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Le festival Jardins Jardin organise pour la 12e année le Bosquet des Innovations qui sélectionne les projets novateurs qui réinventent les « natures urbaines. » Inscriptions possibles jusqu’au 10 avril.
Le Festival Jardins Jardin est de retour aux Tuileries du 31 mai au 4 juin prochain pour sa 18e édition. Un évènement 100% outdoor qui expose notamment les lauréats du concours le Bosquet des Innovations.
Un itinéraire en trois espaces
Situé sur la terrasse du Bord de l’eau, Le Bosquet des Innovations accueillera les projets retenus dans un parcours découverte réunissant trois espaces. Le premier espace sera dédié aux écoles qui souhaitent partager les études menées par leurs étudiants. Le second est un espace scénographié dédié aux prototypes de jeunes designers, architectes ou paysagistes souhaitant présenter leurs recherches exploratoires. Quant au troisième, il propose aux entreprises et aménageurs d’espaces d’exposer leurs projets qui convergent vers une nouvelle définition des pratiques paysagères, urbaines ou rurales, maraichères, ludiques ou sociales.
Ainsi, les projets retenus seront ainsi exposés au public de Jardins Jardin ainsi qu’aux professionnels réunis dans le Bosquet des Innovations durant les cinq jours de l’évènement. Toutes les informations et le formulaire d’inscription sont disponibles ici.

Nouveau tremplin incontournable du salon Maison & Objet, Future on Stage est de retour avec une 3e édition en septembre prochain. Une véritable opportunité pour les jeunes entreprises œuvrant dans le domaine du design, de la décoration et l’art de vivre. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 10 avril.
Lancé en septembre 2022, le tremplin Future on Stage a été imaginé pour permettre à de jeunes entreprises d’intégrer l’écosystème de Maison & Objet, en provoquant des rencontres et valoriser leur visibilité sur le marché. Après Pierreplume, LucyBalu et Avuly en septembre 2022 et Noppi, Gliwen et Sas Maximum en janvier 2023, trois nouveaux lauréats seront exposés à la rentrée, du 7 au 11 septembre prochain.
Une sélection de candidats menée par un jury de professionnels du secteur : Mélanie Leroy (directrice générale de SAFI/ Maison & Objet), Vincent Grégoire (directeur consumer trends & insights de Nelly Rody), Philippe Lehr (Directeur Commercial et Développement de Designerbox), Franck Millot (Directeur de Paris Design Week) et l’architecte d’intérieur Daphné Desjeux.
Conditions de participation
Pour participer, plusieurs critères de sélection sont à prendre en compte par les candidats, à savoir :
- L’entreprise doit avoir été créée il y a moins de 3 ans et doit proposer des produits dans l’univers de la décoration, du design et de l’art de vivre
- Avoir déjà construit une identité de marque (univers visuel, storytelling, produits de lancement
- Avoir déjà testé et/ou commercialiser des produits, et être prêt à accélérer leur production et à se lancer sur le marché
- Ne jamais avoir participé au salon Maison&Objet auparavant

Une visibilité notable
Les lauréats sélectionnés auront droit à un accompagnement privilégié. En premier lieu, ils seront tous exposés au cœur du salon Maison&Objet, leur offrant une visibilité non négligeable sur les médias et les professionnels du secteur, à l’échelle française mais aussi à l’international. En parallèle, des rencontres seront organisées avec les visiteurs du salon, les partenaires, des retailers, prescripteurs et distributeurs internationaux. En terme de communication, les trois marques sélectionnés seront valorisées à travers des contenus publiés sur les réseaux sociaux et le magazine de Maison&Objet, ainsi que par leur présence sur la plateforme digitale Maison&Objet & More (MOM).
Informations et inscriptions via ce lien.

Le prix Paris Shop & Design vise à récompenser les meilleures réalisations d’aménagement intérieur de commerces, d’hôtels, restaurants et lieux culturels. Les inscriptions pour participer à la 9e édition sont ouvertes jusqu’au 15 mai.
Depuis sa création par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCI Paris), le prix Paris Shop & Design récompense les 6 meilleures réalisations d’aménagement parmi 6 catégories bien définies : Alimentaire ; Bien-être, Santé, Beauté ; Culture, Loisirs, Services aux particuliers ; Hôtels, Cafés, Restaurants ; Maison, Décoration et Mode. Gratuit et ouvert à tous, le prix est à destination de tout commerçant, architecte ou designer dont la réalisation a moins de 3 ans d’existence.
Un jury d’experts et une belle visibilité à la clé
Pour sélectionner les lauréats, la CCI Paris peut compter sur un jury d’experts, qui sera présidé cette année par le designer Olivier Saguez. Une remise de prix se tiendra à l’Hôtel Potocki à Paris, au siège de la CCI Paris Ile-de-France, le 23 octobre 2023. Une distinction qui permettra aux lauréats de promouvoir et valoriser leur réalisation, grâce notamment au soutien de partenaires intéressants tels que la Ville de Paris, Ordre des architectes en Ile-de-France, Paris je t’aime – Office du Tourisme et des Congrès de Paris, APSYS, Material Bank, Maison & Objet, et bien d’autres.
En octobre dernier à l’Hôtel Potocki, ils avaient été 7 lauréats à avoir été récompensés, dont un prix spécial du jury, qui avait été présidé par l’architecte et designer Dorothée Meilichzon.
Catégorie Alimentaire : Copains
Située au 60 rue Tiquetonne dans le 2e arrondissement, cette boulangerie pâtisserie bio qui propose des pains sans gluten est tenue par Baptiste Borne et Giovanni Amico.
Design : Retail Partners – Clément Perret, Architecte

Bien-être Santé Beauté : Bâton Rouge
Véritable innovation pour les passionnés de rouge à lèvres, le concept de Bâton Rouge a été imaginé par Christelle Percheron et propose à ses clients de de créer leur rouge à lèvre sur-mesure. Une boutique à retrouver au 50 rue des Francs-Bourgeois, Paris 3e,
Design : ORSINI DAVENTURE – Clémence Orsini Architecte d’intérieur

Culture Loisirs : we are_
Situé au 73 rue du faubourg Saint-Honoré dans le 8e arrondissement, we are_ est un espace d’impulsion créative lancé par Eric Newton, qui propose à ses quelques 800 membres toutes sortes de représentations.
Design : L’ATELIER D’ARCHI – Isabelle Juy, Architecte d’intérieur

Hôtels, Cafés, Restaurants : Le 39V
Situé au coeur du triangle d’or au 39 de l’avenue George V au 6e étage d’un immeuble haussmannien, le 39V est un restaurant qui offre une expérience unique sur les toits de Paris, accompagnée par la cuisine du chef étoilé Frédéric Vardon.
Design : Raphaël Navot, Designer
Maison & Décoration : Marie Dâage
Cette boutique d’Art de la table et décoration en porcelaine, située au 12 rue de Tournon dans le 6e arrondissement est tenue par Axelle Renié.
Design : Gilles Viard

Mode : Faguo
Enseigne de prêt-à-porter masculin créée en 2009, la marque Faguo est engagée dans la Fair Fashion et tente de lutter contre le dérèglement climatique en essayant d’améliorer constamment ses méthodes de production. C’est la boutique de la Gare Montparnasse, située au 17 Boulevard de Vaugirard, Paris 15e, tenue par Frederic MUGNIER et Nicolas ROHR qui a été récompensée.
Design : FAIRLY – Adeline Paty Deschamps et Gwenaëlle Lebouc, Designers

Prix Spécial du jury : La Samaritaine
Exceptionnellement, le jury avait décidé de décerner un prix spécial à La Samaritaine, située au 9 rue de la Monnaie dans le 1er arrondissement. Un lieu incontournable et emblématique qui a été fermé pendant de nombreuses années avant de rouvrir en juin 2021.
Shop : Eleonore de Boysson
Design : Hubert de Malherbe – Yabu Pushelberg

Informations et candidature ici.

Workspace, le salon du design, du mobilier et de l’aménagement des espaces de travail, se déroulera du 4 au 6 avril à Paris, Porte de Versailles, Pavillon 1. Une édition marquée par un dixième anniversaire, et un panel de conférenciers de haute volée.
Workspace Expo confirme son statut de 1er salon B toB européen pour le mobilier et l’aménagement des espaces de travail en termes d’offre et de visitorat. Lors de sa dernière édition, 18 009 visiteurs se sont réunis pour identifier les innovations et nouveautés dans le secteur du bureau à la recherche d’innovation, de solutions et d’idées pour leurs espaces de travail. Décisionnaires finaux, acheteurs, prescripteurs, architectes… se sont retrouvés sur le salon, véritable carrefour d’échange et de réflexion, pendant 3 jours.

Workspace : une édition 2023 tournée vers l’avenir
En 2023, Workspace Expo fête ses 10 ans. Plus de 300 exposants sont attendus avec les plus belles marques du marché telles que Vitra, Lapalma, Pedrali, Nowy Styl, Kastel, Silvera, LBC, Moore, Orangebox, Actiù, Bene, Sedus, Haworth, Interstuhl, Mara, Fantoni, Dynamobel, etc.
Un programme exceptionnel de conférences prospectives sur l’avenir des espaces de travail est mis en place avec des architectes et des designers de renom tels que Borina Andrieu, directrice générale de Wilmotte & Associés, Patrick Norguet, designer français, Ronan & Erwan Bouroullec, designers français, Marcelo Julia, architecte et designer argentin, Emmanuel Gallina, designer franco-italien.


L’espace tendance réalisé par l’architecte Karl Petit, Studio K sera organisé autour du thème « 10 ans au vert ». L’écoresponsabilité est enjeu majeur pour notre planète. Il trouve une déclinaison naturelle au sein des espaces de travail. La scénographie présentée, avec le concours des exposants du salon, proposera une sélection argumentée de produits spécifiques pour imaginer des lieux à la fois conviviaux, et respectueux.
Workspace Expo est plus que jamais le lieu pour pérenniser son business, le développer et représente un réel accélérateur incontournable pour votre activité.
Pour réserver votre stand et devenir acteur de cet événement majeur , connectez-vous ici. Pour une demande de badge visiteur, cliquez ici.

Depuis 2002, Taf Studio n’a de cesse de conjuguer processus artisanaux et industriels dans le développement de leurs projets. Basé à Stockholm, le binôme travaille à l’échelle internationale tant en design produit qu’en architecture d’intérieur. Lors de la dernière Stockholm Design Week, Taf Studio a présenté une nouvelle collection avec Artek et a exposé à la Auction House Bukowskis une série de piédestaux et de podiums. « Fundament », un hommage à la fonction et à l’humilité, mettait en lumière des éléments de présentation à nu, un clin d’œil à l’interprétation des codes revue par le duo. Rencontre avec Gabriella Lenke et Mattias Stahlbom, un studio prolifique qui met en avant toute la subtilité de la conception.
C’est au cours de leur cursus en architecture d’intérieur et design de mobilier, à l’école d’art Konstfack, que Gabriella Lenke et Mattias Stahlbom se sont rencontrés. En partant du constat que tout ce qui les entoure a un impact sur la vie quotidienne, ils accordent une grande importance à la qualité de fabrication, aux détails, aux couleurs, voire aux textures qui interagissent sur l’environnement. Remportant un concours pendant leurs études, ils décident de travailler ensemble et fondent Taf Studio dé à l’issue des examens de fin d’études.

L’esprit du design scandinave
Quand on leur demande les spécificités du design scandinave, ils évoquent l’infiuence de certains éléments naturels sur la création : « Les conditions géographiques, le manque de lumière en hiver, le bois environnant utilisé de manière intensive ont façonné un style scandinave qui reste très varié et influencé par le reste du monde. Le design scandinave conserve une pertinence dans la création grâce à des valeurs sociales qui font partie de sa réputation. Notre production est, à notre sens, notre façon de comprendre et donc de contribuer au monde actuel, par le biais, notamment de changements subtils mais efficaces tant dans l’apparence que dans le fonctionnement des produits et des espaces. »

Processus créatif
Dans leur atelier, les étagères sont meublées de nombreuses maquettes de projets, à des échelles très variées. Chaque projet commence par une discussion qui permet d’établir un cahier des charges. Ils ont une prédilection pour le papier, et c’est lui qui va donner le la au processus de création. Il est à la fois support pour dessiner et construire modèles et maquettes : ‘Nous faisons aussi beaucoup de modélisation et d’impressions 3D. La phase la plus importante réside dans l’élaboration des modèles physiques et analogiques. Notre vision est avant tout inclusive, elle intègre fonction et esthétique. C’est une approche post-moderniste. Nous ne faisons pas de distinction entre espace et produit, dans le sens où nous intégrons l’espace dans la conception de nos meubles, et vice-et-versa. Bien entendu, la fonction reste primordiale. L’objet utilitaire est partie intégrante de notre pratique. »


Inspiration et créativité
Encore une fois, c’est le papier qui est leur source d’inspiration. L’observation est élémentaire : que ce soit celle des objets du quotidien, de l’héritage ou des connaissances des entreprises avec lesquelles ils travaillens contribuent à enrichir la créativité. : « Le Japon est une source d’inspiration forte, tout comme les réalisations du cinéaste Roy Anderson. Certains designers, comme Achille Castiglioni, Dieter Rams, Alvar Aalto, Jean Prouvé ou encore Enzo Mari nous ont transmis un héritage évident, mais nous nous tournons plus naturellement vert l’art et le septième art. »



Collaborations longue durée
Au départ, « comme nous ne sommes pas formés à l’entreprenariat, nous devions démarcher les éditeurs. Essuyer un refus est toujours compliqué à gérer…. Depuis, cela fonctionne dans les deux sens. Nous entretenons de bonnes relations avec quelques grandes entreprises. C’est surtout à partir de briefs que nous travaillons. Mais nous sommes force de propositions et à l’origine de projets divers. C’est sans doute le meilleur combo, en termes de stimulation et de créativité. Nous évoluons alors différemment. » Ils ont construit des collaborations durables avec Artek et Muuto. Mais travaillent aussi avec Svenskt Tenn, Gärsnaäs, Fogia et String Furniture, sans compter des projets en devenir avec de nouvelles marques.
Ils ont aussi été sollicités par le Copenhagen Design Museum et le Musée National de Stockholm : « Pour le second, nous avons conçu du mobilier, et nous étions en charge de l’architecture intérieure du nouveau restaurant, avec la réalisation des arts de la table en prime. «

Une question de matériau
Leur production est marquée par un travail des matériaux rigides. « Nous nous intéressons surtout aux matériaux « classiques » comme le bois, le verre, l’acier et l’aluminium, sans doute par tradition scandinave. Nous nous intéressons aussi aux matériaux innovants, mais pour le moment, nous avons du mal à leur trouver suffisamment de durabilité pour les utiliser. Par ailleurs, nous prenons en compte le savoir-faire de nos clients qui travaillent surtout ces matériaux « classiques » .» Mais ils se tournent aussi vers les matériaux souples : « Nous avons exploré le textile pour la création de canapés et de tissus d’ameublement, ce qui nous a fait plaisir. Mais le manque de précision de ce matériau souple rend la tâche plus compliquée qu’avec une matière dure. Cela dit, nous aimerions vraiment développer le sujet.»

Des projets emblématiques
La chaise Atelier pour Artek a été un projet fort dans leur parcours : « Elle a été conçue pour le Musée National de Stockholm, dans le cadre de sa rénovation. Il s’agit d’une assise à la fois universelle, empilable et polyvalente, donc intemporelle. Nous avons aussi dessiné une lampe de bureau en bois, réalisée avec des matériaux simples. Ramener l’esthétique à l’essentiel est ce à quoi nous tendons. Nous traitons chaque mission de manière unique, mais un fil rouge les relie toutes, c’est une sorte de signature puisqu’elle découle de notre fonctionnement. »

Depuis 2006, l’incubateur des Ateliers de Paris œuvre pour aider au développement des entreprises de création dans les secteurs du design, de la mode et des métiers d’art. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 12 avril !
Lancé par le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art en 2006, sous l’impulsion de la ville de Paris, l’incubateur des Ateliers de Paris est un volet majeur de la politique municipale. Les métiers de la création sont des secteurs d’activités significatifs pour la ville en matière de développement économique, d’emplois, de dynamisme culturel, de revitalisation des quartiers et de rayonnement international.
Un espace aux nombreux avantages
De fait, la ville de Paris souhaite soutenir l’émergence de projets engagés tels que la mode responsable, nouveaux usages et nouveaux matériaux, innovation et hybridation des savoir-faire, fabrication locale, nouveaux modèles économiques… Pour les accompagner au mieux, les Ateliers de Paris offrent aux incubés l’accès à de nombreux avantages :
- La mise à disposition d’un espace de travail, à savoir un atelier individuel ou un espace partagé de 10 à 35 m², un accès libre aux salles de réunion et une disponibilité 24h/24.
- Un accompagnement personnalisé avec un accès illimité à l’équipe du BDMMA, la possibilité d’effectuer des formations gratuites et la mise en place de six rendez-vous d’experts par année de résidence ainsi qu’une prise de rendez-vous individuels de suivi de parcours.
- Le développement d’un réseau puisque l’incubé aura accès aux contacts offerts par les Ateliers de Paris. Il pourra également participer à des temps d’échanges collectifs et rencontrer divers professionnels du secteur.
- Accéder à une certaine visibilité avec la mise à disposition d’une fiche résident(e) à diffuser, la promotion sur les différentes plateformes de communication du BDMMA (site, newsletter, réseaux sociaux, communiqué de presse, galerie des Ateliers de Paris…), mais également la participation à des évènements du secteur comme la Paris Design Week, JEMA, biennale Révélations…
Informations et inscriptions via ce lien.

L’appel à candidature pour l’édition 2023 du prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main est toujours ouvert ! Vous avez jusqu’au 20 mars pour candidater dans l’une des trois catégories : Dialogues, Talents d’exception et Parcours.
Depuis sa création en 1999, le prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main soutenu par la Fondation Bettencourt Schueller, récompense les créateurs qui développent un savoir-faire et innovent dans le domaine des métiers d’art. Au fil des années, le prix a su se démarquer pour devenir une référence et un label d’excellence. Un prix qui s’adresse spécifiquement aux designers et artisans pour les aider à finaliser un prototype et approfondir un projet de développement et/ou de recherche liés grâce à un accompagnement soutenu. En 2022, ce sont Grégoire Scalabre, le duo Anaïs Jarnoux & Samuel Tomatis et l’union d’associations L’Outil en Main qui se sont vus récompensés respectivement dans les catégories Talents d’Exception, Dialogues et Parcours.
Un prix, trois catégories
Catégorie Dialogues
Cette première catégorie salue une collaboration entre un artisan d’art et un designer. Celle-ci doit s’incarner par un prototype suffisamment abouti ou un objet qui témoigne d’un savoir-faire artisanal d’excellence et d’une créativité dans le design. Le prix s’accompagne d’une dotation de 50 000 € , répartie égalitairement entre l’artisan d’art et le designer. De plus, le duo gagnant bénéficie d’un accompagnement pouvant aller jusqu’à 150 000 €, afin d’approfondir l’expérimentation, la recherche et l’innovation de leur prototype.
Catégorie Talents d’Exception
Cette récompense mets en lumière le travail d’un artisan d’art pour la réalisation d’une œuvre résultant d’une maîtrise des techniques et savoir-faire d’un métier d’art. Cette oeuvre doit révéler un caractère innovant et contribuer à l’évolution de ce savoir-faire. Le concours est ouvert aux professionnels français ou étrangers résidants et exerçant leur activité en France depuis plus de cinq ans. Pour ce prix, la dotation est de 50 000 €, et le lauréat a le droit à un accompagnement pouvant aller jusqu’à 100 000 € pour la réalisation d’un projet de développement.
Catégorie Parcours
Contrairement aux deux autres récompenses, ce prix est décerné afin de distinguer une structure exemplaire pour son engagement, ses réalisations, sa contribution au secteur des métiers d’art français, sa capacité à entrainer les autres, ses ambitions et ses projets d’avenir. Le prix comporte une dotation d’une valeur de 50 000 € à laquelle s’ajoute, comme pour les autres prix, un accompagnement pouvant atteindre 100 000 €, pour réaliser un projet de développement.
Les dates importantes à retenir
- Jusqu’au 20 mars 2023 : Inscription et dossier de candidature à envoyer en ligne sur : https://www.fondationbs.org/fr/culture/metiers-dart/prix-liliane-bettencourt-pour-lintelligence-de-la-main
- Avril-Mai 2023 : Etapes de sélection des lauréats par trois comités d’experts (un pour chaque récompense), chargés de sélectionner les dossiers finalistes.
- Juin 2023 : Un jury composé de personnalités emblématiques du secteur de la culture en France et à l’international, désigne les trois lauréats.
- Septembre 2023 : Cérémonie de remise des prix

Le designer Adrian Blanc a dessiné pour la Chaise Française, SR10, une chaise de bureau 100% made in France.
Diplômé de l’ECAL, le designer français Adrian Blanc est connu pour ses réalisations en mobilier collectif. Il a pris part à la réalisation de nombreux projets de design et a collaboré avec de nombreuses marques comme Fermob, Eiffage, CIDER ou Hârto…). En 2018, il fonde, à Lyon Pondy, son studio de design.
SR10, une chaise pour tous
La Chaise Française, entreprise créée en 2017, a pour vocation de proposer des produits qui soient 100% made in France, avec un cycle de production vertueux afin de réduire au maximum son impact environnemental. Et la SR10 ne déroge pas à la règle puisque cette chaise de bureau est elle aussi totalement made in France qu’il s’agisse de son design, des matériaux utilisés, de la fabrication et de l’assemblage. Cette chaise au faible impact carbone agrémente un espace de travail confortable chez soi ou au bureau, tout en gardant la beauté du bois français. La chaise SR10 est proposée avec ou sans accoudoirs, avec un piètement en bois ou sur des roulettes pour s’adapter aux besoins de ses utilisateurs.


Après l’entrée de 54 nouvelles pièces de mobilier le 1er février dernier, le Mobilier national continue de soutenir la jeune création et ouvre sa nouvelle campagne d’acquisition 2023. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 mai.
En 2020, le Mobilier national s’est mobilisé afin de soutenir l’écosystème des métiers d’art et du design, les démarches créatives innovantes et les talents émergents. Ainsi, et afin d’enrichir ses collections et mettre en lumière la création dans les plus hautes instances de la République, l’Institution a souhaité acquérir de nouvelles pièces contemporaines, par l’intermédiaire d’une campagne d’acquisition.
Cet appel à propositions s’adresse aux artistes et designers en auto-édition ou par l’intermédiaire de leur galerie et/ou éditeur. Le processus de sélection vise à soumettre à une commission exceptionnelle des pièces à caractère artistique déjà réalisées, dont l’originalité du processus créatif, de leur design et des savoir-faire mobilisées constituent des marqueurs.
Tout comme pour les trois campagnes précédentes, les pièces proposées seront soumises à l’appréciation d’un jury composé de professionnels du secteur du design. Ces dernières doivent être des oeuvres originales et se limiter à 8 exemplaires, déjà réalisés. Les pièces en question doivent émaner de la main du designer ou avoir été réalisées selon ses instructions et sous son contrôle.
Aussi, le designer ou son représentant doivent être en accord avec le fait qu’en soumettant une proposition d’œuvre contemporaine pour acquisition, il accepte ainsi de concéder gracieusement au Mobilier national, à titre non exclusif, le droit de représenter au public par voies d’exposition dans ses emprises ainsi qu’au sein des bâtiments publics dont le Mobilier national assure l’aménagement.

Jusqu’au 30 avril, Made in Design met à l’honneur Pinton, avec l’ouverture d’un pop-up immersif à découvrir au deuxième étage du Printemps Haussmann.
Depuis 150 ans, la maison de tapis et tapisserie Pinton a su se faire une place de choix pour devenir une référence en la matière. Intimement liés à l’histoire du tapis d’Aubusson, les tapis Pinton sont le résultat d’une expertise et d’un savoir-faire sans pareil. Pour leur rendre hommage, la galerie Made in Design du Printemps Haussmann dédie un pop-up store à la marque, pensé comme une galerie d’art.

Cinq modèles présentés en exclusivité
Si la maison existe depuis 1867, ce n’est que depuis 2016 que Pinton collabore avec des artistes et designers pour créer des modèles uniques, alliant matières et savoir-faire. On peut notamment citer des collaborations avec Pierre Gonalons, Chloé Nègre ou Ulrika Liljedahl. Et pour le pop-up store, la marque propose cinq nouveaux modèles « signature » : Météoritis, Suprématisme, Reliefsmousse, Malachite verte et Pierre de Ronsard. Des modèles que les clients auront la possibilité de personnaliser avec leurs initiales brodées, durant la durée du pop-up et sur les cinq modèles exclusifs uniquement.



Après avoir invité les étudiants de l’Ecole Bleue à concevoir un concept store autour de la collection Objets Nomades, la Maison Louis Vuitton renouvelle l’expérience avec un projet cette fois basé sur la haute joaillerie.
Dans le cadre du projet professionnel de 4e année de design global de l’Ecole Bleue, les étudiants avaient pour mission de mettre en valeur la collection Objets Nomades de la Maison Louis Vuitton. Des projets menés pendant 11 semaines par 25 étudiants, et qui ont su mêler architecture intérieure, communication visuelle et design graphique. Ils ont respecté toutes les phases d’une mission professionnelle : esquisses créatives, réalisation de l’ensemble des documents et carnets de détails, descriptif de l’ensemble du projet, rédaction de l’ensemble des documents administratifs, dossiers de prescription, conception de la charte graphique, déclinaison signalétique, enseigne et produits dérivés, budgets, descriptifs, chiffrages d’impression et de fabrication.

Les 25 projets ont été présentés à l’équipe Louis Vuitton au siège mondial de la maison le 13 janvier dernier. Au cours de la présentation, 3 projets ont été récompensés : COCOON de Chloé Guillochon, OMBRES NOMADES d’Alix Sergent et NOMAD d’Inès Mansour.


Une nouvelle collaboration autour de la haute joaillerie
Satisfaite de cette première collaboration, l’équipe de la maison Louis Vuitton a souhaité renouveler l’expérience en abordant cette fois-ci une autre thématique : la haute joaillerie. Le projet a débuté le 24 janvier pour une présentation attendue en mai.

C’est dans le cadre du Madrid Design Festival début février que l’exposition « Natural Connections » a été dévoilée. Une invitation à la création, avec la collaboration de trois designers : Inma Bermúdez et Moritz Krefter (Studio Inma Bermúdez), Jorge Penadés et Alvaro Catalán de Ocón.
C’est sous l’impulsion de l’American Hardwood Export Council (AHEC) que les designers espagnols Inma Bermúdez et Moritz Krefter (Studio Inma Bermúdez), Jorge Penadés et Alvaro Catalán de Ocón ont été invités pour participer « Natural Connections ». Leur mission était de créer trois pièces de mobilier pour les espaces publics, conçues pour aider les gens à se rencontrer et redécouvrir la nature. Une exposition présentée au Matadero Madrid, et inscrite au programme du Madrid Design Festival 2023 qui se tient jusqu’au 9 avril, créant des synergies avec SLOW Spain, également organisée par l’AHEC et qui expose le travail de 17 étudiants en design en Espagne. Un rapprochement pensé pour que les designers soient des mentors pour les étudiants mais également pour développer des designs utilisant des bois durs américains durables tels que le chêne rouge, l’érable ou le merisier.
La Manada Peridida par le studio Inma Bermúdez
Pour cet ensemble de pièces réalisées en chêne rouge, érable et cerisier, les designers Inma Bermúdez et Moritz Krefter du studio Inma Bermúdez se sont inspirés du bâtiment Matadero, qui était autrefois un abattoir. Dans le hall d’entrée du bâtiment, ce qui semble évoquer un groupe d’animaux perdus prend la forme de bancs ou de sièges, mais la conception va au-delà du mobilier pour faire appel au jeu et à l’imaginaire. En effet, leur fonction n’est pas directement définie, et laisse au visiteur la liberté de décider comment interagir avec ces derniers.

Nube d’Álvaro Catalán de Ocón
Pour son projet Nube, Álvaro Catalán de Ocón s’est inspiré des stores en bois traditionnels des villes méditerranéennes. Il interprète le bois par la lumière et crée un nuage électrique pour l’espace Matadero. Nube (« nuage » en espagnol) est composé de petits morceaux de bois, tous identiques et produits mécaniquement. Le designer a utilisé un processus de production de masse, qui permet la création de nombreux éléments répétés plusieurs fois de manière très simple, laissant la composante artisanale, qui est au cœur de sa démarche, dans l’assemblage et l’installation. Des petites boules de bois en chêne rouge, du merisier et de l’érable, forment une sorte de maille électrifiée qui filtre la lumière et entour le visiteur d’un jeu d’ombre.


Wrap de Jorge Penadés
Pour ce projet, le designer étudie une nouvelle application en bois basée sur le système de production de tubes en carton. Au lieu d’un meuble traditionnel, Jorge Penadés a développé un système structurel utilisant deux pièces de placage de cerisier de 0,7 mm, collées et roulées dans des directions opposées pour créer une structure tubulaire résistante et polyvalente. Une réalisation qui démontre la force, la stabilité et l’esthétique du merisier américain.


L’architecte, designer et urbaniste Jean-Michel Wilmotte collabores sur trois nouveaux projets avec Lelièvre, Margraf et Delisle. Entre sortie de collection textile, vasques en pierre naturelle et luminaire, l’architecte, qui signe par ailleurs la scénographie des expositions au Rijksmuseum et sort un nouveau livre chez Skira, s’offre un début d’année des plus dynamiques !
Deux vasques en marbre pour Margraf
Entreprise italienne spécialisée dans le travail de la pierre naturelle depuis 1906, Margraf allie la recherche de matériaux exclusifs avec un savoir-faire de haut niveau. Pour cette collection présentée en juin dernier lors du salon meuble de Milan, l’architecte a imaginé deux lignes de lavabo – Gradina et Herma – qui mettraient en valeur le marbre fior di pesco, dont l’entreprise possède une carrière. Fasciné par le marbre depuis plus de 30 ans, l’intérêt de Jean-Michel Wilmotte pour cette matière a fortement évolué au fil des années, à tel point qu’il se rend 8 à 10 fois par an dans les carrières : « Avant, je n’aimais que les marbres uniques, sans veine. En apprenant à les étudier, je me suis rendu compte qu’elles étaient essentielles, que cela montrait la vie de la pierre. Cette collection est une sorte d’éloge à la pierre. » Et ces deux vasques ont un design totalement différent : le modèle Herma de forme carré est creusé dans le marbre tandis que Gradina a une forme ronde et donne l’impression de « jaillir » du bloc de pierre.


La collection de luminaires In Folio
Après avoir collaboré sur la collection Versailles en 2020, l’éditeur de luminaires Delisle a de nouveau fait appel à Jean-Michel Wimotte pour imaginer la lanterne In-Folio, fruit de la vision futuriste du designer et des savoir-faire d’exception de la maison Delisle qui édite des luminaires de haute facture. In-Folio a été présenté en exclusivité en janvier à l’occasion de Maison & Objet in the city et a fait forte impression, par la douceur de la lumière circulaire, dans ce travail de verre bombé.

Chez Lelièvre, la collection Big Tie by Wilmotte
En proposant à Jean-Michel Wilmotte une collaboration, les équipes de Lelièvre ne mesuraient pas à quel point les connaissances de l’architecte sont pointues en textile. Ce dernier le rappelle volontiers, il a même durant quelques années créé et géré sa propre entreprise de textile. Un gain de temps certain pour la conception de Big Tie, baptisée ainsi car c’est en se plongeant dans son propre dressing que l’architecte a eu l’idée de réinterpréter les motifs de cravates tissées jacquards, en s’appuyant sur les tonalités de sa propre gamme chromatique Aplat by Wimotte. Contrairement aux collections classiques de l’éditeur de textile, Big Tie by Wilmotte a été pensée différemment : le point de départ a été de déterminer des couleurs (craie, graphite, fusain…), puis de jongler avec les motifs en jouant avec les échelles, les effets de reliefs, pour finalement arriver à une cinquantaine de références. À noter que des coloris ont été ajoutés aux unis habituels des gammes pour un matchage parfait avec les motifs.

Les bureaux de création de l’agence de l’architecte et de Lelièvre ont collaboré main dans la main, et le résultat a bien entendu été fabriqué dans les usines de la Maison. Pour Lelièvre, cette collaboration est aussi une volonté de s’ouvrir de nouvelles opportunités de travail avec des architectes et architectes d’intérieur, dans des projets tertiaires et notamment l’hôtellerie, pour des projets habituellement davantage captés par des éditeurs comme Kvadrat.
Un ouvrage avec Skira
Sous la direction d’Anne Bony, Skira édite un nouvel ouvrage sur le travail de Jean-Michel Wilmotte. Un catalogue raisonné qui évoque les meubles et objets conçus par l’architecte et designer au cours des quarante dernières années, depuis la collection iconique Attila (1982) inspirée de la grille du Jardin du Luxembourg au mobilier urbain qui peuple notre quotidien.

Début février, le comité d’organisation de Paris 2024 a dévoilé l’identité visuelle des Jeux Olympiques et Paralympiques, ainsi que ses pictogrammes revisités. Une identité visuelle que la comité d’organisation voulait singulière, pensée en collaboration avec l’agence W.
Un peu plus d’un an nous sépare des Jeux Olympiques de Paris 2024. Tandis que les tirages au sort pour acheter des places ont débuté récemment, il était également temps pour le comité d’organisation de dévoiler l’identité visuelle globale de la compétition. Un point d’ancrage important pour se projeter et avoir une idée plus concrète de ces prochains Jeux Olympiques.

Pour décider des pictogrammes des épreuves ainsi que de l’identité visuelle présente dans les stades et dans les villes, le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques a compté sur l’agence W, sélectionnée en 2020 comme agence branding de l’événement. Concrètement, elle est en charge de la création et du développement des différentes identités visuelles (graphiques, verbales, motion) et des outils pédagogiques (chartes de style, brand book, chartes graphiques), en collaboration avec la direction de la marque de Paris 2024, dirigée par Julie Matikhine.
Finis les pictogrammes, place aux « blasons » pour les Jeux Olympiques
Sous l’égide de Tony Estanguet, triple champion olympique et président de cette édition, l’identité visuelle des Jeux s’est peu à peu précisée : « Ce qu’on souhaite, c’est offrir le plus bel écrin au monde du sport à travers Paris 2024, en ayant une identité visuelle qui a du sens. » Et les pictogrammes sont l’une de ces incarnations. Introduits lors des Jeux de Tokyo en 1964, ils sont devenus le moyen de proposer un langage universel du sport. Pour cette édition, on ne parlera donc plus simplement de pictogrammes qui par définition, sont des signes schématiques destinés à renseigner le public, mais bel et bien de « blasons ». C’est la première fois qu’ils sont pour ainsi dire « modernisés » pour rejoindre une communication basée sur l’identification de « communautés » plus que de « simples spectateurs ».

Ainsi, les 47 disciplines olympiques et paralympiques sont toutes représentées à travers 62 « blasons », dont 8 communs. Cette prise de position confirme la volonté du comité d’organisation de se démarquer de leurs prédécesseurs, en créant une synergie entre sportifs et fans qui, à travers ces blasons, se réunissent pour devenir une communauté sportive forte. Une idée en parfaite adéquation avec son slogan « Ouvrons grand les Jeux. » « La création de ces blasons a demandé de la précision, un sens du détail et de la justesse. Notre volonté était de faire coïncider ces blasons avec une manière de vivre le sport » explique Julie Matikhine.

Une identité visuelle en référence à la culture française
Imaginée par l’agence W, la cohérence visuelle globale des Jeux, fruit d’une réflexion et d’un travail de deux ans, a été pensée afin de « contribuer à la traçabilité des Jeux », pour reprendre les mots de Julie Matikhine. Avec des références artistiques aux arts déco et aux monuments historiques de Paris, cette identité visuelle se voulait unique et représentative de la France. Autour de quatre couleurs aux tons pastel – le rouge, le vert, le bleu et le violet – guidées par un fil rose, ce « look » habillera progressivement les structures, avec l’objectif qu’un site par arrondissement soit prêt d’ici la fin du mois de mars. En ville, les pavés aux abords des sites prendront eux aussi les couleurs des Jeux Olympiques.

Tai Ping présente sa nouvelle collection Holocene, exposée dans l’espace galerie du showroom parisien de la marque, place des Victoires. Une collection réaliste et poétique, inspirée des paysages marins.
Composée de neuf tapis tuftés à la main, la collection Holocene s’inspire de la magnificence des paysages marins, qu’il s’agisse de la beauté des glaciers enneigés à la chaleur enveloppante ou d’une réconfortante retraite en bord de mer, chaque tapis est une représentation artistique d’un cadre maritime. Des pièces synonymes du savoir-faire de Tai Ping, exploitées dans les matériaux les plus fins, telles que la soie et la laine de Nouvelle-Zélande, chers à la marque.

Certains modèles sont traités en sculpture, ce qui offre un aspect tridimensionnel au tapis. Une étape effectuée à la main par les artisans de la maison, qui souligne d’autant plus le caractère artistique des motifs de certains tapis de la collection.

Les candidatures des Bolia Design Awards 2023 viennent d’ouvrir. Comme chaque année, trois prix seront remis, en alignement avec le positionnement affirmé New Scandinavian Design de l’éditeur. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 1er mai 2023.
Depuis 2005, Lars Lyse Hansen est CEO de Bolia, marque danoise fondée en 2000. Il a changé la stratégie de l’entreprise en développant une vision éditoriale, baptisée New Scandinavian Design. Créés en 2007, les Bolia Design Awards sont des piliers significatifs de ce positionnement. Les prix récompensent des nouveaux talents du design, valorisant une démarche créative et une approche durable du processus de conception. Les candidats ont la possibilité de proposer jusqu’à trois projets différents, sous forme de dessins, croquis, modèles 3D… « En 2006, nous n’étions qu’une compagnie qui vendait du mobilier en ligne, employant à peine 10 personnes. Nous avons décidé de grandir et de porter des yeux nouveaux sur le design scandinave en attirant les jeunes générations et ses nouveaux talents. Aujourd’hui, une cinquantaine de designers, la plupart du Danemark, collaborent avec nous. Et une vingtaine d’intégrés veillent à la faisabilité des projets. Pendant les 3daysofdesign in Copenhagen, nous avons mis en avant cette fluidité de la créativité. »
Une marque reconnue à l’international
Bolia propose deux collections par an, un challenge énorme pour approvisionner 78 magasins dans le monde, au Danemark, en Suède, en Norvège, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse, en Autriche, en France et au Luxembourg et travaille avec 600 revendeurs dans plus de 50 pays. Une fois dessiné, le produit a à peine 18 mois pour naître mais 35 manufactures en Europe assurent la mise au point des prototypes. Le service marketing se charge de les faire passer par le bureau Veritas qui valide sa possibilité de vente dans le monde entier, à travers des showrooms comme ceux de Paris, Boulevard Saint-Germain ou Boulevard Sébastopol. « Nos collections sont populaires mais de grande qualité. En un an, nous réalisons quatre nouveaux canapés grâce à cinq manufactures qui assurent la production de 1000 canapés par semaine. Le Northampton propose 3 sièges et un pouf très facile d’usage dans des dimensions raisonnables et ajustables. Le Hilton se démarque à peine et une collection de printemps est prévue pour le mois de mars. »
Trois prix décernés à chaque édition
À la clé, trois récompenses : un premier prix d’une valeur de 7000€, un prix du public avec une dotation de 3500€ parmi huit finalistes choisis par le public et le prix de la circularité, qui récompense à hauteur de 3500€ un design se démarquant par son approche durable et circulaire. Les trois lauréats seront annoncés en juin à Copenhague à l’occasion de 3daysofdesign. En 2022, le premier prix a été attribué à Ségolène Pla-Busiris pour la table d’appoint Fragment, le prix du public à été donné à Sara Ullvetter Norman pour la chaise Dune, tandis que le prix de la circularité a été remis au duo Fischer&Mordrelle pour le tabouret Moon.