces pour plus d’intimité des appels et le développement incontournable des espaces de coworking, ces espaces fermés sont autant des cabines d’appels pour des réunions privées que des espaces d’accueil de visioconférences partagées. On notera la proposition intéressante de la société française Work with Islands, lancée en 2018, qui propose des solutions de cabines acoustiques isolantes, allant d’une à quatre personnes. Des « ilots de sérénité », fabriqués et assemblés en France, en utilisant un maximum de matériaux recyclés, notamment du jean.
Silvera mettait en avant sur son stand les structures Arcadia de l’entreprise anglaise Spacestor : un système modulable, développé en collaboration avec le cabinet d’architectes Gensler sur près de deux ans, dont les modules s’assemblent selon la configuration souhaitée. Un espace « igloo », à la douceur acoustique pour créer un espace de réunion apaisant sur un plateau grâce à des systèmes sous formes d’arches, qui permettent des échanges en duo ou des conversations protégées dans une alternative à la cabine fermée. Ces solutions isolantes se fixent en quelques vis et sont disponibles en plusieurs couleurs, en cinq modules différents et personnalisables selon les envies. D’autres marques – notamment scandinaves – présentaient aussi des systèmes de panneaux muraux acoustiques modulables pour la qualité sonore des espaces.
Séparateurs d’espace entre rangements et déco végétale
De nombreux éditeurs ont aussi proposés des solutions de rangements modulables et multifonctions, alternant rayons de bibliothèques, casiers fermés ou espaces ajoutrés accueillant des plantes. Voire totalement dédiés aux plantes comme l’exposait le système Hévéa de Pedrali dévoilé à Milan l’an passé. On pouvait aussi remarquer çà et là, la multiplication d’accessoires liés à l’accueil de plantes (vases, pots déplaçables). Et si l’on avait vraiment encore un doute sur la place réservée au végétal au bureau, la présence de murs végétaux ou d’entreprises de services dédiées comme Akagreen achevaient de convaincre sur l’intégration aujourd’hui évidente des plantes dans un environnement de travail.
Déplacer l’espace de travail à l’extérieur
Généralement associé à un temps de pause, l’espace extérieur avait pourtant été investi par beaucoup au moment de la crise sanitaire. C’est en partant de ce constat que les fondateurs de la French Cabine – habituellement davantage sur le secteur des pergolas – ont imaginé des « bulles », adaptées pour le travail en extérieur. Ces structures en bois forment des micros-cabines optimisées qui peuvent se déplacer sur roulettes, et qui prennent en compte les besoins nécessaires pour un travail en extérieur : le toit ajouré assure un espace ombragé pour travailler sur écran, voire contient des suspensions pour s’éclairer en session nocturne, une banquette confortable et un système de prise pour charger son ordinateur. Une volonté de prouver que l’on peut travailler au grand air, et que les terrasses ne sont pas réservées aux seuls temps de pause.
Cette nouvelle édition de Workspace Expo, très riche en propositions, reconfirme une fois de plus une position de leader en terme de présentation pour l’aménagement des espaces de travail, tout en mettant l’accent cette année sur les efforts fournis par le secteur pour s’inscrire dans des démarches respectueuses de l’environnement.
Le salon Workspace Expo, spécialiste du design, mobilier et l’aménagement des espaces de travail, revient pour une 10e édition anniversaire du 4 au 6 avril à Paris, Porte de Versailles, Pavillon 1.
Avec ses 18 009 visiteurs en 2022, le salon Workspace Expo a confirmé son statut de 1er salon B toB européen pour le mobilier et l’aménagement des espaces de travail en termes d’offre et de visitorat. Sur le salon, 299 marques étaient présentes, dont 83 en tant que nouvelles marques, un succès ! En 2023, le salon compte réitérer l’expérience avec un intitulé pour le moins parlant « 10 ans au vert ».
Des entretiens tournés vers la RSE
À l’heure où les modes de travail évoluent et où les espaces du tertiaire se transforment, comment penser ou repenser ces espaces ? Comment imagine-t-on les tendances à venir tout en réfléchissant aux nouveaux enjeux RSE ? Pour tenter de répondre à ces questions, le salon Workspace organise différents « Grands entretiens » avec différents acteurs du secteur.
Au programme de ces talks organisés à la Salle Perspective :
- Emmanuel Gallina, designer, le mardi 4 avril de 10h30 à 11h30
- Laurent Maugoust et Cécile Chenais, archiectes d’intérieur, le mardi 4 avril de 16h30 à 17h30
- Patrick Norguet, designer, le mercredi 5 avril de 11h à 12h
- Borina Andrieu, Directrice générale de Wilmote & Associés, le mercredi 5 avril de 15h15 à 16h15
- Erwan et Ronan Bouroullec, designers, le mercredi 5 avril de 16h30 à 17h30
- Marcelo Joulia, architecte et designer, le jeudi 6 avril de 10h15 à 11h15
- Karl Petit, architecte, le jeudi 6 avril de 16h30 à 17h30
Un espace tendance scénographié par Karl Petit
Pour cette 10e édition, le Studio K, fondé par Karl Petit, a imaginé l’espace tendance en proposant de créer un univers maison, toujours sur le thème « 10 ans au vert ». Un espace qui basé sur cinq pilliers : origines, seconde vie, upcycling, intégration et croissance.
Les lauréats du programme « l’Art et la Matière » annoncés sur le stand de Valdélia
Egalement présent au stand H53-G52 pour cette 10e édition anniversaire, l’éco-organisme Valdélia profitera de ces trois jours pour présenter aux visiteurs les différentes possibilités de secondes vies du mobilier professionnel à travers l’occasion, le réemploi, la réutilisation, l’upcycling, ou encore le recyclage. Ce sera également l’occasion pour les équipes de dévoiler les 4 candidats retenus pour le programme « L’Art & la Matière », le mercredi 5 avril à 16h30. Un programme créé par Valdelia et la Ressourcerie Créative ATELIER D’éco-SOLIDAIRE qui offre un accompagnement d’un an aux structures de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), pour développer une offre de mobilier en upcycling.
Toutes les informations concernant le salon sont disponibles ici.
Le salon professionnel Première Classe, rendez-vous incontournable dédié à l’accessoire de mode, accueillait pour la troisième année consécutive les directeurs artistiques Romain Costa et Evane Haziza-Bonnamour, du 30 septembre au 3 octobre derniers. Sous les tentes installées au jardin des Tuileries, le binôme avait pris le parti de mêler art et design dans une scénographie inspirée par le voyage suspendu.
Pour cette édition au nom ensoleillé de « Sunny Corner », les deux architectes Romain Costa et Evane Haziza-Bonnamour avaient imaginé une page blanche, « Turn around », à interpréter à son gré. Page qui se tourne, horizons nouveaux ou renaissance, « Turn Round » mettait en scène la création sous différentes formes, bien entendu celle de la mode, qui allait de pair ici avec le design, associé à des pièces artistiques.
Pour cette édition, ils avaient notamment retenu la jeune galerie de design 13 Desserts avec un mobilier haut en couleur, le duo French Cliché, dénicheur de talents contemporains utilisant des savoir-faire ancestraux, et Harold Mollet, expert en mobilier et design du XXe siècle. Installées à la façon d’un musée, les différentes pièces se répondaient dans les formes, matériaux et gammes colorielles.
Cerise sur le gâteau, les architectes avaient fait appel à la talentueuse sculpteuse Emmanuelle Roule qui travaille sur « la géographie de la forme ». Une exposition lui avait été dédiée, mettant en avant des céramiques modelées, fruit d’une recherche autour de la lumière, la texture et la matière. Tout en courbes et en mouvements, nuances et transparence étaient au rendez-vous !
À noter dans les agendas, la prochaine édition de Première Classe aux Tuileries se tiendra du 3 au 6 mars 2023.
Affirmation d’une meilleure hospitalité des clients, mais aussi engagement pour un mieux-être optimisé des salariés, le salon EquipHotel 2022, organisé du 6 au 10 novembre, fait de l’Hospitalité engagée le cœur d’un menu-programme désireux de répondre aux attentes des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. Intramuros sera d’ailleurs présent et animera des tables rondes du 6 au 9 novembre en partenariat avec l’Ameublement français, à l’Interior Design Center (hall 7.2), et modèrera également une conférence dans le hall Architecture et design autour des nouveaux usages. Un espace de rencontres en partenariat avec Lafuma Mobilier (hall 7.2) est également prévu.
Du 6 au 10 novembre au Parc des expositions de la porte de Versailles, le salon EquipHotel, rendez-vous B2B de référence du secteur de l’hôtellerie-restauration, va plancher sur les meilleurs moyens de conseiller les professionnels. Outre l’occasion de rencontrer une multitude de fournisseurs, EquipHotel jouera plus que jamais son rôle de hub des nouvelles tendances et innovations du CHR (soit l’ensemble des entreprises intervenant dans le domaine de la gastronomie, et plus largement dans les cafés, hôtels et restaurants), en particulier dans le secteur de l’accueil des clients et des conditions de travail des salariés.
Faire des hôtels et des restaurants de véritables lieux de vie
Les 1 200 entreprises exposantes, à 40 % étrangères et recouvrant les quatre grands univers du food service, du design, du bien-être, des technologies et services, ainsi que les 113 000 décideurs du CHR présents (chefs, responsables d’établissements, mais aussi architectes, décorateurs, gestionnaires de collectivités, etc.) tenteront ainsi de penser le présent et l’avenir de leur secteur en réfléchissant à des questions aussi essentielles que l’engagement pour la planète, la sortie de crise – avec en filigrane les 300 000 postes à pourvoir du secteur – et la nécessité de faire des hôtels et des restaurants de véritables lieux de vie, sensibles comme leurs clients et leurs employés aux terroirs, aux territoires, aux spécificités locales et aux circuits courts.
Pour orienter cette approche convergente avec l’évolution sociétale, le salon s’appuiera sur une série de conférences et sur cinq thèmes forts : se projeter dans la durée et le durable ; rester attractif ; faire du beau avec du bien ; miser sur le soin de soi ; penser le digital à visage humain. Pour incarner cette dimension humaine, c’est le chef doublement étoilé Christophe Hay qui a été choisi comme parrain de la manifestation. Un choix très cohérent quand on connaît son engagement écoresponsable, mis en pratique avec l’ouverture de son hôtel Relais & Châteaux Fleur de Loire, à Blois.
Un programme de conférences pour penser l’avenir du secteur
Et si le salon sera l’occasion de rencontrer les professionnels du secteur, un cycle de conférences offrira des temps de débats sur les enjeux de la restauration et de l’hôtelleries. Dans ce cadre, Intramuros animera le lundi 7 novembre à 14h un talk autour de l’hôtellerie et de la modularité des usages, avec Eléna Apiou, responsable design chez Adagio, Tristan Lohner, designer et directeur de RBC Paris, Benjamin Clarens, architecte agence Cut Architectures et Ramy Fischler, designer, fondateur de RF Studio.
Tout le programme est disponible ici : https://www.equiphotel.com/fr-fr/programme/conferences.html#conferences.
Favoriser les rencontres autour de tables rondes
Tous les matins, sur le stand de l’Interior Design Center (stand N44), think tank contract & agencement de l’Ameublement français, l’Ameublement français et Intramuros proposeront un programme d’échanges qu’ils ont coconçus réunissant architectes d’intérieur et fabricants pour mieux décrypter l’état du marché et les questionnements des différents acteurs. Comment adapter un projet à un budget et vice-versa ? Comment adopter une démarche RSE ? Quels sont les nouveaux standards de l’hôtellerie ? Que vient-on chercher à l’hôtel aujourd’hui ? Autour des thématiques proposées, ces rencontres se veulent avant tout un lieu d’échanges et de partages d’expériences et d’actualités pour mieux faire se rencontrer les attentes et propositions de chacun, face aux évolutions du secteur. Chaque soir, une synthèse des échanges sera publiée sur le site d’Intramuros.
Retrouvez le programme complet ici : https://www.ameublement.com/evenements/interior-design-center-le-programme-sur-le-salon-equiphotel-du-6-au-10-novembre
Favoriser les échanges informels
En partenariat avec Lafuma Mobilier, Intramuros proposera également un lieu de rendez-vous informel (hall 7.2). Au sein de cet espace, il sera possible de consulter les derniers numéros d’Intramuros et d’accéder à une offre d’abonnement préférentielle mise en place spécialement pendant la durée du salon. Un lieu investi par Lafuma qui mettra à disposition plusieurs pièces de la collection Horizon à savoir des tables, chaises, chaises longues et chaises hautes.
Le Mondial de l’Optique se tenait à Paris du 23 au 26 septembre avec sa cohorte d’exposants, opticiens, fabricants, éditeurs, scientifiques ou Meilleur Ouvrier de France, spécialiste en verre optique ou spécialistes en montures recyclées… sous la présidence d’Amélie Morel. Comment la technologie peut-elle révolutionner l’industrie à 180°, du concret au virtuel, de la lunette intelligente au metaverse, c’était la question de cette 56e édition qui accueillait pour la première fois le Concours Design Optique 2022 dont le jury était présidé par Emmanuel Gallina.
Stimuler la création, être un tremplin pour la jeune génération, les jurés ont sélectionné 7 projets qui ont fait l’objet d’un prototypage et ont été examinés en regard de leur dimension design, créative et innovante, de l’usage, de la fonction et de leur faisabilité. L’optique de demain se dessine, des montures jusqu’aux verres, version connectée ou version bijoux.
Le jeune Italien Vincenzo Panico, de la Nuova Academia di Belli Arti de Milan, sous la direction de Denis Santachiara, proposait les Googgless, des verres bijoux à porter pour se défaire du TDA, Trouble de la dépendance à Internet, à porter comme un » médicament » pour se libérer de la « maladie des écrans ». Alessandro Battaini, également sous la direction de Denis Santachiara, proposait les lunettes SI, destinées aux personnes qui après 40 ans commencent à souffrir de presbytie, livrées sous forme de fichier numérique, à réimprimer en 3D en cas de perte. Sessa Martina, sous la direction de Tattoni Guido, proposait Sonder, un projet conçu pour les générations de smart workers futures.
Le designer Diego Sparte, proposait Knot, des lunettes inclusives soucieuses des personnes souffrant d’arthrite, maladie auto-immune qui affecte les petites articulations. Jocelyne Boisson de l’Ecole Supérieure de Design des Landes de Mont-de-Marsan, proposait Percy, qui interroge sur le devenir des éco-systèmes marins et recycle le plastique extrait des océans. Avec Oora, Silvana Migliozzi cible les générations Y et Z, constamment connectées, leur offrant la possibilité de prendre en note des citations ou autres recherches compulsives, grâce à une micro-camera intégrée dans les branches.
Finalement, c’est Adi Abramov, dirigé par Uri Samet, qui en proposant Unfoldable, un concept durable et écologique, sans charnière ni vis, a remporté les 10000 euros du Prix du Design à partager avec son Ecole, la Shenkar College of Engineering, Design and Art de Ramat Gan en Israël.
Le Silmo, un salon international à suivre en novembre à Istanbul, en mars 2023 à Copenhague, en avril à Singapour, Barcelone, Prague, Porto pour revenir du 29 septembre au 2 octobre 2023 à Paris. Une marque qui voyage.
Événement consacré aux architectes, architectes d’intérieur et agenceurs, le salon Architect@Work 2022 joue la carte des synergies en présentant une sélection de plus de 800 nouveaux produits proposés par 260 industriels participants. Un programme riche qui fait la part belle aux matériaux made in France, au French Design et au lien entre art et architecture.
Les 22 et 23 septembre, le Paris Event Center accueille la 15e édition du salon Architect@Work, un événement réservé aux prescripteurs du secteur de la construction et qui leur propose de découvrir nouveaux produits et innovations dans un cadre qualitatif propice aux échanges. Dans un programme riche en expositions, interventions et présentations, ce sont plus de 800 nouveaux produits qui viendront alimenter une réflexion générale autour des synergies du secteur, qu’il s’agisse de la pensée partagée au sein des agences d’architecture ou avec les responsables de maîtrise d’ouvrage, ou du débat croisé avec les industriels porteurs de solutions techniques et les structures accompagnatrices.
Innovation 100 % française et design d’espace
Outre la prise de parole des architectes, plusieurs temps forts vont rythmer Architect@Work 2022. L’équipe Innovathèque va mettre en lumière des entreprises françaises qui conjuguent savoir-faire et innovation autour de produits locaux, durables et de systèmes innovants 100 % made in France. Le French Design va présenter les architectures d’intérieur des meilleurs studios français (Isabelle Stanislas, Pierre Yovanovitch, Jean-Michel Wilmotte, etc.), lauréats du prix Le French Design 100 en design d’espace. Le lien entre art et architecture va trouver une nouvelle matérialité derrière les réalisations du sculpteur métal Philippe Desloubières.
Du 14 au 19 juin 2022, la Messeplatz de Bâle accueillait la 16ème édition de Design Miami/ Basel sur le thème « The Golden Age : Rooted in the Past ». L’occasion pour la nouvelle directrice artistique de la manifestation, Maria Cristina Didero, de nous présenter les nouveautés.
Cette 16e édition de Design Miami/ Basel permettait les expositions de 34 des plus grandes galeries du monde, parmi lesquelles la Friedman Benda new-yorkaise, la parisienne Galerie Meubles et Lumières ou encore la BABS Art Gallery de Milan. Par ailleurs, 17 expositions Curios – c’est-à-dire une plateforme invitant les designers, conservateurs, innovateur et galeries à présenter des cabinets de curiosités tout au long de la foire – étaient présentées, telle la Rademakers Gallery et l’installation Altar of Imagination de Kiki van Eijik. Nouveautés également avec la première exposition « Podium » à Bâle, la série inaugurale de projets satellites spéciaux et le cycle de conférences variées.
La présentation des nouveautés
Inspiré par le thème « The Golden Age », le « Podium » de la foire est une exposition-vente explorant espaces géographiques et chronologiques, comme l’explique Maria Cristina Didero : « Podium devient une plateforme de réflexion sur la manière dont ces pièces peuvent susciter des discussions sur la scène du design d’aujourd’hui. » Ainsi, les pièces modernes se mêlent aux pièces historiques, passant du luminaire de Faye Toogood à la chaise Capricone de Vladimir Kagan. Une sélection que Maria Cristina Didero décrit par « La sélection des pièces repose sur les émotions qu’elles peuvent transmettre, elles ne sont pas liées les unes aux autres, mais elles sont ici parce que chacune d’entre elles est très importante et franche. Je vois beaucoup d’émotion et de sensibilité dans ces objets. » Visibles à la fois sous forme physique et en ligne, elles peuvent être achetées tout au long de l’évènement.
Notons par ailleurs le Special Satellite Projects, marquée par Pulse Topology, l’installation du Mexicano-Canadien Rafael Lozano-Hemmer. Ses 6000 ampoules forment une expérience immersive avec les capteurs de pouls réalisant un enregistrement des battements du cœur des visiteurs, ajoutant le pouls de chaque nouveau visiteur au rythme de la lumière. Autres découvertes avec les porcelaines de Diego Cibelli, Méditation en cas d’urgence, et les meubles inspirés par la nature de Joseph Walsh Studio.
Enfin, un cycle de conférences, numériques ou en personne, ont eu lieu autour de la nature même du design. Le futur du design ? La montée des NFT ? La popularité des designs des années 1980 ? Autant de thèmes éclectiques qui ont pu être abordés sous l’organisation de Maria Cristina Didero.
Les galeries mises à l’honneur
Quatre galeries ont été particulièrement remarquées. La hollandaise Morentz a reçu le Prix pour la meilleure galerie avec son installation mélangeant les oeuvres rares en célébrant « le meilleur du design international du milieu du siècle, unissant intuitivement les expressions nordiques, italiennes, américaines et brésiliennes » pour reprendre les mots du conseiller Simon Andrews.
Quant au Prix du meilleur Curio, il revient à la Faina Gallery avec sa designer d’origine ukrainienne Victoria Yakusha et sa tapisserie de deux mètres symbolisant le lien indéfectible des Ukrainiens à leur sol.
Récompense également pour la Galerie Meubles et Lumières qui reçoit le Prix du meilleur objet historique grâce à l’ensemble de mobilier de bureau signé Pierre Poutout et rappelant les années 1970.
La Galerie Maria Wettergren n’est pas en reste puisqu’elle obtient le Prix du meilleur objet contemporain pour Planet de la danoise Astrid Krogh que résume l’architecte Lee Mindel par « Faite de feuilles d’or, d’argent, de platine, d’aluminium et de fibres optiques – avec son flux de lumière en mouvement et ses diverses surfaces vibrantes – Planet d’Astrid Krogh est un festin pour les yeux ».
ICFF + Wanted Design, rendez-vous du design et de la création émergente, outre-Atlantique, s’est clôturé le 17 mai dernier. Après deux années perturbées par la crise sanitaire, le retour à une édition plus « classique » était attendue. Entre inaugurations de nouveaux espaces, remises de prix et innovations design focalisées sur l’environnement, l’heure est au premier bilan.
Une édition 2022 tournée vers l’environnement
Si la présentation de nouveautés était évidemment de mise sur les deux évènements, la direction de Wanted Design souhaitait inscrire l’événement dans une dynamique environnementale et durable. En effet, cette édition a été l’occasion d’aborder des problématiques tels que la durabilité, le changement climatique ou encore l’agitation politique et l’urbanisme, et ce notamment à travers l’exposition ECO Solidarition. Celle-ci, qui présenté le travail de neuf studios de design européens, a notablement remporté le prix du meilleur stand.
De nombreux talks et remises de prix
La tenue de l’évènement a également été rythmée par de nombreux débats portés sur l’avenir du design, animés par des orateurs comme que Paola Antonelli, YabuPushelberg, Höweler+Yoon, Inside Norway : Meet the Makers ainsi que de nombreux designers émergents.
Plus largement, l’ICFF + WantedDesign a été l’occasion de remises de nombreux prix, à savoir :
- Le prix du designer de l’année lors de la 42e édition des Interiors Awards remis à Kia Weatherspoon
- Le Launch Pad a récompensé Erika Cross dans le domaine du mobilier et Tianning Zhao dans le domaine de l’éclairage.
- Le nouvel espace dédié à l’exposition d’étudiants des écoles de design du monde entier a permis de récompenser la Dust Chair de Bill Caroll de l’école RISD (Etats-Unis) comme meilleur étudiant, tandis que l’école BFA Design – SVA Products of Design (Etats-Unis) et leur stand Re-Actors a été récompensée en qualité de meilleure école.
Cette édition a ainsi été l’occasion de faire émerger de jeunes talents du design, diplômés ou non, d’animer de larges débats sur le design, en mettant l’accent sur les questions environnementales, désormais comprises comme intrinsèques au process créatif.
Rendez-vous l’année prochaine, du 21 au 23 mai 2023, pour la prochaine édition.