Objets

Entre pop art, univers de comics ou franchement rock ou metal, les créations des 2 SAINTS sont avant tout des pièces de luxe ultra travaillées. Entre geste barrière, clin d’œil et effet de style, parmi les accessoires, on trouve désormais un ouvre-porte baptisé « Stay safe ».
2 SAINTS est un groupe de créateurs qui ont décidé de créer des accessoires destinés à la gent masculine : briquets, cendriers, pendentifs, boutons de manchettes, couteaux, bagues, bracelets… tous les accessoires sont fabriqués dans leur atelier en France. Ils sont notamment distribués à à l’Eclaireur Paris et Mad Lord.
Dans le contexte sanitaire actuel, ils viennent d’éditer « Stay Safe », un outil en bronze BR 10 avec plus de 93% de laiton, métal anti virus par excellence. Cet outil permet d’aider à l’ouverture des portes, appuyer sur les boutons de lumière ou d’ascenseur et d’écrire sur des supports tactiles sans créer de contact avec ses mains.


Le 1er octobre, le GIL- Syndicat du luminaire réunissait le jury de la 2e édition du Prix du Luminaire. Partenaire du concours, Intramuros vous dévoile les 4 lauréats 2020.
Organisé par le GIL-Syndicat du luminaire en partenariat avec les Ateliers de Paris, le Prix du luminaire est un concours de création destiné aux étudiants des écoles d’arts appliqués. Organisé tous les deux ans, il récompense quatre réalisations dans chacune des catégories suivantes : fonctionnalité, innovation, expression et coup de cœur. Dans le contexte particulier de la crise sanitaire (et de l’arrêt des cours en présentiel au printemps), 20 étudiants ont été au bout de leur démarche et ont présenté un prototype accompagné d’un dossier complet. Le jury, composé de représentants des Ateliers de Paris, du VIA, de DCW, des magazines Lux et Intramuros, et du GIL, a examiné l’ensemble des projets pour en retenir 4 après des discussions.
.png)
.png)
Tournesol est une lampe à poser dont l’orientation du faisceau lumineux est personnalisable grâce à un système de rotule permettant de faire pivoter la partie supérieure du luminaire.
Prix du luminaire catégorie« Innovation » Rubén Valdez, luminaire Tempo, École Bleue
Pour créer ce luminaire, Rubén Valdez s’est imaginé une sorte de brief : « J’ai voulu m’imposer comme cadre de travail un espace de vie tel que le salon. Dans cet espace, on a souvent plusieurs sources lumineuses en fonction du moment de la journée, du besoin et de l’ambiance. Voilà le problème que j’ai eu envie d’aborder. J’ai commencé par me fixer deux ambiances, deux besoins : Un premier besoin est un important apport lumineux pour tous les moments de vie et de mouvement dans l’espace. Un lustre ou un lampadaire lambda pourraient répondre à ce besoin. Un second besoin correspond à une ambiance plus tamisée, moins lumineuse, pour un moment plus calme, chaleureux. Pour répondre à ce besoin il est courant d’avoir une lumière d’ambiance à poser ou des appliques murales. Deux besoins, deux ambiances, donc deux matériaux qui diffusent la lumière différemment. »



Prix du luminaire catégorie «Fonctionnalité» Nicolas Eymard, luminaire Résonance, École bleue
Pour cette lampe, le créateur s’est inspiré de la transmission et de la captation du son, tout en valorisant un savoir-faire français : » La lampe à poser de la collection Résonance tire sa forme épurée d’éléments organiques tels que les oreilles d’animaux. L’objectif est de créer une présence au sein de la pièce par le biais d’une lumière indirecte, douce et délicate qui attire l’utilisateur sans perturber son confort visuel avec un allumage progressif. L’utilisateur est invité à changer l’intensité lumineuse en fonction de l’ambiance désirée. »


« Coup de cœur » Manon Fernandez, luminaire Sancy, SIGMA Clermont-Ferrand
En imaginant la lampe Sancy, la créatrice souhaitait associer le verre avec un matériau local : » La lave est pour la région clermontoise une part d’histoire et son identité. Sancy met en avant la rencontre entre la lave du Puy de Sancy et le verre. Ces deux matériaux sont riches en silice or le contraste est saisissant. La lave, lourde, vient étreindre ce disque de verre transparent. Une fois la lampe allumée, la magie opère : le verre se constelle de points scintillants tels des astres surplombant la montagne. «
-min.png)


Observer, découvrir, étonner, et surtout un seul mot d’ordre au concept store : se faire plaisir ! Pour la Paris Design Week, Intramuros a concocté avec ses partenaires une sélection de produits qui mettent en avant l’inventivité, l’ingéniosité, et le savoir-faire des créateurs.
Un projet atypique né d’une première édition
Au programme de cette « exposition-vente » au cœur du concept-store, les assises Vis à-Vis (qui devaient être présentées à Milan) font partie de la collection Hémicycle, conçue par Philippe Nigro. Ce projet atypique est le fruit d’une première coédition du Mobilier national, réalisée avec Ligne Roset. L’institution – très présente dans les événements design – confie aussi un paravent du XXIe siècle, dont les tapisseries ont été réalisées aux Gobelins d’après l’artiste Aki Kuroda.
Autre exclusivité, Lafuma dévoile une collaboration de savoir-faire uniques, fruit de la rencontre entre le fabricant de mobilier in/out et un artisan maroquinier français. Réinterprétation d’une série d’assises vintage, la sortie de cette collection capsule 100% française, fonctionnelle et durable est prévue le 14 octobre, elle est donc visible en avant-première au concept store.
Parmi les nouveautés, l’espace – qui est conjoint au Café Intramuros–accueille aussi les assises Springback, de la toute récente collaboration entre le Japonais Keiji Takeuchi et Cruso.
Du côté des icônes
On retrouve Made in Design by Printemps qui a concocté une sélection de produits éclectiques, (mobilier, accessoires, etc.) : une occasion de se faire plaisir en retrouvant des bestsellers de Driade, Hay, Alessi et bien d’autres. Loueur de mobilier événementiel pour le cinéma et la mode, XXO met exceptionnellement en vente sur le concept store une sélection pop et dynamique issue de ses collections. Et parmi les accessoires, les collections en verre marin d’art de la table et de vases de Lucille Viaud apporteront une présence forte et naturelle, dans un décor végétalisé par AkaGreen.
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Driade, Muuto, Seletti, Hay… Pour la Paris Design Week, Made in Design by Printemps concocte un panel extrêmement varié de mobilier et d’accessoires, dont des séries limitées, mis en avant au Concept Store Intramuros.
Du 3 au 8 septembre, le Concept Store Intramuros abrite une vaste sélection de pièces de mobilier et d’accessoires concoctée par Made in Design by Printemps. Ce panel éclectique réunit également des éditions limitées conçus pour les 20 ans de l’éditeur l’an passé. On y retrouve ainsi un tapis signé Guillaume Delvigne, des icônes par Ettore Sottsass ou encore des bestsellers édités par Driade.
Le bestseller Roly Poly

L’étonnant fauteuil Roly Poly, signé Faye Toogood, complète la collection Assemblage de Driade. Pour cette série, la designeuse a travaillé autour de formes simples et massives en s’inspirant de l’art brut et du primitivisme. Les rondeurs rassurantes de ce fauteuil oversize servent un design au style naïf presque enfantin. Les formes courbes et douces établissent une rupture avec les environnements très stricts et linéaires qui composent notre quotidien.
La sculpturale boîte Georgia

Issue de la collection Muse de Jonathan Adler, cette boîte rend hommage à la peintre américaine Georgia O’Keeffe qui fut l’épouse et la muse du photographe Alfred Stieglitz.
Sculpturale et atypique, cette boîte présente une étonnante grappe de seins en porcelaine blanche. Ces segments de corps humain, montrés comme des sculptures parcellaires, possèdent une force expressive qui invitent à recomposer l’univers d’où provient le fragment, à reformer le corps complet.
L’édition limitée Cumulus

Imaginé par Guillaume Delvigne à partir de ses carnets de croquis, et édités en édition limitée par Made In Design, pour célébrer les 20 ans de l’éditeur en ligne français, le tapis Cumulus reflète l’univers du designer au travers de son medium de prédilection : le dessin.
Des formes organiques et abstraites attirent ainsi le regard du spectateur, jouant avec ses perceptions à travers des superpositions et des effets de profondeur, le tout dans un esprit de douce géométrie.
L’iconique tabouret Pilastro

Kartell rend hommage à Ettore Sottsass avec la collection capsule ‘Kartell goes Sottsass. A tribute to Memphis. On y découvre notamment une pièce inédite conçue par l’Italien en 2005 : le tabouret Pilastro, à la fois objet du quotidien et objet d’art. Ludique et expressive, cette pièce présente tous les éléments caractéristiques du style de Sottsass : anticonformisme, jeu sur la couleur, superposition de formes géométriques simples, silhouette totémique.
Les bougies de couleurs Pillar

Les bougies Pillar, signées Lex Pott et éditées par Hay, présentent une superposition de cylindres de différentes tailles, déclinés dans une palette de teintes flashy ultra tendance. Cet assemblage de blocs de couleurs crée une composition rythmée avec une expression très contemporaine.
L’emblématique chaise Série 7

Pour célébrer ses 20 ans, Made in Design réédite une pièce intemporelle et mythique : la chaise Série 7. Certainement la chaise la plus vendue au monde, la chaise Série 7 a été souvent copiée mais jamais égalée. Fritz Hansen réédite la version originale, dessinée en 1955 par l’architecte et designer danois Arne Jacobsen. Série 7 est une chaise pratique, légère, confortable et empilable, conçue pour s’adapter à tous les types d’environnements : cuisines et salles à manger bien sûr, mais aussi restaurants, cafés ou encore salles de conférence… Cette chaise se compose d’une assise et d’un dossier en une seule pièce : une coque en bois contreplaqué moulé. Son design est à la fois épuré, fonctionnel et organique avec une incroyable fluidité des lignes.
Le vase renouvelé avec Kink

Dessiné par Earnest Studio, fondé par la créatrice américaine Rachel Griffin, le vase Kink combine artisanat traditionnel et technologie moderne : la forme en apparence simple a en effet été produite numériquement. À la fois simple, énigmatique et ludique, ce tube plié en céramique, édité par Muuto, attire l’attention et stimule l’imagination. La double ouverture suggère une nouvelle façon d’organiser les fleurs.
Plissé, la bouilloire haute couture

Pensée par Michele de Lucci, Plissé est une bouilloire électrique en résine thermoplastique qui se caractérise par de jolis plis qui lui donne une forme particulièrement chic. Provenant d’une technique très ancienne, cette méthode de plissage appliquée sur cette bouilloire s’apparente indéniablement à celle que l’on peut retrouver sur les vêtements en haute couture. Élégante jusque dans les moindres détails, Plissé dissimule sa base d’alimentation électrique à l’intérieur de la bouilloire. Très pratique, elle dispose également d’un fond isolé thermiquement, ce qui permet de la poser directement en tout sécurité sur n’importe quelle surface.
Elle se décline dans diverses coloris chez Alessi.
Du 3 au 8 septembre
5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville)
11h-19h / Entrée libre

Le Mobilier national assume sa mission de promotion de la création – sans oublier les jeunes – avec une présence forte à la Paris Design Week. Au programme, deux expos, “Métal et design” à la Tour Eiffel, et ” Le Mobilier du XXIe siècle” à la Galerie des Gobelins, ainsi qu’une présentation de la première coédition de l’institution au Concept Store d’Intramuros.
“MOBILIER DU XXIE SIÈCLE”

À la Galerie des Gobelins, à côté d’une sélection de pièces du XXIe siècle, le Mobilier national présente la jeune création qui a eu la charge de réinventer la table du Conseil des Ministres. Le public va ainsi découvrir les 22 propositions et les 5 lauréats de ce concours, le tout dans un écrin entièrement dédié aux designers qui ont créé les formes d’hier en collaboration avec l’Atelier de Recherche et les jeunes talents qui auront la charge de concevoir le mobilier de demain.
Ce concours était exclusivement réservé aux étudiants du Campus des métiers d’art et du design : porté par l’ENSAAMA, sous l’égide de l’Académie de Paris et de la Région Ile-de-France, le campus regroupe 29 établissements, dont 16 lycées professionnels et techniques, 5 écoles supérieures d’arts appliqués, des établissements privés, des institutions du Ministère de la Culture et des établissements d’enseignement supérieur, un CFA et un GRETA.
Ce concours a porté sur la réalisation des éléments suivants :
Mobilier :
– Une table de réunion, d’une capacité minimale de 22 places et de 40 places dans sa version maximale.
– Des petits bureaux plats assortis pouvant éventuellement former des consoles de la pièce lorsque le Conseil est achevé.
– Un modèle de chaise assorti à l’ensemble
– Un modèle de fauteuil pour le Président de la République et le Premier Ministre
– Un modèle de meuble casier destiné à déposer les téléphones portables des ministres dont l’usage est proscrit pendant la durée du Conseil
Luminaires :
– Un modèle de lampadaire
– Un modèle de lampe de bureau
– Un modèle de lustre contemporain
« Mobilier du XXIe siècle » , du 3 au 12 septembre, Galerie des Gobelins, 42 avenue des Gobelins, 75013 Paris – Entrée libre


“MÉTAL ET DESIGN”

Au premier étage de la tour Eiffel, le Mobilier national présente une vingtaine de pièces de mobilier exceptionnelles en métal, conçues dans son Atelier de Recherche et de Création depuis 1964, date de sa création. Réalisées en collaboration avec de grands noms du design, ces œuvres en métal jouent de toutes les possibilités du matériau, faisant ainsi résonnance à l’écrin de la Dame de fer qui les accueille.
Le travail d’une vingtaine de designers iconiques des 50 dernières années sera ainsi présenté, mettant à l’honneur le savoir-faire d’exception du Mobilier national et la vitalité de la création artistique contemporaine, de Roger Fatus à François-Xavier Lalanne, en passant par Isabelle Serre, Éric Gizard ou Salomé de Fontainieu.
“Métal et design ”, du 3 au 8 septembre, au premier étage de la Tour Eiffel – Entrée libre




CONCEPT STORE INTRAMUROS
Durant la Paris Design Week, au concept store Intramuros, retrouvez la coédition Ligne Roset et Mobilier national – une première pour l’institution ! – autour de la collection Hémicycle imaginée par le designer Philippe Nigro. Ligne Roset a prototypé les éléments industriels, l’atelier de métal du Mobilier national, lui, a travaillé sur les formes plus difficiles, comme le confident et le côte-à-côte. Puis un compromis technique a permis de pousser le projet jusqu’au terme de ce que voulait le designer, avec une collection complète et des formes spécifiques. « Ligne Roset n’aurait pas pu prendre le risque d’investir autant en matière de prototypage », explique Hervé Lemoine.
Une sorte de révolution pour l’institution ? Car depuis sa mise en place en 1964 à l’initiative d’André Malraux, l’ARC est jusqu’à présent pensé comme un outil mis à la disposition des designers pour les aider à créer, à l’instar d’un mécénat sous forme de résidences créatives. Selon Hervé Lemoine : « Cinquante ans plus tard, ce n’est plus possible de ne pas s’intéresser à l’édition – en réalité, à la diffusion – de ce qui est créé. »

Concept Store Intramuros, du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint-Merri, 75004. Entrée libre

Lucile Viaud a une signature bien spécifique : elle a inventé un verre marin qu’elle met au point à partir d’algues et de coquilles, et conçoit des accessoires et des collections d’art de la table qu’elle autoédite. Retrouvez ses créations au Concept Store d’Intramuros.
Diplômée de l’École Boulle, Lucile Viaud s’est progressivement spécialisée dans la mise au point de matériaux bio-sourcés et explore les liens entre recherche, design et artisanat dans sa démarche. Dans le prolongement de son projet de diplôme, cette jeune femme décidée travaille dans un principe d’économie circulaire la transformation de ressources locales en matériaux d’exception afin de fabriquer des produits sur un territoire donné, grâce aux savoir-faire locaux.

Résidente aux Ateliers de Paris en 2016, elle fonde l’Atelier Lucile Viaud et crée sa marque, Ostraco, labellisée Observeur du design 2018 : en valorisant des ressources marines bretonnes (coquillages, algues, arêtes…), elle conçoit un plâtre de mer et dépose le verre marin Glaz. L’atelier est distingué dans la catégorie développement durable du concours Cré’Acc 2018 et est aujourd’hui soutenu par le dispositif Emergys Bretagne. L’objectif est de dupliquer cette démarche dans d’autres territoires.
Depuis, elle a lancé sa propre marque, et a créé des éditions limitées à la demande de grands chefs.
Aujourd’hui, elle affine son dispositif autour de ses créations en signant chaque pièce, de façon retrouver le lieu , la date de fusion et la spécificité du verre de chacune : l’invention d’une ”géo-verrerie” qui retracent l’histoire totale de chaque élément de ses collections.

www.atelierlucileviaud.com
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre
.jpg)
À partir du 3 septembre, Paris vibre au rythme du design ! Découvrez la collection Springback du Japonais Keiji Takeuchi au concept store Intramuros, et testez la collection Paddle au Café Intramuros.
Marque belge de mobilier, Cruso propose des créations contemporaines, épurées, dans un souci de limiter au maximum l’empreinte écologique. Les collections répondent à des usages aussi bien domestiques que professionnels.
Nouvelle collection springback au concept store d’Intramuros
Springback a été dessinée par le Japonais Keiji Takeuchi. Les premiers éléments dévoilent une chaise et une table basse, déclinés en chêne ou le noyer. Les lignes courbes assurent un confort et s’inscrivent dans une esthétique très épurée, intemporelle, en laissant la part belle au matériau noble. L’ensemble est fixé sur une structure en acier qui confère à la fois légèreté et robustesse à la composition.

Pour répondre à la demande de Cruso de limiter au maximum l’empreinte écologique, et de livrer les produits dans un emballage minimal, Keiji Takeuchi a recherché avant tout la simplicité. Grâce à un procédé d’ingénierie appelé « Springback », 10 vis seulement sont nécessaires pour assembler la chaise au design intemporel. En un tour de main, chaque pièce peut être assemblée avec facilité pour un usage immédiat.
Rendez-vous au Concept Store Intramuros, du 3 au 8 septembre, afin de découvrir la collection Springback.
Testez la collection paddle au café

Pour Cruso, le designer Benoît Duneufbourg a repris les rondeurs des pales de pagaie pour créer une collection d’assises et de tables, baptisées Paddle. Il imagine ainsi un ensemble doux, à la présence chaleureuse, destiné aussi bien à une utilisation à domicile qu’à l’univers contract : cette collection animera l’espace du Café Intramuros durant la Paris Design Week. Ànoter, dans le catalogue 2020 de Cruso, on trouve aussi les étagères Notes designées par Julien Renault, et les systèmes de rangement Block imaginés le trio de BigGame.


Café Intramuros et Concept Store Intramuros, du 3 au 8 septembre
5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Durant la Paris Design Week, découvrez la sélection de la rédaction au Concept Store Intramuros, et des exclusivités !
Le Mobilier national nous confie sa première coédition réalisée avec Ligne Roset pour la collection Hémicycle signée par Philippe Nigro, qui devait être présentée à Milan. En avant-première, Lafuma dévoile sa collaboration avec Bleu de Chauffe, qui sera distribuée en octobre.
Cruso présentera des éléments de la collection réalisée avec le designer japonais Keiji Takeuchi, The Vintage Furniture (exposant aussi dans l’espace) donnera la petite touche temporelle avec quelques éléments du XXe siècle. XXO, réputé comme étant LE loueur de mobilier événementiel du cinéma et de la mode proposera à la vente une partie de sa collection regroupant les plus grandes signatures du XXe.
Côté art de la table, Lucille Viaud nous confie ses créations en verre marin, tandis que Made in Design concocte un panel éclectique qui comprend des pièces de mobilier et des accessoires, de Driade, Muuto, Seletti, Hay… et bien d’autres surprises !
Du 3 au 8 septembre, 5 rue Saint Merri, 75004 Paris (Métros Beaubourg / Hôtel de ville) 11h-19h / Entrée libre

Le studio de design et de recherche natacha&sacha interroge les modes de fonctionnement et de production des objets, ainsi que leur utilisation. Pour les deux fondateurs, Natacha Poutoux et Sacha Hourcade, il s’agit notamment de repenser les objets électroménagers selon les codes du design, encore trop peu présents, afin d’assurer leur durabilité. Le duo prendra part à la Paris Design Week Factory (du 3 au 8 septembre), à l’Espace Commines (Paris 3e).
Depuis 2018, le studio natacha&sacha ne cesse de séduire. Lauréat des Grands Prix de la Ville de Paris 2019, nommé aux Rising Talent Awards de Maison&Objet 2020, le duo formé par Natacha Poutoux et Sacha Hourcade définit tranquillement sa place sur la scène française du design.
Après quelques années chez les frères Bouroullec pour l’une, et aux côtés d’India Mahdavi pour l’autre, les deux diplômés de l’ENSCI-Les Ateliers fondent leur studio. Un moyen de “s’éloigner du design d’auteur”, et ainsi “ne pas s’enfermer dans une problématique et pouvoir rebondir sur plusieurs sujets”, confie Natacha Poutoux.
Leur démarche consiste à “apporter une réponse là où il y a un manque”, explique la jeune femme. À cette fin, les deux designers échangent avec les gens, observent leurs comportements, leurs interactions avec les espaces et les objets.

Fortes de cette approche “anthropologique”, leurs recherches s’orientent notamment vers les objets électroménagers, le “parent pauvre du design”, considère Sacha Hourcade. “Cela fait longtemps que des designers ne s’étaient pas intéressés à ce domaine”, enchaîne-t-il, “ces objets viennent principalement de l’industrie.” Ils sont dessinés par des ingénieurs, “possèdent les codes d’objets techniques, mais sont en décalage avec l’habitation et le domestique que l’on a pu observer”.
De cette initiative est née Tracés, un tapis inspiré des tables japonaises kotatsu, qui “chauffe près du corps, tandis que le reste de l’espace est froid”, explique Natacha. Récompensé aux Grands Prix de la Ville de Paris 2019, cet objet composé de graphène, un textile chauffant, consomme 16 fois moins d’électricité pour 2 mètres carrés qu’un radiateur électrique, permettant une économie d’énergie substantielle.
“Comment repenser les objets électroménagers pour qu’ils soient plus durables ?”

Natacha et Sacha sont convaincus qu’il faut poser “un regard de designer de mobilier sur ces objets, les dessiner au même titre qu’une chaise ou un canapé”. De cette façon “on les rend désirables. Et si on les désire, on les utilise plus longtemps”, assure le jeune designer, “on donne envie de conserver ces objets, au même titre qu’une armoire de grand-mère, que l’on transmet de génération en génération.” De cette réflexion est née leur bouilloire électrique Métis 03, fonctionnant à induction. Vouée à remplacer les modèles en plastique, qui favorisent la formation de tartre, très énergivore, cette bouilloire en porcelaine peut être lavée au lave-vaisselle. La partie réservoir d’eau est utilisable de façon indépendante, comme une simple carafe.
Actuellement en recherche d’édition, le duo possède une dizaine de projets confidentiels qu’il a initiés et qu’il présente “ensuite à des marques qui nous semble pertinente en fonction chaque projet“, explique-t-il. Ainsi, un industriel teste le textile à base de graphène afin de fabriquer des coussins chauffant pour les usagers des bars et cafés en hiver, puisque des villes comme Bruxelles ou Rennes interdisent désormais de chauffer les terrasses pour des raisons écologiques.
natacha&sacha c’est aussi de la collaboration avec des éditeurs ou des entreprises : “plusieurs collaborations sont en cours avec notamment Lexon, Designerbox, Cider et une entreprise de cosmétique japonaise Isehan Honten. Les produits que nous développons pour ces marques sont encore confidentiels, mais ils seront dévoilés d’ici la fin de l’année ou début 2021“.
D’ici là, Natacha Poutoux et Sacha Hourcade continueront d’occuper la scène. Du 3 au 8 septembre, ils prendront part à la Paris Design Week , à l’Espaces Commines (Paris 3e), dans le cadre de la Paris Design Week Factory (nouveau lieu dédié à la jeune création) avant de présenter un système de mobilier et d’aménagement pour les hall d’hôtels lors du Salon Equipe Hotel en novembre.

Cette lampe murale utilise le mur comme support de suspension et réflecteur. Le câble d’alimentation est détourné comme élément graphique et esthétique. La lampe à câble pivote sur un axe de 360 degrés.
© natacha&sacha

L’humidificateur d’air Métis 02 mesure et régule le pourcentage d’humidité à l’intérieur d’une pièce. Il contribue à favoriser une bonne respiration chez les personnes souffrant d’asthme par exemple.

Le serveur Métis 01 peut facilement stocker et sécuriser les données de votre domicile. L’objet est en céramique, un matériau à inertie thermique. Le choix du matériau et de la forme favorise la convection naturelle de la chaleur et empêche la surchauffe de l’objet.

Après l’étude de près de 900 propositions venues du monde entier, le jury des Bolia Design Awards 2020 a départagé les 3 gagnants, sélectionnés sur des critères de créativité, fonctionnalité, esthétique, potentiel, et surtout de durabilité. Les projets couronnés ont tous la possibilité de faire partie des futures collections Bolia.
Depuis 2007, Bolia organise chaque année les Bolia Design Awards : un événement ayant pour objectif de faire émerger les nouveaux talents du New Scandinavian Design. La marque est en quête d’interprétations créatives, originales et uniques du design scandinave, avec un accent mis tout particulièrement sur les questions de durabilité, à travers de l’emploi de matériaux réutilisés ou recyclés, mais également de méthodes de production alternatives.
1er Prix : Tapis ZEN RUG

Le tapis Zen Rug a permis à la Danoise Emily Broom de remporter le 1er prix. Créé pendant le confinement dû au coronavirus, le tapis répond à un besoin de nous sentir en sécurité, enracinés, et de retrouver une sérénité disparue en ces temps incertains. À l’instar des jardins japonais de pierres « Karesansui » ou « zen », ce tapis reprend les éléments apaisants de la nature au travers de lignes simples et épurées et de matériaux durables, tels que le fil de PET recyclé, qui permet de donner une seconde vie à des bouteilles en plastique usagées. Le jury a notamment apprécié ce design en raison de son histoire, de son interprétation du bien-être et de la sérénité, et de sa dimension durable.
Prix Durable: récipients Relics

Le Prix Durable a été attribué à Relics, une série de récipients destinés à rallonger la durée de conservation des fruits et des légumes. Imaginé par la designer allemande Georgia von le Fort, ce projet est né d’une volonté de recycler les déchets de porcelaine, un matériau qui, lorsque broyé puis passé sous de l’eau froide, présente la particularité de produire un effet de refroidissement naturel par évaporation. L’esthétique, proche d’un plateau d’œufs, a tout particulièrement plu au jury, tout comme l’esprit de durabilité présent à toutes les étapes de conception et de fabrication.
Prix du Public : Folding One Chair

Le gagnant du Prix du Public est le designer Ukrainien Stepan Korobetskyi, avec la chaise pliante Folding One Chair. L’inspiration lui est venue lorsqu’il a constaté l’absence de belles chaises pliantes et écologiques sur le marché, celles-ci étant souvent réalisées en plastique ou en aluminium. Stepan Korobetskyi a ainsi eu l’idée de créer une chaise à partir de matériaux naturels, résistants et durables, tels que le bois, et aisée à transporter un plat, pour un acheminement optimisé et plus durable. Idéale pour de petits espaces, cette chaise a convaincu le public grâce à sa fonction claire et précise, sa structure légère, et son élégante apparence.

Et si nous redécouvrions nos intérieurs de manière inattendue et ludique, à travers des expériences digitales innovantes ? C’est ce que propose, depuis quelques jours, l’enseigne Ikea, via son laboratoire de recherche et de design SPACE10 : plusieurs dispositifs numériques sont mis en ligne, pensés et conçus afin d’explorer de nouvelles façons d’interagir avec les espaces dans lesquels nous vivons.
Alors que le temps passé dans nos intérieurs n’a jamais été aussi important qu’actuellement, comprendre la manière dont nous interagissons dans ces espaces de vie peut s’avérer proprement fascinant ! C’est ce que propose la plateforme EverydayExperiments.com, lancée ce 17 juin, en dévoilant une série d’expériences digitales, pensées et conçues afin d’explorer de nouvelles façons d’interagir avec les espaces dans lesquels nous vivons : ce projet, initié par Ikea et son laboratoire de recherche et de design SPACE10, réunit quelques-uns des meilleurs studios de technologie spécialisés en la matière.
IA, réalité augmentée, intelligence spatiale…
Chaque expérience, disponible sur la plateforme, révèle comment nos maisons et nos intérieurs pourraient être appréhendés grâce à la technologie, de manière très surprenante, ludique, ou astucieuse ; elles reposent sur l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, la réalité augmentée et l’intelligence spatiale de pointe… à l’image de trois d’entre elles, particulièrement fascinantes :
> “Optical Soundsystem” (créé en partenariat avec ManVsMachine) est un prototype pour une application de réalité augmentée, qui permettrait à chacun de “voir” la musique dans son environnement. Autrement dit, cette expérience incite le consommateur à identifier un haut-parleur dans sa maison, et à créer une visualisation, en temps réel, des sons qu’il entend : les ondes sonores rebondissent et se déplacent autour des objets, avec la possibilité de personnaliser ce que l’on voit en fonction de ses préférences !
> “Fort Builder” (menée avec le studio FIELD) est particulièrement ludique : ici, il devient possible d’utiliser les propres objets de son intérieur, et de les empiler les uns sur les autres – défiant les lois de la gravité – jusqu’à ce qu’ils lâchent prise et que la construction tombe. L’opportunité, en somme, d’appréhender différemment les objets du quotidien, en ignorant totalement leur fonction première ! D’autant qu’il est possible, par la suite, de jouer avec les modèles 3D ainsi constitués, et de créer des sculptures ludiques en réalité virtuelle et en réalité augmentée.
> Enfin, “Spatial Instruments” (studio FIELD) est un prototype qui invite à créer des sons en fonction de la disposition des meubles ou du design d’une pièce : grâce à la technologie LIDAR, on scanne et on construit un modèle de notre salon, par exemple, ce qui permet d’obtenir un instrument interactif capable de traduire la forme, la profondeur, la couleur et la position de tous les objets numérises en un paysage sonore unique. Ainsi, lorsque l’on déplace la caméra dans la pièce, le son est déclenché par chaque forme… qu’il s’agisse des plus petits objets disposés sur les étagères, aux meubles plus volumineux. Autre fonctionnalité intéressante : la musique change au fur-et-à-mesure que l’on réorganise son intérieur, encourageant ainsi à changer ce qui est familier, à percevoir la maison différemment… tout en suscitant de l’inspiration pour faire de nouveaux arrangements !

“La technologie, élément essentiel de l’expérience client et de l’offre d’ameublement d’Ikea”
Ainsi, aux côtés de ces partenaires avant-gardistes aux projets toujours plus créatifs, Ikea et SPACE10 visent à concevoir des solutions innovantes pour la vie de demain, et rendre le quotidien “extraordinaire”, comme l’explique Fredrik Axén, responsable numérique d’Inter Ikea Systems B.V. : “La maison du futur devrait replacer ses habitants au centre de l’équation. C’est l’endroit où chacun doit se sentir en sécurité, à l’aise et avoir le contrôle. La technologie devient rapidement un élément essentiel de l’expérience client et de l’offre d’ameublement d’Ikea. En tant que marque, nous nous concentrons en priorité sur le bien-être des personnes et sur l’environnement. Cependant, à l’aube de cette nouvelle ère numérique, nous explorons également de nouvelles façons de créer un meilleur quotidien à la maison, tout en protégeant la vie privée des consommateurs.”

Jusque mi-juillet, La Grande Epicerie expose le nouveau concept de packaging des champagnes Ruinart : une seconde peau en fibre de cellulose, recyclage, qui va remplacer les coffrets traditionnels.
Cet automne, Ruinart prend un engagement fort en faveur du développement durable : la prestigieuse maison de champagne arrête les coffrets unitaires au profit d’une enveloppe 100 % papier, 100 % recyclable, 9 fois plus légère et qui permet de réduire de 60 % les GES par rapport aux coffrets.

Imaginée par l’agence CHIC et les équipes internes, la forme de cet étui qui semble s’enrouler autour de la bouteille rappelle le positionnement d’une serviette de table, tout en rendant également un hommage aux Crayères. Mais c’est la texture qui surprend : proche du papier à dessin dans son aspect visuel, au toucher, elle s’avère très douce et souple, et surtout très fine, tout en étant légèrement texturée. Or, elle préserve parfaitement le champagne de la lumière, peut tout à fait être plongée dans un seau à glace sans s’effriter.
Une pâte à papier augmentée
Pour la concevoir, les équipes de création ont travaillé autour de la la fibre de cellulose avec un papetier anglais James Cropper, de Lake district, qui vient de fêter les 175 ans de la manufacture, et qui intervient principalement dans le secteur du luxe, et le fabricant Pusterla 1880. Il aura fallu deux ans de recherche et l’étude de 7 prototypes pour aboutir à cette coque en tenant compte des défis techniques suivants :
– rendre l’étui imperméable à la lumière (qui peut altérer le vin notamment pour les flacons en verre clair). La fête à papier a ainsi été enrichie d’un oxyde métallique naturel qui renforce l’opacité.
– protéger le vin jusqu’à la dégustation : l’étui est adapté à une conservation longue au réfrigérateur, et résistant à la glace
Cette recherche est le prolongement d’une première étape avec un coffret revisité en 2015 pour être plus léger (et donc économiser le papier). L’étui seconde peau est une nouvelle étape dans une politique de développement durable, qui verra à terme la disparition totale des coffrets.



Foscarini devait dévoiler son nouveau projet VITE (VIES) au Salone del Mobile, finalement reporté à 2021 pour cause de crise sanitaire. Entretien avec Carlo Urbinati, président de Foscarini, pour nous présenter cette nouvelle approche de la maison italienne, qui parle de la lumière non plus à partir des lampes mais de ceux qui vivent avec.
Avec VITE (VIES), la lampe ne détient plus le statut d’objet. Cela marque-t-il un changement de stratégie de la maison Foscarini ?
Carlo Urbinati : Nous voulions trouver une nouvelle façon de présenter la lampe, qui va au-delà du simple produit. “Fare. Luce.” consiste à présenter un produit dans un environnement spécifique. Avec VITE, nous mettons désormais l’accent sur l’impact de la lumière dans la vie de chacun. C’est pour cela, nous avons demandé à Gianluca Vassallo de se rendre aux quatre coins du monde et de capter la relation de 17 foyers avec leur lumière. Car chacune des lampes, qu’elle soit à Copenhague, Naples, Shanghai ou ici même à Venise, possède une histoire propre, intimement liée au foyer dans lequel elle se trouve. Les individus les ont choisis pour différentes raisons, et nous essayons de les montrer. Ce projet marque un tournant dans le sens où “Vite. Luce. Vera.” devient une devise de notre maison.
Vous placez l’humain au coeur de VITE (VIES). Cela traduit-il un changement de l’identité Foscarini ?
C.U. : Au contraire, nous rappelons que nous pratiquons un design qui a un sens, que nous créons pour les gens. Ces personnes que nous voyons dans ce projet, qui évolue chacun de leur manière avec la lumière, ce sont pour eux que nous réfléchissons et que nous créons. Ces personnes sont des individus comme vous et moi, des amis, des amis d’amis ou des connaissances.
Vous dites que c’est une évolution des projets Inventario, Ritratti et Maestri. Dans quel sens ?
C.U. : C’est une suite logique de ces trois projets. Lorsque Inventario est sorti en 2010, nous l’avons conçu comme un think tank : un magazine sur la culture du design qui s’inspire des arts visuels, de l’architecture, de la photographie ou de la sculpture. Puis vient Ritratti (2015), qui se concentre sur la lampe en tant qu’objet, mis en scène dans un environnement spécifique. En 2018, Maestrie met en lumière les artisans avec lesquels nous travaillons et le processus de production de nos lampes.
Pour le projet qui allait suivre, il fallait nous détacher de la mise en scène qui quelque part montre une faiblesse du produit. Il fallait plutôt présenter le produit dans divers lieux afin de montrer ses forces. C’est ainsi qu’est né VITE.
Le vécu de la lumière est désormais au centre du projet. Qu’advient-il de l’usage de la lampe ?
C.U. : VITE déplace le focus sur l’espace, dont la lampe en devient un élément constitutif. Cela nous permet de mieux appréhender la relation qu’elle possède avec son environnement. Nous n’aurons plus à extraire la lampe d’un environnement spécifique pour l’imaginer dans notre foyer, puisque VITE nous la présente dans une vingtaine éparpillés de part et d’autre de la planète.
Vous rapprochez-vous d’une vision d’architecte d’intérieur ?
C.U. : Plus exactement, nous produisons un élément qui permet de créer un espace. Cependant, avec VITE nous offrons à chacun les outils pour aménager son intérieur, qu’il soit un professionnel ou un particulier. C’est pour cela que nous avons fait l’effort de proposer un large panel d’inspirations, loin des images froides et mises en scène du passé.
Vous deviez présenter ce projet au Salone del Mobile 2020. Qu’en est-il de l’avenir de ce projet et de Foscarini ?
C.U. : VITE devait être le projet phare de notre Salone del Mobile. Étant donné les circonstances, nous travaillons à rendre le projet totalement digital afin de la partager au plus grand nombre. Nous devions aussi sortir un catalogue, qui met en avant nos créations et nos rééditions. Cependant, nous l’avons mis en stand-by, car nous considérons que ça n’est pas le moment de proposer de nouveaux produits.
Quel a donc été l’impact de la crise sanitaire sur Foscarini ?
C.U. : D’un point de vue commercial, nous avancerons à tâtons, mais je pense que le reste de l’année et celle qui vient seront compliquées.
En interne, cette période difficile nous a poussés à revoir notre fonctionnement. Nous avons dû travailler à distance pendant près de deux mois, et nous continuons à le privilégier. Nous avons dû réapprendre à travailler ensemble notamment lors des réunions virtuelles, qui m’ont d’ailleurs agréablement surpris : les échanges créatifs sont plus efficaces dans le sens où ils sont plus rapides, plus ciblés et favorisent le partage des idées puisque chacun parle à son tour.




Pour son nouveau cycle de webinaires du 27 mai dernier, le French Design by Via a donné la parole à des enseignes de meubles positionnées design. Silvera, Made.com, Delamaison.fr ont exposé leur utilisation complémentaire du e-commerce et du point de vente, et leurs options stratégiques qui peuvent alimenter la réflexion de l’ensemble de la distribution.
La crise du Covid-19 pourrait bien accélérer certaines tendances déjà à l’œuvre dans la distribution de meubles design, mais pas seulement. Tel est le sens que Christophe Gazel, directeur général de l’IPEA, a donné à son introduction des webinaires organisés par le French Design by Via le 27 mai. « Le marché est dominé par la logique du prix, au moins pour la grande distribution, a-t-il expliqué. C’est une spirale qui tire le marché vers le bas, et qui n’est bonne pour personne. » Dans ce contexte, les stratégies de distribution du mobilier design, qui peut être haut de gamme mais aussi moyen de gamme, peuvent inspirer l’ensemble du marché. « Le confinement, qui a été très favorable au e-commerce, doit être l’occasion de rebondir et réinventer le point de vente, en racontant une histoire, en créant une relation avec le client, en apportant de la différenciation, ce que permet de faire entre autres un positionnement design, ajoute-t-il. Ce qui est sûr, c’est que la crise va être bénéfique pour les acteurs qui vont créer de la valeur. » Les distributeurs doivent aussi miser sur la connaissance et l’accompagnement des clients tout au long de leur parcours de vie – l’un des points forts des GAFA – ce que permet un bon outil CRM : savoir quand ils doivent remplacer le lit d’un enfant qui a grandi, ou quand ils déménagent, ou quand ils passent au jardin avec le retour des beaux jours, sont des avantages pour les acteurs qui ont une stratégie numérique et une présence sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas pour autant négliger la qualité de service, en assurant une livraison de qualité et un bon SAV… « la période de confinement a montré aux Français toutes les carences de leur habitat, et leur a donné plein d’idées d’aménagement… sachons en profiter ! » a conclu l’intervenant.
Silvera : la complémentarité des magasins et du web
Co-dirigeante avec Paul Silvera de l’enseigne de distribution éponyme, Brigitte Silvera a pour commencer fait état d’une reprise partielle de la fréquentation des magasins, avec le retour d’un visitorat prudent et masqué, composé surtout de particuliers ayant des travaux en cours à leur domicile, tandis que le redémarrage des projets contract est plus lent. Depuis plus de 30 ans, Silvera offre un concept global de distribution incluant du mobilier design et un service d’architecture d’intérieur pour le domestique et d’aménagement pour le tertiaire, avec des marques de luxe et d’autres plus accessibles, mais toujours créatives.

« Le digital prenant toujours plus d’importance, nous avons créé un site de e-commerce, et un point de vente dédié au « click and collect » situé Avenue Niel (Paris XVIIe), explique-t-elle. Cependant, les magasins physiques restent essentiels dans le haut de gamme et pour les achats importants, nous mettons beaucoup de soin aux scénographies, aux choix de tissus, de couleurs, d’objets, d’accessoirisation, car le meuble design doit être associé au plaisir visuel et au toucher des objets. »
L’enseigne dispose aujourd’hui de 10 show-rooms parisiens, auxquels s’ajoutent ceux ouverts plus récemment à Lyon, Marseille et Londres, qui sont tous caractérisés par la diversité des marques exposées (sauf le show-room monomarque Poliform rue du Bac à Paris VIe). Parmi les tendances du marché, l’intervenante a confirmé l’essor du mobilier hybride, qui trouve sa place à la fois dans un habitat de plus en plus influencé par le télétravail, et dans les espaces tertiaires où les décideurs veulent de plus en plus de produits « déco » qui donnent une âme à leurs bureaux.
Made.com : le parcours d’un pure player
Pour cette deuxième étude de cas, Julien Callède, co-fondateur de Made.com, est revenu sur la création et le parcours de ce pionnier parmi les pure players du meuble, créé à Londres en 2010, et arrivé sur le marché français quelques années plus tard. « Quand nous sommes arrivés en France, les clients avaient le choix entre acheter du meuble fonctionnel et pas cher dans le jeune habitat, ou acheter du meuble de grande marque et cher. Le projet de Made.com a été de créer une offre intermédiaire, originale, et accessible en prix en faisant l’économie du magasin. » Avec le recul, l’intervenant reconnaît que les difficultés ont été nombreuses, notamment en services pour réduire les délais de livraison qui étaient au départ de 14 à 16 semaines… Quand on ne vend pas cher, il faut en tout cas faire attention au coût du service qui ne doit pas dissuader l’acheteur. Comment faire ? Il faut le « subventionner », en l’intégrant en partie à la valeur faciale du produit, voire en l’offrant dans le cadre d’une promotion.

« L’un des défis majeurs a été de créer du trafic sur notre site, sans trop dépenser en achats de mots clés et marketing, ajoute Julien Callède. Pour cela, il y a une solution : avoir des clients satisfaits, qui disent du bien de vous, et qui reviennent, autrement dit avoir les clients qu’on mérite et non pas ceux qu’on achète. » L’intervenant a conclu en indiquant le chemin parcouru : « Il y a dix ans, on pensait impossible de vendre des produits de qualité en e-commerce, mais les choses ont changé, grâce notamment aux outils 3D qui permettent de présenter les produits de façon valorisante, et aussi à cause des clients qui ne veulent plus perdre de temps à se rendre en magasin. » Ce qui n’a pas empêché Made.com d’ouvrir 8 showrooms en Europe, dont Paris et Lyon, en réponse aux demandes nombreuses de ceux qui voulaient voir et toucher les produits.
Retour aux sources pour Delamaison
Après une histoire mouvementée, le distributeur web Delamaison, créé en 2005 puis racheté notamment par le groupe ADEO en 2012, change à nouveau de mains avec à sa tête un nouveau duo composé de Lydwine de la Morandière et Florian Carrère, qui ont décidé de lui donner une nouvelle orientation. « Après avoir été une marque référence à son origine, notamment pour les architectes d’intérieur, Delamaison a été repositionnée en multipliant les références sur les mass market où elle s’est perdue, explique Florian Carrère. Notre projet est un retour à son ADN d’origine, un concept store de la déco. » Pour ce faire, la nouvelle équipe a décidé de réduire le catalogue à une sélection de quelques dizaines de produits, réalisée avec des designers, architectes et influenceurs. Surtout, Delamaison va désormais éditer des collections exclusives et premium qui mettent en œuvre des matériaux nobles comme le marbre, le bois ou le laiton, et des techniques artisanales… Une première collection vient d’être créée en collaboration avec les designers Amandine Schira et Olivier Oksman, qui sera prochainement en ligne sur le nouveau site web de la marque. « Notre projet est de créer des produits iconiques qui revisitent les classiques du design, ajoute Florian Carrère. Nous allons aussi proposer avec nos partenaires des accessoires, le tout étant mis en musique de façon qualitative sur notre site Internet. » Un exemple qui montre la capacité à se réinventer totalement sur Internet.

Avec sa maison Magic Circus Éditions, Marie-Lise Féry réinterprète les formes historiques du quotidien de façon à connecter le passé et le présent. Passionnée de cirque, de cabaret et de music hall, elle s’inspire de la fête foraine pour sa dernière collection Balloon.
“À travers mes réalisations, je réinterprète les objets du XXe siècle pour les connecter au présent.” Cette vision de la création, Marie-Lise Féry la doit à son passage par New-York au début des années 2000, où elle effectue un stage chez un antiquaire local. Elle tombe alors sous le charme de l’architecture de la ville qui ne dort jamais. À son retour en France, elle crée sa galerie d’antiquités « Un château en Espagne ».
La Parisienne, alors installée à Lyon, se lance dans la création de luminaires en 2015. Avec Magic Circus Éditions, elle réalise des collections XXL imprégnées de l’univers des éclairages urbains d’antan, des fantasmes de l’Extrême-Orient et du glossy des années 1970. Pour sa quatrième collection Balloon, dévoilée en janvier à l’occasion du salon Maison&Objet 2020, elle puise son inspiration dans l’univers de la fête foraine.
Une collection artisanale, festive et gourmande

La créatrice fait de nouveau appel à des artisans européens “qui confectionnent sur-mesure et de manière artisanale.” Cette fois-ci, elle travaille en tandem avec la maison italienne Venini, qui “possède un savoir-faire ancestral du travail du verre de Murano teinté dans la masse.” Cette collaboration donne naissance à des lampes aériennes et féériques, à mi-chemin entre le diamant et le berlingot. “Je contrebalance le lourd et le léger”, grâce notamment à la tige cannelée en laiton taillée sur-mesure : métaphore de l’attache du ballon, elle permet à ce bonbon truffé de reflets de volutes colorés de près de 6 kilos de “planer au plafond”.
Confinée mais pas arrêtée
La maison Magic Circus Éditions a vécu la crise sanitaire différemment. Les premières semaines ont été un ascenseur émotionnel pour Marie-Lise Féry, qui confesse avoir été “paniquée” puis “soulagée” lorsqu’elle a vu que les commandes ont repris “normalement”. En effet, son atelier de lustrerie se trouvant au Portugal, près de Porto, la production n’a été arrêtée que brièvement.
“Pendant deux semaines ça a tourné au ralenti. Une période pendant laquelle j’ai réfléchi à l’ouverture de la maison au marché international.” Forte de la volonté de la maison de luxe Cartier d’habiller certains de ses points de vente horlogers à l’international avec les lampadaire 01 et lampadaire China 07, la créatrice souhaite aujourd’hui s’ouvrir au marché américain. Pour cela, elle a tiré profit du confinement pour obtenir la certification UL pour ses collections 01, 02 et Pop Up.




Bandalux réagit à la crise du Covid-19 en dévoilant Shield, sa première gamme de protection sanitaire dédiée aux espaces de bureau et espaces d’accueil.
Créée en 1986, l’activité classique de Bandalux est la fabrication de stores ou de protections solaires . Dans un premier temps, dans le contexte actuel, le fabricant espagnol s’est engagé en produisant et en distribuant des masques et des paravents sanitaires. Aujourd’hui , le groupe s’est adapté à la demande et a reconverti en partie sa production pour répondre à la mise en place des mesures barrière dans les entreprises. La gamme Shield vient ainsi d’être développée, pour protéger les personnes tout en préservant les liens sociaux.
Une protection transparente, discrète et fonctionnelle
Au quotidien, les échanges liés à la communication – tant verbale que visuelle – sont indissociables de la convivialité au travail et donc du bien-être des salariés. En respectant les gestes barrières et la distanciation nécessaire, les personnes peuvent désormais conserver – et entretenir – des relations de proximité tout en maintenant leur activité. Travaillant dans un même espace, elles sont – et restent – en sécurité tout en conservant les liens relationnels indispensables à la qualité de vie au travail.
souple PVC – stabilisée afin d’éviter tout effet de dilatation – affiche une épaisseur de 0,5 mm. Elle se décline – aussi – en tissu Cristal FR. Elle assure une isolation thermique et fait office de barrière efficiente face aux projections, notamment les postillons. Elle est – aussi – autoextinguible. Elle se nettoie très facilement avec une peau de chamois et de l’alcool isopropylique ou simplement à l’eau savonneuse.
Bandalux a décliné cette gamme Shield en trois versions pour répondre à l’aménagement de tous les espaces intérieurs :


Largeur de l’écran : 80 à 590 cm
Hauteur de l’écran – toile avec barres de charge comprises et hors câbles : 90 cm minimum
Hauteur de 80 à 180 cm pour largeur de 200 cm
Hauteur de 180 à 590 cm pour largeur de 180 cm

Deux largeurs de store : 137 et 180 cm – Autres dimensions sur demande
Hauteur maximale : 320 cm – Autre hauteur sur demande
Caisson en aluminium naturel : 85 mm – Option finition alu laqué blanc
Manœuvre à chainette ou option de motorisation (moteur Bandalux avec batterie rechargeable intégrée – sans raccordement électrique)
Bandalux en France : Le groupe espagnol a un siège social à Lyon qui fait également office de showroom et un deuxième showroom implanté à Toulouse.